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Les collyres et les pommades ophtalmologiques Histoire de la production industrielle

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Academic year: 2021

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Submitted on 30 Jan 2021

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Les collyres et les pommades ophtalmologiques Histoire de la production industrielle

André Frogerais

To cite this version:

André Frogerais. Les collyres et les pommades ophtalmologiques Histoire de la production industrielle.

2021. �hal-03126133�

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Les collyres et les pommades ophtalmologiques

Histoire de la production industrielle

(3)

Les collyres et les pommades ophtalmiques

-

1- introduction

-

2- la fabrication des collyres liquide

-

3- les bains oculaires

-

4- les pommades ophtalmiques:

Monographie:

-

Chibret

-

Clin Comar

-

Martinet

-

Faure

-

Dulcis

-

Ferlux

-

Chauvin-Blache

-

P.O.S

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1- Introduction

Ce sont des médicaments ophtalmologiques destinés au traitement des affections oculaires, des auteurs les considèrent comme la forme pharmaceutique la plus ancienne, ils sont utilisés par les Egyptiens pour soigner le trachome (1). Les collyres secs gallo-romains et les cachets qui les accompagnent sont le plus ancien témoignage de l’ancienneté de cette forme galénique. Les cachets servaient à imprimer de courts textes sur des médicaments pâteux destinés à être dilués pour être utilisés sous forme liquide (2, 3).

Au Moyen-Age, de nombreux médicaments ophtalmologiques sont fabriqués par les arabes, l’usage de plantes administrées sous forme d’eau distillée se développe (5).

A partir du XVIII° siècle des formules figurent dans les Pharmacopées à partir de principes actifs d’origine végétale et de minéraux, les bains d’yeux sont fréquemment prescrits, le patient utilise des œillères dont certaines en porcelaine sont des objets d’art. Au Formulaire Pharmaceutique des hôpitaux militaires de l’An XIII (1804) figurent deux formules, le Collyre détersif et le Collyre

résolutif.

La découverte des alcaloïdes au début du XIX° siècle permet de substituer aux remèdes secrets comme l’Eau Merveilleuse de Bonet- Card ou le Collyre divin ou eau céleste de Royer pour les maux d’yeux (6) des médicaments efficaces. L’Atropine (1840) , l’Eserine (1876), la Pilocarpine (1875) et la Cocaïne (1884) vont révolutionner la thérapeutique oculaire.

Le Codex de 1818 ne leur consacre qu’un court article de deux pages, 3 formules de collyres liquides et une formule de collyre sec figurent au Codex de 1866.

La première édition de l’ Officine de Dorvault comporte de nombreuses formules dont le collyre au Nitrate d’’argent.

Au Dictionnaire médical de Carmouche en 1885 sont inscrits:

-

le Collyre volatil du Dr Périer, un alcoolat aromatique utilisé comme anti inflammatoire

-

le Collyre du Dr Dubois au chlorhydrate de cocaïne

-

la pommade Tube-collyre du Dr J.Gayat à l’oxyde jaune d’hydragyre

Les collyres liquides à cause des problèmes d’asepsie ont de nombreux détracteurs qui comme le docteur Paul Chibret leur préfère les pommades. Charles Le Perdriel produit des papiers

imprégnés de substances actives, d’autres auteurs privilégient l’usage de collyres huileux. Il faut attendre le début du XX° siècle grâce au développement des méthodes d’asepsie et d’isotonie et à l’utilisation de conservateur pour que les collyres liquides s’imposent.

(5)

Les principes actifs sont dissous dans des excipients isotoniques, les solutions sont

systématiquement stérilisées par la chaleur puis par filtrage, La stérilisation est inscrite au Codex français de 1937. En 1920, Henri Chibret ajoute des conservateurs qui vont permettre d’utiliser des collyres multidoses. Les collyres sont de plus en plus utilisés, le Dr Barne aux USA met au point l’Argyrol, au Vitalinate d’argent qui connait en pédiatrie un succès mondial.

Après la Seconde Guerre mondiale les antibiotiques et les corticoïdes sont fabriqués sous forme de collyre (7, 8). La présentation évolue, les flacons à double tubulure en verre (1920) sont remplacés par des flacons en plastique (1945), les collyres lyophilisés sont fabriqués à partir de 1952 et les présentations unitaires en 1975.

La production officinale cède à partir des années soixante la place aux spécialités industrielles.

De nombreux laboratoires se spécialisent en ophtalmologie, le catalogue Chibret comprend 32 spécialités ce font les leaders de l’ophtamologie en France ainsi que Dulcis, Faure, Chauvin- Blache, POS, Martinet.

Des spécialités sont très populaires comme le célèbre collyre Bleu des laboratoires Laiter.

On distingue:

-

les collyres gazeux

-

les collyres secs, ce sont des poudres très fines

-

le collyres liquides aqueux ou huileux, ce sont les plus utilisés.

(6)

2- La fabrication des collyres liquides:

La fabrication en officine se résume à dissoudre les principes actifs dans une solution isotonique qui est ensuite filtrée sur un papier ou un coton puis stérilisée, le plus souvent par tyndallisation, peu d’officines sont équipées d’un autoclave.

-

- la préparation de la solution:

On utilise comme excipient l’eau bouillie, l’eau distillée ou l’huile d’olive, la solution doit être filtrée, les collyres doivent toujours être délivrés stériles. Ils sont stérilisés dans les mêmes conditions que les solutés injectables. L’eau distillée est préparée avec un distillateur industriel type Céréni (Italie).

La solution est filtrée avant remplissage. La solution comprend les principes actifs et les adjuvants dont les conservateurs. La solution doit être isotonique.

Ateliers de préparation et de remplissage volumétrique Laboratoires Chibret, Clermont-Ferrand (1951)

- le remplissage en flacons s’effectue avec des remplisseuses classiques, les ampoules-collyres sont remplies par le vide.

(7)

- la stérilisation est réalisée dans des autoclaves, en cas de principes actifs sensibles à la chaleur on réalise une tyndalisation ou une filtration. Dans ce cas les flacons vides doivent être stérilisés avant remplissage, la solution est filtrée sur un filtre Chamberlain puis sur des membranes type Millipore puis conditionnée dans des conditions aseptiques. Les flacons verre sont stérilisés par l’action de la chaleur, les flacons plastiques par des gaz bactéricides (9, 10, 11).

Autoclave Lequeux & Poste de remplissage semi-automatique de poudre Laboratoires Chibret-Clermont Ferrand (1951)

Les collyres huileux sont stérilisés par filtration ainsi que les solutions destinées à être lyophilisées.

Les principes actifs instables en solution sont conditionnés en poudre, ou lyophilisés, ils sont mis en solution au moment de l’emploi.

Poste de remplissage volumétrique et lyophilisateurs Laboratoires Chibret, Clermont-Ferrand (1951)

(8)

Les collyres sont enfin controlés et conditionnés.

2.2 - les contenants:

La nécessité de stériliser entraîne la mise au point de conditionnement approprié, les premiers conditionnements sont des récipients multidoses qui sont conçus pour permettre l’instillation directe des collyres.

2.21 - les récipients multidoses:

-

les ampoules-collyres Robert & Carrière:

Ampoules-collyres et Collyres-balllons Robert & Carrière (1914)

-

les collyres-Ballons Robert et Carrière :

Ils sont constitués par de petites ampoules en forme de ballons munies de deux tubes à la partie supérieure. Leur emploi est plus simple que les tubes à tétines de caoutchouc et leur conservation aseptique est meilleur. Ils sont en verre de différentes couleurs selon la formule: blanc (cocaïne, sulfate de cuivre, fluorescéine), jaune (nitrate d’argent, pilocarpine, éserine…), bleu (atropine, bora…), vert (sulfate de zinc, novocaïne).

- les Ampoules-compte-gouttes T. Leclerc

(9)

-

les Ampoules Martinet

-

les collyres huileux Robert et Carrière

Les flacons sont accompagnés de petites tiges de verre cannelées.

Ampoule Martinet

-

les Ophtalmampoules Clin:

Les ophtalmologistes sont demandeurs d’une présentation monodose réservée aux interventions dans les salles d’opération, elle permet à l’opérateur de disposer d’une ampoule intacte et stérile dont la capacité est appropriée à l’intervention. En 1909, les laboratoires Clin fabriquent les Ophtalmanpoules.

Les ampoules classiques à deux pointes ne remplissent pas le but cherché car une fois ouvertes, leur contenu doit être vidé en une seule fois. Les Ophtalmampoules sont à fond plat, pointes relevées, la tige capillaire permet de faire couler le collyre par goutte à un volume déterminé. La face aplatie permet de disposer l’ampoule à plat sur un plateau. les deux pointes sont coudées, elles empêchent toute sortie du liquide après leur ouverture et toute contamination par contact avec le plateau.

Ampoule-compte -gouttes Clin

-

les ampoules-compte-gouttes Clin:

Les laboratoires Clin en 1906 fabriquent une ampoule compte-gouttes délivrant avec précision XX gouttes pour un gramme d’eau distillée, elle supporte la stérilisation à l’autoclave, l’asepsie est

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conservée lors d’un usage prolongé. Les pointes P et R sont soudées au point « a et b » où sont placés des traits de lime. au moment de l’emploie la pointe « R » est brisée au trait de lime « b ».

Le doigt en caoutchouc « D » est ajusté sur la boule « B3. après usage, on adapte le capuchon

« C » sur le tube « B » pou le protéger des contaminations. (12)

-

les ampoules des laboratoires Chibret:

Elles sont fabriquées par leur filiale la Verrerie Optima. Les ampoules commencent par subir un double lavage puis sont remplies au moyen d’une cloche à vide et scellées avec un chalumeau.

puis stérilisées. La fabrication des ampoules collyres ne diffère pas des ampoules injectables.

De nombreuses spécialités injectables présentées en ampoules deux pointes classiques sont également prescrites en ophtalmologie.

- les flacons en verre:

Les flacons en verre avec une pipette compte-gouttes qui plonge dans la solution sont rapidement abandonnés à cause des risques de contamination. On leur préfère l’usage de flacons

fermés par un bouchon caoutchouc maintenu par une capsule, qui permet de les stériliser facilement. Au moment de l’emploi le bouchon est remplacé par une tétine compte-gouttes.

Le collyre peut être prêt à l’emploi ou doit être reconstitué, dans ce cas cette présentation

comprend deux flacons, le premier contient de la poudre, le second le solvant , la poudre est mise en solution au moment de l’emploi.

Afin de supprimer les risques de coupure dus au bord tranchant de l’ampoule lors de l’ouverture, les laboratoires Chibret fournissent un embout verseur en plastique. Les flacons antibiotiques sont livrés avec un bouchon compte-gouttes en plastique stérile délivré dans un sachet de polyvinyle.

(11)

Les flacons en plastique ou en polyéthylène sont munis d' un embout avec un capillaire ou un stilligoutte. La goutte est expulsée par compression du flacon, son diamètre varie selon la pression.

Flacon verre avec tétine Flacon plastique avec compte-gouttes

(12)

Vidal 1934

Allocaïne Lumière Anesthésique Ampoules deux pointes Lumière

Aniodol Antiseptique Solution lab de l ‘Aniodol

Antipiol Vaccin antiseptique Ampoules Lab de Biologie

Médicale Boric

Collyres Chibret Ampoules compte-

goutte

Chibret

Conjonctol Conjonctivites Ampoule-collyre Flacon-collyre

Salle

Cryptargol Antiseptique argentique Ampoule-collyre Lumière

Delcaïne Anesthésique Ampoules deux pointes Roques

Glyco-Thymoline Antiseptique Solution Ets Weber

Inosepta Ophtalmique Conjonctivites Debat

Mydriédrine Flacon compte-gouttes Béral

Orargol Argent colloïdal Ampoules Amicros

Panthésine Anesthésique Collyre Sandoz

Percaïne Anesthésique Ampoules deux pointes Ciba

Rhinofluine Décongestif Ampoules Lab de Patologie général

de Paris Sérélbé du Dr Blaizot Anti-gonococcique Ampoules Produits L.B.L.

Scurocaïne Anesthésique Ampoules deux pointes Spécial

Stillargol Antiseptique Flacon compte-gouttes Mayoli-Spindler

Térébine Conjonctivites Solution P.Planche

Thigénol Antiseptique Solution Hoffmann-La Roche

Vitargyl Antiseptique argentique Ampoules et

flaconscompte-goutte

Pointet et Girard

(13)

2.2- les récipients unidoses (ou monodoses) :

Cette présentation s’est développée à la demande des pharmaciens hospitaliers à partir de 1975 , elle s’impose progressivement. Elle a l’avantage de fournir au patient une solution jamais

contaminée. Elle est appréciée dans les cabinets d’ophtalmologie, elle supprime les risques de transmission de germes entre malades. Ces récipients sont fabriquée sous forme de dosettes en matière plastique avec un embout effilé, à l’origine l’ouverture était irrégulière ce qui entrainait des variations de volume des gouttes et exigeait une force de pression importante. Ces défauts seront corrigés en modifiant les moules. Ils permettent d’éviter la présence de conservateur.

Il existe deux méthodes:

-

la technologie BFS (Blow, Fill, Seal, soit en français Souffler, Remplir et Sceller) , le système Bottle Pack de la société Romelag est constitué d’une presse à injection qui forme le

conditionnement à partir de granulés de polyéthylène, polypropylène…le remplit aseptiquement et le scelle (13).

Le collyre multidose Biocidan des laboratoires Clim Midy a été le premier collyre fabriqué en France selon cette méthode à l’initiative du directeur de l’usine d’Evreux Pierre Geschwind . A la demande des hôpitaux qui réclamaient une forme unitaire, les collyres seront progressivement fabriqués sous forme unitaire grâce à ce procédé. L’Antalyre de Boehringer Ingelheim est la première spécialité française présentée sous cette forme.

- le système Lameplast, il consiste à utiliser des dosettes plastiques présentées en grappe, elles sont fabriquées et brevetées par la société italienne Lameplast, elles sont remplies et scellées avec une machine autonome fabriquée par la société IMA de Bologne, le remplissage s’effectue dans des locaux aseptiques. La forme unitaire de l’ Indocollyre des laboratoires Chauvin est conditionnée en France sous cette forme.

Presse Romelag Dosettes Bottle Pack & Lameplast

(14)

Machine à remplir les monodoses Lameplast IMA Type SL

3 - les lotions oculaires:

Elles sont administrées au moyen d’œillères.

- Solution aseptique et antiseptique T.Leclerc à l’acide borique et au cyanure d ‘Hidragyre avec ampoule-laveur

(15)

-

l’Optraex des laboratoires Famel est mis au point par Michel Delalande en 1931. Son flacon avec œillère en vert bleuté épais est très populaire, il est breveté le 20 décembre 1930 par Sylvain Rosengart-Famel. (Brevet FR 708184). Le 8 avril 1935, il dépose un brevet (FR 779510) pour un flacon-laveur qui permet la distribution goutte à goutte ou en jet d’un liquide (14, 15).

Flacon-laveur Famel

(16)

Vidal 1934

4- les pommades (ou tubes):

Elle répondent à des impératifs:

-

les principes actifs en poudre doivent avoir un grain très fin

-

la pommade doit être stérile.


Compte tenu qu’il n’est pas possible de les stériliser après remplissage, il faut les

fabriquer dans des blocs stériles équipés de lampes germinicides, Les tubes sont généralement en étain puis en aluminium, ils sont lavés puis stérilisés dans des étuves à formol équipées de deux portes. Les tubes sont déchargés directement dans la salle de remplissage qui est purifiée par des aérosols bactéricides. Les tubes en plastiques sont stérilisés par des gaz bactéricides.

Les principes actifs et les excipients sont éventuellement stérilisés en fonction de leur réaction à la chaleur. Les excipients sont stérilisés par chauffage à 120°C, déshydratés puis filtrés et stockés à l’état semi liquide dans des cuves thermostatées. Les principes actifs sont mélangés aux

excipients dans une cuve puis homogénéisés. Les laboratoires Chibret utilisent un appareil Auguste et Des Moutis ALM. Les tubes sont munis d’une canule. Les pommades antibiotiques sont fabriquées dans des salles blanches (16).

Aristarcol Antiseptique Poudre Galbrun

Boricine Antiseptique Solution J.Logeais

Clearol Antiseptique Solution Roger

Optraex Anti-inflammatoire Solution Famel

Poudre Chaumel Antiseptique Poudre Fumouze

Rosaseptor Antiseptique Poudre Aseptor

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Atelier de remplissage des pommades avec des machines Kalix-Dupuy Laboratoires Chibret, Clermont-Ferrand (1957)

Vidal 1934

Ophtalmine Antiseptique Leprince

Pommades Optima 50 Chibret

Tubes Blache 15 Alfred Chauvin

Tubes Chauvin Alfred Chauvin

Tubes Dulcis` 17 Lab de Thérapeutique Oculaire

Tubes du Dr Guiraud Spes Guiraud

Tubes Ferlux Rhinophta

Tubes Strana 22 Salantale

Salantale Vaccin antiseptique Salantale

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Bibliographie:

1- Michel Faure, Les médicaments oculaires locaux des origines à nos jours, Préparations ophtalmologiques, Chapitre 1, Paris 1995, 1-6

2- Caroline Husquin, Silences et restrictions des sources dans l’histoire de l’ophtalmologie antique: le cas des cachets à collyres. Écrire l’histoire de la médecine: temporalités, normes, concepts, Stanis Perez, Nov 2013, La Plaine-Saint-Denis, France. hal-01315509

3- Daniel Gourovitch Les cachets d’oculiste, collyres romains inscrits, Histoire des Sciences Médicales, Tome XXXVII, n°4, 1998, 365-372

4- Maurice Bouvet, Sur l’historique des comprimés pharmaceutiques les collyres secs des occultistes romains, Bulletin des sciences pharmacologiques, Juin 1919, Tome XXVI, 28 5- J.Barbaud, P. Delaveau, Thérapeutiques oculaires au Moyen Age, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 40, 296, 1993

6- Guy Devaux, Du remède secret à la spécialité, les deux siècles d’histoire de la pommade anti- ophtalmique de la Veuve Farver, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 209, 1971, 359-375

7- Michel Faure, Les médicaments ophtalmiques français au XIX°siècle, Revue d’histoire de la Pharmacie, 1973, 217, 339-400

8- Liliane Parente, Les collyres, Naissance et histoire de quinze formes pharmaceutiques, Paris 1996, 63-

9-Denöel, Jaminet, Les collyres, Pharmacie Galénique, 1969, Tome IV, 233-357

10- Marc Van Ooteghem, Collyres, Guttae ophthalmicae, Préparations ophtalmologiques, Chapitre 3, Paris 1995, 58-

11-Henri Dumaine, Les Laboratoires H.Chibret et Fils, les Pommades, France Pharmacie, 1951, 149-152

12-Ampoules compte-goutte pour collyres, Solutions stérilisées Clin, Laboratoires Clin 1906 13- Hubert Berrebi, Le conditionnement rationnel des liquides dans l’industrie pharmaceutique par le procédé Bottle-Pack, Labo-Pharma, 130-131

14-Cécile Raynal, Le flacon-laveur Optraex, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 2010, n° 408, 525-526

15-Louis Patard, Pierre Famel, sa pharmacie, ses laboratoires et ses produits pharmaceutiques, Revue d’Histoire de la Pharmacie, 2010, n° 365, 31-50

16 -Henri Dumaine, Les Laboratoires H.Chibret et Fils, les Pommades, France Pharmacie, 1951,

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-

L’Argyrol du Dr Barnes

En 1903, le Dr Albert Barnes de Philadelphie (USA) met au point avec le chimiste Herman Hill une solution à base de Vitalinate d’argent mieux toléré que le Nitrate d’argent. C’est un collyre

antiseptique, sédatif et décongestif utilisé pour le traitement des conjonctivites. Une goutte est instillée dans les yeux des nouveaux nés afin de prévenir l’ophtalmie purulente. Il est également utilisé sous forme de gouttes nasales .

Il est vendu en France au début du XX° siècle par O.Girard, 45 rue Bonaparte à Paris VI° et par la Pharmacie centrale de France.

Après la Seconde Guerre mondiale, il est fabriqué par les laboratoire Orga, 88-92 rue Marcel Bourdarias à Alfortville (Val-de-Marne). Il a le statut de produit sous cachet. Il existe de nombreux fabricants qui commercialisent des génériques dont les laboratoires Lancosme 19 rue Alain Charrier à Paris XV° qui fabrique l’ Argybil.

Le Dr Barnes a consacré les profits de sa découverte à l’édification de la plus importante collection d’art constituée en particulier de tableaux français.

Albert Barnes (1872-1951)

-

Laboratoires Chibret

Le Docteur Paul Chibret (1844-1911) fonde la Société Française d’Ophtalmologie, son fils Henri Chibret crée en 1912 un laboratoire de Produits ophtalmologiques à Clermont-Ferrand (Puy-de- Dôme).

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Henri Chibret, pharmacien crée en 1902 dans l’annexe de sa pharmacie les Laboratoires Chibret à Clermont Ferrand. Il fabrique des collyres et des pommades ophtalmologiques, il améliore la conservation des collyres en utilisant des conservateurs. L’entreprise se développe rapidement et devient le premier producteur français de médicaments ophtalmologiques.

En 1943 Henri Chibret décède, ses deux fils Jean, pharmacien et René, ingénieur chimiste lui succèdent. En 1944 l’usine est bombardée, elle est reconstruite à la Libération. Les installations sont modernes, elles comprennent un bloc stérile équipé de lyophilisateurs, l’usine fabrique des collyres, des solutions et des pommades stériles qui sont exportés dans le monde entier.

Le laboratoire édite la Revue d’Ophtalmologie de 1937 à 1975. En 1946, il prend des licences auprès des laboratoires Merck Sharp & Dohme (MSD) pour fabriquer des collyres de

Streptomycine et de corticoïdes.

A partir de 1954, il se diversifie dans la commercialisation de spécialités pour la sphère ORL sous forme de comprimés, collutoires, gouttes nasales, achète les laboratoires Ferlux (Albi) qui

apportent une gamme de pommades ophtalmologiques. En 1964, il met sur le marché les dragées Difrarel à base de flavonoïdes pour le traitement des troubles veineux et la circulation rétinienne.

La collaboration avec les laboratoires MSD s’intensifie, ils leur apportent la Périactine (1962), et l’Indocid (1968). En 1964 Merck prend une participation minoritaire dans Chibret, ils participent ensemble à des recherches dans le domaine du glaucome qui conduira à la mise sur le marché du Glaucostat (1966) et du Glaucadrine (1969). En 1969 Merck absorbe les laboratoires Chibret qui sont rebaptisés Merck-Chibret puis Merck en 1978.

Sources:

Revue Chibret d’ophtalmologie

Henri Dumaine, Les Laboratoires H. Chibret et Fils, France Pharmacie, 1951, 149-153

Alexandre Blondeau, Merck Sharp & Dohme-Chibret, Histoire des laboratoires pharmaceutiques en France, Tome 1, Le Cherche Midi 1992, 203-211

Sophie Chauveau, L’invention Pharmaceutique, Institut d’Edition Sanofi-Synthélabo, 1999,355-356 Lorraine Kaltenbach, La famille Chibret 150 ans de passion pour l’Ophtalmologie (1875-2015) Edition JC Lattés, 2016

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-

Laboratoires Clin-Comar et Fils

Il fabrique des collyres stérilisés Clin en ampoules de 10 cc, les Ampoules-Compte-Gouttes et une forme unitaire de 1 cc les Ophtalmampoules. Le catalogue comprend une dizaine de

formules dont l’Electrargol (rhinites aiguës et chroniques) et l’Electrargol radioactif au Bromure de Radium (rhumes des foins, conjonctivite rhumatismale).

C’est le premier collyre anti allergique.

Source:

Laboratoire Clin, Solutions stérilisées Clin, Clin-Comar et Fils, 1906

- Laboratoires Martinet

Le docteur Henri Martinet crée un laboratoire en 1923, il est installé 16 rue du Petit Musc à Paris IV° où il produit des médicaments traditionnels dont le Néo-Collargol un bactéricide sous forme de pommade, ovules, suppositoires, pilules, solution, des revitalisants le Granoxyl et un anti- syphillitique l’Hygiodine,

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Après la Seconde Guerre mondiale, les bureaux s’installent 26 rue Gay-Lussac à Paris V°, le laboratoire est dirigé par le pharmacien G.Houet et Paul Martinet. L’entreprise se développe, elle importe l’Insuline Novo , fabrique toute une gamme de collyres, les Isocollyres dont les célèbres Larmes artificielles (1948) et des médicaments familiaux le sirop Pulmophédyl (1944), et le Digestobiase (1950). Le laboratoires Martinet publie une revue trimestrielle très appréciée à l’attention des ophtalmologistes: la Revue clinique ophtalmologique de 1950 à 1971.

Ernest Diaz est un importateur de médicaments très connu en Algérie, il est le principal actionnaire d’une petite unité de production située à Alger, les laboratoires CREAT. Il fait l’acquisition des laboratoires Martinet en 1961. Il va relancer le laboratoire en développant la gamme de produits ophtalmologiques et en mettant sur le marché de nouvelles spécialités. Pour faire face à

l’augmentation des ventes, il construit une usine située à Vernouillet dans la banlieue de Dreux (Eure-et-Loir). Elle est inaugurée en mai 1968. Il est rejoint par son gendre Francis Di Costanzo et par un pharmacien de la Faculté d’Alger Georges Vidal.

L’entreprise est cédée au laboratoire américain Robins. En 1992, les spécialités médicales forment la division Robins de Wyeth et les spécialités ophtalmiques sont commercialisées par les

Laboratoires Martinet Ophtalmologique puis cédées à Ciba Vision en 1994. La production est transférée dans l’ancienne usine Faure à Annonay, (Ardèche) L’usine de Vernouillet est cédée à un investisseur, elle est rapidement fermée.

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- Laboratoires Henri Faure:

Henri Faure, pharmacien, s’installe en 1930 à Annonay (Ardèche) , il crée en 1941 un laboratoire dans l’annexe de la pharmacie. C’est par l’aviation, sa première passion, et aussi par la rencontre de médecins ophtalmologistes et ORL pendant sa mobilisation en 1939 à Marseille, qu’il

s’intéresse à la fabrication de collyres à une époque où les pommades oculaires étaient utilisées en majorité. La gamme de ses collyres prend le nom de « Vitacollyres » car les années 30 avaient popularisé l’utilisation des vitamines dans différentes formes pharmaceutiques.

Le laboratoire déménage en 1944 dans un appartement, puis dans une ancienne

papeterie en 1959 et en 1974 dans la zone d’activité commerciale et industrielle d’Annonay. Après les collyres traditionnels en ampoules colorées, le conditionnement évolue vers le flacon avec percuteur en polyéthylène basse pression. Il est le premier fabricant à produire des monodoses en polyéthylene en 1975.

En 1994, les laboratoires H. Faure sont rachetés par le groupe suisse Ciba (Ciba- Vision), puis Novartis par la fusion de Ciba-Geigy et Sandoz en 1996. En 2002, Novartis cède l’usine d’Annonay au façonnier français, Fareva (Excelvision).

Source:

Communication d’ Yves Ménillet et Michel Faure: Les laboratoires H. Faure, laboratoires ardéchois spécialisés en ophtalmologie, de l’officine à l’industrie, Séance commune de la Société d’Histoire de la Pharmacie et de la Société d’Histoire de la Chimie,

- Laboratoires Dulcis du Dr Ferry

En 1927, le Laboratoire de Thérapeutique Oculaire du Dr Ferry est installé à Bourg (Ain), il fabrique une trentaine de pommades ophtalmologiques, les Tubes Dulcis les plus réputés sont:

-

Argolene (sel d’argent)

-

Cadmiol (sel organique de zinc)

-

Oxyde orangé de mercure (1908)

En 1931, il déménage place Clichy à Monte Carlo (Monaco) . Après la Seconde Guerre mondiale, ils sont installés 6 avenue Saint Michel à Monaco, il fabrique des pommades et des collyres aux antibiotiques.

Le catalogue s’enrichit chaque année:

- Pommades: Flodrocortisone (1960), Vitamine A (1954))

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- Collyres: Azulène (1955) Dulcicarpine (1958), Sulfo-Rutine (1962), Vitamine B12 (1962), Vitamine B 12 (1962)Dulcibleu (1967) Dulcilarme (1968), Duldipack (1971), Dulcidrine(1975), Naaxia (1984), Virophta (1984)

L’augmentation des ventes les conduit à s’installer dans la zone industrielle 7 rue du Stade à Monaco. Les laboratoires Dulcis sont rachetés en 1984 par le laboratoire Allergan, l’usine de Monaco est fermée, l’entreprise déménage à Sophia Antiapopolis (Alpes Maritimes).

- Ferlux (Laboratoires Rinophta)

G.Bousquet crée après la Première Guerre mondiale les laboratoires Rinophta, 82 rue de la Croix- Verte à Albi (Tarn). Il fabrique une gamme de pommades ophtalmiques, les tubes Ferlux qui vont donner son nom à l’entreprise. Elle doit sa notoriété à une pommade à l’huile de Chaulmoogra contre le trachome.

En 1954, le laboratoire est racheté par les laboratoires Chibret.

Jean Chibret s’intéresse aux propriétés des anthocyanes qui améliorent la vision nocturne, ce qui conduit à la mise au point des dragées de Difrarel en 1964 et du Difrarel E en 1968.

L’extraction à partir des fruits de myrtilles est confiée à Ferlux qui construit une usine, 23 avenue d’Aubère à Cournon-d’Auvergne (Puy-de-Dome), elle est dirigée par le Professeur Dorier puis par Henri Chibret. Les dragées sont fabriquées à Clermont Ferrand. L’usine conditionne également des collyres en flacon pour le compte de Chibret.

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- Laboratoires Chauvin Blache

Alfred Chauvin, pharmacien à Aubenas (Ardéche) fabrique dans l’annexe de son officine en 1880 une pommade ophtalmologique à l’Oxyde de mercure jaune. Il fabrique une vingtaine de produits traditionnels dont le Dépuratif Chauvin, il se spécialise dans les pommades ophtalmologiques les Tubes Blache (15 références) et les pommades Tubes Chauvin, la gamme Rhino pour le nez, Oto pour les oreilles et Dermo pour la peau, les solutions otologiques dont l’Osmotol.

Publicité 1934

Alfred Chauvin décède en 1950, le laboratoire est renommé Chauvin Blache et se spécialise dans les collyres ophtalmologiques et les gouttes d’otolarynologie.

Dans un secteur où les médicaments génériques sont majoritaires , il réussit à fabriquer des spécialités qui deviennent très populaires comme les pommades Dermocuivre et Cuterpes, les solutions Osmotol et Cerulyse, les collyres Désomédine et Cartéol, les ampoules Phakan.

L’usine est installée 48 boulevard Jean Mathon à Aubenas (Ardèche), elle est équipée de machines modernes, elle produit des monodoses.

Bernard Chauvin succède à son père Paul.

Le siège et le centre de recherche s’installe 104 rue de la Gellera à Montpellier (Hérault) , une ville universitaire moins excentrée qu’Aubenas.

Il tente une diversification en créant le laboratoire vétérinaire TVM qui est rapidement revendu.

Le laboratoire est rebaptisé Laboratoires Chauvin, il est dynamique, il noue des accords de développement avec des laboratoires étrangers, Cusi en Espagne, Sifi en Italie, achète des spécialités Cromoptic de Fisons (UK), Levophta de Janssen (B) , Lacrynorm de Farmigene (I) , Indocid de MSF (F) lance une division OTC, fabrique des produits d’entretien pour les lentilles.

L’ exportation se développe en 1993, il achète Smith and Nephew et Ankerpharm (D.)

Le potentiel du laboratoire est important, Bausch et Lomb (entreprise américaine précurseur des lentilles de contacts souples) l’absorbe en 2000 , elle est à son tour rachetée en 2007 par un fonds de pension.

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Publicité 1989

- Laboratoires P.O.S

En 1958, G. Ferrenbach, Pharmacien à Kaysersberg (Haut Rhin) fabrique une gamme de collyres et de pommades dermatologiques génériques sous la marque P.O.S. ainsi que quelques

spécialités pour la médication familiale: Quina-Fer, Tisane Nerva, Tisane Svelta.

Il se spécialise dans le domaine ophtalmologique et met sur le marché de nouvelles spécialités:

Sophtal (1953), Dexane, Posine, Sulfa-Bleu, Gel V (1967), Polyfra (1969), Dexopolyfra, Cyclorel (1970), Uvicol (1971), Catacol (1974), Opacinan (1975), Skiacol (1976), Constrillia , Correctol (1979), Lacrypos (1982).

Le laboratoire est acheté en 1983 par le groupe américain Alcon, l’usine se spécialise dans la fabrication de monodoses (BFS), elle est cédée en 2008 à Novartis puis en 2015 au façonnier suédois Récipharm.

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Disponible en ligne:

Histoire des comprimés pharmaceutiques en France, des origines au début du XX siècle, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00787009

Les comprimés enrobés à sec / Dry Coating, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526234 Les comprimés multicouches, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490871

Les comprimés effervescents, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01634235

Les comprimés disparus : les triturés et les comprimés hypodermiques, https://hal.archives- ouvertes.fr/hal-01526236

La fabrication industrielle des comprimés en France : 1°partie, des origines à 1945, https://

hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490873

La fabrication industrielle des comprimés en France : 2° partie, 1945-1970, https://

hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526224

Un siècle de machines à fabriquer les comprimés (1843-1950) ; Fascicule n°1 , dispositifs manuels et machines semi automatiques, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490880 Un siècle de machines à fabriquer les comprimés (1843-1950) ; Fascicule 2, machines à comprimer alternative, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645066

Un siècle de machines à fabriquer les comprimés (1843-1950) ; Fascicule 3, machines à comprimer rotative, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01688890

William Brockedon , Biographie https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645071 La fabrication industrielle des pilules , https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526227

La fabrication industrielle des capsules molles, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526232 La fabrication industrielle des gélules, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490875

Histoire de la fabrication industrielle des pommades, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-01526223

Histoire de la fabrication des suppositoires, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645057 Histoire de la fabrication des saccharures granulés, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-01490877

La fabrication industrielle des cachets pharmaceutiques, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-01526230

La production industrielle des pastilles, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00957139 Histoire de la dragéification et du pelliculage pharmaceutique, https://hal.archives- ouvertes.fr/hal-01634427

La confiserie pharmaceutique, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526222

(28)

Les origines de la fabrication des antibiotiques en France, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-01645066

Pierre Broch (1909-1985) et la pénicilline, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645062 Les premières machines pour la production des produits pharmaceutiques en France, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645061

Catalogue Frogerais 1920, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01490867

Henri Wierzbinski : le pionnier français des machines de conditionnement, https://

hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526220

A.Savy Jeanjean , constructeurs de machines pour les industries alimentaires, pharmaceutiques et chimiques, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01645063

L’Aspirine en France : un affrontement franco-allemand, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-00848459

Les façonniers pharmaceutiques : la première génération (1920-1970), https://hal.archives- ouvertes.fr/hal-01645052

La fabrication des formes sèches aux Etats Unis après la Seconde Guerre mondiale, https://

hal.archives-ouvertes.fr/hal-01526228

Les ampoules pharmaceutiques, Histoire de la fabrication industrielle, https://hal.archives- ouvertes.fr/hal-01767700

Les vins médicinaux ou oénolés, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01906843 Huile de foie de morue, histoire de la production industrielle, https://hal.archives- ouvertes.fr/hal-01935572

Les tisanes pharmaceutiques, histoire de la production industrielle, https://hal.archives- ouvertes.fr/hal-01952315

La Pharmacie centrale de France au XX°siècle, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-01995419 Les sirops pharmaceutiques, Histoire de la fabrication industrielle, https://hal.archives- ouvertes.fr/hal-02070402

La bactériothérapie, histoire de la production industrielle, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-02105211

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Les pansements, histoire de la production industrielle, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-02488445

Des emplâtres aux patchs, histoire de la production, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-02490041

Histoire des drogueries pharmaceutiques, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02904525 Les origines de l’Industrie Pharmaceutique lyonnaise, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-02906324

Arthur Colton, le premier constructeur américain de machines pour l’industrie pharmaceutique, https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-02909615

L’insuline, Histoire de la production industrielle en France, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-02911542

Les poudres pharmaceutiques, Histoire de la production industrielle, https://hal.archives- ouvertes.fr/hal-02913354

Le chocolat et la pharmacie, Histoire de la production, https://hal.archives-ouvertes.fr/

hal-03036834

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