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Terre, ma terre de Fribourg page 5
De Schiffenen au futur lac de Fribourg pages 6-9
Fête des Céciliennes pages 11-13 Fribourg hors les murs
pages 14-15 Au chalet de Terre-Rouge
pages 16-17 Notre cavalerie
pages 20-21 Théâtre en campagne
pages 25-26 Les disparus pages 28-30
Le memento de Fribourg-lllustré page 31
Tirage contrôlé 10 506 exemplaires Mai, mois de la Poya Photo Joël Gapagny, Bulle
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Terre, ma terre de Friliourg !
Faits divers dans les journaux, faits réels pourtant dans la vie: on cherche de la terre. Américains et Russes partent à la conquête de la lune. Chez nous, des spéculateurs, des hommes d'affaires, des autorités ét de braves paysans cher¬
chent de la terre, tout simplement ! Laissons les spéculateurs à leurs calculs et à leurs soucis (que nous ne partageons d'ail¬
leurs pas !) pour essayer de mieux saisir les préoccupations de nos paysans.
Dernièrement, dans une assemblée qu'ils tenaient, en Pays fribourgeois, sur les rives du lac de Morat, ils deman¬
daient avec insistance que la terre, enlevée pour les besoins de la correction des eaux du Jura, leur soit remise. Les tech¬
niciens envisagent de la déverser dans ce charmant lac de Morat. Certes, la couche qui s'en irait au fond resterait mi¬
nime. Elle ne ferait pas monter le niveau de l'eau. Mais le monde agricole ne voit pas sans regret cet humus qu'il tra¬
vaillerait avec persévérance aller se perdre dans les algues et les roseaux. Il l'utiliserait judicieusement, même si une par¬
tie de cette terre paraît impropre à la culture.
Des tractations sont menées en ce moment, dans le dis¬
trict de la Eroye, pour la vente des terrains sur lesquels se construira l'autoroute. Les paysans manifestent beaucoup de compréhension et de bonne volonté. Les personnalités char¬
gées de cette tâche délicate font preuve, de leur côté, de tact et de largeur de vues. Il n'en demeure pas moins que des do¬
maines subiront de notables amputations. Comment rempla¬
cer ces parcelles, se demandent les propriétaires ? On ne trouve plus de terres à acheter, ou alors, les prix exigés par les ven¬
deurs sont prohibitifs.
Dans un coin perdu du canton, un agriculteur ne dispose plus de main-d'œuvre. Son fils l'a quitté, voici quelques se¬
maines, pour travailler à l'usine. L'exploitation compte une quarantaine de poses fribourgeoises. Et les amateurs ne sem¬
blent pas enclins à offrir le prix désiré... Aux abords d'une petite ville, par contre, trois paysans reçoivent chaque jour des sollicitations. Un jardinier pourrait céder à un prix que nous n'oserions pas indiquer, la moitié de ses cultures, puis se retirer pour vivre de ses revenus de fortune ainsi faite ...
Faits divers, voyez-vous, mais qui touchent au cœur même de notre population et qui ne peuvent laisser indiffé¬
rents. Un conseiller aux Etats fribourgeois, M. Paul Torche, par une intervention remarquée aux Chambres fédérales, a lancé un véritable appel en faveur d'une législation qui res¬
treigne les spéculations. Des milieux ouvriers patronnent une initiative dont le but est de lutter contre la spéculation des terrains. Il faut supprimer le mal à la racine et agir rapidement. Il faut éviter que la terre destinée à nourrir les hommes ne devienne finalement plus que leur tombeau. Un vieux paysan nous disait dans son savoureux patois : « on aura bientôt plus de terre pour se couvrir après la mort que pour se nourrir durant la vie» !
(Cliché obligeamment prôté par l'Office fribourgeois du tourisme.) Mais la terre elle-même plaide fort bien sa cause. Il suffit de la regarder en cette saison, pour comprendre sa beauté, sa peine, sa détresse devant la cruauté. Il y a quelques semai¬
nes, elle dormait encore. Elle tentait un timide réveil; le froid la clouait au repos. Mars passait sans apporter la cha¬
leur attendue. Avril sonna le réveil, et Pâques la résurrection de la terre, en même temps que celle du Christ.
Dès ce moment, la nature se mit à parer d'herbe verte, de fleurs, de papillons et d'espoirs, cette terre généreuse. Les pay¬
sans lui ont confié, au début de ce mois, les graines minuscules qui germent et qui constituent les richesses de l'automne.
Chevaux et tracteurs ont parcouru en tous sens les champs découvrant une terre tantôt brune, tantôt noire, mais jamais ingrate. Les oiseaux se sont précipités dans les sillons, en quête de nourriture pour leur famille.
Quand nous vous disions que chacun la convoite, cette bonne terre, n'avions-nous pas raison ? Seulement voilà : les uns cherchent à la faire vivre et produire, les autres à l'étouf¬
fer, sous d'immenses constructions. Pourrait-on le permettre quand on se penche un seul instant vers cette terre géné¬
reuse de mai ?
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DE LA POÉSIE A LA TECHNIQUE
LE FUTUR LU DE FBIBOURG »
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Bientôt le barrage de Schifjenen s'achèvera : ce sera alors la mise sous l'eau. De EribouriJ à Schilferten, un lac naîtra, transformant un paysaye familier. Mais au fait, ce futur lac. comment vu-t-on le baptiser? Noire canton possède déjà son «lac de Slonlsalvens », son
«lac de la Gruyère»: pourquoi n'y aurait-il pas enfin un « lac de Friboury »? Photo Dougoud, Fribourg C'est dans ce petit coin de pays, vers le fond de la vallée entourée de
helles forêts, bordée de falaises yrises et de miiynifiipies châteaux, i/ue la Sarine aux flots bleutés, aryenlés ou limoneux, continue à creuser un large sillon, dans celte belle plaine <le Harberêche. Dans cette vallée si riche en souvenirs, un nouveau lac, aux reflets d'un bleu firmament va prendre la place de tout ce qui est cher à nos cœurs et même aux amou¬
reux ijiii s'en vont en rêvant, cueillir les muijuels parfumés et les déli¬
cieuses morilles.
Tel est en quelque sorte le ('liant d'adieu que M. le député Charles Chat ton de Barberêche lançait dans la salle du Grand Conseil fribour- geois, le 20 novembre 1959, au moment des discussions oflicielles sur le futur barrage de Schiffenen. Mais, cet hymne à une vallée qui va être noyée n'était pas un chant de désespoir. Au contraire, M. Cliat- ton, tout en relevant la perte que subissaient ses concitoyens el la nécessité d'une compensation équitable des dommages, considérait cette œuvre comme une entreprise dont le canton de Fribourg pou¬
vait être fier
Mais, plus qu'un sentiment > fierté, une véritable admiration s'empare de celui qui, de l'observatoire situé au-dessus du barrage, attarde ses regards et sa pensée sur l'ensemble des travaux actuels.
N'hésitez pas à entreprendre cette agréable promenade qui, de Guin ou de Cressier les deux gares les plus proches — vous amène vers le chantier débordant d'activité. Certes, vous vous poserez quelques questions. Nous tenterons d'y répondre dans le reportage qui suit.
POURQUOI SCHIFFEXEX?
POURQUOI LE X 0 U V E A U|B A R R A G E ?
On aurait le droit d'éprouver des regrets en songeant à la dispa¬
rition d'une portion idyllique de notre paysage fribourgeois, comme on pourrait aussi regretter les moulins à roue ou les scieries mues par l'eau. Mais les exigences du monde moderne, sans détruire les valeurs traditionnelles, obligent à s'adapter. Or, l'électricité, cette fée moderne, s'est, installée dans toute notre vie. Nous ne saurions nous en passer. Et l'énergie nucléaire, sans compter qu'elle coûte fort cher, n'est pas encore réellement domestiquée. De plus, les besoins en énergie électrique augmentent sans cesse. Les Entreprises électriques fribourgeoises, dont on sait le rôle déterminant joué dans notre économie, les versements importants à l'Etat ainsi qu'à l'Uni¬
versité, ne parviennent pas à produire toute l'énergie qu'elles doivent fournir. Les achats en courant, auxquels furent contraintes les EEF, se chiffraient, par exemple, avant la création du barrage de Rössens, à 98 millions de kWh. Ils étaient tombés à 36 millions en 1950, soit après Rössens, mais ils augmentaient à nouveau pour atteindre 143 millions en 1958. Les Entreprises électriques fribourgeoises devaient donc chercher à utiliser au maximum tous les cours d'eau. Après Mon- salvens, sur la Jogne, après Rössens, voici que la Sarine permet de franchir une nouvelle étape de notre (politique en matière d'électricité.
Ainsi que le déclarait devant le Grand Conseil M. Claude Genoud, directeur des Travaux publics:
En réalisant Schiffenen, les EEF exploitent le dernier palier de lu Sarine fribouryeoise qui permet une production importante d'éneryie.
De palier en palier, de Montbovon à Schiffenen, en passant par Itos- sens-llaulerive-l'Oelbcry, l'eau de la Sarine, turbinée quatre fois consé¬
cutives, permettra de produire, en moyenne: HO millions de IcWh à Mont¬
bovon. 200 millions à lluulerive, 50 millions à l'Oelbery. ISO millions à Schiffenen, soit au total 410 millions pour l'ensemble. Pouvait-on donner une réponse plus précise à celte première question'?
A-t-on pensé aux conséquences? Pourquoi le cacher, des intérêts nombreux et légitimes sont en cause. Mais, imitant, ce qui s'est, passé lors de la construction du barrage de Rossens et la création du lac de la Gruyère, le Conseil d'Etat a designé une Commission chargée de négocier avec tous les intéressés, la vente, la cession ou l'échange des terrains. Fribourg et, Guin devront résoudre le problème posé par l'épuration des eaux usées. Il sera impossible, en effet, de continuer à évacuer les égoût.s par un simple canal, car le courant (le l'eau de¬
viendra presque nul, dès (pie le lac montera ! Le réseau routier, axé sur Schiffenen el. cette partie du district, du Lac bénéficiera de réno¬
vations nombreuses et intéressantes. Une route passera sur le barrage lui-même et un ouvrage d'art se substituera à l'actuelle chaussée qui va de Guin (Diidingen) à Cormondes (Gurmels). Le remplacement des forêts s'effectuera d'entente avec les techniciens du Département cantonal des forêts. On nous assure même que les pacifiques pêcheurs pourront continuer à pratiquer leur sport favori.
En revanche, les tireurs de Fribourg quitteront, le stand des Nei- gles pour exercer leur art dans les environs de la ville. Les rochers de la Sarine ne résonneront donc plus du tir sec des matcheurs ou des rafales de mitraillettes maniées par les recrues.
Une construction rapide el audacieuse. Le barrage du type voûte- poids, offre les caractéristiques suivantes: hauteur 42 m.; longueur du couronnement 350 m.; volume total du béton: 130 000 mètres cubes; superficie du lac: 4,25km2; retenue: (>(> millions de m3 d'eau.
Les travaux qui ont débuté en 19(10 avancèrent rapidement. Nous ne reviendrons pas sur les débuts. Il ne serait pourtant pas équitable de passer sous silence le mérite des personnes et des entreprises qui œuvrent maintenant. Les travaux sont placés sous la direction géné¬
rale du Consortium des ingénieurs de Schiffenen, auquel appartient M. l'ingénieur Henri Gicot de Fribourg. Il prépara le projet finale¬
ment retenu pour le barrage. Les travaux de génie civil relèvent, plus particulièrement de la Société générale pour l'industrie alors que la Société Suisselectra de Bâle s'est vue confier l'équipement électromé¬
canique. Des entreprises très nombreuses y collaborent. Dans toute la mesure du possible, on a fait appel à des maisons fribourgeoises.
La construction du barrage et de la centrale incombe aussi à un con¬
sortium dénommé « Entreprise du barrage de Schiffenen ». Il com¬
prend notamment les maisons Civelli, Sateg et Routes modernes, de Fribourg, Grisoni & Zaug S.A., à Bulle, Pasquier et fils à Bulle. Ces entreprises forment un premier groupe de travail. Le second com¬
prend Losinger & Cie, Hogg-Mons et fils, toutes deux à Fribourg, Zschokke de Genève. Pour être complet, nous dirons encore que Milani de Bösingen et Hoch- Tief- und Strassenbau, maison de Guin, participent également à l'ouvrage.
9 l'ont" parvenir aisément, à pied (l'œuvre, il a fallu construire
des roules, des voies d'accès, combler des fossées, jeter un pont sur la Sari 11e. Ce pont, les caillions le franchissent dix, vingt fois par jour. On ne se contenta donc pas d'improviser. D'ailleurs, rien dans ce domaine n'est improvisation. Les Entreprises électriques fribourgeoises, qui assument, la responsabilité et, le financement de cette accumulation, ont, délégué à la tète de ce secteur, leur ancien directeur technique, M. Louis Piller, lai de ses soucis fut de veiller à ne rien laisser au hasard.
Et la construction avance rapidement. Au début de février 1902. la deuxième étape a débuté. Le barrage formera un vaste arc, de cercle sur plus de 200 mètres. Une première partie est plus qu'esquissée. Ancrée dans une profonde entaille, sur la rive droite de la Sarine, elle se dirige vers la rive gauche, s'élevant par sec¬
tions, par tranches. Une section qui représente un peu moins que la moitié du barrage donne déjà une idée précise de la forme de celui-ci. La seconde partie du barrage offrira plus d'intérêt encore.
Tout d'abord, elle pénétrera très avant dans la molasse qui af¬
fleure le sol. Ensuite, c'est dans ce secteur que s'incrustera, en quelque sorte, des vannes destinées à évacuer l'eau. Là encore, seront placées les vannes de fond dont le débit atteindra, au maxi¬
mum plus de 000 mètres cubes d'eau à la seconde. Enfin, au pied
Ce jour-là. on coula lu première benne: pi-dessous: un groupe d'ouvriers en re jour de fêle. Photo Mulhauser, Fribourg.
du barrage, s'édifiera l'usine elle-même. Grâce à des turbines de près de 50 000 CV, l'énergie produite répondra, en partie, aux besoins nouveaux d'électricité.
Et la Sarine, que devient-elle? La belle rêveuse, chantée par notre cher abbé Bovet, ne mourra pas. Elle continuera de couler, malgré la construction du barrage et le bruit et le monde qui s'agite là-bas à Schiffenen. Certes, il a fallu la déranger parfois.
On l'a même sortie de son lit. Ce fut rapide et précis. Au cours de l'année 1060 et de 1961, la Sarine léchait la rive gauche. Au début de 1902, pour les besoins de l'entreprise, il fallut la rejeter vers la droite, lui préparer un nouveau chenal, entre deux sections du barrage. Elle suivra ce cours jusqu'au moment où les travaux prévus vers la rive gauche s'achèveront. Ils dureront, plus d'une année. Puis, la mise sous l'eau pourra commencer.
A Fribourg. l'eau passera sous les ponts à un rythme peut- être moins rapide. Le lac s'arrêtera vers celui de Zaehringen et, se confondra avec la rivière. Au sortir du barrage, la Sarine suivra un canal artificiel sur quelques kilomètres, puis elle reprendra son cours, mais ce sera en pays bernois !
Vouhlioiis pas les artisans de cette «'livre. Le siècle, de la machine et de la mécanique ne peut se passer de l'homme. Ingé¬
nieurs et techniciens, chefs de chantier, contremaîtres et ouvriers, manœuvres et aides, tous apportent leur contribution. Parmi les ouvriers, beaucoup viennent de l'Italie et ont manifesté une belle fidélité. Nous les avons retrouvés, ce printemps, pleins d'opti¬
misme et de confiance. Ils nous assurent, qu'ils seront là le jour de l'inauguration du barrage.
Nous, Fribourgeois, nous saurons faire preuve du même esprit (le confiance. Mieux, nous considérerons (pie le barrage de Schif¬
fenen constitue une des manifestations de notre volonté de déve¬
lopper notre canton et de l'équiper pour lui permettre de jouer un rôle efficace dans l'économie suisse. La contribution que nous apportons à cette œuvre — sous des formes diverses — nous offre la possibilité de léguer un héritage tangible à nos enfants.
Toul un village de barraques a surgi aux abords des chantiers pour héber¬
ger les nombreux ouvriers, main-d'œuvre étrangère en bonne partie.
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100 ans ! C'est aussi un cii{ju{|ement.
Riche d'expérience, avec des méthodes et des idées nouvelles, ayant foi en l'avenir, l'Union de Banques Suisses entend remplir tous ses devoirs envers notre économie. C'est dans cet esprit et dans l'espoir que les liens qui l'unissent à ses amis vont se resserrer toujours plus, que l'Union de Banques Suisses entre dans son deuxième siècle.
Pour leur 11e réunion, les Céciliennes du Décanat de la Valsainte avaient choisi Charmey. Pour ce jour de fête, le village était fort joliment pavoisé;
une fois de plus, il ouvrit son grand cœur et manifesta sa cordiale hospitalité.
En cortège, les société participantes montent vers la rustique église charmey- sanne: Chanteurs de Corbières précédant la bannière d'IIauteville.
Fêtes des Céciliennes A Charmey
Autre. instant émouvant, celui de la remise des médailles de vétéran aux chantres ayant 25 ans ou plus d'activité soutenue. Cette cérémonie fut présidée par Mgr Charrière lui-même qui était assisté du Rd curé-doyen Eugène Fragniôre, l'enthousiaste président du comité d'organisation.
m?
Premier acte (le la journée: le saint Sacrifice au cours duquel Mgr Charrière parla du chant religieux avec autant de spiritualité que de simplicité. Les sociétés interprétèrent en chœur d'hommes l'admirable « Messe brève » de feu le chanoine Louis Broquet, et en chœur-mixte deux mottets de Pierre Carraz. Les Céciliennes de Charmey et de Broc montèrent tour à tour vers l'autel pour interpréter le pro¬
pre de l'office en plain-chant. Le traditionnel concours de sections se déroula durant l'après-midi à l'église paroissiale.
Ci-dessous: Le chœur d'hommes de Charmey qui, sous la baguette de son directeur M. Jean Murith, conquit son auditoire par la magnifique interprétation qu'il donna d'une œuvre de Vittoria: « Tenebrae factae sunt ».
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A gauche, le tout jeune directeur décanal, M. Guy Lattion, au pupitre de direction de sa Cécilienne, l'«Echo des Marches » de Broc. A droite, l'avis des deux experts qui formèrent le jury: Le chanoine Paul von der Weid, curé de St-Nicolas, Kribourg et, M. Bernard Chenaux, professeur.
Fait sinon unique, du moins rare: trois générations réunies non seulement dans la même société, mais dans le même régistre: MM. Gustave, Louis et .Jean- Marc Blanc, tous trois 2e basse au sein de la Cécilienne de Corbières. Pholo P. Charrière, Bulle
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A 1 issue du concours de plain-chant, el
<le polyphonie religieuse, toutes les Céci- liennes se réunirent dans la vaste cantine, où le silence ne fut pas toujours impec¬
cable pour écouter les exécutions pro¬
fanes des sociétés.
Il y eut peu, très peu de discours; et ce fut bien ainsi. La place principale fut lais¬
sée au chant et aux conversations fami¬
lières.
A gauche: L'Union chorale de Montel- Frasses interprèle, sous la direction de M.
Joseph Maradan, « Pour loi, pays » de Mermoud et Budry.
Ci-dessous: les orateurs de la journée:
\
* lt
1C
I
M. l'abbé Pierre Kaelin, di¬
recteur des Céciliennes.
I
M. Georges Guisolan, préfet
de la Broyé. M. .Joseph Maradan, qui fonc¬
tionna comme major de table. M. I abbé Firmin Seydoux, lid curé de la paroisse de Lullt).
Un chœur qui se distingua loul particulièrement /ut sans doule celui de Monlbrelloz, dirigé par M. Bernard Ducarroz. Malgré son effeclif des plus réduits — une douzaine d'exécutants — il conquit auditeurs et experts. Ci-dessous: chanteuses cl chanteurs de Monlbrelloz se récréant aux abords de la halle de fête.
Ci-dessus: Le chœur-mixte paroissial de Ii ussy, fort de 45 exécutants, fit une excellente impression. Voici le groupe des dames, entourant leur cher directeur, M. Germain Thierrin, instituteur.
Ci-dessous: .1 gauche, la chorale des instituteurs, qui a la chance d'avoir pour directeur M. Bernard Chenaux et, à droite, le chœur-mixte parois¬
sial de Lully-Bollion-Chûtillon.
u
La nouvelle bannière dessinée par M. Ray¬
mond Sudan, du Cercle fribourgeois de Montreux — qui a déjà dessiné les em¬
blèmes îles Cercles fribourgeois des Avants et de Montreux — et brodé par les sœurs du Carrnel, reçoit la bénédiction du prêtre.
Dans l'assistance qui remplissait l'éqlise, nombreux étaient ceux qui portaient le bredzon ou le dzaquillon, témoignage de leur fidèle attachement à leur coin de terre.
Fribourg hors les murs
Grande fête au Cercle fribourgeois de Nyon
A gauche: M. l'abbé Marti, qui bénit l'emblème et, à droite, M. le chanoine Fragnière, chapelain des Sciernes d'Albeuve.
Le mois dernier, le Cercle fribourgeois de Nyon et environs était en fête, à l'occasion de la bénédiction de son nouveau drapeau. C'est à l'église que la journée débuta par la célébration de la sainte Messe.
M. le chanoine Denis Fragnière, chapelain des Sciernes d'Albeuve, officiait; ce fut lui encore qui s'adressa aux Fribourgeois de Nyon, en français et en patois. Puis M. l'abbé Marti bénit le nouvel emblème qui reçut le baiser de son parrain et de sa marraine et, sur le parvis de l'église, l'accolade des autres bannières, alors que M. Dafflon, d'Kpagny, faisait retentir son cordes alpes. Un cortège se forma pour se rendre à la salle communale. La fanfare locale prêtait sa collabo¬
ration, prouvant, ainsi la bonne entente existant entre le Cercle fri¬
bourgeois et les autres sociétés locales de Nyon.
La fête se poursuivit dans la grande salle communale décorée de lierre et de sonnailles aux magnifiques colliers ouvragés. Les spécia¬
lités de la borne fribourgeoise, excellemment servies par les membres, rappelèrent les traditions... gastronomiques du terroir. Kt la partie oratoire fut agrémentée des productions des Coraules de Bulle qui se taillèrent, je vous l'assure, un succès complet. Les Coraules encore mirent le point final à cette magnifique journée en entonnant le Vieux Chalet, repris d'une voix vibrante par toute l'assemblée.
Le gracieux sourire du parrain, M. Louis liersier, de Satigny, président du Cercle fribourgeois de Genève, et de la marraine, Slme Thérèse Ramitz, de l'Hôtel de la Croix-lila ne he à La Roche, par¬
courant dans une calèche fleurie les rues de Nyon.
Le fier banneret, M. Er¬
nest Collier, de Nyon, entouré des demoiselles d'honneur en dzaquillon.
15
En haut à gauche: Entourant le parrain et la marraine, un groupe d'amis du Cercle fribourgeois de Nyon.
En. haut à droite: En ce jour de joie, des diplômes de membre d'honneur furent décernés, notamment à M. Ernest Grivet de liûle (à droite), dont on connaît tout le dévouement au sein de l'Association Joseph-Hovel, et à M. Pierre Dourget, de Gland, l'un des pionniers du Cercle de Nt/on (au centre).
M. André Channey, président, disant avec cœur et simplicité les sentiments de sa société en ce jour de fêle.
Sur un fond blanc, le drapeau suisse avec, au centre, les couleurs fribourgeoises, flanqué de trois losanges aux armes du canton de Vaud, de la commune de Nyon, avec une vue du château de l'en¬
droit.
Les Coraules de Bulle apportèrent dans la salle en fête une bonne bouffée d'air du pays ; et leurs danses, évoquant le pays natal et ses traditions
rustiques, furent chaleureusement acclamées. M. André Channey (à gauche) el ses prédécesseurs à la présidence du cercle. A droite, M. Robert Perrotti, un pionnier fidèle, lui aussi.
La brillante soirée du Cercle fribourgeois de Genève Genève, on le sail, est la deuxième ville ...
fribourgeoise, après Fribourg, précisément ! Avec ses vingt et un mille ressortissants, le canton de Fribourg se classe au troisième rang de la représentation confédérée à Ge¬
nève. Seuls les Vaudois et les Bernois sont plus nombreux encore.
Une telle colonie ne se conçoit guère sans de nombreuses sociétés patriotiques et artis¬
tiques. Le folklore des bords de la Sarine est toujours présent à l'ombre de la Cathédrale St-Pierre.
Notre journal était convié à participer à la soirée du Cercle fribourgeois de Genève, fort de ses 220 membres.
Ce fut un plaisant et fort brillant festival de bonne humeur et de musique. La Chorale de la Marjolaine — et ses cinquante chanteurs et chanteuses — recevaient la Chorale et son chœur-mixte de la Tour-de-Trême, conduits par son président, M. Camille Charrière, et son secrétaire, M. Progin.
On était là entre Fribourgeois, c'est-à-dire à l'enseigne de l'allégresse et de la sympa¬
thie.
Le président du Cercle fribourgeois de Genève, M. Louis Bersier, un solide agricul-
teur-viticulteur de Satigny, n'avait pas mé¬
nagé sa peine pour recevoir joyeusement ses compatriotes « du pays », bien qu'il ait été retenu longuement par ses obligations pro¬
fessionnelles, en qualité de membre (le la Commission suisse au Congrès betteravier pour le Marché commun européen.
Le comité « in corpore » du Cercle était présent: M. Fernand Gendre, vice-président, M. Robert Aebischer, secrétaire, M. Marcel Galley, trésorier, M. Jules Zey, porte-dra¬
peau, Mme Simone Ansermet, secrétaire au procès-verbal, et MM. Xavier Guillaume, Henri Roulin, Joseph Party et Albert Tercier, membres adjoints.
La partie récréative fut d'excellente tenue.
Elle permit d'entendre les deux chorales, en costumes d'Armaillis, le gilet abondamment fleuri d'édelweiss et le chef coiffé de la fa¬
meuse et traditionnelle capette, dans un réper¬
toire riche et varié de chansons du pays.
Aux rythmes profonds des airs folklo¬
riques et des chants en patois —■ et la nos¬
talgie aidant — chacun pouvait se croire transporté en pleine vallée de la Gruyère, si souvent chantée, au pied du Moléson, chère aux cœurs fribourgeois. Toute l'assistance
reprit en chœur les accents du Vieux Chalet.
La Chorale de La Tour-de-Trême était diri¬
gée par M. Jean Clément, professeur, et celle de la Marjolaine par M. Dietrich, en l'absence de son sympathique directeur, M. Macheret.
Après le charme de la musique, le plaisir de la conversation: 011 parla à bâtons rom¬
pus, de tout et de rien, mais surtout de Fri¬
bourg et des Fribourgeois. Le Cercle fri¬
bourgeois de Genève et la Marjolaine, au cours d'une journée patriotique particulière¬
ment bien réussie, ont procédé, en novembre dernier, à la bénédiction des drapeaux, dont la marraine, Mme Bersier, n'est pas peu lière.
Ces oriflammes, entourés des pavillons suisses et genevois, participaient d'ailleurs à la déco¬
ration de la salle de l'Hôtel de Genève, où se déroulait la manifestation.
C'est avec infiniment de regrets que nous avons quitté la salle où les couples valsaient aux accents d'un trio typiquement suisse, alors que les sketches, interprétés par les chanteurs de La Tour-de-Trême, entrecou¬
paient agréablement la soirée. C'est finale¬
ment à une heure fort avancée de la nuit que les visiteurs rejoignirent leur autocar pour regagner <1 le pays ». René Terrier
16
Le Chalet
de Terre-Rouge œuvre de la jeunesse bulloise Qui no connaît colle vallée du Petit-Mont, vrai paradis de la Gruyère.? Kn 1(.II7, l'un de ses chalets, celui de Terre- Rouge, est emporté par une avalanche: l'écurie est détruite et le corps central disloqué, incliné de quoique ^1) moires. Un chalet neuf est bientôt reconstruit plus haul. L'ancien Terre- Rouge subit alors l'outrage des intempéries, des touristes aussi qui se servent de bois do l'eu.
Kn 104'.), la Jeunesse paroissiale de Bulle reçoit le vieux chalet de Terre- Rouge en don. Aussitôt, elle commence à le restaurer, à le reconstruire. Son but est de faire une cabane pour les familles et. pour les camps de vacances des gosses de la paroisse. Chaque samedi et, pendant, les vacances professionnelles, une cohorte enthousiaste de jeunes monte à Terre-Rouge. Tous les moyens de transport sont bons: le vélo, la moto, l'auto, l'autobus. Il faut aussi songer au transport du matériel: celui-ci peut être effectué presque sans frais grâce à la collaboration des jeunes paysans, grâce aussi à la générosité de certaines mai¬
sons et de transporteurs bullois.
Kn l'espace de douze ans, quelque 15 000 heures de travail gratuites ont déjà permis une belle réalisation; et 12 000 francs, provenant de dons, de.lotos, de tombolas ot de souscriptions, ont été investis.
Pénétrons dans le chalet. Dans la cuisine presque terminée, un cuisinier improvisé sert le thé à ses camarades. Dans le grand réfectoire, un établi per¬
met certains travaux de finition. Un grand dortoir et trois chambres, meu¬
blées de malelas, invitent à un moment, de repos. Le toit par contre constam¬
ment « reprisé », « racommodé ». présente des signes inquiétants de vieillesse.
Seul l'artisan qui connaît ce difficile métier peut effectuer une besogne durable.
Mais il faut, de l'argent, pour refaire une toiture de bardeaux. Voilà pourquoi les jeunes de liulle vous invitent à leur prochaine grande kermesse.
17 Nous; pourrions] si¬
gnaler le transport du sable à clos d'homme depuis le ruisseau du Petit-Mont, le trans¬
port, de 34 poutres de I à (i mètres de lon¬
gueur depuis I.a Yil- lette un lundi de la Bénichon, et tant d'autres actes béné¬
voles qui montrent ce dont est capable une jeunesse animée d'un bel idéal et guidée dans l'occupation de ses loisirs.
Le pénible transport (les poutres s'effectua ainsi de la Villelle jusqu'au chantier de Terre-Hout/e un lundi de liéniclion.
Autour de l'établi constamment occupé, on scie, on cloue, on rabote.
N'est-ce pas là tout un programme ?
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Pour témoigner à la jeunesse votre sympathie, et four l'encourager, vous viendrez nombreux a sa...
Grande Kermesse paroissiale
samedi 26 et dimanche 27 mai
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16 jeux - Restauration - Pâtisserie Productions folkloriques,
chorales et musicales
Plus souvent manœuvre qu'ouvrier spécialisé, chacun s'essai/e à tous les métiers.
Dans le grand réfectoire, on s'affaire encore à quelques travaux de finition.
Le soir, je vous assure, dans le dortoir entièrement boisé, la modeste paillasse paraît bien confortable.
Une kermesse pour que le chalet se pare de bardeaux neufs !
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D'autre part, faire réduire 50 g. de sucre avec 1 dl. de vinaigre, quand cette réduction commence à caraméliser, mouiller avec le braisage du caneton, ajouter dans cette sauce le zeste de deux oranges, finement taillé, en petits filets et blanchis, 1 minute à l'eau bouillante, mettre cette sauce Bigarrade au point en ajoutant un verre à liqueur de Curaçao. Décorer le plat avec des tranches d'oranges can¬
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Présentation d'une patrouille au départ.
Concours cantonal
de patrouilles militaires Le mois dernier, la Société de cavalerie Clâne-Veveyse organisait à Vuisterneus-devant-Romont le traditionnel concours cantonal de patrouilles militaires. C.e concours revêtait une importance toute particulière puisque, pour l'aire suite à un vœu exprimé par les organisateurs, plu¬
sieurs patrouilles vaudoises participèrent à celle manifes-
.4 travers prés, le long de la i<oie des CI-'M.
Les soins aux chevaux à l'arrivée.
Le colonel Oesehlin, com¬
mandant du Hét/imeni drafi. 1.
talion. Le parcours avait été judicieusement étudié pour permettre aux cavaliers de démontrer l'efficacité de leur arme dans tous les terrains. I.e concours comprenait notam¬
ment le tir, 1e jet de grenades, le passade de rivières, l'esti¬
mation de distances, l'oriental ion et enfin des obstacles naturels à passer individuellement. I.es efforts des organisa¬
teurs lurent récompensés puisque patrouilles de 1 dra¬
gons répondirent, à l'invitation du comité, dont 5 équipes vaudoises. Le jury était composé d'officiers de l'escadron sous la présidence du capitaine Casf.ella de Somment ier. Le parcours se présentait sous la forme d'une boucle de km.
qui conduisait par Mézières, la Neirigue, Ferlens et Le C.hâ- telard.
J,a distribution des prix fut rehaussée par un discours du colonel Oesehlin, cdf du Hégimenl de dragons I qui encou¬
ragea les participants en leur disant que, dans le cadre de la réorganisation de l'armée, le projet de supprimer la cava¬
lerie avait, été abandonné à juste titre. Le challenge offert, par le major Musy fut remis à l'équipe gagnante que com¬
mandait l'App. André Barbey de la secl ion ( llâne-Veveyse.
Le major .Mus;/, donateur du chal¬
lenge et le capitaine Alph. Castella,pré¬
sident du jury.
Malgré le dévelop¬
pement de la moto¬
risation, le cheval aura toujours ses fervents adeptes.
WKB&m iV ^ v-'. »jv' • \r- , 'v
Nos deux photos de la page ci-contre: l'équipe gagnante de la section Glâne-Veveyse conduite par l'app. André Barbey, traversant la Neirigue.
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Clii galé mi dè nié
To le mondo le trâvè gale. «hi mi (lè mé. Din ti lè lêvro, din t.otè lè poèji, le tsanton. On deri ke n'in d'à tehvè clii din l'an ! Ache, l'an pâ mankâ dè le rèyî po Notha Doua:
fayi li bayî chin ke li avi dè pye bî din to le kalandrê: l'a- mertè tan: l'è tan bouna è tan bala.
È pu, Notha Doua l'a li a moujâ achebin à totè lè donè don mondo, ke l'an totè, din le kâ, on-n'èpèluva de la bontâ de la Doua ou bon Djyu, tsakon 1e châ. Ma... mè dômando ehe l'è pft achebin on bokon lé fabrekan dè kunyu, dè kunyatsè, dè bonbenichè, ke l'an lanliyî lia fîtha di donè po vindre Ion martcliandi. Poutîthre bin. Apr! to, portehyè pft? Cliti koù, ou mintè, l'an jou {rayft on boun idé. Fô pâ alft le Ion rèprodjuî. Ohe chè medzichè pi mé dè bonbon po fîthft lé donè, è proû min pê «rormandi to l'an !
Du li a on par dè-j'an, le premi dè mé, fan la fîtlia dou Lravô. Le pape l'a betft clii dzoua la fît,ha dè c.hin Dzojè, patron di-j'ôvrè. L'è gayâ bin moujft. Dinche, arouvù le lin premî, po prèjint.ft à Notha Doua hou-j'ôvrê ke le bon Djyu âmè tan pèciike chon Fe n'in d'è jou yon tot.a c.ha va, è ke Notha Doua ftmè tan achebin pèciike chen'èpâ è clion
Fe n'in d'Iran doù. le fô pft oùbyft.
Aclie, lè-j'ôvrè le chè chon t.unu po de: clii dzoua fan pâ ua buba, pâ na boka, pâ na potchya dè morte. Apri to, por¬
tehyè pâ ? L'è achebin na fat hou dè fîthâ le trava, tc.hyè tic le lécliî trantciiilo on dzoua ! L'è tan pahvin: atin ke le fa- clian. Lou fô pft règrètâ clii dzoua dè rèpi, à hou brâvo- j'ôvrè, ke lu'lyon to l'an, k'andrenon du ouna di-j'èthêlè à l'ôtra tota la chenan'nu, po gftnyî lou ya è ha dè lou binda.
Por on koù ke chè piiyon promenâ, ou bin fére lou bè dè kurti, ou yu d'alâ à la dzornft, le lou fô kouâdre à chubré.
Travayôron chin mî le lindèman, pèchke l'aron le kâ kontin.
C.hin fft ke va bin po ti.
Ma hou ke l'aron le mé dè pyéji dè ti, le premî dè mé, clierè adî lè-j'infan. Ch'in d'oudron avu lou panèrè, tsantâ le mi ftè mé dèvan lè pouârtè. Faron tchyè na vére pê lè tsemin, lè tsèrêrè, lè chindê è lè chindolè, du na méjon à l'ôtra, po tsantâ lou tsanthon é lou tsanthenètè. Chin l'è to pari galé ! Nekoué lou règrètèri kotchyè santimè è kotchyè bonbon? On è ti tan kontin dè vêre arouvâ le mi dè mé ! Chi galé mi dè mé !
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Un jeune acteur, Roland Grandjean, dans le personnage de François, le fils. Quelle force et quel accent pathétique il parvient à mettre dans son réquisitoire contre son père.
Isidore Daf/lon, qui est également le metteur en scène et le directeur de la société. Le voici sous les traits de rastucieux Emile Bradens.
Paul Cicaglioni, le dynamique président de l'a Echo du Moléson », qui interpréta avec un vigoureux talent le rôle principal de Henri Agray, le syndic et député.
Le théâtre à la campagne
Le soir de Pâques, le théâtre populaire d'Epagny a renouvelé son succès
Le Théâtre populaire d'Epa¬
gny, plus exactement les ac¬
teurs de la société de chant
« L'Echo du Moléson », se taillent, depuis plusieurs an¬
nées déjà, un succès mérité.
Les représentations qui sont offertes traditionnellement dès le soir de Pâques sur les tré¬
teaux reconstruits de l'Insti¬
tut Duvillard attirent chaque année un public plus nom¬
breux. Cette réputation est le fruit d'un travail persévérant, accompli avec enthousiasme et guidé par un metteur en scène au goût sur, M. Isidore Dafflon, le buraliste postal de Pringy. Cette année, la troupe théâtrale avait porté son choix sur une pièce du terroir « Le silence de la terre » de Sa¬
muel Chevallier, drame en trois actes et quinze tableaux qui fut créé à Mézières et, joué à deux reprises à la radio.
Entreprise d'envergure, mais dont la réussite pourtant fut complète. La critique put à juste titre relever le jeu ex¬
cellent de l'acteur principal, M. Paul Cicaglioni, sous les traits d'Henri Agray, agricul¬
teur cossu, syndic et, député:
« M. Paul Cicaglioni surpassa l'acteur professionnel qui a créé le rôle à Mézières. » Même accent de vérité chez Roland Grandjean, dans le person¬
nage de François, le tils ré¬
volté, chez Mme Cécile Daf¬
flon, la mère douloureuse qui sait garder la dignité de la femme humble et sacrifiée, et, chez tous ces personnages aux figures typiques que Samuel Chevallier a multipliés et qui vont du conseiller communal à l'idiot du village. C'est dans son sein également que l'Echo du Moléson trouve décora¬
teurs et machinistes, alors que le grimage parfait de M. et Mme Auguste Magnin, coif¬
feurs à La Tour-de-Trême, vient admirablement faire res¬
sortir les traits de chaque personnage. Nos sincères bra¬
vos à la troupe d'Epagny qui a l'avantage de pouvoir comp¬
ter sur de fidèles acteurs de tous les âges, trouvant là en partie la qualité de son homo¬
généité.
A VAuberge ! N'est-ce pas là un tableau exemplaire de la vie campagnarde ?
L'instant crucial du drame où le fils, François, s'insurge fina¬
lement contre l'absolutisme insupportable de son père, lui repro¬
chant de le traiter plus mal que le bétail et le chédail. Le jeune homme quittera la ferme paternelle, malgré la détresse de sa mère et les larmes de sa fiancée.
Sur la place du village: .Wmc" Juliette Mettraux, Madeleine Décrind et Cécile Dafflon.
A Montbovon
! \1ÏÏ1
Depuis (|uel(pies années, les trois sociétés philharmoniques de Mont- bovon unissent leurs efforts pour présenter en commun un concert- représentation le soir de Pâques.
Cette année, le public put applau¬
dir la « Berceuse de .Malnuit », un drame jurassien dont la trame est axée sur l'amour maternel qui fait commettre un rapt d'enfant et laisse un vide dans l'âme du (ils volé.
»*!•
räS
*
V.
A Domdidier
l.e soir de Pâques également, le chœur-mixte de Domdidier donnait son concert à l'Hôtel du I.ion-d'Or. Les chants d'ensemble de C.harly Marlin. Pierre Kaelin et lirahins furent exécutés avec justesse et aisance.
Puis, chanteurs et chanteuses présentèrent avec beaucoup de sûreté plu¬
sieurs duos. C.e Tut bien dit et chaulé, même par les jeunes qui, pour la première fois, faisaient connaissance avec la scène. Knlin, deux comé¬
dies jjaies « Fludiuni » et « l'Kclopé » apportèrent de bonnes bouffées de rire dans la salle.
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Mme Berthe Marinier i-'Kiiiouiu;
enlevée subitement à l'affection de sa famille dans sa 78e année. Klle fut l'épouse du Dr Kdouard Marinier, di¬
recteur de l'Aluminium S.A. Devenue veuve, elle vint avec ses quatre en¬
fants s'installer à Fribourg, sa ville natale. C'était une femme d'une ex¬
quise finesse et d'une grande culture littéraire et musicale.
M. llilaire Meuwly FRIBOURG
enlevé subitement à l'affection «les siens à l'Age du M ans. Employé à la Fédération îles syndicats agricoles du canton de Fribourg pendant 'M ans, il jouissait de la confiance et de l'es¬
time de chacun. Il eut le bonheur d'être grand-père.
M. Pierre Maeder CRKSSIKll-SUR-MORAT
doyen du village, il est décédé après une longue et pénible maladie à l'âge de 91 mis. Il était très connu dans le
« Murtenbiet » et la Fanfare de Cres- sier lui avait offert un concert l'an dernier, à l'occasion de ses 90 ans.
Chacun conservera un souvenir ému de cet excellent citoyen.
M. Théodore Wicht FRIBOURG
grand-père et arrière-grand-père, il a été ravi à l'affection des siens à l'âge
«le ft4 ans. Il avait pris sa retraite après avoir été pendant 'i7t ans au service des CFF. C'était un employé conscien¬
cieux et serviable.
Mme Madeleine Lehmann FRIBOURG
enlevée à l'affection des siens après une longue et pénible maladie à l'Age de GO ans. Klle n'avait que 35 ans lorsqu'elle perdit son époux; elle éleva avec courage ses cinq enfants, conservant un caractère toujours gai et manifestant en chaque occasion les richesses de son grand covur.
M. i ..»ranz Briilhart CltKRSTOHF
décédé dans un hôpital de Berne, à l'âge de 74 ans. Il avait été victime d'un accident de chantier en cette ville, l'hiver dernier. C'était un homme courageux qui éleva une belle et nom¬
breuse famille de douze enfants.
Mme Pierre Stempîel FRIBOURG
née Marie Jonin, elle était l'épouse de feu Pierre Stempfel, le populaire maître tapissier décédé l'année der¬
nière. Klle était âgée de 77 ans. Avec son mari, elle était bien connue en ville de Fribourg, notamment dans sa chère paroisse de St-Maurice.
M. Ernest Kohler FRIBOURG
décédé subitement dans sa 60e an¬
née. D'origine h Aloise, M. Köhler s'était installé à Fribourg en 194S.
Grand travailleur, il avait donné une vigoureuse impulsion à l'entreprise les Ktablissements Techniques S.A., qu'il avait fondée et qu'il dirigeait avec son épouse. Il était un membre fervent de la vénérable Abbaye des Maçons.
Eugen Briilhart BERNE
ce jeune garçon de douze ans est décé¬
dé la même semaine que son grand- père, M. Lorenz Brölhart, dont nous publions la photo ci-contre. C'était le fils de M. Eugen Brulhart. Il a suc¬
combé à une longue et pénible mala¬
die qu'il supporta avec beaucoup de vaillance.
Rd Sœur Françoise Rey FRIBOURG
décédée dans sa 60e année et la 40' de sa profession religieuse. Née Marthe Rey, elle fut pendant de nombreuses années directrice de l'Institut du Sacré-Cœur à Kstavayer-le-I-ac. Elle s'occupa aussi de l'enseignement dans les classes normales, formant de nom¬
breuses institutrices.
Mme Béyina Bey VII.LAHS-SUR-GI.ANE
née Deillon, elle exploitait avec son mari, M. Kiie Rey, l'Auberge de la (ilAne, donnant à cet établissement une large renommée. C'était en effet un fin cordon bleu et son hospitalité était légendaire. Klle fut aussi une compagne aimante et une mère exem¬
plaire pour ses cinq enfants. Elle avait 69 ans.
M. Hans Zbinden SAINT-OURS
radio-technicien à la Maison Bongard à Fribourg, il trouva une fin tragique dans un accident de voiture. Il était dans sa 24# année. Chacun appré¬
ciait son zèle, son intelligence et son caractère agréable. Il comptait de nombreux amis en ville de Fribourg où il était très connu.
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Mlle Cécile Sottas CHARMEY
décodée dans sa 84e année après une vie de labeur et de dévouement. Elle passa la plus grande partie de son existence à la ferme du Pacuet qui était exploitée par son frère, M. Lau¬
rent Sottas, décédé il y a quelques années. Personne active et, dévouée, elle rendit de précieux services à sa famille.
IL Raymond Nicolet BULLE
décédé après quelques jours de mala¬
die à l'âge de 55 ans. Il passa la plus grande partie de son existence à Ilroc où il exploitait un magasin de primeurs; il se rendait régulièrement sur les marchés «le Huile, Komont et Fribourg. II était membre honoraire du (Hub des lutteurs de la (îruvère.
M. Pierre Morard GUMEFENS
décédé à l'Age de 81 ans. Instituteur retraité, il s'était retiré dans son vil¬
lage «l'origine après avoir fait une belle carrière dans l'enseignement, à Prévondavaux, puis à Vuissens. Hou musicien, il fut aussi directeur de chant et organiste. Il était connu en¬
fin dans les milieux de l'apiculture.
M. Henri Joye LA TOUR-DK-THKMK
originaire de Mannens-(irandsivaz, le défunt habita longtemps le district de Sarine-<'ampagne avant de s'établir à Broc, puis à la Tour-de-Trême. Il était apiculteur de son métier et fonc¬
tionna naguère comme inspecteur des ruchers et comme contrôleur pour la Station laitière cantonale.
M. Germain Maillard LA ROUGÈVE
M. Antoine I)ou;joud MOSSEL
M. Jules Ilime LAUSANNE
décédé après une pénible maladie à l'âge de 25 ans seulement. D'un ca¬
ractère affable et gai, toujours prêt à rendre service, il laisse le souvenir d'un jeune homme consciencieux et droit qui faisait le bonheur de sa fa¬
mille. Il était contrôleur laitier du Syndicat d'élevage de St-Martin.
ravi à l'affection des siens après quel¬
ques mois de maladie dans sa 80e an¬
née. II avait été très affligé, cinq mois avant sa mort, par la perte prématu¬
rée de son fils ainé. II laisse le souve¬
nir d'un homme foncièrement bon et dévoué. II eut le bonheur d'être un grand-papa choyé.
décédé â l'âge de 7.3 ans. Originaire d'Echarlens, il s'établit â L-msanne il y a une trentaine d'années. 11 fonda deux fabriques qui occupent plus de ISOO personnes. Il était Colonel des troupes de subsistance. I'ervent chas¬
seur, il présida la Diana vaudoise et la Diana suisse.
M. François Moia GENÈVE
ancien opérateur-typographe, décé¬
dé â l'âge de 09 ans. Quoique habitant Genève depuis plus de 40 ans, il resta toujours fidèle â sa Gruyère où il reve¬
nait chaque année passer ses vacan¬
ces. Il était secrétaire du Cercle fri- bourgeois de fîenève et avait été membre fondateur «lu F.C. Mulle.
Ilde Sœur Julie Jacquat MARTIGNY
M. Gratien Pliilipona ST-HOMAIN (FRANCE)
Mme Ernest Sehouwey EVOGES (FRANCE)
M. Jules Monney FIAUCfcRES
pieusement décédée dans sa 68« an¬
née. Entrée au couvent à l'âge de 15 ans, elle vécut pendant 22 ans à Thonon, puis vint à Martigny pour y prendre la direction des cuisines de l'Hôpital. On appréciait soeur .Marie Canisia pour son sourire, sa gentillesse et son humeur toujours joyeuse.
né â Hauteville, son village d'origine, il apprit à fabriquer le fromage dans les montagnes de la Haute-Gruyère, puis s'expatria en France comme fro¬
mager, y fonda une famille, s'installa comme fermier et enfin, acquit un petit domaine. Il était le père de M.
Charles Philipona, instituteur à IJon- nefontaine. Il avait 90 ans.
née Yerly, originaire de Villarvolard par son mariage, elle eut toujours la nostalgie de sa Gruyère natale. Elle laisse le souvenir d'une bonne per¬
sonne «jui consacra toujours le meil¬
leur d'elle-même à son foyer. Elle était notamment la mère de Mmc Hé¬
lène Parizot, à Grangettes.
décédé à l'âge de 89 ans, il avait élevé une belle famille de 14 enfants, dont deux entrèrent dans les Ordres. De¬
meuré fidèle à la terre, il fut durant de longues années boursier communal et président de la Société de laiterie.
Il était membre fondateur de la Caisse Baiffeisen de sa paroisse.
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Mme Emma Sauteur ARCONCIEL
née Python, elle fut ravie à l'affec¬
tion des siens après avoir connu le bonheur (l'être non seulement grand- mère, niais encore arrière-grand-mère.
Elle a rendu son dernier soupir à l'âge de 73 ans après une longue maladie qu'elle supporta avec beaucoup de courage.
Mme Louise Quartenoud THEYVAUX
mère de dix enfants, elle perdit son mari, M. Joseph (Juartenoud à l'âge de 39 ans et eut le chagrin de voir mourir quatre filles et un fils. Son caractère optimiste lui permit de sup¬
porter ses dures épreuves. Frappée d'une attaque en 1958, elle resta para- lvsée. Elle avait G9 ans.
Mme Marie-Claire Odin ECUVILLENS
décédée à l'âge de 28 ans seulement.
Fille de M. Louis Monney, secrétaire communal dans la localité, elle était depuis dix mois l'épouse de M. Michel Odin et l'heureuse maman d'un pre¬
mier enfant de quinze jours. Elle laisse le souvenir d'une personne dévouée et aimable, très attachée aux siens.
Mme Catherine Page NEYRUZ
enlevée à l'affection de sa famille après une longue maladie à l'âge de 85 ans. Chemisière, elle se montrait très habile dans son art. Elle éleva une belle famille de treize enfants.
Elle eut le bonheur d'être non seule¬
ment une grand-maman, mais encore une arrière-grand-maman choyée.
M. Jean Maradan BELFAUX
ravi subitement â l'affection des siens à l'âge de 53 ans seulement. Commer¬
çant, il jouissait de l'estime de sa fi¬
dèle clientèle. Le travail et son foyer furent toujours ses seules préoccupa¬
tions. C'était un membre fervent de la Vénérable Abbaye des Maçons.
M. Louis Jungo MARLY-LE-PETIT
M. Léon Clément LE MOURET
décédé auprès de son fils à l'âge de soixante ans. Il avait subi une grave opération qui lui avait fait espérer une guérison mais qui, hélas, devait au contraire révéler un mal incurable.
Ses grandes souffrances lui permirent de se préparer très chrétiennement au grand départ qu'il a entrevu avec calme et sérénité.
décédé à l'âge de 83 ans. Entrepre¬
neur, il s'était acquis l'estime de toute la population par son travail et sa droiture; il avait donné à son entre¬
prise, transmise ù son fils, un essor réjouissant. La société de musique
* L'Espérance » d'Ependes le comp¬
tait au nombre de ses membres hono¬
raires.
M. Henri Clément EPENDES
terrassé par une angine de pQitrine â l'âge de 61 ans. Agriculteur, il assu¬
ma pendant plus de 30 ans les fonc¬
tions de forestier communal. Il était en outre préposé à la régie des al¬
cools et secrétaire de la Société de lai¬
terie. On l'appréciait pour sa servia¬
bilité et sa stricte honnêteté.
M. Julien Werro COUHTKPIN
Christian Risse VIL LA Z-SAINT-PI Iï RR E
décédé l'automne dernier à l'âge de 08 ans. Il était ouvrier â l'entreprise Tacchini S.A. Au service militaire, il était ordonnance du major du batail¬
lon 103. Il fonctionnait fréquemment comme cibard dans les tirs fédéraux et cantonaux.
renversé par une voiture â Fuyens, il fut conduit à l'Hôpital de Hillens où il décéda sans avoir repris connais¬
sance. Il était âgé de 9 ans. C'était le fils de M. et Mme Raoul Risse-Ter¬
reaux, dont il faisait toute la joie. Il était aussi très aimé de tous ses ca¬
marades.
M, Edmond Parizot GRANGETTES
M. Firmin Rouiller SOMMENTIER
décédé à l'IIôpital de Hillens à l'âge de 56 ans après une longue maladie.
Il exploitait un joli train de cam¬
pagne. A ses heures de loisir, il était un fervent chasseur et un apiculteur.
D'origine française, naturalisé fri- bourgeois, il avait épousé une Grué- rienne née Schouwev.
décédé subitement à l'âge de 59 ans.
Epoux et père de famille modèle, il éleva une belle famille de sept en¬
fants. Il s'intéressa activement aux affaires communales et fut, durant 36 ans, boursier communal. Il s'acquit¬
tait de ses tâches avec tact et bien¬
veillance.
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