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Concentration cellulaire élevée du lait et marmites : exemples concrets (...)

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Renc. Rech. Ruminants 1997, 4, 280

Concentration cellulaire klevke du lait et mammites

:

exemples concrets d'efficacitk de la prophylaxie en Bevage bovin laitier High milk cell count and mastitis

:

practical examples of disease

prevention efficiency in dairy cattle

M. BLONDEL

Bureau Technique de Promotion Laitisre, La Futaie, 72700 ROUILLON

L'objectif de ce travail est de presenter une approche pra- tique des klevages 1 concentration cellulaire rkgulikrement supkrieure 1 400.000 cellules et (ou) rnammites cliniques s'articulant autour de deux axes : un besoin de formation des kleveurs et des suivis individuels.

1. ASSISTANCE A LA TRAITE

Des visites de traite ont kt6 realides dans un khantillon de 30 exploitations ayant le profil prksentk ci-dessus. Nous avons ainsi pu relever les principaux dkfauts constatks tant en ce qui concerne le bltirnent, la traite, les interventions thkra- peutiques et la pkriode skche (logernent et analyse des rksul- tats vache par vache). On note que dans ces exploitations coexistent, le plus souvent, plusieurs facteurs de risques. Des techniques, que l'on pense connues, sont pas ou ma1 appli- qukes, engendrant, en l'absence de rksultat tangible et immk- diat, l'abandon de la pratique.

La nkcessitt de former les producteurs pour leur faire corn- prendre les phtnomknes biologiques en cause et la place rkelle des pratiques curatives ou prkventives se fait claire- ment sentir.

2. UN PROGRAMME DE FORMATION EN GROUPE

De nombreuses sessions de 3 jours ont dkjh kt6 rkalides.

Leur contenu est le suivant :

J, : - Defenses de la mamelle et mkcanisme de l'infection.

Dissections. - Analyses des rksultats individuels de chaque participant. - Orientation vers un type de rnarnrnite (rkservoir mammaire ou environnement).

J2 : - Etude et place des diffkrents facteurs de risque : machine h traire, bhiment, alimentation, gCnCtique, conduite d'klevage (traite - traiternents), check list pour le diagnostic.

J3 : - Visite d'exploitation d'un des kleveurs. - Diagnostic rkalisk par les stagiaires. Synthbe des rksultats. Discussion.

Les stagiaires apprkcient le travail en groupe et le temps consacrk aux kchanges. Les tkrnoignages sont rkels, concrets.

La visite d'exploitation et son analyse permettent 1 chacun de se rernettre en question.

La cornparaison des rksultats cellulaires du groupe par rap- port au reste des producteurs montre une amklioration nette des stagiaires suite h ces formations. (Figure 1)

Figure 1

Comparaison groupe ayant suivi la formation cooperative

3. DES SUIVIS INDIVIDUELS

En compl6ment ou non de ces formations, un protocole de suivi individuel a kt6 formalist. Bask sur un engagement rbciproque contractualisk, il permet 3 visitesian et est facturt5 h l'bleveur :

Premiere visite : - Analyse des documents disponibles sur l'exploitation. - Diagnostic et choix des premikres mesures. - Mise en place de supports d'enregistrements cornplkmen- taires (mammites cliniques, traiternents en lactation...).

Deuxibrne visite : - Vkrification de la mise en auvre des premikres mesures. Analyse des emegistrements (frtkluence, protocole de traitement ...). - Nouvelles mesures.

Troisikrne visite : Bilan final.

Les rksultats obtenus chez les 18 kleveurs volontaires ont kt6 probants. Quelques remarques pour une meilleure efficacitk du suivi :

Fixer avec l'kleveur un calendrier concernant la mise en ceuvre des mesures.

Les conseils doivent &tre hikrarchisks, en nornbre limitk.

L'adhksion du producteur h leur mise en euvre doit Btre obtenue sans rkserve. I1 faut pour cela prendre en compte les habitudes et les goiits de l'kleveur et la situation particulikre de chacune des exploitations.

CONCLUSION :

La rksolution de ces situations s'op6rant souvent sur du long terme, il est primordial de fixer clairement les objec- tifs, de prkciser les Cchkances (arnklioration des r6sultats) et enfin, d'entretenir la motivation des kleveurs par un suivi rkgulier.

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