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10% de la population adulte en France Sex-ratio: 2 H/1F

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Academic year: 2022

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(1)

LA MALADIE LITHIASIQUE

Céline DUPERRON Praticien hospitalier

Service Urologie - CHU Dijon

(2)

Épidémiologie

10% de la population adulte en France Sex-ratio: 2 H/1F

Récidive dans 50% des cas

(3)

Épidémiologie

Facteurs de risque:

ATCD familiaux

défaut d’apport hydrique régulier (chaleur, travail, voiture…)

Temps sec et chaud

anomalies métaboliques

Hyper parathyroidie, Cacchi Richi

Syndrome métabolique

Erreurs hygieno diététiques

Excès protéique : charcuteries

Excès de sel, manque de fibres

Excès de chocolat, thé…

(4)

Histoire naturelle d’un calcul

Noyau protéique

Cristallisation sur dépôts protéiques

Croissance et agrégation des cristaux de Ca et P en sursaturation

Le tout accentué par

les variations du pH urinaire

La stagnation des urines

(5)

Du calcul simple au coralliforme

Croissance progressive dans les

cavités rénales +/- infection

+/- I. Rn

(6)

Calcul coralliforme

ASP : Abdomen sans préparation

- Calcul radio opaque donc riche en calcium

(7)

Composition des lithiases

Calcium : +oxalate, + phosphate, + carbonate : 80 % - radio-opaque

hyper oxalurie hyper calciurie

Acide urique : 8 % - radiotransparent

hyperuricurie associée à un pHu acide

Struvite (PAM) : 10 % - faiblement radio-opaque

lithiase d’infection à germes producteurs d ’uréase

Cystinique (anomalie des AA) : 1 % - radiotransparent

cystinurie

Médicaments (VIH, antibiotiques,,,) – radiotransparent

(8)

Modes de découverte d’une lithiase

80% des cas = Colique néphrétique inaugurale simple Fortuite: ASP, Echo, hématurie microscopique…

Complications: infection, Insuffisance rénale aigue…

(9)

Colique néphrétique

(10)

Colique néphrétique / Définition

Douleur aigue par mise en tension brutale de la voie excrétrice supérieure en amont d’un

obstacle quel qu'en soit la cause

(11)

Colique néphrétique / Etiologie

(12)

Hydronéphrose

(13)

Urétéro-hydronéphrose

(14)

Colique néphrétique simple

Douleur unilatérale lombaire

- début brutal, crises paroxystiques - intense, sans position antalgique - irradiation FI et OGE

- +/- agitation anxieuse, vomissement, HU Macro ou microscopique

(15)

Colique néphrétique compliquée

Même symptômes que le CN simple +

FEBRILE ou HYPER-ALGIQUE ou ANURIQUE

(16)

Diagnostics différentiels

Affections simulant une CN:

* affections urologiques (pyélonephrite aigue, infarctus rénal)

* affections non urologiques (anévrysme aorte fissuré, diverticulite, torsion kyste ovarien,

appendicite aigue, colique biliaire, ulcère gastro-

duodénale, pneumonie basale, arthrose lombaire,

lombalgie aigue, grossesse extra utérine,…)

(17)

Prise en charge d’une CN lithiasique

Patient souvent orienté vers les urgences, car douleur très intense

Par son MT ou SOS médecin

Prise en charge en 2 ou 3 temps:

La phase aigue : rassurer, soulager, drainer Traitement du calcul : filtrer, PEC urologique Prévention des récidives

(18)

La phase aigue

(19)

Aux urgences : Rôle de l’IAO

Le tableau typique doit évoquer une crise de CN Patient inquiet et anxieux : le rassurer

Organiser la prise en charge; l’objectif soulager efficacement cette douleur

Réaliser une anamnèse sommaire en relevant les

plaintes du patient et les circonstances de l’évènement

(20)

Aux urgences : Rôle de l’IAO

Relever les paramètres : EVA douleur, T°c, TA, Pouls, fréquence respiratoire, diurèse…

Se renseigner sur l’éventualité d’une grossesse chez la femme en âge de procréer

Transmettre toutes les informations au médecin,

à l’IDE qui accueillent le patient dans le secteur

de soins.

(21)

Examens complémentaires

Biologie standard (NFS, iono, créat, βHCG) BU, ECBU (sang, infection, pH U, cristaux)

1ère intention: Scanner sans injection « low dose » (calcul, position, taille, densité, dilatation rénale,

diagnostic différentiel)

Si contre indication: Echo abdomino-pelvienne

Garder et tamiser les urines pour analyse du calcul

(spectrophotométrie en laboratoire spécialisé Paris ou Lyon)

(22)

Traitement

En ambulatoire le plus souvent si CN simple Hospitalisation si compliquée ou FR:

- anurie - fièvre

- hyperalgie

- résistance au traitement - insuffisance rénale

- rupture des cavités/urinome - malformation urologique

- terrain à risque d’insuffisance rénale - doute diagnostic

(23)

Colique néphrétique simple

Traitement médical : IV puis PO pour 5 jours - AINS (Profenid, Voltarène…)

- antalgique (paracétamol)

- anti-spasmodique (Spasfon®)

- α-bloquant : tamsulosine (JOSIR) Expulsion spontanée (80% si ∅< 6mm) Analyse SpectroPhotométrique (SPIR)

(24)

Colique néphrétique simple

Avant le retour à domicile :

Expliquer dans un langage simple et adapté la nature de la crise de CN

Insister sur la nécessité de filtrer les urines et de conserver un éventuel calcul pour analyse

Surveiller la T°c et reconsulter en urgence si fièvre ou frissons

Informer de l’éventualité de récidives douloureuses en cas d’absence d’élimination du calcul

(25)

Colique néphrétique compliquée

FEBRILE, HYPER-ALGIQUE, OU ANURIQUE Hospitalisation en urgence

Traitement antalgique (morphine si besoin) Drainage des urines par:

- néphrostomie per-cutanée

- sonde urétérale extériorisée

- sonde double J

(26)

Colique néphrétique compliquée

La pyélonéphrite obstructive : CN + fièvre/frissons/marbrures

Urgence médico chirurgicale : risque de choc septique /pronostic vital

ECBU

Antibiothérapie probabiliste puis adaptée Drainage en urgence

(27)

Néphrostomie per-cutanée

Drainage du rein / peau

Au BO ou en Rx

Sous contrôle RX et écho

Sous AL

CI : trb de coag

(28)

Sonde urétérale

Par les voies naturelles sous cystoscopie

BO

Sous RachiA ou AG

(29)

Sonde Double J ou « JJ »

Mêmes conditions et procédures

opératoires

que pour SU

(30)

Traiter le calcul

(31)

Traitement calculs sans élimination spontanée

Selon la nature du calcul

Urique : dissolution alcalinisation des urines (apport de bicarbonate de Na ou citrate de potassium)

Calcique : ttt mécanique

Selon la localisation du calcul

Lithotripsie Extra Corporelle Endoscopie

Chirurgie

(32)

Lithotripsie Extra-Corporelle

Repérage radio ou échographique Ondes de choc focalisées

Fragmentation du calcul

(33)

Endoscopie

Urétéroscopie rigide et souple

Chirurgie per-cutanée du rein (NLPC) Lithotripsie endo-vésicale

(34)

URS rigide

(35)

URS souple + laser

(36)

Chirurgie per-cutanée du rein

Installation

NLPC

(37)

Chirurgie per-cutanée du rein

Dilatation trajet NLPC

(38)

Chirurgie per-cutanée du rein

NLPC

lithotripsie

(39)

Lithotripsie endo-vésicale

(40)

Récapitulatif Traitements

Lithotritie vésicale endoscopique

LEC

URS rigide LEC

URS rigide

<15-20mm: LEC

>15-20mm: URSS ou NLPC

(41)

Prévenir les récidives

Analyse métabolique : à distance de la CN

Anomalies lithogènes et mauvaises habitudes alimentaire?

Sang: Créatinine, calcium, uricémie, Glycémie à jeûn

Urines des 24h: Créatinine, calcium, uricurie, urée, sodium, 1ère urine du matin: pH, cristallurie

+ analyse spectrophotométrique du calcul

Surveillance radiologique régulière (échographie/ASP annuel)

(42)

Prévenir les récidives

Règles hygieno diététiques

Traitement au long cours:

Apports hydriques > 2L/j réparties dans la journée Activité physique et baisse de la surcharge pondérale Ttt médicamenteux

Maladie en cause (maladie intestinale, hyperparathyroidie, sarcoïdose, myélome…)

(43)

Prévenir les récidives : lithiase calcique

Hypercalciurie retrouvée dans 80% des cas

Excès d’apport (Ca2+ > 1200mg/J)

Hyperparathyroidie à éliminer (hypercalcémie)

Hyperabsorption digestive (sarcoïdose, réponse anormale à la Vit D)

Lyse osseuse (immobilisation, myélome, méta os)

Apport de calcium conseillé: 800-1000 mg/j

Bannir Contrex, Vittel, Hépar, Badoit, Perrier, …

↓ oxalate: chocolat, thé, épinard, …

protéines et de sel (excès sel => natriurèse => excrétion Ca2+)

jus d’agrumes +++ riche en citrate (=> inhibe la cristallisation)

(44)

Prévenir les récidives : lithiase urique

↓ éléments riches en purine: charcuterie, conserve de poisson, gibier

Alcaliniser les urines:

Vichy celestin,

Bicarbonate de sodium (Alcaphor®, Foncitril®), citrate de potassium (LithoSolv)

Traiter l’hyper-uricémie: allopurinol 200-300 mg/j

(45)

Conclusion

Maladie lithiasique : pathologie fréquente

Facteurs favorisant:

Jeunes : faible hydratation, trop de sel, trop de chocolat = calcul calcique

Agés, bon vivant : vin blanc, viande en sauce, charcuterie, gibier, abats = calcul urique

Révélation d’un calcul = colique néphrétique simple/

compliquée

Traitement:

Douleur

Drainage rénal si besoin

Préventif avec règles hygiéno-diététiques

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