• Aucun résultat trouvé

Action larvaire de Sitona lineatus L. sur quelques facteurs de production du pois proteagineux (Pisum sativum L.)

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "Action larvaire de Sitona lineatus L. sur quelques facteurs de production du pois proteagineux (Pisum sativum L.)"

Copied!
7
0
0

Texte intégral

(1)

HAL Id: hal-02724875

https://hal.inrae.fr/hal-02724875

Submitted on 2 Jun 2020

HAL is a multi-disciplinary open access archive for the deposit and dissemination of sci- entific research documents, whether they are pub- lished or not. The documents may come from teaching and research institutions in France or abroad, or from public or private research centers.

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des établissements d’enseignement et de recherche français ou étrangers, des laboratoires publics ou privés.

Action larvaire de Sitona lineatus L. sur quelques facteurs de production du pois proteagineux (Pisum

sativum L.)

Pierre Cantot

To cite this version:

Pierre Cantot. Action larvaire de Sitona lineatus L. sur quelques facteurs de production du pois

proteagineux (Pisum sativum L.). Agronomie, EDP Sciences, 1989, 9 (8), pp.765-770. �hal-02724875�

(2)

Zoologie

Action larvaire de Sitona lineatus L.

sur quelques facteurs de production

du pois protéagineux (Pisum Sativum L.)

P. Cantot

INRA Laboratoire de Zoologie, 86 600 Lusignan, France (reçu le 19 mai 1987, accepté le 11 mai 1989)

Résumé — Des expériences réalisées en conditions contrôlées (culture hydroponique en salle climatisée) ou semi- contrôlées (culture de plein champ avec infestation artificielle sous cages) démontrent l’action des larves de Sitona lineatus L. sur quelques facteurs de production de pois protéagineux, souvent dès le seuil de 10 oeufs par plante. Cette

action se manifeste surtout sur le nombre et le poids de grains par plante. Dans le cas de la variété «Finale», c’est sur-

tout la productivité des ramifications qui est affectée. La production de matière azotée totale par plante est significative-

ment plus faible dans les lots infestés.

Sitona lineatus- Pisum sativum - facteur de production - larve

Summary — Effects of the larvae of Sitona lineatus L. on some productivity factors in proteaginous pea (Pisum sativum L.). Experiments in controlled conditions (hydroponic cultivation in an air-conditioned room) or semi- field conditions (artificial infestation under cages in a field with 1 or 3 plants per cage) show the effect of the larvae of Sitona lineatus L. on some productivity factors in the proteaginous pea, at a threshold of i0 eggs per plant on isolated plants or 20 eggs per plant for groups of 3 plants. This effect is observed via the number of seeds and yield per plant.

In the case of the cultivar "Finale" the effect is mainly observed on branches. With a nutritive solution without nitrogen

the quality of the grain (nitrogen percentage) is diminished when the larvae destroy the nodules. The production of

total nitrogen per plant is significantly less in infested plants in field conditions. The relationship between the number of larvae per plant and the percentage of nodules destroyed was confirmed ( r = 0.96).

Sitona lineatus - Pisum sativum - production factor- larva

INTRODUCTION

Parmi les ravageurs du pois protéagineux, le

sitone du pois (Sitona.lineatus L.) est un des

insectes les plus fréquents aussi bien en France

(Bournoville, 1984; Cantot, 1986, 1987) que dans d’autres pays européens producteurs de pois : Grande-Bretagne (Bardner et al., 1979), Alle-

magne (Raiser, 1983). Les adultes dévorent le bord des folioles et stipules de façon caractéris-

tique. Cette alimentation imaginale n’a que peu d’influence sur le rendement du pois (George, 1982), mais cependant ce type de déprédation peut servir à l’établissement d’une notation symp-

tômatique permettant d’apprécier les populations

d’adultes présentes au champ (Cantot, 1986).

La nuisibilité de S. lineatus est tout autant le fait de l’alimentation larvaire aux dépens des

nodosités fixatrices d’azote qui se trouvent sur le système racinaire. La mise en évidence de l’ac- tion de ces larves sur les facteurs de production

de la plante est délicate à réaliser par la mise en

oeuvre d’essais insecticides de plein champ, car

d’une part il s’agit d’une action indirecte et d’autre part l’application d’insecticides peut supprimer

d’autres éléments de la biocénose. Néanmoins,

un certain nombre d’expérimentations utilisant

les insecticides ont été réalisées par différents auteurs et tendent à prouver, notamment en

Grande-Bretagne (Bardner et al., 1979; King, 1981) et en Belgique (Vulsteke et Seutin, 1985),

la nuisibilité larvaire du sitone du pois. Il est tou-

(3)

tefois difficile dans des conditions de parcelles expérimentales de relier avec certitude un rende-

ment et une population de ravageur, car les résultats sont variables d’une année à l’autre

(King, 1981). Pour notre part, dans le cadre des recherches qui font l’objet de cette mise au point,

nous avons réalisé des essais en conditions contrôlées ou semi-contrôlées en infestant des

plantes avec des nombres connus d’oeufs de S.

lineatus. Le pourcentage d’éclosion de ces oeufs étant voisin de 100%, nous n’avons pas utilisé pour nos infestations de larves néonates, beau- coup plus difficiles à manipuler.

MATÉRIEL ET MÉTHODES

Afin de bien cerner les facteurs de production modifiés

par l’alimentation larvaire des sitones, une première expérimentation a été menée en salle climatisée, puis

les expériences ultérieures ont été réalisées en plein champ en tenant compte de la compétition entre plantes.

En salle climatisée

Les pois (variété «Finale») sont cultivés dans des pots plastique (11 cm x 11 cm x 12 cm), dont les trous de drainage sont grillagés finement mais permettent le passage des radicelles tout en empêchant celui des

larves. Chaque pot est rempli de vermiculite expansée

et les pois (1 plante par pot) implantés dans ce milieu

sont inoculés avec une suspension de Rhizobium

leguminosarum, qui va induire la formation de nodosi- tés sur les racines. Les plantes sont ensuite arrosées toutes les semaines avec une solution nutritive (milieu Lefèvre) qui ne contient pas d’éléments azotés; sa composition est indiquée Tableau 1. Celle-ci n’est pas directement versée dans le pot de culture mais mise dans un contenant où viennent plonger les radicelles, afin que la vermiculite ne soit pas saturée d’humidité.

L’expérience a été réalisée à une température de

20°C et à une photophase de 16 h. Lorsque les pois atteignent le stade 3-4 feuilles, on place à leur base

des oeufs de S. lineatus provenant de la ponte

d’adultes élevés sur des brins coupés de pois, selon

une technique décrite par Newton (1958). Le nombre

d’oeufs par plante a varié, selon les modalités expéri- mentales, d’un minimum de 5 à un maximum de 50,

les témoins n’étant pas infestés. Nous avons effectué

25 répétitions par modalité. Un peu plus de 2 mois

sont nécessaires pour arriver à la maturation des pois, qui sont récoltés puis mis à sécher dans un abri venti-

lé. Les plantes sont ensuite examinées une par une et différents facteurs de production sont mesurés : hau- teur de la plante, nombre total de grains par plante, poids de 1 000 grains par plante, nombre de ramifica-

tions par plante, nombre total de grains sur les ramifi- cations. Pour chaque plante, l’ensemble des grains est broyé, puis la matière azotée totale (MAT) est mesu-

rée selon la technique de Kjeldahl.

En plein champ

Nous avons utilisé la même variété qu’en salle climati- sée. Au moment de la levée du pois (stade «crosse»),

et surtout avant l’arrivée des adultes de sitones hiver- nants qui vont contaminer la culture, on isole, selon les expérimentations, 1 à 3 plantes dans un cylindre de

PVC (diamètre 14 cm, hauteur 10 cm) qui est enfoncé

dans le sol de 5 à 6 cm. Sur le bord extérieur est fixé

un bourrelet en mousse de polyuréthane, qui assure la jonction avec une bonnette en grillage polyester (mailles de 0,8 mm) mesurant 1 m de haut et mainte-

nue par 2 tuteurs. Lorsque la plantule de pois possède

3 à 4 feuilles, on dispose les oeufs selon les mêmes modalités que dans l’expérimentation menée en salle

climatisée. L’inoculation avec des bactéries du genre Rhizobium n’est pas nécessaire, car elles se trouvent à l’état naturel dans les champs. La récolte intervient là aussi environ 2 mois après les infestations et les facteurs de production sont notés plante à plante,

selon les mêmes techniques que celles décrites précé-

demment. En plein champ, beaucoup de facteurs interviennent sur la productivité des pois et notamment

la compétition entre plantes. Nous avons donc, selon

les années, pratiqué différentes modalités expérimen-

tales.

Dans la première expérience, on dispose 1 plante

par bonnette, celle-ci étant prise au hasard dans une parcelle de grande culture ensemencée en pois. Pour

la seconde expérience, on dispose là aussi 1 plante

par bonnette, mais le reste de la parcelle est laissé en

sol nu. La troisième expérience se compose de 3

plantes par bonnette, ces plantes étant prises au

hasard dans une parcelle de grande culture ensemen- cée en pois. Dans tous les cas, le nombre de répéti-

tions est de 25 par modalité d’infestation.

RÉSULTATS

En salle climatisée, lorsque le pois ne dispose

que de sa nodulation pour lui fournir l’azote nécessaire à sa croissance, tous les facteurs de

production examinés sont significativement affec-

tés par l’alimentation larvaire des sitones, sauf le poids de 1 000 grains. La Figure 1 récapitule les

résultats obtenus. Les nombres de grains et les poids de grains par plante sont significativement

inférieurs pour les pois infestés, dès le seuil de 10 oeufs par plante. Les pots avec 5 oeufs par

plante ne diffèrent pas du témoin, pour tous les

paramètres examinés. La matière azotée totale

produite par plante est significativement plus

(4)

faible pour 10, 20, 30 et 50 oeufs par plante par rapport au témoin et à 5 oeufs. Le niveau de pro- duction des plantes dans les conditions de la salle climatisée est réduit par rapport à l’extérieur

: on soulignera en particulier que dans les condi- tions de salle climatisée il n’y a pas d’émission de ramifications secondaires.

Les principaux résultats acquis en plein champ sont récapitulés sur les Tableaux 11, III et

IV. La productivité en poids de grains par plante

pour les témoins est variable selon les années.

Pour l’expérience 2, elle se situe à plus de

40 g, alors qu’elle est beaucoup plus faible dans l’expérience 3 avec environ 7 g; il n’y a dans

ce dernier cas que très peu de ramifications secondaires. Globalement, il existe souvent un

effet dépressif aux sitones, mais il s’exprime

différemment selon les années et les modalités

expérimentales.

Ainsi, dans la première expérience, la hauteur,

le nombre de grains, le poids de grains ainsi que la matière azotée totale produite par plante sont significativement plus faibles dans les lots infes- tés. L’interprétation statistique du poids de grains

a été effectuée sur les données transformées en

log.

Dans la deuxième expérience, il n’existe pas,

globalement, de différences significatives sur les

(5)

mêmes critères que ceux précédemment cités,

bien que l’on observe dans tous les cas une bais-

se de productivité pour la modalité 10 oeufs par

plante.

Dans le cas de la troisième expérience, le

nombre de grains, le poids de grains et la matiè-

re azotée et totale produite par plante sont affec-

tés à partir de 20 oeufs par plante. La productivité

des plantes est très hétérogène au sein d’une même bonnette et les facteurs de rendement de cette expérimentation sont d’ailleurs calculés sur

les moyennes de la production des 3 plantes, car

l’on ne peut maîtriser l’homogénéité du déplace-

ment des larves vers les nodosités.

DISCUSSION

En salle climatisée comme en plein champ, les

facteurs de production du pois protéagineux sont

donc affectés par les larves de S. lineatus, qui

s’alimentent des nodosités fixatrices d’azote. La

comparaison des différentes modalités montre que, selon le niveau de productivité atteint par les plantes, des compensations existent, mais

elles se manifestent plus ou moins. Dans le cas

où les plantes émettent des ramifications, ce sont

surtout celles-ci qui vont être affectées. Si les

plantes sont cultivées de façon isolée comme

dans la 2e expérience, une baisse de production significative est seulement enregistrée sur les

ramifications et ne va pas influer sur le rende- ment final de la plante. Par contre, si les plantes

sont plus proches les unes des autres (expérien-

ce n° 1), la productivité des ramifications sera

prépondérante pour le rendement (Fig. 2). Enfin, dans la 3e expérience en plein champ, où les plantes sont disposées par 3 dans chaque bon-

nette, il y a peu d’émission de ramifications secondaires. Cette situation n’est pas due aux sitones mais à la compétition élevée entre plantes et aux conditions climatiques de l’année,

peu propices à un bon rendement. Néanmoins,

on note là aussi une baisse de productivité à par- tir de 10 oeufs, ce qui correspond à une moyenne de 8 larves par plante avec une nodulation

détruite à 80%. Il se dégage donc de ces 3 expé-

rimentations la conclusion qu’un phénomène de compensation des pertes de productivité dues

aux sitones existe en plein champ lorsque les plantes sont cultivées dans de très bonnes conditions, alors qu’en conditions de compétition

entre plantes ou d’année moins favorable cette

compensation n’existe plus.

On notera aussi que la compétition larvaire est importante à partir des niveaux d’infestation éle- vés, comme le prouvent les comptages effectués

en plein champ, où les effectifs larvaires ne sont pas supérieurs malgré les accroissements de niveaux d’infestation d’oeufs (Tableau V). Ce phé- nomène, déjà évoqué par Goldson et al. (1988) à

propos de S. discoideus Gyll. sur la luzerne, est important à prendre en considération, mais pro- bablement dépendant du nombre de nodosités

disponibles, élément que l’on ne peut contrôler.

On notera tout de même qu’il existe une relation

hautement significative entre le nombre de larves

présentes et le pourcentage de nodosités

(6)

détruites (r

=

+ 0,96 pour 39 ddl). Dans les

conditions d’infestation naturelle, une relation identique a d’ailleurs déjà été démontrée (Cantot, 1987).

Dans toutes ces expérimentations en plein champ, 2 facteurs de production n’ont jamais été

affectés : le poids de 1 000 grains et le nombre

de grains par gousse. Dans la majorité des cas,

on trouve par contre une baisse significative de

la matière azotée totale produite par plante. Ces

résultats montrent que le mode d’action des sitones sur le pois est très différent de celui

d’autres ravageurs, puisque, dans des conditions

identiques de culture, le puceron du pois Acyr- thosiphon pisum Harris agit sur le poids de 1 000 grains, mais pas sur la teneur azotée de ceux-ci

(Badenhausser, 1987).

CONCLUSION

Ces différentes études réalisées en conditions d’infestations artificielles prouvent l’action dom- mageable des larves de sitone sur quelques fac-

teurs de production du pois protéagineux. En plein champ, c’est surtout la productivité des

ramifications secondaires (lorsqu’elles sont pré- sentes) qui exprime le mieux les différences dans le cas du cultivar «Finale». Mais d’autres variétés n’en possèdent pas (Raphalen, 1984) et l’expres-

sion des pertes demanderait à être étudiée. Le seuil de nuisibilité relativement peu élevé (10 ou

20 oeufs par plante selon les expérimentations)

se comprend par le fait qu’aucun ennemi naturel des oeufs ou des larves n’intervient, alors qu’en

conditions naturelles un certain nombre de para- sites (Aeschlimann, 1977), de prédateurs (Ryb- chin, 1982) ou de champignons entomopatho- gènes (Riba, 1985) peuvent réguler les populations. Un des facteurs limitants doit être aussi le nombre de nodosités disponibles sur les racines, bien que les travaux récents (Aeschli-

mann, 1986) effectués sur S. discoideus Gyll. et

S. humeralis Steph., espèces qui se développent

sur la luzerne, indiquent que l’alimentation larvai-

re aux dépens des nodosités n’est pas indispen-

sable : pourtant, nous avons montré qu’il existe

une corrélation hautement significative entre le

nombre de nodosités dévorées et le nombre de larves de sitones par plante. Au-delà de 10

larves par plante, toutes les nodosités sont détruites au mois de juin (Cantot, 1986). Johnson

& O’Keefe (1981) ont d’ailleurs prouvé la diges-

tion des Rhizobium par les larves de S. lineatus.

Récemment, Wolfson (1987) a démontré dans le

cas du trèfle (Trifolium pratense L.) et de la luzer-

ne (Medicago sativa L.) la meilleure réussite du

développement larvaire de Sitona hispidulus F.

en présence de nodosités. Pour notre part, dans

une expérimentation réalisée en salle climatisée,

nous avons comparé la variété «Frisson» à son

mutant isogénique non nodulant. Pour une infes- tation avec 20 oeufs par plante et 25 répétitions,

nous avons obtenu en moyenne 6 larves pour la variété contre 0 pour le mutant non nodulant.

Il serait abusif d’extrapoler directement les résultats que nous avons obtenus aux conditions de la pratique agricole. En effet, le faible nombre

d’oeufs par plante pouvant causer les dommages peut inquiéter vu la prolificité des femelles de

S. lineatus, qui peuvent pondre en moyenne 1 000 oeufs avec des maxima se situant aux

alentours de 2 000. En fait, dans les conditions naturelles, cette ponte est très échelonnée dans le temps et tous les oeufs ne se développeront

pas, car aux ennemis naturels cités plus haut

vient s’ajouter l’influence des conditions clima-

tiques et du stade de la plante hôte.

Dans les essais insecticides réalisés au

champ par les auteurs cités dans l’introduction, les résultats significativement différents ne s’ob- servent que lorsque le nombre de larves par

plante est supérieur à 7. Compte tenu de tous les

facteurs de régulation, il est évident que cet effectif ne peut être atteint qu’avec une forte

contamination des champs par les adultes. En France, d’après les enquêtes menées dans diffé- rentes régions productrices, cela ne concerne

que 1 champ sur 6 (Bournoville, 1984). Ce

«seuil» doit d’ailleurs être précisé et surtout tenir compte de l’état du végétal, comme le prouvent

nos différentes expérimentations.

REMERCIEMENTS

Nous tenons à remercier M ll e N. Amarger (INRA, Dijon), qui nous a fourni les différentes souches de Rhizobium nécessaires pour les expérimentations en

salle climatisée. Nos remerciements vont aussi à R.

Bournoville (INRA, Lusignan) pour les corrections

apportées au manuscrit ainsi qu’à M ll e 1. Badenhausser

(7)

et J. Lerin (INRA, Lusignan) pour leur aide lors de l’in-

terprétation statistique des résultats. M. R. Cousin

(INRA, Versailles) a eu l’amabilité de nous fournir les

graines de «Frisson» non nodulant.

RÉFÉRENCES

Aeschlimann J.P., (1977) Notes on Patasson lameerei

(Hym. : Mymaridae) an egg parasitoid of Sitona spp.

(Col. Curculionidae) in the mediterranean region.

Entomophaga 22, 111-114 4

Aeschlimann J.P. (1986) Rearing and larval develop-

ment of Sitona spp. (Coleoptera Curculionidae) on the

root system of Medicago spp. plants (Leguminosae).

Z. Angew. EntomoL 101, 461-469

Bardner R., Fletcher K.E. & Griffiths D.C., (1979) Pro-

blems in the control of the pea and bean weevil (Sito-

na lineatus). Proc. Br. Crop. Prot. Conf, Pests and Dis.

BCPC Bracknell, 223-229

Badenhausser 1. (1987) Le puceron du pois (Acyrtho- siphon pisum Harris) et le pois protéagineux de prin- temps. Conf. int. Ravageurs Agric. ANPP, Paris 6, 323-

329

Bournoville R. (1984) Insectes nuisibles aux protéagi-

neux, situation actuelle, organisation de lutte. Journ.

Int Protéagineux, Paris 12 déc. 1984, ITCF, Paris 199-

217 7

Cantot P. (1986) Quantification des populations de

Sitona lineatus L. et de leurs attaques sur pois protéa- gineux (Pisum sativum L.). Agronomie 6, 481-486 Cantot P. (1987) Influence de Sitona lineatus L. sur la nodulation et les facteurs de rendement du pois pro-

téagineux. Colloq. Nutrition Azotée des Légumi-

neuses, Versailles 19-21 Nov., 1985 INRA, Paris, 299-

304

George K.S. (1982) Root nodule damage by larvae of

Sitona lineatus and its effects on yield of green peas.

Plant Pathol. 2, 172-176

Goldson S.L., Frampton E.R. & Proffitt J.R. (1988) Population dynamics and larval establishment of Sito-

na discoitieus (Coleoptera : Curculionidae) in New

Zealand lucerne. J. Appl. Ecol. 25, 177-195

Johnson M.P. & O’Keeffe L.E. (1981) Presence and possible assimilation of Rhizobium leguminosarum in

the gut of pea leaf weevil, Sitona lineatus, larvae.

Entomol. Exp. Appl. 29, 103-108

King J.M. (1981) Experiments for the control of pea and weevil (Sitona lineatus) in peas, using granular

and liquid insecticides. Crop Prot Conf. Pests and Dis. BCPC Bracknell ed., 327-331

Newton R.C. (1958) Rearing Sitona hispidulus larvae

for various research uses. J. Econ. Entomol. 51, 917-

918 8

Raiser E. (1983) Blattrandkâfer. Pflanzenschutz ABC 5,608

Raphalen J.L. (1984) Essais agro-météo pois de prin- temps, féverole de printemps. Résultats de 3 années

d’expérimentation 1981, 1982, 1983. ITCF Paris Riba G. (1985) Contribution à l’étude génétique de quelques hyphomycètes entomopathogènes. Thèse

de Doctorat ès Sciences, Paris 6

Rybchin V.E. (1982) Enemies of root-nodule weevils.

Zashch. Rast 2. 30-31

Vulsteke G. & Seutin E. (1985) Lutte contre le sitone

du pois Sitona lineatus L. Meded. Fac. Landbouw- wet., Rijksuniv. Gent. 50, 651-653

Wolfson J.L. (1987) Impact of Rhizobium nodules on

Sitona hispidulus, the clover root curculio. Entomol.

Exp. Appl. 43, 237-243

Références

Documents relatifs

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

Une pyoverdine modèle (pvdC7R12), utilisée dans plusieurs études antérieures, et une plante modèle (A. thaliana), ont également été intégrées à ce travail pour

grains, d’une part, et le nombre total de feuilles, les durées de phase, la température aux différentes pério- des, le poids sec à la floraison ou le nombre

mais surtout pour cribler un grand nombre de plantes lorsque la fréquence des plantes douces est très faible : mutagénèse, recherche de mutants naturels dans les

A screening in field condition was carried out in 2014 of a collection of 250 accessions of Vicia faba for intensity of sitona adult damages on leaves and for N2 fixing

L’archive ouverte pluridisciplinaire HAL, est destinée au dépôt et à la diffusion de documents scientifiques de niveau recherche, publiés ou non, émanant des

En effet, la comparaison des besoins en PDI des vaches et des apprts limitants (soit PDIN soit PDIE) montre que le bilan est net- tement plus dtstquilibrt dans le cas des

La prédiction de la DT6MAT avec des critères caractérisant la qualité de conservation d’un ensilage voire à l’aide de critères simples du fourrage vert permettrait