Congrès du SNES : Intervention de C Remermier dans le débat sur l’action
J’interviens au nom de la catégorie des co-psy et des directeurs de CIO, pour dire notre accord au plan d’action tel qu’il est proposé.
L’accélération des mesures prises ces derniers mois et leur gravité, impose, si le pouvoir en place est battu, de signifier clairement aux personnels, une volonté déterminée de rupture avec la politique précédente.
S’agissant de l’orientation et de la formation tout au long de la vie, c’est crucial mais pas seulement d’un point de vue catégoriel.
Comme nous l’avons montré dans le thème III, l’application de la loi sur la formation et l’orientation tout au long de la vie est un exercice pratique de ce que ce gouvernement voudrait imposer à toute l’éducation Nationale : Désengagement de l’Etat, vision gestionnaire de la formation et de l’orientation, mélange public/privé, New management à tous les niveaux, négation de nos métiers.
C’est pourquoi, nous nous félicitons que cette question ait été prise très au sérieux dans le plan d’urgence. Face aux dernières attaques contre la qualification de psychologue, il nous paraît important de la réaffirmer haut et fort à nos futurs interlocuteurs. C’est pourquoi nous demandons que soit ajouter dans le texte cette réaffirmation et son lien avec notre contribution à la réussite scolaire.
Nous souscrivons totalement à la proposition faite par le S3 de Rennes de consacrer une CA extraordinaire à cette question et nous invitons toutes les académies à initier le débat sur les conséquences de cette loi de 2009, et sur le service public d’éducation, de formation et d’orientation que nous voulons.
Nous n’en serons que plus solides pour faire avancer nos propositions avec toute la FSU.
Nous vous invitons également à continuer la bataille contre les labellisations « sauvages » et contre les fermetures de CIO car un CIO qui ferme c’est une structure multipartite privée qui ouvre.
Nous nous inscrirons activement dans la préparation des Etats Généraux et des cahiers de doléance pour que la question de l’avenir des jeunes soit bien pensée comme un instrument de développement, d’émancipation et d’élévation du niveau d’aspiration pour chacun et non comme un outil de gestion rationnelle des emplois et des compétences.