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1692 FMHEtude sur le salaire horaire: des résultats stables

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Academic year: 2022

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(1)

Bulletin des

médecins suisses

BMS – SÄZ Schweizerische Ärztezeitung – Bollettino dei medici svizzeri – Gasetta dals medis svizzers

Offizielles Organ der FMH und der FMH Services www.saez.ch

50 11 .1 2. 2 01 9

1691 Editorial de Jürg Schlup

Qui pour faire partie de la solution?

1696 FMH

Quelle attitude adopter face aux compensations

1722 «Et encore…»

par Bruno Kesseli

Un artiste de la densité, aux multiples centres d’intérêt

1692 FMH

Etude sur le salaire horaire:

des résultats stables

(2)

SOMMAIRE 1689

Rédaction

Dr méd. vét. Matthias Scholer (Rédacteur en chef);

biol. dipl. Tanja Kühnle (Managing Editor);

Julia Rippstein (Rédactrice version imprimée et en ligne);

Dr méd. Werner Bauer, membre de la FMH; Prof. Dr oec. Urs Brügger;

Prof. Dr méd. Samia Hurst; Dr méd. Jean Martin, membre de la FMH;

Dr méd. Jürg Schlup, président de la FMH;

Charlotte Schweizer, cheffe de la communication de la FMH;

Prof. Dr méd. Hans Stalder, membre de la FMH;

Dr méd. Erhard Taverna, membre de la FMH

Rédaction Ethique

Prof. Dr théol. Christina Aus der Au, p.-d.;

Prof phil., biol. dipl. Rouven Porz, p.-d.

Rédaction Histoire de la médecine

Prof. Dr méd. et lic. phil. Iris Ritzmann; Prof. Dr ès sc. soc. Eberhard Wolff Rédaction Santé publique, épidémiologie, biostatistique Prof. Dr méd. Milo Puhan

Rédaction Droit

Dr iur. Ursina Pally, cheffe du Service juridique de la FMH

FMH

EDITORIAL: Jürg Schlup

1691 Qui pour faire partie de la solution? 

DDQ: Beatrice Brunner, Esther Kraft

1692 Etude sur le salaire horaire: des résultats stables Début 2019, la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) a publié une étude commanditée par la FMH, qui comparait le salaire horaire des médecins à celui d’autres professions académiques. L’édition révisée de cette étude est parue dernièrement. Pour la FMH, la transparence et la fiabilité des données consti- tuent le fondement d’une discussion objective, basée sur des faits et orientée sur la recherche de solutions concernant le revenu des médecins.

ACTUEL: Bruno Henggi, Charlotte Schweizer 1696 Quelle attitude adopter face aux compensations  1699 Nouvelles du corps médical 

Autres groupements et institutions

FORUMSANTE.CH: Daniel Lüthi

1701 «La vie privée est-elle victime de la vie professionnelle?»

CFPT: Macé M. Schuurmans, Lucrezia Meier-Schatz, Peter J. Schulz: au nom de la CFPT 1703 Position de la CFPT sur les cigarettes électroniques

Courrier / Communications

1704 Courrier au BMS 1705 Examen de spécialiste

FMH Services

1706 Emplois et cabinets médicaux (version imprimée uniquement)

(3)

HUBER

SOMMAIRE 1690

Impressum

Bulletin des médecins suisses Organe officiel de la FMH et de FMH Services

Adresse de la rédaction: Elisa Jaun, Assistante de rédaction BMS, EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 72,

redaktion.saez@emh.ch, www.saez.ch Editeur: EMH Editions médicales suisses SA, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 55, www.emh.ch

Annonces:

Markus Süess, Key Account Manager EMH, tél. +41 (0)61 467 85 04, markus.sueess@emh.ch

«Offres et demandes d’emploi/

«Office de placement»: FMH Consul- ting Services, Office de placement, Case postale 246, 6208 Oberkirch, tél. +41 (0)41 925 00 77,

fax +41 (0)41 921 05 86, mail@fmhjob.ch, www.fmhjob.ch Abonnements membres de la FMH:

FMH Fédération des médecins suisses, Elfenstrasse 18, 3000 Berne 15, tél. +41 (0)31 359 11 11,

fax +41 (0)31 359 11 12, dlm@fmh.ch Autres abonnements: EMH Editions médicales suisses SA, Abonnements, Farnsburgerstrasse 8, 4132 Muttenz, tél. +41 (0)61 467 85 75, abo@emh.ch Prix de l’abonnement: abonnement annuel CHF 320.–, port en sus.

© FMH

Le Bulletin des médecins suisses est actuellement une publication en libre accès (open access). Jusqu’à révoca- tion, la FMH habilite donc EMH à ac- corder à tous les utilisateurs, sur la base de la licence Creative Commons

«Attribution – Pas d’utilisation com- merciale – Pas de modification 4.0 International», le droit, non limité dans le temps, de reproduire, distribuer et communiquer cette création au public.

Le nom de l’auteur doit dans tous les cas être indiqué de manière claire et transparente. L’utilisation à des fins commerciales peut être possible uniquement après obtention explicite de l’autorisation de EMH et sur la base d’un accord écrit.

Note: Toutes les données publiées dans ce journal ont été vérifiées avec le plus grand soin. Les publications signées du nom des auteurs reflètent avant tout l’opinion de ces derniers, pas forcément celle de la rédaction du [BMS]. Les doses, indications et formes d’application mentionnées doivent en tous les cas être comparées aux notices des médicaments utilisés, en particulier pour les médicaments récemment autorisés.

Production: Die Medienmacher AG, Muttenz, www.medienmacher.com

Tribune

DROIT: Marco Weiss

1714 Neue Rechtslage bei  Suchterkrankungen POINT DE VUE: Markus Zürcher

1717 Eine nachhaltige, finanzierbare Gesundheitsversorgung mit Nietzsche

Horizons

RENCONTRE AVEC… MARINA CAROBBIO GUSCETTI: Daniel Lüthi 1718 «Wir müssen den Pflegenden mehr Verantwortung übergeben»

EXPOSITION: Jürg Kesselring 1721 Frieden hat seinen Preis

Et encore…

Bruno Kesseli

1722 Un artiste de la densité, aux multiples centres d’intérêt

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Qui pour faire partie de la solution?

Jürg Schlup

Dr méd., président de la FMH

C’est un objectif fruit de beaucoup d’efforts qui a été attein t par curafutura et la FMH, quand nous avons dépo sé ensemble notre structure tarifaire TARDOC à la Chancellerie fédérale.

Durant toutes ces années, l’avenir de la révision tari- faire semblait plutôt sombre. Le contexte politique rendait difficile le consensus entre les partenaires tarifaires, l’échec de la révision devenant même attractif pour certains: pourquoi miser sur une solution en partenariat quand on pense pouvoir tirer avantage d’un recours du Conseil fédéral à sa compétence subsidiaire?

Pendant ce temps, la pression pour obtenir une struc- ture tarifaire actualisée n’a cessé de croître: régulière- ment, les politiques insistaient sur l’urgence d’un tarif

médical ambulatoire approprié. Et devant la durée des travaux de révision, certains n’ont pas hésité à re- mettre en question le principe même de l’autonomie tarifaire et à demander davantage de compétences pour l’Etat.

Dans ce contexte, le dépôt conjoint de la structure révi- sée cet été marque un véritable tournant. Même si tous les partenaires tarifaires n’y ont pas pris part, cette ré- vision pose les fondements d’une solution durable:

sur la base de la structure présentée, le Conseil fé- déral peut désormais définir une procédure claire, avec un calendrier concret des démarches néces- saires à une mise en application aussi rapide que possible.

Celui qui s’attendait à ce que la balle soit saisie au bond a cependant été déçu. Après avoir insisté pendant des années sur l’urgence de réviser le tarif, la Confédéra- tion ne semble à présent pas pressée d’examiner la proposition déposée. Cinq mois après le dépôt du tarif, on attend toujours une réponse formelle sur la suite des événements et le calendrier. Dans sa réponse à l’interpellation 19.4015 «Structure tarifaire Tardoc. Vers la fin de la guerre des tarifs?», le 20 novembre 2019, le Conseil fédéral écrit même qu’il est «impossible à ce stade d’indiquer si et quand une éventuelle procédure de

consultation sur une structure tarifaire pour les presta- tions médicales ambulatoires peut être ouverte» [1].

Les raisons invoquées ne s’inscrivent pas dans une recher che efficace de solution: alors que curafutura, les assureurs-accidents (CTM) et la FMH se sont mis d’ac- cord sur une structure tarifaire, le Conseil fédéral es- time qu’il y en a deux. Or, le fait est que les partenaires ont déposé une structure tarifaire commune, avec deux variantes d’introduction neutre en termes de coûts.

Ces deux variantes visant à garantir la neu tralité des coûts lors du passage à la nouvelle structure reposent toutes deux sur une seule et même structure tarifaire.

Il serait bien plus judicieux de saisir cette oppor tunité pour avancer vers une solution plutôt que de jouer sur les mots.

Le reproche du Conseil fédéral selon lequel «seule une partie des partenaires tarifaires […] a pris part à l’élabo- ration» [1] est lui aussi peu propice à la recherche de so- lution: est-il bien opportun de reprocher aux acteurs ayant fait preuve d’un esprit constructif le fait que d’autres s’y soient refusés? Octroyer un délai aux parte- naires pour qu’ils s’accordent «dans une composition adéquate, sur une structure tarifaire révisée» [1], ou per- mettre aux acteurs à l’origine du blocage de la révision de prendre position, donnerait une nouvelle fois raison aux opposants et retarderait fortement, voire empê- cherait, une révision en partenariat.

Celui qui vise une révision tarifaire en partenariat de- vrait plutôt soutenir l’élan constructif de ceux qui livren t une solution dans ce sens. La suite qui sera don- née à la proposition de tarif déposée cet été nous mon- trera qui souhaite vraiment faire partie de la solution.

Référence

1 Avis du Conseil fédéral du 20.11.2019 concernant l’interpellation 19.4015 «Structure tarifaire Tardoc. Vers la fin de la guerre des tarifs?», déposée le 11 septembre 2019 au Conseil national par Regine Sauter. URL: https://www.parlament.ch/fr/ratsbetrieb/

suche-curia-vista/geschaeft?AffairId=20194015

Bien qu’il marque un véritable tournant en faveur d’une solution durable, le tarif déposé n’est pas prioritaire pour la Confédération.

La suite qui sera donnée à la proposition de tarif déposée nous montrera qui souhaite faire partie de la solution.

FMH Editorial 1691

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Etude sur le salaire horaire:

des résultats stables

Beatrice Brunnera, Esther Kraftb

a WIG/ZHAW, responsable suppléante en recherche économique sur les soins, Winterthour; b FMH, cheffe de la division Données, démographie et qualité

Introduction

Début 2019, la Haute école des sciences appliquées de Zurich (ZHAW) a publié une étude commanditée par la FMH, qui comparait le salaire horaire des médecins à celui d’autres professions académiques [1]. L’édition ré- visée de cette étude est parue dernièrement [2].

Pour la FMH, la transparence et la fiabilité des données constituent le fondement d’une discus- sion objective, basée sur des faits et orientée sur la recherche de solutions concernant le revenu des mé- decins. Aussi, l’article qui suit présente les nouveaux résultats en se référant à l’étude MAS (Medical Ambula- tory – Structure) de l’Office fédéral de la statistique (OFS).

L’étude doit «comparer ce qui est comparable»

L’objectif de l’étude est de calculer le salaire horaire effectif des médecins suisses en tenant compte de leur temps de travail hebdomadaire, du nombre de jours

de vacances, et des jours fériés cantonaux (tombant sur un jour de semaine). Sur la base des même données, les auteurs calculent également le salaire horaire d’autres groupes professionnels pour le comparer à celui des médecins.

Figure 1: Revenu horaire brut pour plusieurs professions académiques (2014–2017).

L’objectif de l’étude est de calculer le salaire horaire effectif des médecins suisses.

FMH DDQ 1692

(6)

Les résultats de la première édition sont parus en jan- vier 2019 [1]. Dans la deuxième édition [2], les médecins sont d’une part identifiés de manière plus complète, ce  qui améliore la représentativité des données, et, d’autre part, les salaires horaires sont reproduits de manière plus précise.

L’étude s’appuie sur l’enquête suisse sur la population active (ESPA), réalisée chaque année par l’OFS auprès de quelque 40 000 actifs. L’ESPA comprend entre autres des informations sur le métier, le statut profession- nel, le secteur d’activité de l’entreprise, le salaire, les jours de vacances pris ainsi que le nombre d’heures hebdomadaires effectivement travaillées.

Nous remercions l’OFS pour les remarques techniques faites dans le cadre de la première version de l’étude et prises en compte dans la deuxième édition.

Résultats de l’étude sur le salaire horaire

Comme le montre la figure 2, le revenu annuel brut médian des médecins compris dans l’ESPA s’élevait à 148 000 francs entre 2014 et 2017. Ils se placent donc

troisièmes parmi les catégories professionnelles consi- dérées. Le salaire médian le plus élevé est celui des den- tistes, à 155 000 francs par an, suivis des avocats et des juges, à 151 000 francs par an. Les différences s’accen- tuent lorsqu’on compare les salaires horaires. Avec un salaire horaire médian de 68  francs, les médecins se placent en quatrième position (figure 1).

L’analyse de représentativité ayant montré que les jeunes médecins (surtout les moins de 35 ans) sont surreprésentés dans l’ESPA, et que les salaires des médecins sont donc sous-évalués, le même comparatif a été établi une seconde fois pour les 35 ans et plus.

L’âge moyen d’acquisition du titre de spécialiste étant d’environ 36 ans, la plupart des médecins-assistants

sont donc exclus de l’étude. La médiane des revenus annuels bruts standardisés des médecins de 35 ans ou plus s’élève alors à 168 000 francs (figure 4). Les mé- decins se placent dès lors premiers, juste avant les dentistes (166 000 francs/an), les avocats et les juges (163 000) et les économistes (162 000). Le classement est tout autre si l’on considère les salaires horaires.

Avec un salaire horaire médian de 78 francs, les mé- decins se placent à nouveau quatrièmes, derrière les Figure 2: Revenu annuel brut pour plusieurs professions académiques (2014–2017).

L’ESPA est une enquête par échantillonnage menée chaque année par l’OFS auprès de la population.

Avec un salaire horaire médian de 78 francs, les médecins se placent à nouveau quatrièmes.

FMH DDQ 1693

(7)

dentistes, à 88 francs/h, les économistes, à 86 francs/h, et les avocats et les juges, à 82 francs/h (figure 3).

Les deux comparaisons montrent que le revenu annuel relativement élevé des médecins par rapport aux autres groupes de professions de niveau acadé- mique s’explique notamment par leur nombre élevé d’heures de travail hebdomadaires. Le temps de travail hebdomadaire médian des médecins de 35 ans ou plus s’inscrit à 49,5 heures, un chiffre nette- ment plus élevé que pour les autres professions.

Résultats du relevé MAS 2017

Le 24 octobre 2019, l’OFS a publié les résultats du re- levé MAS concernant les données structurelles des ca- binets médicaux et des centres ambulatoires pour l’année 2017 [3]. Effectué sur la base des art. 23 et 59a de la loi sur l’assurance-maladie (LAMal) et de la loi

sur la statistique fédérale (LSF), le relevé a servi à des fins d’analyse statistique, mais également de surveil- lance. Par rapport au premier relevé, le taux de contact ainsi que le taux de réponses se sont nette- ment améliorés, passant respectivement de 70 à 82%

et de 52 à 68%. Le relevé MAS 2017 a ainsi permis une analyse fondée de la situation financière des cabinets médicaux et des centres ambulatoires en Suisse. Pour

les médecins en cabinet individuel, l’analyse révèle des recettes totales médianes de 428 000 francs et des charges totales médianes de 263 000 francs. Le re- venu net médian s’inscrit ainsi à  154 000 francs en 2017. En moyenne, 85% des recettes encaissées par les cabinets en 2017 proviennent de l’assurance obliga- toire des soins [3]. Le relevé par ailleurs MAS 2017 révèle un temps de travail hebdomadaire moyen de 40 heures pour les médecins, ce qui correspond à un taux d’occupation de 75%. Cela signifie que les méde- cins travaillent un quart de plus que la moyenne suisse, des chiffres confirmés par l’étude examinant les salaires horaires, qui montre que les médecins tra- vaillent un peu plus de 18% plus longtemps que les autres professions de niveau universitaire. En tenant compte en outre des jours de vacances, répertoriés dans l’étude sur les salaires horaires, les données du relevé MAS 2017 permettent de conclure à un salaire horaire net d’environ 84 francs pour les médecins en cabinet individuel.

Figure 3: Revenu horaire brut pour plusieurs professions académiques (2014–2017), à partir de 35 ans.

Le relevé MAS fait état d’un revenu net de 154 000 francs pour les médecins en cabinet individuel.

En moyenne, 85% des recettes encaissées par les cabinets proviennent de l’assurance obligatoire des soins.

FMH DDQ 1694

(8)

Figure 4: Revenu annuel brut pour plusieurs professions académiques (2014–2017), à partir de 35 ans.

Beatrice Brunner WIG / ZHAW Gertrudstrasse 15 CH-8401 Winterthour beatrice.brunner[at]zhaw.ch

Esther Kraft FMH Elfenstrasse 18 CH-3000 Berne 15 esther.kraft[at]fmh.ch

Conclusions et perspectives

L’étude révisée sur les salaires horaires calcule et com- pare les salaires horaires des médecins à ceux d’autres groupes professionnels en Suisse. Elle opère sur un ensemble statistiquement clairement délimité (ESPA), et permet de comparer ce qui est comparable.

Le relevé MAS 2017 de l’OFS recense désormais aussi les heures de travail hebdomadaires et permet de valider les résultats de l’étude sur le salaire horaire. Comme le révèle une analyse sommaire, les résultats sont effecti- vement comparables et peuvent servir de base à une discussion objective, basée sur des faits et orientée sur la recherche de solutions.

Références

1 Brunner B, Kraft E. Comparaison entre les médecins et d’autres groupes professionnels. Etude sur le salaire horaire. Bull Med Suisses. 2019;100(6):158–9.

2 Etude Brunner: https://digitalcollection.zhaw.ch/

bitstream/11475/18477/1/2019_Stundenlohn%20Aerzte_

Brunner.pdf

3 MAS 2017 – résultats, site Internet de l’OFS: https://www.bfs.

admin.ch/bfs/fr/home/statistiques/sante/systeme-sante/

cabinets-medicaux.html Crédit photo

WIG/ZHAW

FMH DDQ 1695

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3

e

volet d’une série d’articles sur les nouvelles prescriptions dans la loi sur les produits thérapeutiques

Quelle attitude adopter face aux compensations

Bruno Henggia, Charlotte Schweizerb

a responsable Affaires publiques de la FMH; b cheffe de la division Communication

Pour les médecins, cela signifie se familiariser avec les dispositions de la nouvelle ordonnance afin de pouvoir les respecter et les appliquer correctement mais aussi documenter leurs actes de manière systématique et complète. En tant qu’association professionnelle, la FMH considère qu’il est de son devoir de rendre ses membres attentifs à cette réglementation plus stricte et de les informer plus largement des nouvelles dis­

positions légales. Nous comptons le faire dans le cadre d’une série en quatre volets.

Dans le présent article, nous nous intéressons de plus près aux questions se posant aux médecins dans le contexte des compensations accordées en contrepartie de prestations équivalentes. Nous les traitons à l’aide d’exemples pratiques tels qu’ils peuvent survenir dans le quotidien des médecins.

Compensations accordées en contrepartie de prestations équivalentes

Question: Que comprennent les compensations accor­

dées en contrepartie de prestations équivalentes?

Réponse: Pour qu’une compensation soit admise confor­

mément à la nouvelle ordonnance, le professionnel de santé (p. ex. médecin) doit fournir une prestation équi­

valente en contrepartie. Lors de l’achat de médicaments

Les nouvelles prescriptions sur la manière de gérer les produits thérapeutiques qui entrent en vigueur le 1

er 

janvier 2020 comportent des règles plus strictes et ont un impact direct sur le travail quotidien des médecins. Elles sont définies dans l’or­

donnance sur l’intégrité et la transparence dans le domaine des produits thérapeu­

tiques (OITPTh), qui vise à renforcer l’intégrité et à augmenter la transparence dans la manière de gérer les produits thérapeutiques. Elle règle donc en détail les rabais et compensations de la part des fournisseurs de médicaments. De plus, elle com­

prend des dispositions relatives aux dons destinés à la recherche et à la formation postgraduée et continue. Elle prévoit également des règles strictes pour ce qui concerne l’acceptation de cadeaux et invitations à des repas.

soumis à ordonnance, cette contrepartie peut par exemple consister à prendre en charge la logistique, les frais de stockage ou le risque de gestion des stocks. Les frais supportés peuvent alors être compensés sous la forme d’un rabais sur la quantité. De même, les activités d’enseignement, d’expertise ou de conseil, ou encore l’exécution d’études scientifiques ou cliniques, peuvent représenter une contrepartie adéquate et donc admise.

C’est aussi le cas des comptes rendus d’expériences pra­

tiques, lorsqu’ils sont publiés dans un organe de presse spécialisée reconnu. Enfin, la collaboration au sein d’or­

ganes consultatifs et la participation à des ateliers ou à des études de marché peuvent aussi donner lieu à une compensation, à condition qu’ils ne soient pas organisés à des fins publicitaires.

Dans tous les cas, les compensations accordées en contrepartie de prestations équivalentes doivent, pre­

mièrement, faire l’objet d’une convention écrite indi­

quant la nature et l’ampleur de la prestation et de la compensation, et deuxièmement, être proportionnées à ladite prestation.

Il est également important de savoir que les prestations que le professionnel fournit pour lui­même ou pour s’acquitter d’obligations légales, ou pour lesquelles il est déjà rémunéré d’une autre manière, ne peuvent pas être indemnisées par une compensation supplémentaire.

FMH Actuel 1696

(10)

La prise en charge de frais de repas dans le cadre d’un entretien professionnel n’a pas besoin de faire l’objet d’une convention écrite si le montant ne dépasse pas 100 francs. Si le montant est supérieur, une convention écrite est alors nécessaire. Ici aussi, la prestation four­

nie en contrepartie par le professionnel devra être proportionnée aux frais de repas. Il ne doit pas s’agir d’une simple invitation à un repas d’affaires.

Equivalence de la compensation

Question: Comment déterminer si une compensation est équivalente à la prestation fournie en contrepartie?

Réponse: Il n’est pas possible de répondre de manière générale à cette question. C’est avant tout le bon sens qui prime. Il est important que le rapport entre contre­

prestation et indemnisation soit adapté. Si la compen­

sation sort de ce cadre, il faudrait y renoncer. En cas de doute, il est possible de demander à l’entreprise phar­

maceutique ou à la personne responsable de confirmer cette équivalence. En l’absence de confirmation, il fau­

drait envisager, par sécurité, de refuser l’indemnisa­

tion en question.

Commandes en ligne

Question: Une entreprise décide de ne plus accorder de rabais mais de verser 1% aux médecins lors de com­

mandes en ligne à titre de contreprestation. Cette réduction est­elle admissible?

Réponse: Une remise de 1% peut être considérée comme une compensation (de la part du fournisseur de médicaments) pour une contreprestation (fournie par le médecin), en raison d’un processus de com­

mande simplifié. Pour être admises, les indemnisa­

tions de prestations doivent reposer sur une conven­

tion écrite et être proportionnées à la prestation en question. Dans ce cas, nous conseillons aux médecins de conclure avec l’entreprise une convention­cadre écrite confirmant l’équivalence de l’indemnisation et de la prestation et décrivant les modalités de cette dernière (commande en ligne). Si ces conditions sont remplies, ce type d’indemnisation est admis pour compenser la prestation fournie en contrepartie par le médecin.

Si l’entreprise refuse de confirmer l’équivalence entre la prestation et l’indemnisation ou si aucune conven­

tion écrite n’est conclue, on est alors en présence non pas d’une compensation mais d’un rabais. Dans ce cas, nous recommandons aux médecins de répercuter ce dernier directement sur les patients ou de payer la totalité du prix.

Escompte

Question: Lors d’une commande de médicaments, le professionnel de santé a la possibilité de bénéficier d’un escompte de 3% s’il paie la facture dans les 10  jours. Les médecins ont­ils le droit d’accepter une telle remise?

Réponse: Un escompte, et plus exactement un paiement anticipé, représente en principe une contreprestation: il permet à l’entreprise bénéficiaire de disposer de liquidi­

tés et de réduire le risque de recouvrement. A partir du 1er  janvier 2020, la loi prévoit toutefois la conclusion d’une convention écrite pour les compensations accor­

dées en contrepartie de prestations équivalentes. De plus, pour être admise, la compensation doit être équi­

valente à la contreprestation. La question se pose donc ici de savoir si ces 3% entrent encore dans ce cadre. Il reviendra aux tribunaux de trancher quant à la hauteur des escomptes admis. Par précaution, il ne faudrait pas pour le moment que l’escompte dépasse les 2%.

Base légale de l’OITPTh: explication

Le but de la nouvelle ordonnance est d’éviter que la prescription, la remise, l’utilisation ou l’achat de médi­

caments soumis à ordonnance soient influencés de quelque manière que ce soit. Au lieu d’imposer une interdiction totale de toute marque d’attention, la nou­

velle ordonnance établit une liste des exceptions qui indique de manière exhaustive ce qui est juridique­

ment encore possible.

Cela inclut les compensations accordées en contrepar­

tie de prestations équivalentes, en particulier lors de la commande et de la livraison de médicaments. L’équi­

valence de la contreprestation et de l’indemnisation doit être inscrite dans une convention écrite. De plus, les modalités doivent être décrites aussi précisément que possible et de manière à pouvoir être vérifiées.

Pour le moment, faute d’expérience, il est impossible de savoir ce que les autorités considéreront comme des prestations «équivalentes». Elles s’inspireront ce­

pendant des dispositions suivantes, qui figurent dans le rapport explicatif:

– L’indemnité doit correspondre à l’ampleur de la prestation fournie et au travail qu’elle a occasionné.

– L’indemnité est versée séparément ou décomptée avec les prestations fournies par le bénéficiaire de la contrepartie.

– Elle doit être moins élevée pour des prestations qui peuvent être préparées ou fournies dans le cadre de l’exercice normal de la profession que pour celles qui nécessitent un travail supplémentaire.

FMH Actuel 1697

(11)

– Les prestations qui ne nécessitent pas de travail supplémentaire de la part du professionnel, à savoir les prestations qu’il doit de toute façon fournir, sont interdites.

– Les doubles compensations, résultant du fait que la  prestation a été ou sera rémunérée d’une autre façon, sont également interdites (p. ex. prestation rémunérée par le salaire ou facturée au client ou à l’assurance).

– Enfin, l’indemnisation de prestations qui profitent aux professionnels eux­mêmes est elle aussi inter­

dite.

La prise en charge de frais de repas par une entreprise pharmaceutique dans le cadre d’un entretien pro­

fessionnel est exemptée de l’obligation d’établir une convention écrite, à condition que le montant ne dé­

passe pas 100 francs (boissons comprises).

Art. 7 Compensations accordées en contrepartie de prestations équivalentes

1 Les compensations au sens de l’art. 55, al. 2, let. c, LPTh accordées à des professionnels ou à des organi­

sations en contrepartie de prestations équivalentes sont admises pour autant qu’elles:

a. se fondent sur une convention écrite indiquant la nature et l’ampleur de la prestation et de la compensation, et qu’elles

b soient proportionnées à la prestation.

2 Dans le cadre d’un entretien professionnel, la prise en charge de frais de repas jusqu’à un maximum de 100 francs est exemptée de l’obligation visée à l’al. 1, let. a.

3 Un professionnel ou une organisation ne peut re­

cevoir de compensation en particulier pour les pres­

tations:

a qu’il fournit pour lui­même;

b qu’il fournit en s’acquittant d’obligations légales, ou

c pour lesquelles il est rémunéré d’une autre ma­

nière.

4 Les compensations visées à l’al. 1 sont admises en particulier pour:

a des prestations en rapport avec l’achat de médi­

caments soumis à ordonnance, telles que la prise en charge de la logistique, des frais de stockage ou du risque de gestion des stocks;

b des activités d’enseignement, d’expertise ou de conseil, ou la réalisation d’études scientifiques et d’essais cliniques;

c des rapports d’expérience pratique publiés dans un média scientifique reconnu s’adressant aux professionnels;

d la participation à des comités consultatifs, à des ateliers ou à des études de marché, pour autant qu’ils ne soient pas à but publicitaire.

A titre de précaution, nous recommandons aux médecins de prendre certaines mesures, à savoir:

– se faire confirmer par écrit l’équivalence de la prestation et de l’indemnisation;

– en l’absence de confirmation écrite, répercuter l’indemni­

sation.

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FMH Actuel 1698

(12)

Todesfälle / Décès / Decessi Betty Denzler-Rigotti (1933), † 6.8.2019, 2000 Neuchâtel

Stephan König (1945), † 18.11.2019, Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, 3900 Brig

Fred Rudolf Morgenthaler (1934), † 19.11.2019, Spécialiste en chirurgie, 1110 Morges

Peter Schudel (1946), † 20.11.2019, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, 3655 Sigriswil

Jean-Daniel Stucki (1929), † 24.11.2019, Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie d’enfants et d’adolescents et Spécialiste en psychiatrie et psychothérapie, 1204 Genève

Aargauischer Ärzteverband Zur Aufnahme in den Aargauischen Ärzteverband haben sich angemeldet:

Als ordentlich praktizierende Mitglieder:

Silvia Brims Koponen, 5443 Niederrohrdorf, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin und Fachärztin für Intensivmedizin, FMH, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Niederrohrdorf seit 1. November 2019

Samuel Conrad, 5416 Kirchdorf, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Facharzt für Dermatologie und Venerologie, FMH, Praxis- eröffnung in Praxisgemeinschaft in Baden seit 1. Februar 2019

Susanne Flückiger, 4600 Olten, Fachärztin für Gastroenterologie, FMH, angestellt bei Gastroenterologie Aarau AG per 1. Januar 2020

Rainer Galaske, 4051 Basel, Facharzt für Kinder- und Jugendmedizin, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Leuggern seit 18. Oktober 2019

Florian Hofbauer, 6343 Rotkreuz, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Facharzt für Kardiologie, FMH, angestellt in der Kar- diologie Mittelland AG in Aarau seit 1. Dezem- ber 2019

Judith Kasper, D-79100 Freiburg, Fachärztin für Allgemeine Innere Medizin, angestellt im Gesundheitszentrum Fricktal AG in Rhein- felden seit 1. September 2019

Katerina Lackmann, 5621 Zufikon, Fachärztin für Psychiatrie und Psychotherapie, FMH, Praxiseröffnung in Bremgarten per 1.  Januar 2020

Christiane Maier-Weiterschan, 5630 Muri, Praktische Ärztin, FMH, angestellt in Praxis in Waltenschwil seit 14. Oktober 2019

Oliver Ranze, 8908 Hedingen, Facharzt für  Allgemeine Innere Medizin, FMH, Praxis- eröffnung in Praxisgemeinschaft in Muri per 1. Februar 2020

Petra Ranze, 8908 Hedingen, Praktische Ärztin, Praxiseröffnung in Praxisgemein- schaft in Muri seit 1. Dezember 2019

Klaus Sandrock, 5330 Bad Zurzach, Praktischer Arzt, angestellt in Reha Center Bad Zurzach per 1. Januar 2020

Haidar Hojjat Shamamy, 8406 Winterthur, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin, angestellt in Praxis Gruppe Würenlingen AG seit 14. Oktober 2019

Roger Sprecher Nussbaum, 8006 Zürich, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, FMH, Praxiseröffnung in Praxisgemeinschaft in Lenzburg per 1. Januar 2020

Axel Stamm, 5210 Windisch, Facharzt für Orthopädische Chirurgie und Traumatologie des Bewegungsapparates, FMH, Praxiseröff- nung in Praxisgemeinschaft in Baden seit 1. Dezember 2019

Gabriela Schmidlin, 4058 Basel, Fachärztin für Kinder- und Jugendpsychiatrie und -psychotherapie, FMH, Praxiseröffnung in Rheinfelden per 1. August 2020 Als Assistenz- und Oberarztmitglieder:

Mirjam Bywater, 5610 Wohlen, Fachärztin für Urologie, FMH, Oberärztin im Kantonsspital Aarau AG seit 1. Oktober 2019

Wojciech Zbigniew Kosikowski, 4583 Murgen- thal, Facharzt für Allgemeine Innere Medizin und Facharzt für Gastroenterologie, Assis- tenzarzt bei Magen Darm Aarau AG seit 1. Ok- tober 2019

Diese Kandidaturen werden in Anwendung von Art. 5 der Statuten des Aargauischen Ärzteverbandes veröffentlicht. Einsprachen müssen innert 14 Tagen seit der Bekannt- machung schriftlich und begründet der Geschäftsleitung des Aargauischen Ärzte- verbandes eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet die Ge- schäftsleitung über Gesuch und allfällige Einsprachen.

FMH Nouvelles du corps médical 1699

Nouvelles du corps médical

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Ärztegesellschaft des Kantons Bern Ärztlicher Bezirksverein Bern Regio Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Anna Glauser Gerber, Fachärztin für Allge- meine Innere Medizin, FMH, Praxiszen- trum am Bahnhof Bern Hirslanden, Park- terrasse 10, 3012 Bern

Zur Aufnahme als ordentliches Mitglied in leitender Tätigkeit hat sich angemeldet:

Roland Seiler-Blarer, Facharzt für Urologie, Leitender Arzt, Universitätsklinik für Urologie, Inselspital, 3010 Bern

Einsprachen gegen diese Vorhaben müssen innerhalb 14 Tagen seit der Veröffentlichung schriftlich und begründet bei den Co-Präsi- denten des Ärztlichen Bezirksvereins Bern Regio eingereicht werden. Nach Ablauf der Frist entscheidet der Vorstand über die Aufnahme der Gesuche und über die allfälligen Einsprachen.

Ärztegesellschaft des Kantons Luzern Zur Aufnahme in unsere Gesellschaft Sektion Gäu hat sich gemeldet:

Miklós Makai, Facharzt für Gynäkologie und Geburtshilfe, ab April 2020: FRAUEN- ZENTRUM-SURSEE, Centralstrasse 14a, 6210 Sursee

Einsprachen sind innert 20 Tagen nach der Publikation schriftlich und begründet zu richten an: Ärztegesellschaft des Kantons Luzern, Schwanenplatz 7, 6004 Luzern

Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug Zur Aufnahme in die Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug als ordentliches Mitglied hat sich angemeldet:

Josef Michael Perseus, Facharzt für Innere Me- dizin und Facharzt für Physikalische Medizin und Rehabilitation, FMH, Klinik Adelheid AG, Höhenweg 71, 6314 Unterägeri

Einsprachen gegen diese Kandidatur müssen innerhalb 14 Tagen seit dieser Veröffent- lichung schriftlich und begründet beim Sekretariat der Ärzte-Gesellschaft des Kantons Zug eingereicht werden. Nach Ablauf der Einsprachefrist entscheidet der Vorstand über Gesuch und allfällige Einsprachen.

CAS — Qualität in der

Medizin für die patienten­

nahe Arbeitspraxis

interprofessionell und sektorenübergreifend

Kursdauer März bis September 2020

Anmeldung bis 3. 2. 2020 unter bfh.ch/gesundheit/

weiterbildung/cas/qualitaet­in­der­medizin

FMH Nouvelles du corps médical 1700

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«La vie privée est-elle victime de la vie professionnelle?»

Daniel Lüthi

Journaliste indépendant et photographe, conseiller médiatique, Berne

Comment les médecins envisagent-ils leur rôle? Qu’est-ce qui est important pour elles et eux et qu’est-ce-qui leur fait peur? Comment l’image et la perception de soi ont-elles changé? Ce sont ces questions essentielles et brûlantes qu’abordera forumsante.ch en janvier prochain à Berne. Des médecins chevronnés et des confé- renciers et conférencières de renom animeront les présentations. Il était intéressant de découvrir au congrès MEDIfuture à Berne comment les jeunes médecins répondent à ces même questions.

Quelle spécialité me correspond? Est-ce que je préfère un grand hôpital ou un cabinet médical? Une mission humanitaire à l’étranger peut-être? Ce sont ces ques- tions qui préoccupent les quelque 300  étudiantes et étudiants en médecine et jeunes médecins, lorsqu’ils et elles pensent à leur avenir et planifient leur carrière. Et le plus important pour cette jeune génération est clai- rement l’équilibre vie privée – vie professionnelle.

Le travail à temps partiel est un thème récurrent lors de ce congrès organisé par l’Association suisse des médecins assistants et chefs de clinique, l’ASMAC, et qui s’est une fois de plus déroulé à guichet fermé.

Se redécouvrir

L’ancienne génération des médecins a d’autres priori- tés, notamment celle de se redécouvrir. C’est l’un des points de départ d’un autre congrès médical: l’ancien président de la FMH Jacques de Haller organise forum- sante.ch, dont la prochaine édition se déroulera en

janvier à Berne. Ses considérations donnent matière à réflexion: «Notre position de monopole a été rempla- cée par un nouveau rôle, de médecin je suis devenu coach, ce qu’on peut voir comme une perte de pou- voir.» Les patients disposent de nouvelles sources d’information, comme internet, et d’autres référents, les contraintes administratives sont de plus en plus importantes et l’image du métier a souffert, notam- ment en politique. «Ces changements ont engendré une certaine amertume et de la désillusion dans la communauté médicale. J’ai l’impression que beaucoup de médecins plus âgés sont maintenant anxieux et nerveux.»

La nouvelle génération

Au congrès des jeunes médecins, l’ambiance est déten- due. Nora  Rufener, jeune pédiatre, se tient au stand des pédiatres suisses avec son troisième enfant dans les bras, un bébé de six mois heureusement de bonne humeur. Avec une collègue, Nora Rufener est en train d’ouvrir son propre cabinet à Thoune, où les deux

Les patients disposent de nouvelles sources d’information, et d’autres référents.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS forumsante.ch 1701

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femmes travailleront à 60%. «Cela nécessite une bonne organisation et un partenaire compréhensif», explique la jeune médecin et maman. «A l’hôpital, ce ne serait pas possible de travailler comme ça, cela crée trop de problèmes avec les chefs et les structures.»

Justin Carrard, médecin du sport âgé de 30 ans, repré- sente les «Students & Junior Doctors» de son associa- tion. «La vie privée est-elle victime de la vie profession- nelle?», demande-t-il sans attendre de réponse. «Non,

21

e

forumsante.ch du 14 janvier à Berne

Le mardi 14 janvier 2020 (9h30–13h15) à l’Hôtel Bellevue à Berne, forumsante.ch organise pour la 21e fois une journée de réflexion sur un thème d’actualité: «Les rôles au sein de la médecine du XXIe siècle – il est temps de se redéfinir».

Parmi les conférenciers suisses et internationaux de haut niveau qui traiteront des divers aspects de cette question, on notera entre autres:

• le Conseiller fédéral Alain Berset,

• le Prof. Daniel Scheidegger, président de l‘Académie suisse des sciences médicales,

• le Dr Bertrand Kiefer, rédacteur en chef de la Revue médicale suisse,

• le Prof. Frank-U. Montgomery, Chairman de l’Association médicale mondiale.

forumsante.ch ne s’arrête pas à discuter ce qui est, mais s’attache bien davantage à envisager et à réfléchir l’avenir – on y expose, construit et échange des idées pointues et originales sur le futur.

Site internet (programme et inscription): http://www.forumsante.ch/

la nouvelle génération ne veut plus de ça.» A l’hôpital, il a rencontré des collègues plus âgés qui avaient tra- vaillé 80 à 100 heures par semaine pendant trois mois.

«Le pire dans tout ça: tout le monde trouve ça normal.»

Ceux qui veulent s’en tenir aux 50  heures hebdoma- daires définies par la loi sont, en tant que jeunes méde- cins, parfois exposés à une autre forme de pression:

«Ils veulent les meilleurs. Et ce sont ceux qui font tout ce que les chefs demandent.» Les jeunes médecins ont conscience, ajoute le médecin du sport Carrard, que leur santé et un bon équilibre de travail sont essentiels.

«Le burn-out nous fait peur.»

Et le salaire?

Les dépressions sont en augmentation, chez les méde- cins aussi. Christian  Kämpf, médecin-chef au centre psychiatrique de Münsingen, le confirme. Dans le même temps, la spécialisation en psychiatrie ren- contre des problèmes de recrutement. «Cela a beau- coup à voir avec notre image ainsi qu’avec nos salaires, spécialement dans les hôpitaux.» Une conséquence de cela, ajoute le docteur Kämpf, c’est qu’à peine la moitié des médecins assistants viennent de la zone germano- phone, «et c’est, en psychiatrie, un gros problème notam ment d’un point de vue culturel. Souvent, nous sommes ainsi trop éloignés des patients.»

Que pense-t-il de la jeune génération? Quelle impor- tance revêt, par exemple, le salaire pour elles et eux? Le psychiatre réfléchit, sourit et dit: «Ils sont plus sûrs d’eux et plus exigeants que nous autrefois.»

Crédits photo Zoe Roth

Au congrès des jeunes médecins, l’ambiance est détendue.

La pédiatre Nora Rufener avec son enfant.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS forumsante.ch 1702

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Commission fédérale pour la prévention du tabagisme (CFPT)

Position de la CFPT

sur les cigarettes électroniques

Macé M. Schuurmansa, Lucrezia Meier-Schatzb, Peter J. Schulzc: au nom de la CFPT*

a PD Dr méd, médecin-chef, Pneumologie, Kantonsspital Winterthur; b Dr ès sc. pol., présidente CFPT ; c Prof., directeur ICH (Institute of Communication &

Health), Università della Svizzera italiana

La CFPT s’est prononcée sur les cigarettes électroniques (e-cigarettes) dans une prise de position datée de sep- tembre 2016. La présente actualisation fait suite aux nouvelles preuves dis ponibles concernant les effets de la e-cigarette et du mode de consommation, à la modi- fication des conditions prévalant en Suisse avec no- tamment la vente libre de produits contenant de la ni- cotine, à l’influence de l’industrie du tabac sur le marché de la e-cigarette, à la publicité de ces produits en Suisse et à l’apparition de systèmes de vaporisation plus puissants et plus récents. Les recommandations de la CFPT sont:

1. Il convient de traiter les cigarettes électroniques comme les cigarettes conventionnelles.

2. Les e-cigarettes doivent faire l’objet d’une réglemen- tation spécifique: normes de qualité pour les spé- cifications des appareils et pour le contenu des car- touches (liquides), liste restrictive de composants autorisés dans ces liquides et limite maximale de concentration pour la nicotine. La composition doit figurer sur l’emballage, de même que des mises en garde sur les risques liés à la consommation (no- tamment si le consommateur réalise son propre mélange de liquides).

3. La vente des e-cigarettes et de liquides contenant de la nicotine doit être réservée aux adultes.

4. La Loi fédérale sur la protection contre le tabagisme passif et les législations cantonales complémen- taires s’appliquent aussi à la e-cigarette.

5. Toute forme de publicité, de promotion et de parrai- nage des e-cigarettes doit être interdite, à l’instar de la pratique pour les autres produits contenant de la nicotine ou du tabac et conformément aux exi- gences de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte antitabac (CCLAT).

6. En accord avec les recommandations de l’OMS, les autorités sanitaires ne doivent pas recommander la

* Autres membres:

Chung-Yol Lee, Thomas Beutler, Judith Conrad, David Fäh, Julien Intartaglia, Stefanie Knocks, Ruedi Löffel, Jürgen Maurer, Myriam Pasche, Martin Röösli, Elena Strozzi, Ursula Zybach.

Link

Pour consulter la prise de position détaillée:

https://www.bag.admin.ch/dam/bag/

fr/dokumente/npp/tabak/stellungna- hmen-medienmitteilungen-ektp/

ektp-stellungnahme-e-ziga- retten-2019.pdf.download.pdf/PP_

EKTP_E-cigarettes.pdf Dr Lucrezia Meier-Schatz

(présidente)

lucrezia[at]meier-schatz.ch

e-cigarette pour le sevrage du tabagisme, en raison du manque de données sur la sécurité et l’efficacité à long terme.

Il convient de recommander les traitements ayant déjà fait la preuve de leur efficacité (produits de substi tution, bupropion, varénicline, ligne stop- tabac, conseils médicaux et non médicaux, etc.).

7. Une taxe doit être prélevée sur les e-cigarettes, d’un montant équivalent à celle prélevée sur les produits du tabac. Les recettes de cette taxe doivent servir à financer la prévention du tabagisme et la recherche sur ce type de cigarettes, notamment sur ses effets à long terme sur la santé, son efficacité comme moyen de sevrage du tabac, ses conséquences psycholo- giques et sociales, ainsi que sur la consommation simultanée de produits du tabac et de cigarettes électroniques.

8. Des analyses régulières des e-liquides commercia- lisées sont indispensables. À cet effet, une coordina- tion entre cantons serait utile.

9. Une réglementation uniforme sur la pollution de l’air par les e-cigarettes à l’intérieur et à l’extérieur des bâtiments est nécessaire. En effet, ces produits contribuent fortement à la pollution de l’air, et les effets gênants ou nuisibles pour la santé se mani- festent déjà avec une faible teneur en polluants.

AUTRES GROUPEMENTS ET INSTITUTIONS CFPT 1703

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Dank ans BAG?

Brief zu: Lüdi H. Danke für die klaren Worte.

Schweiz  Ärzteztg. 2019;100(47):1572.

Sehr geehrte Frau Dr. Lüdi, Sie schreiben freundlich, «Thomas Zeltner [ehem. BAG-Di- rektor] sei Dank für rauchfreie Restaurants».

Ich würde gerne applaudieren und mich mit Ihnen freuen, dass das BAG sich für rauchfreie Restaurants – und Arbeitsplätze – eingesetzt hat, und wie Sie halte ich grosse Stücke auf Herrn Dr. Thomas Zeltner. Ich denke, Sie können die Wahrheit ertragen: Das BAG hat kaum etwas an die rauchfreie Luft in Schwei- zer Restaurants und an Arbeitsplätzen beige- tragen. Das Bundesgesetz zum Schutz vor Pas- sivrauchen, gültig seit 1.5.2010, ist gegen viel und wütenden Widerstand dieser und jener hochbezahlten Interessenvertreter nach ei- nem Anstoss und viel Arbeit der kleinen, pri- vaten Stiftung pro aere und nach grossem Ein- satz des damaligen National- und Ständerats Prof. Dr. med. Felix Gutzwiller entstanden.

Von einem Engagement des BAG – und übri- gens auch der diversen grossen Gesundheits- verbände – hat man bei dieser Arbeit nicht viel bemerken können. Das sei im Interesse korrekter Geschichtsschreibung für die lern- begierige Nachwelt festgehalten …

Jürg Hurter Präsident der Stiftung pro aere

Der Glaube der Eisenliga an die Wirksamkeit des Eisens

Brief zu: Schaub B, Büchel B. Offener Brief zum Eisenmangel.

Schweiz Ärzteztg. 2019;100(47):1572.

Wenn man aus der Geschichte der Medizin etwas lernen will, dann ist es Folgendes. Das Wissen, das allein auf persönlicher Erfahrung beruht, kann korrekt sein, oder falsch, und für einige Patienten fatal. Über Jahrhunderte wurden fiebrige Patienten, basierend auf der Erfahrung, zur Ader gelassen. Nicht nur ei- nem ehemaligen Präsidenten der USA, auch vielen anderen Menschen wurde damit die Zeit auf dieser Erde aber verkürzt. Moniz A. E., Neurologe und Politiker, hat hunderten psy- chisch kranken Menschen mit einem Messer einen Teil des Frontalhirns vom Rest des Ge- hirns getrennt (Lobotomie). Einige Patienten sind daran gestorben, ob die Überlebenden ei- nen Nutzen davon hatten, ist sehr unwahr- scheinlich. Es könnten noch weitere Irrtümer, die auf Erfahrung beruhten, angefügt werden.

Auch wenn Herr Dr. Schaub seine grosszügige Eisentherapie aufgrund tausendfacher Erfah- rung propagiert, heisst dies noch lange nicht, dass sein Glauben daran der Realität entspricht und die daraus abgeleiteten Empfehlungen zu

Gunsten der Patienten sind. Es ist schon er- staunlich, dass ein Dr. med. im Zeit alter der

«wissenschaftlichen» Medizin derartige auf Erfahrung basierende Glaubenssätze verbrei- tet, diese auch geglaubt werden und die Kran- kenkassen dafür auch noch bezahlen, sogar gerne, wie in dem Brief an den Bundesrat steht.

Es besteht kein Zweifel, Patienten mit einer Eisenmangelanämie mit Eisen zu behandeln. Es herrscht zudem breiter Konsens unter den Ex- perten, dass Menschen mit einem Ferri tin wert unter 15 ng/ml, auch wenn sie keine An ämie haben, von einer Eisentherapie profitieren. Jen- seits von 15 ng/ml ist die Sache jedoch nicht so klar. Aufgrund der Ergebnisse randomisierter Studien ist die Wahrscheinlichkeit sehr klein, dass eine Eisentherapie hier einen  positiven Effekt hat. Eisen hatte eine vergleichbar grosse Wirkung wie ein Plazebo-Präparat.

Bei den von Dr. Schaub in seinen Schriften aufgeführten Symptomen des frühen Eisen- mangels handelt es sich um Symptome, die in der Bevölkerung häufig vorkommen. Müdig- keit, Schlafstörungen, Erschöpfungszustände und noch andere Beschwerden sind auch bei Menschen mit normalen Ferritinwerten nicht selten. Es lässt sich in der Regel kein kausaler Zusammenhang zwischen dem Ferritinwert und den Symptomen herstellen.

Zu bedenken ist auch, dass eine Eiseninfusion kein «Zuckerwasser» ist, sondern Menschen – sehr selten – infolge dieser Infusionen ge- storben sind. Nach Presseberichten soll eine Eiseninfusionskur bis zu 1000 Franken kos- ten. Da nach Angaben von Dr. Schaub die Hälfte der Bevölkerung einen frühen Eisen- mangel haben soll, ist seine Entdeckung nicht nur eine Epidemie von ungeahntem Ausmass, sondern auch ein «gutes Geschäft».

Bei sorgfältiger Indikationsstellung ist Eisen, oral oder parenteral, eine wirk- und heilsame Substanz. Wenn Eisen aufgrund persönlichen Glaubens, und dieser Glaube im Widerspruch zu den Ergebnissen der Forschung steht, Pa- tienten mit sogenannt frühem Eisenmangel verschrieben wird, ist es im besten Fall eine Verschwendung des Geldes der Prämienzah- ler. Wenn Krankenkassen das gerne tun, dann wünsche ich mir von den Krankenkassen eine plausible Erklärung dafür.

Prof. Johann Steurer, Leiter, Horten Zentrum für praxisorientierte Forschung und Wissenstransfer, Universität Zürich Dr. med. Stefan Markun, Institut für Hausarztmedizin, Universität Zürich Eiseninfusionstherapie – Einspruch!

Brief zu: Schaub B, Büchel B. Offener Brief zum Eisenmangel.

Schweiz Ärzteztg. 2019;100(47):1572.

Gerne stimme ich Kollegen Schaub und Bü- chel zu, dass die Zielwerte für Ferritin bei manchen Beschwerden und Krankheiten (z.B.

Herz-, Niereninsuffizienz) höher sind als die üblich eigentlich ungeeignet angegebenen Normgrenzen. Jedoch widerspreche ich ihnen entschieden, dass die Therapie der Wahl des Eisenmangels die Eiseninfusionen und -injek- tionen seien. Weil es inzwischen für die (nicht veganen) Patienten eine bessere, einfachere, günstigere und weniger belastende Alterna- tive gibt, sind sie «Schnee von gestern».

Vor allem bei den Infusionen erreicht man über geraume Zeit einen schädlichen Eisenüberfluss.

Man muss noch dazu die Dosierung, die Zeit- abstände der Infusionen und Injektionen mittels Ferritinbestimmung oft kontrollieren.

Die Nahrungsergänzungsmittel Proferrin und Globifer enthalten Hämoglobin mit gekürzter Globinkette. Sie werden auf andere, effizien- tere Weise resorbiert als die schlecht erträgli-

chen Eisensalze, die häufige Neben-, eigentlich toxischen Wirkungen auf die Schleimhäute des Magen-Darm-Traktes haben (Magenbe- schwerden, Verstopfung oder Durch fall). Emp- fehlenswert sind Proferrin ES und Globifer- Kautabletten, weil sie im Unterschied zu anderen Formen keine Vitamine (Folsäure, B12) enthalten, die bei Überdosierung Prob- leme verursachen können. Globifer-Kau- tabletten sind besonders für Kinder ge eignet, geschmackloses Proferrin muss man dazu zermalmen und den Speisen beigeben. In man- chen Ländern (Slowakei) werden ihre Kosten von den Krankenkassen dankbar übernom- men, da sie damit beträchtliche Summen spa- ren und den Patienten Belastungen ersparen.

In der Schweiz sind sie nur über Internet zu beziehen und nicht kassenpflichtig. Aber ver- nünftige Krankenkassen erstatten mindes- tens teilweise die Kosten. Kollege Thumm braucht Proferrin ES für seine Frau und bietet es samt einer Bestätigung für Krankenkassen an. Auf den ersten Blick ist Proferrin teuer (90 Tabletten, 75 sFr.), aber für die Erhaltungs- therapie reichen nicht selten nur 1–2 Tablet- ten pro Woche, wie schon jahrelang für meine Frau und Tochter.

Peter Marko, St. Gallen

COURRIER 1704

Courrier au BMS

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Ja, Euer Ehren, ich bekenne mich schuldig

Brief zu: Henggi B, Schweizer C. Korrekter Umgang mit Geschenken und Einladungen zum Mittagessen.

Schweiz Ärzteztg. 2019;100(47):1562–4.

(Artikelserie Teil 1: Neue Vorschriften im Heilmittelgesetz)

Freimütig gebe ich zu, ein Wiederholungs- täter zu sein. Nach meiner Pensionierung als Hausarzt kann ich nicht weiter schweigen, kann mit dieser Schuld nicht einfach so weiter leben.

Ja, ich habe wiederholt Gipfeli von Pharma- vertretern selber gegessen und nicht umge- hend an meine PatientInnen im Wartezim- mer weitergegeben.

Ich bin glücklich, dass die Juristen und Kom- munikationsverantwortlichen uns endlich genaue Anweisungen geben. Ihre bemerkens- wert differenzierte und präzise Arbeit ist nicht hoch genug zu würdigen.

Eine Frage bleibt noch offen: Wie verfahre ich mit Gipfeli von PatientInnen? Muss ich diese an Pharmavertreter weitergeben, die sie der nächsten Ärztin für deren PatientInnen ab- geben? Aber diese Frage wird sicher in einem nächsten Teil der Artikelserie beantwortet.

Dr. med. Michel Marchev, Safnern

Number needed to harm – das  Anordnungsmodell als Risiko

Brief zu: Hüsler G. Und wenn das Anordnungsmodell eine Chance wäre? Schweiz Ärzteztg. 2019;100(45):1512–4.

Herr Hüsler kann paraphrasiert werden:

Es  gibt kaum ein Krankheitsgeschehen, das nicht auch unter dem Aspekt körperlicher Beeinträchtigung gesehen werden muss.

Oder: Mens sana in corpore sano.

Fachärzte für Psychotherapie und Psychiatrie werden grossmehrheitlich direkt von Patient- Innen konsultiert, sind also Grundversorger.

Nicht selten muss der psychotherapeutische Facharzt eine Konsultation beim Hausarzt empfehlen: So wird der Facharzt zum Grund- versorger und der Hausarzt zum Spezialisten.

Herr Hüsler vermeint, die psychisch bedeut- samen körperlichen Prozesse auf die Hirn- funktionen reduzieren zu können. Es gibt kaum eine körperliche Funktion, die nicht Einfluss auf die Psyche hat, sowohl patho- wie salutogenetisch. Die Fachärztin für Psycho- therapie wird im aktuellen Moment der Äus- serung die scheinbar psychischen Beschwer- den einordnen können – in Echtzeit, ohne den Umweg einer multiprofessionellen Zusam- menarbeit. Die Fachärztin für Psychotherapie kann mehrmals während einer Behandlungs- sitzung zur Fachärztin für Psychiatrie wer- den! Die Individualität des Einzelnen zeigt sich bei «rein» psychosozialen Ereignissen (Arbeitslosigkeit, Scheidung, finanziellen Nöten) eben auch im Stoffwechsel, nicht nur in der Lebensgeschichte (Psychologie) und Genetik (Biologie). Deswegen braucht es eine soziopsychobiologische Ausbildung, die der Psychologie abgeht. Sozialisation zum Psy- chologieberuf bringt eine Vernachlässigung der biologischen Determinanten der psychi- schen Gesundheit mit sich. Das wurde mir neulich erneut bestätigt: von Seiten eines Psy- chologen, trotz jahrelanger Anstellung auf eine r medizinischen Abteilung.

Die wissenschaftliche Kritik der Psychophar- makotherapie ist selbstverständlicher Pro- zess der klinischen Evaluation (Indikation, To- xikologie, neue Wirkstoffe u.w.). Herr Hüsler ist bereit, als Psychologe und Jurist fach- fremde Kritik an der «Psychomedikation» zu üben, verschweigt aber, dass der Beweis der Überlegenheit der Psychotherapie gegenüber einem Psychtherapieplacebo noch nicht ge­

lungen ist und uns vor sehr schwierige Pro- bleme stellt [1].Wir müssen an die uner- wünschten Wirkungen der Lockerung der Kooperation zwischen Arzt und Psychologe denken im Sinne des «Number needed to harm»: Wie viele inadäquate Behandlungen

biologisch (teil)verursachter oder beeinflusster psychischer Leiden wollen wir in Kauf nehmen, damit eine Berufsgruppe statusmässig besser- gestellt wird? Ist eine vielleicht kürzere War- tefrist wirklich diese Gefahr für die Qualität und Dauer bestehender Behandlungen – inkl.

der delegierten Psychotherapie! – wert?

Was ist denn so schlimm an der delegierten Psychotherapie? Was bedeutet denn gleiche Augenhöhe bei verschiedenen Ausbildungen?

Die Hausärzte sollen mit dem Anordnungs- modell die Fachpsychologen wie andere Fach- ärzte beiziehen können. Da outet sich Herr Hüsler: Er sieht keinen Unterschied zwischen einem Fachpsychologen (für Psychotherapie) und einem Facharzt (für Psychotherapie).

Wünscht er, in die Gemeinschaft der Fach- ärzte aufgenommen zu werden? Leider be- zieht der mfe/Haus- und Kinderärzte Schweiz z.H. des Bundesrats eine ähnliche Position (meine Hervorhebung): «In Situationen, in dene n höhere Kompetenzen im Bereich der psychischen Gesundheit erforderlich sind, können die Haus- und Kinderärzte ihre Pati- entinnen und Patienten einem Psychiater zu- weisen oder eine Therapie bei einem psycho- logischen Psychotherapeuten verordnen.»

Auch der mfe scheint die Fachpsychologen als Fachärzte misszuverstehen. Das, und die fal- sche Wiedergabe unseres Facharzttitels, lässt schon etwas an der Kollegialität zweifeln.

Im Übrigen erlaubt sich das Bundesgericht immer wieder «eine Revision der Praxis». 1981 war wirklich noch eine Zeit, in der über das Primat des Biologischen oder des Psychologi­

schen gestritten wurde.

Taj Henri Zaman, Facharzt für Psychiatrie und Psychotherapie, Bern

1 Psychology of Consciousness: Theory, Research, and Practice 2016, Vol. 3, No. 2; sowie Manifesto for Con- ceptual Clarity (2018). Available from: https://www.

researchgate.net/publication/327114025_Psychothe- rapy_and_Placebos_Manifesto_for_Conceptual_

Clarity

COURRIER / COMMUNICATIONS 1705

Communications

Examen de spécialiste Examen de spécialiste en vue de l’obtention du titre de spécialiste en  médecine interne générale Date: le jeudi 25 juin 2020 de 9h45 à 15h00

Messeplatz, «Event Hall», City Lounge, Foyer sud, Bâle

Délai d’inscription: 16 avril 2020

Vous trouverez de plus amples informations sur le site web de l’ISFM www.siwf.ch

→ Formation postgraduée → Titres de spécialiste et formations approfondies

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Neue Rechtslage

bei  Suchterkrankungen

Marco Weiss

Dr. iur., Reetz Sohm Rechtsanwälte, Küsnacht ZH

Die Diagnose der Suchterkrankungen hat bisher grundsätzlich keinen sozialversiche­

rungsrechtlichen Rentenanspruch begründen lassen. In seiner alten Rechtsprechung ging das Bundesgericht davon aus, dass Suchterkrankungen von der betroffenen Per­

son «überwunden» werden können und daher in der Regel keine Sozialversicherungs­

leistungen geschuldet seien. Mit seiner aktuellen Rechtsprechung distanziert sich das höchste Gericht der Schweiz von dieser Sichtweise und verlangt, dass Suchterkran­

kungen einem strukturierten Beweisverfahren zu unterziehen seien.

Wenn eine Person unter einer Suchterkrankung (Alko­

hol, Medikamente etc.) leidet, konnte sie nach der bis­

herigen ständigen bundesgerichtlichen Rechtsprechung keinen Anspruch auf Sozialversicherungsleistungen geltend machen. Aufgrund einer «Überwindbarkeits­

vermutung» ging das Bundesgericht über Jahrzehnte da­

von aus, dass der Gesundheitsschaden der betroffenen Person aufgrund einer Abhängigkeit selbst verursacht worden und diese im Rahmen ihrer Schadensminde­

rungspflicht selbst dafür verantwortlich sei, von der Ab­

hängigkeit loszukommen. Diese «Selbstüberwindung»

erscheine möglich und zumutbar.

Aufgrund deutlicher Kritik aus der medizinischen Literatur hat das Bundesgericht diese Rechtsprechung einer Prüfung unterzogen und setzt bei Abhängig­

keitserkrankungen – wie bei somatischen Schmerz­

störungen und psychischen Gesundheitsleiden – neu auf ein strukturiertes Beweisverfahren.

Frühere Rechtslage

Nach bisheriger und langjähriger höchstrichterlicher Rechtsprechung führten Suchterkrankungen als sol­

che nicht zu einer rentenbegründenden Invalidität. Sie sind sozialversicherungsrechtlich erst dann relevant geworden, wenn sie eine Krankheit oder einen Un fall bewirkt haben, in deren Folge ein körperlicher oder geistiger, die Erwerbsfähigkeit beeinträchtigender Gesundheitsschaden eingetreten war, oder wenn sie selber Folge eines körperlichen oder geistigen Gesund­

heitsschadens waren, dem Krankheitswert zuge­

sprochen wurde. Ein invalidisierender psychischer Gesundheitsschaden fehlte demgegenüber, wo in der

Begutachtung im Wesentlichen nur Befunde erhoben worden sind, welche in der Sucht ihre hinreichende Erklärung gefunden haben [1].

Diese genannte Rechtsprechung ging davon aus, dass die süchtige versicherte Person ihren Zustand selbst verschuldet habe. Bei pflichtgemässer Sorgfalt hätte sie die schädlichen Auswirkungen des Substanzkon­

sums – wenngleich möglicherweise nicht von Anfang an, so doch jedenfalls früh und klar genug – erkennen können und sie abwenden bzw. der Heilung zuführen müssen [2]. Mit anderen Worten ausgedrückt, ging man von der Fiktion einer willentlichen Vermeid­ bzw.

Überwindbarkeit der Sucht aus [3].

Rechtlich kam darin eine eigentliche Fiktion der wil­

lentlichen Vermeid­ bzw. Überwindbarkeit der Sucht an  sich, und folglich auch der Überwindbarkeit der dadurch verursachten Erwerbsunfähigkeit, zum Aus­

druck [4].

Diese Rechtsprechung ist vor allem aus medizinischer Warte kritisiert worden: Ein Suchtmittelentzug sei nach medizinischem Kenntnisstand keineswegs in jedem Fall als zumutbar oder ergebnisorientiert als beste Lösung im Sinne der Schadensminderung anzu­

sehen, und etwaige Funktionseinbussen, Therapie­

möglichkeiten und ­ergebnisse seien individuell in ho­

hem Masse unterschiedlich [5]. Grundsätzlich sei auch bei Suchterkrankungen eine indikatorengestützte Ab­

klärung im Einzelfall durchzuführen [6].

Aktuelle Rechtslage

In seiner neuen Rechtsprechung geht das Bundes­

gericht davon aus, dass die oben genannte «Überwind­

TRIBUNE Droit 1714

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