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Effet de la lumière sur l'isolement par le soufre

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00242488

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00242488

Submitted on 1 Jan 1911

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Effet de la lumière sur l’isolement par le soufre

F.W. Bates

To cite this version:

F.W. Bates. Effet de la lumière sur l’isolement par le soufre. Radium (Paris), 1911, 8 (8), pp.312-313.

�10.1051/radium:0191100808031201�. �jpa-00242488�

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obtenus par l’auteur à Sestola et postérieurement par Mache à Innsbrück : dans l’air à la surface de la mer comme sur les roches de l’Apennin, près de Modène, j’ai constaté que la radiation pénétrante peut subir

d’amples oscillations, passant de valeurs relativement élevées à des valeurs si petites qu’on doit les attribuer presque totalement à l’action des parois de l’appareil.

Les grandes oscillations se rencontrent donc à la fois

sur les roches des montagnes, dans l’air de la mer, et

sur le sol ordinaire où pourtant l’ionisation de l’air

produite par la radiation pénétrante est plus grande à

cause de l’action directe des substances actives du sol.

Le nombre des ions dus à la radiation pénétrante

sur mer étant les 2/3 de celui qu’on observe sur

terre ferme, on s’explique les valeurs relativement élevées de l’ionisation de la libre atmosphère à la

surface de la mer1. Une grave question reste ou-

verte, par suite du fait que nos connaissances tou-

chant la quantité des substances actives contenues 1. D. PACINI, Nuovo Cimento, 15 (1908) 18.

dans l’eau de la mer et dans l’air ne nous permettent

pas de nous expliquer les valeurs élevées trouvées par

l’expérience pour la radiation pénétrante sur mer1,

ni sur le continent (expériences de Gockel en ballon

2

et de Wulf sur la Tour Eiffel3) à une hauteur suffi-

sante pour qu’on puisse négliger l’action directe des substances actives contenues dans le sol. D’ailleurs les résultats précédents semblent montrer qu’une partie appréciable de la radiation pénétrante pré-

sente dans l’air, particulièrement celle qui est sujette

à des oscillations notables, a une origine indépen-

dante de l’action directe des substances actives con- tenues dans les couches supérieures de la croûte

terrestre.

[Manuscrit reçu le 2 Avr il 19111.

[Traduit par L. BLOCH].

1. A. S. EVE, Terr. Magn. and Atm. Elect., 1910.

-

D.

PACINI, Nuovo CÙnenlo, (1910) 440.

2. A. GOCKEL, Phys. Zeitschr., (1910) 280.

3. Th. Phys. Zeitschl’., (1910) 811.

Effet de la lumière sur l’isolement par le soufre

Par F. W. BATES

[Université de Montréal.

2014

Laboratoire de Physique.]

Dans une série d’expériences sur l’ionisation de l’air

en vase clos, l’auteur s’est servi d’un électroscope

dans lequel le dispositif à feuille était supporté par des isolants en soufre. Quand on a voulu étalonner

l’instrument, on a constaté dans la déperdition de grandes variations, qui semblaient dépendre de l’in-

tensité de la lumière tombant sur le support de la feuille. On a entrepris alors une série d’expériences

dans le but de rechercher si une relation définie de

cette nature n’existait pas.

On a trouvé que la fuite moyenne pendant le jour

était plus grande que la fuite moyenne pendant la nuit ; que le soleil brillant tombant sur l’isolant aug- i-nentait très fortement la fuite, alors qu’une suppres- sion même partielle de la lumière diminuait celte

fuite d’une façon sensible. En intercepiant certains

rayons solaires au moyen de verres bleu cobalt ou

rouges,on diminuait beaucoup la fuite et par suppres- sion totale de la lumière sur l’isolant, la fuite pendant

le jour était réduite pratiquement à la même valeur

que la nuit.

L’hypothèse que cette variation de fuite était due à

un changement rapide et brusque de la valeur de l’io- nisation de l’air dans le récipient a été tout d’abord abandonnée, car on a trouvé "qu’en obligeant simple-

ment le faisceau de rayons qui illuminait âéjàl’inté-

rieur du récipient à tomber directement sur l’isolant

en soufre, on obtenait un accroissement important de

la fuite, quoiqu’il n’y eut pas plus de soleil pénétrant

dans l’électroscope qu’auparavant. L’hypothèse que le soufre est affecté par la lumière solaire à peu près de

la même manière que le zinc l’est sous l’influence de la lumière ultra-violctte a été aussi délaissée, car on a

trouvé que les charges positives et négatives étaient dispersées également vite dans les mêmes conditions.

On a construit un électroscope avec un anneau de

garde autour de l’isolant en soufre qui était disposé a

l’extérieur de la boîte et était ainsi complètement exposé à la lumière.

Dans le jour, quand l’anneau de garde et la feuille portaient des charges de signes contraires, la feuille

perdait sa charge et finalement prenait une charge de

même signe que l’anneau de garde ; mais quand l’an-

neau de garde et la feuille portaient la même espèce

de charge, la charge de- la feuille augmentait si elle

était initialement moindre que celle de l’anneau et

diminuait si elle était au début plus grande. D’autre part, pendant la nuit, l’une ou l’autre charge abandon-

nait la feuille, même lorsque l’anneau de garde était chargé, ce qui était dù sans aucun doute à l’ionisation de l’air dans le vase.

La conclusion est que le soufre en présence de

1. Mémoire communique par le Prof. E. Erc.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/radium:0191100808031201

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lumière devient, à

iiii

faible degré, conducteur de l’é-

leclricité j et plus grande est l’intensité de la lumière, plus grande est la conductibilité. En second lieu, la fuite due à l’ionisation est moindre que celle due à l’accroissement de la conductibilité du soufre, exposé

même à la lumière ordinaire du jour. Il est donc

nécessaire de prendre un grand soin, quand on mesure

de petites variations de charges électrique, avec des appareils isolés au soufre, à ce que la lumière ne tombe pas sur l’isolant.

Une série de recherches préliminaires, dans lesquelles

on

a

expérimenté 1 ambre et l’éboilite comme isolants,

a

montre un léger accroissement de la conductibilité de l’ébonite sounlis à une forte radiation solaire; mais l’ambre n’a pas présenté cet effet. L’importance de

l’action de la lumière sur l’isolement est si grande que l’auteur se propose d’étudier complètement ces isolants

et d’autres matières de façon à voir si ce phénomène

esi, général et aussi à découvrir, s’il est possible, la

nature exacte du changement produit par la luliére

sur le soufre.

[Manuscrit reçu le le, aoîit 1911.

ANALYSES

Radioactivité

Sur la radioactivité comme propriété générale

des corps. - Wulf (T.) [Phys. Zeitschl’., 12 (1911) 497-500J.

-

L’auteur

a

classé les éléments chimiques d’après la valeur de la partie fractionnaire que donne le reste de la division de leur poids atomique par 4, Yoici le tableau auquel il arrive :

Il y

a

donc

une

prédominance marduée des poids ato- miques de la forme 4 11, et 4

n -

1 et de ceux-là seulement.

M. Wulf pense que la première série dérice du thorium et la seconde de l’uranium et du radium. Le ôle essentiel que joueraient dans la constitution de la matière l’atome d’hélium et l’atome d’hydrogène serait bien d’accord

avec

l’hypothèse célèbre de Rutherford

sur

la nature des parti-

cules

ex.

LEON BLOCH.

Sur la nature complexe du radium C.

-

Fajan (K.) [Plys. Zeitschr., 12 (1911) 569-577].

-

0. Hahn et

L. Meitner ont démontré que le radium C donne, par la méthode du recul, des dépôts actifs dont la décroissance est plus rapide que celle de n’importe quel corps

connu

de la famille du radium. Ils

en

ont conclu qu’entre le radium B et le radium D il y a,

non

pas

un

seul élément de période 19,5 minutes (radium C), mais

au

moins deux éléments : le radium C, de période ’19,5 minutes et après lui le radium

C. de période comprise entre 1 et 2,5 minutes. La chute initiale des activités obtenues semblait plus rapide quand

on

faisait les

mesures

très peu de temps après l’cxposition,

0. Hahn et L. Meitner ont émis l’hypothèse que le radium

C, pouvait lui-même être complexe et comporter deux pro- duits successifs, l’un dont la période serait de quelques secondes, l’autre dont la période serait de 2,2o minutes.

Cette manière de vomir serait

en

accord

avec

la théorie

d’après laquelle tout corps radioactif simple émet

un

seul rayonnement homogène;

en

effet le rayonnement du radiurn

C

se

compose d’un rayonnement a, d’un rayonnement p complexe décomposé par Il. W. Schmidt

en

deux faisceau

homogènes, enfin d’un rayonnement y. Le radium C, émet-

trait des rayons B,

comme

le suggère le fait qu’il fournit

par la méthode du recul des quantités de radium C2

exces-

sivement petites; les rayons

oc

et P restants

se

partageraient

entre les radium C2 et C3;

on ne

sait

encore

rien

sur

le corps qui émet le rayonnement y.

Pour contrôler les résultats expérimentaux et vérifier h s

hypothèses de Hahn et Meitner, l’auteur

a

repris des expé-

riences d’activation par la méthode du recul,

en

employant

des substances de grande activité. Disons tout de suite qu’il

confirme les résultats ci-dessus

en ce sens

qu’il démontre expérimentalement l’existence d’un produit

nouveau

à

courte durée, le radium C2, dont la période est égale à 1,4 minute. Par contre, M. Fajan n’a pu déceler

avec

certitude

aucun

autre produit

nouveau.

Il

a

également été contraint de reconnaître l’inexacti- tude des hypothèses de Hahn et Meitner

en ce

qui

concerne

la répartition des divers rayonnements. Les difficultés qu’il

a

rencontrées

ne

peuvent

se

résoudre, semble-t-il, qu’en

faisant

une

hypothèse déjà maintes fois proposée par les théoriciens de la radioactivité mais dont

on

n’avait pas

eu

jusqu’ici à faire d’application pratique : le radium C, (19,5 minutes)

se

décomposerait simultanément

en

radiuiii

C2 (1,4 minutes) et

en

radium D. Il y aurait donc bifurcation dans la série des transformations radioactives de la famille du radium et la généalogie de cette famille devrait

se

repré-

senter par le schéma suivant :

La matière première dont s’est servi M. Fajan est le

radium C prépanc

sur

lame de nickel par la méthode élec-

trolytique de

v.

Lerch. Ce radium C était exempt de radium B à 0,5 pour mille près. On plaçait la lame de nickel

à 0,5

mm.

de distance d’une seconde lame destinée à recueillir le dépôt actif. Le temps d’exposition variait de

1 à 15 minutes. Les divers rayonncments émis par la lame active étaient mesurés

avec un

électroscope approprié.

La loi de décroissance de l’activité était figurée,

comme

d’ordinaire, par

une

courbe

en

coordonnées logarithmiques.

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