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Un nouvel ophtalmomètre pratique

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Academic year: 2021

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Texte intégral

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HAL Id: jpa-00238905

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238905

Submitted on 1 Jan 1888

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Un nouvel ophtalmomètre pratique

C.-J.-A. Leroy, R. Dubois

To cite this version:

C.-J.-A. Leroy, R. Dubois. Un nouvel ophtalmomètre pratique. J. Phys. Theor. Appl., 1888, 7 (1),

pp.564-568. �10.1051/jphystap:018880070056401�. �jpa-00238905�

(2)

564

4. Le mouvement brownien présente

un

grand intérêt à

uni

autre point de vue. Quelque idée qu’on se fasse de la cause qui le produit, il n’est pas moins certain que du travail est dépensé,

par instants, sur ces particules, et l’on peut concevoir un méca- nisme par lequel une portion de ce travail deviendrait disponible.

Imaginons, par exemple, qu’une de ces particules solides soit sus-

pendue, par un fil d’un diamètre très petit par rapport au sien, à

une roue à rochet très légère ; les impulsions dans un certain sens

feront tourner la roue, et nous pourrons recueillir du travail. Ce mécanisme est évidemment irréalisalJle, mais on ne voit pas de raison théorique qui pût l’empêcher de fonctionner. Du travail serait ainsi produit aux dépens de la chaleur du milieu alubiant,

et en opposition avec le principe de Carnot. Il semble donc qu’on puisse préciser ainsi le sens des réserves faites à ce principe par

Helmhoitz, dans le cas des tissus vivants (i ); ce principe serait

seulement exact pour les mécanises grossiers que nous savons

réaliser et cesserait d’être applicable lorsque l’organe r~ce~tetc~°

aurait des dimensions comparables à 1 micron (2).

UN NOUVEL OPHTALMOMÈTRE PRATIQUE;

PAR MM. C.-J.-A. LEROY ET R. DUBOIS.

Devant l’objectif d’une lunette montée sur un pied, se trouve

une boîte cubique contenant deux plaques de verre épaisses, à

( 1 ) HELMHOLTZ, Sur la therlnodynanÛque des tlaéonémes chimiques (Aca- dénÛe de Berlin, I882 ). Traduit par NI. G. Chaperon dans le Journal de Phy- sique, 1884.

(2 ) Bibliographie.

R. BROWN. 2014 A brief account of microscopical observations; I827. Philoso- phical Magazine; I829. Bibliothèque universelle de Genève; I829. Annales des

Sciences naturelles; I828 et I830.

MARX. 2014 Sur les mouvements des molécules. Bibliothèque universelle de Genève; I83I.

DUJARDIN. 2014 Observateur

au

microscope, Chap. III; I842.

ROBIN. 2014 Traité du microscope,

2e

édition, Chap. III; I877.

STANLEY JEVONS. 2014 Mouvements des particules microscopiques suspendues

dans l’eau (Revue internationale des Sciences, t. I. p. 784).

A.

DE

L

APPARENT. 2014

Traité de Géologie et Traité de Minéralogie.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018880070056401

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565

faces planes et parallèles. Les deux plaques sont mobiles isolément t

autour d’un axe comlnun et chacune d’elles couvre une moitié de

l’objectif. En les inclinant l’une sur l’autre, on dédouble l’image

d’un point en deux images situées sur la normale à l’axe de rota-

tion et distantes d’une quantité 2 t, qui est nulle lorsque les pla-

ques sont au parallélisme et qui augmente à mesure que leur

angle mutuel augmente.

Fig.

1.

Supposons qu’on ait réglé ces plaques pour un dédoublement L

de 2’u’ll, ~ ~, ce qui est très facile avec un micromètre photogra- phique.

Au corps de la lunette est fixée une règle divisée, normale à

l’axe optique et à l’axe de rotation des plaques : deux lampes ou

deux repères mobiles le long de cette règle représenteront les ex-

trémités d’un objet 0 dont l’image sera réfléchie par la surface courbe. Supposons deux lampes : on en verra quatre images dans la lunette, si l’on déplace l’une des lampes jusque ce que les images

inoyennes se superposent; à ce moments, la distance des deux

(4)

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images réfléchies telles qu’elles seraient vues si le dédoublement était nul sera égale à 2~In, 2~. Si l’on Inesure la distance 0 des

lampes sur la règle et si

»

l’on connaît la distance d qui sépare l’objet de son image, on a les éléments nécessaires pour calculer le rayon de courbure r.

Mais la formule élémentaire des miroirs est insuffisante ; si l’on

se propose de déterminer la valeur de 0 qui correspond à une image de 2mm, 25 pour une surface sphérique de ~mm, ~ de rayon, la distance d étant de 34omm, cette formule entraîne une erreur

relative de 3t(); pour obtenir une précision plus grande, il faut tenir

compte de l’angle d’ouverture de la partie utilisée du miroir o, 1 et >..

Soient OA (, fi~’. 2 ) l’axe optique de la lunette ; fl le centre de

Fig.

2.

la cornée sphéridue, AP la règle normale à 0 A, eu P la flamme de

la lampe. Son image sera en P’ sur OP. La droite P’B, parallèle à OA, se -trouvant, après avoir traversé la plaque, en coïncidence

avec OA, est distante de OA de la quantité i.

Soit M le point P’B coupe la sphère réfléchissante. Menons la normale OM; elle divise l’an~le PMB du rayon incident P~’1 et

réfléchi 1B1B en deux parties égales à go, angle que fait OM avec OA.

Le triangle rectangle P11~IB donne la relation

dans laquelle o désigne la longueur ~.P et i la 10ngueur~BA, qui

est égale à MM’ et à P’A’.

Désignons par d la distance P’B de l’image à la règle; les trian-

(5)

567

gles semblables PP’B et POA donnent

or

en éliminant MB et OA, il vient

D’autre part, le trianble rectangle lklO3’l’ donne

En tenant compte de cette dernière équation, la relation qui précède peut se mettre sous la forme

En négligeant i2 ~~ et ~20132013~? il vient fin alemen t

0:2 COS 2 W cl

Les formules ( 1 ) et (2) permettront de calculer soit r, soit 0, soit d, en fonction des deux autres de ces trois quantités.

Elles donnent un résultat exact à moins de ~7’00-

«

La distance d est une constante instrumentale fixe à 340m111;

mais la mise au point comporte un écart de 2mm au plus : de

vient la cause d’erreur de beaucoup la plus forte. Elle définit la

précision de l’instrument, qui est ainsi de £ ; on pourrait quadru- pler au moins cette précision en mettant un réticule à l’oculaire.

La lunette tourne dans un collier entrainant la règle et la boîte cubique; une aiguille se meut devant un cercle divisé fixe pour

indiquer le méridien dans lequel on opère ; un systèmes de visées

extérieures à la lunette facilite la mise au point suivant un pro- cédé analogue à celui qu’on emploie avec les télescopes.

Grâce à la possibilité de varier à volonté le dédoublement 2 i,

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l’instrument se prête à la mesure des courbures les plus variées,

cornées de cheval, cornées d’oiseaux, courbures des ménisques capillaires, etc.

AD. BLÜMCKE. 2014 Ueber die Bestimmung der specifischen Gewichte einiger

Gemische

von

Æthylalcool und Kohlensäure (Mesure des poids spécifiques de quelques mélanges d’alcool éthylique et d’acide carbonique); Wied. Ann.,

t. XXX, p. 243; I887.

Dans un Mémoire analysé dans le Journal de Physique (’ ),

M. Blumcke a proposé une méthode de mesure du poids spéci- fique des liquides qui n’existent que sous pression. Cette méthode consiste essentiellement à observer, par la méthode optique, l’angle dont tourne un flotteur à charnière plongeant dans le liquide. L’auteur l’a appliquée aux mélanges d’alcool et d’acide carbonique. Ici, il s’agit de mesurer de grandes variations du

poids spécifique; les angles de rotation du flotteur sont grands,

et il y a lieu de faire une correction à cause de la différence des indices du mélange liquide et des lames de verre qui ferment le

tube d’expérience. La nécessité de connaître les indices des

liquides expérimentés est un inconvénient de la méthode; on di-

minue la correction en rendant les rotations du flotteur très

petites. La correction est alors de o,015 pour une rotation de i 10.

A cause de la quantité considérable d’acide carbonique qui

était nécessaire, M. Blümeke employait de l’acide industriel. Le gaz employé était mesuré au moyen d’une jauge, de volume

connu, que l’on remplissait à une température et à une pression

connues, autant de fois qu’il était nécessaire. Le poids du gaz s’obtenait par l’application de la formule de Clausius, en sup- posant que la présence des vapeurs d’alcool ne la rendait pas illusoire.

L’auteur a effectué trois séries d’expériences aux environs de 0°

’B

17°, 25(>, sur des mélanges en toutes proportions. Il n’a pas

trouvé de relation entre les poids spécifiques des corps mélangés

et ceux des mélanges. Connaissant ces derniers, M. Blüniel~e a

(’ ) .hzcrn. de Ph)’s.,

2E’

série, t. IY, p..Ji1; 188,3.

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