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Evaluation du degré de contamination du littoral Jijelien par les ETM : cas des embouchures de l'oued Nil, l'oued Djendjen et l'oued Kissir

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Texte intégral

(1)

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Rqmbliqtte Mgérimne Démec1atiqlte Et l'1'p'ldaift

Ministère De L'ensei,e.nement Supérieur Et De La Redlerche Scientifique

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Présenté par:

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Session:Juillet 2012 Numirod'ordre: •••• 1 ••••

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~merciements

}lvant tous nous remercions jf_/lali [e tout puissant qui nous donne [e courage, {a voCanté et

{a force pour réa{iser ce mocfeste tra'Vai[

La première personne que nous tenons à remercier est notre encaârant 'M_me: ŒalR

:Nassima,

pour[' orientation, Ca patience qui ont constitué un apport consUféra6fe sans fesqueCCes ce

tra'VaiC n'aurait pas pu être mené au 6on port.

:Nous remerciement vont égafement au:( mem6res au jury Pour accepter cf'y participer, contri6uer à améCiorer cette réj{exjon et stimufer ceCfé à venir:

'M_r.

ŒeCbacliaS,

'M_elk.

'K./ia[d'Kfwu4aS.

:Nous témoignons notre reconnaissance aussi au:(personneCs au Ca6oratoire ae [' }l. CD. P,, qui nous ont recueifCis si chaféureusement dans Ceur Ca6oratoire.

On tient à exprimer notre reconnaissance envers 'M.rs 'l(Ji/(sz.

JI

et LaiO S, 'M_elk :J{afiifa Set a tout ceu:(qui nous ont aUfé cfe prêt ou cfe Coin.

'M.erci à tous et à toutes.

I6tissem et ?rtatfifia

(3)

Sommaire

Liste des. tableaux.. . . vi

Liste des figures... v111

Liste des abréviations... x

Introduction... 1

Synthèse 6i6fiographique

1. Généralités sur l'eau ... 03

1-1. Les eaux de surfaces ... 03

1-1-1. Les eaux stagnantes ... 03

1-1-2. Les eaux courantes ... 03

1-1-3. Eau de mer ... 05

1-2. Les eaux souterraines ... , ... 06

2. La pollution des eaux ... 06

2-1. Définition ... 06

2-2. Types de pollution des eaux ... 06

2-2-1. Pollution physique (ou mécanique) ... -:' ... 06

2-2-2. Pollution chimique ... 07

2-2-3. Pollution biologique ... 07

2-3. Origine de la pollution des eaux ... 07

2-3-1. Pollution agricole ... 07

2-3-2. Pollution domestique ... 08

2-3-3. Pollution industrielle ... 08

2-4. Conséquences. de la pollution des. eaux ... 10

2-4-1. Conséquences sur la santé ... 10

2-4-2. Conséquences sur l'environnement ... 10

2-4-3. Conséquences sur l'économie ... 11

3. La particularité de la pollution des eaux par Les micropolluants ... 11

3-1. Définition ... 11

3-2. Les sources de micropolluants dans les eaux ... 11

3-3. Les principaux types de micropolluants ... 11 -m-

(4)

3-4. Impacts des micropolluants présents dans les eaux de surface ... 15

4. Les caractéristiques physico-chimiques de la pollution des eaux ... 15

4-1. Détermination du (pH) : acidité ou basicité de l'eau ... 15

4-2. Température ... 16

4-3. Conductivité électrique ... 16

4-4. Oxygène dissous ... 16

5. Critères d'évaluation de la pollution organique des eaux ... 17

5-1. Demande biochimique en Oxygène DBOs ... 17

5-2. Demande chimique en oxygène DCO ... 17

6. Critères chimiques indicateurs de la pollution azotée et phosphorée des eaux ....... 17

<M.atérie[ et métfioâes

1. Présentation de la zone d'étude ... 20

1- 1. Situation géographique de la wilaya de Jijel ... 20

1-2. Réseau hydrographique de la wilaya de Jijel ... 21

1-3. Etat des ressources en eau ... 21

1-4. Description des sites d'études retenus ... 22

1-4-1.Situation géographique de l'oued Nil ... 23

1-4-2. Situation géographique de l'oued Djendjen ... 24

1-4-3. Situation géographique de l'oued Kissir ... 25

1-4-4. Choix des stations de prélèvement ... 25

1-5. Etude Climatologique de la wilaya de Jijel ... , ... 27

1-5-1. La température ... 27

1-5-2. L'humidité de l'air. ... 28

1-5-3. Le vent ... 29

1-5-4. La pluviosité ... 29

1-5-5. Synthèse bioclimatique ... 30

1-5-6. La durée d'insolation ... .31

1-6. Occupation du territoire et couverture végétale de la wilaya de Jijel ... 31

1-6-1. Les écosystèmes ... 32

1-7. Pédologie ... 32

(5)

1-8. Contexte socio-écologique de la wilaya de Jijel ... 32

1-8-1. Le secteur primaire (l'agriculture) ... 3 3 1-8-2. Les secteurs secondaires ....................... 33

1-9. Cadre géologique de la wilaya de Jijel. ... 34

2. Méthodes d'échantillonnage et Techniques d'analyses ... 34

2-1. Prélèvement et conditionnement des échantillons ... 34

2-1-1. Flaconnage de prélèvement ... 3 4 2-1-2. Prélèvement manuel sur le terrain ... 34

2-1-3. Transport et Préparationdes échantillons ... 3 5 2-1-4. Prélèvements des sédiments ... 3 5 2-1-5. Transport et Préparation des échantillons ... 36

2-2. Méthodologie expérimentale .................... 36

2-2-1. Relevés effectués sur le terrain ... 36

2-2-2.Analyses effectuées au laboratoire ... 37

2-2-3. Extraction des métaux lourds ... 43

2-2-4. Dosage des métaux lourds par la SAA ... .44

2-3. Traitement statistique ... ", ... " ... " ... """ ... ,, ... ,. ... ... 44

<Rjsu{tats et âiscussion

1. Résultats ..... 45

1-1. Les résultantes des paramètres mesurés sur terrain ... 46

1-2. Résultats des analyses effectuées au laboratoire ... .49

1-2-1. Paramètres physicochimiques des eaux ... .49

1-2-2.Concentrations des métaux lourds dans les eaux ... 54

1-2-3. Paramètres physicochimiques des Sédiments ... 57

1-2-4. Concentrations des métaux lourds dans les sédiments ... 62

2. Discussion ... 65

Conclusion ... 73

Références bibliographique ........ 1

)lnne~s

~v~

(6)

Tableau 01. Origines et natures de différentes sources de pollution du milieu

. 09

aquatique ... .

Tableau 02. Les nappes de la wilaya... 22

Tableau 03. Potentialités en eaux superficielles de la zone littorale... 22

Tableau 04. Répartitions mensuelles des températures au niveau de la wilaya de Jijel de la période (1999-2011)... .. . ... . . . .. . . .. . . . ... . . .. . . . ... ... .. . ... ... . . . .. . . .. . . . ... ... .. . . .. . 27

Tableau 05. Répartitions mensuelles del 'humidité au niveau de la wilaya de Jijel de la période(19992011)... ... . . ... ... ... . .. .. . . ... . .. .. . . .. .. . . .. . .. . .. ... .. . . .. .. . . .. 28

Tableau 06. Répartitions mensuelles des précipitations au niveau de la wilaya de Jijel de la période (1999-2011)... ... . .. . . .. .. . . .. . . . ... ... . . ... . . . ... . . . ... .. . . .. . .. .. . . .. . .. 30

Tableau 07. précipitations et températures moyennes mensuelle de la période (1999- 2011). .. .. . .. . ... . . . .. . ... ... ... . . . .. . . .. ... ... . . . ... . .. .. . . .. .. . ... . .. ... . .. .. . ... ... . .. . . . ... . 31

Tableau 08. Grille simplifiée pour l'évaluation de la qualité des eaux de surfaces. . . 4 5 Tableau 09. Valeurs Moyennes± écarts types des températures des stations étudiées... 46

Tableau 10. Valeurs Moyennes± écarts types de pH des eaux des stations étudiées... . . 4 7 Tableau 11. Valeurs Moyennes± écarts types de la conductivité électrique des eaux des stations étudiées... 48

Tableau 12. Valeurs Moyennes± écarts types d'ammonium des eaux des stations étudiées. 49 Tableau 13. Valeurs Moyennes± écarts types des nitrites des eaux des stations étudiées ... . 50

Tableau 14. Valeurs Moyennes± écarts types des nitrates des eaux des stations étudiées ... . 51

Tableau 15. Valeurs Moyennes ± écarts types des ortophosphates des eaux des stations étudiées... 52

Tableau 16. Valeurs Moyennes± écarts types de DB05 des eaux des stations étudiées... 53

Tableau 17. Valeurs Moyennes± écarts types de DCO des eaux des stations étudiées... 54

Tableau 18. Evolution spatiale de plomb dans les eaux des stations étudiées... 55 '

(7)

Tableau 19. Evolution spatiale du cadmium dans les eaux des stations étudiées... 56

Tableau 20. Evolution spatiale de chrome dans les eaux des stations étudiées..... 5 6

Tableau 21. Valeurs Moyennes± écarts types de pH des sédiments des rivières étudiées... 57

Tableau 22. Valeurs Moyennes± écarts types de La conductivité électrique des sédiments

d es r1vieres etu ees. . , ' di' ... ... .. . . .. . . .. . . 58

Tableau 23. Valeurs Moyennes± écarts types de capacité d'échange cationique des

'd" d .. , ' di'

se lffients es nvieres etu ees... .. . . ... 59

Tableau 24. Valeurs Moyennes± écarts types du calcaire total des sédiments des rivières

étudiées... . . 60 Tableau 25. Valeurs Moyennes± écarts types de MO des sédiments des rivières étudiées... 61

Tableau 26. Evolution spatiale des teneurs de plomb total dans les sédiments des oueds... 62

Tableau 27. Evolution spatiale des teneurs du cadmium total dans les sédiments des oueds.... 63

Tableau 28. Evolution spatiale des teneurs du chrome total dans les sédiments des oueds... . . . 64

Tableau 29. Comparaison des teneurs en métaux lourds avec celles obtenus dans d'autre

études au niveau du littoral Algérois. . . 72

Tableau 30. Teneur naturelles en cadmium et plomb au niveau des sédiments (µg/g)... 72

(8)

Figure 01.

Figure 02.

Figure 03.

Figure 04.

Figure 05.

Figure 06.

Figure 07.

Figure 08.

Figure 09.

Figure 10.

Figure 11.

Figure 12.

Figure 13.

Figure 14.

Figure 15.

Figure 16.

Figure 17.

Figure 18.

Figure 19.

Figure20.

Figure 21.

Figure 22.

Photos simplifiée d'une embouchure ... . Organisation administrative de la wilaya de Jijel.. ... . La carte hydrographique de la wilaya de Jijel ... . Localisation géographique de la zone d'étude ... . La carte géographique d'oued Nil (1/25.000) ... . La carte géographique de l'oued Djendjen ... . La carte géographique de l'oued kissir ... . Image satellitaire montrant la localisation des Stl et St2 ... . Image satellitaire montrant la localisation des St3 et St4 ... . Image satellitaire montrant la localisation des St5 et St6 ... . Variations moyennes mensuelles des températures de la période (1999-2011 ) ..

Variations moyennes mensuelles de l'humidité de la période (1999-2011) ...

Variations moyennes mensuelles des précipitations de la période (1999-2011).

Diagramme Ombra-thermique de Gaussen de la période (1999-2011) ... . Spectrophotomètre d'absorption moléculaire (laboratoire de l' ADE) ........... .

Appareil manométrique de DBO ... . Spectromètre atomique SAA6200 ... . Valeurs Moyennes± écarts types des températures des stations étudiées ... . Valeurs Moyennes± écarts types du pH des eaux des stations étudiées ... . Valeurs Moyennes ± écarts types de la conductivité électrique des eaux des stations étudiées ... . Valeurs Moyennes± écarts types d'ammonium des eaux des stations étudiées ...

Valeurs Moyennes ± écarts types des nitrites des eaux des stations étudiées ...

04 20

21 23

24 24

25

26 26

27 28

29

30

31 37 38

44

46

47 48

49

50

(9)

Figure23.

Figure24.

Figure25.

Figure 26.

Figure 27.

Figure 28.

Figure 29.

Figure 30.

Figure 31.

Figure32.

Figure 33.

Figure 34.

Figure 35.

Figure 36.

Figure37.

Valeurs Moyennes± écarts types des nitrates des eaux des stations étudiées ...

Valeurs Moyennes ± écarts types des ortophosphates des eaux des stations étudiées ... .

Valeurs Moyennes± écarts types de DB05 des eaux des stations étudiées .... . Valeurs Moyennes ± écarts types de DCO des eaux des stations étudiées ... . Distribution spatiale de plomb dans les eaux des stations étudiées ... . Distribution spatiale de cadmium dans les eaux des stations étudiées ... . Distribution spatiale de Chrome dans les eaux des stations étudiées ... . Distribution spatiale des valeurs du pH des sédiments des rivières étudiées ...

Distribution spatiale des valeurs de la conductivité électrique des rivières étudiées ... . Distribution spatiale des valeurs de CEC des sédiments des rivières étudiées ...

Distribution spatiale du calcaire total dans les sédiments des rivières étudiées ..

Distribution spatiale de MO dans les sédiments des stations étudiées ... . Distribution spatiale du plomb dans les sédiments des stations étudiées ... . Distribution spatiale de cadmium dans les sédiments des stations étudiées ... . Distribution spatiale de Chrome total dans les sédiments des stations étudiées ..

51 52 53 54 55

56

57 58 59

60

61

62 62 63

64

(10)

AELB:

ANRH:

µs:

As:

Cd:

CE:

CEC:

Cr:

Ct:

DBO:

DCO:

DHW:

DSA:

ETM:

mEq/lOOg:

MO:

OMS:

ONM:

Pb:

pH:

Ppm:

RNO:

SAA:

SAAF:

SAM:

Ti:

Agence de l'Eau de Loire Bretagne.

Agence Nationale des Ressources Hydriques (wilaya de Jijel).

Microséismes.

Arsenic. Cadmium.

Conductivité électrique.

Capacité d'échange cationique.

Chrome.

Calcaire totale.

Demande biochimique en oxygène.

Demande chimique en oxygène.

Direction d 'Hydraulique de la Wilaya de Jijel.

Direction des Services Agricoles de la wilaya de Jijel.

Eléments traces métalliques.

Milliéquivalent par 100 grammes de sol ; unité de la CEC. Matière Organique.

Organisation Mondiale de la Santé.

Office Nationale de la Météorologie : station météo de Jijel aéroport. Plomb.

Le potentiel hydrogène.

Parties par million : Concentration d'un pour un million.

Réseau National d'Observation de la qualité du milieu marin. Spectrophotométtie d' Absorption Atomique.

Spectrométlie d'Absorption Atomique en Flamme. Spectrophotométlie d' Absorption Moléculaire.

Titanium.

(11)

-Il

1

(12)

L'eau est un élément vital, qui joue un rôle primordial et irremplaçable dans le développement et le maintien de la vie sur notre planète, pour cela il faut préserver et assurer la persistance continuelle de l'eau, non seulement pour fournir à l'homme une quantité suffisante pour ses besoins, mais pour lui assurer une irréprochable qualité de cette eau.

La nouveauté, inscrite dans la politique de l'eau est en effet de considérer les hydro systèmes fluviaux comme une infrastructure naturelle a vocation patrimoniale et économique, un bien à préserver pour le développement futur dans l'intérêt de la collectivité (Consandey, 2003).

Cette ressource, partiellement renouvelable mais pas inépuisable, subit aujourd'hui les conséquences des activités humaines; pollution des cours d'eaux, l'industrie ou l'usage domestique.

Les déversements dans les cours d'eau atteignent, de nos jours, des proportions catastrophiques.

Usines et villes rejettent directement leurs eaux résiduaires, sans les avoir traitées au préalable. Il y a aussi des produits toxiques qui aboutissent dans les rivières, tuant de nombreuses formes de vie.

Parmi ces polluants, nous signalons les métaux lourds dont certains comme le chrome, le plomb et le cadmium. Ces éléments sont très toxiques et de plus en plus utilisés dans les secteurs industriels Les rejets résiduaires des égouts des agglomérations, surtout en absence des stations d'épurations, apportent de très grandes quantités de matières organiques aux rivières (excréments, eaux sanitaire, de cuisine, de salles de bains, eaux usées d'activités alimentaire, ... etc.). Cette surabondance perturbe le fonctionnement de la rivière (Cpersc, 2007).

Les eaux usées demeurent la principale source de contamination, en volume, de l'environnement marin et côtier à l'échelle mondiale (ONU, 2002). Elles sont issues des différentes activités humaines sont déversées, dans la plupart des cas, directement dans la mer, ce qui entraine des problèmes de pollution biologique et chimique des cotes et des plages, ce flux anthropique est véhiculé, généralement, par les oueds qui traversent ou passent à proximité des agglomérations urbaines et des zones industrielles (Kaid, 2005).

(13)
(14)

1.

Généralités sur l'eau

Les écosystèmes d'eau douce regroupent les ruisseaux, les fleuves et les rivières (eaux courante ou milieu lotique ); les lacs et les étangs (eaux calmes ou milieu lentique) et les zones humides d'eau douce (marécage et marais) (Genin et al, 2003).

Bien que les écosystèmes d'eau douce occupent une partie relativement petite de la surface de la terre (environ 2%), ils jouent un rôle important dans le cycle de l'eau. En effet, ils sont constitués des eaux de précipitation non infiltrées dans le sol, c'est-à-dire les eaux de surface, qui rejoindront un jour l'océan (Berg et al, 2009).

1-1. Les eaux de surfaces

Ce terme englobe toutes les eaux circulantes ou stockées à la surface du continent. Ces eaux ont pour origine, soit des nappes profondes dont l'émergence constitue une source de ruisseaux et de rivières, soit des rassemblements des eaux de ruissellement (Ramade, 2000).

La composition chimique des eaux de surface dépend de la nature des terrains traversés par l'eau durant son parcours dans l'ensemble des bassins versants, au cours de son cheminement, l'eau dissout les différents éléments constitutifs des terrains (Gilli et al, 2004); donc les eaux de surface sont généralement riches en gaz dissous, en matière en suspension et organique ainsi que le plancton. Elles sont très sensibles à la pollution minérale, et organique (Ramade, 2000).

Les eaux de surface se répartissent classiquement en plusieurs catégories des milieux aquatiques :

1-1-1. Les eaux stagnantes

Constituent l'ensemble des écosystèmes lentiques (Ramade, 1998); caractérisées par un courant de vitesse nulie, ou quasi nulle, correspondent essentiellement aux lacs, étangs, marées et flaques (Genin et al, 2003)

1-1-2. Les eaux courantes

Appelées aussi écosystèmes d'eau vive, regroupent toutes les eaux «en mouvement»;

sources, ruisseaux, rivières et fleuves, constituant un vaste réseau hydrographique qui mène à la mer. Ce sont des milieux ouverts présentants des échanges constants avec les systèmes qu'ils traversent (Genin et al, 2003). Les conditions sont différentes selon les endroits d'une rivière ou d'un fleuve. La nature d'un écosystème d'eau vive change énormément entre sa-source et son

(15)

Chapitre I synthèse bibliographique

embouchure. Le cours d'eau prend souvent sa source en haut montagne. El est alimenté par la fonte des neiges ou par des glaciers (Berg et al, 2009).

1-1-2-1. Rivières côtières

Cours d'eau de faible longueur traversant une plaine côtière. Ce type de rivières est en particulier fréquent dans les pays méditerranés et de façon plus générale, dans toutes les régions où existent d'importantes chaines de montagnes à proximité du littoral (Ramade, 2000).

1-1-2-2. Notion de l'embouchure

Les rivières rejoindront un jour l'océan. Une embouchure est le lieu où un cours d'eau se jette dans un lac, une mer (figureül) ou un océan. L'embouchure peut prendre la forme d'un estuaire

ou d'un delta.

Figure 01. Photos simplifiée d'une embouchure.

Les embouchures sont généralement des endroits de grande biodiversité car ils sont le lieu où les eaux douces et salées se mêlent pour former des eaux plus ou moins saumâtres et où les nutriments et les sédiments charriés par le cours d'eau se diluent et se précipitent. Une embouchure est ainsi souvent prolongée sous l'eau par une zone de sédimentation ou un canyon sous-marin (Berg et al, 2009).

-4-

(16)

1-1-3. Eau de mer

Désigne en biogéographie une étendue d'eau océanique plus ou moins fermée, a tout les moins séparée par les masses continentales ou/et d'iles de l'ensemble des eaux libres océaniques et dont la surface est plus faible que celle d'un océan (Romano, 2004).

L'eau de mer est constituée de 95,5 % d'eau pur et 3,5 % d'autres substances comme les sels, les gaz dissous, les substances organiques excrétées par les organismes vivants notamment les phytoplanctons (Laurasiyg, 1999).

1-1-3-1. Propriétés physicochimiques de l'eau de mer

pH; le pH de l'eau de mer et légèrement basique, sa valeur moyenne est de 8.2 avec des variations entre 7 et 8,4 (Rodier, 1996)

Température; elle est directement liée aux échanges thermiques entre masses d'eau et environnement, elle varie entre 2 et 35 °C dans les différents sites (Rodier, 1996).

Conductivité ; de 1' ordre de 40 mS.cm-1, la conductivité des eaux de mer subit des variations importantes suivant la température et la salinité (Rodier, 19996).

1-2. Les eaux souterraines

Les eaux souterraines représentent un patrimoine à gérer en commun. Elles constituent également une matière première indispensable à l'industrie, elles sont aussi de plus en plus utilisées pour l'irrigation. Les nappes souterraines assurent également l'essentiel de l'écoulement superficiel et la pérennité des écosystèmes aquatiques, des sources aux fleuves, en passant par les zones humides (Collin, 2004).

Une nappe peut être libre (ou phréatique si elle est suffisamment proche de la surface peut être accessible par puits). Un cas particulier est représenté par les nappes alluviales dans les terrains alluvionnaires sur lesquels circule un cours d'eau. La qualité de ces eaux est alors influencée par la qualité d'eau de la rivière (Rovel et al, 2005).

(17)

Chapitre I synthèse bibliographique

2. La pollution des eaux

2-1. Définition

La pollution peut être définie selon Barbault (2000), comme une modification défavorable du milieu naturel qui résulte en totalité ou en partie de l'action humaine, au travers d'effets directs ou indirects altérants des critères de réparation des flux d'énergie des niveaux de radiation, de la constitution physico-chimique du milieu naturel et de l'abondance des espèces vivantes.

La pollution des eaux est la dégradation voire la destruction de leur pouvoir auto épurateur, de ce pouvoir remarquable qu'ont les eaux courantes de se régénérer, de se purifier par le jeu des processus physiques et biologiques liés au mouvement même de l'eau à l'air libre.

Que cette pollution soit chimique, thermique, mécanique, organique ou bactériologique, elle s'étend plus ou moins loin vers l'aval, tant l'aval spatial que l'aval chronologique, accompagnant le mouvement même de l'eau, et gagne même les nappes souterraines (Lambert, 1995).

2-2. Types de pollution des eaux

Il existe plusieurs critères de classification de la pollution des eaux, selon les types de polluants, nous pouvons distinguer :

2-2-1. Pollution physique (ou mécanique)

Elle résulte de la présence dans l'eau de particules ou de déchets capables de colmater le lit d'un cours d'eau (cas des eaux provenant des mines, et défibrage de bois de tannerie).

Elle est provoquée par les centrales thermiques, nucléaires et les papeteries, situées le plus souvent aux abords des cours d'eau, qui puisent de grandes quantités d'eau pour le refroidissement de leur système. Cette eau réchauffée est ensuite déversée dans les cours d'eaux, ce qui a pour effet d'augmenter la température entraînant des modifications des conditions du milieu des organismes aquatiques, qui peuvent être fatales (Vaillant, 1974).

- 6 -

(18)

2-2-2. Pollution chimique

Elle résulte essentiellement de la libération massive dans les eaux de divers composés chimiques tel que : les nitrates, les phosphates, et autres sels utilisés en agriculture, et divers résidus rejetés par métallurgie et d'autre activités anthropiques (Ramade, 1982).

2-2-3. Pollution biologique

C'est la contamination de l'eau par des microorganismes pathogènes (virus, amibes, bactéries ou champignons) dont certains sont des vecteurs de maladies. Ces microorganismes proviennent d'eau ménagère et des industries alimentaires (Ramade, 1982).

2-3. Origine de la pollution des eaux

Les causes de la pollution de l'eau sont nombreuses et variées, les plus connues étant celles liées à l'activité humaine et notamment l'urbanisation et l'industrialisation.

2-3-1. Pollution agricole

Les pollutions agricoles s'intensifient depuis que l'agriculture est entrée dans un stade d'industrialisation. Réparties sur de grandes surfaces, elles sont importantes mais difficiles à quantifier.

Les engrais ; apportent aux végétaux cultivés les nutriments nécessaires à leur croissance. Les trois principaux sont: l'azote, le phosphore et le potassium. Les trois.éléments que sont l'hydrogène, le carbone et l'oxygène, nécessaires à l'activité de photosynthèse sont apportés par l'air et l'eau.

Enfin, le fer, le soufre ou le calcium sont puisés directement dans la terre.

Les pesticides; sont des produits chimiques destinés à détruire les champignons (fongicides), les mauvaises herbes (herbicides), les vers de terre (ématicides) et insectes (insecticides).

Les pesticides sont développés pour être rapidement neutralisés (rendus inoffensifs) avec une durée de vie active courte dès lors qu'ils sont dissous dans le sol. L'utilisation de mauvais pesticides peut avoir des effets d'intoxication.

(19)

Chapitre I synthèse bibliographique

L'accumulation de tous ces éléments dans les cours d'eau peut avoir un impact sur le milieu marin, à 1' endroit même où se déversent des fleuves, ou bien par le retour des nappes souterraines qui forment des sources sous-marines ou proches du bord de mer (Lunderberg et al, 1995).

2-3-2. Pollution domestique

Une autre cause de la pollution de l'eau c'est la mauvaise gestion des eaux usées comme l'absence de système de collecte et de traitement des eaux usées (égouts collecteurs, stations d'épuration ... ). Et lorsque ces stations d'épuration existent, elles sont inadaptées aux conditions générales locales, ce qui affecte leur bon fonctionnement et partant leurs capacités épuratives qui deviennent de ce fait médiocre. L'utilisation aussi des cours d'eau ou des torrents comme dépotoir de déchets ou encore comme lieux de vidange des fosses septiques engendre une pollution par les excrétas.

2-3-3. Pollution industrielle

L'industrialisation est l'une des causes majeures de la pollution de l'eau dans nos villes. Et ceci d'autant plus que les industries qui s'y installent ne prennent très souvent aucune disposition pour traiter leurs effluents liquides ou gazeux avant leur rejet dans le milieu naturel. Plus grave encore, les zones industrielles ne se démarquent généralement pas des zones d'habitation, ce qui amplifie les effets des pollutions sur les populations riveraines des villes.

Le tableau 1 récapitule les différentes origines et sources de pollution des milieux aquatiques.

- 8 -

(20)

TableauOl. Origines et natures de différentes sources de pollution du milieu aquatique (Source:

Les dossiers scientifiques du CNRS) (Nicolau, 2005).

Types de 1 1

Natures 1 Origines

pollution

1

Rejets d'eau chaude

1

Centrales thermiques, nucléaires

Physique 1 1

Matières en suspension Rejets urbains, érosion des sols

1 1

Matières organiques Effluents domestiques, agricoles, agroalimentaires

Fertilisants (nitrates, phosphates) Agriculture, lessives Métaux (Pb, Cd, Hg, Al, As) 1 Industrie, agriculture, déchets

1

Pesticides (insecticides, herbicides,

Industrie, agriculture fongicides)

1

Chimiques

Organochlorés

Industrie (polychlorobiphényles, solvants)

1

Composés organiques de synthèse Industrie

1

Détergents

1

Effluents domestiques Hydrocarbures

1

Industrie pétrolière, transports

1

Biologique

!

Bactéries, virus, champignons

1

Effluents urbains, agricoles

1

Le déversement dans le milieu aquatique de substances ou d'effluents contaminés n'est pas la seule source de pollution des eaux de surfaces ou souterraines. En effet, l'eau de pluie permet aux polluants rejetés dans l'atmosphère de retomber sur les sols et lessive les zones polluées par ruissellement et/ou infiltration. Ces xénobiotiques peuvent rejoindre le milieu aquatique (Nicolau, 2005).

(21)

Chapitre I synthèse bibliographique

2-4. Conséquences de la pollution des eaux 2-4-1. Conséquences sur la santé

Les maladies hydriques également appelées maladies «de l'eau sale» sont le résultat de la contamination de l'eau par des déchets humains, animaux et chimiques. Ces maladies causent, estime-t-on 25 millions de personnes chaque année dans le monde, la plupart des victimes sont des enfants vivants dans des pays en développement. Dans ces pays, les eaux polluées pullulent d'agents infectieux ou de parasites responsables d'infections diverses : poliomyélite, choléra typhoïde. Dans les pays développés, la consommation d'eau polluée peut provoquer des gastro- entérites (REF ALO, 2007).

L'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) affirme, avec insistance, que 80 % des maladies proviennent de l'eau de boisson, dont les cancers divers, les maladies mentales, les hypertensions, les attaques cardiaques, Alzheimer, et les rhumatismes (WHO, 1992).

2-4-2. Conséquences sur l'environnement

La pollution des eaux est très inquiétante pour la santé environnementale, de nombreux organismes entre autres les poissons ont besoin de concentrations élevées d'oxygène, l'anoxie de l'eau a pour effet secondaire sérieux celui de libérer des substances toxiques à partir des particules et de sédiments de fond; les rejets urbains entrainent l'accumulation des nitrates et l'eutrophisation.

Dans tous les cas, la pollution est le résultat d'une synergie entre effluents d'eaux usées et ruissellement ou infiltration d'eaux issues de l'agriculture (Refalo, 2007).

De plus les matériaux jetés à la mer augmentent la toxicité de l'eau par la pollution résultant de la combinaison de métaux lourds tels que le cuivre, le cadmium, le plomb, l'étain et le mercure.

Les animaux en meurent et les tonnes de pétrole provoquent la mort de nombreux êtres vivants aussi bien dans les océans que sur terre, les premiers touchés étant les oiseaux. Des plantes, nécessaires à la vie, sont tuées par ensevelissement ou étouffement: les pollutions empêchent la photosynthèse. Ceci perturbe l'équilibre de l'environnement marin étant donné que la mort de ces plantes, les posidonies, prive d'oxygène de nombreuses autres espèces sous-marines (végétales ou animales) (Refalo, 2007).

-10 -

(22)

2-4-3. Conséquences sur l'économie

Les conséquences économiques de la pollution des eaux peuvent être assez importantes étant donné les effets nocifs sur la santé humaine ou l'environnement, une mauvaise santé entraine souvent une baisse de la production humaine et une dégradation de 1 'environnement diminue la qualité des ressources en eau qui devient impropre aux usage et la vie biologique, en conséquences celle-ci doivent être dotées d'installation de traitement couteuses ou acheminer l'eau propre par des canalisations sur longue distances ce qui revient beaucoup plus cher (Steliman, 2000).

3. La particularité de la pollution des eaux par Les micropolluants

3-1. Définition

On appelle micropolluants des eaux les polluants traces, organiques ou métalliques, présents dans l'eau dont les effets sur les organismes vivants peuvent être toxiques à des concentrations extrêmement faibles (de l'ordre généralement du microgramme par litre) (El Morhit, 2009).

3-2. Les sources de micropolluants dans les eaux

Les origines de la contamination des eaux de surface par les micropolluants sont nombreuses et multiples. Il peut s'agir d'une part de rejets directs d'eaux usées urbaines et industrielles, et d'autre part d'apports diffus associés aux retombées atmosphériques ou au ruissellement d'eaux contaminées en provenance des sols agricoles. Certains micropolluants sont aussi présents dans les sédiments des cours d'eau ou présents naturellement à l'état de trace dans les sols (fond pédogéochimique) (El Morhit, 2009).

3-3. Les principaux types de micropolluants

On distingue généralement deux grands groupes de micropolluants les micropolluants organiques et les micropolluants minéraux (inorganiques).

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Chapitre I synthèse bibliographique

3-3-1. Les micropolluants organiques

Les micropolluants organiques regroupent plusieurs types de composés contenant un ou plusieurs atomes de carbone, ce sont principalement des substances synthétisées et produites par l'industrie chimique (El Morhit, 2009). Ce groupe de micropolluants peut être scindé en deux grandes familles.

3-3-1-1. Les pesticides

Les pesticides, ou produits phytosanitaires, issus le plus souvent de la synthèse chimique, possèdent des propriétés toxiques permettant de lutter contre les organismes nuisibles pour l'agriculture. Parmi les pesticides les plus courants figurent les insecticides (organochlorés, carbamates, ... ), les herbicides (dérivés de l'urée, triazines, ... ) et les fongicides (triazoles, dicarboximides, ... ) (Flogeac, 2004).

L'utilisation exagérée des produits phytosanitaires en agriculture a engendré la contamination des eaux superficielles et souterraines qui constituent les ressources destinées à la consommation humaine. Du fait de leur écotoxicité, de leur potentiel de bioaccumulation, et de leurs actions endocriniennes, ces molécules présentent un risque pour l'environnement en général (Fifield et Haines, 1995)

Les activités agricoles sont les principales utilisatrices de pesticides (environ 90 % ). Les 10 % restant correspondent à des usages non agricoles difficile à apprécier et à quantifier car très divers (JAU, 2010).

L'impact de l'usage non agricole des pesticides sur l'environnement, mais aussi sur la santé des personnes exposées, doit faire l'objet d'évaluation au même titre que l'usage des pesticides en milieu agricole (JAU, 2010).

3-3-1-2. Autres micropolluants organiques

Les hydrocarbures, les plus connus sont les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) qui se forment lorsque la combustion des matières organiques est incomplète;

les biphénylespolychlorés (PCB);

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les biphénylespolybromés (PBB), utilisés en mélange comme retardateur de flamme ; diverses substances médicamenteuses;

Certains micropolluants comme les PCB, les dioxines, les furannes et certains pesticides) font partie des POP (polluants organiques persistants). Il s'agit de composés extrêmement toxiques

-12 -

(24)

et peu biodégradables qui peuvent, d'une part être transportés sur de longues distances par les courants atmosphériques, et d'autre part, s'accumuler dans les tissus le long de la chaîne alimentaire (Schrack et al, 2009).

3-3-2. Les micropolluants minéraux (inorganiques)

Ce sont les métaux dits lourds (Flogeac, 2004); sont représentés essentiellement par les éléments traces métalliques (ETM) (El Morhit, 2009).

3-3-2-1. Eléments Traces Métalliques (ETM)

A. Définition

Les éléments métalliques peuvent être séparés en deux catégories, les éléments traces métalliques (ou ETM) et les éléments majeurs (ou EM). Par définition, les ETM sont « les éléments minéraux constituants de la croûte terrestre, dont la concentration, pour chacun d'entre eux, est inférieure à 0,1 % » tels que le chrome, le nickel, le zinc, le cuivre, le plomb ou le cadmium. A l'inverse, les éléments dits EM interviennent pour 99,4 % dans le total des éléments chimiques (Baize, 1997).

Après cette première classification, il est nécessaire de distinguer :

Les oligo-éléments ou métaux essentiels, indispensables au fonctionnement des organismes biologiques, tels que le cuivre, le fer, le manganèse, le nickel, le zinc et le chrome. Toutefois, présents à des concentrations excessives, ils deviennent toxiques pour les organismes.

les éléments à caractère non indispensable, toxiques aussi quand leurs concentrations dépassent certains seuils sur Terre et regroupent, entre autres, le manganèse.

Dans les sciences environnementales, les ETM sont associés aux notions de pollution et de toxicité. Ce sont des polluants rémanents qui ne sont généralement pas éliminés de l'écosystème aquatique par les processus naturels, mais qui tendent à s'accumuler dans les sédiments (Forstner et Wittman, 1981).

(25)

Chapitre 1 synthèse bibliographique

B. Origines des ETM

En un lieu et à un moment donné, la teneur en ETM traduit l'origine de ces matériaux (fond géochimique) et, en première approximation, la contamination qui résulte principalement de l'activité humaine (Esteban, 2006).

Les ETM peuvent être présents naturellement dans les sols et à des concentrations relativement importantes (Adler, 2001). Ils peuvent également provenir des émissions atmosphériques naturelles telles que les éruptions volcaniques, les feux de forêts ainsi que l'érosion du sol et des embruns marins (Popescu et al, 1998).

Mais les niveaux de concentration actuels résultent pour la plupart de diverses activités humaines. Ils présentent donc, dans la plupart des cas, d'avantage de risque pour les écosystèmes particulièrement aquatiques (Anne et al, 2007).

Les ETM existent dans les retombées atmosphériques diffuses dues essentiellement à la production d'énergie par combustion du charbon et du pétrole. Ils se trouvent, ainsi, dans les décharges minières de fonderie (As, Cd, Pb, Ti) et de raffinerie (Harrisson, 1996).

Les ETM sont également susceptibles d'être apportés par plusieurs composés utiles comme les amalgames dentaires, les détergents, certains médicaments (Adler, 2001) et des composés agricoles tels que les engrais phosphatés, les composts et les pesticides (As, Cu, Pb) (Prasad et Freitas, 2000).

Enfin, ils peuvent provenir des déchets urbains ; les eaux usées, les boues d'épuration et les ordures ménagères renfermant le papier, le plastique, les putrescibles, les piles et les débris de thermomètre. En fait, l'incinération des déchets ménagers et industriels constitue une source importante d'éléments traces métalliques (Adler, 2001).

-14 -

(26)

C. Contaminations des milieux aquatiques par les ETM

La pénétration des ETM dans l'environnement aquatique peut avoir des effets dramatiques sur la biodisponibilité et la toxicité vis-à-vis des processus biologiques. Ainsi, la bioamplification par le plancton et la biotransformation par les bactéries dans l'interface eau-sédiment peuvent influencer fortement l'impact des ETM. Ces phénomènes donnent naissance à des dérivés métalliques plus toxiques qui seront bioaccumulés le long de la châme trophique (eau, plancton, poisson, herbivore et homme). Ceci rend, par conséquent, les milieux aquatiques encore plus sensibles à ces contaminants métalliques (Fifield et Haines, 1995).

3-4. Impacts des micropolluants présents dans les eaux de surface

Les micropolluants présents dans les eaux de surface peuvent perturber le métabolisme des organismes aquatiques (mortalité précoce, dysfonctionnement du système reproducteur, ... ), modifier la structure des communautés aquatiques et s'accumuler, pour certains d'entre eux, le long des chaînes trophiques Uusqu'à l'homme qui constitue souvent le dernier maillon de la chaîne alimentaire).

Les micropolluants ne sont pas toxiques uniquement pour la faune et la flore aquatique mais aussi pour les êtres humains. La toxicité dépend de plusieurs facteurs tels que le type de micropolluant, la dose reçue et la voie d'exposition (voie alimentaire, inhalation, passage à travers la peau) (El Morhit, 2009).

Les principaux effets observés sont la formation de radicaux libres, l'altération de l'expression des gènes, une toxicité au niveau d'un tissu ou d'un organe, une dérégulation endocrinienne et la mutagénicité. Ces effets ont pour conséquences l'apparition de diverses pathologies : cancers, immunodéficience, infertilité, problème de croissance, maladie d' Alzheimer et malformations des nouveau-nés (JAU, 2010).

4. Les caractéristiques physico-chimiques de la pollution des eaux

4-1. Détermination du (pH): acidité ou basicité de l'eau

Le potentiel redox (pH) correspond, pour une solution diluée, à la concentration d'ions hydrogènes, il mesure l'acidité ou la basicité (alcalinité) d'une eau. Le pH d'une eau naturelle dépend de l'Origène de celle- ci et de la nature des terrains traversés. Des eaux issues de massifs

(27)

Chapitre I synthèse bibliographique

cristallins auront un pH plutôt acide, à l'inverse, des eaux provenant de régions calcaires auront un pH plutôt basique. Certaines eaux superficielles (lac, rivières ... ) voient leur pH s'élever brutalement en été, suite à une forte production végétale ; des pH faibles (eaux acides) augmentent notamment le risque de présence de métaux sous une forme ionique plus toxique, tandis que les pH élevés augmentent les concentrations d'ammoniac toxique (Savary, 2003). La mesure du pH doit de faire sur place de préférence (Rodier, 1997).

4-2. Température

La température de l'eau est un paramètre de confort pour les usagers. Elle permet également de corriger les paramètres d'analyse dont les valeurs sont liées à la température (conductivité notamment). De plus, en mettant en évidence des contrastes de température de l'eau sur un milieu, il est possible d'obtenir des indications sur l'origine et l'écoulement de l'eau. La température doit être mesurée in situ. Les appareils de mesure de la conductivité ou du pH possèdent généralement un thermomètre intégré (Réfea, 2009).

Une élévation de température peut perturber fortement le milieu (pollution thermique) mais peut aussi être un facteur d'accroissement de la productivité biologique qui peut être misse en valeur par l'aquaculture (Gaujous, 1995).

4-3. Conductivité électrique

Elle correspond à la conductance d'une colonne d'eau comprise entre deux électrodes métalliques de 1 cm2 de surface et séparées l'une de l'autre de 1 cm.

La conductivité traduit la minéralisation totale de l'eau. Elle est donnée à 20 °C, et varie en fonction de la température étroitement liée à la concentration des substances dissoutes et à leur nature (Rodier, 1984).

La conductivité est généralement mesurée en micro-Siemens par cm (µS/cm).

4-4. Oxygène dissous

L'eau contient toujours de l'oxygène dissous dont les concentrations varient avec la température et la précipitation partielle dans l'atmosphère. Du fait de l'équilibre entre l'oxygène de l'air et de l'eau, plus les eaux sont superficielles et plus elles sont chargées en oxygène.

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les Résultats sont exprimés en mg d'oxygène par litre ou en % de saturation à une température de référence 20°C. Les teneurs maximales atteintes dépassent rarement 1 Omg/l (Savary, 2003).

5. critères d'évaluation de la pollution organique des eaux

5-1. Demande biochimique en Oxygène ou DBOs

Oxygène néces~aire pour la dégradation par les micro-organismes de la matière organique biodégradable contenue dans l'eau, estimé en mg d'oxygène par litre d'eau. Cette consommation d'oxygène est très souvent mesurée après 5 jours à 20° C, on parle alors de DBOs (Groscaude, 1999).

La demande biochimique en oxygène devrait permettre d'apprécier la charge du milieu considéré en substances putrescible (Rodier, 2005).

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Oxygène nécessaire pour la dégradation par voie chimique et dans des conditions définies de la matière organique ou non contenue dans l'eau (Groscaude, 1999). Estimé en milligramme d'oxygène par litre d'eau.

En fait la mesure correspond à une estimation des matières oxydables présentes dans l'eau (Rodier, 2005).

6. Critères chimiques indicateurs de la pollution azotée et ph osphorée des eaux

6-1. Les nitrates (N03-)

Les nitrates constituent le stade final d'oxydation de l'azote organique. Ces ions sont abondamment répandus dans le sol, dans la plupart des eaux et dans les plantes ou ils sont nécessaires à la synthèse des végétaux (Savary, 2003).

Les activités humaines sont la cause du rejet en excès des nitrates dans les divers compartiments de la biosphère. L'essentiel de la pollution des eaux par les nitrates provient à l'heure actuelle des activités agricoles, d'élevage industriels et surtout de la fertilisation azotée dans les grandes

(29)

Chapitre I synthèse bibliographique

cultures (Ramade, 2000).

Les effets des nitrates ne sont pas dangereux en eux- mêmes pour la santé. Leur transformation en nitrites dans l'organisme présente un risque toxique potentiel (Savary, 2003).

En période estivale, un excès de nitrates dans les milieux aquatiques peut engendrer un développement excessif de la végétation tant macroscopique que microscopique (algues unicellulaires). Ce phénomène est appelé eutrophisation (Savary, 2003).

6-2. Les nitrites

Les nitrites proviennent soit d'une oxydation incomplète de l'ammoniaque, soit d'une réduction des nitrates sous l'influence d'une action des nitrifiants. Les nitrites sont répondus dans le sol, dans les eaux et dans les plantes, mais en quantité relativement faibles (Savary, 2003).

De point de vu de la toxicité qui est très significative, il faut retenir que les nitrites peuvent avoir une action méthémoglobinémie, donc de la fixation de l'oxygène et son transport par l'hémoglobine est diminuée et se traduit par une anoxie (Rodier, 1996).

6-3. Les phosphates

Les phosphates (P04-3) sont une association entre le phosphore et l'oxygène. C'est sous cette forme que le phosphore est directement assimilable par la végétation. Ainsi, l'apport excessif de phosphore et de phosphates dans les eaux provoque une croissance importante de la végétation (Ramade, 2000).

En conditions naturelles, le phosphate est présent en très faible quantité dans les eaux. Ainsi, lorsque du phosphate est acheminé vers le milieu aquatique, il est directement capté par les algues et les plantes pour leurs propres besoins (Ramade, 2000).

Le phosphate provient de l'érosion des roches phosphatées. En effet, la pluie tombant sur une roche va lentement dissoudre les éléments qu'elle contient. C'est ainsi que le phosphate arrive par ruissellement dans nos lacs et cours d'eau. Aussi, les excréments des organismes vivants, les étangs de castoret les forêts, entre autres, libèrent du phosphate. Cependant, ces différentes sources naturelles de phosphate apportent cet élément nutritif en faible concentration dans le milieu

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(30)

aquatique (Ramade, 2000).

Les phosphates font parties des ions facilement fixés par le sol des teneurs supérieurs à 0.5 mg/l permettent de suspecter la pollution d'une eau naturelle. Les eaux de surface peuvent être contaminées par des rejets industriels et domestiques ou par lessivage des terres cultivées renfermant des engrais phosphatés, ou traitées par certains pesticides, les eaux souterraines peuvent être transpostée par des infiltrations en provenance de dépôts de fumier et de lisier, la présence de phosphates dans les eaux de surface entraine un développement important d'algues, des microorganismes mais aussi macroscopies caractérisent le phénomène de l'eutrophisation (Frank, 1992).

6-4. Ammonium (NH4+)

Désigné sous le terme « Azote ammoniacal », il englobe les formes ionisées (ion ammonium NH/) et non ionisées (gaz ammoniac NH3), l'azote ammoniacal est assez souvent concentré dans les eaux et traduit habituellement un processus de dégradation incomplète de la matière organique (Brière, 2000).

Dans des conditions d'oxygénation normale, cet élément est oxydé en nitrites puis en nitrates. Plus le pH est bas et moins il y a d'ammoniac, à partir d'un pH= 8 le pourcentage d'ammoniac monte et cela de façon exponentielle pour devenir très dangereux (Brière, 2000).

Au niveau du milieu naturel, sur les plantes, cela entraîne un déséquilibre dans leur alimentation et augmente leur fragilité vis-à-vis d'autres facteurs secondaires de stress (Brière, 2000).

(31)
(32)

1. Présentation de la zone d'étude

Une étude réussite exige une vaste connaissance sur les facteurs pouvant influencer le secteur d'étude. Elle devrait faire appel à la géologie, à la climatologie et à la connaissance du contexte géographique.

1-1. Situation géographique de la Wilaya de Jijel

Jijel est une wilaya côtière, située au nord-est de l'Algérie et fait partie de ses grands bassins versants. Elle s'étant sur une superficie de 2 398 Km.2 avec 11 Daïra et 28 communes (Figure 02) et est limitée au nord par la mer Méditen-anée, au sud par la wilaya de Mila, à l'est par la wilaya de Skikda, à l'ouest par la wilaya de Bejaia et la wilaya de Sétif et enfin au sud elle est limitée par la wilaya de Constantine.

La région côtière de la wilaya de Jijel est caractérisée par des plaines et des vallées situées principalement au nord, le long de la bande littorale. Très fortement peuplées et à fortes potentialités agricoles, elles occupent 18 % de la superficie totale de la wilaya (ANRH, 2012).

La mer méditerranée

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Figure 02. Organisation administrative de la wilaya de Jijel.

(33)

Chapitre II Matériel et méthodes

1-2. Réseau hydrographique de la wilaya de Jijel

Le réseau hydrographique de la wilaya de Jijel est très dense (figure 03), l'oued Mencha, Djendjen et l'oued de Nil possèdent plusieurs affluents dont le chevelu couvre entièrement le bassin versant et coulent vers la méditerranée dans le sens général sud nord à travers la plaine de Jijel, ceci est du à des importantes ressources superficielles qui ne sont pas bien exploités.

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Figure 03. La carte hydrographique de la wilaya de Jijel (ANRH, 2012).

1-3. Etat des ressources en eau

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La capacité totale des aquifères de la zone littorale est estimée à près de 73,8 hm3/an, et elle est exploitée à 100 %.

L'exploitation de ces nappes se fait par le biais des sources, puits et forages. Ces derniers sont au nombre de 78 et sont situés la plupart sur les nappes alluviales des Oued El Kebir, oued Djendjen, oued Nil, oued Mencha et oued Kissir (tableau 02).

- 21-

(34)

Tableau 02. Les nappes de la wilaya de Jijel (ANRH, 2012).

1 Nom de la nappe Réserve de la nappe en Mm3/an

OuedZIAMA 0.5

Oued TAZA 0.25

Oued BOURCHAID 0.25

OuedKESSIR 1.7

OuedMENCHA 1.1

Oued DJENDJEN 10

Oued NIL 20

Oued EL KEBIR 40

TOTAL 73.8

Le tableau suivant résume les potentialités en eaux superficielles qui caractérisent le littoral jijelien.

Tableau 03. Potentialités en eaux superficielles de la zone littorale (DHW. Jijel, 2003).

1 Bassin versant Oueds Ecoulement annuel Su perfide (Knr)

Oued Kebir ouest Kebir 310 1880

Oued Djendien Djendien 51,6 528

Oued Nil Nil 26,1 200

Ouedmencha Mencha 19,3 135

Oued Kissir Kissir 27,3 868

Total 434,33 3011

1-4. Description des sites d'études retenus

Le réseau hydrographique de la wilaya de Jijel est très dense et englobe plusieurs oueds dont les plus importants, faisant l'objet de notre étude (figure 04) sont situés à l'est du chef-lieu de la wilaya à savoir:

./ Oued Nil ./ Oued DjenDjen

Par ailleurs à l'ouest de la ville : ./ Oued Kissir.

- 22 -

(35)

Chapitre II Matériel et méthodes

Figure 04. Localisation géographique de la zone d'étude (DHW. Jijel, 2003).

1-4-1. Situation géographique de l'oued Nil

Oued Nil s'étend à une vingtaine de kilomètre. au sud-est de la ville de Jijel et occupe superficie de 268 km2 subdivisée en deux sous bassins versants respectivement de 148 km2 et de 120 km2 au sud. Il est bordé à l'ouest par le bassin versant de l'oued Djendjen et à l'est par celui de l'oued el-Kebir, au sud, ce bassin versant est limité par les reliefs de la partie Kabylie qui dépassent très rapidement 500 m d'altitude, et constitue avec la mer méditerranée ses limites naturelles (Figure05) (ANRH, 2012).

Ce bassin est drainé par l'oued Nil et ses deux affluents, les oueds Boukara-a et Sa'ayyoud. Ces trois oueds coulent du sud vers le nord.

Avec un débit annuel de 230 millions de mètres cubes à l'embouchure, l'oued Nil est un des oueds les plus importants de la région de Jijel.

- 23 -

(36)

Figure 05. La carte géographique de l'oued Nil (1/25.000) (DHW. Jijel, 2003).

1-4-2. Situation géographique de l'oued Djendjen

L'oued Djendjen pend naissance dans les massifs des Babors, au niveau de la région d'Erraguen avec une direction d'écoulement est-ouest puis nord-sud (figure 06). Le bassin versant de l'oued Djendjen s'étend sur une superficie de l'ordre de 525 k:m2, dont 80 k:m2 est située dans la wilaya de Sétif, les crues enregistrées dans ce cours d'eau sont de l'ordre de 600 m3/s. La longueur de l'oued est de 30 à 50 m, tandis que le lit majeur pendant la période des crues varis de 100 à 400 m (DHW. Jijel, 2003).

Figure 06. La carte géographique de l'oued Djendjen (DHW. Jijel, 2003).

- 24-

(37)

Chapitre II Matériel et méthodes

1-4-3. Situation géographique de l'oued Kissir

L'oued Kissir se situe approximativement à 14 km à l'ouest du chef-lieu de la wilaya de Jijel et à environ6km à l'est de la localité d'El-Aouna (figure 07).

Le bassin versant de

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oued Kissir est limité par la mer méditerranée au nord, au sud par le bassin versant de l'oued Djendjen et par le petit bassin versant Bourchaid du coté nord-ouest. Il est drainé par l'oued Kissir et ses affluents (oued sechot, oued dakkara au sud et oued Takielt du nord-est). Il est caractérisé par un chevelu hydrographique très dense (Bouchemella, 2006).

Figure 07. La carte géographique d'oued k:issir (DHW. Jijel, 2003).

1-4-4. Choix des stations de prélèvement

Six stations ont été retenues dans notre étude, il s'agit de :

Station 1 (Stl), station 2 (St2); localisées au niveau de l'embouchure de l'oued Nil et l'eau de la plage de Bazoul respectivement (figure 08).

- 25 -

(38)

Figure 08. Image satellitaire montrant la localisation des Stl et St2.

Station 3 (St3), station4 (St4); localisées au niveau de l'embouchure de l'oued Djendjen et l'eau de la plage de Tassoust respectivement (figure 09).

Figure 09. Image satellitaire montrant la localisation des St3 et St4.

Station 5 (StS), station 6 (St6) ; localisées au niveau de l'embouchure de l'oued Kissir et l'eau de la plage de Kissir respectivement (figure 10).

(39)

Chapitre II Matériel et méthodes

Figure 10. Image satellitaire montrant la localisation des St5 et St6.

1-5. Etude climatologique de la wilaya de Jijel

Jijel fait partie du littoral algérien, elle est caractérisée par un climat méditerranéen pluvieux, doux et humide en hiver. Chaud et sec en été, nous pouvons résumer les principales tendances climatiques de la région comme suit:

1-5-1. La température

Les données de la station météorologique de Taher sont mentionnées dans le tableau ci- dessous et la figure 12. Les températures minimales obtenues en hiver sont de l'ordre de 1 l.6°C à 12°C au janvier et février. Alors que les températures maximales enregistrées sont de 25.9°C à 26,6°C durant les mois de juillet et août (ONM, 2012).

Tableau 04. Répartitions mensuelles des températures au niveau de la wilaya de Jijel de la période (1999-2011) (ONM, 2012).

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc T

moyennes 11,6 12 13,7 16,1 19,3 23 25,9 26,5 23,7 21 15,8 12,9 (°C)

- 27 -

(40)

30,0 1 û

25,0

-

0

...

Cii 20,0 oOJ :J

15,0

...

(Q -Cii

E c. 10,0

....

Cii

5,0 0,0

Température

-~

19.3

j ?

26,5

Jan Fév Mars Avr Mai Juin Juil Aout Sept Oct Nov Déc Mois

~T(°C)

Figure 11. Variations moyennes mensuelles des températures de la période (1999-2011) (ONM, 2012).

1-5-2. L'humidité de l'air

L'humidité est estimée en pourcentage, la valeur moyenne maximale est enregistrée au mois de janvier avec une valeur de 79 ,8 %, alors que la valeur moyenne minimale est de 72,6 % au mois de juillet (ONM, 2012).

Tableau 05. Répartitions mensuelles de l'humidité au niveau de la wilaya de Jijel de la période (1999-2011) (ONM, 2012).

Mois Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov Déc

H

moyennes 79,8 77,3 77,5 78 77,4 74,2 72,6 72,7 76,1 75,5 76 77,3 (%)

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