Femme de + de 50 ans et risque cardiovasculaire
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la femme de + de 50 ans
FACTEURS DE RISQUE MAJEURS
Tabagisme
Hypertension artérielle
Elevation du cholestérol
LDL cholestérol ≥ 1,60g/L (4,1 mmol/L)
HDL cholestérol ≤ 0,40 g/L (1 mmol/L)
Diabète de type2
Age (♂> 50 ans, ♀> 60 ans)
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la femme de + de 50 ans
FACTEUR DE RISQUE PROTECTEUR
HDL cholestérol
≥ 0.60 g/l (1.50mmole/L)
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la femme de + de 50 ans
FACTEURS DE RISQUE PRÉDISPOSANTS
Obésité androïde
Sédentarité
Antécédents familiaux directs
précoces (♂< 55 ans, ♀< 65 ans)
Origine géographique
Précarité
Ménopause
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la femme de + de 50 ans
FACTEURS DE RISQUE PRÉDISPOSANTS
• HVG électrique
• Alcool:
• protecteur à faibles doses
• Facteur de risque :
•
+ de deux verres/j ♀
•
+ de 3 verres/j ♂
• Microalbuminurie chez le diabétique
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la femme de + de 50 ans
Risque cardiovasculaire global
Risque composite
risque coronarien et d’AVC
Variable selon l’âge
Probabilité de survenue d’un événement cardiovasculaire :
Risque absolu ou global
Risque relatif
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la femme de + de 50 ans
RISQUE PAR FACTEUR DE RISQUE /RISQUE CV GLOBAL
Approche par facteur de risque
implique un choix d’intervention thérapeutique
fonction du seul facteur de risque sur lequel l’intervention est ciblée
Approche par risque global
implique un choix d’intervention en fonction du risque cardiovasculaire global
Est indépendant du niveau des FRCV
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la femme de + de 50 ans
Calcul du risque Cardio-Vasculaire global Evaluation Sommative
Binaire :
le facteur de risque est présent ou absent
a le même poids
Plus la somme est élevée plus le RCVG est haut
Exprimé en catégorie de risque (faible/modéré/élevé)
Peu d’études
performance?
variation?
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la femme de + de 50 ans
Calcul du risque Cardio-Vasculaire global Evaluation quantitative
Modélisation mathématique
Intégre les facteurs de risque et leur valeur effective
Le risque cardio-vasculaire d’un individu exprimé en %
Équivalent à une probabilité de présenter un
événement cardiovasculaire dans les 5 à 10 ans à venir
Permet d’adopter et d’adapter une stratégie thérapeutique
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la femme de + de 50 ans
Calcul du risque Cardio-Vasculaire global Evaluation quantitative
Deux modéles d’évaluation du RCVG
Issue de l’étude de Framingham,
modèle le plus évalué
surestimé pour la population française
Modèle de SCORE
plus proche de la population française
% de mortalité à 10 ans
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la femme de + de 50 ans
Modèle de FRAMINGHAM
Modèle de FRAMINGHAM
SCORE
CAMBOU JP ET AL.
La maladie coronaire en France : données des registres MONICA (1985-1991).
Rev Epidém Santé Publique 1996 ; 44 : S46-S52.
Enquête de population
MONICA-France INSERM UMR744
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la femme de + de 50 ans par registre et par sexe
hommes femmes
Lille 260 /100 000 45 /100 000
Strasbourg 245 /100 000 42 /100 000
Toulouse 193 /100 000 23 /100 000
Taux d’incidence et de mortalité coronaire 1993
échantillon de la population, tiré au sort sur les listes électorales
Chacun des trois échantillons comprend environ 1200 hommes et femmes âgés de 35 à 64 ans, également répartis en trois tranches d'âge de 10 ans.
Les données présentées ici ne concernent donc que les hommes et les
femmes âgés de 35 à 64 ans.
Disparités régionales en mortalité - morbidité et espérance de vie Publications INSERM et Étude MONICA - Lancet 25 février 2000
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la femme de + de 50 ans
Espérance de vie dans le nord de la France 68,4 ans pour les hommes
78,4 ans pour les femmes
Espérance de vie dans le sud de la France +10.1 78,5 ans pour les hommes
+6.9 85,3 ans pour les femmes
Estimation du risque cardiovasculaire à 10 ans ?
http://www.hegp.bhdc.jussieu.fr/esper/
UTILISATION
des données françaises de mortalité par causes
des données épidémiologiques
des résultats des essais thérapeutiques
FINANCEMENT :
financement exclusif de la C.A.N.A.M de 1998 à 2003
Actuellement 3 Caisses d´assurance maladie : CANAM, CNAMTS et MSA
DIRECTION SCIENTIFIQUE :
laboratoire de Santé Publique et Informatique Médicale (SPIM) dirigé par Pr. J. Ménard et Pr. P. Degoulet, (Faculté de Médecine René Descartes-Paris 5)
Laboratoire d'Enseignement et de Recherche sur le Traitement de l'Information Médicale, Pr. M. Fieschi, (Faculté de Médecine de Marseille)
INSERM SC8-
RCV ET Gradient NORD SUD
la mesure du taux de cholestérol explique faiblement le risque de maladie cardio-
vasculaire: les français meurent deux à trois fois moins de maladies cardio-vasculaires que la moyenne des populations internationales ayant le même taux de cholestérol. (MONICA)
Les raisons :
régime alimentaire de type méditerranéen
consommation de vin rouge, riche en polyphénol (un antioxydant)
Seule raison?
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la femme de + de 50 ans
Régime Méditerranéen
Riche en légumes et en fibres : légumes secs et verts
Pas un jour sans fruit
Pauvre en viande grasse (bœuf, mouton, porc)
remplacée par du poisson ou des volailles 2 à 3 fois par semaine
limiter la consommation des œufs à 2 par semaine
Pain, céréales et féculents
Favoriser les aliments céréaliers complets ou le pain bis
Moins de 50% d’hydrates de carbone
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la femme de + de 50 ans
Régime Méditerranéen
Au moins 30 % des calories provenant des graisses, Limiter les graisses d’origine animale (beurre, crème...)
colza et olive pour les assaisonnements
olive et arachide pour la cuisson
produits enrichis en stérols végétaux non recommandés
Consommation 3 portions quotidiennes de produits laitiers
Privilégier
les yaourts natures
le lait demi écrémé
les fromages frais et plutôt le fromage de chèvre (plus un fromage est à pâte dure et plus il est riche en calcium mais aussi en graisses)
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la femme de + de 50 ans
Régime Méditerranéen Les Études
Relation inverse entre consommation de poisson et taux de mortalité cardiovasculaire
Méta analyse sur 222 364 individus suivi de 11.8 ans
au moins 5 fois par semaine / 1 fois par mois
RRA:0.38 RR 0.62 (IC 95% 0.46 à 0.82)
20g/j baisse le risque de 7% (p 0.03)
Accumulated evidence on fish consumption and coronary heart disease mortality:
a meta-analysis of cohort studies
He K, Song Y, Daviglus ML, Liu K, Van Horn L, Dyer AR, Greenland P Circulation. 2004 Jun 8;109(22):2705-11.
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la femme de + de 50 ans
Esposito K et al. Effects of a mediterranean–style diet on the need for antihyperglycemic drug therapy in patients with newly diagnosed type 2 diabetes.
Ann Intern Med 2009 ; 151 : 306-314.
No. of Participants (Events)
Fish Consumption
<1/mo 1–3/mo 1/wk 2–4/wk 5/wk
All studies 222 364 (3032) 1.0 0.89 (0.79–1.01) 0.85 (0.76–0.96) 0.77 (0.66–0.89) 0.62 (0.46–0.82) Gender*
Men 89 102 (1730) 1.0 0.83 (0.69–1.00) 0.84 (0.72–0.98) 0.72 (0.52–0.98) 0.65 (0.46–0.92)
Women
125 873 (1055) 1.0 0.97 (0.82–1.16) 0.84 (0.68–1.05) 0.72 (0.57–0.92) 0.55 (0.33–0.91) Follow-up period<12 y 103 218 (1326) 1.0 0.96 (0.81–1.14) 0.91 (0.74–1.11) 0.78 (0.62–0.96) 0.69 (0.48–1.00) 12 y 119 146 (1706) 1.0 0.83 (0.70–0.99) 0.82 (0.71–0.95) 0.69 (0.49–0.97) 0.52 (0.33–0.82) Dietary assessment
Self-
administered FFQ
198 708 (1874) 1.0 0.94 (0.81–1.10) 0.86 (0.73–1.02) 0.76 (0.63–0.92) 0.64 (0.47–0.86)
In-person interview
23 656 (1158) 1.0 0.81 (0.67–1.00) 0.84 (0.71–0.99) 0.77 (0.62–0.96) 0.39 (0.13–1.16)
*Men included 6 studies with 100% male participants; women included 4 studies (100%, 62%, 62%, and 61% women, respectively) with 88% female participants; Osler’s study was not included in either group (women, 47%).
Average of follow-up period for all 11 studies was 11.8 years; 5 studies had follow-up period <12 years.
Seven Studies used self-administered FFQ.
Pooled Relative Risk and 95% Confidence Interval of CHD
Mortality According to Fish Consumption
Régime Méditerranéen Les Études
Comparaison à un régime hypolipidique riche en fibres, dépourvu de
graisses ajoutées avec moins de 30 % des calories quotidiennes provenant des graisses et pas plus de 10 % des calories sous forme de graisses
saturées et à consommation calorique identique
4 ans de ces régimes chez des patients diabétiques non traités 44 % des patients du groupe « régime méditerranéen » n 108 70 % du groupe « régime hypolipidique » n 107
traitement antidiabétique
différence : - 26 %, OR = 0.63, IC 0.51-0.86, 0R ajusté pour la perte de poids = 0.70, IC = 0.59-0.90, p < 0.001).
Perte de poids supérieure ( 2Kg) améliore de manière supérieure le contrôle glycémique et les facteurs de risque coronarien
Esposito K et al. Effects of a mediterranean–style diet on the need for antihyperglycemic drug therapy in patients with newly diagnosed type 2 diabetes.
Ann Intern Med 2009 ; 151 : 306-314.
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la femme de + de 50 ans
MESURES HYGIENO-DIETETIQUES
Limiter
les apports en sel
les boissons sucrées
la quantité d’alcool
Augmentation
l’activité physique
équivalent d’au moins une demi-heure de marche rapide par jour
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la femme de + de 50 ans
Exercice physique
Accident coronarien
AVC
moins fréquent chez la femme ménopausée
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la femme de + de 50 ans
LIMITER LES APPORTS EN SEL NIVEAU DE PREUVE?
La réduction de l’apport de sel
s’accompagne d’une baisse de la PA chez les hypertendus et dans la
population générale
Critère intermédiaire
Preuve d’un effet de prévention des
événements cardiovasculaires?
ÉTUDE TOHP I et TOHP II
Observational follow-up of the trials of hypertension prevention
compare la réduction de l’apport en sel
18 à 48 mois versus groupe témoin
Personnes âgées de 30 ans à 54 ans
sans traitement antihypertenseur
une PA normale dite « haute »
Nancy R Cook Long term effects of dietary sodium reduction on cardiovascular disease outcomes:
observational follow-up of the trials of hypertension
prevention (TOHP) BMJ, Apr 2007; 334: 885
ÉTUDE TOHP I et TOHP II
Observational follow-up of the trials of hypertension prevention
Devenir des personnes analysé avec un recul allant de 10 à 15 ans
Données
exhaustives pour la mortalité totale
77% des données pour les événements cardiovasculaires
Critère principal de jugement du suivi par essai : IDM, AVC, pontage coronarien,
angioplastie coronarienne, décès de cause
cardiovasculaire
ÉTUDE TOHP I et TOHP II
Observational follow-up of the trials of hypertension prevention
Pas de différence statistiquement significative entre les 2 groupes pour la mortalité totale ou
d’origine cardiovasculaire
Groupe intervention Groupe témoin
Mortalité totale 35 patients 42 patients
Mortalité cardiovasculaire
10 Patients 15 Patients
ÉTUDE TOHP I et TOHP II
Observational follow-up of the trials of hypertension prevention
200 patients ont eu un événement cardiovasculaire
7.5 % patients groupes intervention
9% patients groupes témoins
Différence statistiquement
significative p=O.O4
Strazzullo, P et al. (2009). Salt intake, stroke, and cardiovascular disease: metaanalysis of prospective studies. BMJ 339: b4567.
13 études publiées portant sur la consommation de sel et la pression artérielle élevée
177 025 personnes (suivi 3.5-19 ans)
Explorer les relations possibles entre Sel et PA
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la femme de + de 50 ans
LE SEL
Réduction de l’apport de sel
diminue le risque d’événements cardiovasculaires
Diminue le nombre d’AVC
Pas d’effet visible sur la mortalité totale
consommer 5g de sel (soit une cuillère à café) par jour: proposition de l’OMS
Pays riches=10g de sel quotidien
Les preuves disponibles … pour les hypotenseurs
Chez l’hypertendu avec PA > 160, le traitement permet d’avoir :
Moins d’AVC - 35%
Moins d’IDM -15%
Moins de décès -10%
Les effets sont
moins favorables chez les fumeurs
plus intéressants en cas d’hypertrophie
ventriculaire gauche
HYPOTENSEURS
Déterminer le risque CV global
les sujets à haut risque bénéficieront le plus d’une baisse de PA (NST = 11)
Toutes les classes d’antihypertenseurs sont efficaces sur les chiffres
Les diurétiques thiazidiques en première intention (ALLHAT). JAMA. 2000;283:1967-75
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la femme de + de 50 ans
RCV ET FEMME DE + DE 50 ANS
importance :
des mesures hygiéno-diététiques comme l'alimentation et l’activité physique
l'arrêt du tabac
le traitement de l'hypertension
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la femme de + de 50 ans
RCV ET FEMME DE + DE 50 ANS
CHOLESTEROL?
PREVENTION PRIMAIRE?
NIVEAU DE PREUVE?
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la femme de + de 50 ans
RCV ET FEMME DE + DE 50 ANS
6 essais comparatifs
11 435 femmes entre 57 et 62 ans
Hypercholestérolémie sans
pathologie cardiovasculaire associée
Hypocholestérolémiant (statine ou résine) versus placebo
Évaluation clinique sur un suivi de 3 à 5.2 ans
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la femme de + de 50 ans
RCV ET FEMME DE + DE 50 ANS
Aucun des essais ni leur méta analyse ne met en évidence de réduction du risque cardiovasculaire par un traitement
hypocholestérolémiant médicamenteux en prévention primaire
Pas de réduction de mortalité ni de
morbidité cardiovasculaire démontrée en prévention primaire
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la femme de + de 50 ans
Etudes de prévention avec les statines
3. Nombre de sujets à traiter pour éviter un évènement coronarien majeur pendant la durée de l'essai (5 à 6 ans selon les essais).
L’EXEMPLE DE L’ETUDE WOSCOP
Population masculine avec RCV absolu assez élevé
Écosse
Fumeurs (44%)
Antécédents vasculaires (16%)
Accident coronarien mortel ou non mortel en 5 ans
248 groupe contrôle /174 groupe intervention
réduction du risque absolu de morbimortalité cv 2,2%
NST/5 ans : 45 pour éviter 1 accident cv
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la femme de + de 50 ans
L’EXEMPLE DE L’ETUDE WOSCOP DECES
61 groupe placebo/41 groupe traité
165 personnes traitées 5ans par vie sauvée
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la femme de + de 50 ans
3302 personnes pendant 5 ans 20 décès
évités
L’EXEMPLE DE L’ETUDE WOSCOP DECES
♂ 55 ans écossais, cholestérol 2,72 g/l Risque de décès cv sur 5 ans
1.8% grpe témoin/ 1.2% grpe intervention Réduction de risque absolu de mortalité
0.6%
Chances de ne pas mourir d'un accident cv sur 5 ans
98,2% grpe témoin /98,8% groupe pravastatine
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la femme de + de 50 ans
HYPOLIPIDÉMIANTS
Fibrates au placard (1978 : l’OMS montre que le clofibrate augmente la mortalité totale de 30%)
Résines, inhibiteurs de l’absorption intestinale du cholestérol, acide nicotinique :traitements de
seconde intention et balance bénéfice /risque peu favorable
Les statines les plus sûres
Pravastatine
Simvastatine
Réduction des IDM (-25%) des AVC (-20%) et de la mortalité totale en prévention secondaire après
infarctus
HYPOLIPIDÉMIANTS
MISE EN ROUTE DU TRAITEMENT
traitement diététique en monothérapie
minimum 3 mois
poursuivi même si l’objectif est atteint
statines posologie faible
augmentation fonction de l’efficacité et de la tolérance
efficacité obtenue en 4 semaines
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la femme de + de 50 ans
HYPOLIPIDÉMIANTS
Aucun niveau de cholestérolémie nécessaire pour le bénéfice
Aucun ajustement de la dose à la réponse observée sous traitement n’est scientifiquement justifié
Une variabilité anormale, une absence de réponse doit faire poser la question d’une dyslipidémie
génétique
Niveau de risque = seule indication logique
UNIQUEMENT SI FRCV MULTIPLES AVEC CALCUL DU
RCVG
ROSUVASTATINE /EFFETS II?
COMMISSION DE TRANSPARENCE
Février 2005 : incertitudes sur la tolérance rénale à long terme
Nov 2005 CRESTOR 5mg : la protéinurie liée à la rosuvastatine à la différence des autres
statines est de caractère dose dépendant
FDA ( food and drug administration) USA MARS 2005:
alerte à propos de cas de rhabdomyolyse chez les patients
traités par la rosuvastatine
ASMR est de niveau V
CANCER SOUS PRAVASTATINE ?
ESSAI PROSPER WOSCOP CARE LIPID
POPULATION 6 000 4 000 6 500 9 000
MORTALITE PAR CANCER
4% versus 3.1 P= 0.082
PAS DE DIFFERENCE
PAS DE DIFFERENCE
PAS DE
DIFFERENCE SUIVI MOYEN 3.2 ANS 5 ANS – 6ANS 5 ANS – 6ANS 5 ANS – 6ANS
Augmentation des cancers digestifs
0.7% par an en moyenne /0.48% P= 0.053
Étude faite pour étudier les accidents coronariens et non les cancers
Seuil retenu habituellement p<0.01
Méta analyse comprenant essai PROSPER et les autres études : pas de différence
Pas d’incidence accrue avec les autres statines
EZETIMIBE (EZETROL°)
Inhibiteur de l’absorption digestive du cholestérol et des phytostérols apparentés et ajouté à une statine
Non évalué sur des critères cliniques
2005 AFSSAPS : quelques cas de rhabdomyolyse
SANTE CANADA : myalgies, rhabdomyolyse,
thrombopénies, pancréatites aigues, interactions AVK
Eté 2004 Agence américaine : lithiase biliaire,
cholécystite, angioedème et éruptions cutanées
Chantal 55ans CT à 2.98g/l(7.76). LDLc 2.10g/L (5.6) HDL 0.50(1.29) PA135/85 non fumeuse non diabétique
Approche par facteur de risque:
traitement diététique pour un objectif LDLc < à 2.2 g/l(selon AFSSAPS)
Approche par risque global :
Framingham :
Risque de 11%(patiente)
Risque de 7%(sans FRCV)
Risque de 16%(moyenne) Score:
Mortalité 1%
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la femme de + de 50 ans
Mme Ingrid M.
59 ans, Ménopausée depuis 7 ans. 25 mg d'hydrochlorothiazide TA 138/80 NA 135, K 4,2, Clairance estimée à 98 ml/ mn
CT= 2,97 g/l HDL= 0,51g/l LDL= 2,08 g TG= 1,50 g/l P=66 kg T=1,61m
Approche par facteur de risque :impose un traitement diététique pour un objectif LDLc < à 1.6 g/l(selon AFSSAPS)
Approche par risque global :
Framingham :
Risque de 16%(patiente)
Risque de 7%(sans FRCV)
Risque de 16%(moyenne) Score:
Mortalité 2%(1% si idéal)
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la femme de + de 50 ans
Femme 62 ans CT à 2,80g/l(7.24). LDLc 2,2g/L(5.67) HDL 0.50(1.29) PA120/80 non fumeuse non diabétique
Approche par facteur de risque: impose un traitement médicamenteux pour un objectif LDLc<à1,9g/l (selon AFSSAPS)
Approche par risque global :
Framingham :
Risque de 15%(patiente)
Risque de 9%(sans FRCV)
Risque de 21%(moyenne) Score:
Mortalité 2% (1% si idéal)
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la femme de + de 50 ans
Femme 62 ans CT à 2,80g/l(7.24). LDLc 2,2g/L(5.67) HDL 0.50(1.29) PA120/80 fumeuse non diabétique
Approche par un facteur de risque impose un traitement pour un objectif LDLc< à
1,6 g/l(selon AFSSAPS)
Approche par risque global :
Framingham
risque de 18%(patiente)
risque de 9%(sans FRCV)
risque de 21%(moyenne) Score
mortalité 4% (2% si non fumeuse ou CT bas et 1% idéal)
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la femme de + de 50 ans
Femme 62 ans CT à 2,80g/l(7.24). LDLc 2,2g/L(5.67) HDL 0.50(1.29) PA140/90 non fumeuse non diabétique
Approche par un facteur de risque:
impose un traitement pour un objectif LDLc < à 1,6 g/l(selon AFSSAPS)
Approche par risque global :
Framingham :
risque de 17%(patiente)
risque de 9%(sans FRCV)
risque de 21%(moyenne) Score
mortalité 3%(idéal1%)
Dr S Erpeldinger Séminaire du 10 /11 décembre 09
la femme de + de 50 ans
Femme 62 ans CT 2,80g/l (7.24) LDLc 2,2g/L (5.67) HDL 0.50 (1.29) PA140/90 fumeuse non diabétique
Approche par facteur de risque impose un traitement pour un objectif
LDLc< à 1,3 g/l(selon AFSSAPS)
Approche par risque global :
Framingham
Risque de 24%(patiente)
Risque de 9%(sans FRCV)
Risque de 21%(moyenne) Score
Mortalité 5%(3% si non fumeuse,1% idéal)
Dr S Erpeldinger Séminaire du 10 /11 décembre 09
la femme de + de 50 ans
Femme 62 ans CT à 1,90g/l (4.9) LDLc 1.2g/L (3.1) HDL0.55g/l (1.4) PA140/90 fumeuse non diabétique
Approche par facteur de risque impose un traitement diététique selon AFSSAPS pour un objectif LDLc < à 1,3
Approche par risque global :
Framingham :
risque de 15%(patiente)/
risque de 9%(sans FRCV)/
risque de 21%(moyenne)
Score: mortalité 3%
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la femme de + de 50 ans
BIBLIOGRAPHIE
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UNAFORMEC Article de stratégie sur le dépistage des dyslipidémies en prévention primaire, pourquoi, pour qui, comment ? MEDECINE février 2006(2) :67-71
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Choix d’une statine : Pravastatine et simvastatine sont mieux éprouvées que l’atorvastatine PRESCRIRE 2003 ; 26(276) :692-295
HAS : Méthodes d’évaluation du RCVG septembre 2004
PROGRAMME NATIONAL DE SANTE La santé vient en mangeant, guide alimentaire pour tous : septembre 2002
"Pratiques - Les cahiers de la médecine utopique", n°21, avril 2003 Le médicament, une marchandise pas comme les autres
INTERACTION MEDICAMENTEUSES Comprendre et décider PRESCRIRE mars 2006
Dr S Erpeldinger Séminaire du 10 /11 décembre 09
la femme de + de 50 ans