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Article publié par EDP Sciences et disponible sur le site http://rnd.edpsciences.org ou http://dx.doi.org/10.1051/rnd/19611029

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(1)

Ann. Biol. anim. Bioch. Biophys.

1 (i) 1961

EFFICACITÉ DE QUELQUES PROTIDES ALIMENTAIRES CHEZ L E PORC

I . — E X C R É T I O N D ' A Z O T E M É T A B O L I Q U E F É C A L E T E N D O G È N E U R I N A I R E : I N F L U E N C E D U N I V E A U D ' I N G E S T I O N D E M A T I È R E S È C H E , D U P O I D S C O R P O R E L , D E L ' Â G E E T D E L ' I N D I G E S T I B L E .

S. Z. Z E L T E R e t Geneviève C H A R L E T - L E R Y

avec la collaboration technique de B . DUPONT, Janine LABORIE, Marie-Thérèse MOREL.

Laboratoire de Recherches de Zootechnie, Institut National Agronomique, Paris.

S O M M A I R E

L a mesure précise de la valeur biologique d'un protide implique u n e estimation rigoureuse des pertes endogènes d'azote. D e v a n t l'incohérence des d o n n é e s e x i s t a n t e s une t e n t a t i v e e s t faite afin de définir, a u cours d'une étude préliminaire, l a nature e x a c t e d e s t e r m e s qui relient :

d'une part :

— poids de l'animal, n i v e a u d'ingestion de matière sèche, indigestible total e t N m é t a b o l i q u e fécal ;

d'autre part :

— poids de l'animal, n i v e a u d'ingestion de matière sèche, â g e e t N endogène urinaire.

Entre 1 9 5 4 e t 1 9 5 8 , 5 8 observations s o n t enregistrées sur 2 9 porcs p e s a n t entre 2 2 e t 1 1 0 k g . Les a n i m a u x m a i n t e n u s e n inanition azotée s o n t alimentés ad libitum. U n régime protéiprive d o s a n t 0 , 0 3 2 de N Kjeldahl % d e matière sèche e s t utilisé. Les périodes de déplétion azotée o n t une durée minimum d e 1 8 jours, d o n t les 8 derniers servent à l'établissement d e s bilans.

L'azote m é t a b o l i q u e fécal e s t u n e fonction :

— semi-logarithmique de la matière sèche ingérée ;

— linéaire d e la matière sèche fécale.

L'estimation des pertes m é t a b o l i q u e s d'azote à partir d e cette dernière variable paraît d'autant plus correcte qu'elle e s t i n d é p e n d a n t e d e l'état de réplétion et d u poids corporel.

A v e c u n régime renfermant e n m o y e n n e 8 % d e papier filtre, le porc excrète 0 , 1 9 4 g ± 0 , 0 0 4 d'azote m é t a b o l i q u e fécal par 1 0 0 g de matière sèche ingérée ou 1 , 2 2 3 g ± 0 , 0 3 2 par 1 0 0 g de matière sèche fécale.

Le t a u x d'indigestible apparent d u régime influence directement e t n o t a b l e m e n t la dépense métabolique, d'où la nécessité de maintenir u n m ê m e t a u x de cellulose p e n d a n t les phases de déplétion et de réplétion azotée.

La perte journalière m o y e n n e d e N endogène urinaire, exprimée en m g , s'élève à 1 3 4 , 5 . P°>7 0 L'état d e réplétion l'influence faiblement. Cette dépense s'abaisse régulièrement a v e c l'âge.

La mesure précise d e la valeur biologique d'un protide nécessite u n e détermination des dépenses endogènes de c h a q u e animal é t a n t donné l'amplitude d e s variations individuelles.

Article publié par EDP Sciences et disponible sur le site http://rnd.edpsciences.org ou http://dx.doi.org/10.1051/rnd/19611029

(2)

3 °

S. Z. Z E L T E R , G. C H A R L Ë T - L E R Y

I N T R O D U C T I O N

L,a fixation de l ' a p p o r t azoté m i n i m u m compatible a v e c u n rendement zootech- nique m a x i m u m , suppose une connaissance de l'aptitude des diverses sources alimen taires à satisfaire les besoins qualitatifs d'azote, l'efficacité métabolique é t a n t fonction- à la fois de la n a t u r e du protide, et du traitement technologique subi.

L,e présent mémoire relate des résultats extraits d'une recherche à long terme, poursuivie de 1954 à 1958, afin de comparer la v a l e u r biologique de quelques protides utilisés dans l'alimentation du porc : farine de luzerne, farine de poisson, farine de v i a n d e de baleine, poudre de lait écrémé, t o u r t e a u d'arachide.

L,a mesure rigoureuse de la v a l e u r biologique par la m é t h o d e d u bilan azoté i m - plique une détermination non moins précise de la dépense azotée endogène de l'or- ganisme animal. Selon

T E R R O I N Ë

(1933) cette dépense représente u n élément « . . . cons- t a n t , puisque dans l'inanition protéique les quantités quotidiennes rejetées restent les mêmes. Nécessaire, la perte se produisant quel que soit le t y p e d'alimentation ingérée. Spécifique, car la dépense ne p e u t être compensée que par l'offre d'une quan- tité correspondante de matière azotée ». D e s causes multiples é t a n t susceptibles de l'influencer, l'auteur se demande « si certaines conditions ne d o i v e n t point être respec- tées pour atteindre la v a l e u r minima de la dépense azotée, pour évaluer sur la base de ce m i n i m u m de dépense la grandeur du besoin azoté réel ».

L,es données relatives à la grandeur de la perte endogène d ' a z o t e urinaire chez le porc, animal sur lequel sont entreprises nos recherches, concordent d'une façon satisfaisante ; en revanche, celles concernant l'excrétion m é t a b o l i q u e d ' a z o t e fécal sont incohérentes ; une connaissance incomplète des facteurs susceptibles de l'influ- encer en est vraisemblablement la cause.

N o u s ne ferons que rappeler l'action sur l'excrétion d'azote m é t a b o l i q u e fécal, de la nature des aliments énergétiques (une proportion élevée de corps gras dans u n régime protéiprive accroît la dépense ) des minéraux, des facteurs vitaminiques. Mais nous insisterons sur l'intervention d'autres causés de variation.

A priori, il est concevable qu'une ingestion élevée de matières sèches en accrois-

sant dans le tractus gastro-intestinal le v o l u m e des sécrétions digestives, l'usure epitheliale et la micropopulation, aient pour conséquence une augmentation de la perte d'azote métabolique. Selon

S C H N E I D E R

(1935), celle-ci est constituée chez le porc et le rat de d e u x fractions distinctes : l'une, v a r i a b l e avec la quantité de matière sèche consommée, l'autre constante, sans doute d'origine v é r i t a b l e m e n t excrétoire ; le poids de l'animal représenterait donc u n élément à considérer.

M I T C H E L L

(1923) m e t le premier en évidence chez le rat, en même t e m p s que l'influence du n i v e a u de consommation de matière sèche, celle de la charge cellulosique.

M U K H E R J E E

et

K E - H A R

(1949) expérimentant sur bœuf,

B L A X T E R

et

W O O D

(1951) t r a v a i l l a n t sur v e a u , sont d'avis que la relation de l'azote métabolique fécal est b e a u c o u p plus étroite a v e c la matière sèche excrétée q u ' a v e c celle ingérée.

L,e rôle plus ou moins précisé de ces multiples facteurs explique la dispersion des valeurs de dépense d'azote métabolique relevées pour le porc, comme le montre le t a b l e a u récapitulatif (tableau 1) dont certaines données sont empruntées à

A R M S - T R O N G

et

M I T C H E L L

(1955).

L,a variabilité des états nutritionnels et des conditions expérimentales (durée des

(3)

A Z O T E M É T A B O L I Q U E E T E N D O G È N E C H E Z L E P O R C 31

périodes, poids des a n i m a u x , alimentation restreinte ou ad libitum, t a u x de cellulose et de matières grasses, absence o u présence de certains facteurs) e t l'individualité des sujets d'expérience sont pour b e a u c o u p à l'origine de ces écarts.

T A B L E A U I

Azote métabolique fécal par 100 g de matière ingérée selon divers auteurs

Méthode de détermination

Compilation de la littérature Détermination directe

id.

id.

id.

Équation de régression id.

id.

Détermination directe id.

id.

( N ingéré 0 , 7 6 % ) Équation de régression

( N ingéré nul) Détermination directe

g N métabolique fécal

pour 1 0 0 g M . S . * ingérée Auteurs 0 , 2 0 0 MlTCIIELL ( 1 9 2 6 ) 0 , 0 9 6 SCHIFTAN ( 1 9 3 2 )

0 , 1 1 0 MlTCHELL et HAMILTON ( 1 9 3 1 )

0 , 0 9 2 MITCHELL et KICK ( 1 9 2 7 ) 0 , 0 7 6 MITCHELL et HAMILTON

( 1 9 3 3 )

0 , 0 6 3 SCHNEIDER ( 1 9 3 5 ) 0 , 1 8 0 BELL et al. ( 1 9 5 0 ) 0 , 1 8 8 COLUMBUS ( 1 9 5 0 )

0 , 1 8 9 id.

0 , 1 5 5 NEHRING (1940)

0 , 1 1 6 ARMSTRONG et MITCHELL ( 1

0 , 0 9 1 id.

0 , 1 5 1 H E N N I N G ( 1 9 5 9 )

dans ARMSTRONG et MITCHELL ( 1 9 5 5 )

i dans COLUMBUS J ( 1 9 5 0 )

* M. S . = Matière sèche.

E n bref, on relève une n e t t e divergence concernant le rapport possible entre é t a t nutritionnel, e t perte d ' a z o t e métabolique p a r voie digestive. Q u a n t à la dépense endogène urinaire, elle serait sous l'influence d u niveau énergétique.

On est conduit, dès lors, à s'interroger sur la nature exacte des termes qui re- lient :

— poids de l'animal, ingéré t o t a l de matière sèche, indigestible total, et azote métabolique fécal lors d u jeûne azoté, (vu les variations individuelles inévitables dans le niveau de consommation alimentaire dues à l a faible appétibilité des régimes pro- téiprives) ;

— niveau énergétique, poids corporel, âge et excrétion de N endogène urinaire.

M A T É R I E L e t M É T H O D E S

D e l'avis d e T I T U S ( 1 9 2 7 ) , le calcul de N métabolique fécal par extrapolation au point d'ingéré azoté nul, d'une droite de régression obtenue à partir des excrétions relevées pour un régime dont on fait varier le niveau protéique, serait très précis et éviterait les inconvénients physiologiques du jeûne protéique. L a mesure directe d e la dépense azotée endogène en inanition azotée, est cepen- dant p l u s rapide. S C H I F T A N ( 1 9 3 2 ) , C O L U M B U S ( 1 9 5 0 ) , M I T C H E L L e t B E R T ( 1 9 5 4 ) , A R M S T R O N G e t MITCHELL ( 1 9 5 5 ) a y a n t expérimenté parallèlement les deux techniques trouvent des résultats qui ne diffèrent pas significativement ; ils préfèrent la seconde de ces m é t h o d e s que nous avons également jugé m i e u x adaptée à l'objet de notre étude.

(4)

32 S. Z. Z E L T E R , G. C H A R L E T - L E R Y

A . — M A T É R I E L A N I M A L

L e s observations sont faites sur 2 9 porcs m â l e s , castrés, de race Large W h i t e , o u croisée Large W h i t e X D a n o i s . D a n s c h a q u e essai, sauf u n , les a n i m a u x p r o v i e n n e n t de la m ê m e portée o u du m ê m e verrat. L e s bilans d'azote sont établis à des p o i d s vifs variables ( 2 2 à 1 1 0 kg) a v e c le m o m e n t où se situe la (ou les) période de j e û n e protéique d a n s le plan e x p é r i m e n t a l .

B . R É G I M E A L I M E N T A I R E

U n régime protéiprive standard est utilisé ; il dose e n m o y e n n e 0 , 0 3 2 ( 0 , 0 2 1 à 0 , 0 4 7 ) de N Kjeldahl % de matière sèche. Il c o m p o r t e e n p o u r c e n t a g e :

Amidon éclaté de maïs (amijel) 5 4 - 5 0 - 4 8 ou 4 6

Cérélose 2 7 Sucre blanc de betterave 4

Poudre de papier filtre 4 - 8 - 1 0 ou 1 2

Huile brute de maïs (riche en tocophérols) 3

Mélange minéral (*) 8 L e s v i t a m i n e s s o n t introduites d a n s l a ration journalière, en solution huileuse fournissant

2 . 5 0 0 U . L de A et 3 3 0 U . I . de D2, en solution a q u e u s e a p p o r t a n t le c o m p l e x e B et le facteur C (2) . L'aliment est distribué en d e u x repas journaliers à l'état de bouillie, après h o m o g é n é i s a t i o n au m i x e u r a v e c 3 , 5 fois s o n poids d'eau distillée. L e s c o n s o m m a t i o n s effectives de nourriture s o n t rigoureusement mesurées à c h a q u e repas.

C . N I V E A U D ' I N G E S T I O N D E M A T I È R E S È C H E

L a dépense e n d o g è n e « spécifique » correspondant, d'après T E R R O I N E ( 1 9 3 3 ) , à l a perte a z o t é e inéluctable d'un organisme en équilibre de poids d o n t t o u s les besoins, autres q u e celui d ' a z o t e , s o n t couverts, sa mesure doit être effectuée de manière à réduire au m i n i m u m les causes qui p e u v e n t l'influencer ; a u t r e m e n t d i t , il y a lieu de placer l'animal au n i v e a u de s o n m é t a b o l i s m e énergétique de base. P o u r C O L U M B U S ( 1 9 5 0 ) la faim inhérente à u n tel é t a t e s t susceptible de perturber d u r a n t les périodes de réplétion azotée l'évolution de la croissance, a u p o i n t d'entraîner u n e s t a g n a t i o n de la formation tissulaire, préjudiciable à la s a nt é de l'animal. Il t r o u v e préférable de faire c o n s o m - mer à satiété d e s corps ternaires p e n d a n t le jeûne protéique et de déterminer la d é p e n s e a z o t é e endogène m i n i m a , n o n p a s « absolue » m a i s « relative », d o n t il tient c o m p t e lors d u calcul de la v a l e u r b i o l o g i q u e . P l u s r é c e m m e n t , A R M S T R O N G et M I T C H E L L ( 1 9 5 5 ) , W H I T I N G et B E Z E A U ( 1 9 5 7 ) pratiquent e n inanition azotée u n e a l i m e n t a t i o n restreinte dépassant toutefois l a r g e m e n t les b e s o i n s énergétiques d u m é t a b o l i s m e basai strict.

Pour calculer la valeur biologique d'un protide, l e s pertes m é t a b o l i q u e s et endogènes s o n t défal- quées d e s valeurs enregistrées sur d e s sujets en é t a t de réplétion azotée, généralement nourris à discrétion. L'excrétion de N m é t a b o l i q u e fécal est c e p e n d a n t f o rt e ment influencée par la q u a n t i t é de matière sèche c o n s o m m é e . V u l'objet de notre é t u d e (recherche de la meilleure relation e x i s t a n t e au cours d u jeûne protéique entre azote m é t a b o l i q u e fécal et divers é l é m e n t s reflétant le n i v e a u énergétique) il n o u s paraît plus logique d'évaluer l a dépense a z o t é e « relative » p l u t ô t q u e la perte m i n i m a théorique « absolue ».

E n conséquence, n o s a n i m a u x sont nourris selon leur c a p a c i t é individuelle d'ingestion afin d'assurer un apport d'énergie aussi voisin q u e possible du besoin normal.

D . T E C H N I Q U E D E C O L L E C T E D E S E X C R É T A E T D E B I L A N M É T A B O L I Q U E Chaque porc e s t placé dans u n e cage individuelle de m é t a b o l i s m e . Il porte u n dispositif m i s spécialement a u p o i n t par n o u s et assurant u n e séparation absolue des émissions urinaires et fécales. L'appareil en forme d'entonnoir confectionné en toile imperméable e s t fixé a u corps par des sangles. Il est p o u r v u à s a base d'un e m b o u t métallique auquel adhère u n t u y a u

( 1 ) Composition centésimale :

C a H P 04, 2 H20 : 5 5 ; Ca C 03 : 2 0 ; NaCl : 7 , 5 ; Mg C 03 : 7 , 5 ; Mg S 04 : 6 , 0 ; K2C 03 : r,8 ; Fe S 04, 7 H20 : 1 , 5 ; K l : 0 , 4 7 ; Cu S 04, s H2 0 : 0 , 1 7 ; CO ( N 03)? 6 H20 : 0 , 0 3 ; Mn S 04 : 0 , 0 3 .

( 2 ) Il a été procuré par kg de matière sèche ingérée : thiamine : 3 , 3 mg, riboflavine : 3 , 3 mg ; ac.

nicotinique : 1 1 , 0 m g ; pantothenate de Ca : 1 7 , 7 m g ; pyridoxine : 5 , 5 mg ; inositol : 9 , 0 mg ; biotine :

°>ISmg ; a c- folique : 5 , 0 m g ; acide paraminobenzoïque : 2 0 , 0 m g ; B 1 2 : 9 , 0 ; chlorhydrate de choline : 2 , 0 g ; acide ascorbique : 7 3 , 0 mg.

(5)

Dispositif d'une cage à métabolisme

1

Schéma I.

1 ) Animal porteur de l'appareil.

2) Patron de coupe de l'appareil.

En A et B, pli creux de 8 cm de large, cousu dans la sangle et formant entonnoir.

3) Montage de l'embout métallique formant le fond de l'entonnoir de la bambinette :

a) embout de laiton ; b) joints de caoutchouc ; c) toile caoutchoutée de la bam­

binette ;

d) tuyau de caoutchouc ; e) partie mobile ;

/) raccord « union » étanche ; g) partie fixe ;

h) serre tuyau.

Annales de Biologie animale. 1 - 1 9 6 1

(6)

34

S. Z. Z E L T E R , G. C H A R L E T - L E R Y

en c a o u t c h o u c . Ce dernier est relié à la conduite d'évacuation d e l'urine vers u n flacon collecteur par u n raccord « U n i o n » étanche ; t o u r n a n t sur l u i - m ê m e , celui-ci laisse à l'animal l'entière liberté de ses d é p l a c e m e n t s e t e m p ê c h e t o u t e torsion d u t u y a u d e c a o u t c h o u c d o n t la régidité suffit à transmettre les m o u v e m e n t s de rotation.

. L e s émissions fécales e t urinaires sont pesées q u o t i d i e n n e m e n t . L e s premières, recueillies fré- q u e m m e n t d a n s la journée, sont aspergées d'une solution de S 04H3 à 1 0 % q u i é v i t e d e s fermen- t a t i o n s é v e n t u e l l e s . P o u r l a m ê m e raison, l e s s e c o n d e s s o n t collectées d a n s u n flacon renfermant 1 0 ce d e la m ê m e solution qui ramène le p H d u milieu a u x environs d e 2 - 2 , 5 .

Chaque jour, la totalité des m a t i è r e s fécales est homogénéisée a u hachoir à v i a n d e ; une partie aliquote est séchée en tunnel infra-rouge à 7 00 jusqu'à poids constant pour déterminer l'humidité.

L e dosage d'azote est effectué sur les échantillons individuels d'urine e t de matières fécales de 48 heures prélevés proportionnellement a u x excrétions journalières e t conservés à l'état frais en réfrigérateur.

L a technique d u micro-Kjeldahl est utilisée pour déterminer l'azote sur u n e prise d'essai d e 1 0 g de bouillie alimentaire, o u de matières fécales fraîches, d'où les poils sont s o i g n e u s e m e n t e n - l e v é s , et sur 1 0 ce d'urine. L a minéralisation est effectuée e n présence d'un catalyseur à l ' o x y d e rouge d e mercure.

L e distillât d'une partie a l i q u o t e d e l a liqueur minéralisée est recueilli d a n s u n e solution d'acide borique à 1 % renfermant c o m m e indicateurs d u v e r t d e bromocrésol et d u rouge de m é t h y l ; le titrage e s t fait a v e c d u HC1 N / 5 0 .

L a durée de chaque période de collecte et de bilan e s t de 8 jours ; des observations préliminaires a y a n t permis de constater q u e l e s concentrations d e N m é t a b o l i q u e fécal et d e N en d o g èn e urinaire se régularisent à partir d u 5e- 7e jour d u jeûne protéique (fig. 1 ) , le d é b u t d e s périodes de collecte est fixé pour plus d e sûreté a u 1 1e jour de la déplétion azotée.

— %

I 1 1 1 . I 1 1

0 5 10 15 0 5 10 jours d épreuve

FlG. 1 — Evolution des émissions fécales et urinaires d'azote après suppression de l'azote dans le régime (moyenne de 2 porcs).

R É S U L T A T S

L e s mesures effectuées a u cours de 1 5 expériences a v e c 29 sujets dont certains

participent à plusieurs d'entre elles, sont données sous forme de m o y e n n e journalière

périodique pour c h a q u e animal dans le t a b l e a u 2. L a teneur du régime en papier

(7)

A Z O T E M É T A B O L I Q U E E T E N D O G È N E CHEZ L E P O R C

35 filtre est d'ordinaire 8 p . 100, sauf pour les sujets 0 . P . Q . R . qui, dans les expériences

X I I , X I I I , et X I V e n o n t reçu successivement 4,8 e t 1 2 p . 100 selon l e principe des

régimes t o u r n a n t s (voir t a b l e a u p a g e suivante).

Iv'appétibilité d u régime protéiprive est r e l a t i v e m e n t bonne t a n t que l'épreuve

ne dépasse p a s u n mois. I,orsque celle-ci se prolonge d a v a n t a g e (expériences X I I ,

X I I I , X I V p . e x . ) , l ' a p p é t i t des a n i m a u x s'abaisse. L,a plupart des sujets g a g n e n t u n

peu de poids p e n d a n t les périodes d e bilan, quelques-uns cependant maigrissent l é g è - rement.

D I S C U S S I O N

A. — E X C R É T I O N D E L ' A Z O T E M É T A B O L I Q U E F É C A L a) Effet du niveau d'ingestion de matière sèche.

R a p p e l o n s q u e les a n i m a u x sont alimentés à discrétion. O r , p o u r G u i t B E E T et

L O O S L I

(1949) « l a c o n s o m m a t i o n t o t a l e d'énergie serait r e l a t i v e m e n t constante

N métabolique

fécal (g)

matière sèche ingérée (g) FIG. 2 — Influence de la matière sèche ingérée sur l'azote métabolique fécal.

avec les besoins de l'entretien o u l a dépense calorique basale. S i cela était v r a i , la

capacité totale d'ingestion de nourriture serait reliée à la m ê m e puissance du poids vif

(8)

36 S. Z. ZELTER, G. CHARLET-LERY

TABLEAU 2

Bilan d'ingesta et d'excréta (Moyenne périodique par jour et par animal)

Papier

M. S. i pû,70

M. S.

fécale

Indigest.

Animal

Poids M. S. i*

filtre dans le

régime

M. S. i pû,70

M. S.

fécale fécal apparent

% M. S.

N fécal

% M. S.

ing.

N fécal

% M. S.

fécale

N fécal N urin." N urin Animal

Poids M. S. i*

filtre dans le

régime

M. S. i pû,70

totale fécal apparent

% M. S.

N fécal

% M. S.

ing.

N fécal

% M. S.

fécale total total p 0 , 7 0

kg g

%

g g ing. g g mg

Expérience J 1-1954:

D-22,4 804 8 91,2 103,2 12,8 0,173 1,340 1,406 1,524 173,0

E-22,2 9 1 4 8 104,3 162,2 17,7 0,183 1,048 1,674 1,690 193,0 Expérience-II-195i :

D-34,0 1 297 8 109,9 166,0 12,8 0,175 1,370 2,264 1,672 141,7 E-33,4 1 140 8 97,7 190,5 16,7 0,196 1,170 2,233 1,839 157,7 F-26,5 1 1 1 2 8 112,2 193,0 17,4 0,216 1,236 2,403 1,448 146,1 Expérience 111-1954:

D-51,1 1 460 8 93,0 171,4 11,7 0,200 1,625 2,915 2,114 134,6 E-49,5 1 4 5 8 8 95,0 241,4 16,6 0,191 1,160 2,779 1,850 120,5 F-39,8 1 277 8 96,9 234,6 18,4 0,224 1,219 2,861 1,868 141,7 Expérience IV-1954:

D-67,3 1 778 8 93,4 207,0 11,6 0,147 1,266 2,617 1,981 104,0 E-64,0 1 778 8 96,7 298,5 16,8 0,133 0,794 2,357 1,926 105,0 F-55,8 1 692 8 101,3 295,5 17,5 0,160 0,923 2,700 1,822 109,1 Expérience V-1954:

D-68,1 1 184 8 61,7 111,5 10,2 0,183 1,819 2,176 1,772 92,3

E-64,7 1 006 8 54,3 96,2 10,0 0,130 1,736 1,310 1,551 84,0

F-55,0 798 8 48,2 137,4 17,2 0,192 1,086 1,534 1,662 100,5

Expérience V1-1955:

K-39,5 1 194 10 91,1 201,6 16,9 0,206 1,240 2,466 1,672 127,5 K-39,5 1 407 10 107,3 259,2 18,4 0,202 1,052 2,836 1,474 112,4 L-49,5 1 786 10 116,3 353,6 19,8 0,186 0,934 3,312 2,372 154,5 M-45,3 1 707 10 118,3 329,0 19,3 0,189 0,982 3,219 2,118 146,8 N-44,2 1 624 1 0 114,5 322,6 19,9 0,187 0,932 3,031 1,966 138,6 Expérience Y11-1955:

K-63,6 1 1 2 0 8 61,2 191,5 17,1 0,171 1,010 1,917 2,072 113,2 L-77,5 2 1 1 1 8 100,5 341,2 16,2 0,160 1,012 3,375 2,496 118,8

M-73,4 1 652 8 81,7 299,0 18,1 0,192 1,072 3,172 2,757 136,3

N-72,1 1 598 8 S0,0 258,5 16,2 0,188 1,199 2,999 2,637 132,0 Expérience 7111-1957:

A-36,7 1 373 8 110,3 203,3 14,8 0,198 1,322 2,717 2,079 167,0

Z-28,4 978 8 93,9 135,5 13,9 0,228 1,653 2,228 2,068 198,6

X-31,8 964 8 85,6 144,2 15,0 0,192 1,330 1,872 1,687 149,8

Y-23,7 603 8 65,8 92,9 15,4 0,214 1,401 1,293 1,047 114,1

Expérience IX-1957 :

Am-30,1 818 8 75,5 162,4 19,9 0,227 1,164 1,855 1,478 136,3

Cm-29,7 903 8 84,1 181,6 20,1 0,226 1,113 2,045 1,585 147,6

Dm-25,1 861 8 90,3 167,8 19,5 0,232 1,190 1,993 1,576 165,1

Em-32,8 980 8 85,1 206,5 21,1 0,200 0,952 1,960 1,774 154,1

Expérience X-1B5S:

Fb-101,1 2 3 8 2 8 94,1 407,5 17,1 0,137 0,799 3,253 3,085 121,9 Gb-110,3 2 580 8 95,9 413,0 16,0 0,157 0,991 4,054 3,253 120,9 Kb-101,4 2 298 8 90,6 428,5 18,6 0,163 0,875 3,743 3,445 135,8 Ib-98,9 2 378 8 95,4 363,7 15,3 0,142 0,932 3,378 2,748 110,2 Expérience XI-1958 :

Lm-25,8 864 8 88,8 136,0 15,7 0,223 1,416 1,925 1,121 115,2

Mm-24,7 689 8 73,0 109,1 15,8 0,216 1,362 1,486 1,120 118,6

Om-27,5 898 8 88,3 126,3 14,1 0,200 1,422 1,797 1,234 121,3

Pm-21,9 585 8 67,4 86,5 14,8 0,207 1,399 1,211 0,909 104,7

Qm-28,0 927 8 89,9 148,0 16,0 0,200 1,254 1,856 1,131 109,7

* M. S. i = Matière sèche ingérée. N urin. = Azote urinaire.

(9)

A Z O T E M E T A B O L I Q U E E T E N D O G È N E CHEZ L E P O R C 37 TABLEAU 2 (suite)

Papier

M. S.

fécale totale

Indigest.

Animal

Poids M. S. i*

filtre dans le

régime MSi p 0 , 7 0

M. S.

fécale totale

fécal apparent

% M. S.

N fécal

% M. S.

ing.

N fécal

% M. S.

fécale

N fécal total

N urin.*

total

N urin p 0 , 7 0

kg g /o g g ing. g o

t)

mg

Expérience . XII-1956:

0-44,9 1 331 4 92,8 162,0 12,2 0,208 1,769 2,771 2,465 171,9

P-40,8 851 4 63,4 89,4 10,5 0,163 1,529 1,384 1,768 131,8

Q-43,2 1 335 8 95,6 243,0 18,2 0,227 1,257 3,033 2,570 184,1 R-44,7 1 223 12 85,5 266,7 21,9 0 269 1,244 3,292 2,596 181,5 Expérience XI11-1956 :

181,5 0-45,5 1 086 8 75,0 176,5 16,4 0,200 1,233 2,176 2,163 149,5

P-38,9 747 8 57,6 137,2 18,4 0,244 1,364 1,825 1,818 140,2

Q-44,6 1 109 12 77,7 235,1 21,2 0,189 0,892 2,095 2,088 146,3 R-43,3 1 085 4 77,6 146,6 13,5 0,178 1,315 1,927 1,972 141,1 Expérience XIV-1956 :

141,1

0-46,2 639 12 43,7 119,7 18,7 0,239 1,282 1,530 1,540 105,3

P-38,8 732 12 56,5 170,4 23,3 0,213 0,921 1,560 1,817 140,3

Q-47,5 787 4 52,7 114,0 14,5 0,177 1,213 1,394 1,669 111,9

R-45,3 736 8 51,0 126,4 17,2 0,184 1,064 1,350 1,707 118,3

Expér.VIIIbis-1957:{l)

Y-24,8 999 8 105,6 132,3 13,2 0,217 1,681 2,169

X-30,9 1 177 8 106,9 170,9 14,6 0,187 1,292 2,206

A-37,3 1 091 8 86,6 177,6 16,3 0,191 1,174 2,087

Z-28,1 781 8 75,6 124,5 16,0 0,223 1,416 1,743

Y-24,3 710 8 76,1 115,3 16,2 0,203 1,248 1,438

A-36,4 972 8 78,5 128,5 13,2 0,165 1,250 1,603

Moyenne 1 213 0,194

±0,004 1,223

± 0,032

134,5

± 3,6

* M. S. i = Matière sèche ingérée. N urin. = Azote urinaire.

(1) Cette expérience concerne des sujets privés de choline.

que le métabolisme basai ». E n a d m e t t a n t cette hypothèse, le r a p p o r t -p^- représen- senterait l ' é t a t de réplétion d u t u b e digestif. E n accord a v e c

B R O D Y

(1945), le terme

P0 , 7°

est adopté en l'occurence c o m m e poids « physiologique » de l'animal (convention- nellement le t e r m e

P0'7 0

sera désigné sous le v o c a b l e de « taille métabolique »).

L,a quantité absolue de matière sèche ingérée, et l ' é t a t de réplétion (^pij^) expri- ment tous les d e u x le n i v e a u d'ingestion ; le second mode d'expression rend plus aisée la comparaison entre individus de poids v a r i a b l e .

L,a répartition graphique des résultats fait ressortir l'absence de linéarité entre niveau d'ingestion de matière sèche et masse totale d'azote métabolique fécal (fig. 2).

L e calcul montre [l'existence d'une corrélation très élevée et significative entre azote métabolique fécal (y) et le logarithme des quantités de matières sèches ingérées correspondantes (log x) : r = + 0,918 ± 0,021. L,a relation qui lie ces d e u x variables est donc une fonction semi-logarithmique qui a pour équation

y = 4,057 log x — 10,240 (1).

U n e liaison semi-logarithmique existe également entre la masse de N métabolique

(10)

38

S. Z. ZELTER, G. C H A R L E T - L E R Y

fécal (N. m. f.) et l ' é t a t de réplétion ^pôT™] mais le coefficient de corrélation est nettement moins élevé

r = + 0,675 ± 0,071.

A première v u e , il semble que l'état de réplétion du t u b e digestif influence moins la déperdition de N . m. f. que l a masse globale de matière sèche consommée. Ceci est corroboré par la très faible corrélation n o n significative qui lie N . m. f. et M . S. i.

exprimés l'un et l ' a u t r e en fonction de la « taille métabolique » (P°>

70

) :

r = 0,255 ± 0,130.

M métabolique fécal (g)

_ ! I 1 1 100 2 0 0 3 0 0 4 0 0

matière sèche fécale (g) FlG. 3 — Relation entre azote métabolique fécal et matière sèche fécale.

E n revanche, N . m. f. est une fonction linéaire parfaite de la masse t o t a l e de l'indigestible fécal (fig. 3) :

y = 0,07 x + 0,850 (2) où x = indigestible fécal y =

N . m. f.

L e coefficient de corrélation correspondant est très élevé e t h a u t e m e n t signi- ficatif :

r = -f- 0,900 + 0,025.

L ' a b s e n c e de proportionnalité rigoureuse entre N . m . f. e t M . S. i. pourrait

s'expliquer par l'intervention d u facteur individuel d'utilisation digestive. C o m m e

(11)

A Z O T E M É T A B O L I Q U E E T E N D O G È N E C H E Z L E P O R C

39 par ailleurs, le coefficient de digestibilité de la matière sèche d ' i i n i n c i i i e régime p e u t différer notablement en l'absence et en présence d'azote, l ' é v a l u a t i o n de N . m. f. en fonction de l'indigestible fécal éviterait lors du calcul de la v a l e u r biologique d'un protide des erreurs dues à une v a r i a t i o n de la digestibilité ; ce qui ne serait pas le cas si cette estimation é t a i t effectuée par rapport à la matière sèche ingérée.

U n raisonnement différent conduit

M U K H E R J E E

et

K E H A R

(1949) à proposer le même mode d'expression pour le bœuf;

M E Y E R

(1956) considère également la matière sèche fécale plus satisfaisante que la matière sèche ingérée c o m m e base d'évaluation de N . m . f. d u rat.

Cette base d ' é v a l u a t i o n p a r a î t d ' a u t a n t plus correcte qu'il y a absence de corré- lation entre perte de N . m . f. p a r unité de M . S. i. ou d'indigestible fécal et é t a t de réplétion :

pour N . m . f. % M . S. i. — M . S. i / P

0 , 7 0 r = — 0,101 ± 0,130

pour N . m. f. % M . S. f — M . S. i / P °>

70 r = + 0,208 ± 0,126

Nous pensons donc, d'accord a v e c

C O L U M B U S

(1950), que chez le porc, le maintien du niveau énergétique à la stricte dépense basale ne s'impose p a s pour mesurer correc- tement l'excrétion d ' a z o t e m é t a b o l i q u e fécal, en v u e d'une estimation de la v a l e u r biologique d'un protide, l'alimentation ad libitum en régime protéiprive ne p e r t u r b a n t pas ladite mesure. P a r ailleurs, u n n i v e a u énergétique différent en périodes de déplé- tion et de réplétion azotée, ne risque p a s de la fausser.

A u cours de nos expériences (58 mesures individuelles) la dépense de N . m . f.

par 100 g de M . S. i. est en m o y e n n e de 0,194 g + 0,004 (tableau 2) pour u n régime renfermant en m o y e n n e 8 p . 100 de papier filtre.

A R M S T R O N G

et

M I T C H E L L

(1955) trouvent pour 12 mesures directes 0 , 1 1 4 g a v e c u n t a u x de cellulose de bois de 7 p. 100;

avec un régime à 5 e t 10 p . 100 de cellulose S o l k a - F l o c ,

W H I T I N G

e t

B E Z E A U

(1957) observent 0,120 g. N o s v a l e u r s très groupées, n e t t e m e n t plus élevées que celles des auteurs précités, sont en accord a v e c les données rapportées par

B E L L

e t al. (1950) : 0,180 g,

C O L U M B U S

(1950) : 0,189 g et la m o y e n n e cité par

A R S M T R O N G

e t

M I T C H E L L

(1955) après compilation de la littérature : 0,200 g.

L ' e x c r é t i o n de N . m. f. par 100 g d'indigestible fécal est en m o y e n n e de 1,223 g

± 0,032 pour u n n i v e a u m o y e n de consommation de 1 2 1 3 g de matière sèche (tableau 2). L ' e x a m e n de l'équation de régression (2) qui lie N . m f. et indigestible fécal suggére- rait l'existence d'une fraction de N . m. f. d'origine rigoureusement excrétoire qui serait de 0,850 g pour u n e émission fécale théorique nulle. L'accroissement de la dépense de N . m. f. dû au b o l alimentaire protéiprive est de 0,7 g p a r 100 g d'indigestible fécal. L ' e x i s t e n c e d ' u n e fraction d'origine strictement excrétoire est signalée chez plusieurs espèces animales e t pour le porc par

S C H N E I D E R

(1935) •

L'intérêt de cette notion est p u r e m e n t spéculatif, l'état physiologique du tube digestif d'un animal m a i n t e n u à u n jeûne rigoureux ne ressemblant pas à celui du même animal alimenté.

b) Influence du -poids

Il existe une corrélation positive notable et identique entre N . m. f. et poids (P)

ou « taille m é t a b o l i q u e » (P°>

70

) :

N . m . f. — P r = + 0,654 ± ° . ° 7 5

N . m. f. — P

0

'

7 0 r = + 0,653 + 0,075

(12)

40

S. Z. Z E L T E R , G. C H A R I , E T - I , E R Y

L e fait, en soi, est parfaitement logique puisqu'il est constaté p r é c é d e m m e n t que la masse de N . m. f. est sous la dépendance de la quantité de matière sèche consommée. Or, pour u n animal alimenté selon son appétit, cette dernière est essen- tiellement fonction du poids corporel.

L e rapport entre N . m. f. p . 100 M . S. i. et poids ou P

0 , 7

° est caractérisé par des coefficients négatifs de corrélation également similaires et voisins des précédents :

N . m. f. % M . S. i. — P r = — 0,615 ± 0,082 N . m . f. % M . S. i. — P

0

'

7 0 r = — 0,613 ± 0,082

Les équations de régression des 2 droites correspondant à ces derniers coefficients sont respectivement de :

y

= — 0,001

x

+ 0,231 (3)

y = — 0,004 x

+ o .

2

4 9 (4)

OU Ï = P ou P0 l 7

°

y

= N . m. f. %

M .

S. i.

E l l e s indiquent que la quantité de N . m. f. par 100 g de matière sèche ingérée diminue de 1 m g (— 0,4 p . 100) pour c h a q u e k g d ' a u g m e n t a t i o n de poids ou de 4 m g (— 1,6 p. 100) pour chaque unité d'accroissement de p

0

'

7 0

.

W H I T I N G

et

B E Z E A T J

(1957) signalent l'existence d'une corrélation n é g a t i v e entre N . m. f. p . 100 M . S. i. et le poids corporel (kg) élevé à la puissance 0,3, m a i s plus forte que la nôtre (r = — 0,89) ; ils observent pour chaque accroissement d'unité de po,30

u n e

diminution de la dépense de N . m. f. p . 100 M . S. i de 0,12 g. A priori, le poids semble exercer une influence sur l'excrétion de N . m. f.

Or, le calcul de la double corrélation qui lie N . m. f., M . S. f et poids, donne une valeur r = + 0,902, contre r = 0,900 + 0,025 pour la corrélation simple entre N . m. f.

et M . S. f. ; la corrélation entre N . m. f. p . 100 M . S. f. et poids é t a n t i n e x i s t a n t

{r = + 0,039 ± o .1

^

1

)

c e

l

a

signifie que la concentration de la masse fécale en azote métabolique est indépendante de la v a r i a b l e poids.

E n conséquence, l'estimation de l'excrétion de la perte de N . m. f. en fonction de M . S. f. é v i t e l'interférence du facteur poids qui intervient lorsque l'estimation s'effectue par rapport à M . S. i.

c) Influence de l'indigestible fécal

D e n o m b r e u x auteurs,

[ M I T C H E L L

(1923),

SCHNEIDER

(1935),

M T J H K E R J E Ë

et

K E H A R

(1949),

M E Y E R

(1956)] signalent l'action possible de la richesse enl est du régime protéiprive sur la dépense de N métabolique fécal chez le rat, le porc et le bœuf.

D a n s les expériences X I I , X I I I et X I V les sujets O, P , Q, et R consomment une ration protéiprive dont la teneur en papier filtre est de 4-8 ou 12 p . 100 ; pour éviter une interférence de la v a r i a t i o n du poids e t de l'environnement, le principe de régimes tournants est appliqué.

L ' e x a m e n des données individuelles (tableau 2) fait ressortir (tableau 3) que la

quantité de N . m . f. excrété par 100 g de matière sèche ingérée s'accroît parallèlement

à l'augmentation de l'indigestible apparent d u régime; la m ê m e excrétion rapportée

(13)

AZOTE MÉTABOLIQUE ET E N D O G È N E CHEZ L E PORC 41

Effet du taux à"indigestible dans le régime protéiprive sur l'excrétion de N métabolique fécal.

% papier filtre dans le régime Indigestible fécal % M. S. i. (ou

d'indigestibilité du régime) g N . m. f. f1) % M. S. i.

0

g N . m. f. % M. S. f.

0

coefficient

4

1 2 , 7 0 , 1 8 4 1 , 4 5 6

8 1 2

1 7 , 6 2 1 , 3 0 , 2 1 9 0 , 2 2 8 1 , 2 2 9 r, ° 8 5

(!) N. m. f.

M. S. i.

M. S. f.

= azote métabolique fécal.

= matière sèche ingérée.

= matière sèche fécale.

g. N. m. f.

% M. S. i.

0,300 y = 0 , 0 0 5

Q

X + 0 , 1 2 2

D 0 +

0,200.

' * * D

— 0

*

0,100 g. N. m. f. 2

% M. S. f.

O

• 0

y = — 0 , 0 4 6 X -f 2 . 0 4 6

1

0

*

1 1

*

, Indigestible

10 15 20 , c fécal p. 1 0 0

M . S . i . FlG. 4 — Influence du taux d'indigestible fécal de la matière sèche ingérée sur les perles d'azote métaboliques

fécales par 100 g de matière sèche ingérée (A) et par 100 g de matière sèche fécale (B).

animal O : O Q : * P •' • R : •

à 100 g de matière sèche fécale é v o l u e en sens inverse. L,es équations des droites de régression respectives (fig. 4 A et B) sont :

y = 0,005 x + 0,122 (5) o ù x = indigestible apparent % M . S. i.

y = — 0,046 x + 2,046 (6) y = N . m. f. % M . S. i. (5) et

N . m. f. % M . S. f. (6).

TABLEAU 3

(14)

42 S. Z. ZELTER, G. CHARLET-LERY

D ' a p r è s celles-ci, c h a q u e a u g m e n t a t i o n de i p . 100 de l'indigestible a p p a r e n t du régime entraîne u n accroissement de 5 m g (soit -f- 4,1 p . 100) de N . m . f. e x c r é t é p a r 100 g de M . S. i. o u une diminution de 46 m g (soit — 1,9 p . 100) p a r 100 g de M . S. f.

Toutefois, le c o m p o r t e m e n t individuel des sujets vis-à-vis des modifications d u t a u x d'indigestible dans le régime est variable c o m m e l'illustre les figures 4 A e t 4 B .

Les données m e t t e n t en évidence d e u x faits :

— le t a u x d'indigestible apparent d u régime influence directement e t notable- m e n t la dépense métabolique de N ;

— pour u n indigestible fécal analogue, l a quantité de N . m . f. excrété p a r unité de M . S. i. ou de M . S. f. p e u t varier du simple a u double selon les i n d i v i d u s a v e c une m ê m e teneur en cellulose-papier. ARMSTRONGetMiTCHELL (1955) observent p o u r N . m . f.

p. 100 M . S. i. des écarts individuels a t t e i g n a n t 40 p . 100. I l s'en suit que, p o u r le calcul de la v a l e u r biologique, l'adoption d'une v a l e u r fixe de N fécal m é t a b o l i q u e préconisée p a r certains auteurs serait u n e erreur, c a r l a donnée m o y e n n e enregistrée sur u n groupe d ' a n i m a u x n ' e s t p a s forcément transposable à l'échelle d'un i n d i v i d u . E n conclusion, l a mesure rigoureuse de l a v a l e u r biologique d'un protide implique la nécessité de :

— déterminer l a dépense m é t a b o l i q u e fécale individuelle des sujets d ' e x p é - rience ;

—• maintenir u n m ê m e t a u x de cellulose dans les régimes d e déplétion e t de réplé- tion azotée.

P a r unité de P

0

'

7 0

les t a u x de réplétion des sujets d'expérience oscillent (tableau'2) entre 43,7 g e t 1 1 8 , 3 g (soit pour u n porc de 50 k g u n e ingestion journalière de matière sèche allant d e 680 à 1 825 g ) . C e t t e v a r i a t i o n semble exercer u n e faible influence sur l'excrétion de N endogène urinaire rapportée à l a « taille m é t a b o l i q u e », le coef-

ficient de corrélation q u i lie ces d e u x variables é t a n t seulement de

Nos données confirment ce que d e n o m b r e u x auteurs ont déjà signalé pour toutes les espèces animales, porc y compris, à savoir le rôle prépondérant de ce facteur.

L a corrélation qui lie N urinaire endogène t o t a l à P

0

'

7 0

calculée pour seulement 52 (

x

) mesures individuelles, e s t élevée e t h a u t e m e n t significative :

( 1 ) Les données de l'expérience n° VIII bis ne figurent pas, car elles correspondent à des sujets privés de choline.

B — E X C R É T I O N D ' A Z O T E E N D O G È N E U R I N A I R E

a) Effet du taux de réplétion

r = -\- 0,417 ± 0,114.

b) Effet de la «taille métabolique »

r = + 0,805 ± 0,049.

L a droite de régression correspondante (fig. 5) a pour équation :

y = 0,097 x

+ °>5°7 ° ù

x

= P

0

'

7 0

y = N . ur. t o t a l

(15)

A Z O T E M E T A B O L I Q U E E T E N D O G È N E C H E Z L E P O R C

43 Elle montre que c e t t e dépense s'accroît de + i g , i p. 100 à partir de la donnée d'origine par unité d ' a u g m e n t a t i o n de « taille métabolique ».

D a n s nos conditions expérimentales, la perte journalière m o y e n n e de N endogène urinaire s'élève en m g à 134,5 P

0 , 7

° a v e c une erreur de + 3,6 (tableau 2) contre

N urinaire

35 h

y = 0 , 0 9 7 x + 0 , 5 0 7

051 I I I 1 10 15 20 25 P ° . ' ° k g FIG. 5 — Variation de l'azote urinaire en fonction de la « taille métabolique » (P "''"')

106.

poi'34

t r o u v é par

A R M S T R O N G

e t

M I T C H E L L

(1955) également sur porc et 146 P

0

'

7 2

indiqué par

B R O D Y

(1945) p o u r des sujets adultes de diverses espèces. P a r t a n t de ces valeurs, on t r o u v e q u ' u n porc de 50 k g éliminerait journellement les quantités respec- tives suivantes, exprimées en g : 2,079 — !.872 — 2,441. N o s estimations sont assez proches de celles de

A R M S T R O N G

et

M I T C H E L L

et nettement inférieures à celles de

B R O D Y .

c) Effet de l'âge

L'influence de ce facteur est observée sur u n groupe de 6 sujets (D, E , F , O, Q et R) dont le poids m o y e n évolué de 30 à 68 k g entre 138 et 208 jours, (poids faible par suite de l'inanition azotée périodique. L ' a n a l y s e statistique des résultats est faite selon la méthode de répartition par classes d'âge (de 1 4 j ours en 14 j ours). L e t a b l e a u 4 compare les données m o y e n n e s réellement observées à celles calculées selon une droite de régression ou u n e semi-exponentielle.

Il ressort (tableau 4) que :

— la dépense d ' a z o t e endogène urinaire par unité de P

0 , 7

° s'abaisse régulièrement

avec la progression de l'âge de 0,91 mg/j our ; il y a donc lieu de considérer ce facteur lors

(16)

44

S. Z. ZELTER, G. CHARLET-LERY

de la mesure de la valeur biologique, é t a n t donné que m a l g r é l a progression de l'âge, le poids n'évolue guère en phase d'inanition azotée ;

TABLEAU 4

Évolution réelle et théorique de l'excrétion de N endogène urinaire par P0.7 0 en fonction de l'âge.

(Données moyennes de 6 porcs en mg).

Age en jours

x

Données observées

Vi

Données calculée selon Age en

jours x

Données observées

Vi

la droite de régression y2 = 0,914

x + 298,1

la semi expo- nentielle }'3 = 433.74 •

J Q - O , 0 0 2 8 4 a :

145 168,0 165,5 168,1

159 151,1 152,7 153,3

173 137,6 139,9 139,9

187 127,0 127,1 127,7

201 116,0 114,3 116,5

Test d'ajustement S ( yt — y2)2 = 17,43 ; S ( yt — y3)2 = 11,32.

— l'ajustement semi-exponentiel est légèrement plus représentatif que l'ajuste- m e n t linéaire pour m a r q u e r l'évolution [de cette dépense en fonction de l'âge. L e calcul de la correction qu'implique l'interférence de cette variable é t a n t à peine moins précis s'il est effectué à l'aide de la régression linéaire, q u ' a u m o y e n de la semi-exponentielle, le premier mode d'estimation est "préférable parce que plus simple.

E n somme, connaissant l'âge du porc à une période quelconque de réplétion azotée, le p a r a m è t r e (0,91) de l'équation ci-dessus p e r m e t t r a i t de calculer a v e c une précision très satisfaisante la dépense azotée endogène effective correspondante, à partir de la mesure faite sur le même sujet a u cours d'une période unique d'inanition azotée.

Reçu en mai 1960.

S T J M M A R Y

T H E E F F I C I E N C Y O F S O M E A L I M E N T A R Y P R O T I D S I N T H E P I G . I . T H E E X C R E T I O N O F F A E C A L METABOLIC • N I T R O G E N A N D E N D O G E N O U S U R I N A R Y N I T R O G E N ; E F F E C T O F A G E , B O D Y W E I G H T , Q U A N T I T Y OF D R Y M A T T E R .

Accurate détermination of e n d o g e n o u s nitrogen losses is i m p o r t a n t in t h e précise m e a s u r e m e n t of biological v a l u e of proteins. T h e d a t a for m e t a b o l i c losses reportée! b y différent i n v e s t i g a t o r s , are so v e r y variable t h a t we t r y t o s t u d y , in a preliminary work, t h e e x a c t relationship b e t w e e n :

— weight of animal, level of ingested dry m a t t e r , t o t a l indigestible and m e t a b o l i c fecal nitro- gen ;

— w e i g h t of animal, level of ingested dry m a t t e r , âge and e n d o g e n o u s urinary nitrogen.

F r o m 1 9 5 4 to 1 9 5 8 , 5 8 o bse r v a t io ns are secured on 2 9 pigs (Large W h i t e and L a r g W h i t e X D a - nish) weighing from 2 2 t o 1 1 0 kg. An N-free diet (composition p . 6) containing 0 , 0 3 2 N Kjeldahl % airdry food is g i v e n ad libitum to animais.

_ T h e m e t a b o l i s m trials are of 8 d a y s duration each and are preceeded b y a preliminary feeding period of at least 1 0 d a y s .

E a c h animal is housed in individual m e ta bo l ic crate ; it wears a spécial a p p a r a t e , « bambi- n e t t e », (picture and s c h é m a 1 ) which allows quite distinct collection of urine and fèces, weighed

(17)

AZOTE MÉTABOLIQUE E T E N D O G È N E CHEZ L E PORC 45

Endogenous urinary nitrogen

The excrétion of urinary N per unit of m e t a b o l i c size (W.'°) is not very influenced b y réplétion status. On the other h a n d , this size m u c h a c t s on total endogenous urinary N (fig. 5 ) and the régression line is

y = 0 . 0 9 7 * "1" ° - 5 ° 7 r = + 0 . 8 0 5 ± 0 . 0 4 9 .

The daily loss of e n d o g e n o u s urinary N , in m g , is 1 3 4 . 5 X W-'0 b e t w e e n 1 4 5 and 2 0 1 d a y s old.

W i t h âge, t h e loss falls regularly a n d t h e daily decrease is — 0 . 9 1 m g per W '7 0 (tabl. 4 ) . The différences in individual v a l u e s are i m p o r t a n t e n o u g h t o détermine t h e endogenous a n d metabolic losses on each e x p é r i m e n t a l subject.

R É F É R E N C E S B I B L I O G R A P H I Q U E S

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E x p é r i m e n t a l results are assembled in table 2 and are statistically analysed.

Melabolic fecal nitrogen

There is a v e r y high a n d significant corrélation b e t w e e n m e t a b o l i c fecal N (y) a n d t h e logarithm of d r y m a t t e r ingested (Iog x)

r — + 0 . 9 1 8 + 0 . 0 2 1 ;

the linear é q u a t i o n fitted b y t h e m e t h o d of least squares i s : y = 4 . 0 5 7 l o g . x — 1 0 . 2 4 0 (fig. 2 ) .

But there is a close linear relationship b e t w e e n m e t a b o l i c fecal N a n d fecal d r y matter.

y = 0 . 0 7 x + 0 . 8 5 0 (fig. 3 ) r = + 0 . 9 0 0 ± 0 . 0 2 5 .

The corrélation b e t w e e n m e t a b o l i c fecal N % fecal dry m a t t e r and live weight is v e r y small (r= -f- 0 . 0 3 9 ) . Consequently t h e e s t i m a t i o n of m e t a b o l i c N losses from fecal dry m a t t e r is so m u c h . . . . , r , • / i n g e s t e d dry m a t t e r \ T , c ^ the more correct a s î t is i n d é p e n d a n t from « réplétion s t a t u s » I — - _ 7 a I. Last tact suggests that ad libitum feeding does n o t disturb this e s t i m a t i o n .

On average level of 8 percent of filter paper cellulose in diet, the m e a n excrétion of metabolic fecal N per 1 0 0 g r a m s of d r y m a t t e r ingested is 0 . 1 9 4 g + 0 . 0 0 4and Pe r 100 grams of fecal dry m a t t e r is 1 . 2 2 3 g + 0 . 0 3 2 .

The coefficient of apparent indigestibility of t h e diet h a s notable influence (table 3 , fig. 4 A and 4 B) on m e t a b o l i c losses of N . A rise of one percent of apparent indigestibility increases m e t a - bolic fecal N of 4 , 1 % per 1 0 0 grams of dry m a t t e r ingested or decreases it of 1 . 9 % per 1 0 0 grams of dry m a t t e r excreted. F o r détermination of biological v a l u e , it is necessary t o h a v e t h e same percentage of fiber during nitrogen depletion a n d réplétion periods.

(18)

46 S . Z . Z E L T E R , G . C H A R L E T - L E R Y

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