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JRD LV - 27 novembre 2008

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Academic year: 2021

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JRD LV - 27 novembre 2008

PrésentEs : 25 collègues (anglais, allemand, espagnol, italien, arabe, russe) de 13 académies : Paris, Créteil, Versailles, Lyon, Dijon, Bordeaux, Nantes, Orléans, Besançon, Rennes, Lille, Toulouse, Clermont.

IntervenantEs du secteur LV national : Thérèse Jamet-Madec (espagnol, Rennes), Marc Rollin (espagnol, Lyon), Bruno Auer (anglais, Créteil).

Présentation de la journée, avec rappel de la présence de M. Levallois, IG d’arabe et de Valérie Sipahilamani, co- responsable du secteur contenus du S4.

I. M. Levallois, IG d’arabe.

I.1. Sur la réforme du lycée.

- Il explique que les programmes de seconde sont en cours de réécriture: l'IG travaille sous la responsabilité de la DGESCO, avec 2 IPR (1 allemand et 1 espagnol), un prof de lycée (italien), une universitaire de Paris III (Mme MC Lenardeley, anglais), M Salles Lousteau (IG) pour LR et 2 IG (Mme G. Gaillard et M. Levallois).

L'idée n'est pas de « refaire les programmes mais de les adapter à une nouvelle donne », en entrant par les contenus culturels en Seconde, autour du thème fédérateur « vivre ensemble » mais en redéfinissant ses formulations, en les rendant plus concrètes.

De plus, il s'agit de caler le programme sur le CECRL. Pour cela, il y aura réécriture du préambule commun actuel, éventuellement suivi d'un texte par langue mais uniquement pour dire ce qui est vraiment spécifique et éclairer le texte commun. Ce texte commun sera à destination des LV1 et LV2 car pour la LV3, il y aura un développement plus important avec un tableau des descripteurs.

Rappel: le niveau attendu en Seconde (« fin de scolarité obligatoire ») se situe entre B1 et B2 en LV1, entre A2 et B1 en LV2. Le niveau minimum d'entrée en Seconde est donc bien le A2.

- Dans le cadre de la future seconde:

a/ La LV1 et LV2 font partie du tronc commun, à raison de 5h élèves pour les deux, réparties à partir de la DHG, comme en STG actuellement.

Les matières du tronc commun peuvent être renforcées en modules mais cela ne concernera pas la LV1 et la LV2.

b/ La LV3 peut être prise sur 2 semestres (= « exploration » ≠ « approfondissement » = 1 semestre).

c/ Il n’y aura plus de langues de complément/spécialité mais les euros et les bilangues sont maintenues.

d/ L'IG réfléchit autour d’« une organisation différenciée »: ne pas être dans le groupe classe traditionnel, mais dans des groupes des compétences pensés comme des « groupes d’activité langagière » ou des « groupes de niveaux », selon les cas. C'est d'ailleurs un thème d’étude actuel du groupe LV de l’IG intitulé « Modalités et espaces nouveaux pour les langues ». Pour M. Levallois, il n'y a pas de problèmes d’organisation de ces groupes.Il reconnaît cependant qu’une définition claire de ces groupes de compétence s’impose.

I.2. Sur l'articulation entre diplômes nationaux et certifications.

- Les certifications sont destinées aux élèves volontaires des classes européennes, en fin de seconde, en anglais et en espagnol. En allemand,: tous les élèves sont concernés.

- M. Levallois dit qu’il pourra relayer les questions qu’on lui pose : comment les enseignants sont-ils sélectionnés ? doivent-ils répondre obligatoirement à l’ordre de mission ? est-il normal que des collègues n'enseignant pas en euros soient amenés à être examinateurs et que des élèves de Terminale euros soient sollicités pour repasser ces certifications non obtenues les années précédentes avec un financement de la Région ? les certifications ne représentent-elles pas un risque d'externalisation de sujets et de concurrence avec les diplômes nationaux ? quel est l'intérêt réel des certifications, surtout si elles n'ont qu'une durée de 2 ans ? Ne constituent-elles pas une injustice puisqu'elles ne sont pas proposées à tous les élèves ?

- M. Levallois dit qu’il lit le rapport Legendre sur le baccalauréat (http://www.senat.fr/noticerap/2007/r07-370- notice.html) comme une invitation à l'adapter au CECRL, bien que pour lui cela est déjà le cas, d'autant que le CECRL a été inclus dans les programmes. Il présente comme très positif ce rapport sur le bac.

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- Autres questions à M. Levallois: comment sortir de la contradiction DNB / socle commun et A2 (fin scolarité obligatoire) / B1 (programmes) ? comment revenir sur la non-compensation, le A2 conditionnant le DNB ? Pourquoi demander aux collègues de valider (attester) mais pas de certifier : car ils ne seraient pas habilités à le faire ?

I.3. Sur la CO en STG.

- Elle a été supprimée pour un problème de faisabilité : trop de langues où il faudrait la mettre en place (lourdeur de la production de documents, notamment dans les langues à faible diffusion. Les difficultés sont surmontables selon lui. Il est possible que la question revienne dans le cadre du nouveau Bac, en 2012, afin d’intégrer l'ensemble des compétences du CECRL.

- Nous faisons part de notre volonté de mettre en place un Bac à valeur européenne, grâce à la validation des 5 compétences (comme dans le nouveau BTS CI), ce qui permettrait de répondre à la question de l’égalité et de la demande sociale. L'IG en prend note.

I.4. Concours

Le nouveau concours au Capes serait composé de deux épreuves écrites académiques mais, à l’oral, l’épreuve de commentaire de texte disparaîtrait et l’épreuve dite professionnelle deviendrait une « leçon pédagogique » (non liée directement à la discipline), avec un jury composé de chefs d'établissement et d’IPR qui porterait sur la connaissance du système éducatif. L’IG note que nous déplorons la disparition de l'épreuve disciplinaire.

Quant à l’autre épreuve orale, il s'agirait d'une épreuve d’exploitation pédagogique d’un document, en français.

L'agrégation est maintenue mais il y aurait l'introduction d’une nouvelle épreuve, du type de l’épreuve pédagogique du nouveau Capes.

I.5. Diversification/ELCO/arabe/turc

- Alors que nous rappelons notre attachement à la diversification, l'IG nous confirme que, pour le moment, il n'y a pas de programme pour le concours de russe cette année.

- Sur l'arabe, il rappelle que 60% des enseignants sont TZR et que l'enseignement de l'arabe a parfois du mal à se développer, à cause de réticences multiples, alors que les arabophones constituent la communauté la plus importante en France et qu’il existe donc une compétence native grâce à laquelle de nombreux élèves pourraient se construire, construire leurs identités. Selon lui , c’est sur le langage premier qu’on construit l’estime de soi . On ne doit pas demander aux élèves, quelle que soit leur langue première, d’oublier qu’ils sont arabes, mandingues,… Il pense qu’un travail important sur les représentations reste à faire par tous et que la reconnaissance de ces langues passe par l’Ecole.

- Sur les ELCO, Mm. David et Levallois ont fait un rapport l’an dernier. Il reconnaît qu'il y a eu un problème de laïcité pour certaines ELCO.

M. Levallois nous informe que M. Gokak (chargé de mission en turc) est remplacé par M. Tapia (Maison Sciences de l’Homme d’Alsace) et qu'il n’y a actuellement aucun IPR de turc (3 en arabe).

Sur la traduction des sujets pour le Bac, M. Levallois rappelle que cela fait plusieurs années qu’il est demandé qu’ils soient traduits, y compris en anglais. C’est une injonction ministérielle d’il y a 3 ou 4 ans. C’est une circulaire sur la procédure d’élaboration des sujets. Mais ce n’est pas toujours aux concepteurs de le faire, ça peut être les IPR ou les commissions. L’IG aurait conscience que les collègues de turc, couvrant tous les établissements, se retrouvent sollicités pour tous les examens.

- L’IG prend note de nos remarques sur le fait que les chefs et les recteurs doivent aussi prendre en compte la sociologie du terrain pour ouvrir l’arabe ou le chinois, par exemple, et ne pas jouer le jeu de la concurrence des langues à faible diffusion (par exemple, sur les classes bilangues). Il prend note que la diversification a tendance à être moindre au fur et à mesure des années, ainsi que les dysfonctionnements des CALV (commission académique des langues vivantes), sensées parler de tous ces sujets là.

II.Valérie Sipahimalani sur la réforme du lycée

Le Snes constate :

- que le lycée n’arrive pas à faire réussir tous les élèves : depuis 95, seulement 60% des élèves ;

- la réussite de la voie professionnelle et technologique donc nous tenons à la diversification. Mais aussi aux séries.

Le Snep-Den (Unsa), syndicat majoritaire des chefs d’établissement, et le Snes sont les seuls à défendre la voie technologique.

Le Snes demande que les matières des modules qui sont déjà dans le tronc commun restent uniquement dans le tronc commun et que la Seconde serve à explorer, avant de choisir (le Snes a des mandats clairs : scolarité obligatoire jusqu’à 18 ans). C’est dans ce cadre-là que se pose la question de la pertinence des modules.

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C’est une réforme de structure, pas de pédagogie ni de programme (en tout cas, pas sérieuse).

Les modules d’accompagnement - orientation, soutien, interdisciplinarité (info doc, TPE…) - risquent de servir de variable d’ajustement, par rapport aux suppressions de postes. Cela équivaut au 20% de la DHG laissée à la liberté de l’établissement, via le conseil pédagogique ?

La semaine blanche, de bilan et d’orientation, pourrait « être consacrée à l’expression orale » en LV.

Le groupe-classe est maintenu sur l’année sur les 21 heures, ce qui n’empêche pas la semestrialisation car les programmes devraient être conçus par thèmes, de façon à ce qu’à la fin de chaque semestre, les thèmes à aborder soient traités.

Le Snes est plutôt contre la semestrialisation ; cette question sera débattue au congrès.

III. Certifications (groupe LV national)

Depuis un an, cette question a un peu avancé mais elle doit encore avancer, pour répondre aux collègues qui doivent faire passer les certifications et pour statuer avant le congrès de mars. Le dernier article, publié dans le 4 pages national, rappelle nos positions et pose la question de fond : quelle articulation entre les diplômes nationaux et le référentiel européen ? Le BTS CI ouvre une piste : en ayant adopté un référentiel européen dans toutes ses disciplines, il est reconnu comme diplôme européen.

Les collègues rapportent des expériences différentes, d’un établissement à l’autre : payés ou pas, sur leurs heures de cours ou pas, 5 jours de formation payés ou pas (selon les académies : parfois qu’une journée par ordre de mission), tous les élèves d’euros ou pas, en allemand… A Versailles, les profs sont estampillés Cambridge cette année.

Pour ce qui est des certifications Cambridge, au départ c’est le PET transformé en CEC (B1) : ce n’est pas une certification créée pour le MEN français.

Cambridge n’est pas un réel organisme privé car il est relié à l’université Cambridge, Cervantes, centre culturel, au Ministère de l'EN espagnol et la KMK (conférence des ministres de l'éducation des Länder) à l’institut Goethe. Cela complique les choses.

Questions : est-ce que le vivier des profs n’existe pas déjà (ceux de l’année dernière), ce qui compliquerait la reprise du mot d’ordre de ne pas les faire passer ? Le levier, ne serait-il pas le montant ? 800.000 à 1.000.000 d'euros juste pour l’anglais. L’appel d’offre de 3 ans, passé pour l'anglais et l'espagnol, qui va correspondre à la nouvelle mouture du Bac, sera-t-il reconduit ? La menace sur le Bac semble évidente.

Sur les actions :

- Rappel que les prospectus, comme ceux de ETS, envoyés sur nos boîtes mail est un envoi illégal. La dernière C.A l’a rappelé.

- Un article dans l'US ou une lettre flash semblent importants mais pas suffisants pour faire face à la taille des enjeux. On pourrait envisager :

o une affichette sur la nouvelle perte horaire que représenterait la réforme du lycée (déjà qu’en 2001…).

o comme il y a deux ans (« appel des professeurs de LV aux collègues des autres disciplines »), rédiger un appel à destination des profs de LV et les parents, afin de les informer, contre la « propagande » institutionnelle, très forte.

IV. A2 (groupe LV national)

Rappel des dérives (des élèves non validés par les profs mais validés par les chefs ou les jurys de brevet, via l’ENT – espace numérique de travail - ; aucune valeur réelle : c’est une attestation donnée sans grille nationale ; aucun bilan national ou académique, y compris en CTPA, etc.).

Quel mot d’ordre ?

- porter aux CTPD et autres instances ; - créer motion pour le C.A ;

- action concrète (mot d’ordre clair), à trouver rapidement.

Le groupe LV national, B. Auer – T. Jamet-Madec – M. Rollin contenus.secretariat@snes.edu

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