• Aucun résultat trouvé

LE PREMIER ARTICLE DE LYAUTEY

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "LE PREMIER ARTICLE DE LYAUTEY"

Copied!
8
0
0

Texte intégral

(1)

M A R S 1891

En mars 1891, la Revue des Deux Mondes publiait sans signa- ture un article intitulé : Du Rôle social de Vofficier dans le service militaire universel. Le jeune capitaine de cavalerie qui en était l'auteur se nommait Hubert Lyautey. Il a paru intéressant, en ce soixantième anniversaire, 1891-1951, de retracer l'histoire ou plutôt la carrière de cet article.

En 1891, le service militaire universel faisait ses premiers essais. Tantôt prôné, tantôt combattu, i l apportait en fait un chan- gement majeur 'dans la vie de tout jeune Français valide, appelé désormais à donner un certain temps de sa vie à l'entraînement des armes, au passage sous les drapeaux.

Parmi les trop rares officiers qui se sentaient alors responsables de la vie de leurs hommes dans les casernes, les quartiers et les camps, non seulement à l'heure de l'exercice, de la théorie ou du pansage, mais aussi à celle des loisirs et de la détente, au moment des repas ou des contacts d'homme à homme, le capitaine Lyautey qui commandait un escadron du 4,e chasseurs à cheval eut la bonne fortune de rencontrer le vicomte Eugène-Melchior de Vogué au moment même où celui-ci s'intéressait à ce problème d'ordre natio- nal et projetait d'en étudier quelques aspects dans un article destiné à la Revue des Deux Mondes. On sait ce qui advint. E . M . de Vogué demandant à son jeune ami de Saint-Germain quelques notes sur la façon dont i l exerçait son commandement. Lyautey lui apportant un peu plus tard non des notes, mais un article entièrement rédigé en quelques nuits d'insomnie et de méditation active. L'impossibilité de le soumettre à la censure hiérarchique qui eut été de règle afin de pouvoir le, signer. L a publication, sous

(2)

la signature *** décidée par E . M . de Vogué, dans la livraison du 15 mars 1891.

Les réactions furent immédiates et l'on en trouverait les échos variés dans la presse de l'époque. Bornons-nous à faire connaître ce qu'en pensait l'auteur lui-même, s'exprimant à ce sujet trois semaines plus tard dans une lettre à sa sœur :

Paris, 9 avril 1891.

« Ici, tout est à l'article. Du diable si je me serais douté que ce dut faire tant de bruit, et comme la Revue des Deux Mondes et ses amis ont parlé à tout le monde, tout le monde aujourd'hui sait que c'est de moi, ce qui me force simplement à me défiler et à dispa- raître. Pour cinq minutes que j ' a i passées samedi chez Mme Auber- non à une séance de musique, j ' a i été tellement assauté que j'ai filé, non que ce me soit désagréable d'être, comme me disait hier Mme de Nadaillac, « le livre du jour », mais parce qu'il, est infi- niment plus raisonnable de n'avoir pas à parler, d'autant plus que je continue à me dérober, laisse causer les gens et n'avoue en somme pas nettement moi-même que c'est vrai, afin qu'on ne puisse pas tirer parti de mes aveux.

« J'ai soulevé, i l est superflu de le dire, de passionnées objections qui se résument ainsi comme catégories : « les culottes de peau », qui n'admettent pas qu'il n'y a pas plus de rapport entre l'armée de 1890 et celle 1855 qu'entre l'eau et le feu ; les pudibonds qui n'admettent pas qu'un officier puisse dire que dans l'armée tout n'est pas parfait, ce qui est une comédie, car la nation entière y passant, tout le monde sait ce qui s'y passe et quel danger i l y a dans les ignobles dessous que nous ne voulons pas voir ; les naïfs qui, parce qu'ils font naturellement, en braves gens, tout ce que je demande depuis longtemps, n'admettent pas que tout le monde ne le fasse pas et qu'il faille secouer l'immense majorité qui ne con- çoit pas cette mission nouvelle de l'officier ; les clubmen et les gens chics qui trouvent bien plus facile de dire a priori que c'est une utopie irréalisable, parce que cela les dispense de se donner la peine d'essayer de le réaliser et qui, après avoir décrété : « Déci- dément, c'est une utopie », recommencent sur le divan la conver- sation commencée ; les trembleurs qui disent : « Ne touchez pas à ce qui existe ; quel sujet délicat, scabreux ! » Conclusion : ne rien dire, ne rien faire ; en général, les officiers de cavalerie ; il est superflu de développer.

(3)

« J'ai pour moi, en gros, l'infanterie, toute l'artillerie, les gens d'action, tous ceux que l'évolution humaine et la question sociale préoccupent, beaucoup de généraux qui ne sont pas les plus bêtes, tous les modernes.

« ...J'avoue qu'avec ces perspectives d'occupations intellec- tuelles et d'essais d'action, la joie que j ' a i toujours trouvée au commandement de la troupe se décuple et qu'en songeant que j ' a i sous la main ce champ fertile d'expérience à l'appui de ce que je préconise, je me mets à reprendre courage.

« Les attaques qui me vaudront de terribles inimitiés ont déjà commencé ; elles ne me navrent pas, parce qu'elles viennent exac- tement de là où elles devaient venir ; si les catégories qui me bêchent m'avaient approuvé, je douterais de la vérité de ce que j ' a i dit, parce qu'il est impossible qu'ils comprennent. (1) »

L'essentiel de l'article est trop connu pour que l'on en donne ici autre chose qu'un très bref rappel. Sous la conduite de certains maîtres (Albert de Mun, E . M . de Vogué, Ernest Lavisse) semble se réveiller le sens de Faction et même ce que Lyautey appelle d'un mot, auquel i l tient, le devoir social : « la jeunesse s'aperçoit que, pour les privilégiés de l'esprit, il est peut-être temps de sortir de la critique ou de la spéculation sereines pour en venir à l'action rude et féconde. » Mais i l faut qu'une telle action s'étende, que ce souffle gagne en surface comme en profondeur. N ' y a-t-il pas un cadre à l'échelle de la nation, capable d'exercer une action puissante sur la majorité des Français ? E t Lyautey explique que ce cadre existe, c'est le corps des vingt mille officiers français :

« Nul n'est mieux placé que l'officier pour exercer sur ses subor- donnés une action efficace. E n contact avec eux, i l partage leurs travaux, leurs fatigues, et n'en tire néanmoins aucun profit. Son gain ne dépend pas de la peine de ses hommes, tout concourt à dégager son indépendance personnelle et le désintéressement de son action.

« Mais les officiers doivent connaître qu'ils n'ont pas seulement à instruire les hommes ; i l faut d'abord les aimer et conquérir leur affection. Or ces hommes aiment qui les aime. Ils sont souvent timides et méfiants ; la cordialité les ouvre, la brusquerie les re- ferme... E n partageant les privations et les fatigues de ses homme8, en leur prouvant l'intérêt personnel qu'il leur porte, non par des

(1) Lyautey, Choix de Lettres. Edit. A. Colin, p. 18 et 19.

(4)

discours, mais par des preuves directes tirées de la connaissance de leur personne et de leurs intérêts, l'officier acquiert forcément leur affection et leur confiance. »

Il faut donc, disait-il en terminant, entraîner l'officier dans ce sens, lui montrer dès l'Ecole militaire cette vocation sociale, ce but suprême du métier de chef qui doit devenir « aussi grand dans la paix que dans la guerre », et qui est de former des hommes, de rendre au pays sa fécondité physique et morale, de briser les barrières que sont les ignorances mutuelles, les préjugés et les haines et, au delà des formules, tenter de refaire l'âme du pays.

A l'époque, l'article fit l'objet d'une publication à part, réalisée par les soins de la Librairie Académique Perrin. Ce fût un tirage à compte d'auteur de 3.006 exemplaires dont les cinq cents premiers furent mis en vente le 17 avril 1891. Cette brochure, aujourd'hui introuvable, se présentait sous couverture saumon comme la Revue des Deux Mondes, ne comportait pas de signature et se vendait cinquante centimes, ce qui était, d'après les documents de la Librairie Perrin, presque son prix de revient. Le capitaine Lyautey avança donc à l'éditeur la somme de près de 1.500 francs. 450 exem- plaires furent envoyés aux bibliothèques de régiment. A u 22 août 1893 la moitié du tirage était écoulé ; i l restait environ 500 exem- plaires en 1908 et les derniers furent demandés en 1920. Mais ce fut seulement en 1935, un an après la mort du Maréchal, qu'une édi- tion du Rôle social portant le nom d'auteur fut faite à la Librairie Pion, édition comportant une préface particulièrement intéressante du général Weygand.

Cette préface précise en effet que le maréchal s'était décidé à une réimpression : « Les idées qui lui étaient chères étaient, comme lui, restées jeunes. Il ne se passait pas de semaine où quelqu'un ne vint l'entretenir de son article d'autrefois. On le redemandait souvent à la Revue. » Cependant la décision ne fût point réalisée de son vivant. Le capitaine Lyautey avait rédigé, probablement peu après l'article lui-même, quelques notes qu'il avait intitulé «Epi- logue » ; sans doute, remaniées, eussent-elles servi de préface ou de conclusion à la nouvelle édition projetée. Le général Weygand, qui en reçut communication, fit une large place à ces notes ; dans sa présentation i l s'attachait à souligner ce qui dans l'article de 1891 était encore pleinement valable en 1935, ce qui dans l'armée d'alors était élément favorable à cette action en profondeur : en particulier une formation sociale plus fréquente chez les jeunes officiers, le rôle

(5)

délicat du sous-officier de carrière, le retour à une durée plus longue du service, les conditions du combat moderne et de l'ins- truction qui y prépare. Le général Weygand répondait aussi à deux objections toujours valables, peut-être même plus valables encore en 1951 qu'en 1935 :

« Comment les officiers pourraient-ils trouver le loisir d'éduquer socialement, alors qu'ils ont à peine le temps d'instruire militaire- ment les jeunes soldats, ce qui est leur premier et même leur seul devoir? Et, d'autre part, n'est-ce pas leur demander une tâche devenue irréalisable, depuis que le jeune Français est trop souvent préparé à trouver inutiles et même illégitimes les exigences du service militaire ? »

A la première objection, le général Weygand répondait en citant le capitaine Lyautey lui-même :

« Les moyens d'application sont extrêmement simples, extrê- mement terre à terre, tous connus, tous appliqués déjà, tous pres- crits par la lettre des règlements. Il s'agit seulement de faire passer au premier plan ce qui, très souvent, est rélégué au second, et de décupler l'efficacité de tous ces petits moyens très vulgaires du service journalier, en y faisant circuler l'esprit de vie, de foi passionnée en la grandeur de l'œuvre à accomplir, et cela sans passer à la caserne une minute de plus qu'on ne le fait, en ne s'y ennuyant jamais, voilà tout. »

A la deuxième objection, le général Weygand répondait que plus la tâche était difficile, plus elle était aussi nécessaire :

« L'éducation du soldat est pour l'officier une indiscutable obligation. Aussi n'a-t-elle jamais cessé de figurer dans les règle- ments militaires. L'officier rencontre aujourd'hui plus de difficultés qu'autrefois pour remplir ce devoir. Mais ce qui nous intéresse est de savoir si la méthode peut donner des résultats, à quoi nous répondons délibérément : oui.

« C'est en faisant l'éducation morale de ses hommes que l'offi- cier remplit son rôle social. Lorsque ne cessant jamais d'être pour ses soldats un exemple, s'intéressant individuellement à chacun d'entre eux, et animé par le souci constant de perfectionner leur valeur en tant qu'hommes, i l leur aura donné le goût et la fierté d'une tenue correcte, les aura accoutumé à vivre dans des locaux d'une impeccable propreté ; lorsque, s'élevant d'un degré, i l leur aura fait comprendre la nécessité de la discipline, et comment elle n'exclut pas l'affection, et comment, dans le travail par équipe,

(6)

les commodités individuelles cèdent toujours devant l'intérêt général ; lorsque, montant plus haut encore, il aura exalté ou fait renaître en eux l'amour de la patrie... l'oiTicier rendra à la société des hommes meilleurs, ayant plus de tenue extérieure et intérieure, >

moins égoïstes, sachant qu'on peut à la fois obéir et aimer, préparés' à sacrifier quelques avantages au bien commun, et à tout donner à la France si cela devenait nécessaire. E n accomplissant ainsi son devoir militaire dans son sens le plus élevé, l'officier aura, du même coup, rempli son devoir social. »

E t le général Weygand terminait ainsi sa préface :

« C'est un défi au bon sens de consacrer des milliards à la Défense nationale, d'entretenir des milliers d'hommes sous les armes, et de souffrir qu'il puisse être porté atteinte à l'idéal au nom duquel sont demandés ces sacrifices. »

Cette édition de 1935 devait s'épuiser rapidement et, en 1946, une nouvelle présentation de l'ouvrage allait paraître chez René Julliard. C'est cette dernière édition que nous voudrions mainte- dant signaler à tous ceux que ce problème d'éducation continue d'inquiéter, et plus spécialement encore aux jeunes officiers, à ceux qui ont le maniement direct, immédiat des hommes, et à ceux qui, dans les Ecoles militaires, ont la charge de leur formation.

A cet égard, i l reste d'une bouleversante actualité de lire dans Le Rôle social ce que Lyautey écrivait des conditions psycholo- giques des guerres modernes qu'il entrevoyait, de la nécessité de ne pas oublier que le facteur essentiel reste toujours le facteur homme et qu'il est trop d'officiers qui « connaissent à fond les trente- cinq chevaux dont ils ont la direction, les moindres particularités de leur nature, de leur tempérament, de leurs origines, de leur caractère, mais semblent tout fiers d'ajouter ensuite : « Quant à mes hommes, je ne puis pas retenir leurs noms, c'est un genre de mémoire qui me manque. »

L'intérêt considérable de cette nouvelle édition de 1946 est de recueillir avec une très substantielle préface du général Juin sur laquelle nous allons revenir, non seulement le texte de 1891, mais celui non moins valable aujourd'hui encore, de 1900, sur le Rôle colonial de l'armée, enfin deux instructions de Lyautey : l'une, du capitaine, aux cadres de son escadron de Saint-Germain sur « la méthode d'instruction » ; l'autre, du colonel, aux officiers du 14e hussards à Alençon, sur « le caractère général à donner à l'ins- truction du régiment ». Il n'est pas exagéré de dire que cet ensemble

(7)

forme, en une centaine de pages, un vrai bréviaire contenant l'essentiel de la méthode et de l'esprit du commandement.

L a préface du général Juin, écrite dans un style direct, évoque

« tout d'abord le capitaine de Saint-Germain hanté par l'idée de rapprochement et d'union des êtres, « toujours préoccupé de voir large et grand sans négliger aucun détail ». Elle nous montre ensuite la naissance de l'équipe, « l'équipe jeune, alerte, confiante » à laquelle son chef fait comprendre que les caractères essentiels à donner à l'instruction doivent être « l'entrain, l'intérêt, la gaieté », que ce qu'il faut obtenir des hommes c'est « la rapidité dans l'exécution de gens qui pigent et qui galopent ».

Mais « les directives données par Lyautey ont-elles été suivies ? Ont-elles conservé leur valeur ? Telle est sans doute la question qui nous intéresse aujourd'hui », dit le général Juin. Oui, répond-il, car de Lyautey est né un état d'esprit, et cet état d'esprit est à l'origine de nos victoires sur les autres et sur nous-mêmes comme son contraire est cause de nos malheurs, sur quelque terrain que ce soit. L'esprit de Lyautey est fait d'une prise de conscience lucide, exacte, des situations et de leurs conséquences (par exemple le fait du service militaire universel en 1891) et d'une position fondamen- tale de « réfractaire » qui s'évade sans cesse des thèmes tactiques, des règlements, des gabarits, comme du côté purement technique du métier militaire. Lyautey veut mettre en action, en offensive ou en défensive et, surtout, en effort de création, l'homme tout entier.

Le général Juin applique aux événements de 1914-1918, de 1940 et de 1944-45 le critère de l'esprit Lyautey. Il en fait surtout l'application à « l'ardente vie collective » que doit être la progression d'une armée moderne.

« Dans ce creuset où se fondent les origines sociales, l'officier n'ignore ni l'âge, ni la situation de famille, ni l'état de santé, ni la profession de celui à qui i l confie par exemple les commandes d'un char de quarante tonnes. Il connaît ses réflexes, i l a sondé son cœur, éprouvé ses nerfs, lu dans ses yeux. Le résultat du combat, souvent bref comme l'éclair, parfois étiré au long de jours et de nuits interminables, est au prix de la résistance de chacun et de tous, résistance au choc, résistance à la faim, à la soif, au sommeil, résis- tance à la promiscuité où se dissolvent tant de courages. Malheur au chef qui aura omis, avant la bagarre, de se pencher longuement, affectueusement, sur le moral de sa troupe. »

Mais, diront certains, l'armée possède maintenant un service

(8)

social, des assistantes spécialisées. Sans doute, et le général Juin fait une description de l'activité de ces femmes que Lyautey n'avait pas prévues, mais c'est pour revenir tout de suite à cette affirma- tion :

« Ce qu'il ne faut pas, c'est que l'officier s'en remette au spé- cialiste et cesse de se préoccuper du moral sous le prétexte qu'un bureau y pourvoit. On n'envoie pas les cœurs à l'atelier, pour révision, comme l'armement. »

Dans la seconde partie de son introduction, c'est le thème de l'armée en temps de paix qui préoccupe le préfacier. Lyautey a-t-il encore parlé pour celle d'aujourd'hui ? Certes, oui, car :

« c'est contre les engourdissements de la routine qu'il faut lutter et nous ne saurions trouver de leçon plus profitable que celle de Lyautey. L u i aussi fut un grand tourmenté et lui aussi prit le parti de l'évasion, mais sans renoncer pour autant à l'uniforme. Ayant découvert sa voie, i l devint créateur d'action, non seulement pour lui-même mais pour tous ceux qui l'entouraient. Dans le sillage de ce magicien qui prêchait d'exemple et bâtissait sans cesse dans l'universel et dans le concret, les militaires de carrière retrouvaient une âme et des raisons de s'employer hors des occupations propre- ment guerrières qui ne sont que fortuites et humainement peu souhaitables...

Alors, nos officiers pourront aborder la mission d'intérêt général que leur assignait Lyautey : « à l'état de guerre haineuse et violente qui sépare stérilement les enfants du même sol, de parti à parti, de classe à classe, substituer la recherche pacifique et féconde des problèmes posés par la révolution économique et industrielle de ce temps : marcher.non plus la revendication ou la répression au poing, mais la main dans la main, dans la large voie du progrès social. »

Ainsi Lyautey voyait bien au delà du service militaire { i l proposait aux officiers « un programme d'action morale universelle », une part active dans la formation du citoyen d'un monde nouveau.

Est-il trop tard, en 1951, pour relire Lyautey ? Ceux qui ont tenté de méditer ses leçons et qui voudraient ici porter témoignage par la plume de l'un d'entre eux pensent qu'aujourd'hui encore, comme en 1891, Lyautey reste d'une étonnante actualité.

P A T R I C K H E I D S I E C K

Références

Documents relatifs

Dès lors, le Manuscrit trouvé à Saragosse s’apparente en bien des points à un vaste laboratoire dans lequel des personnages cobayes subissent l’expérience

La présence de chacun des stagiaires doit s’accompagner d’une participation active et de l’accomplissement d’efforts personnels, y compris en intersessions dans le cas de

Des cellules qui n’ont jamais été exposées aux UV, sont prélevées chez un individu sain et chez un individu atteint de Xeroderma pigmentosum.. Ces cellules sont mises en

Sont membres bienfaiteurs, les personnes qui versent un droit d'entrée de 300 €uros et une cotisation annuelle 150 € fixée chaque année par l'assemblée générale. -

Article 3 : En application de l'article 131 bis de la loi n° 17-95 précitée, le formulaire comporte le rappel des dispositions du 4e alinéa dudit article, et doit contenir : -le

Article 2 : Pour l'application du 2 e paragraphe du premier alinéa de l'article 25 de la loi n° 41- 05 précitée, le montant minimum du capital social d'une société de gestion

Question 5 : en ne considérant que les 5 mois d’hiver (novembre à mars), donner une estimation de la production d’énergie électrique sur une année pour l’ensemble

Article 193 : Pour les nécessités du service, le Procureur Général près la Cour d'Appel peut déléguer, pour remplir les fonctions du Ministère Public d'un tribunal