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Sur l'électrolyse des solutions alcalines

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00238705

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238705

Submitted on 1 Jan 1887

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Sur l’électrolyse des solutions alcalines

Duter

To cite this version:

Duter. Sur l’électrolyse des solutions alcalines. J. Phys. Theor. Appl., 1887, 6 (1), pp.127-129.

�10.1051/jphystap:018870060012701�. �jpa-00238705�

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transport de l’électricité que Faraday a appelé convection; on en

a une image nette dans J’expérience du carillon électrique.

Le courant de convection ne doit pas obéir au principe d’Uhm :

en effet, la force qui agit sur chaque particule d’air électrisé est

proportionnelle, d’une part à la charge que cette particule a prise

au disque qu’elle a quitté, et, d’autre part, à l’intensité du champ;

cette force est donc proportionnelle au produit de la charge du disque par la différence de potentiel, ou, ce qui revient au même,

au carré de la différence de potentiel; d’autre part, le frottement des particules d’air les unes contre les autres vient gêner leurs

mouvements. On peut donc s’attendre à trouver un débit croissant

plus vite que la différencie de potentiel, sans cependant être pro-

portionnel à son carré : c’est précisément ce que j’ai constaté.

Tout récemment (1), M. Quincke a reconnu que certains

liquides, tels que l’éther, le sulfure de carbone, l’essence de téré-

benthine, la benzine, ne suivent pas la loi de Ohm, mais que, loin de là, l’intensité du courant qui les traverse croît plus vite que la force électromotrice; il pense qu’une partie de ce courant est due à la convection. C’est cette explication que je crois pouvoir

étendre au cas de l’air chaud.

L’expérience décidera ultérieurement si l’hypothèse précédente

sur la transmission de l’électricité par l’air chaud est fondée ou

non; en tous cas, les faits expérin~entaL~x que j’ai exposés dans ce

Travail en sont entièrement indépendants.

SUR L’ÉLECTROLYSE DES SOLUTIONS ALCALINES;

PAR M. DUTER.

En électrolysant des solutions aqueuses de potasse, de soude, de baryte ou de chaux, j’ai observé que le volume de l’oxygène dégagé sur l’électrode positive était notablement moindre que la moitié de celui de l’hydrogéne dégagé sur l’électrode négative.

En prenant pour électrode positive une large lame de platine, et

(1) tVie1emann/s A~a~zc~l~l~, Bd. XXVIII, p. 5§3 et suiv.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018870060012701

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pour électrode négative un fil fin de platine, je suis arrive à ob- tenir comme résultat de l’électrolyse i volume d’oxygène seule-

ment, pour 4 volumes d’hydro~ène, de sorte qu’il ne se dégageait

que la moitiés de l’o~~yène que l’électrolyse de l’eau aurait dû

mettre en liberté.

J’ai pensé que l’oxygène qui ne se dégageait pas s’était fixé sur

l’électrol~-te, en donnant un composé surox~Tgémé ; pour vérifier

cette prévision, j’ai procédé à l’électrolyse de solutions alcalines de potasse, de soude, de baryte et de cllaux dans les conditions

qui m’ont paru les plus favorables à l’absorption de l’oxygène,

c’est-à-dire que j’ai employé des solutions faibles en alcali et tra- versées par des courants peu denses ; la grande électrode avait

une surface de I44Cf! et le courant 100 d’ampère. Dans ces con- ditions, le dégagement d’oxygène sur l’électrode positive était très

peu sensible ; j’ai laissé l’électrolyse se produire pendant plusieurs jours.

J’ai d’ailleurs eu soin de séparer, au moyen d’un vase poreux les liquides qui entouraient chacun des deux pôles. Au bout de plusieurs jours, j’ai retiré le liquide qui se trouvait autour du pôle positif et, l’ayant placé dans un appareil analogue à celui qui

sert à recueillir les gaz dissous dans l’eau, je l’ai chauffé peu à peu

jusqu’à le porter à l’ébullition.

Il s’est alors dégagé de l’oxygène du liquide chauffé dans la

proportion de à environ ; cette proportion n’a pas sensiblement varié avec la nature de l’alcali ni avec son degré de concentration ;

elle est bien supérieure à celle que donnerait une simple dissolu-

tion d’oxygène, qui est encor e moins soluble dans les solutions alcalines que dans l’eau pure. Il s’est donc formé un composé suroxygéné; en prolongeant la durée de l’électrolyse, j’avais espéré

former ce composé en assez grande abondance pour essayer d’en connaître la nature; mais, à ce point de vue, l’expérience ne m’a

pas jusqu’à présent donné de résultat : la proportion d’oxygène

absorbé n’augmente plus au bout de deux ou trois jours, et l’oxy- gène, qui paraît absorbé, disparaît par diffusion. Il se peut qu’il

se soit formé de petites quantités des combinaisons aujourd’hui

connues de l’eau oxygénée avec les alcalis, combinaisons très peu stables et que des élévations de température détruisent rapidement;

mais il est impossible d’expliquer, par la formation de ces com-

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posés, la fixation de la totalité de l’oxygène absorbé ; en effet, si, après que le liquide soumis à l’action de la chaleur seule a cessé de dégager de 1"oxygène, on l’additionne d’un acide quelconque

en proportion telle qu’il devienne légèrement acide, d’alcalin qu’il

était, et si on le chauffe de nouveau, il dégage toujours une

nouvelle quantité d’o~~.7~ène, faible il est vrai, mais qui est environ

le quart de l’oxygène dégagé par l’action de la chaleur seule.

Il semble donc qu’il s’est formée dans l’électrolvse des solutions

alcalines, de petites proportions d’un composé suroxygéné qui

s’est combiné à l’alcali, de telle sorte qu’il ne peut être mis en liberté par l’ébullition, mais seulernent par un acide.

Ce composé pourrait être un peroxyde d’hydrogène, par l’exis-

tence duquel 1l~. Berthelot explique diverses réactions, parmi lesquelles il remarque surtout celle du permanganate de potasse

sur l’eau oxygénée.

INFLUENCE DU MAGNÉTISME SUR LES RÉACTIONS CHIMIQUES;

PAR M. COLARDEAU.

Dans une Note précédente ( ~ ), nous avons indiqué les particu-

larités curieuses que l’on observe quand on cherche à réaliser le

spectre magnétique sur une laine mince de fer ou de nickel, avec

une poudre ne présentant qu’à un degré moyen les propriétés magnétiques.

Ces expériences avaient été entreprises à propos de certains

phénomènes observés par M. I. Remsen dans des recherches effec- tuées par lui, dans ces dernières années, relativement à l’interven- tion du magnétisme dans les réactions chimiques (2).

Résumons ci’ahord, en quelques mois, les résultats les plus

Intéressants de ces recherches.

Ce physicien a constaté qu’en plaçant sur les deux pôles d’un

électro-aimant une laine de tôle et en v versant une solution de

(1) Journal de Physique, p. 83 de ce Volume.

(2 ) La Lumière électrique, t. IV, p. 2G, et t. X, p. ~t68.

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