ÉTUDE GÉNÉTIQUE
DUCARACTÈRE
CULARDA. SOPEÑA
QUESADA Eugenia
BLANCO CACHAFEIRO.Tecnagvo,
S.A.,
LinarèsRivas, 30-32,
La Covuna(Espagne).
Une étude
morphologique
des bovinsprésentant
lescaractéristiques d’hypertrophie
muscu-laire a montré que ces animaux étaient classables en trois groupes
phénotypiques :
les culards,les semi-culards et les culardés. Les résultats de croisement entre ces différents
types
nousont amenés à conclure que le caractère culard est sous la
dépendance
de deuxgènes
autosomauxdistincts : A et B. Le
gène
Aprédisposerait
à l’anomalie et existerait presque dans toutes lespopulations
bovines avec unefréquence
variable. Lephénomène
culard s’observeraitlorsque
le
gène
B serait à son tour introduit dans cespopulations porteuses
dugène
A. L’évolution de la dominance dugène
B dans despopulations
bovines où l’on sélectionne en faveur dugène
culardse ferait par saturation
génétique puisqu’on
utilise commereproducteurs
des animauxqui
pos- sèdentchaque
fois uneplus grande aptitude
de transmettre le caractère paraugmentation
chez eux de la
fréquence
de A et de B.Aux différents
génotypes
en A et Bcorrespondraient
les différentsgénotypes
observés :culard
(AABB
ou AaBB),
semi-culard(AABb
ouAaBb)
culardé(aaBB
ouaaBb)
les normauxétant
AAbb,
Aabb ou aabb.REPRODUCTION
DE LA FEMELLE CULARDE EN RACE ASTURIENNEA. SOPENA
QUESADA Eugenia
BLANCO CACHAFEIRO.Tecnagro,
S. A. LinarèsRivas, 30-32,
La Coruga
(Espagne).
L’un des
problèmes majeurs
que pose la conduite del’élevage
des animaux culards est la subfertilité des femelles. Ledegré
de fertilité de ces animauxdépend
engrande partie
de larace à
laquelle
ilsappartiennent
et du moded’élevage.
Dans la raceasturienne, quand
on utilisedes critères de sélection et de conduite
appropriés,
cesproblèmes
semblent se réduire au mini-mum par
rapport
à d’autres races.La
physiologie
sexuelle des femelles culardes est différente de celle des normales ainsi que certainsaspects anatomiques
del’appareil génital.
Lapartie
externe de ce dernierprésente
uneapparente hypoplasie
due à l’absence de tissuadipeux
sous-cutanéqui
caractérise ces animaux.Cette
hypoplasie, qui
est moinsmarquée
chez les demi-culardes bien nourries,persiste
chez lesculardes
pendant
toute leur vie. Dans certains cas etindépendamment
d’une alimentationinadéquate l’hypoplasie
est bien réelle et coïncide avec une disfonctiongonadale.
Le
vagin
neprésente
que de très faibles différencesanatomiques
etl’épithélium
subit deschangements cycliques
tout à fait normaux, comme on a pu s’enapercevoir cytologiquement.
L’utérus a une
morphologie
différente : les cornes sontplus
courtes etplus
grosses à cause del’hypertrophie
du miomètre. L’endomètre est normal. L’ovaire des vaches culardes,quand
lesconditions d’alimentation sont conformes à leur
physiologie
estidentique
à celui des vachesnormales, exception faite, peut-être,
d’uneplus grande
richesse cellulaire du stroma. Sous de mauvaises conditionsd’alimentation,
par contre, la fonction ovarienne est altérée avec des croissances folliculairesqui
aboutissent àl’atrophie
sans ovulation etrégression
ultérieure des folliculesatrésiques.
Le
pelvis
des culardesprésente
engénéral
des dimensionsplus petites
que celles des nor- males. Le diamètreantéro-postérieur
est leplus réduit,
tandis que le diamètrebasiliaque apparaît,
par contre,augmenté,
cequi
donne une formeplus
circulaire au détroitsupérieur.
La mamelle a un
aspect hypoplasique qui provient
de l’absence de tissuadipeux
intra-parenchymateux,
mais son fonctionnement est presque normal, et laproduction
laitière des culardes ne diffère pas engénéral
de la moyenne de la race.La
gestation
et levêlage
des vachesculardes, d’après
nosobservations,
sont à peuprès
anormaux. La durée de
gestation
estaugmentée
en moyenne de 10jours.
Levêlage se passe
en