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Autour des repr´esentations lin´eaires des groupes finis classiques

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Academic year: 2022

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(1)

Autour des repr´esentations lin´eaires des groupes finis classiques

Olivier Dudas

Laboratoire de Math´ematiques de Besan¸con

Journ´ees des ´Ecoles Doctorales de Besan¸con et Dijon

15 mai 2009

(2)

Les groupes finis classiques

D´efinition

Un groupe fini G est simples’il n’a pas de sous-groupe propre distingu´e.

Si H⊂G est un sous-groupe distingu´e, alors l’´etude de G se ram`ene `a celle de H et G/H.

Classification des groupes finis simples

◮ Les groupes cycliques d’ordre premier Z/pZ;

◮ Les groupes altern´esAn pour n≥5 ;

◮ Les groupes finis de type de Lie : PSLn(q), PSOn(q). . .

◮ 26 groupes ditssporadiques.

(3)

Les groupes finis classiques

D´efinition

Un groupe fini G est simples’il n’a pas de sous-groupe propre distingu´e.

Si H⊂G est un sous-groupe distingu´e, alors l’´etude de G se ram`ene `a celle de H et G/H.

Classification des groupes finis simples

◮ Les groupes cycliques d’ordre premier Z/pZ;

◮ Les groupes altern´esAn pour n≥5 ;

◮ Les groupes finis de type de Lie : PSLn(q), PSOn(q). . .

◮ 26 groupes ditssporadiques.

(4)

Les groupes finis classiques

D´efinition

Un groupe fini G est simples’il n’a pas de sous-groupe propre distingu´e.

Si H⊂G est un sous-groupe distingu´e, alors l’´etude de G se ram`ene `a celle de H et G/H.

Classification des groupes finis simples

◮ Les groupes cycliques d’ordre premier Z/pZ;

◮ Les groupes altern´esAn pour n≥5 ;

◮ Les groupes finis de type de Lie : PSLn(q), PSOn(q). . .

◮ 26 groupes ditssporadiques.

(5)

Les groupes finis classiques

D´efinition

Un groupe fini G est simples’il n’a pas de sous-groupe propre distingu´e.

Si H⊂G est un sous-groupe distingu´e, alors l’´etude de G se ram`ene `a celle de H et G/H.

Classification des groupes finis simples

◮ Les groupes cycliques d’ordre premier Z/pZ;

◮ Les groupes altern´esAn pour n≥5 ;

◮ Les groupes finis de type de Lie : PSLn(q), PSOn(q). . .

◮ 26 groupes ditssporadiques.

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Les groupes finis classiques

D´efinition

Un groupe fini G est simples’il n’a pas de sous-groupe propre distingu´e.

Si H⊂G est un sous-groupe distingu´e, alors l’´etude de G se ram`ene `a celle de H et G/H.

Classification des groupes finis simples

◮ Les groupes cycliques d’ordre premier Z/pZ;

◮ Les groupes altern´esAn pour n≥5 ;

◮ Les groupes finis de type de Lie : PSLn(q), PSOn(q). . .

◮ 26 groupes ditssporadiques.

(7)

Les groupes finis classiques

D´efinition

Un groupe fini G est simples’il n’a pas de sous-groupe propre distingu´e.

Si H⊂G est un sous-groupe distingu´e, alors l’´etude de G se ram`ene `a celle de H et G/H.

Classification des groupes finis simples

◮ Les groupes cycliques d’ordre premier Z/pZ;

◮ Les groupes altern´esAn pour n≥5 ;

◮ Les groupes finis de type de Lie : PSLn(q), PSOn(q). . .

◮ 26 groupes ditssporadiques.

+ des versions ”presque” simples : GLn(q), SLn(q), On(q) . . .

(8)

Repr´esentations lin´eaires

D´efinition

Une repr´esentation lin´eaire du groupe finiG sur un corps k est un k-espace vectoriel (de dimension finie) muni d’une action lin´eaire deG.

Deux directions :

◮ ´etude du groupe lui-mˆeme (ex : th´eor`eme de Feit-Thompson);

◮ ´etude des sym´etries d’un probl`eme lin´eaire (ex : calcul d’un champ

´electromagn´etique).

Question

Comment produire des repr´esentations ?

(9)

Repr´esentations lin´eaires

D´efinition

Une repr´esentation lin´eaire du groupe finiG sur un corps k est un k-espace vectoriel (de dimension finie) muni d’une action lin´eaire deG.

Deux directions :

◮ ´etude du groupe lui-mˆeme (ex : th´eor`eme de Feit-Thompson);

◮ ´etude des sym´etries d’un probl`eme lin´eaire (ex : calcul d’un champ

´electromagn´etique).

Question

Comment produire des repr´esentations ?

(10)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Soit p un nombre premier, q=pr.

SL2(q) =

( a b c d

!

Mat2(Fq) ad −bc =1 )

.

Il agit sur la courbe de Drinfeld

Y = (x,y)∈Fp×Fp xyq−yxq=1 par changement de coordonn´ees.

(11)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Soit p un nombre premier, q=pr.

SL2(q) =

( a b c d

!

Mat2(Fq) ad −bc =1 )

.

Il agit sur la courbe de Drinfeld

Y = (x,y)∈Fp×Fp xyq−yxq=1 par changement de coordonn´ees.

(12)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Entr´ee

Courbe Ymunie d’une action de SL2(q)

Example Cohomologie

´etale

Sortie

Espaces vectoriels Hic(Y) munis d’une action lin´eaire de SL2(q)

Les espaces vectoriels Hic(Y) sont appel´esgroupes de cohomologie `a support compact deY. Dans ce cas pr´ecis, ils sont nuls pour i 6=1,2.

Probl`eme

Comment les calculer et les d´ecomposer ?

(13)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Entr´ee

Courbe Ymunie d’une action de SL2(q)

7−→ Example Cohomologie

´etale

Sortie

Espaces vectoriels Hic(Y) munis d’une action lin´eaire de SL2(q)

Les espaces vectoriels Hic(Y) sont appel´esgroupes de cohomologie `a support compact deY. Dans ce cas pr´ecis, ils sont nuls pour i 6=1,2.

Probl`eme

Comment les calculer et les d´ecomposer ?

(14)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Entr´ee

Courbe Ymunie d’une action de SL2(q)

7−→ Example Cohomologie

´etale

7−→

Sortie

Espaces vectoriels Hic(Y) munis d’une action lin´eaire de SL2(q)

Les espaces vectoriels Hic(Y) sont appel´esgroupes de cohomologie `a support compact deY. Dans ce cas pr´ecis, ils sont nuls pour i 6=1,2.

Probl`eme

Comment les calculer et les d´ecomposer ?

(15)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Entr´ee

Courbe Ymunie d’une action de SL2(q)

7−→ Example Cohomologie

´etale

7−→

Sortie

Espaces vectoriels Hic(Y) munis d’une action lin´eaire de SL2(q)

Les espaces vectoriels Hic(Y) sont appel´esgroupes de cohomologie `a support compact deY. Dans ce cas pr´ecis, ils sont nuls pour i 6=1,2.

Probl`eme

Comment les calculer et les d´ecomposer ?

(16)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Entr´ee

Courbe Ymunie d’une action de SL2(q)

7−→ Example Cohomologie

´etale

7−→

Sortie

Espaces vectoriels Hic(Y) munis d’une action lin´eaire de SL2(q)

Les espaces vectoriels Hic(Y) sont appel´esgroupes de cohomologie `a support compact deY. Dans ce cas pr´ecis, ils sont nuls pour i 6=1,2.

Probl`eme

Comment les calculer et les d´ecomposer ?

(17)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Rappel :

Y = (x,y)∈Fp×Fp xyq−yxq=1

Un autre groupe agit sur cette courbe, le groupe des racines (q+1)-`eme de l’unit´e. Soitζ un g´en´erateur de ce groupe ; on a

ζ·(x,y) = (ζx, ζy).

De plus cette action commute `a celle de SL2(q).

Cons´equence

Les espaces propres Hic(Y)λ =Ker(ζ−λId) de l’application lin´eaire induite par ζ sur les Hic(Y) sont des repr´esentations de SL2(q) et

Hic(Y) = M

λ∈Z/(q+1)Z

Hic(Y)λ

(18)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Rappel :

Y = (x,y)∈Fp×Fp xyq−yxq=1

Un autre groupe agit sur cette courbe, le groupe des racines (q+1)-`eme de l’unit´e. Soitζ un g´en´erateur de ce groupe ; on a

ζ·(x,y) = (ζx, ζy).

De plus cette action commute `a celle de SL2(q).

Cons´equence

Les espaces propres Hic(Y)λ =Ker(ζ−λId) de l’application lin´eaire induite par ζ sur les Hic(Y) sont des repr´esentations de SL2(q) et

i M i

(19)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Rappel :

Y = (x,y)∈Fp×Fp xyq−yxq=1

Un autre groupe agit sur cette courbe, le groupe des racines (q+1)-`eme de l’unit´e. Soitζ un g´en´erateur de ce groupe ; on a

ζ·(x,y) = (ζx, ζy).

De plus cette action commute `a celle de SL2(q).

Cons´equence

Les espaces propres Hic(Y)λ =Ker(ζ−λId) de l’application lin´eaire induite par ζ sur les Hic(Y) sont des repr´esentations de SL2(q) et

Hic(Y) = M

λ∈Z/(q+1)Z

Hic(Y)λ

(20)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

En travaillant un peu plus, on peut montrer que :

◮ H2c(Y) est un espace vectoriel de dimension 1 sur lequel SL2(q) agit trivialement ;

◮ si 2λ6=0 alors la repr´esentation H1c(Y)λ estirr´eductible ;

◮ si λ6=±µalors les repr´esentations H1c(Y)λ et H1c(Y)µ sont non isomorphes.

On obtient ainsi plus de la moiti´edes repr´esentations irr´eductibles du groupe SL2(q).

(21)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

En travaillant un peu plus, on peut montrer que :

◮ H2c(Y) est un espace vectoriel de dimension 1 sur lequel SL2(q) agit trivialement ;

◮ si 2λ6=0 alors la repr´esentation H1c(Y)λ estirr´eductible ;

◮ si λ6=±µalors les repr´esentations H1c(Y)λ et H1c(Y)µ sont non isomorphes.

On obtient ainsi plus de la moiti´edes repr´esentations irr´eductibles du groupe SL2(q).

(22)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

En travaillant un peu plus, on peut montrer que :

◮ H2c(Y) est un espace vectoriel de dimension 1 sur lequel SL2(q) agit trivialement ;

◮ si 2λ6=0 alors la repr´esentation H1c(Y)λ estirr´eductible ;

◮ si λ6=±µalors les repr´esentations H1c(Y)λ et H1c(Y)µ sont non isomorphes.

On obtient ainsi plus de la moiti´edes repr´esentations irr´eductibles du groupe SL2(q).

(23)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

En travaillant un peu plus, on peut montrer que :

◮ H2c(Y) est un espace vectoriel de dimension 1 sur lequel SL2(q) agit trivialement ;

◮ si 2λ6=0 alors la repr´esentation H1c(Y)λ estirr´eductible ;

◮ si λ6=±µalors les repr´esentations H1c(Y)λ et H1c(Y)µ sont non isomorphes.

On obtient ainsi plus de la moiti´edes repr´esentations irr´eductibles du groupe SL2(q).

(24)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

En travaillant un peu plus, on peut montrer que :

◮ H2c(Y) est un espace vectoriel de dimension 1 sur lequel SL2(q) agit trivialement ;

◮ si 2λ6=0 alors la repr´esentation H1c(Y)λ estirr´eductible ;

◮ si λ6=±µalors les repr´esentations H1c(Y)λ et H1c(Y)µ sont non isomorphes.

On obtient ainsi plus de la moiti´edes repr´esentations irr´eductibles du groupe SL2(q).

(25)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Sur quel corps a-t-on consid´er´e les espaces vectoriels ?

Avantage de la cohomologie : on peut consid´erer plusieurs anneaux de coefficients, et passer th´eoriquement de l’un `a l’autre :

(26)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Sur quel corps a-t-on consid´er´e les espaces vectoriels ? Sur Q ! Avantage de la cohomologie : on peut consid´erer plusieurs anneaux de coefficients, et passer th´eoriquement de l’un `a l’autre :

(27)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Sur quel corps a-t-on consid´er´e les espaces vectoriels ? Sur Q ! Avantage de la cohomologie : on peut consid´erer plusieurs anneaux de coefficients, et passer th´eoriquement de l’un `a l’autre :

Q

``

/ O

@@

@@

@@

@@

Z ////Z/ℓZ

7→ Repr´esentations modulaires, blocs, modules projectifs...

(28)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Sur quel corps a-t-on consid´er´e les espaces vectoriels ? Sur Q ! Avantage de la cohomologie : on peut consid´erer plusieurs anneaux de coefficients, et passer th´eoriquement de l’un `a l’autre :

Q

``

/ O

@@

@@

@@

@@

Z ////Z/ℓZ

7→ Repr´esentations modulaires, blocs, modules projectifs...

(29)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Sur quel corps a-t-on consid´er´e les espaces vectoriels ? Sur Q ! Avantage de la cohomologie : on peut consid´erer plusieurs anneaux de coefficients, et passer th´eoriquement de l’un `a l’autre :

K ``

0 P BB BB BB BB

Q

OO ``

/ O

@@

@@

@@

@@

Λ ////k

Z

OO ////Z/ℓZ

OO

7→ Repr´esentations modulaires, blocs, modules projectifs...

(30)

Exemple : le cas de SL

2

(q)

Sur quel corps a-t-on consid´er´e les espaces vectoriels ? Sur Q ! Avantage de la cohomologie : on peut consid´erer plusieurs anneaux de coefficients, et passer th´eoriquement de l’un `a l’autre :

K ``

0 P BB BB BB BB

Q

OO ``

/ O

@@

@@

@@

@@

Λ ////k

Z

OO ////Z/ℓZ

OO

7→ Repr´esentations modulaires, blocs, modules projectifs...

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