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I. considérations - Sur le rendement des systèmes utilisant l'énergie solaire en régime dynamique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00236113

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00236113

Submitted on 1 Jan 1959

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I. considérations - Sur le rendement des systèmes utilisant l’énergie solaire en régime dynamique

M. Touchais, J. Oualid

To cite this version:

M. Touchais, J. Oualid. I. considérations - Sur le rendement des systèmes utilisant l’énergie

solaire en régime dynamique. J. Phys. Radium, 1959, 20 (6), pp.649-651. �10.1051/jphys-

rad:01959002006064900�. �jpa-00236113�

(2)

649.

LETTRES A LA RÉDACTION

LE JOURNAL DE PHYSIQUE ET LE RADIUM TOME 20, JUIN 1959,

I. CONSIDÉRATIONS

SUR LE RENDEMENT DES SYSTÈMES UTILISANT L’ÉNERGIE SOLAIRE

EN RÉGIME DYNAMIQUE (1).

Par M. TOUCHAIS et J. OUALID,

Les travaux exécutés par le Laboratoire du Pr Perrot en 1957 et 1958, ont surtout été un effort

pour mieux appréhender les éléments du problème de

la transformation de l’énergie solaire par voie thermo-

électrique, de préciser les diverses notions de rende- ments, d’analyser les différentes causes de pertes, de simplifier enfin le formalisme mathématique de manière

à se représenter plus facilement l’allure des phéno-

mènes.

Si on considère un système utilisant l’énergie solaire

en régime dynamique en vue d’utiliser l’énergie trans- formée, il reçoit une certaine puissance incidente

E étant l’éclairement énergétique solaire au niveau du sol, C est alors la concentration du système de miroirs.

L’énergie absorbée par la plaque réceptrice est : 1

-

S, surface de la plaque, a son pouvoir absorbant ;

C’ = KC, avec K 1, rendement des milieux tra- versés par les rayons solaires avant de parvenir sur la plaque.

Soit Q, l’énergie perdue par rayonnement et convec-

tion de la plaque portée à TDK, la puissance effecti-

vement disponible à l’équilibre des températures sera :

Si le système étudié est un réchauffeur (fig, 1a),

a) réchau fieué b)pile thermoélectrique

FIG. 1.

l’énergie,Qe est emportée par le fluide chauffé; si c’est

une pile thermoélectrique (fig. 1 b) Qe = Qr -I- Pu,

somme de la puissance thermique dissipée par les ailettes de refroidissement (radiateur) et de la puis-

(1) Voir note de la lettre suivante, page 651.

sance électrique utilisée dans le circuit extérieur. Le

rendement de la captation est alors le rapport :

Pour améliorer 1)p il faut : 1. Améliorer le rende- ment C’/C de la contration. 2. Rendre le poùvoir

absorbant a aussi voisin de 1 que possible. 3. Aug-

menter Q3, donc augmenter la concentration. 4. Dimi-

nuer Qp, c’est-à-dire diminuer les pertes par rayon- nement et convection.

En résumé pour avoir un bon rendement de la cap- tation, il faut : 1. Concentrer. 2. Utiliser des procédés

sélectifs. 3. Supprimer la convection.

La première condition est un problème que l’on peut

‘ considérer provisoirement comme résolu. Les deux

autres conditions doivent être étudiées simultanément.

Nous résumons très brièvement les résultats obtenus.

Les expériences ont été faites en régime statique et

ont porté sur la température limite Tc atteinte par

une plaque sélective isolée, placée dans le vide à

des pressions variables et éclairée sur une de ses faces.

Le tableau résume les résultats obtenus. Il montre que la plupart des plaques métalliques polies atteignent

une température limite inférieure à celle des plaques noircies, quand il y a de la convection, mais que l’inverse se produit lorsque la plaque est sous vide.

R est le facteur de réflexion moyen dans le visible,

Ea le pouvoir émissif moyen à la température T,.

On peut abaisser R soit par une mince couche

d’oxyde, soit en projetant sur sua. surface des couches minces multiples à haut et bas indices (surface de Turner), soit par un traitement chimique approprié à

la surface (Surface de Tabor).

(3n peut augmenter a en utilisant deux plaques réceptrices planes faisant entre elles un angle inférieur

à 1800 afin d’obtenir des réflexions multiples du-rayon-

nement incident.

Un circuit thermoélectrique se compose habituel-

lement de deux barreaux 1 et 2 choisis de telle manière que leurs effets s’ajoutent. Ces barreaux sont reliés du

,

côté des soudures chaudes par un conducteur qui et

le récepteur thermique à la température Te. Le circuit est extérieurement fermé sur un conducteur Re à la température Ta et raccordé aux barreaux thermo- électriques par des éléments conducteurs de même nature que le récepteur (radiateur) à la température Tf.

On peut définir dans un tel circuit trois sortes de rendement :

1. Le rendement interne : 2. Le rendement global :

3. Le rendement total :.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphysrad:01959002006064900

(3)

650

TABLEAU

C’est ce dernier qui compte en définitive, cependant

c’est le premier qui est souvent seul pris en consi-

dération.

Il existe entre ces trois rendements et celui de la

captation la relation

Rendement interne.

-

Joffe a donné l’expression

suivante du rendement interne :

avec (rendement de Carnot)

ce = a1 + a2 : somme des pouvoirs thermoélec-

triques des barreaux 1 et 2,

-

p : résistivité d’un barreau,

x : conductivité thermique du barreau.

La formule montre que le rendement dépend des températures Tc et Tf, et de la grandeur z caracté- ristique des matériaux utilisés et que l’on appelle le

facteur d’e mérite (z est de l’ordre de 10-3 pour les semi-conducteurs et 10-5 pour les métaux)..

Avec les matériaux actuels, les rendements internes ainsi calculés, sont nettement inférieurs à 10 %. Dans

ces conditions, nous avons pensé qu’on pourrait utiliser

des hypothèses simplificatrices afin d’obtenir une for- mule de ni algébriquement plus maniable. Nous avons

alors admis que pour les faibles rendements, tout se passait comme si la transformation de chaleur ,en

énergie électrique se faisait au niveau de la jonction

chaude et que les pertes par effet Joule n’apparaissaient qu’à ce niveau. On trouve alors que le maximum de rendement

avec une erreur qui est sensiblement

Lorsque les rendements sont faibles, nous avons trouvé, qu’ils pouvaient être facilement déterminés

expérimentalement. Il suffit de mesurer la varia- tion f1Tc de température de la soudure chaude à circuit fermé et à circuit ouvert et on a très approxi-

mativement

Rendement total.

--

Nous avons établi l’expression

du rendement global, et par conséquent du rendement

total ; elle n’est pas simple, mais dans le cas des ren-

dements faibles, et en se plaçant au maximum de la

puissance utile, nous avons obtenu la formule sim-

plifiée

FIG. 2.

Qp étant la puissance perdue par rayonnement et

convection de la plaque chaude, Qr étant la puissance

dissipée par le radiateur

(4)

651

a et m sont fixés par construction. Il importe

d’étudier les variations de np avec z. "1)T est maximum

avec Z maximum. Si on construit la surface

on s’aperçoit que Z est une fonction croissante de T,.

Tc doit être le plus grand possible, sa valeur est limitée

par le point de fusion du matériau ; Tc doit donc être considéré comme une donnée.

Pour une valeur donnée du rapport e entre la sur-

face radiatrice et la surface réceptrice, Z n’est fonction

que de Ti (fig. 2). 1

La température Tf est déterminée par le maximum de Z, et par suite tous les éléments nécessaires à la construction du système : la concentration et le rap- port sil des dimensions des barreaux. Ce qui finalement

était le but recherché.

Lettre reçue le 12 mars 1959.

II. L’UTILISATION

DE L’U. V. SOLAIRE CONCENTRÉ (1)

Par F. JUSTON COUMAT et S. MARTINUZZI,

Nous avons étudié à la Faculté des Sciences diffé- rents types de photo-transformations irréversibles et réversibles.

.

Phototransformations - irréversibles.

-

Un app a-

reillage constitué par un ballon laboratoire à double

enveloppe dans laquelle circule un liquide refroi-

disseur et filtreur, est placé au foyer d’un miroir en

aluminium de 2 m de diamètre. Cet appareillage nous a permis l’étude de certaines halogénations ; en parti-

culier la chloration du benzène (voir fcg. 1).

Lachloration était conduite de la façon suivante: du benzène est vaporisé par un injecteur,dans la chambre expérimentale, et soumis au contact d’un abondant

courant de chlore, le tout étant irradié par le flux ultraviolet concentré au foyer d’un miroir. Après

15 minutes, on arrête les courants de chlore et de

benzène, et on recueille sur les parois du ballon, les produits formés qui se sont déposés.

En faisant varier différents paramètres tels que

température, longueur d’onde actinique, débit de

chlore et de benzène, on peut obtenir certains isomères de composés chlorés, comme le Gammhexane, avec un

rendement très élevé par rapport aux méthodes indus-

trielles classiques..

Phototransformations réversibles.

-

Des essais ont été faits sur les phénomènes. d’oxydo-réduction prenant

naissance sous l’effet des U. V. Dans une solution ferreuse de colorants organiques divers (système thio- nine-fer).

(1) Cette lettre et la précédente sont extraites d’une communication à la Société des Sciences d’Afrique du

Nord faite à la séance du 2 décembre 1958 au cours de

laquelle MM. Perrot et Savornin ont donné un compte

rendu du’colloque international de Montlouis sur les appli-

cations de l’énergie solaire,.-

Une étude est en cours sur les effets photoélectriques

.observés avec des semi-conducteurs organiques en phase liquide et en phase solide.

FIG. 1.’

Un montage, sur le grand miroir de 8,40 m de la Bouzaréah, pour l’étude de la photolyse de l’acétone

et le piégeage des radiçaux libres est en voie de réali-

sation.

Lettre reçue le 12 mars 1959.

DESCRIPTION

D’UN DISPOSITIF EXPÉRIMENTAL

PERMETTANT L’ÉTUDE SOUS VIDE DES PROPRIÉTÉS OPTIQUES

DES LAMES MÉTALLIQUES MINCES

Par J. P. DAVID et J. TORTOSA,

Laboratoire de Physique (P. C. B.) de la Faculté d’Alger.

On sait [1], [2], [3], [4], qu’il est indispensable, dans

l’étude des propriétés optiques des couches métalliques minces, de faire les mesures sous le vide dans lequel les

couches ont été préparées. Nous décrivons ici un dis-

positif expérimental qui permet de déterminer pour

une lame mince donnée : le facteur de réflexion côté

vide ; le facteur de réflexion 8’ côté support ; le

facteur de transmission G ; la différence de phase A tp’

lorsqu’on passe de la réflexion dans le support sur le métàl à la réflexion dans le support sur le vide. R, R’,G sont déterminés à partir des flux incident,

réfléchis et transmis.

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