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L'Educateur n°21 - année 1956-1957 - Edition Technologique

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Texte intégral

(1)

Edition Technologique

l'éducateur

Paraît trois fois par mois

Revue Pédagogique de 1/Institut Coopératif de 1 /Ecole Moderne

21 2 0 1957 Avril

(2)

SOMMAIRE

Lisez dans cc numéro :

C. FREINET Le beau Congrès de Nantes

Motions adoptées par le XIII" Congrès de l'Ecole Moderne Chart~ de l'Enfant

Motions

M. FALIGAND . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Des disques pour votre classe Correspondance internationale - Livres et revues

Vie de l'l.C.E.M. - tt, dans son supplément : L A C H R 0 N 1 Q U E D E L' 1. C. E. M.

0

TARI F DES ABONN E ME NTS

L' Educateur (édition technologique) France - Etranger 2 numéros par mois ... . . ... . . .. . . ... .. 500 600 L' Educateur - Revue, un numéro par mois . . . . ... . 700 800 Abonnement couplé .... . .... . . .. . . .... . . . 1.200 1.400 La Cerbc - Enfantine (journal pour enfants). 1:-rochures

bimensuelles illustrées .... . . ... . . . . . 600 700 Albums d'Enfants, 3 numéros par an (souscription) .. . 500 600 Bibliothèque de Travail (Editions Rossignol) :

L'abonnement aux 40 numéros de l'année . . . . 3.200 4.160 L'abonnement à 20 numéros .. . . ... . . . . . 1.700 2.210 Bibliothèque Enfantine ... . . . .. . . ... . 1.000 1.200 Souscription aux Films Fixes ... . . . ... . . .. . 1.000 1.200 B.T.T., supplément à Bibliothèque de Travail, 20 nu-

méros par an .. . . ... . ... . . ... . 700 800

(3)

· Le beau congres '

de Nantes

_.\11 111n111c111 oi1 ,-i1•11t dt' -.1· t1'r11ii11P1· 1111 dt•s pl11s l11•a11x

<:.111gri.•« tlt· l'histoirP dl' 11t1tn• 111otl\'t•111l'11t 1•1, "" tnut l'as, 1111 des plus clt"t·isirs, il llllUS ra ut il'i, dans 11nlr(' rt'\ Il!', taire Ir point dt·

IlllS 11':1\'HllX <t\'('l' tes CHlllal'Udt•S ljlli y 0111 partil'ipé et fairl' 1·0111Hiitre 1'11 dé1:1il pour les autres, les pél'ipéliPs c>xalln11tcs <Ir 11utrp ;..:ralldf:' re11co11t rc t•I S(''< t'llS('Ï).{llCIJll'lllS.

CP 1·0111pte 1·e11d11 srrn fait. ptHll' :ii11c;i dh·e, 1·11 drux étapl·s:

Dans le présl'nt 11uméro, 11ous 11ou.- .-011l!'11lernns cle donner les 111otio11s votée:.- :111 Cn11~1-ès afi11 qui' 11os 1·a111ar:idrs puissent l1•s difh1s1•1· sa11s t't'tat-cl. :\t•ll" act11111pag1wro11s l'Clte puhlkation d'1111 l:Hgc• l'OllJI d'œil r.;é11én&l sllr lt• Congrès an11 de llH'tt.re plus parlil'uli.:•rc•nient e11 \':Jle111· les 1·aractérisliq11es qui lt' font, :• 11ntn· a\·is, différent des :wtrc,., t'l t'tl progrès. En atlenrlu11t quf' IP prochain Cong1·ès de P:.ril'>, :'t Pùques 1!1:'1~ soit e11 pro-

;.:rès, lui a11ssi, sil!' les événe111c11ts que nous \'l'1to11:; de \'Î\'l'C'.

\'ers le 15 111ai, nous publieru11,. 1111 ;:ms 11111nPro dr co111pte 1·1•11du génPrnl, dans lequel nous 111ettro11s plus spél'ialt>rnent 1':11·<·rnl sur l'étu<lt• du tliè11w du Co11g1·i!s: l~o f)isdptinc <'t l'ar- 1 iOll Ù lllellt'r t'll C'lltlrs ù'a11t1é1• flll\ll l'>llltÏJ1lle1· la L';t lll]lttgn!' Si hif'n ;1111n1·1·él'.

••

l l11 t rè:s grn11d l'llllgrès, disio11<;-11uu,.,.

1·11 Co11yrh; pl11s i111p1)1'/<111I pw fr 1w111bn• 11111: ' '"' Cu11yrèx prrréclc11ts. La 1·1·is!' tif' l'p-:sene1•, qllt' nous redoutions, n'a 11.1 r·èté a11ç1111 camarade. Huit l'Cllls éclucalcurs, 1111 111illie1·, l'et'lai11~ jo11rs, ont pa1 tirit•é ù 1111:; travaux, fai:;a111 de 1·rtt<' 111a11Hesta- liotc la plus grantle rt>m·on11·1' pédagogique• de 1111lrc pa_,·s.

Il.\' ('{),\'Gl?ES onc;1,v1st: A L..-1 Pli.RFl~CTIUN

Ce n'est pas rait·e injure aux orgai1isaleurs de:; p1·écédents Co11grès que de dire de Nantes qu'o11 y

!1

fail mieux. JI est normal que l'cxpé1·ienct> nous pe1-1nette, fl'annél' c11 d'onnée, de parvenir ;'1 dc> meilleurs r~sullats, tom1ne il Pst no1·mal que

(4)

le

prochain Con gr P.s de

Paris éc

lip:;c

parlh'llt>111c11t

,

s

i 1

:"es

L pos-

sibl

e, celu

i

<)\1!'

nous venous

de

,·ivre.

Ces

r

éu:;sitcs s

uccessives nous

montrent, du moins, combien sont s

imilaires l'inilialive,

le dé\•ouemen L et

la cmnurader

ie sau s

résern'

tle tous les

bons

011vrie1·s qui acce pten t

une tùr

hc

qui•

se uls pe uvent vraimcnl rn

esllrer

ceux

qui y

ont

parlicip1~.

Dnns

ln série déjà longue

de:; C11mités d 'organisation,

Nan

- tes n'en occupe pas

111oins unP

plan! de

l'l1oix.

Cette

pla

ce,

il la tloil tl

' abord

;"1

la 11un

lilé tirs

camarades qui en ont pri s

l'initia

tive. Depui s deux a

ns,

notr1 • ami Gom:il pensa

it à

son Congrès et posa it pa tie111ment les jnlons dont nous

a\·ous

bénéfi cié.

Il a

t rou\"é , dan s

le grnupe

11omhreux

el actif dn

Loire-Alla nliq11 <',

les

1 ·olla horatr·urs de choix que nous remer cion

s ici s

ans ose

r les

uo1111nl'l',

tant

il pst cliffÎr'ill!

d'ét:1-

blir un

e lii6rarchi

e

clnus une entreprise

comn111nc 11111 C' par un

s

i

bel

icl

éa

l. :\011s dirons se ulc111e11t, Pl 1"Pst une qualit é

exccp-

tionne llf', quP

le

Co1nité d'n rga ni

sntio11 rie

:'\a11 1rs

:i

fn11 c·tiom1 é e11 soup ll'sse, avec IP sourire. Et

il

fau t

s;1,·oit· ce qut· ceh~

r eprr

- scntc

pou

1· des camarades

qui, pe11cla 11t des

sema

in

es

cL de!i mois, so11l

dominés,

jn11r

L'I

nuit, pa r

le

tra

vuil

tlnut

ils 0111

a ccept é

la charge. T.r. fil

s

de n

otre

hou

a111i

Turpin nous disait

nvec philo1<ophic co111hien,

;"i

dix ans, il ,-.t;ii f

tamiliarisé

a vec

1 ...

Con~1·ès. e1 On uc

pa

1

·lp pin s que

dl'

cl'la ,

·, la 111a

ison depuis pl usieurs 1

11ois. "

J e-

IP

disais

ii la séu111·p

tl'ouvcnu rt>:

lt> gr

and

succès du

Cong rès

est

lr ur récomp ense

il

tous. Penda

nt longtemps, nos

cama

r

ades,

Pli se

1

·emémon111

t lï11011hlin

hl

c <1 LT

U1•il de 'nnle!I,

pcnse rout a.vec g r a titude à. ceux ries nôtres

qui

en ont été

I~

;\ri isa

ns d fwo ués et fra ternels.

f';\" (;0N(;RES QUI Fl'T US/i GRA1\ïJli .l/At\'ll•ï·:S'fATLON

lAIQUE

Et.

c'est ce qu i lui

a

va lu

un

carndi•r p

spéei;il, au

s Pin

d11 p

r

1

ys .-J1 ouan. Qunnd, le mard i

a

près-midi, nous no us r en dion s en cor tège, bagad de Noya

l-La

mba

ll

e en tèt

e,

pour la r éception

solennell

e de la ma ir ie, les passan ts s'ar rêtaien t, émus

, les

fenêtres se ;;arnissa ienl, rt n ous

étions

fi ers de notre grande solida rit6.

Cett

e solicla

1·ité d evnit

s'

affi r mc

1

· da vanlagc enrlll"e le

jeudi

a près-

midi,

avec

le

défil é ;\

tra

ver

s

Nantes

cl'11tll'

masse

de 1.000 en

fa nts

et

tic

1.000

adult e!>, précédés pa r lrs bini ou,o;;

de

oyal-

La

tn ball c el Penha

rs (F

inis

tère) et les groupes

folklori-

c1u

es invités a u Conl{1è!s. J a ma is,

pet1l-~lrc,

Na11 tes n'avait vu

!>'affir

mer

a vec

une telle a

mpleur la solid a rit é

la

ïque. ·

E l nous penso ns que c'est

celle solid

arité

laïque en pays chou

a

n

qui

n

ous a

valu l'acc11ci\

que

je pouna

is dire

frater

-

n el el sa ns

réser

ve de toutes

les

or

ganisations,

d es a clminislra.-

tion s

el

des étab lisse1uc11 ts

se

récla1nan l de la

laïcité.

Toules

le11

portes

n ous on t

été

ouvr

rtes, de

la

grande salle

des Beaux-

Ar ts a u Lyréc Clemen reau <)Ili fn t not r

e

cen tro génér a

l d

e

2 -

(5)

1:dliernent et de tl'avail, au~ Ce111res ct":.1ppl'rntis:,.agcs qui nou~

11111 hébergés et nowTis.

Avec nos 1·emel'cic111c11ts reno11vl'lés, 11011s fonuulons le vœ11

C(lll' soit sui\'i, à tl'avrl's la Fnwce, ce bel exemple d'union ùes li1111nes \•nlnntés qui, consricntc~ du danger dél'kal, doivent par le11l' cohésion, assul'el' lu vidnil'e de la ~nrnde iùéc laïque.

N f'ONGIŒS (J/Jl A PlllS nE PIWCll::USl~S UU\18RTU1ŒS SUI?

u :;

MON/li~ 11.\tBlÀNT

C:cs 011\'t:l'lllrcs, c'est notl'e a1ui l1011zil qui les

a

obsliné111ent

\oulucs et 111énagéPs l'i nous Hl' sa11rions trop lui ~a,·oil' gré de

•ws initiatil·l'S .

. \los Congl'ès, l'nrnrrw 11utr1• mou \'c111e11 l d ·ai lieurs, avaien l

11-~ inconvénients - Pl aussi les ava11lages - des 111a11ifesla.- 1 io11s forrnécs sur· l'llrs-rnèrm·s. qui disc11taie11t des qucstio11s fr l'tJnlre du jour, mais qui 1'11 cli5c11laiPnl 1·011111H' 011 1'11 a11raiJ

di~r·ut/\ ù Bordeaux, ù Lille nu ù ~ice.

:\011s disons snu\•ent qttt~ 111111·1· pédagogie doit hanliment déliordcr le cadre scolaire, 1Hè111e si les problèmes d'instruction, 11 .. <"ohabit:ition et de disci1Jlin1· duivc11t en ètre 1110111enlanéme11t 1·11111pliq11és. Kos Congrès doinml dt! mème affronter le milieu sodal, él'unomiquc, cttll11rel Pl politique du monde 01'1 ils se trNtvent pour quelques jours i1npluulés.

Le Cougrès de Nantes a rompu les an1arrcs : il s'est. impos<•

t" 1dlo11gé dans lt•s rues; il a visité les musées; enquèlé dans

h~s 11sine:-;, dans les d1a1ops préhistoriques et parmi les 1narais

"" Hrière. li a déposé une g-erhe ù Chalraubriant t•l au 1nonu- 111c·nt tic la Hésislance. 11 a honol'é la rné111oire de René-Guv Cadn11. li a accueilli - el c·est. la pren1ière Cois - des médecins qui 011l participé :'i nuire gra11tlP discussion sui· la discipluw. E: la presse lorale, e11 com;équence, nous ronsacré des colo11··

11rs et des pages. L<L Radio n e11n•gi-;t1·e tout un jour ~1 l'Exp11- silion el da11s 11os cornrni!'<;ions.

Cel élargissement dP nolr1· a•·ti1111 sert i11conlesla1Jlen1e11t 11ol1·c grande idée rie l'Ecolc i\!odt>l'lle, 1nè1nc s'il nous

a

valu quelques l'llllllii< lcclmiques dont nous parlr11l certains enrna- r:irlPs.

U1\" CONGw;;s nE CLJUPl~H:l'J'ION SCULAlllë

()ll'f' trnvail est it 100

%

coopératif, mais nous 11i•glil{ions lrttp, tla11:-, no" Cungri-s, d·extèriorist!r l't'ft1• grnudc i<lé1: d1·

' rotlabttrat ion dans lous les dornaines.

Le Congrès ÙP Nantes y a poun·u œtle année pal' l'orgu11i-

s~1tio11 de la /Il emière Re11cu11/rr /11/n11otio1wlc tir jeune.~ coo- Jl<'rntcurs. Pe11ùant tout un jour, 1111 rnillier rl"e11fa11ts de Nalf- lri:, de la Bretagne, de <li\'Crs déparlen1Pnts el de pays éln111- gn:> out travaillé, expérimenté, 1011é. La journée du jeudi fuj IPur journée el se ler111iuu au lhéàlre par une re111arqu:.tblc 'IOiréc enfantine ù laquelll' assistèrent de nombrrux 1nu·e11ls.

- J

(6)

Lï<l1;1' 1·a11( 11"ètn· 1·011li1111i'P l'an pr11d1:1Ïn. Elle u'auru :1 Paris que plu:-: de succès.

Sigunluns ù 1·c ,,11jet la présencf' au Cn11~s des représeutant>- des grn11ds oq;onismes rorpnratifs df' r·o11so111111ution et de pro- dtlf'liu11 qui l'0111p1·en111•11t 1·,:111i11r>1tl1· pol'lée d1· 1111s efforts.

1'1\' f'ONGJlJ.;r.;

nr::

J J.;fl.\' ES

,lt' regardais ln salle p( .ÎL' çnnslalais ;11·e1· 11nP ).tl':llllll' s:1lis·

l:ir·1io11 •111c· l'élé1111'11( drrni-jeunt' et jeune y était Pli grand•·

111:.i_i1)ri1é. Ce1·ll·s, Ir nnynu de militnnts chf'1ï'nnués csl toujours 1\ actif t'l rPspe1·11:. :\l;tis l1•s gl·11i•ralions 110111·1•lles n11t désor· 111ais da11s 11011'1' llllllll't'lllC'll( u111· pla1·c é111i11Pllll' ; l'llPs posent IP11rs p1·oblt\111Ps l(lli Ill' sn11t pas l1l11jours 1•xacte111r111 l·eux l(Lll:' nous anin:; pins 1111 mnin:< ri\snlns. Des prohlè111rs 110111·ea11:-.

sï111p11s1·111 ;'1 nnw: Pl lais;,1·111 Pll pennane11çp du pai11 sur la pl~llll'he ;'1 1'1'llSt'JlllilP <lc> 11nt rr· mo111·e111enl. fi 11·y a 11u«·1 voir r·nn1111e111 1101rr 1·an1arnde Dt1lhast s'applique a réso11cl1·t>, par dl';: 1·uirs no11y1•lles P111·ore i1H'xplnn;Ps, les 411Pstio11;: de 111usi4111· et de sciences.

Ce 11 ·est pas par co11desce11ùa nce que nous écoutons les jeunes, 111nis par t1é!'essilé. Les )'J'Ohlè111es pédagogiques ne sont 1rns e11 l!J.') i t'P q11 ï ls èt a iell I e11 19:{() f't nous 1·0111111ett ri1111s 11nc gnt ''"

,.,.,. .. 11r si 11011s préte111lio11s lrs résoudre n1•cç 1101 re seule l'Xpé· riP11ce. 1.·t:co/P .\lor/i·rnp co11/i11uc. Et c·est parce qu'elle 1·onti- 1111P qu'ellP \'Ï\'l'a t'l SC dén'IO)'Jlern.

Ce ;;;nnt des jeunes e11corr qui, Il' 1·c·11dredi après-111idi, 0111 ré·11ui en fin clr Cnngrès, lt>s

100

1111 J;)fl n aimen1 jr1111Ps Pt

clrhu -

t:ints t111 Congrès. Je ùrvnis le111· parler n1ni-111èntP, tuais j'Hi 1;11: l1e11reux dt> l'initiative rie 110::; n1111arndl's. Les érha11ges dt' v11PS nnl. 1'p1·t:iine111e11t gagné. J.a rPlf>vc· si' lorgr a11ssi dans l'arlion et daus l'expérience des respo11sahilités.

/'11 to1q1rès tir /ra1•ai/ nit !Ps discours 011t i·té r~cluils ù leur plus situple »XJHessiou.

Certains regrctle11l qtw lt· tr:11·ail d;111s 1111s 1:1111grès 11e soil pl11s :111ssi it1iPnsc q11':11?trefois. \'oid Ct' que 11ous PtTit, par PXC111plP. Inès Rdlin:i (~nrd) :

JJ1· Congrès tic No11lrs m'o. lr1isst; s11r mu ft1i111. J'Nrl'is 1 r.11111·

"'' ('011yrÎ'.'i JJOllr 11 lmrailfrr et il m'a :>cml.Jté que 11011s 110111·

.rnmmes lrnp dispusés. Trop t/p d1m;cs 11ous réclamaient eu 111h11c temps: t/'1111 1·1jl1', 011 11011s 1'1J11/lioi/ 1i 11011s 1·11/lit ''' (vhifr de la lli/lt', llllMi'rs, l'Îsi/1' tl11 pur/); r/'1111 1t1ll1'l', il !J 11NLÎ/ des r(f'11lOll.\fl'rt/Îl)lls pflSSÎlllllWtl/f'.'i, f)llÎS, t'll llll://IC (Clll/)S, /f' fl't11Jflil

11.· commissions. Si llÏcn q11r, 11mfiq11cmc11/1 \ ' ' ' 11 éli: Il!

Congl'i:s

rJ1i 1111 sr pl'rdail Ir mic1u.

Je f'Omprr11ds qn'on ait uo11/11 faire dn ('011grè:> u11c 111t111ifcs· 111/iu11 poly1·r1/e11/c . . \lais jr mi11.~ que, ri j1uf11puser ainsi /nus /r., fls11r1·1s du. ('1111{/l'Î's 011 ail 1111i, fi110/t'mm1/, à te q11J frii.Mil, j11squ'ti pré.~ent, sa pri11cip11/e valeur: 1"esl-à-dil'e l'a.s- p(•cf lrmiail. Il 1111·

sembl e

que les rrm11nissio11s s'en

so nt

lro11- r>i'r .. , {Jf;ll;.CS. Jr prOpOSP que pour le 11roclrni11 Congds Oil orr/01111l' 4 -

(7)

1tl11s 111i1111lieu:;cmc11I le.~ 111·li11i11:,, 1·11 1·ss11y1111/ dr clh:1111ver les journées pou.r que les aspc·1·/s <10111 11011., ""0"-' JWl'lt; y lrou 1·1•111 f'/wr·1111 /c11r N>mplc:

Tr11i•11il ile 1·"111missi1111 Ir 11!"1111, r/ qu'il 11·y 11il que rel11 11fi11 que les ramuntrti•s qui oi1·1111r11I 1in11r la 11remifl··

fois puissent !/ f11il'i: u11 /011.1· :

ném1J1tslr11liOlls /ICll<it111/ 11111' /"ll'lit• 1/r /'1111r1\,-111il/i: .\sp1>1'/ 1·111/11·1·e/ pr11d1111/ 11111• 1111/r,, J>nr/i,. dl' l'11pri·s-111idi llé1111in11s rfr ·'!f'lllliès1• 11• soir.

Il esl exal'I que. il ~ a quelque:-< 111111Pes, Il' tn1vail i'tail he1111 .-11up plus i11tensl'. :\nus nl laissions pas 1iu~1111· aux L'nngressisl1·-, li' te111ps tll• \'oir la \'ille ni rlP lier a111ilié :111 1·1111rs rit• quelq11t"<

lw11res cr<·mws 111én:1gées rl:111s f'hnrnin'.

C.'esl exprès, :'1 1:1 rle111attde tics <'<1t111lratlcs. q111· 111111;; av1111.,

•(llf'll)lll' p1•11 allége uns prni.:ra111111cs. Cetlt· a1111ée, Il· travail tif'

··•·rt:iirws c·11111n1i;;siu11s da11s l1•s 111usé1•s 1111 ll's l'llll'c)'l'ÎSPs, lt•, 111a11ifl'Stations l:iïquPs et coopérati\'es 0111 1·ertainenw111 :H'Cf'11 11111 t't' s1!11li111r•111 rlP rlispr1·sio11 q11i l1l'lll'IP pe11t-èlre lc•s 11nuvea11\

\ 1'11 li:<.

Il l1t.'lll'l1• h•s IHlll\'C:lllX \'f'llll:-< r11111nH· 1:1 disdplit1P d11 ll'a\'11il d:111s 1111;; dass1•s i11dbpos .. s11ll\'l'lll rlPs 1·11llt'>g11es l1:1liit11és :"

l'nnln· ;;tri1·1 l'i a11 silence.

:\<Hb a\'1111s clil, :'1 di\'l•rscs l't'f•l'i:<t"·· q11P 110;; L1111:,:rès ;;0111 l1il'11 :·1 lï111agP de• 11ns C'lassc·s: il ·' ;1 p:irfnis di'surdn· appurc·11f 1':11' 111:111q11t· tl'a11tnl'ilé for111ellP, 111:1is ron réalilt'.', il "" fait trn

!!l'llS fra\·ail rlillls des équipes et ries t'fl111missi11ns oi1 lf's p111'tÎl'i- 1':1111s sa1·1·111 J1rc11dre leurs responsabilités .

. \ dirr \Tai aussi, , ... n'est pa::. 1:1111 1111111' 111111s le tl':tn1if effP•

1111• q11i 1·1111q111• 1p1 ... IPs l'roj1•1" ,;l:il111l'P". Ir"' plan'< d1• 1ravail

•'laloli:-. 11·:- r:qopol'IS dt• 1·1-1111:1r:1dt'l'Îf' r•t d':1111Îtii· qui, :111 t'Ollt ~ d1"' 11111i;; qui \'iPlllll'lll, 111H1;., 111•n11Pllrn111 rio• faire. s1•11ls, t'I f""

1·<11Tf'SJllllJd:1111·f'. li· \'l':li traw1il. C1• qui 1·11111pl1• 1·111111111• da11s 1111s

· lr1:-H•s. ,.·,·si 1·P1 1•:<pl'ÎI d':1111Îiie IJlll s c1ahl11 t'I s1· rlcvrlnp111·

..:1111\'l•1·ai1w1111·111. qui n·11cl 11111;; l':Jfllh)l'IS fl':lll'l'lll'ls Pl 1·nns1r111 1ib , .... f)lli l':<I, 1'11 di·li11i1h·1', 1111ll'f' g'l':llJllt• ft11'('f' .

.'\1111s a11ri1111;; 111111 perdu si nnu;; :1\·in11s 1·11111 n'1lê dl's lid11•s

"' tl1•;; ll.T., p1·r·1i:11"i· ilPs tlu11;;c•«, r11n·gislrt; dt•s l1:111dc•;;, 111is au )1t•i111 cl1•s l'XJH:l'il'lll'PS seit>nlitiqm·s. 111ais si 111111:< :n·in11;; s1•1111 '•ltll rl1·p d1· """ n"1111in11s l'f de nos 1·0111·iliah11lrs 1·0111111P 11111•

ola11g1·1·1·11;;1• la111r clc• fond rll'sl r1w1ri1·P . .'\1111s ;n·1111;; lnllt gag'llt' pan·1· qt11·. a :1t11·1111 11in11wn1, allClllll' 11111l1n•. :1111·11111• l'ide 11'1•sl

\'11111•' ll'Olllill'r 1111 1:1111 sni J•l"ll la lr:ll1•1'11i11'• d'11111• 111ass1• tl••

l111it 1·1·111" 1·a111:1n11lt·s 111nliilrsés, d 1ae1111 <l\'1•1· il'ur;; lt>111l:i1H·1•s • 1 f1·111·s :iplit11tll·s 1111111' p1·0111n11\·nil' lïdrP ;.:1"11Pn•11:-1· t1 .. l'E1·nl"

~l .. dl'l'lll'.

Et •"l'sl :i 1·1·1 l'sprit q11P ""' 111111\'t•au)I \l'l111s sont d'ahnl'cl ,,•11sihl""· Ils ,;t•ti11•111. ils :<a\·1·n1 l)lll' 111111 IP l'P!'I•• \'i1·1nln1 p:•

1..11n·111i1. El il, n11t rnisn11.

C't>SI p:il'l'I' l)lll' llllllS ;J\'n11s 1'1;11;;,:i 1·1•111· fr:111•1'11i1t" lfllC lllllli 1•1111\'fllls :1llPI' lni11 cl:111s llllt' 111i1• 1111 11111 lit' ,..·1·s1 a\'l'llllllo-.

•1111·1-< •1111• -<ni1·nt 11"' 111nyr11s 111:1tél'i"I" rl11111 il 111•11\ :iit dispn:<•'

(8)

~on pas, d'ailleurs, CfUl' llOllS nrgligillllS 1·p;, 11111) e11:-; J11at1L riels. Mnis ils ne sont v11lobles qu'au sHvice de l'esprit Ecole

;'.loderne. '.'lous venons d'en fnirc une l'xpériencc qui semble avoil' conn1incu les camarades qu'ils 11c trouveront qu'en leur union coopérati\'C• les \01·aies rirl1essrs dont nous avuns lwsoin pour continuer notre œ11vre. :\mis sous-estimions notn: r11tr1:- prise roopérative. Parei' qu·ellP restait toujours difficilt>

et

cp1'ellr nr nous apportait pas lt•s hé11éfires atk111l11s, lll)US

avons pensé un instant qu'rlle res1ni1 con111w ùn rclic1uat dr~11Pt dépaSS~ par la rorme 1·apilaliSt(' q11i llflllS parais,;ail a11t1·e111ent t'ffkicnt1>. 1\011:-. 11ou,.: ,-ornmes alors 1•n1•nstrh; olans If' systè111P capirnlisl!' <10111 1·1,rganisme hnn1•airP l'St Il' 11erf. Et 11011s Hl 1111s failli <'Il 1nn111·ir. :'\n11s :l\·nn;, repris a 11•111ps 11os 1•sprils ... o•I 11111 n· lihertl'. :\lais nous 11e IP po11rrnns compli>l1!- 11wnt qur si nos adhérents, 1·onsrients drs Pns1•igncmenh oJp 1·rtt" expérie11r1\ t·nnsenlent lt• petit crro1·t i11diYid11el qui n111lli- pliil par 1.000, 11111ltiplié par 4.000, d11i1 nous donnPr lc·s 11t1)y1·ns linanciPrs que 1111us l'11erchions en vnin aillP111·s.

Tous nos aho11nés ont 1·eçu la drn1lairt· explka1i,.,., L'app1•I q111• nn11" lançons débnl'Cle le l"adrP dr 11otr<• C.EI. . . \ c1·aulres sit11atio.ns, d'antres solutions. \'011s olc·1•1•z tom• C'I i111111étliatr- tnrnt, rain• l'effort l:OOpéntlir fjllf' llOllS ~nllil'ÎIOllS .

.J'ai l'll l'occasion dt> dirP aux j1•u11Ps réunis a .\antes 1r11c

• 't•st d':d1nrd ü t•11x q111• s'adn·ssf• notre· apprl. C'f'st cla11" la 11wsure où ils sPrnnt prhés pn11r la C:F.L q11ïls s'y int(•grcmnt IPrhniqllPnwnt ..t senli11w111alr11w11t. Pm11· 1Tél'r, pour réali:"er IP- i'lémr11ls 11111dame11tn11x dP l'Ecult' :\lotlel'lw, pour parrnire 11ot rr. fPll\' re, ils dt>vron t, ro111111" nous, run:'H'n li r d1•;: snrrilices qn! lt>11r vaudront l'pxaltnli1111 d't111 tra\'ail dn11I ib a1111)J1f

rl'lro11\·1\ la \'alrur moralt• •'l l'humanité.

La lidélité dt• l'Ernlt• ~lodenw "P traduira <'Il :wlt>;,. :--.,1.,., alt .. ndons voln· gC'st•', si 111ininie :-11i1-il. Il spra 1·111n• pi1·1r1· J

11ntrr 1•rlilirP 1·nnpératir.

1.1~ rO,\'(;u1::s 01~ s.1.YTt::s A en: 1·s 1·vsc;1rn:-:

DE RLCllESSE. D'tlllT t::T Dl·: UE.Hl'J't::

JI 111111;, faudrait, pnur l'll 111r·su1·ror la portrc-, n·\ enir l(llt'l14ue dh an'< Pn arl'Îèrr, au ll'lll}ls nî1 la n rali1HI 1•nfo11ti111• n'avait pn;: cnrnrr magnifié nos réa li sa t in11s teeh11 iq ues. ~nus cnmpren- d rio11s alors q111· }ps ro11grr:-sist1•s 11011\•t>aux 1·f'1111s rl les visi- lc•11J's "oirnt r•1111·rn•ill(•s par la splendide 1·xpnsi1inn cl'.lrl l~11fa11ti11 du ;\Jusée lies Ueaux-.\l'ls, 11:11 la :\lab1111 dP l'E111anl, pa1· les alh11111s c1·e11ra11ts, pa1· la 1·idwss!' df' 110,.. ,..1a11cls. pa1·

IPs non \'Pn11téo;; de;: r>n regist n·111t·11 ls 111ag11étnphc111 iques, par la l11111i(orp <le 1111s 1·ues lixr;:, pnr r~1111ot1\ a11!P 11111siq11e dP Il•),,

orrltPsl rPs Pllfa11ti11s.

C'1•sL 1:·1 Ir roté tu11gihlL· l'i Sf'l1Sil1l1· d1· 1111[ 11• Co11gr1•:., l'l'llli qui 1·n11trih111• si tliredenlt'lll :·1 c·1'l't'r 1·Ptl1· a1111nsphè•n• de 1·u111111';!11·11si1111 f1 att•r11t'llt· qui 1•st 1·on1111P lt• '<t1lr1I qui l'l'hire

1·:

idéali"" nns difrieill' ... 1·0111111è•ll'::-.

6 -

(9)

U : <'0-:VGR/C:::;, l~NFI.\', .-\ t::TE /'NIC: GRAN/JI~ nEALlS11TION l.\'TERN:I TION1\LE

Nous a\'ions lit dP1< délég:dio11s: de Tuni<;ie, d11 Sé11égal, ch~

l'uisse, de flpJgiquc, de Holla11tle, de Yougosla\'ie, du Mexique.

Les délégatio11s d'U.RS.S., de Pologne, tle TchécoslO\'aquie,

<Ir Hongrie, tlP Htmmu11ir, de IJul!{al'ÎI!, ll':\lle1nagne de l'Est,

n'out pas eu e11 tl'111ps vnul11 Il' ,·isa 11écessail'e et, ;\ notre grand regl'el. n'ont pas pu participer ü notl'e Co11grh.

Nous ont Pll\'O_\'é Je111's salulatin11s, nutl'e les pa~ s c·i-dessus:

I•' J\laro1·, lr Ca111Hl'Oll11. La Hé1111it111. l'llalir, San \fal'illo, Cul1<1, l'Espug1w rë-pultlicai111', l'l'n11;;uay, la Clii111', IP \ irt Xa111.

Le 110111hre rlrs pa~ s qui ~'intt'.•l'e:-<'<e11l it 1111s ll'a\·am. et qui possèdent des gnH1pes Eeole \lnde1·11r d1,,·ie111 :111jnurd'l1ui si

~ra.

n

d q11e l1·s n·présP11t:111ts l-trangL'rs réunis ù :\antes

ont

tlécid6 de l'l'éet· l'orga11is11w i11ten1atio11al qui l1an111uiiscra t'l enric:hira Jps rt'lalio11s déj;'i existantes.

Nous avons opéré :'t IÏll\'er.w tif' l'P qui se pralÎlflll' euu1·a111- 1111!11t. DPs 1111io11s intl'l'l1atio11ales 11ui:hent .. n111111L· sponlané111ent pal' I(' liant s:\11s aut l'l' a,;sist' ù la hase 1p1e des !Jt1rc·aux exis- tant sur IP papier. :\nus, 111111s a\·1111s crabr1l'd ;,11sd11·· et fait vh•t'I' 1·Ptlt' bas1'. l~t 1"l'st parce que uous so111111Ps dd1es aujour- d'hui dr l'appui inter11alin11al qu':1pp:1rni1 n11111111.- nnturel Pl indis)'Plls:tlolt", l>t t'l'~Hli1111 tir• la

F /.;fi 1.;n. l T /(),\· I .\' T Eli S.-\ TI U.\ . 11.t:: V t::.'i .\/ 01_'1' "·" J.;.\ 'l'S

n1~·c;ou.; .11u11r:u.\ 1~

q11i c•st 11t·e ;'1 :\a11les.

Ct>lic Fédération i11t1·r11atio11al1• 1·111111111· .111 .t,"·1•.i• l 11111' quin l:tÎllP 1k grull)'l'S 11al ionall.\ 1•l six n·\ lit'" 11:11 i11r1:tl1•.., 1l'11 1 r:111c;ais.

italiP11, hnllandnis, al'ahe, 1·:>pag11ol).

CettP Fédëration har111m1i:<era 11' tra\':lÎI des groupPs 11:1tio- naux Pl p11hlicra 1111L' n·,·u1· tri1n1·s11·idlP e11 irnis laugu<'s.

Lr' hurc•au tl1· la Fédrrntin11 i111t•r11:llin11alP P:<l ain:<i "1111sli- t111; : 1•rei11et (Fra111·p) ; l .111·Î\'t1111· ~law1·1 (llc·lgicp11·) : PrrrP1111ud (s11iss1') : T:1111ag11ini (llalif').

11111' èl'P nOU\'f'llf' !'Ollllll('ll('f' qui lltlll>' -.r·r:1 fl•cn11dP,

Nous dn1111n11s 1·i-dPsso1h Il' t1•xt1· .J,.s 111111 i1111,; '111~ .. ., l'ai· le Co11grès. Dift'u~ez-lrs 1•11 at•p11da111 le 111':111 1111t11Pr11 :<p!•1·ial Compk rt>ndu du <:ongri·:-..

t:. FHEl:\ET.

(10)

CHARTE DE L'ENFANT

Le Congrès soumet aux pouvoirs publics. aL:x organ1sa- t1ons d'enseignement . .::ux Associations de Parents d'élèves et à l'U.N.E.S.C.O .. un projet de CHARTE DE L'ENFANT dont il demande 111 'llise à l'étude pour publication officielle d'une Ch;irte qui complètera I;, Déclaration de 1789 des Droits de l'Homme el du Citoyen et la Déclaration Univer- selle des Droits de l'Homme de l'O.N.U.

Il fut un temps où, dans le,, nations, certains hommes se croyaient r.<:ntos de droits supérieurs, et susceptibles de ce fait, de commander en maitres à d'autres hommes, jugés inférieurs qui dev.:iient obéir.

La déclaration française des Droits de l'Homme et du Citoyen a, dès 1789. affirmé que les « hommes nai,sent et demeurent libres el égaux en droits ».

Il fut un temps qui n'est pas si loin, où certaines nations qui se croyaient supérieures, s'arrogeaient le droit de commander, d'asservir et d'exploiter d'autres nations jugées inférieures. La Déclaration Universelle des Droits de l'Homme votée par 1'0.N.U. le 10 décembre 1948 est venue dtlruire celle inju~toœ.

Ces décl;ir;:toons passent lentement dans 111 réalité. Elles n'en sont pil, main,, une conquêt" hbtoriqu"' parce qu'ellf',, marquent l'origon"

d'un droit et donc la légalité des hommes quo lut lent pour le conquérir.

Mais 11 existe au sein des nations et dans le monde, une catégorie d'humains quo, tout comme les serfs et les nègres d'autrefois, ne jouis-

~trll d'.iucun droit lég.11, parcf' que faibles et inexpéron;ientés. Ce sont le., enfants et les jeunes adolescents pour lesquels un statut universel doit garantir le minimum de <écurité et de dignité.

Les Educ;iteurs et les parents d'élèves de !'Ecole Moderne. conscients de la nécessité humaine qu'il y a de reconsidérer un tel état de fait, soumettent a l'attention des autorotes françaises et étrangères, ainsi qt:'à l'U.N.E.S.C.O. et à l'O.N.U. le pro1et de CHARTE DE L'ENFANT ci des:;-:ius .

ARTICLE 1. - Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité cl en droits. Ils sont doués d'intelligence et de raison cl doivent agir ies uns envers les autres, dans un esprit d'aide et de fraternité.

ARTICLE 2. - Tout enfant a droit à la vie, à la libeo té et

a

la sùreté de sa personne.

ARTICLE 3.

servitude.

Aucun enfant ne sera tenu ni en esclavage ni c"

ARTICLE 4. Nul enfant ne sera soumis à des peines ou traite- ments inhumains ou dégradants.

ARTICLE 5. - Tous sont égaux devant la loi et ont droit à une égale protection de l.1 loi.

S -

(11)

ARTICLE 6. - Les enfants ne sont ni des esclaves ni des serviteu"

des adultes. Les adultes ne sont pas davantage les esclaves des enfanh.

L.i Société doit accéder à un humain équilibre entre les uns et les autres.

ARTICLE 7. - Si l'activité des enJants ne doit pas contrarier ni gêner l'aclivité des adultes, elle n'en doit pas moins avoir, dans la vi~

dçs peuples, la place éminente à laquelle lui donnent droit son impor- 1 a nec et son destin.

ARTICLE 8. - Les enfants ont droit DANS LA FAMILLE, tout com- me les adultes :

à un logement décent ; à une nourriture suffisante ;

aux possibilités d'activité, de travail et de jeu correspondan~

.1 leur âge.

ARTICLE 9. - Les enfants ont droit dans la Société :

à des espaces libres où ils peuvent se livrer aux activités essen · tielles à leur développement et à leur équilibre : jardins, champs, bois, rivières, animaux, maisons de l'enfant, parcs d'expérienc~

et de travail ;

â la protection élémentaire contre Je bruit, le machinisme, 111"1

individus dangereux, contre les dangers du cinéma, de la press.:

et de la radio ;

à l'attention et à l'action éducative des individus et des orga- nisations habilitées â cet effet.

ARTICLE 1 O. - Les enfants ont droit, à l'ECOLE et dans les Dl· VERS CENTRES EDUCATl!=S:

au respect et à l'humanité qui sont garantis à tout être humain ; à des locaux convenables, adaptés au travail et aux activités né·

cessaires à une bonne éducation et à une formation efficiente , à des conditions humaines de travail sans autre coercition que les besoins de la communauté.

ARTICLE 11. - Le travail imposé aux enfants ne saurait, en aucun cas. excéder les limites légalement prévues pour les adultes, soit : 30 heures par semaine pour les enfants, 40 heures pour les adolescents.

ARTICLE 1 2. - La seule discipline souhaitable est une discipline de groupe qui ne saurait être que coopérative. Toute discipline autori- lairc fondée sur la force oppressive et sur les sanctions qui en son·

l'a1·me et l"instrument. est une erreur et une mauvai~e action que l'édu- cateur doit éviter do dépasser.

ARTICLE 13. - Dans les cas graves, les sanctions ne dev1ont étr"

idministrées qu"avec une extrême prudence, en tenant compte des cir- constances atténu,1ntes et du souci non de punir, mais d'aider et o1

r<?dresse1 et à progresser.

ARTICLE 14. - Nul n'a le droit d'imposer aux enfants et aux ado- lc \cents, il va nt leur maturitl'. des idées et des croyances qui ne sont pa:

le résultat de leur propre expérience ou· d'un libre choix à intervenir.

L'exploitation morale des enfants est intçrdite au même titre qu~

l'exploitation matérielle.

ARTICLE 15. - Les enfants ont le droit de s'organiser démocrati- quement pour le respect de lçurs droits et de la défense de leurs inlé- tê. ts.

ARTICLE 16. - Les organismes légaux veilleront dans les di ver;

p.1ys. au respect de l"esprit et de la lettre de la présente charte qu;

sH.i affiché dans les écoles, dans les mairi~s et dans les lieux publics.

(12)

l\totions adoptées

par le X II I e C ongr è s de .. l 'Ec ole Moderne

MOTION N°

· · L"e Congrès de l'Ecole Moderne, réuni à Nantes du 15 au 20

·.wril 1957,

Considérant que la discipline, c'est-à-dire le maximum d'harmonie

·dans la vie et le travail de la communauté-classe, est la résultiUlte de conditions préalables qui compliquent ou facilitent l'établissement dé cette _discipline,

Demande:

l". - Que soient améliorées rapidement les conditions de logement des familles et des enfants.

2°. - Que soiçnt sauvegardés, réservés et améliorés les esp<1œs libres qui sont un élément vital pour les enfants.

3". - Que soient créées dans chaque ville ou quartier des MAISONS DE L'ENFANT aménagées et équipées pour permettre aux enfants des activités saines, morales et éducatives pend<1nt l'absence des pa_rents.

, 4". - Que soit encouragée et aidée l'organisation la1que de patro- nages, Eclaireurs, Francs et Franches Camarades, classes de neige et Colonies de Vacances.

. 5". - Qu'on veille .ittentivement à l'alimentation des enfanh et que soit organisé un contrôle vigilant des produits alimentaires visant : a) la suppression de l'emploi de colorants, d'agents de conservation et de tous ingrédients toxiques utilisés pour avantager la commercia- lisation ;

b) l'obtention de garanties quant à la fraicheur des denrée• péris- sables.

6". - Que soit menée activement la lutte contro l'alcoolisme.

7°. - Qu<: soient surveillés attentivement dans le souci de morale et d'éduc;ition : la Radio, la félévision, le Cinéma et les JourMux d'enfants.

8''. - Que les constructions scolaires soient conçues et réalisées non peur une pédagogie dépassée, mais pour l'emploi normal de techniques modernes recommandées par les Instructions.

9°. - Que soit interdite la construction de groupes scolaires de plus de 6 classes. Que les locaux scolaires soient de préférence au rex-de-chaussée, avec espace vital nécessaire pour travail et jeux.

l 0". - Que dans tous les groupes existants, soient aménagées des cours et des installations de propreté suffisantes

1 0 -

(13)

11°. - Que les écoles et les classes soient équipées du matériel e-t des outils indispensables pour le travail des enfants.

12°. - Que toutes dispositions soient prises pour l'éducation, danc des classes spéciales séparéC$, des enfants qui gênent le fonctionnement des classes.

13°. - Que l'effectif des classes ne dépasse pas 25 élèves.

Si les enfants bénéficient de conditions meilleures de vie, si le tr;ivail et la vie dans les classes sont humanisés, les problèmes de la

~iscipline seront plus facilement résolus.

Le Congrès demande qu'une campagne nationale soit entrepris~

pour faire prendre conscience aux éducateurs et aux parents de la né- cessité indispensable de la réalisation de conditions favorables à l'édu- cation.

14°. - Le travail scolaire est une des tâches les plus délic;ites. Elle nécessite des éducateurs parfaitement préparés à leur métier.

Le Congrès demande que soit revalorisées d'une façon sérieuse les conditions de vie des éducateurs ;

qu'une préparation sérieuse soit faite dans les Ecoles Normales et dans les Stages ;

que les suppléants ne soient employés qu'accidentellement dans les classes, un travail normal ne pouvant être fait que par des éducateu~

préparés à leur métier.

15'°'. - Que cette préparation des Educateurs soit faite selon les principes de l'Ecolc Moderne dont les avantages sont aujourd'hui offi- ciellement reconnus.

16°. - Que la Coopération Scolaire soit encouragée et développée comme constituant la discipline idéale de la classe.

17°. - Qu'en attendant que disparaissent les grands groupes scolai- res, de~ Equipes d'Educateurs Ecole Moderne soient constituées au sein de cos Groupes et permettent aux maitres de suivre leurs enfants pen- dant plusieurs années, sinon pendant toute leur scolarité primaire.

18°. - Que soient reconsidérées immédiatement les conditions de responsabilité des maitres, l'assurance accident devant, dans tous Ici cas, couvrir l'éducateur comme elle couvre légalement employeurs et employés.

19". - Qu'une discipline humaine de dignité et de libre responsabi- lité soit instituée dans les classes sur la base d'un travail coopér.ltif créateur.

20•. - Demande que soit prise en considération nationalement el internationalement, une Charte de l'E~fant qui garantira désormais I~

droits des enfants dans la famille, dans la rue et à l'écol~.

(14)

· MOTION N" 2

Constitution de la Féd é ration 1 nte rnationale de s Mouve me nts d 'Eco le Mode rn e

L 'Ecole Moderne vit internationalement, comme en sont la preuve l'activité des nombreuses sections constituées, les diverses manifestations

!congrès, expositions, rencontres, etc ... ) les nombreux périodiques édités par les mouvements nationaux.

Le Congrès de Nantes auquel p<Hticipaient d'importantes délégations étrangères, a décidé de rendre permanentes, organiques et officielles c~

liaisons pédagogiques, psychologiques et culturelles en créant une FEDE- RATION INTERNATIONALE DES MOUVEMENTS D'ECOLE MODERNE qui unit à ce jour les groupes et organisations de France, Tunisie, Maroc, Sénégal, Cameroun, Madagascar, la Réunion, Tahiti, Nouvelle Zélande, Italie, République de San Marino, Suisse, Belgique, Hollande, Allemagne de l'Ouest, Yougoslavie, Grèce, Cuba, Mexique, Uruguay.

Le Bureau a été constitué ,wcc FREINET (France), Lucienne MAWET IBelgiquç). PERRENOUD (Suisse), TAMAGNINI (Italie). Adresse provi- soire : FREINET, Vence (A.-M.).

Un Bulletin trimestriel paraitra en 3 langues. Les revues nationales

!France, Tunisie, Cameroun, lt;ilie, Suisse, Belgique, Hollande, Grèce, Amérique du Sud, Mexique, Yougoslavie) participeront aux enquêtes et travaux internationaux.

MOT ION N" 3

Le Congrès de l'Ecole Moderne, réuni il Nantes du 15 au 20 avril 1957,

Considérant que !'UNITÉ est la condition fondamentale du succès de Ioule action,

- demande aux org1nisations syndicales de l'enseignement public de se mettre d'accord sur une plate-forme revendicative commune, er vue d'obtenir :

- les crédits nécessaires au développement et au bon fonctionne- ment de !'Ecole Publique dans tous les ordres d'enseignement ;

- la suppression des lois anti-laïques et le retour des fonds publics .i l'enseignement public ;

- le rattachement de tous les services d'Education au seul Minis- tère de !'Education Nationale ;

- le reclassement de la fonction enseignante et la revalorisation des traitements ;

l'amélioration du recrutement et de la formation des maitres ; le respect de la laïcité de l'Etat à tous les échelons ;

émet le vœu que tous les efforts soient faits en vue de réalise1 l'unité d'.1ction avec tous les syndicats ouvriers.

12 -

(15)

MOTION N° 4

Le Congrès de l'Ecole Moderne, réuni à Nantes du 15 au 20 avril 1957,

considérant qu'il est absolument impossible de faire œuvre éducatrice dans un climat de guerre et de haine,

- demande que soit immédiatement garanti en Algérie le respect de la personne humaine ;

- que soi(nt respectées le, libertés, en particulier la liberté indi- viduelle et la liberté de la presse inscrites dans la Constitution française et dans la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme ;

- demande la cessation des hostilités et l'ouverture de négociations dans le but de définir et de garantir les droits des différentes commu- nautés.

MOTION N° 5

A l'occasion du séjour de la délég.ltion française en Chine Populaire, le Congrès de l'Ecole Moderne, réuni à Nantes du 15 au 20 avril 1957,

- adresse son fraternel salut aux enseignants de ce pays ; - souhaite que la présence de notre camarade LALLEMAND, délé- gué dç l'Institut Coopératif de l'Ecole Moderne, contribue à l'établisse- ment de contacts permanents entre les enseignants des deux pays.

- réclame la reconnaissance de la République populaire de Chine et demande que de9 échanges culturels soient étendus à tous les pays sans exception, par li: Gouvernement français.

MOTION N° 6

Les éducateu~ de l'Ecole Moderne Française, réunis en Congrès à Nantes, du 15 au 20 avril 1957,

- CONSTATENT l'insécurité profonde des milieux naturel, social el >Colaire ;

- PROTESTENT contre les expériences atomiques qui, par les effets radio-actifs mettent en péril la santé présente et celle de l'avenir de teus les habitants de la planète et font peser sur les nations la menace d'une totale destruction.

- DEMANDENT aux savants de tous les pays de s'unir pour dé- noncer les dangers d'un tel état de fait, en créant une association fra- ternelle qui aurait seule la responsabilité des démarches du progrès exclusivement poursuivi pour l'amélioration de la condition humaine.

- RECLAMENT des mesures d'hygiène générale (alimentation, lo- gement, exercices physiques et sports, aération, soleil, organisation gé- néralisée de vacances scolaires et écoles de neige) décisives pour la santé.

- PROTESTENT avec énçrgie contre l'entassement des élèves dans les claues surchargées et contre les taudis scolaires.

- DEMANDENT quo soit intensifiée la lutte contre les logements taudis et que, pour la disparition de ce fléau, des crédits soient votés, des organismes créé1 tout comme pour la prophylaxie vaccinale aujour- d'hui pourtant discutée.

1

(16)

- CONSTATENT quç le monde médical et plus encore le grand public sont divisés sur l'opportunité des vaccinations comme le prouvent' la création d'organismes oppositionnels, les campagnes de p~esse non conformistes et une pro positon de loi déposée par 103 députés vl.$<1nt Ja reconnaissance par l'Etat des droits à réparation en faveu' des victimes de l'obligation vaccinale, comme le prouvent au$Si nombre de procè1 en cours dont quelques-uns font jurisprudence.

- EXIGENT que l'instituteur ne soit en <JUcun cas intégré dilns.

l'appareil administratif d'obligation vaccinale et demandent que les contrôles médicaux soient effectués dans des locaux étrangers à l'école afin d'éviter des complications dans les rapports du maître avec les ser- vices d'hygiène, l'administration et les parents.

- EXIGENT que la loi d'obligation vaccinale ne soit, en aucun cas une atteinte à la loi d'obligation scolaire qui engage leur conS<ience professionnclle.

- EXIGENT que dans tous les cas d'incidents ou d'accidents post- vaccinatoires survenant à l'instituteur (accidents prévus par Calmette lui-même dans son ouvrage « la vaccination par le B.C.G. ») l'instituteur s'en rapporte, en ce qui le concerne, au diagnostic et aux soins de son médecin personnel qui est seul renseigné sur ses diathèses et son état de santé.

- S'INSURGENT contre une médecine d'automatisme qui, sans avoir fait la preuve de l'inocuité des pratiques vaccinatoires, risque de passer outre aux décisions du médecin de famille seul habilité à prendre toutes mesures concernant la santé des malades dont il est responsable. -..

- MILITENT pour une médecine humaine scir,:ntifique et libre, vraiment expérimentale.

- DEMANDENT la suppression de l'ORDRE DES MEDECINS et s'associent aux propositions de loi déposées en ce sens à la Chambt-e.

- DECIDENT d'adresser le présent ordre du jour à MM. les Minis- tres de !'Education Nationale et de la Santé •et au Parlement.

I~ -

(17)

M. FA LIGAND

', ,,

DES DISQUES POUR VOTRE CLASSr .:: .

. ~,

Trompete nkonzert () . Haydn) *

0

AMADEO (Chant du Mon-

de) A VRS

6.008

(face 1)

30 cm., 33

t.,

2.400 F.

lluree. - Allegro. 5' 25" ; an- àante. 2· 55" ; allegro. 4'30" : 12' 50".

Auteur et œuvre. - F.-J. Haydn. compositeur autrichien 0732--1809>. le grand contem- porain et ami de Mozart. un des maitrPs de Brethoven.

«Concerte- pour trompette cl orc.hcstre en ml bémol

» :

écrit en 1796, c'est une pièce con- temporaine des symphonies lon- donie1mes du maitres ; elle en possède l'orchestration : flùbe6, hautbois. clarinettes, bassons, cors, timbales et quatuor à

cordr~.

lnter11rét.atio11. - G. Eskdale et. le Wiener Slaatsoper (D. : F. Lit.schauer). La prestation du sclisl.n t'St i;Muisantc (phra-

!>é, justes.se, attaque, sonorité) ; l'orchestre. rompu à la musique classique, lui donne une bonne réplique.

t:nregistrcment. - La prisr de: son favorise le soliste.

Au revers : excellente gravure du « Concerto pour clavecin et orchestre», du même aulem·.

Deux r grels : pochelt.c très documentée mais rédigée en an- glais, face un peu maigre.

UUlisalions Pédagogiques : - Récréative: MaL.

- Présentation d'un insku- ment: C.E ...

- Bicgra1>hie musiraie : ·

'.l':

Haydn : C.E ...

- Et.ucle des formes musicalëi:

le concerto : CM ...

- Discolhèque dr colonies de

vacances. · · 1

Documents compiémcntaires. ; ..

- FSC : Poi'lrait de Hayal1.1 trompette, carle d'Aufrichè'."

- «Les instruments à venl;

<Kœchlin). «Que sais-je"?1t,

nn 267. IPUF Ed. '

- « J. Haydn» <Y. Lcm.o\itFI.

Lemoinr Ed.

Nu its dans les Jardins d'Espagne

00

DECCA LW 5 216 25 cm 33

t.

1.250 F.

Dw·ée. L Au Géné11alifc : 10' 40". - 2. Danse lointaine ; 3. Dans les jardins de la Sierra de Cordoue : 14' 15''.

Aul<'ur Cl œu\'re. - Mari~ei de Falla (1876-19461, le plus célèbre compooit~ur espagnol. ami et. admirat,eur de Debui;sy.

!Presque l-011tes ses œuvres glo- . riflent son })ays et font de lui

un musicien !< naUonalistc •.

comme le Hongrois Z. Kodaly, sans rien de péjoratif dans ce qualificatif.

Falla a sous-titré celle œu- vre « impressions symphoni- ques », ceci pour bien préciser le rôle du piano. Le prenù&·

mouvement évoque la langueur•

de la nuit grenadine, tout.c' d'ombrrs. de murmures -et ·de' parfums. Le deuxième est fcii'J•

mé de trois parues <ABAJ. ?:i~

15

..

(18)

moment~ la datt5e lune zambra.

danse :;:itane) semble se raJ>- pTGcher. L"œuvre s'achève par un vivo aux rythmes et aux ornements imités du folklore andalou ccanté flamenco1.

Interprétation. - Bonne. très

respectu~use de la parUtion. Enregistrement. - Prise de

<-011 satisfaisante. Cc disque fait

partie d~ la série médium-play au prix particuliè1·ement avan- tageux < 1.250 F I~ 25 cm 33 U. Pochelle un peu « i:ompier ».

dont. la notice est. rédigée en anglais, em eloppe plastique.

Utilisat1011s pé<lagogic1ues : La musique motive la p~in­

ture: l\Iat... CE.

Biographir 111usicale : Falla : C.E ...

- Gée.graphie musicale : l'Es- pagne: C.E ...

- L'impressionnisme musical : FE et CC.

- Discothèques oost et péri- scolnlres.

Documents complémentaires Portrait M. de Falla.

Vues de Cordou ;

Vue~ dC' Grenade ;

1Parlition dr poche. Max Eschig éditeur.

Evocat ion de la Corse *"

VE'A F 35 M 3.001, 25 cm, 33 t., 1.900 F.

Durée. - 35'.

Contenu. - Il s'agit. d'une

I! évocation de la Corse par ses

•• -

CORRESPONDANCE

Collège yougoslave enseignant le français dans une école de 8 ans. recherche 4 classes pour correspondance régulière c n 1 r c élèves :

VI a classe : 21 élèves de 13 ans.

VI b classe : 28 élèves de 13 ans.

1 6 -

chants traditionnels et moder- nes ». La pre111ière face retien- dra plus notre attention et celle de nos E-nfants : elle renferme des chants de travail. 1111 lamen- tu. une berceuse cnctée aussi par Canteloube> et. un superbe chant. polyphonique. parent du folklore sarde. La deuxième fa- ce révèle des chants mode111es qui m'ont. paru fades et que les enfants ont écouté sans enthou-

.oiasme. Le commentaire re-

lianL chaque document sonore n'ètait pas indispensable.

Enregistrement. - Excellent.

Les effets sonores (cloches) sont restés discrets.

Des plRges bien isolées nous auraient. rendu plus de services que le commentaire. La pochet- te - comme c'est l'habitude chez «Véga» - constitue, à elle srnle, un document esti- mable ; de plus. elle est. très solide.

Utili allons 11édagogiques. - Récréati\les: CE .... - Géogra- phie musicale : CM... - L'h.is- tolre illustrée par le chant. : CM... Discothèques post- scolairês.

Documents eo011Jlé111entaires : - FSC : cartes postales.

- Carte Michelin n" 90.

- Documentation Photographi- que nu 121.

Films fixes : « Pa1is-Malch »

11° 32. « Edita -Films » n"

4.529.

« La Corse» (Anthologie des Chants Populaires Françai,~l.

J. Canteloube. Durand Ed.

' " t .

INTERNATIONALE

VII b classe : 20 élèves de 14 ans.

VI Il a classe: 31 élèves de 1 S ans.

S'adresser à llieff A. STAVRI.

p. Zvoncc NRS (Yougoslavie).

Tenir au cournnl : Po1sso11.

t;cole Clochevillc, Tours.

(19)

Réunion du Groupe Ecole Moderne .de la Haute - Garonne

Le 4 avril. nous avons eu _notre rencontre départementale la plus belle depuis lon3temps.

Dix de nos meilleurs camara- des se sont réunis pendant trois heures sans défaillance, avec notre camarade Canùnade. pré- sident.

1. Congrès.

camarades y merveilleux ...

Garonne!

- Quatre de nos participent. C'est pour la Haule-

2. Un sur pi~d

'ailleurs tement.

c1uestionnaire est mis pour recenser les tra- E.M. de notre dépar- Ceux qu.i seraient oubliés sont invités à se faire connaitre d'urgence.

3. Bure.'lu C.A. - Des mod.i- Iications sent. proposées dans leur composition. Elles seront publiées apTès avis des cama- Tades absents.

4. B.T. u Canal du Midi>>. - Enfin, la voilà ! Elle est réalisée gràce à la ténacité de

Fow·-

cade. Elle sera contrôlée par Hervct. qui a apporté son ex- pé1·ience d'un voyage en péni- che sur le canal... Cdeux jours }"mur aller de Toulouse à Car- cassonne !)

Puis, Camlnade et Y. Campo effectueront de nouveaw: con- trôles.

5. Projets cle B.T. - Fcurcade capt.ive l'assemblée par l'exposé de ses projets : «Le Plc d'Ane- t-0

».

«Saint SPnl.ln », etc ... C'est un véritable puits! ...

Plasses insiste pour qu~ le Groupe réalise une étude sur

« Toulouse, ville moderne ». Les camarades wnt, d'acccrd. Des contacts seront établis en vue de préparer ce travail.

6. Projets cle réunion à l'exté- rieur. - Un, deux. plusieurs

~marades peuvent se retrouver,

chacun avec sa famille, libre- ment, un dimanche ou un jeudi pour faire une ballade

«

tomis- tique » .

C'est ainsi que no\L5 pourrions un jam· remonter aux sources du Canal du Mid.i ou visiter les villas gallo-romaines, partiri9er au cu·cuit d'archéologie préh.ls torique (troisième semaine de septembre) ou encore au mo· ment des prochaines vendan- ges. voir la cave coopérative de Fanten en activité. Qu'en dites- vous?

Que les camarades qui étaient absents nous donnent leur avis.

7. Tourisme scolaire. - Trois camarades ajoutent leur nom à la liste et font cle très intéres- sanles pra)JOSitions (pom loger à Toulouse, Hendaye et en HautesJPyrénées).

La réunion se termine par la projection de quelques vues eu couleurs prises par Hervet au cours de son voyage sur le Canal du M.idi.

Voilà une réunion de cama- raderie réconfortante !

Le Groupe Mosellan d'Educa- tion nouvelle vient de perdre en la personne de SIBI Raymorld, l'un d~ ses meilleurs collaborateurs. Il nous quitte, à 32 ans, au début de la vie, vaincu par une crise d'urémie. Toujours prêt à accep- ter un travail, une responsabilité, il avait été l'artisan de nos meil- leures productions : fiches de sciences, bibliothèques de travail, exposition de dessins, exposés lors de nos réunions d'information ou de nos stages. Mais sa santé lui avait fait restreindre ses activités et plus d'une fois, il nous avait confié ses soucis et ses regrets de ne pouvoir faire plus. Son ab- sence nous touchera fortement.

Nous renouvelons à son épouse, Mme SIBI et à ses deux enfants, nos sentiments bien sincères.

BLASER, Secrétaire.

(20)

"

Les soucoupes volantes Article de M. Vieillith da ns « La Vie Claire »

Féricdiquement, le problème

d~s soucoupes volantes reparait à la surface de l'actualité. Et.

pour un temps, la querelle re- bondit. : les soucoupes volantes sont-elles des engins venus d'un monde extra - terrestre ou ne sont.elles que des appareils ex- périmentaux sur qui est jet~ le voile du secret militaire ?

M. Vieillilh ,st caté~orique ~ les soucou}:les volames viennent d'une autre planète. de i\lars fort, probablement. Des preu- ves? L'auteur d' l'article en

..

V ient de p araître

a\•ance plusieurs ei, remarque- que le mutisme de la presse ne signifie pas que rien ne se soit.

pas>é. Les cbscrva tions recueil- lies tendraient. â prouver. au contraire, tant elles sont nom- breuses, que notr~ planète est, ei;plcrée de façon systématique.

La guerre des mondes prédite p:ir Wells est-elle pour demain?

L'avenir nous le dira et, du même ccup. le débat, sera clos.

JAEGLY.

..

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Ecrire è CHRISTIA:-!Y, 142, rue Charlet-lk.111111<'s (Cher).

C. FRE IN ET

L'ECOLE MODERNE FRANÇAISE

(5· édition , revue et augmentée)

AUX EDITIONS ROSSIGNOL MONTMORILLON (VIENNE)

L'ÉDUCATEUR

Revue Pédagogique de !'Ecole Moderne Française

Directeur C. FREINET

Le gérdnl : C. FREINET

Rédaction - Administration : Coopérative de l'Enseignem. Laïc Boulevard Vallombrosa - CANNES

CCP 1 1 5 . 03 Marseille

lmp. A:gitna - Cannes

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