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Un théorème sur les congruences de courbes

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L UCIEN G ODEAUX

Un théorème sur les congruences de courbes

Nouvelles annales de mathématiques 4e série, tome 8 (1908), p. 134-135

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[N'3]

UN THÉORÈME SUR LES COMÎRUEMES DE COURBES;

PAR M. LUCIEN GODEAUX.

1. Considérons une congruence N de courbes d'ordre k telle que par un point quelconque passent p courbes de cette congruence (ordre), et qu'une droite quelconque soit bisécante de g courbes du système (classe).

Les courbes de la congruence N marquent sur un plan 7t des groupes d'une homographie planaire H d'ordre p(k — i) -f- i et de classe q. Cette homogra- phie jouit de la propriété suivante : un point quel- conque appartient à p groupes de l'homographie.

2. Les courbes de la congruence N qui s'appuient en un point sur une droite quelconque d engendrent une surface. Désignons par Sm cette surface, m étant l'ordre de la surface. En d'autres termes, soit m le nombre de courbes de la congruence N qui s'appuient sur deux droites quelconques.

La droite d est évidemment une droite multiple d'ordre p de la surface Sm.

Si l'on suppose que le plan ir du n° 1 passe par la droite e/, on voit que les .points du plan TC qui, avec les points de la droite £?, forment des groupes de l'homo- graphie H, engendrent une courbée d'ordre m—p.

3. La courbe c rencontre la droite d en m—p points.

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Parmi ces points, il j e n a iq qui appartiennent aux groupes de l'homographie H qui ont deux points sur la droite d. Ils sont marqués parles courbes de la con- gruence N qui admettent d comme bisécante.

Les points restants se correspondent à eux-mêmes;

ils ne peuvent donc provenir que des courbes de la congruence N tangentes au plan TC. On sait que le lieu des points de contact des courbes d'une congruence avec un plan est une courbe. Si Ton désigne par n Tordre de cette courbe, on a le théorème :

Si m est Vordre de la surface engendrée par les courbes d'une congruence d'ordre p et de classe q s'appuyant sur une droite, et n l'ordre de la courbe lieu des points de contact des courbes de la même congruence avec un plan, on a

m — n = p -+- iq.

D a n s le cas où p = i , l'homographie H devient u n e involntion d'ordre k et le théorème est connu ( ' ) .

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