G. V INRICH
Dépendances didactiques
Mathématiques et sciences humaines, tome 57 (1977), p. 43-58
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DEPENDANCES
DIDACTIQUES
G. V I N R I C H
1 INTRODUCTION
Ce travail constitue la
première partie
d’une étude sur lesdépendances
didac-tiques
àsavoir,
d’une part : l’étude de la mise en ordre par lesenseignants
d’une série d’activités
mathématiques
del’enseignement
élémentaire(cours préparatoire)
et d’autre part, l’étude des raisons pourlesquelles
certainspédagogues
choisissent de faire telleleçon
avant telle autre.Pour ces
études,
unquestionnaire
a été élaboré(pour
uneenquête auprès
desenseignants
de l’EcoleElémentaire).
Cet article montreplus particulièrement
la
méthodologie
du traitement de cetteenquête,
enparticulier -
la cohérenceou l’incohérence d’une
réponse -
la concordance des classements obtenus -l’ajustement
d’un modèle - lesdivergences
desenseignants
par rapport au modèleajusté
ainsiqu’un
début detypologie
concernant lesjustifications
desdépendances
données par lesenseignants.
2 ELABORATION D’UN
QUESTIONNAIRE
2.1. But et méthode
Dans le but de cerner un ordre ou un
préordre auprès
desenseignants
concernantsix
leçons (sur
l’addition auC.P.)
nous avons choisi la méthode décrite un peuplus
loinaprès
avoir éliminé les deux méthodes suivantes :On donne les six
leçons
et on demande auxenseignants
de déterminer un ordre total sur les six séances.«Travail effectué dans le cadre du
Diplôme
d’EtudesApprofondies
deDidactique
des
Mathématiques
de l’Université de Bordeaux I, sous la direction et lapréci-
euse collaboration de G. Brousseau, assistant à l’Université et à l’I.R.E.M.
de Bordeaux.
.On donne les six
leçons
et on demande auxenseignants
de dire pour chaquepaire
deleçons quel
est l’ordrequ’ils
proposent.La
première
de ces deux méthodes ne peut conduirequ’à
une étude sur l’accorddes
enseignants.
La deuxième est trop longue et comporte des
risques
d’échecs dus à la las- s itude..La méthode choisie
ici,
consiste àprésenter
àl’enseignant
la série de sixleçons,
à en isoler une et à lui demander derépartir
les autres en trois lots.- le lot de celles
qu’il place
avant laleçon proposée
- le lot de celles
qu’il
placeaprès
laleçon proposée
- le lot de celles
qu’il place "ex-aequo"
avec laleçon proposée.
On recommence cette
opération
en isolant succes-sivement chacune desleçons
de la série.
Par
ailleurs, l’enseignant
est invité àjustifier
en quelques mots sesrépar-
titions en trois lots. Ceci dans le butd’essayer
de construire un début detypologie
desdépendances didactiques
entre ces sixleçons.
2.2.
Questionnaire
Les six
leçons
(ouséquences)
demathématiques
sont décrites dans lequestion- naire,
présentées par ordrealphabétique
et numérotées de 1 à. 6.Chaque enseignant (juge)
doitremplir
les six tableauxqui
seprésentent
dela manière suivante :
Séquence
iJustifications...
Il faut
signaler
que lesenseignants qui
ont reçu cequestionnaire
où sontdécrites ces six
séquences
sont enprincipe déjà
au courant desleçons pré- sentées,
mais rien ne permet d’affirmerqu’ils
ont eux-mêmes effectués cessix
leçons.
Le choix de cette série deséquences qui
concerne l’introductionde l’addition au cours
préparatoire
selon le canevas décrit par G.Brousseau a étéguidé
parl’aspect
nouveau de cetteintroduction,
sonoriginalité,
sa re-mise en cause de certaines habitudes et sa
simplicité d’exposition.
2.3.
Population
Dix
réponses
seulement nous sont parvenues d’institutrices de cours prépara- toires et ont faitl’objet
d’un traitement dont laméthodologie
est décriteci-après ;
cecimalgré
l’envoi de trentequestionnaires
dans lescinq
dépar-tements de l’Académie, en
particulier,
dens les écolesd’application
attachéesaux Ecoles Normales
départementales.
3. METHODOLOGIE DU TRAITEMENT DE
L’ENQUETE
3.1. Cohérence ou incohêrence d’une
réponse
Pour chaque personne
interrogée,
nous pouvons déterminer trois relations deà%dans
lui-même(jhdés i gnant
l’ensemble des six activitésproposées).
On
désignera
parR~, R
etR
ces trois relations etG~ G
etG
leurs gra-phes
respectifs.
Nous dirons que la réponse est cohérente si. les quatre conditions suivantes
sont
remplies :
1/ R est
antisymétrique
et transitive2/
R estsymétrique
et transitive3/ (x, Y)
EG~ -9 (y,x)
eG~
4/
G =G
UG e s t
completSi l’une au moins de ces quatre
propriétés
n’est pasremplie,
nous dirons que laréponse
estincohérente.
Dans le cas d’une réponse cohérente :
G = 0 nous conduit à un ordre total
(sans
lesboucles) sur (voir exemple
I, paragraphe 4. ] .) .nous conduit à un
préordre
totalsur%
donc un ordre total sur des clas-s es d’éléments
de lv (voir
exemple II ~paragraphe
4. 2. ).Dans le cas d’une
réponse
incohérente :1 °)
Supposons que nous obtenionsG complet antisymétrique
non transitif. Il semble intéressant alors dedégager
s’il y a lieu l’existence et le nombre de circuits de trois arcs(voir
exemple III, paragraphe 4.3.)."choix
incompatible"
T =
n(n-I)(n-2)
nombre total decycles
de-trois arcsT = 6
n d.
(d71)
mb d . 1 ... ( 1 ...S =
-7 1 i
1) nombre detriangles
de transitivité(d.est
ledegré
extérieur1
2 du sommet
i).
C = T - S nombre de circuits de trois arcs ou encore le nombre de choix
incompatibles.
ou encore
On pourra éventuellement calculer un coefficient de
compatibilité
K définir "
qui correspond
au nombre maximum de circuits de troisarcs dans le cas n
pair.
En
effet : Edi
i sera minimumlorsque
l’un aura- la moitié desdi
iégaux
àn
2l’autre moitié des
di égaux
à n - 2- 2
d’où min
donc C max
2°)
Supposons maintenant uneréponse
incohérentequi
ne rentre pas dans le cadre du1 ° )
ci-dessus.Nous
allons,
pour déterminer unpréordre sous-ja~..cent,
utiliser la méthodesuivante
(relativement "longue",
mais assez"fine") (voir
exemple IV, para-g raphe
4 .4 . ) .
a) Nous considérons que la
réponse
donnée en six tableaux constitue uneréponse
suivant sixpoints
de vue.Nous pouvons construire pour chaque tableau i une relation
R. i
dans1t5
ayantp our lien verbal : "...n’est pas
après ..."
ou encore "...est avant ouex-aequo"....
On remarque que ces six relations
R. 1
sont transitives et que lesgraphes G. i
s ont complets.
Go
=0 G.
est legraphe qui
rassemble les choix unanimes(quels
que soient lespoints
de vueconsidérés).
En
général,
legraphe GO
estincomplet
ou trèsincomplet
le problème est doncle suivant :
quels
sont les couplesqu’il
fautadjoindre
àGO
pour en déduireun
graphe
G completqui
soit en aussi "bon accord" quepossible
avec les sixpoints
de vue.b)
Construction d’un indicateur de concordance et d’un indicateur de discordanceConsidérons deux éléments m et n
t
lecouple (m,n)
permet derépartir
Considérons deux éléments m et n lecouple (m,n)
permet derépartir
les six
points
de vue dans deux classesdis jointes
j ointe1
qui
rassemble lespoints
de vuequi
sont en concordance avec une relationqui
serait vérifiée par(m,n).
l’autre :
D(m,n) = qui
rassemble lespoints
de vuequi
sont endiscordance avec une telle relation.
Remarquons que si
C(m,n) = {~2~3~4,5,6}
alors(m,n) G G 0
Nous pourrons
juger
alors la concordance plus ou moins bonne des diverspoints
de vue
grâce à
un indicateur de concordance.Cet indicateur
présente
les deuxpropriétés
suivante :- il varie de 0 à 1 et croît avec l’enrichissement de
C(m,n)
- il vaut 1 si et seulement si il y a unanimité des
points
de vue.ou encore
(m,n) EGO.
Parallèlement, il
apparaît
difficile denégliger complétement
lespoints
devue en discordance. En
effet,
même si l’indice de concordance estproche
de 1on peut vouloir tenir compte des
points
de vue pour les iE D(m,n).
Lesactivités m et n obéissent alors aux deux cas suivants :
Ecart
1
Ecart 2Dans ces conditions on peut introduire un indicateur
de discordance
c)
Détermination d’unpréordre sous-jacent
à laréponse
cohérente :G 0
cor-respond
auxcouples (m,n)
pourlesquels
Nous
adjoindrons
lescouples (m,n)
pourlesquels
puis
si nécessaire les couples pourlesquels ~
, -
Nous tendrons ainsi à obtenir un graphe
complet qui
nous permettra de déter- mirer un ordre sur les classes d’élémentsde ;. ,.
Il est à remarquercependant
que
théoriquement
cetteprocédure
ne nous assure pas ladisparition complète
de toutes les incohérences. Elle permet
malgré
tout deplacer
l’activité m avant n si et seulement si :- une
majorité
suffisante sedégage parmi
les sixpoints
de vue(seuil
c) pour pïacer m avant n.- aucun des
points
de vue en désaccord avec cettemajorité
ne révèleun écart trop fort
(seuil d)
entre n et m.3.2. Concordance des classements et
ajustement
d’un modèle.3.2.1. Concordance des classements :
Nous utiliserons le coefficient W de concordance de
Kendall, qui
est construitsur le raisonnement suivant :
Considérons nos k
juges (k =
10) c’est-à-dire les k classements des n séances(n =
6).
Kendall constate que si tous les
juges
sont d’accord les totaux des colonnes sontégaux
àk, 2k,
3k...nk(dans
un ordrequelconque)
et que ces valeurs assureront ladispersion
ma:;imum des totaux. Eneffet,
moins lesjuges
seront d’accord entre eux et plus les totaux tendront à se ressembler et à se
rapprocher
de leur valeur moyenne. Cette valeur moyenne m est donnée par :Kendall calcule la somme des carrés des écarts entre les totaux
t.
i et leurvaleur moyt!r-ne.
Dans le cas de la
dispersion
maximum dont nousparlions
plus haut, Sprend
donc la valeur maximum :
D’où le coefficient W
qui
varie entre 0 et 1Test de
signification
de W : .Nous sommes dans le cas n = 6 donc il suffit de consulter une table établie
,
par Friedman. Cette table utilise directement la valeur de s. Si’ la valeur-trouvée dans le calcul est
supérieure
à la valeur lue de la table au seuilchoisi,
onest en droit de considérer le résultat comme
significatif
et de déclarerqu’il
existe un accord entre les différents classements.
3.2.2.
Ajustement
d’un modèleIl semble naturel de choisir comme
opinion
collective le rangementqui
est le plusproche
du barycentre despoints Xï représentatifs
des classements duprotocole.
Nous utiliserons pour évaluer la
qualité
del’ajustement
du modèle D un coef-f icient A construit sur la
comparaison
du moment d’inertieM~
despoints X. i
p ar rapport à D et du moment maximum
M max
que l’on peut obtenir en parcourant la classe des modèlespossibles.
M
sera obtenu en prenant lapermutation
laplus éloignée
du centre de gra-max
vité,
autrementdit,
dans le casgénéral,
lapermutation
D’ diamétralementopposée
à D.(Nous
utiliserons les distances euclidiennes entre lespermutations représentatives
desclassements).
:~ Se reporter à G.
Bajard
dans Méthodes nonparamétriques
enpsyehologie,
Institut d’Etudes
Psychologiques
de Bordeaux(Service
deRecherche).
Le théorème d’inertie nous permet d’écrire :
0 étant le centre de la
sphère
den’importe
quel protocole(permutation
dont les coordonnées sont n +1).
o
3.3.
Divergences des juges
par rapport aumodèle ajusté
Après
avoirajusté
le modèlequi
donne le coefficient Amaximum,
nous clas-serons les
juges
par rapport à ce modèle en utilisant la distance de Spe~rman(euclidienne).
Nous associerons à chaque
juge
le coefficientE
d 2 représentant
le carré de la distance entre son classement et le modèle.Nous chercherons ensuite à
analyser
les dix classements d’unpoint
de vuedidactique
et ainsi nous commencerons àexpliquer
certainesdivergences
entreles
juges.
3.4.
Début
detypologie,
Matrice dedépendances
Nous releverons les
justifications
desdépendances
données par lesenseignants
suivant trois
catégories :
. les
justifications
concernant I avant J. les
justifications
concernant Iaprès
J. les
justifications
concernant I ex-aequo avec JNous essaierons dans chacune des deux
premières catégories
de mettre en évi-dence certains types de
dépendances.
En ce
qui
concerne I ex-aequo J nous pouvons considérer quechronologiquement
l’ordre des
séquences
1 et J n’a pasd’importance.
Enconséquence,
nous pou- vons établir(en
considérant les dix classements desdix juges)
une matricetriangulaire
dans laquelle nous porterons danschaque
case(I,J)
le nombrede
juges qui
pensent I ex-aequo avec J. Nousappellerons
cette matrice : matrice denon-dépendance
pour l’ordrechronologique.
4. QUELQUES EXEMPLES DE REPONSES ET LEUR TRAITEMENT 4 . I .
Exemp le
I_ -B
)
Séquence]
Séquence
1Séquence 2
Séquence
3-.- ---
Séquence
4Séquence
5Séquence
6Représentation
des trois relationsRéponse cohérente (G-= 0)
donc ordre total : 6 3 5 1 44 . 2.
Exemple II
r---
Séquence
1Séquence
21
Séquence
3Séquence
41 1
Séquence
5Séquence
6Représentations
des trois relationsR ,
R ,R~
Réponse cohérente (G § 0) préordre
4.3.
Exemp le
I I ISéquence
1Séquence 2
-
Séquence 3
Séquence
4Séquence
5Séquence 6
Représentations
des trois relationsRéponse
incohérente(G complet antisymétrique
mais nontransitif)
Nombre de choix inconsistants :
C = 1. Le coefficient de
compatibilité
Il
apparaît
raisonnable de proposer lepréordre
suivant : 6 3 5,.-Iy- 2j,-4%
Signalons
que c’est la seuleréponse (sur dix) qui
nous a conduit à examinerune
incompatiblité.
4.4.
Exemple
IV(juge c)
Séquence
1-
1 ’ 1
Séquence
2Séquence
3Séquence
4, ---
Séquence
55 éq uen ce
61- à 1
Représentations
des trois relationsRéponse incohérenge (R
nonsymétrique
et la condition 3p.3
n’estplus respectée).
Représentations
des six relations R.(considérées
commesix points
devue)
Indicateur de concordance Indicateur de discordance
1 >
G 0
est lepréordre sous-jacent à
laréponse
incohérente dujuge
cOn en déduit le préordre suivant : 5
«3,-
6’~2~ 4~
’5. CONCORDANCE DES CLASSEMENTS-AJUSTEMENT D’UN MODELE
5.J.
Récapitulation
des dix classements et étude de la concordanceLa table de Friedman nous confirme la
signification
de S à 0,015 . 2.
Ajustement
d’un modèleCoordonnées de Coordonnées de
Calculons successivement A pour les trois modèles suivants :
W étant
significatif
au seuil0,01
nous pouvons déclarerqu’il
existe un"accord" entre les différents classements des dix
juges.
Le modèlequi
rendle mieux compte de cet accord est le suivant :
6. DIVERGENCE DES JUGES
(PAR
RAPPORT AU MODELEAJUSTE)
A
chaque juge
nous associons le coefficient p deSpe~man (coefficient
calculéentre son classement et le
modèle).
En éliminant le cas du
juge
cqui paraît
avoir un classement assezinexpli- cable,
unepremière
coupure nous permet deséparer
lesjuges
en deux classesA et B
qui s’opposent
par la place donnée à laséquence
six.En effet les
juges
de la classe A proposent laséquence
six en dernièreposi-
tion(à l’exception de j qui
la propose enquatrième position)
alors que lesjuges
de la classe B proposent laséquence
six enpremière
ou en deuxièmeposition (juge
c).Nous troLvons ainsi
grossièrement
deuxdidactiques qui s’opposent :.
L’uneque l’on peut
qualifier
comme Hans Aebli de"Didactique
traditionnelle"qui
caractérise les
juges
de la classe B, l’autre que l’on peutqualifier toujours
comme le dit Hans Aebli de
"Didactique
de l’école active"qui
caractérise lesj uges
de la classe A.Si nous
poursuivions
l’étude desdivergences
desjuges,
nous pouvonsrépartir
les
juges
de la classe A en trois sous-classes : sous-classeA
1 ={a,j,b},
sous-classe
A2 = {g},
’ sous-classeA3 ~ {h,i} qui s’opposent
par l’ordre chro-nologique
des deux classes trois etcinq.
. en effet les
juges Al proposent
3 5. le
juge
deA propose’3, 5t r
. les
juges
deA3
proposent 5 3Une étude détaillée des activités trois et
cinq
en liaison avec lesjustifi-
cations données par les
enseignants
sur leurs choix concernant l’ordre chrono-logique
de ces deuxséquences permettrait
des remarques intéressantes.7. QUELQUES CONSTATATIONS (APRES LE TRAITEMENT DES RESULATS)
. Cette
enquête auprès
desenseignants
et son traitement nous apermis
endépit
d’un certain "accord" entre les classements[paragraphe 5]
de mettreen évidence l’existence de
divergences
entre lesenseignants
concernantl’ordre
chronologique
d’une série deleçons paragraphe 6].
Enparticulier
nous avons pu
distinguer
deuxcatégories
de maîtres : les uns appuyant leurchoix sur une
didactique "traditionnelle",
les autres appuyant leur choixs ur une
didactique
"active". .. D’autre part, le type de
questionnaire proposé
nous apermis
de découvrirun ordre intransitif
(incompatibilité)
choisi par lejuge
dLparagraphe 4.3.,~
mettant ainsi en évidence les difficultés d’un
pédagogue
face auproblème
dedépendance
entre lesséquences.
En effet pour cet
enseignant :
"il faudrait faire 1 avant2,
2 avant 4 et 4 avant 1".Une étude
précise
de ces trois activitésmathématiques
et lesjustifications
données par ce
pédagogue
permet une étudeplus approfondie
de cephénomène
intéressant.
-
Enfin,
le recueildes justifications
dedépendance
données par les ensei- gnants, nous apermis
d’obtenir le début detypologie
suivant :I avant J I
après
J. Car I plus
simple
que J. Car I
prépare
J . Car I est uneapplication
de J. Car I concrète . Car I abstraite
. Car 1 met en
jeu
des notions dont . Car I utilise des notionsqui
on se servira pour J. doivent être vues en J.
. Car J met
en jeu
des notions donton se servira pour I.
. Pour des raisons
idéologiques
. Pour des raisonsidéologiques
Une
population plus
nombreused’enseignants
doit permettre unélargissement
de cette
typologie
et la confirmation de certainesjustifications
caractéri-sant les deux types de
didactiques signalées
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