• Aucun résultat trouvé

la pièce ennuyeuse?n’étant pas jouable, la pièce-implication?=)Al’est

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "la pièce ennuyeuse?n’étant pas jouable, la pièce-implication?=)Al’est"

Copied!
1
0
0

Texte intégral

(1)

Solution proposée.

1. La table de jouabilité de l’implication donne "jouable" dès que la prémisse ne l’est pas ; la pièce ennuyeuse?n’étant pas jouable, la pièce-implication?=)Al’est.

Cette preuve ressort de la sphère primitive : on a établi la jouabilité en en véri…ant simplement les critères dé…nitoires.

2. Selon le guide intuitif donné par la sphère idéale, cette jouabilité devient une vérité qui s’énonce "du faux implique n’importe quoi".

3. Le jeu du mathématicien consiste (entre autres...) à faire le tri, parmi tous les énoncés pertinents auquels il s’intéresse, entre ceux qui sont prouvables (çàd les théorèmes) et ceux qui sont réfutables (çàd les négations de théorèmes). Rien n’interdita prioriqu’un énoncé donné ne soit ni prouvable ni réfutable1, ou encore qu’il soit prouvableet réfutable. Dans ce dernier cas, un tel énoncé équivaut (ludiquement) à l’absurde?et est appelé une contradiction : on peut en déduire,via la tautologie?=)C établie (à la question 1) oùC est une pièce creuse, n’importe quel énoncé que l’on mettrait dans la pièce creuseC. En particulier, chaque énoncé est prouvable ainsi que sa négation, ce qui ruine le jeu mathématique : tout et son contraire est théorème, l’édi…ce mathématique s’écroule dans une mare d’indi¤érencié et perd sa consistance.

4. La pièceP =)Qest injouable uniquement dans le cas où P est jouable et pasQ, cas précisément exclu par l’hypothèse de l’énoncé.

Réciproquement, si les piècesP et P =)Qsont jouables, alors la pièceQl’est aussi : c’est la règle dumodus ponens vue en cours.

5. SupposonsE jouable. Alors la pièce-implicationE=)F est jouable siF l’est et pas jouable sinon, d’où l’équivalence ludique désirée.

SiP n’est pas jouable, alors la pièce-implication P =)U^V est jouable (car à prémisse injouable), d’où la jouabilité de la pièce-implication P =)U

P=)V =) (P =)U^V) (car à conclusion jouable).

Dans le cas contraire, vu l’équivalence ludique de chaque pièce-implicationP =)?avec sa conclusion (cf.

paragraphe précédent), la grosse pièce-implication équivaut ludiquement à U

V =) (U ^V) , ce qui une tautologie de la formeQ=)Q. On en conclut la jouabilité désirée.

1Et il y en a, par exemple la commutativité en théorie des symétries (preuve : il y a des groupes commutatifs et il y a des groupes non commutatifs).

1

Références

Documents relatifs

Le labo Maths de Moulins-lès-Metz, riche de ses échanges et de ses recherches entre enseignants de la maternelle à l'université, et fort de son expérience des jeux mathématiques lors

DÉLAIS DE STAGE : périodes à compter de la date d’adhésion à la Mutuelle pendant laquelle la garan� e de la Mutuelle n’est pas due (pour certaines catégories de

Tout ce qui peut faire obstacle sur les voies biliaires tels que des obstacles au niveau du pancréas ou des ganglions au niveau du hile hépatique, peut se traduire par un

Cependant, non informateur précise qu’il suffit que le parallélisme entre les deux énoncés soit moins marqué, et donc que le second énoncé soit présenté comme

 Utiliser le dénombrement pour constituer une collection d’une taille donnée ou pour réaliser une collection de quantité égale à la collection proposée..

Si la case précédant la case du camp adverse dans laquelle le joueur vient de prélever les graines se trouve aussi chez l’adversaire, il prend également

Les dames offrent plus de possibilités que les pions ; elles peuvent en effet se déplacer dans tous les sens sur les diagonales (c'est-à-dire vers l'avant et vers l'arrière) et

4. Montrer que, si l’on peut déduire de la jouabilité de la pièce P celle de la pièce Q, alors la pièce- implication P = ) Q est jouable. Que dire de la réciproque (de