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Bulletin Officiel de l’Education Nationale, Convention pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, dans le système éducatif (1

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ECONOMIE DE LA CONNAISSANCE: QUEL AVENIR POUR LES SCIENCES HUMAINES ET SOCIALES ET LES HUMANITES ?

Contribution au débat « SCIENCE ET POLITIQUE » (ATTAC) Martine BOUDET membre du conseil scientifique

La crise du système universitaire et scolaire procède d’un environnement socio-culturel et institutionnel de plus en plus défavorable à la recherche fondamentale et aux savoirs peu marchandisables. En l’absence de contrepoids suffisants à l’heure actuelle, la dite

« économie de la connaissance » tend en effet à formater l’opinion publique et les institutions en fonction des critères dominants de la rentabilité immédiate et de la croissance ; et cela au détriment des services que doivent pour autant continuer à prodiguer sciences, arts et cultures pour le maintien d’un pacte acceptable de convivialité, tant à l’Ecole que dans la société.

C’est ce que manifeste le nouveau dispositif mis en place dans la recherche et dans l’enseignement supérieur : création de pôles régionaux de compétitivité exclusivement tournés vers les matières technoscientifiques, appel aux fonds privés dans le cadre de la LRU pour le financement des UFR, projet de refondation du CNRS menaçant d’exclure les SHS de ses rangs, projet Attali de constituer dix pôles d’excellence nationaux sur les critères de la croissance et de la concurrence internationale …Cette démarche récente s’ajoute à la politique d’austérité1 prévalant a contrario depuis des années dans la gestion des UFR de Lettres, arts et sciences humaines de même que dans le monde de la culture et des arts, à la précarisation de la filière littéraire en lycée, susceptible d’être renforcée par le projet de réforme en cours concernant les filières en lycée…

Instrumentalisation des sciences et des techniques, marginalisation des SHS, Lettres, arts et humanités: ce déséquilibre stratégique et logistique a et aura des conséquences néfastes tant sur un plan disciplinaire qu’au niveau des rapports de force entre cultures de genre -la technoscience étant encore majoritairement masculine à la différence des humanités et des sciences humaines-, au niveau social et ethno-culturel également, les classes populaires et les minorités issues de l’immigration non européenne, majoritairement investies dans les disciplines sociales, risquant comme les femmes d’être encore vulnérabilisées….

Sur la base de ce rapport des forces, la réaction idéologique est d’ores et déjà orchestrée : le ministère de de Robien s’était attaqué de manière rétrograde à la question de la lecture-alphabétisation, la réforme Darcos sur les fondamentaux en primaire imposent quasiment un retour à l’Ecole de Jules Ferry, balayant ainsi des décennies de recherche associative. Est révélatrice d’un débat sociétal émergent l’action simultanée d’organisations éducatives et de syndicats d’enseignants- dont des membres fondateurs d’ATTAC- pour lesquelles la défense de l’intérêt général passe par l’octroi de mesures spécifiques et à caractère compensatoire en faveur de matières fondamentales et pourtant déficitaires : déclaration du SGEN concernant le statut des SHS et humanités au CNRS, organisation par le SNES d’un colloque sur les humanités (31 mai 2008), manifestations à l’appel du SNUIPP à l’encontre des nouveaux programmes en primaire, pétition2 à l’initiative de l’UFAL (Union des familles laïques) et de SLL (Sauvons les Lettres) pour la défense des moyens alloués à l’Ecole et des programmes disciplinaires, dont ceux du Français, discipline fondamentale, pétition3 contresignée par 10000 chercheurs pour la défense du Français langue scientifique internationale, déclaration inquiète de SLU (Sauvons l’Université) concernant l’avenir de la

1 En parallèle, des budgets pharaoniques sont attribués, sous l’égide du Ministère de l’Economie et des Finances, à certains pôles de compétitivité tels le pôle Aerospace Campus de Toulouse (2000

chercheurs, 600 millions d’euros, 17 immeubles en construction, une tour de 28 étages…).

2 http://www.ufal.info/petitions/?petition=4

3 http://petition.hermespublishing.com

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recherche-enseignement en particulier pour les SHS, pétition4 en faveur du maintien des budgets alloués au monde de la culture et des arts, appel à promouvoir sciences humaines et humanités soutenu par des personnalités tel Edgar Morin, dont le concept de « politique de civilisation » a fait l’objet d’un débat récemment5

Pour contrecarrer l’unilatéralisme de « l’économie de la connaissance » et dans la perspective d’une rééquilibration des champs disciplinaires et de la construction d’alternatives idéologiques, la parité6 homme-femme, la diversité culturelle, l’interdisciplinarité dans le champ de recherche-enseignement des SHS et humanités…apparaissent comme autant de principes de reconstruction, à faire fructifier en synergie. A titre d’exemple, l’hommage national rendu à Aimé Césaire7, leader historique des décolonisations, en avril dernier ouvre la porte à une meilleure intégration de la littérature française des DOM- TOM et d’une manière générale de la littérature francophone, dont le principe, adopté par l’Inspection générale des Lettres depuis la réforme de l’enseignement du français en lycée (2000) n’a pas été concrétisé. De même, il est souhaitable qu’à l’image de l’organisation des IREM8 créés en 1969 et à l’origine de filières techno-scientifiques de qualité, les professeurs et organisations de SHS et humanités s’organisent dans une dynamique constructive et « verticale », non hiérarchique. De manière à. contribuer à la sortie des ghettos scolaires9 et universitaires, grâce à un bilan et à une prospective des programmes et des contenus d’enseignement, spécialement dans les disciplines précitées.

Pour conclure, en tant qu’institution d’éducation populaire et avec le concours souhaitable des membres fondateurs qui s’inscrivent dans cet objectif, ATTAC peut jouer un

4http://www.sauvonslaculture.fr/spip.php?article1#sp1

5 http://www.sauvonsluniversite.com/spip.php?article150

6 Bulletin Officiel de l’Education Nationale, Convention pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, dans le système éducatif (1er février 2007)

7www.rfo.fr (cliquer : « Aimé Césaire »)

8 Le portail des IREM : www.univ-irem.fr

Un IREM est un Institut de Recherche sur l'Enseignement des Mathématiques. C'est un service de l'université, en relation avec le département des mathématiques, les services rectoraux, l'IUFM (Institut de formation des maîtres) et l'inspection de mathématiques. Les IREM ont été créés en 1969 avec les missions suivantes :

contribuer à la formation initiale et continue des enseignants

contribuer à l'expérimentation pédagogique

élaborer et diffuser des documents pour enseignants et formateurs

mener des recherches sur l'enseignement des Mathématiques

La principale originalité et richesse des IREM est de réunir pour ces missions des enseignants de Mathématiques de tous les niveaux (collège, lycée, lycée professionnel et technique, école, université, IUFM).

Les différents IREM se sont progressivement organisés en un réseau de 26 IREM en France.

9 Dans son dernier discours télévisé (avril 2008), le Président de la République a souligné le fait que 50% des professeurs du Secondaire souhaitent quitter le métier. Ce constat inédit n’a pas été démenti par les syndicats.

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rôle important et nécessaire quant à l’information et au suivi de ces enjeux socio-éducatifs et idéologiques. Le Conseil européen de Lisbonne avait décidé en 2000 de faire de

« l’ économie européenne de la connaissance l’économie la plus compétitive et la plus dynamique du monde » d’ici à 2010. Dans le cadre d’un programme alternatif à partager si possible avec des sections européennes d’ ATTAC et avec d’autres associations -SLR, SLU, SLL…-, il serait intéressant de demander d’ici là au gouvernement un Grenelle de l’éducation et de la recherche, qui porte sur la maîtrise tant des programmes et des contenus que des moyens et des structures à rendre opérationnels. Ci-après quelques pistes dans cet ordre d’idées :

-la création d’une commission d’expertise gouvernementale (ou rapport d’information parlementaire) sur l’état des sciences humaines et des disciplines du même champ dans l’enseignement supérieur et à l’Ecole : évaluation des passifs et des acquits en particulier depuis l’application de la LRU, réactualisation des missions, optimisation de pôles d’excellence et pilotes (écoles spécialisées), évaluation des besoins

-l'application du principe du respect des biens publics immatériels dans le contexte franco- européen et international, et cela pour la défense et la promotion du Français comme langue (inter)nationale et de toutes les disciplines de recherche et d’enseignement, spécialement les plus vulnérables (Lettres, arts, SHS…)

-la création d’une Ecole (ou Institut) de la Francophonie comme institution de coopération éducative et de recherche promouvant le dialogue interculturel à l’échelle (inter)nationale, inter-régionale et des relations Nord-Sud ainsi que les arts et les disciplines aptes à le favoriser : géo-politique, histoire des cultures et des religions, macro-économie, droit international, anthropologie culturelle, socio-ethnologie de genre, didactique du FLE-FLS, étude de la littérature et des arts francophones, régionaux, européens

-l’autorisation donnée par l’AERES aux chercheurs de pouvoir publier en français - le maintien et le renforcement des sciences humaines et des humanités au CNRS

- la création d’un Conseil scientifique à l’ANR qui intègre toutes les disciplines, dont les sciences humaines et les humanités

-la création de pôles de recherche régionaux à caractère socio-culturel, en parallèle aux actuels pôles de compétitivité, spécialisés dans les sciences appliquées et les NTIC, avec l’établissement d’un quota garantissant de la part de l’ANR l’accréditation des sciences sociales et des humanités

-le renforcement des dominantes socio-culturelles des actuels pôles de compétitivité (comités d’éthique, prospective socio-culturelle, coaching des cadres…)

-la garantie donnée à toutes les UFR, quelle que soit leur filière, d’assurer un budget en fonction de leurs besoins et à tout le moins du maintien du budget de fonctionnement qui leur était alloué les années précédentes

-l’application des directives ministérielles en matière d’éducation à la parité homme- femme et de recherche-enseignement sur la parité

- la démocratisation du statut d’enseignant-chercheur dans le domaine didactique pour l’enseignement primaire et secondaire et d’une manière générale l’accroissement de la formation initiale et continue des maîtres ; la création ou la démocratisation de sites et listes à caractère didactique dans les IUFM, au CNDP et à l’INRP

- la réhabilitation morale du métier d’enseignant par le rajoût de nouveaux critères qualitatifs pour l’obtention de la hors-classe : créativité, apport citoyen dans le cadre de la vie périscolaire et de la société civile…

- la création d'IREF sur le modèle des IREM (Instituts de recherche sur l’enseignement des Mathématiques, créés en 1969) et cela pour assurer la transposition didactique des pôles de spécialité, le suivi des évolutions académiques et d ‘une manière générale la réhabilitation de

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l‘enseignement du Français et des Lettres dans le Secondaire ; cela en concertation avec les autres disciplines du même champ (sciences humaines et humanités)

-l’intégration au statut des Lettres Modernes (professeurs de l’enseignement secondaire) de leurs spécialités académiques et universitaires et/ou leur reconnaissance institutionnelle (sciences du langage, littérature comparée, littérature francophone, FLE/FLS).

-une meilleure reconnaissance socio-professionnelle et une meilleure intégration des personnels en FLE-FLS pour favoriser l'intégration des enfants issus de l’immigration comme le rayonnement du Français dans le monde.

Documents annexes :

- le SGEN- CFDT (p. 4) - le SNES (p.5)

- SLU (p.6)

- Bulletin Officiel de l’Education Nationale, Convention pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, dans le système éducatif (1er février 2007) p.7

DOCUMENTS ANNEXES

La recherche en sciences humaines et sociales

(revue Campus du SGEN-CFDT, numéro de janvier 2008)

La recherche en sciences humaines et sociales a occupé en France une très grande place.

Certains des noms les plus connus parmi les universitaires ou chercheurs français appartiennent à ces disciplines, mieux, la France a attiré dans ces domaines de nombreux chercheurs étrangers qui occupent des postes dans ses universités ou dans ses organismes de recherche.

Cependant, depuis la mise en place du nouveau gouvernement, des inquiétudes se font jour dans la communauté des sciences humaines et sociales et plus largement dans le domaine des humanités. Que ce soit à l’université, dans les EPST ou plus largement dans l’ensemble de l’appareil éducatif, des traductions assez vives de ces inquiétudes se sont manifestées, par exemple, lors du mouvement anti LRU qui a particulièrement touché des universités à dominante sciences humaines et sociales (Rennes II, Lyon II, Toulouse le Mirail, Nancy II, Paris VII….). La misère dont pâtit l’Université française sévit d’abord dans ces secteurs. De même, la volonté affirmée par le CNRS, de réduire son nombre de laboratoires a créé dans les groupes de recherche en sciences humaines et sociales où la taille des laboratoires reste petite, des mouvements de panique….

Face à ce constat, le SGEN CFDT réclame :

1) que l’investissement du CNRS dans les sciences humaines et sociales soit, non seulement préservé, mais encore substantiellement augmenté. Le CNRS doit jouer un double rôle de soutien des phares de la discipline mais aussi de pilote pour les laboratoires de qualité de nombreuses universités.

2) que l’application des critères numériques et bibliométriques ne soit pas généralisée aux sciences humaines et sociales. Ces critères ne rendent pas compte de la diversité des situations de la recherche dans le domaine des humanités ou des sciences humaines et sociales.

3) que la composition des comités d’évaluation et des différents comité de visite des laboratoires et des universités tienne compte de la diversité des courants de pensée.

4) spécifiquement en ce qui concerne le CNRS, le maintien d’un fort département SHS garant de la pluridisciplinarité. Pluridisciplinarité qui est de plus en plus nécessaire

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pour traiter des problèmes comme l’éthique, l’utilisation des OGM en agriculture , les risques sanitaires et sociaux des nanotechnologies…

5) le maintien et le développement de la pluralité des lieux de recherche qui, seule, peut garantir la diversité des courants de pensée.

6) une augmentation significative des allocations doctorales dans le domaine des sciences humaines et sociales.

QUELLE PLACE

POUR LES HUMANITES AUJOURD’HUI ?

Paris, le 27 février 2008.

Madame, Monsieur

Quelle École voulons-nous, pour quelle éducation ? S’il est vrai qu’éduquer, c’est

« conduire vers », vers quoi, à quoi souhaitons-nous éduquer nos enfants ?

L'actualité du débat sur l'école rend urgente la question de la place des humanités : quelle conception de l’être humain, du citoyen, se profile derrière les mutations annoncées, parfois déjà en cours dans l'ensemble du système éducatif, et qui nous semblent relever d’une conception réductrice de l'enseignement et de la culture ? Le rôle de l'école se limite-t-il à alimenter le marché du travail ?

N’est-il pas nécessaire de réaffirmer que l’école, sans ignorer la réalité sociale et économique, doit former des individus épanouis, réfléchis et capables de prendre en charge leur destin ? Comment permettre aux jeunes de construire un regard réflexif sur les savoirs, de se penser en tant qu'êtres de culture ?

Comment montrer en même temps que les humanités peuvent être en prise sur toutes les questions de la modernité, et porteuses d'une véritable utilité sociale, y compris dans le monde du travail ?

Ne peut-on pas imaginer ou reconstruire un parcours de formation s’enracinant dans le second degré dont les humanités seraient la colonne vertébrale ?

Ce sont ces questions que nous souhaitons vous poser, à vous personnalités du monde de la culture et du savoir, des arts, des sciences et des lettres, de manière non seulement à éclairer le débat, mais également à l’élargir au-delà des seuls protagonistes du monde de l’éducation, afin d’en faire l’enjeu d’un vrai et fort débat public.

Éducateurs, professeurs de toutes disciplines, nous souhaitons ouvrir, sur le site internet du SNES (Syndicat national des enseignements du Second degré), un espace consacré à cette question : « QUELLE PLACE POUR LES HUMANITES AUJOURD’HUI ? »

Nous vous proposons d'intervenir sous la forme d’une tribune libre publiée en ligne, qui peut partir des questions formulées ci-dessus.

Nous ouvrons en même temps cette page aux associations, à toutes les initiatives et contributions permettant de nourrir la réflexion.

Les textes doivent être envoyés à lycees@snes.edu.

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Dans un second temps, nous souhaitons organiser à Paris une journée de débat public sur ce thème, pouvant déboucher sur la publication d'un manifeste. Nous envisageons d'annoncer ce débat par voie de presse au cours du mois d’avril : il pourrait se tenir le samedi 31 mai.

Roland Hubert, co-secrétaire général du SNES.

Secteurs lycées et contenus du SNES : Mireille Breton, Alice Cardoso, Elisabeth Cassou-Barbier, Sandrine Charrier, Philippe Laudou.

Lettre mensuelle d’avril 2008 de l’association Sauvons l’Université (SLU)

L'enseignement supérieur et la recherche

avec l'enseignement secondaire et l'enseignement primaire

Ce n'est pas seulement par solidarité que nous devons marquer notre soutien au mouvement actuel des lycéens et aux protestations des collègues de l'enseignement primaire et secondaire contre les décisions affectant programmes et organisation des études : c'est aussi parce que ce qui se passe dans les écoles, dans les collèges et dans les lycées est à l'évidence en rapport avec ce qui est en route dans l'enseignement supérieur et la recherche.

La cohérence de la politique du gouvernement dans les domaines de l'Education Nationale, de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche apparaît en effet de plus en plus clairement. Il est frappant de constater à quel point, plus que jamais, des logiques analogues et symétriques animent les projets et les décisions dans les trois domaines en même temps. Même centralisation accrue du gouvernement au sein des établissements, mêmes inflexions budgétaires, même réorganisation des programmes et des diplômes, même traitement économique de l'éducation, même désinvolture à l'égard de la qualité d'enseignement, même façon de ne plus placer l'élève ou l'étudiant au cœur du système, même désengagement de l'État : l'action gouvernementale dans les différentes sphères est cohérente. Dictée en apparence par quelques convictions que l'on proclame « frappées au coin du bon sens », elle est en fait profondément idéologique : critique de la fonction publique budgétivore, flexibilité accrue contre la « rigidité des statuts », remise en cause systématique des disciplines que l'on dénonce comme « rétrogrades », rentabilité et évaluation non contradictoire et non paritaire.

En définitive, la politique d'enseignement semble par moments se résumer à la nécessité de diminuer le nombre de fonctionnaires, comme si l'Éducation nationale, l'Enseignement supérieur et la Recherche étaient des variables d'ajustement du budget de l'État.

Cela explique à la fois la confusion extrême des annonces et la très grande lisibilité des motivations purement politiques. C'est aussi pour cette raison que les décisions sont prises sans concertation avec les fonctionnaires en postes et leurs représentants. On négocie aujourd'hui avec les lycéens comme on négociait hier avec les étudiants.

Il est donc grand temps de se mobiliser, avant que tous les décrets et autres lois ne passent l'été prochain, en catimini. Le gouvernement est conscient qu'une résistance lui est opposée. Les résultats des élections universitaires continuent de le démontrer, les manifestations « lycéennes » le rappellent chaque semaine.

SLU a proposé un texte de principe en vue de défendre les concours nationaux de recrutement des enseignants: faisons-le circuler ! http://sauvonsluniversite.com/spip.php?article372 Il en va de l'avenir des étudiants ! Il en va de l'avenir de l'Education nationale mais aussi de l'Enseignement Supérieur, notamment dans le domaine des Lettres et Sciences humaines et sociales ! Un texte écrit au sein de SLU éclaire la logique à l'œuvre http://sauvonsluniversite.com/spip.php?article363

Voilà pourquoi SLU appelle à manifester le mardi 15 avril aux côtés des lycéens, de leurs enseignants et des parents d'élèves. A Paris, le départ de la manifestation aura lieu à 14 h, place de la République (sauf changement de dernière minute que nous indiquerons sur le site de SLU avec les informations concernant le rendez-vous SLU).

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Défendons le service public ! Défendons l'Education nationale, l'Enseignement supérieur et la recherche, nous ne sauverons pas l'un en sacrifiant les autres ! Nous ne gagnerons que dans l'unité et la solidarité des différents degrés de l'enseignement public !

N'oubliez pas que vous pouvez adhérer à SLU pour soutenir notre action http://sauvonsluniversite.com/spip.php?article3

Bulletin Officiel de l’Education Nationale, Convention pour l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les hommes, dans le système éducatif (1

er

février 2007)

Assurer auprès des jeunes une éducation à l’égalité entre les sexes.

Développer la réflexion des jeunes, tout au long de leur scolarité, sur la place des femmes et des hommes dans la société, constitue une condition essentielle pour amener, filles et garçons, à élargir leurs horizons professionnels.

Au-delà, cette réflexion vise à transmettre une culture de l’égalité à celles et ceux qui construiront la société de demain. Il s’agit de promouvoir dans le cadre du système éducatif, l’égalité entre les sexes, et ainsi de faire évoluer la société dans son ensemble. Cet apprentissage de l’égalité, basé sur le respect de l’autre sexe, implique notamment la mise en œuvre d’actions de prévention des comportements et violences sexistes.

En ce sens, les Parties s’engagent à intégrer dans les enseignements dispensés, la thématique de la place des femmes et des hommes dans la société : -Développer la thématique de l’égalité entre les sexes dans les divers enseignements - Valoriser le rôle des femmes dans les enseignements dispensés

- Inciter les professionnels de l’édition à renforcer la place des femmes dans les manuels scolaires et écarter tout stéréotype sexiste de ces supports pédagogiques ;

- - Mettre en place des actions de sensibilisation aux stéréotypes sexistes véhiculés dans les médias ;

- - Développer dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche les études et recherches sur le genre.

Références

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