ILLUSTRE
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la cité
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Le billet Ce bruit qui
perturbe et fatigue
ien que les nuisances sonores existent depuis des jÊLM siècles, le bruit n'est considéré comme un problème sérieux pour l'être humain que depuis quelques années. La cause principale est due au besoin toujours plus important de mobilité qui, depuis quarante ans, a provoqué une énor¬
me augmentation du trafic routier et aérien. Actuellement, environ un tiers de la population de notre pays souffre de ce fléau qu'est le bruit.
ILLUSTRE H
Si les plaintes provenant du bruit des cloches de vache ou d'église appartien¬
nent désormais aux souvenirs d'une époque idillyque, celles du XIXe siècle étaient pour la plupart déposées par des per¬
sonnes qui ne pouvaient sup¬
porter les nuisances sonores de l'industrie, des premiers trains et des automobiles. Au milieu de ce siècle, comme le précise l'Office fédéral de l'environnement, des forêts et du paysage dans une brochure de protection de lutte contre le bruit dans notre pays, le pro¬
blème du bruit est essentielle¬
ment dû au trafic du fait que le parc de voitures a été multiplié par vingt depuis quatre décen¬
nies. Les kilomètres parcourus ont passé de trois à près de cin¬
quante milliards en l'espace de trente ans.
La croissance enregistrée dans le trafic aérien est tout aussi impressionnante, puisqu'en quarante ans le nombre de mouvements d'avions, décollage et atterris¬
sage compris, a fortement augmenté tant au niveau du trafic commercial que civil et privé. Le trafic ferroviaire a, quant à lui, connu une nette évolution en ce sens qu'il a at¬
teint une augmentation de soixante pour cent pour les voyageurs.
Les effets directs du bruit sont connus par la plu¬
part des gens: un environ¬
nement bruyant qui gêne la communication orale; les per¬
turbations du sommeil deve¬
nues de plus en plus critiques, étant donné qu'elles contra¬
rient le repos nécessaire à l'or¬
ganisme. Les conséquences sont notamment des réactions de stress avec tous leurs effets négatifs sur la santé. Ces atteintes au bien-être en¬
gendrées par le bruit suscitent des comportements différents d'une personne à l'autre. Mais il y a encore un autre problè¬
me qui est celui des coûts ex¬
ternes du bruit, lesquels ne sont pas supportés par ceux qui génèrent les nuisances, mais par ceux qui les subissent ou par la collectivité. Le bruit peut affecter la santé et être à l'origine de maladies psycho¬
somatiques (nervosité, trou¬
bles du sommeil, dépression, etc.), alors que certaines per¬
sonnes qui habitent proche d'un aéroport ou d'une ligne de chemin de fer se sont habi¬
tués à un tel point au bruit qu'elles n'entendent même plus les avions ou les trains.
Pour l'homme du XXe
siècle, ajoute l'Office fé¬
déral de l'environnement, le bruit est devenu une calamité pratiquement inévitable. No¬
tre oreille, dispositif d'alarme très performant, est en fait mieux adaptée au bruit am¬
biant de la nature qu'au milieu urbain où l'intensité sonore moyenne est près d'un millier de fois plus élevée. Une telle constatation nous amène à di¬
re que le bruit du monde civi¬
lisé a pour effet de mettre le corps et l'esprit sous tension, comme d'ailleurs le dévelop¬
pement technique de notre mode de vie moderne, sans parler des quelque 3000 ins¬
tallations civiles de tir que compte encore notre pays à l'heure actuelle.
La loi sur la protection de l'environnement et l'Ordonnance sur la protection contre le bruit constituent les bases fondamentales de la lut¬
te contre l'intensité sonore en Suisse. Les mesures d'assai¬
nissement nécessaires devront être appliquées d'ici à l'an 2002, en principe, pour les installations fixes qui dépas¬
sent les valeurs limites d'émission, tant au niveau de la technique et de l'industrie que sur le plan ferroviaire et de l'aviation. Mais comme on n'accorde pas partout la même attention au problème du bruit-
Gérard Bourquenoud
3
ILLUSTRE Sommaire 20 mars 1998 - N° 6 5 Economie
Comptoir de Romont 6 Ecoles
La clé de la réussite scolaire 1 1 L'ère de la rénovation
Rénovation de l'habitat
La construction étant au ralenti, nous en¬
trons dans l'ère de la rénovation, ce qui per¬
met à chaque proprié¬
taire d'immeuble ou de villa de se pencher sur ce problème, ceci du fait qu'après un certain nombre d'an¬
nées les bâtiments souffrent d'usure et présentent des défauts de vieillissement.
Chovinyi dè mon dzouno tin 33 Loisirs
Premier Marathon des Yasseurs 34 Horoscope
Sous quel signe êtes-vous né?
36 Voyages et vacances Les Romands en balade...
38 Horticulture
Embellissement de votre propriété Le paysagiste est l'ar¬
chitecte de la végétali- sation qui doit habiller la partie extérieure d'un immeuble ou d'une villa, une zone piéton¬
ne, une aire de repos, une place de sport... Le pépiniériste fournit les éléments à la réussite de l'ensemble, alors que le floriculteur se charge des aménage¬
ments floraux.
17 Décoration intérieure Les rideaux, reflet de l'âme!
22 Economie Cardinal vivra La décision de mainte¬
nir la production Cardinal a non seule¬
ment réjoui tout le per¬
sonnel de la brasse¬
rie fribourgeoise, mais elle permet de garder près de 200 emplois pour un bail de sept ans et plus si cette en¬
treprise connaît le dé¬
veloppement souhaité pour assurer la péren¬
nité du groupe.
24 Propos de table Divine, l'aubergine!
28 Les sports
Football-Club Givisiez 30 Huitième district
Cercle fribourgeois de Genève
39 Ombre et lumière Enfer ou paradis
41 L'ère de la rénovation L'intérieur de votre maison 42 Carte postale
Villes Heureuses de Suisse
NOTRE COUVERTURE Le Saillon nouveau est arrivé!
Investir huit millions de francs pour le bien-être de ses hôtes c'est faire preuve d'audace, surtout en période de récession, d'instabilité et d'insécurité.
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longement de l'actuel bassin semi-olympique un nouveau grand bassin extérieur équipé de lits de massage, sans oublier le nouvel espace bien-être
«Carpe Diem» avec salles de fitness, de gymnas¬
tique et de rééducation, où seront donnés des cours de sophrologie, d'aérobic, etc.
PHOTO HÔTEL DES BAINS DE SAILLON
4
Comptoir de Romont
Toute l'économie glânoise
Economie ILLUSTRE
concentrée dans une boîte
Au royaume du couscous Durant une semaine, ce ma- gnique pays qu'est le Maroc étalera ses charmes, son artisa¬
nat, sa gastronomie, sa culture, son folklore et tout ce qui fait la beauté du royaume du roi Hassan II et l'accueil très chaleureux de son peuple. Sa ve¬
nue au Comp- ^ toir de Romont
a non seule¬
ment pour ob¬
jectif de nouer des liens d'ami¬
tié, mais aussi de créer des relations com¬
merciales qui pourraient être bénéfiques tant au district de la Glâne qu'à son chef-lieu.
L'affiche: une idée géniale Créée et réalisée par Alain Wré- dé, graphiste à Siviriez, l'af¬
fiche du Comp¬
toir de Romont
98 se présente SfeT sous la forme
d'une gigan¬
tesque boîte de conserve avec
la colline et sa ™ ,, cité dans un ma¬
gnifique ciel bleu. Son thème «Concentré d'écono¬
mie» à savourer en toute convivialité en compagnie de nos amis marocains. Et si la chance est avec vous, le numé¬
ro que porte chaque boîte vous permettra d'aller à la décou¬
verte de ce merveilleux pays.
Cette exposition de l'écono¬
mie glânoise occupera une surface de 11 000 m2 et ac¬
cueillera 140 expo-
Jean-Claude Cornu, préfet de la Glâne, et Guido Sulmoni, syndic de la ville de Romont.
Une manifestation qui aura lieu du 16 au 23 mai et qui s'annonce très animée.
G. Bd
comptoir.
DE ROMONT FOIRE DE LA GLANE
CONCENT
D'ÉCONOMIE 3 déguster du 16 au 23 mai 1998
_COMPTGIRtt lyipM^Nf
Hôte d'honneur:
m ' Invité» d'honneur:
Charmey en Gruyère Jeune Chambre Économique Suisse, et de tn Glane
Svviiscom - Réseau santé de la Glinc 8P concours d'nrt popul<vro Inboutyi-ot*
Agriculture; fxpositon pwrrvwen'.e et toncoufs
sants. L'agriculture aura, elle aussi, une place privilégiée.
L'espoir est donc de mise au sein du comité dont le travail
de titan a déjà été relevé par L'affiche «Boîte de conserve» du Comptoir de Romont 98.
Le prochain Comp¬
toir de Romont s'annonce déjà très dy¬
namique, puisque cette manifestation, 17e du nom nous a été présentée en février dernier par le comité d'organisation que préside pour la se¬
conde fois François Clerc. Le Maroc sera l'hôte d'honneur aux cô¬
tés de quatre invités qui se nomment la Jeune Chambre économique, la station de Charmey, le Réseau santé de la Glâne et Swisscom. Une palette qui devrait offrir un at¬
trait exceptionnel à cette exposition qui va d'autre part bénéficier d'un es¬
pace plus grand que lors de la précédente édition.
5
ILLUSTRE Ecoles
scolaire Si vous voulez que votre en¬
fant réussisse à l'école, il doit d'abord avoir confiance en lui.
L'intelligence d'un enfant se forge et se cultive à travers ses jeux et ses apprentissages.
Il peut s'en servir plus ou moins bien. S'il est anxieux, il perdra tous ses moyens. S'il est préoccupé, il ne pourra ni mobiliser son attention ni ses capacités intellectuelles et ne pourra pas réussir en classe.
Une vie régulière lui donne toutes les chances de réussir L'apprentissage s'acquiert grâ¬
ce à un rythme de vie régulier.
Sans cette condition l'enfant est irritable, nerveux et moins efficace en classe. Tout rentre en ligne de compte, une vie équilibrée, une alimentation saine et surtout une grande suffisance de sommeil sont les principaux atouts de l'intelli¬
gence.
Si toutes ces conditions sont réunies, l'enfant évite la fa¬
tigue, le stress, l'anxiété et la baisse d'attention. Pour réus¬
sir, l'enfant doit avoir confian¬
ce en lui. La timidité pénalise un enfant même s'il est intelli¬
gent, il vivra constamment dans la crainte de l'échec. Il faut sans cesse le rassurer et lui faire prendre confiance en lui. Même si ses résultats ne sont pas toujours les meilleurs de la classe, vous devez lui dire que l'on sait qu'il fait pour le mieux, et
qu'il arrive à tout le monde de se tromper.
Au moindre succès, vous devez l'en¬
courager à per¬
sévérer, lui montrer qu'il est capa¬
ble de
pas. Bien au contraire, plus vous êtes négatif à son égard et plus votre enfant risque de se renfermer et de perdre tota¬
lement confiance en lui.
Le laisser faire et ne pas toujours mettre des interdits Il est vrai qu'un enfant doit vivre entouré de certains inter¬
dits, mais il ne faut pas pour autant qu'il y ait trop d'inter¬
dits. L'enfant éprouvera alors des difficultés à s'assumer, il risque de se re¬
plier sur lui- même et per¬
dra vite
réussir. Il ne faut sur¬
tout pas, au moindre échec, faire de com¬
paraison avec son frè¬
re ou sa sœur et encore moins avec son petit camarade... car l'enfant est conscient de ses faiblesses et cela ne l'aiderait
l'habitude de prendre des ini¬
tiatives, de ce fait il se trouve¬
ra pénalisé dans sa vie scolaire et ne cherchera nullement à al¬
ler de l'avant. Il ne faut toute¬
fois pas tomber dans l'excès inverse, «l'enfant roi» à qui on ne refuse rien et qui a tout, tout de suite.
Ces enfants veulent aller trop vite et brûlent des étapes. A l'école comme dans la vie, eux aussi auront du mal à exploiter leurs capacités, il doit ap¬
prendre à être patient. Ces en¬
fants veulent tout savoir avant d'apprendre et surtout sans at¬
tendre. Dans ce cas l'impa¬
tience nuit à l'efficacité.
Une mauvaise éducation ou une éducation maladroite peut aussi nuire à l'intelligence.
La clé de la réussite et de l'intelligence
Une bonne éducation est une éducation qui respecte les droits de l'enfant et lui ap¬
prend à respecter ceux de son entourage. L'enfant qui a com¬
pris cela s'ouvre les portes de la réussite, car les règles de la maison sont les mêmes que celles de l'école, dans ce cas il ne cherchera pas à se disperser ou essayer de s'adapter.
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Les sports d'hiver
Vous avez décidé d'aller à la montagne pour vos prochaines vacances? Un conseil avant de dévaler les pentes enneigées, pensez à préparer votre corps à l'aide d'exercices spécifiques de renforcement musculaire.
Voici quelques conseils qui pourront vous y aider.
- Commencez par renforcer les principaux groupes muscu¬
laires: le tronc, les abdomi¬
naux, les muscles du dos et les cuisses pour préparer tout
votre corps. Ces muscles sont sollicités dans tous les sports.
Puis, déterminez quels mus¬
cles vous utilisez le plus dans votre activité et renforcez-les spécifiquement. Apprenez la façon de tomber, il est préfé¬
rable de se laisser rouler lors¬
qu'on tombe plutôt que d'es¬
sayer de se retenir avec les bras.
- Superposez plusieurs épais¬
seurs de vêtements pour éviter les blessures causées par le
froid, comme les engelures et l'hypothermie, n'oubliez pas de vous couvrir la tête, les mains et d'appliquer un écran solaire quel que soit le temps.
- Assurez-vous que votre équi¬
pement est en bon état.
- Prenez le temps d'étirer les muscles qui sont sollicités par l'activité, avant et après l'exercice. Ces petits étire- ments permettent d'éviter les blessures musculaires telles que les foulures et les déchi¬
rures.
- Soyez à l'écoute de votre corps. Si vous sentez qu'un muscle se contracte, faites une pause, étirez-vous doucement.
- Vers la fin de l'activité, ra¬
lentissez graduellement le rythme pour récupérer.
- Pratiquer des sports d'hiver, c'est amusant, mais il y a tou¬
jours un élément à risque. La prévention des blessures est étroitement liée à la façon dont vous vous êtes préparé physi¬
quement à l'activité. Il est re¬
connu que le corps n'est pas toujours prêt pour pratiquer une activité physique. Il faut donc être vigilant, vous pour¬
riez être susceptible de vous blesser.
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6
Leur redonner un sourire
Pendant leur séjour en Suisse, les enfants abandonnés dans cer¬
tains pays de notre planète sont entourés d'affection par le per¬
sonnel de la Maison de Terre des hommes à Massongex. Ces trois minois aux yeux attendrissants auront certainement dans quelques mois le même sourire que la maman qui s'en charge et les éduque.
Terre des hommes, case postale 912, 1000 Lausanne 9.
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Si par hasard vous avez réussi une photo insolite de votre fille ou de votre fils de moins de sept ans, nous vous invitons à nous l'envoyer avec nom, prénom, date de naissance et domi¬
cile. Son portrait fera l'objet d'une publication dans une pro¬
chaine édition de notre revue bimensuelle. Chaque photo qui sera publiée bénéficiera d'un abonnement gratuit de trois mois à notre magazine. Elle sera rendue après parution, ceci pour autant que l'adresse des parents soit mentionnée.
Envoyez donc vos photos à:
Rédaction de Fribourg Illustré Rubrique «Sourire à la vie»
Rte de la Glâne 31, 1701 Fribourg.
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Un regard qui exprime la joie de vivre Quelle est mignonne la petite Amélie, trois ans, avec son pe¬
tit bonnet rouge et blanc qu'el¬
le n'a pas enlevé de toute la veillée de Noël, malgré la soif et la fatigue. Cette petite fille qui pose avec son inséparable bouteille de thé vit avec son frère Dave, neuf ans, chez ses parents Raphaël et Claudine Lambert, à Grattavache.
Deux bonnes mines
Ces deux filles aux cheveux frisés apprennent avec un immense plaisir les danses, poésies et chants créoles et les traditions d'Haï¬
ti, pays d'origine de leur maman. Elles se nomment Noémie, six ans, et Olivia, quatre ans. Elles sont les filles d'Eunide et Marcel Gachoud, Montimbert, à Châtel-St-Denis. Elles sont non seule¬
ment le rayon de soleil de leurs parents, mais aussi de leurs grands-parents, Félix et Marie-Louise Gachoud, à Granges.
7
ILLUSTRE son pays
des siècles d'ingéniosité, une persévérance inimaginable, des corvées périlleuses, parfois mortelles...
Quelle image aurait aujour¬
d'hui le Valais si les bisses n'avaient pas existé? La cons¬
truction de ces canaux, indis¬
pensables à l'irrigation des cultures et des prairies, a aussi modelé les paysages et favori¬
sé le développement des hau¬
tes vallées du Vieux-Pays.
La réédition d'«Au Pays des Bisses» a été longtemps atten¬
due. Enrichi de plus de 130 photos anciennes, le magni¬
fique texte d'Auguste Vautier raconte avec talent et des connaissances remarquables l'origine et l'usage des bisses.
En seconde partie, un inven¬
taire des bisses présente près de 200 canaux encore en servi¬
ce ou abandonnés.
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Quoi de neuf à la Cité
Les 19, 20, 21, ainsi que les 27, 28, 29 mars, le Théâtre de la Cité vous invite à son spectacle de printemps.
La troupe, sous la houlette de Marie-Luce Ducry, est fière de vous présenter douze courtes pièces tirées de l'œuvre de Ca- mi. Auteur du XXe siècle, ce dernier participa à l'éclosion du mouvement Dada au théâtre et fonda en France l'Académie de l'Humour.
Basée avant tout sur la paro¬
die, la première partie du spec¬
tacle regroupe des pièces à thèmes historiques. Ainsi dé¬
fileront sous vos yeux, sans respecter la chronolo¬
gie, une plan¬
tureuse Cathe¬
rine de Médicis, un Guillaume Tell peu acadé¬
mique et de bien précautionneux Croisés.
La seconde partie tendrait plus vers l'absurde. L'auteur se sert de person¬
nages, dont les agis¬
sements défient toute logique, pour faire la satire de la socié¬
té, de ses valeurs et de ses vices.
Ce spec¬
tacle, au cours duquel appa¬
raissent des personnages à la fois corrosifs, haut en couleur et désarmants, tend à divertir tout un chacun. Nous espérons
que l'énergie et le plaisir que les acteurs ont pris lors des ré¬
pétitions se transformera, sous la magie des projecteurs, en ri¬
re pour le spectateur.
8
SPIRITUALITE
Intelligence de la foi La religion? Elle se définit tel un ensemble d'actes rituels liés à la conception d'un domaine sacré distinct du profane et des¬
tinés à mettre l'âme humaine en rapport avec Dieu. Aujour¬
d'hui, l'évolution des sociétés modernes s'accompagne d'une perte de la mémoire religieuse. C'est pourquoi, afin de satis¬
faire une recherche existentielle ou un désir de connaissance culturelle, un bon nombre d'Occidentaux ressentent de plus en plus le besoin de mieux appréhender la diversité des religions à travers des recueils spirituels, liturgiques, voire des témoi¬
gnages. Petit tour d'horizon de quelques guides spirituels et religieux.
LITURGIE
«Sacrement du pardon»
Dans le renouveau que connaît aujourd'hui le sacrement du pardon, ce livre constitue l'outil idéal permettant de com¬
prendre ce temps fort de la vie chrétienne et de s'y préparer au mieux. Un vé¬
ritable guide pratique afin de vivre pleinement cette étape de la réconciliation.
TEMOIGNAGE
«Vigilant dans la nuit»
Le Père Jérôme, Fribourgeois d'origine, moine de l'Ab¬
baye de Sept-Fons (Fran ce), a vécu dans l'efface¬
ment et l'enfouissement, sans influence extérieu re apparente, sinon celle exercée sur quelques disciples.
Un impressionnant chef-d'œuvre par son rayonnement et sa qualité littéraire et spirituelle dans cette anthologie très at¬
tendue.
VIE CONSACREE
«Une sainte
pour le troisième millénaire»
«Laisse-toi récon¬
cilier» est dispo¬
nible en librairie, publié aux Edi¬
tions Bayard- Centurion.
Ce livre décrit sainte Thérèse de l'Enfant- Jésus comme un gui¬
de sûr, un interces¬
seur puissant et une amie proche.
Tels la décrivent, pour l'avenir, les textes de ce colloque in¬
ternational
spirituel et pastoral, renouvelé en ses formes et ac¬
cessible à tous. Pour entrer avec la petite Thérèse dans le Grand Jubilé de l'an 2000,
afin de se renouveler .. dans l'éter- nelle jeunes¬
se de l'Esprit 'ÎÇ d'Amour.
«Une sainte pour le troisième millénaire», colloque international, Lisieux, 30 septembre - 4 oc¬
tobre 1996, disponible aux Editions du Carmel.
ARTS ET FOI
«Les Visages
de François d'Assise»
«Vigilant dans la nuit», pré- jw face de Ro- y bert Mas-
■ son, publié aux Editions St-Augustin.
Michel Feuillet, à travers son livre, désire retracer l'histoire de saint François d'Assise (1182-1226) par l'image et par le texte réciproquement. Ainsi, il nous fait réellement entrer à la fois dans la vie du saint et dans la vie de ceux qui, par le talent, ont donné une autre di¬
mension au saint fondateur. Un très bel ouvrage qui deviendra également un support indispen¬
sable à la prière.
«Les Visages de François d'Assise», par Michel Feuillet, disponible aux Editions Des- clée de Brouwer.
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L'ère de la rénovation
Du travail
L'ère
de la rénovation ILLUSTRE
pour les artisans
et les petites
entreprises
Avec la récession éco¬
nomique que nous connaissons depuis quel¬
ques années, la construc¬
tion a vraiment de la peine à démarrer, raison pour la¬
quelle nous entrons dans l'ère de la rénovation, ce qui permet à chaque pro¬
priétaire d'immeuble ou de villa de se pencher sur ce problème, ceci du fait qu'après un certain nom¬
bre d'années les bâtiments et les maisons souffrent d'usure et présentent des défauts de vieillissement.
Si cet immeuble de Farvagny-le- Petit a aujourd'hui fîère allure, c'est parce que sa rénovation a été réalisée avec beaucoup de goût.
La rénovation était aussi le thème principal de l'exposi¬
tion «Habitat & Jardin» qui a eu lieu récemment au Palais de Beaulieu, à Lausanne, et qui avait pour objectif d'informer le propriétaire ou le futur pro¬
priétaire d'un immeuble ou d'une villa sur tous les aspects liés aux problèmes énergé¬
tiques et de leur permettre de réaliser des économies. De nombreuses nouveautés et ten¬
dances dans le domaine des chaudières, brûleurs, pompes à chaleur et chauffe-eau ont retenu l'attention des visiteurs.
Ce Salon éditera d'autre part au cours de l'année 98 un
«Guide de la rénovation» qui sera adressé à 150 000 proprié¬
taires romands.
Pour une toiture économique et rentable Pour être protégé efficace¬
ment, un bâtiment doit être couvert par un toit en parfait état. Si ce dernier a été endom¬
magé par les intempéries ou une tempête, le propriétaire a
Cette maison de Vuisternens-en- Ogoz a elle aussi subi une rénova¬
tion très réussie.
tout intérêt à entreprendre des travaux de rénovation. Une so¬
lution qui permet de prolonger la vie d'un immeuble de 30 à 50 ans et qui offre l'avanta¬
ge d'être économique. Mais avant de se lancer dans une ré¬
novation, il est nécessaire d'avoir recours aux conseils d'un professionnel de la branche, tel qu'un charpentier qui établira un devis selon l'état de la poutraison et de la couverture. Autre élément es¬
sentiel: la météo. Car les tra¬
vaux ne pourront être exécutés que par beau temps. Signalons encore que la rénovation d'une ancienne bâtisse doit se faire dans le respect du patrimoine.
Un ferblantier prendra le relais pour remplacer les garnitures, les chéneaux et les gouttières.
Dernière étape, les travaux de maçonnerie à apporter aux fa¬
çades.
Suite page 13
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Tendance du meuble Avec le retour du printemps, chacun d'entre nous se réjouit de redécouvrir les tons doux et chauds qui accompagnent la saison du renouveau. Et le mo¬
bilier suit le mouvement com¬
me s'il fallait le renouveler chaque année. La tendance du meuble moderne et contempo¬
rain n'a pas subi de grands bouleversements, étant donné que les couleurs se marieront agréablement avec du bois na¬
turel tel que l'érable, le hêtre, l'aulne ou le bouleau. Si le meuble moderne est de plus en plus prisé, le meuble classique de style rustique est toujours apprécié par une frange de clientèle. Il en est de même pour la chambre à coucher où l'envie du changement, de la nouveauté et de la couleur
Un intérieur tout de bois et embel¬
li par une magnifique armoire peinte à la main par Marie-Clau¬
de Sudan.
passe en jouissant de l'air, de la lumière, de la chaleur et du vent. Il est aussi une recherche de qualité de vie.
Quant au fer, il comble de fa¬
çon optimale ce désir d'ouver¬
ture et de lumière. Mais l'élé¬
ment premier en ferronnerie est la tige de fer ou le barreau.
On l'utilise pour une fonction de sécurité scellé dans les en¬
cadrements de fenêtres. Par¬
fois la nature vient au secours de l'artisan en quête d'inspi¬
ration, ce qui permet à ce der¬
nier de donner une expression artistique et de créer des formes nouvelles, même s'il Des balcons qui permettent à chaque propriétaire ou locataire d'un immeuble de s'aérer et de profiter de la chaleur estivale.
L'ère de la rénovation
ÏB ILLUSTRE doit tenir compte d'une règle fondamentale en ferronnerie qu'est la symétrie, ce qui lui évite de tomber dans la mono¬
tonie. Le fer et le travail du fer continuent à séduire les hommes qui savent en profiter et l'utiliser à bon escient.
Texte et photos: G. Bd
vous incitera à faire un détour chez votre spécialiste de la ré¬
gion. Comme le précise le dic¬
ton: conseil de professionnel, c'est l'assurance d'être satis¬
fait.
Du balcon au fer forgé Le balcon est une option. Il est possible de trouver des mai¬
sons anciennes ou modernes sans balcon, mais elles sont rares. La plupart des balcons sont construits au sud ou au couchant. Ils offrent donc la possibilité de vivre à l'exté¬
rieur de son habitat tout en res¬
tant chez soi. Le balcon fait penser au pont d'un navire d'où l'on observe ce qui se Du fer forgé qui attire le regard et qui a pour effet d'embellir un im¬
meuble ou une maison familiale.
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Une cuisine
où il fait bon vivre
L'ère de la rénovation
ILLUSTRE Ü
Combien de temps passez-vous dans vo¬
tre cuisine? Il est fort pro¬
bable que ce soit la pièce où vous passez le plus de temps après la chambre à coucher.
Il semblerait que dans la plu¬
part des maisons la cuisine soit la pièce la plus utilisée et que lors de l'achat d'une maison c'est la pièce qui fait décider les futurs acheteurs. C'est pour cette raison que si vous envisa¬
gez de modifier ou d'améliorer votre cuisine, vous devez le faire avec beaucoup de soin et d'attention.
En matière de mobilier de cui¬
sine, il existe plus d'une cen¬
taine de styles, le choix est donc vaste. Il y en a pour tous les goûts, depuis la mélanine en passant par le chêne, le pin, le stratifié, le thermoplas¬
tique... La chose la plus sim¬
ple et peut-être la plus sensée c'est de demander conseil à un spécialiste en cuisines. Celui- ci viendra chez vous prendre les mesures de votre cuisine
actuelle et vous proposera un agencement en conséquence de la superficie de la pièce, de vos goûts et surtout de votre budget. Enfin bref, une cuisine sur mesure. Si vous voulez fai¬
re votre propre aménagement sans l'aide d'un spécialiste, sa¬
chez que vous devez respecter certaines précautions. Par exemple, une plaque électrique ne doit jamais être mise près d'une porte ou près d'une fe¬
nêtre.
C'est une question de choix et de budget. Il faut cependant re¬
marquer que vous devez être un pro du bricolage, car l'amé¬
nagement d'une cuisine ne s'improvise pas. Dès lors qu'elle est installée, vous ne pouvez pas vous permettre d'en changer très souvent.
L'investissement moyen est d'environ 10000 francs, mais le coût peut aller jusqu'à 20000 francs, voire même plus dans certains cas.
Sur le plan pratique, votre fu¬
ture cuisine devra répondre à tous les critères modernes;
vastes surfaces de travail, élec¬
troménagers encastrés et îlot à multiples usages. Une cuisine doit être à la fois pratique et fa¬
cile d'entretien. Mais il ne faut pas pour autant oublier l'as¬
pect esthétique: la pose d'un évier sous la fenêtre, des lumi¬
naires assortis au style de votre cuisine, des rideaux ou des stores pour les fenêtres...
Prévoyez également ce que vous allez mettre sur le sol, carrelage, lino, carreaux de cé¬
ramique, terre cuite et pierre...
Pour le sol, le choix non plus ne manque. Et les murs, il se¬
rait peut-être bon de songer à
les repeindre, les tapisser, ou encore jouer avec des motifs de mosaïques peintes à la main.
Imaginez votre cuisine avec un îlot central, ou un bar, pour manger sur le pouce. Si votre cuisine est assez spacieuse, pourquoi ne pas faire une cuisi¬
ne à l'américaine, qui donnerait sur un coin repas. Les idées ne manquent pas... Faites-vous plaisir. Etant donné que vous passez beaucoup de temps dans votre cuisine, laissez place à vos envies, à vos désirs.
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/ls donnent de la cou¬
leur et de l'harmonie, tamisent et interceptent la lumière, leurs plis s'om¬
brent joliment le soir venu.
Les rideaux, unis, soyeux, fleuris ou moirés, eux seuls créent l'ambiance de votre séjour! Petit tour d'horizon des quelques tendances en vogue.
Les rideaux? Si l'on devait les décrire, on les définirait ainsi:
«les rideaux sont à une pièce ce que la musique est à une fê¬
te». Sans eux, le ton, l'atmo¬
sphère n'est pas. Prenons un séjour, une chambre, soit une demeure dépourvue de tous
Fleurs et feuilles éclatent sur des matières naturelles: lin, coton et soie.
ses meubles et de ses rideaux.
Sans meubles le décor fait un peu vide, triste, comme en at¬
tente. Mais sans rideaux on se retrouve à l'intérieur d'une sensation, d'une ambiance dé¬
routante, désagréable, en fait quelque chose en nous grince, grelotte-
Les principales tendances actuelles
Leurs variétés n'ont jamais été aussi riches et créatives de tons subtils et textures, même lorsqu'elles reprennent des
motifs ou thèmes antiques. Cet hiver, tous les tissus, taffetas, moire, damas, lin, coton, soie, etc. jouent un rôle prépondé¬
rant chez les décorateurs et ar¬
chitectes d'intérieur. Leurs couleurs et imprimés? Sensa¬
tionnels et surprenants: les tentures passent des rayés aux fleuris, sans oublier les bril¬
lants ou les mats, qui appor¬
tent charme, opulence et clas¬
sicisme à notre logis. Par
«rayé», les décorateurs propo¬
sent essentiellement une sorte de «jeunesse des rayures», qui peuvent être fines, larges ou ri¬
gides. C'est uniquement leur simplicité qui fait leur classe et leur charme. Par «fleuri», on vise plutôt le romantisme des fleurs, des feuilles. Que l'on ait ou non un jardin, quoi de plus rafraîchissant et subtil que d'accrocher des bouquets à ses fenêtres! Et, finalement,
Un parfum d'exotisme, d'épices et de terre cuite.
occupons-nous de notre der¬
nière tendance de la saison:
«les soyeux du temps passé».
Souvent en moire, taffetas, soie ou en coton doux et frais, ils jouent dans la brillance et donnent aussitôt ce ton de raf¬
finement issu des demeures du XVIIIe siècle.
Simples, sophistiqués, drapés ou romantiques, les rideaux, ces décorateurs de toutes les heures dans nos chambres et salles à manger, possèdent des pleins pouvoirs. Leur présence revêt un caractère indispen¬
sable, voire déterminant. C'est pourquoi il serait erroné de croire que ces voilages d'inté¬
rieur ne font que cacher les fe¬
nêtres. Non seulement ces der¬
niers décorent, mais aussi ils éclairent nos convives sur nos goûts personnels. Ainsi, à tra¬
vers notre choix de tentures apparaît notre propre person¬
nalité, car «les yeux sont dit-on les fenêtres de l'âme»!
Et les rideaux, ceux des fe¬
nêtres...
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Dans une maison ou un apparte¬
ment le style du mobilier est très important, il dénote sans aucun doute la personnalité des occu¬
pants. C'est pour cela que les meubles ne doivent pas unique¬
ment être pratiques, mais ils doivent être choisis de telle sor¬
te que ceux-ci s'intègrent le plus naturellement dans l'en¬
semble d'une pièce ou de la maison. Le mobilier doit assu¬
rer une double fonction, il doit être à la fois décoratif et pra¬
tique. La fonction décorative du mobilier est assurée par le style et le bois. Autant dire que les variétés de décors sont mul-
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Le mobilier en pin
tiples, compte tenu de la nature, de la forme et des styles de bois utilisés. La fonction pratique, c'est-à-dire l'entretien, est assu¬
rée par la qualité du bois.
Depuis quelques années, se meubler avec du mobilier en pin est devenu un effet de mode. En effet, le pin est au sommet de sa popularité, les fabricants le conjuguent sous différentes va¬
riantes. On peut meubler toute sa maison, depuis la salle de bains, la cuisine, la chambre à coucher, en passant par le salon et même la salle à manger...
Mais pourquoi le pin est-il si populaire? Cette popularité est
due à une combinaison de faits.
Tout d'abord le coût. En effet, le prix d'un meuble en pin n'est en règle générale jamais très élevé, comparativement à d'autres bois. Contrairement à ce que l'on pourrait croire, ce ne sont pas uniquement les jeunes couples qui achètent des meubles en pin. La qualité est également une autre caractéris¬
tique. A cela s'ajoute la grande
variété de meubles. On trouve de tout ou presque: biblio¬
thèque, meuble TV-hi-fi, lit, table, chaise, bureau, table de chevet, armoire, cuisine aména¬
gée, meubles de salle de bains... Et le nec plus ultra c'est que le pin s'harmonise très bien avec d'autres styles de meubles.
Dans cette gamme de meubles, le rapport qualité-prix est extrê¬
mement intéressant,
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Défilé de robes
de mariées
de seconde main Etablie depuis cinq ans à
Avry-Bourg, la boutique de seconde main «Farfouille»
bouge et fait parler d'elle. In¬
ventive et dynamique, la res¬
ponsable du magasin, Claudi¬
ne Stauffer, a mis sur pied un défilé dans le courant du mois de février à la grande salle du
«Magic Billard», située à l'es¬
pace Moncor à Fribourg. La manifestation se solde par un franc succès.
Au programme et pour débuter la soirée: des danses endia¬
blées exécutées par l'école
«K'Danse», un défilé de linge¬
rie fine et de costumes de bains par le centre de beauté
«Svelstar». Et pour clore cette magnifique soirée: une pré¬
sentation de robes de mariées de seconde main. En soie, mousseline, tulle et autres, les robes de tous prix ont ébloui et ravi les nombreux spectateurs.
Quant à Claudine Stauffer, elle se déclare enchantée par cette première expérience et promet de récidiver l'année prochai¬
ne.
Marinette Jaquier
Extravagance
de Givenchy
Givenchy joue sur la dualité et s'aventure à fantasmer sur l'extrava¬
gance au fé¬
minin. Amari- ge est en effet une lumineuse explosion flora¬
le qui exprime la féminité, le rayon¬
nement et la joie de vivre. Symboli¬
sé par l'insolence malicieuse d'Eva Herzigova, Extrava¬
gance d'Amarige est le parfum voulu par Givenchy pour accom¬
pagner les femmes vers le 3e millénaire. Un grain de folie en plus.
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Dessins
d'André Paul
Né Paul-André Perret, formé à l'Ecole des arts graphiques de Bienne, puis à Paris, le célèbre caricaturiste André Paul a trouvé sa voie en participant au journal satirique
«Le bonjour de Jack Rollan», puis en col¬
laborant au journal «Tribune de Lau¬
sanne», devenu «Le Matin». Avec ses clins d'œil permanents, André Paul évoque la vie de tous les jours avec déri¬
sion et humour, en véritable poète du trait.
Galerie de la Cathédrale, à Fribourg, jusqu 'au 9 avril.
Au cinéma Pour prolonger son effet de séduction sur l'esprit du public, le «Festival internatio¬
nal de films de Fribourg» organise chaque troisième dimanche du mois une séance de cinéma consacrée aux minorités d'ici et d'ailleurs. Après la projection, un brun-
Exposition
«Poussins»
Le Musée d'histoire naturelle accueille depuis dix-sept ans, et cela chaque année, poussins, oisons, canetons et lapereaux pour fêter l'arrivée prochaine du prin¬
temps. Cette exposition répartie sur deux étages sera ouverte jusqu'au 26 avril.
ch en commun permettra à chacun d'échanger des regards personnels, sou¬
vent avec les réalisateurs, sur le film qui vient de passer à l'écran.
Prochain film: dimanche 22 mars, à 11 h, au Rex, à Fribourg.
«Die Salzmänner vom Tibet» (Les Hommes de sel du Tibet) d'Ulrike Koch.
Un film sur les rites qui accompagnent la récolte du sel dans ce pays où son extrac¬
tion revêt une importance presque reli¬
gieuse. Tourné dans les conditions parti¬
culièrement difficiles du nord du Tibet, il présente, avec des documents sobres et précis, une Culture qui refuse de mourir.
A retenir les dates suivantes:
19 avril: «Thuong no dong que»
(nostalgie de la campagne) 17 mai: «Mossane»
14 juin: «Hei Ma»
(Une Histoire de Mongolie) J.S.B.
«Les Hommes de sel du Tibet.»
PHOTO PIO CORRADI
Eclats de rire - Ça y est, confie une charmante jeune femme à une amie, je suis enceinte.
- Oh! c'est merveilleux! Mais comment cela s'est-il produit? Depuis cinq ans que tu es mariée avec Frédéric, vous commen¬
ciez à craindre de ne jamais avoir d'enfant.
- Et nous n'en aurions sans doute jamais eu si le miracle ne s'était pas produit.
- Un miracle? Quelle sorte de miracle?
- Tu sais que les gens d'à côté de chez nous ont une piscine. Un jour que sa femme était allée faire des courses à Paris et que mon mari était au bureau, le voisin m'avait proposé de venir faire quelques brasses.
J'ai accepté, et voilà qu'au bout de cinq minutes je me cogne la tête contre le re¬
bord de la piscine et je m'évanouis.
- Alors?
- Le voisin, qui est un parfait gentleman, était très embarrassé. Il m'a raconté qu'il m'avait ôté mon maillot pour me per¬
mettre de mieux respirer, qu'il m'avait al¬
longée sur le gazon et qu'il m'avait fait la respiration artificielle pour me ranimer. Et c'est le mois suivant que je me suis aper¬
çue que j'étais enceinte.
- Et... tu as dit à ton mari comment était ar¬
rivé ce miracle?
- Oh! non! Il aurait été trop contrarié à l'idée que j'aie risqué de me noyer.
Une serveuse de bar s'aperçoit que la fer¬
meture éclair du pantalon d'un de ses clients est ouverte.
- Excusez-moi, lui dit-elle, mais vous avez laissé la porte de votre garage ouverte.
- Hein? fait le distrait.
La jeune femme reprend, en clignant de l'œil:
- Vous avez laissé la porte de votre garage ouverte.
A la troisième fois, le gars comprend enfin et se rajuste. Puis, très fier de lui, il ques¬
tionne:
- Ça vous a impressionnée, hein, cette belle Cadillac dans mon garage?
- Une Cadillac? s'étonne la serveuse. Non.
J'ai seulement vu une vieille 2 CV avec deux pneus crevés.
Une Chinoise, fixée en France depuis de nombreuses années, va consulter un méde¬
cin et lui explique:
- Je suis désolée. Après douze ans de ma¬
riage, je n'ai pas d'enfant.
- Nous allons remédier à cela, dit le méde¬
cin. Déshabillez-vous et allongez-vous sur cette table.
- Mais... balbutie sa patiente, j'aurais pré¬
féré que ce soit un petit Chinois.
21
idj
Feldschlösschen-Hürlimann a dé¬
cidé de maintenir la production en bouteilles et en fûts à Fri- bourg. PHOTOS G. BD
I i r-
L " S
ercredi 25 février dernier, Gérard Stalder, directeur de FHH (Feldschlösschen-Hürlimann Holding), annonçait une décision très attendue par la population fribourgeoi- se, c'est-à-dire le maintien de la production Cardinal en bouteilles et en fûts à Fribourg. Ainsi les efforts de la population et des au¬
torités fribourgeoises étaient récompensés. Ren¬
contre inédite avec un des artisans du «sauvetage Cardinal», Dominique de Buman, syndic de la ville de Fribourg.
FI - Feldschlösschen a reculé après des mois de négocia¬
tions. Pourquoi?
Dominique de Buman - En fait, il y a plusieurs raisons qui ont fait revenir Feldschlös¬
schen sur sa décision. D'une part, il y a eu la vive manifes¬
tation de mécontentement des consommateurs, en majeure partie romands, et, d'autre part, on a ressenti le soutien résolu des gouvernements de la ville et du canton de Fri¬
bourg. Par ailleurs, des me¬
sures de soutien ont également encouragé FHH à reculer. Pre¬
mièrement, il y a eu des avan¬
tages d'ordre fiscal: le Conseil d'Etat a accepté une exonéra¬
tion fiscale sur la personne morale «Cardinal» sur le capi¬
tal et le bénéfice pendant une durée de dix ans. Deuxième¬
ment, un autre soutien est consenti, cette fois-ci par la commune, d'ordre tarifaire, où le Conseil communal a propo¬
sé au Conseil général une mo¬
dification du tarif de l'eau. Et, troisièmement, il s'agit d'une modification de l'affectation d'une partie du territoire.
- Que représente pour l'éco¬
nomie fribourgeoise cette décision de maintenir la Brasserie Cardinal à Fri¬
bourg jusqu'en 2004 (mini¬
mum)?
- Dans un premier temps elle symbolise une énorme sauve¬
garde d'emplois (plus de 100). Dans un second temps elle montre à la population qu'il faut savoir «empoigner son destin» et représente ainsi une sorte de «signal d'optimis¬
me». Finalement elle prouve que le dialogue est et reste
possible entre le monde éco¬
nomique et les autorités.
- Selon vous Monsieur le syndic, quelles sont les chances de maintenir Cardi¬
nal après 2004?
- Je suis relativement optimis¬
te et confiant à ce sujet. En fait, je ne crois pas que cette décision soit une sorte
«d'anesthésie». Cependant, je pense qu'il faudra diminuer les coûts de production de la Brasserie afin d'assurer la pé¬
rennité du groupe. Ainsi, moins il y aura de charges et plus la survie du site Cardinal sera garantie!
- Autrefois, à combien s'éle¬
vait le nombre d'employés à la Brasserie Cardinal, et, ac¬
tuellement, à combien se monte-t-il?
- En automne 1996 on comp¬
tait dans l'entreprise environ 250 personnes. L'effectif ac¬
tuel est de 157 employés (y compris l'administration et le transport).
- Monsieur de Buman, quelle a été votre première réaction à l'annonce du recul de Feld¬
schlösschen?
- J'étais littéralement «fou de joie», et surtout heureux que nous ayons réussi (employés
Cardinal^ ; M
Heureuse nouvelle pour les em¬
ployés de l'entreprise Cardinal.
22
Quelques dates historiques
29 octobre 1996: Feldschlösschen-Hürlimann Holding an¬
nonce la fermeture de la Brasserie Cardinal et la concentration de la production à Rheinfelden (Argovie).
30 octobre: les autorités fribourgeoises demandent à FHH de reconsidérer cette décision.
6 novembre: plus de 10 000 personnes protestent à Fribourg contre cette fermeture.
30 novembre: environ 1500 personnes se rendent en Argovie pour remettre à la direction de FHH une pétition de soutien.
15 janvier 1997: Walter Hefti (nouveau président administra¬
tif FHH) annonce la fermeture définitive de Cardinal.
18 mars: «Point Cardinal» (fondé en novembre 96) menace de lancer en mai prochain un boycott massif sur les produits Feldschlösschen s'il n'y a pas revirement.
14 avril: les autorités fribourgeoises scellent un accord avec FHH sur le fait de maintenir la Brasserie Cardinal au-delà de
1998 (80-100 emplois sauvés).
7 octobre: Feldschlösschen mise sur les marchés étrangers et repositionne Cardinal comme marque nationale.
25 février 1998: FHH maintient les activités de la Brasserie et signe un accord.
ATS
et autorités) à convaincre FHH de partager notre propre conviction, c'est-à-dire de maintenir les activités de la Brasserie Cardinal. En fait je n'ai jamais douté que cet en¬
gagement serait stérile!
- Quel conseil donneriez- vous à l'entreprise Cardi¬
nal?
Cardinal n 'est pas mort!
- Je pense que les secteurs
«commercialisation et publici¬
té» devraient être améliorés.
Par cela j'entends que Cardi¬
nal devrait avoir une approche marketing plus offensive et agressive auprès de la clientèle et des restaurateurs!
Propos recueillis par Vanessa Nobel
INVITATION à tous les épargnants du canton de Fribourg au
« Forum de l'Epargne »
organisé par
□ Befina
Lundi 27 avril 1998 à 1 8h
à l'Hôtel Golden Tulip, Fribourg j
|j Entrée libre - inscription obligatoire ^
18 h - Bienvenue et introduction -
Les fonds de placement comme alternative au livret d'épargne
Pascal Berg, Befina Management S.A., Fribourg ^ 18 h 15 Les fonds de placement de la Banque
Sarasin & Cie
Jacques Dunand, Banque Sarasin & Cie, Bâle 18 h 40 Les fonds de placement de la Banque Fleming
Nicola Bianchi,
Robert Fleming (Suisse) S.A., Genève 19 h 05 Les fonds de placement - un instrument
d'épargne pour tous Indira Tasan,
Banco - le guide Suisse des fonds, Lausanne 19 h 10 - Questions du public -
Un apéritif tlôturera la séante J Oui, je serai présent au forum du 27 avril 1 998 à 18h Horn, prénom:
Profession : Rue N.P.A Localité
A retourner jusqu'au 23 avril 1998 à : Befina Management S.A., route de Beaumont 12
1700 Fribourg ou par fax : 026 - 424 25 41
lit ILLUSTRE
Propos de table
Bardet!
Le cuisinier Jean- Yves Bardet, de la Croix-Fédérale, à Glette- rens, convie tous les lec¬
teurs de Fribourg Illustré à faire connaissance avec quelques propos de table concernant un légume à la saveur subtile et méridio¬
nale: l'aubergine.
L'aubergine, également appe¬
lée morelle ou mélongène, existe en une multitude de va¬
riétés: la violette longue, la violette ronde, la naine ou en¬
core l'aubergine blanche ou marbrée. Cette plante annuel¬
le, aux rondeurs luisantes, fait partie de la famille des solana¬
cées. Ses origines? Elle nous vient des Indes et a été intro¬
duite en Europe à partir du
VIIIe siècle par les Arabes. El¬
le aime particulièrement la chaleur, d'où son attribution au sud et aux petits plats pro¬
vençaux. Encore prescrite dans la plupart des régimes amaigrissants, l'aubergine, violette et brillante à souhait, est particulièrement riche en phosphore, magnésium, cal¬
cium, fer, potassium, cuivre, provitamine A, vitamines C et PP et bien d'autres encore. El¬
le est également conseillée comme un sérieux fortifiant pour les nerfs dévitalisés, d'où son appellation d'antistress!
Comment l'apprêter?
La cuisine de Jean-Yves Bar¬
det, originaire du sud-ouest de la France (Périgord), est com¬
me un présent déposé au sein de nos assiettes. Elle a des sa-
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avec
veurs à la fois traditionnelles et campagnardes, ainsi que des parfums du ter¬
roir français. En , effet, lorsque le chef Bardet par¬
le «cuisine», il la voit surtout com¬
me un moyen de s'exprimer, soit une sorte d'«art», c'est-à dire dans sa façon de
composer ses menus du marché, ses sauces se
Ion les saisons et de choisir et sélectionner ses
produits fraîcheur! En ce
\es Çe( qUi concerne l'aubergine, il la considère plutôt comme un légume mal connu et de marché es¬
tival. C'est pourquoi il nous propose une recette particulière pour gourmets de cuisine froide et provençale au goût délicat: «un caviar d'aubergines»,
0eûie
des
qui peut être servi en apéritif ou en entrée. Cette plante sola- nacée peut également être ap¬
prêtée en gratin, à la poêle, en ratatouille et se marie remar¬
quablement bien à la viande (agneau et volaille blanche par exemple) et au poisson de mer (loup ou rou¬
get). Cependant, afin de conserver toute sa valeur et sa sa¬
veur à la morelle, le mieux est de la consommer fraî¬
che et crue, dégor¬
gée au sel et coupée en petits dés, dans une salade par exemple!
Propos recueillis par Vanessa Nobel
Restaurant
de la Croix-Fédérale 1544 Gletterens Tél. 026/66725 67
Les Bains de Saillon:
exemple d'une nouvelle image
du thermalisme en Suisse
«Le corps humain est merveilleux, et chaque partie nécessite des soins.»
Sébastien Kneipp
C est cette idée al¬
liée au plaisir et à la détente que la cure ther¬
male moderne cherche à réaliser. Les arguments majeurs de cette nouvelle philosophie du bain étant le bien-être, le fitness, le sport et la beauté, pour que le thermalisme en Suisse se débarrasse définitivement de son image rébarbative et se transforme en véritable oasis de bien-être.
Actuellement, les Bains de Saillon comprennent les sec¬
teurs suivants:
Thermal: 1 bassin intérieur (34°), 1 bassin semi-olym- pique extérieur (28°), 1 bassin extérieur avec bains bouillon¬
nants (34°), 1 bassin de déten¬
te extérieur avec lits de massa¬
ge et douches (34°).
Médical: rhumatologie, mé¬
decine physique, rééducation, physiothérapie, hydrothérapie, isocinétique, gymnastique, traitement post-opératoire.
Hôtelier: hôtel**** de 71 chambres. 360 studios et ap¬
partements reliés au Centre thermal par un tunnel.
Un exemple:
les Bains de Saillon
Situés à mi-distance entre Sion et Martigny, sur la rive droite ensoleillée dii Rhône, dans un décor de vignes et de sommets enneigés, les Bains de Saillon jouissent d'un attrait indé¬
niable. Excepté les possibilités offertes dans les domaines des bains, des cures et des sports, plusieurs raisons expliquent ce développement rapide de la station thermale:
- le site provençal de Saillon;
- le village médiéval et l'au¬
thenticité de ses habitants;
- la situation géographique au cœur du Valais;
- les accès rapides par l'auto¬
route;
- la proximité des grandes sta¬
tions alpines telles que Ver- bier, Crans-Montana, Nen- daz, Veysonnaz, Ovronnaz, Les Mayens-de-Riddes et les Portes du Soleil.
Nouveautés aux Bains de Saillon
L'espace forme-fitness
«Carpe Diem»
S'assouplir, se muscler intelli¬
gemment, se dessiner une sil¬
houette de sylphide...
Pour cela, nous vous accueil¬
lons dans notre nouvel espace fitness complètement équipé d'appareils performants et uniques en Valais et dans notre salle de gymnastique où au¬
ront lieu diverses séances d'aérobic et de relaxation.
Ainsi, vous pourrez vous dé¬
tendre tout en restant actif pour garder votre forme phy¬
sique.
L'espace bien-être «Carpe Diem»
Situé dans la partie inférieure de notre nouvelle réalisation, l'espace bien-être propose une libre circulation où chacun évolue à son rythme entre trois différents bains de vapeur, deux saunas, dont un à l'exté¬
rieur, des pédiluves et un bas¬
sin de détente.
L'atmosphère de bains à l'an¬
tique est suggérée par les diffé¬
rentes colonnes qui jalonnent cet espace, par la disposition et les caractéristiques des diffé¬
rents bains de vapeur.
Les amateurs de sauna appré¬
cieront les cabines vitrées qui permettent de garder l'œil sur l'extérieur.
Et pour récupérer entre chaque activité, deux salles de repos sont proposées, l'une silen¬
cieuse et l'autre intégrée à l'espace bien-être, s'ouvrant elles aussi en pleine lumière, face à la nature.
Près du bassin de relaxation, un bar sert des tisanes, des jus de fruits ou un café. Avec la qualité de l'accueil en plus...
Enfin, l'espace de soins joue avec délicatesse la carte de l'intimité et du traitement per¬
sonnalisé de la clientèle, parti¬
cipant ainsi harmonieusement à l'impression d'entrer dans une vraie bulle de douceur. De la douche rayonnante au mas¬
sage manuel, en passant par les applications d'algues ou la douche des Bains de Saillon, tous nos soins répondront aux besoins de chacun.
Des formules de remise en forme spécialement étudiées pour nos clients
Devenant ainsi une magni¬
fique destination bien-être au cœur du Valais, les Bains de Saillon proposeront des sé¬
jours qui permettront de re¬
trouver de l'énergie dans un cadre exceptionnel où l'air et l'eau combinent leurs effets pour procurer forme, détente, relaxation et bien-être.
Ces séjours qui s'adressent à toutes celles et tous ceux qui veulent faire une pause pour prendre le temps de s'occuper d'eux, s'appelleront séjour dé¬
tente, séjour minceur, séjour beauté, séjour maman-bébé et week-end découverte.
Disponibles dès mi-mars 1998.
Bienvenue aux Bains de Saillon
et
«Carpe Diem»
Station Thermale Suisse
Direction des Bains de Saillon
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Les Bains de Saitton
Station Thermale Suisse
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