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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00242143

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242143

Submitted on 1 Jan 1905

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Bibliographie

A. Jeaugeas

To cite this version:

A. Jeaugeas. Bibliographie. Radium (Paris), 1905, 2 (8), pp.288-288. �10.1051/ra-

dium:0190500208028801�. �jpa-00242143�

(2)

288

Il confient cependant d’ajouter que la lumière favorise le

phénomène de la régénération.

Les platine-cyanures de magnésium, d’ammonium et de

potassium se comportent de façon analogue..

A la suite du détail de leurs expériences, les auteurs

font quelques remarques qui intéressent beaucoup le prati-

cien, 1.

Il faudra d’abord prendre soin de ne pas exposer les écrans fluoroscopiques au soleil, celui-ci pouvant les dété- riorer.

L’état hygrométrique de l’air ambiant influant sur le

changement de teinte du plalino-cyanure, la méthode de

mesure qui utilise ce sel, est nécessairement influencée par

cet état : le procédé Salourau-loiré manque donc d’exac- titude.

Enfin, la chaleur produisant un effet analogue aux rayons X,

le virage de la pastille témoin, peut être produit, dans

certains cas où le réactif est mis au contact de l’ampoule,

par l’élévation de température de la paroi de verre et non

par les radiations.

Ces travaux sont très intéressants : ils demandent â être

repris de façon à vérifier l’exactitude des résultats ohtenus.

Ils permettent de s’expliquer les variations et les irrégu-

larités des pastilles de platino-cyanure de baryum, irrégu-

larités et variations que beaucoup de spécialistes ont pu

constater. Dr J. BELOT.

Bibliographie

Il est donné une analyse bibliographique des ouvrages dont deux exemplaires sont envoyés à la Rédaction Manuel pratique de radiologie médicale, par le

Dr Émile DoPOaT, chargé du service des laboratoires de l’Hôpital militaire de Bruxelles, 107 pages (H. Lamer- tin, éditeur, Bruxelles), 1905.

Ce petit ouvrage est la réunion des conférences sur la

radiologie, données chaque année aux médecins de la

garnison de Bruxelles. Comme le titre l’annonce, l’auteur

n’a donné que des indications pratiques, écartant soi- gneusement tout développement technique. Bien que se limitant à ce côté exclusivement pratique, je ne crois

pas que l’auteur ait entièrement atteint le but qu’il se proposait , car beaucoup de ses articles ont été trop simplifiés pour être utiles au radiologue débutant. La radiologie a pris une importance telle que des chapitres

aussi brefs ne suffisent pas à la contenir, même dans

ses lignes essentielles ; elle est devenue une véritable science par l’application d’instruments de mesure dont

l’emploi est indispensable en radiographie et en radio- scopie. C’est en insistant sur l’usage des instruments de

mesure que l’auteur aurait fait de son ouvrage un manuel vraiment pratique, car ces appareils permettent une technique précise, mathématique et non plus arbitraire.

Sans m’attacher à une étude détaillée de Fourrage, je

crois cependant utile de rectifier certains articles où man-

quent des renseignements importants.

La description très sommaire des appareils habituellement utilisés en radiologie : sources de courant électrique, trans- formateurs, interrupteurs, ampoules, est l’objet des pre- iniers chapitres. Le tube de Muller seul décrit est déclaré le meilleur. Et le tube Chabaud avec osmo-régulateur Vil-

lard’ ?

-

Ln détail dans le fonctionnement de l’appareil de réglage doit être corrigé. Le durcissement du tube ilüller devenu trop mou est obtenu en reliant le conducteur positif

à l’anode accessoire constituée par une spirale métallique;

le passage du courant par cette anode ne produit pas le dé- gageI11ent d’un gaz qui serait refoulé dans une certaine

partie de l’ampoule, mais en fixe au contraire, de façon à augmenter le vide du tube. Les renseignements tirés de l’aspect de l’anticathode ne sont d’aucune importance, la qualité et la quantité des rayons émis n’étant pas fonction du degré de rouge du focus, et toutes les ampoules ne pos- sédant pas d’ailleurs le mème focus.

A la liste des appareils auxiliaires donnée par 1 auteur, il

faudrait ajouter des appareils accessoires importants : la

soupape de Villard et le spintermètre.

La. technique radioscopique employée par l’auteur me

paraît insuffisante pour fournir des renseignements précis.

Une ampoule fixe devant laquelle le sujet s’élève ou s’abaisse

réalise un dispositif trop sommaire. Pour permettre un bon

examen radioscopique, l’ampoule doit satisfaire à deux con-

ditions essentielles : 1° elle doit être mobile dans tous les sens; 2" elle doit être réglable, elle doit de plus être mu-

nie d’un diaphragme de plomb â ouverture variablc disposé

de telle sorte que le rayon normal à l’écran fluorescent passe toujours par le centre de l’ouverture, quelle que soit celle-ci. L’exploration des sommets du poulnon et de

Finterlobe, la recherche des corps étrangers des bronches,

ne sont possibles qu’à l’aide de ce dispositif.

L’auteur apporte à la technique radiographique la même simplification; il la laisse arbitraire, alors qu’elle est de-

venue très précise par l’emploi du spintermètre Béclère et

surtout du radiochromomètre de Benoist. Les temps de pose

et la distance de l’ampoule à la plaque sont déduits des dimensions de celle-ci, ce qui est assez inattendu. On lit en- core :

« La durée de la pose doit être aussi courte que pos- sible dans l’intérêt du patient qui doit rester immobile, de l’opérateur qui y gagne du temps et des appareils qui s’usent

moins vite naturellement. » Ces considérations utilitaires doivent être négligées, car le but poursuivi est l’obtention

d’images précises, ce qui, dans certains cas, est le résultat d’une pose un peu longue.

La troisième partie de l’ouvrage traite des applications médico-chirurgicales de la radiologie. elle est de beaucoup la plus complète; la recherche des corps étrangers dans les

différentes parties du corps et le diagnostic des fractures font

l’objet de nombreux articles. L’étude des images radiosco- piques du thorax normal et pathologique est assez bien, est

avec raison, car la description même complète de ces images en laisserait encore l’interprétation difficile : les voir est nécessaire.

L’ouvrage se termine par un exposé des services que les

rayons X peuvent rendre à l’arinée et une notice sur le ser- vice radiologique belge parfaitement organisé.

A. Jeaugeas,

Chef du laboratoire du Dr Béclère.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0190500208028801

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