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4. Le PAL fait partie des documents de travail qui ont ete soumis a I'Assemblee generale

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(1)

NATIONS UNIES

CONSEIL tfCONOMlQUE ET SOCIAL

c

Distr.

GENERALE

E/ECA/CM.11/37 Date fevner 1985 Original ANGLAIS

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Sixieme reunion du Comite technique

preparatoire pLemer

Addis Abeba, Ethiopie, 15-22 avnL 1985

COMMISSION ECONOMIQUE POUR L'AFRIQUE Vingtieme session de La Commission et

onzieme reunion de La Conference des Mimstres

Addis Abeba, Ethiopie, 25-29 avnI 1985 Point 6 (iv) de L'ordre du jour provisoire Point 17 (iv) de L'ordre du jour

provisoire

EVALUATION DES RESULTATS DE LAPPLICATION DU PLAN ALIMENTAIRE REGIONAL POUR L'AFRIQUE (1978-1984)

ET

BILAN PROVISOIRE DES ELEMENTS DU PLAN D'ACTION DE LAGOS CONCERNANT L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE

* E/ECA/TPCW.6/1/REV.1 E/ECA/CM.11/1/REV.1

W/R3354

(2)

paragraphes

I. INTRODUCTION 1 - 11

II. ALIMENTATION ET AGRICULTURE OBJECTIFS ET CIBLES 12 - 25

III. PROGRES ET REALISATIONS 26 - 72

A. Tendances de La production alimentaire et agncole 27 - 30 B. Reduction des pertes de produits alimenta-i res 31 - 35

C. reserves alimentaires strategiques 36 - 45

D. Services et institutions agncoLes 46 - 55

E. Depenses du secteur public pour Le deveLoppement agncole 56 - 62

F. Commerce inter-afncain 63

G. Suivi 64 - 67

H. Formulation d'une strategie alimentaire et agncoLe 68 - 69 I. Remarques sur L'evaluation des resultats 70 - 72

IV. FACTEURS D'INSUCCES 73 - 81

A. Causes inteneures 74 - 77

B. Causes exteneures 78 - 80

C. FaisabiLite des objectifs du PAL 81

V. PERSPECTIVES D'AMELIORATION DE LA SITUATION DE

L'ALIMENTATION ET DE L*AGRICULTURE 82 - 94

VI. CONCLUSION 95 - 98

TABLEAUX pages

1. INDICES DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE ET AGRICOLE

DE L'AFRIQUE EN DEVELOPPEMENT (1978-1984) 6

2. CROISSANCE ANNUELLE DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET ALIMENTAIRE

PAR GROUPES DE PRODUITS 8

3. CROISSANCE ANNUELLE DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET ALIMENTAIRE

COMPAREE A LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE, PAR SOUS-REGIONS 9 4. RESERVES ALIMENTAIRES STRATEGIQUES - POLITIQUES ET PRATIQUES

NATIONALES EN MATIERE DE STOCKAGE DE CEREALES EN AFRIQUE 12 5. AIDE BILATERALE ET MULTILATERALE A L1AGRICULTURE EN AFRIQUE 15 6. DEPENSES PUBLIQUES EN POURCENTAGE DU PIB DANS 14 PAYS AFRICAINS 17 7. PART DE L'AGRICULTURE DANS LES DEPENSES PUBLIQUES 18 8. PART DE L'AGRICULTURE DANS LES DEPENSES PUBLIQUES ET DANS LE PIB

DANS 14 PAYS AFRICAINS (MOYENNE 1978-82) 19

9. EXPORTATIONS DE CEREALES DES PAYS AFRICAINS EN D£VELOPPEMENT 20

(3)

10. EXPORTATIONS AGRICOLES DES PAYS AFRICAINS EN DEVELOPPEMENT 11. BALANCE DES PAIEMENTS DES PAYS AFRICAINS EN DEVELOPPEMENT

NON-EXPORTATEURS DE PETROLE

12. TERMES DE L'ECHANGE DES PAYS EN DEVELOPPEMENT DE 1973 a 1982 13. ACCROISSEMENT DES RENDEMENTS DE CERTAINES CULTURES EN AFRIQUE

ET DANS D'AUTRES REGIONS EN DEVELOPPEMENT

14. PRETS MULTILATERAUX A L1AGRICULTURE EFFECTIVEMENT DECAISSES POUR LES PAYS AFRICAINS, 1977-83

pages 20

23 24

28

29

ANNEXES

I - X 31 - 48

(4)

EVALUATION DES RESULTATS DE L'APPLICATION DU PLAN ALIMENTAIRE REGIONAL POUR L'AFRIQUE (1978-1984)

ET

BILAN PROVISOIRE DES ELEMENTS OU PLAN D'ACTION DE LAGOS CONCERNANT L1ALIMENTATION ET L1AGRICULTURE

I. INTRODUCTION

1. La presente etude, objet de ce document, a pour but de comparer Les resultats avec Les objectifs assignes dans le Plan alimentai re regional pour L'Afnque (AFPLAN) et Le chapitre consacre a L'alimentation et a I'agnculture dans le Plan d'action de Lagos (PAL), adoptes des 1978 et 1980, pour servir de fondements au developpement agncole general de I'Afnque. Les causes du decalage entre les objectifs assignes et les resultats acquis sont aussi presentees. La finalite de cette evaluation est de presenter une base plus realiste pour Les actions a prendre dans L'avemr.

2. L'AFPLAN, qui a ete elabore conjomtement par La FAO et la CEA, a ete adopte en 1978 par la Conference regionale des rmmstres afncains de I'agriculture orgamsee par La FAO a Arusha, puis entenne en 1979 par La cinquieme session de La Conference CEA des mimstres a Monrovia. L'AFPLAN decrit Les strategies et actions a mener a moyen terme pour promouvoir La production vivnere, et Les perspectives a Long terme du deveLoppement agncole en Afnque. II trace Le developpement de I'agnculture jusqu'en 1990 en recommandant Les politiques et les programmes a adopter a deux mveaux national et intergouvernemental. A

I'echelon national, iL s'agit de preparer et d'executer des poLitiques, des programmes et des projets concus en pnonte pour atteindre I' autosuf f l sance alimentaire. A L'echelon intergouvernementaL, les gouvernements afncains devront se lancer dans des entrepnses conjomtes propres a susciter un accroissement de la production vivnere et une intensi fication des echanges intra-regionaux et regionaux.

3. Le chapitre agriculture du Plan d'action de Lagos (CAG/PAL), qui s'etend sur la penode 1980-1985, constitue le plan d'application de la stratigee, adoptee en 1979 a ' Monrovia, pour Le developpement economique de L'Afnque. II a ete adopte par les Chefs d'Etats et de gouvernements lors du Sommet extraordinaire de Lagos, en avnl 1980.

4. Le PAL fait partie des documents de travail qui ont ete soumis a I'Assemblee generale

des Nations Umes en septembre 1980, a L' epoque ou I'Assemblee preparait une strategie Internationale pour la troisieme decenme du developpement. La partie de la strategie consacree a I'Afnque s'inspire pour beaucoup du Plan d'action de Lagos qui, avec La Declaration de Monrovia, fait mamtenant partie integrante de la Strategie Internationale

(5)

page 2

du developpement pour la troisieme decenme des Nations Unies pour Le developpement adoptee par I'Assemblee generate des Nations Unies a sa onzieme session extraortinaire sur Le nouveL ordre economique international.

5. Le PAL est un plan multi-sectoneL qui synthetise les aspirations et les intentions des peuples afncains. Pour promouvoir un developpement mtegre et autonome, il precomse comme solution la refonte des structures economiques de L'Afnque et la transformation des systemes sociaux et economiques, dont beaucoup sont hentes du colomalisme. Le plan a souleve de grands espoirs en Afnque et dans Le reste de La communaute Internationale.

6- le CGA/PAL, qui a ete redige par un groupe intennstltutions organise conjointement par I'OUA et la CEA et comprenant L'OUA, la CEA, la FAO, la BAD, le CMA et le FIDA, s'inscnt dans le suivi de L'AFPLAN. II concretise ulteneurement Les objectifs et Les strategies en concentrant I'attention sur les mesures pnontaires a court terme qu'il convient de prendre de toute urgence si I'on veut enrayer la debacle de La production vivnere et agncole dans

le deLai de cinq ans fixe par le plan (1980-1985).

7. L'AFPLAN et le PAL ont ete tous deux adoptes dans une conjoncture caractensee, depuis une vingraine d'annees, par une production aLimentaire et agncole stationnaire sinon decroissante. L'actuelle cnse alimentaire presente deux aspects. L'un concerne le deficit de La production par rapport a la demande alimentaire, dont il semble qu'il ne fait que croitre. Le second est le corollaire du premier car ll s'agit du probleme de La faim et de la malnutrition dont Les effets s'etendent de plus en plus parmi les populations afncaines.

La position prise par Les dingeants afncains dans L'AFPLAN/PAL equivaut essentiellement a une prise de conscience officielle de La persistance de cette cnse et a L'engagement de s'attaquer au probleme. C'est ce qui ressort des declarations du PAL.

8. Les Chefs d'Etats ont reconnu, entre autres, que "L'Afnque s'est trouvee incapable d'atteindre le moindre taux sigmficatif de croissance ou un mveau satisfaisant de bien- etre general au cours de ces vingt dermeres annees. Face a cette situation et determines a prendre des mesures en vue d'une restructuration des fondements economiques de notre continent, nous avons decide d'adopter une approche regionale de grande portee, basee essentiellement sur I'autosuffisance collective". Cette declaration s'applique en parti- culier a L'agnculture , de toutes les grandes regions geographiques, L'Afnque est la seule qui ait enregistree, au cours des vingt dermeres annees, un flechissement de la production alimentaire par habitant. Elle a vu aussi diminuer La production de ses cultures d1 exportation, ce qui, a 3 oute a la cnse alimentaire, a contnbue a declencher la cnse agraire dans Laquelle L'Afnque se debat aujourd'hui. Ce marasme proLonge tant de la pro duction vivnere que des cultures d'exportation est le premier responsable de la stagnation economique generale de I1 Afnque aujourd1hui.

9. Ce que demande clairement Le PAL, en ce qui concerne ce secteur, c'est d'ameliorer immediatement La situation aLimentaire tout en jetant Les bases necessaires a la realisation de L'objectif a long terme envisage dans L'AFPLAN, c'est-a-dire L'autosuffisance alimentaire- Pour atteindre cet objectif, il faut s'affranchir de modes de developpement caiques sur un

type de croissance importe de I'exteneur et pnvilegier une nouveLle approche fondee sur

des strategies de developpement autonome

1) Le rapport publie en 1981 par la Banque mondiale sous Le titre "Accelerated development

in sub-sahanan Africa an agenda for action" (dit "Rapport Berg") defend un autre point de vue et propose une vision differente de la strategie de developpement economique a

appliquer a L'Afnque. Plus recemment cependant, des textes emanant de la Banque mondiale

- par exemple Toward sustained development in sub-sahanan Africa a joint programme of

action, 1984 - font etat de vues plus moderees et plus souples.

(6)

10. La section II du present document traite des buts et pnontes du PAL en matiere

d'alimentation et d'agncuLture. La section III retrace Les progres accompLis pour atteindre ces objectifs. La section IV indique Les pnncipaLes raisons des mediocres resuLtats obtenus.

Dans La section V, on passera en revue Les perspectives d1ameLioration de L'aLimentation et de L'agncuLture teLLes qu'eLLes s'annoncent en Afnque.

11- IL est a noter que L'accent est mis dans cette etude d'evaLuation sur AFPLAN et Le premier chapitre du PAL, intituLe ALimentation et AgncuLture. Toutefois, Le PAL contient d'autres objectifs de deveLoppement et de programmes d'action (en L'occurence Les chapitres sur L'industne, Les ressources humaines, Les ressources natureLLes, sience et technoLogie, commerce, Le role des femmes, L'environnement) qui sont etroitement Lies aux progres de L'aLimentation et de L' agncuLture, et de L' ameLiorat ion du bien-etre ruraL. Reference est faite de tous ces points dans L'evaLuation de performance qui suit.

11. ALIMENTATION ET AGRICULTURE OBJECTIFS ET CIBLES

12. En ce qui concerne L'aLimentation et L'agncuLture, L'objectif a moyen terme indique dans Le PAL consiste a "obtemr une ameLioration immediate de La situation aLimentaire et etbaLir Les bases necessaires en vue de parvemr a L' autosuf f isance en ce qui concerne Les cereaLes, Les produits de L'eLevage et de La peche" au moyen de poLitiques visant egaLement a ameLiorer Les conditions de vie en miLieu ruraL et a accroitre Les revenue reeLs des agncuLteurs. Le PLan d'action insiste sur Le fait que Les poLitiques d'autosuffisance aLimentaire doivent, paraLLeLement, viser a resoudre Les probLemes de La sous-aLimentation et de La maLnutntion et que L'accroissement de La production agncoLe doit s'appuyer sur des reformes agraires adequates et reaListes. Le but doit etre au moins "d'arreter et, si possibLe, de renverser avant 1980-85 La tendance aLarmante" a une progressive deterioration du taux d'autosuff isance aLimentaire (nombre de caLones tirees de La production inteneure en pourcentage de L'apport energetique totaL), LequeL est tombe de 95 a 92 pour cent entre 1978 et 1980.

13. Des mesures et des objectifs precis sont recommandes concernant La prevention des pertes de produits aLimentai res, La secunte aLimentaire, La production vivnere et Les forets , nous aLLons Les passer bnevement en revue dans Les paragraphes ci-apres.

14. Le PAL considere qu'un effort important devra etre fait pour reduire de motie Les pertes apres-recoLte dans chacun des'pays africains entre 1980 et 1985. Pour parvemr a ce resuLtat, chaque pays devra entreprendre une evaLuation precise de L'etendue des pertes actueLLes, formuLer des poLitiques nationaLes en La matiere, mettre au point et diffuser des methodes efficaces de prevention, mettre en pLace L'infrastructure et Les instaLLations d'entreposage necessaires, et creer des unites techniques de prevention des pertes de produits aLimentaires pourvues d'effectlfs suffisants.

15. IL recommande que chaque pays afncain adopte une poLitique nationaLe coherente en matiere de secunte aLimentaire et traduise cette poLitique dans des mesures concretes.

Pour ta pLupart des pays, ceLa sigmfiera, en particuLier, creer des reserves atimentaires strategiques nationaLes qui representeraient environ 10 pour cent de La production aLi- mentaire totaLe. Une pnonte eLevee devrait etre attnbuee a cet objectif.

16. SeLon un scenario optimiste, Le PIBdevrait croitre de 7 pour cent par an, La production industneLLe de 9,5 pour cent, et pour L'agncuLture, cette croissance ne devait pas etre

(7)

page 4

tnfeneure a 4 pour cent par an. Les pays etaient vivement encourages a amehorer quantiva- lvement et qualitatlvement t'ensemble de La production vivnere. Pour La pLupart des pays, t'objectif immediat consistait a intensifier tres rapidement La production de cereaLes tropicales, afin d'etre moms tnbutaires des importations de ble et d'orge. IL etait

recommande de prendre d'urgence des mesures pour accroitre La production vivnere, notamment par de meilleures pratiques agronomiques, des encouragements accrus aux petits expLoitants ; la conservation des sols et des eaux. La maitnse des crues et Le drainage ; t'expansion et L'ameLioration de L'irngation ; La diffusion d'outiLs a mam ameLiores, de La traction animate et, quand ceLa se justifie, de La mecamsation agncoLe , enfin La mise en pLace d'une infrastructure physique.

17. En ce qui concerne La production animate, tes pnncipaux domaines dans tesquets it faLLait redoubler d'effort etaient la formation , la Lutte contre La trypanosomiase, Les matadies transmises par tes tiques et ta fievre aphteuse ; ta selection animate ; L'amena- gement des terrains de parcours , Les aliments du betail et L'infrastructure.

18. Pour Les peches, Le Plan d'action de Lagos proposait comme cibte un accroissement d'un million de tonnes de ta production annuelle de poisson entre 1980 et 1985 pour

L'ensemble du continent- Pour arnver a ce resuttat, tes pnncipales mesures recommandees a L'echeton national etaient de devetopper ta ftottille hautunere industnelle , d'ame- Liorer la peche artisanale ; de devetopper t'aquaculture ; o ameliorer I'infrastructure a terre et les communications commerciales ainsi que tes methodes traditlonnetles de trans formation du poisson ; enfin de revoir tes accords de peche en vigueur et eventueltement de Les renegocier.

19. Les pays afncains etaient exhortes a intensifier Leurs efforts en vue d'integrer plus etroitement La production forestiere a L'agnculture st autres modes d'utilisation des terres, notamment par des programmes au mveau des villages et des exploitations. Le PAL recommandait egalement ta realisation d1inventaires forestiers nationaux, une extension de 10 pour cent par an des superficies faisant I'objet de programmes de regeneration des forets ainsi que des reserves forestieres entre 1980 et 1985, et une reduction progressive des exportations de grumes brutes.

20. Le role important de ta recherche, de la formatiion, de la vulgarisation et autres services a I'appui de ta production agncole, ainsi que ta necessite de tes renforcer, de les reonenter et de les reptacer dans te contexte du developpement rural integre

etaient particulierement mis en relief dans Le Plan d'action de Lagos. La creation d'msti- tutions disposant de moyens efficaces Leur permettant de plamfier et de surveiLter te devetoppement rural, de rassembler des donnees, d'assurer a L'agnculture des facteurs de production et du credit , te transport et la commercialisation , le devetoppement agro- mdustnet ; L'entreposage et La transformation faisaient egalement I'objet de recommen dations importantes.

21. Le PAL demandait aux gouvernements de formuler et d'appliquer, en matiere de revenus et de pnx, des potitiques efficaces et coherentes, offrant des incitations adequates aux petits exptoitants tout en sauvegardant les interets des consommateurs les moms favonses.

11 mettait egaLement L'accent sur le fait que La conception et L'execution de programmes de devetoppement agncole et rural devaient d'une mamere generate contnbuer a attenuer

L'megaLite des revenus ruraux.

(8)

22. Malgre La pnmaute evidente des politiques et des mesures que Les pays etaient invites a eLaborer et a appliquer individuel Lement, Le PAL attnbuai t un role important au renfor- cement de La cooperation technique et economique aux echeLons sous-regionaL et regionaL dans des domaines teLLes que La creation et Le fonctlonnement des systemes de secunte alimentaire.

La repartition des di spombi Li tes aLimentai res, La Lutte integree contre Les ravageurs et Les maladies, L'amenagement des ressources haLieutiques partagees ainsi que des Lacs et bassins fLuviaux internationaux, la mise au point et La fourmture des facteurs de produc tion agncole. La production de bois de feu et de charbon de bois, Les industries forestieres.

La recherche et la formation. IL souLignait tout particuLierement La necessite vitaLe de developper Les echanges intra-af n cams de produits vivners et agncoLes.

23. L'autosuffisance nationale, sous-regionaLe et regionale est un des themes majeurs du PAL. IL admet toutefois que sa realisation exige une aide exterieure massive, tant financiere que technique, et Les institutions du systeme des Nations Umes jouent un role determinant dans la mobilisation de cette assistance. Les ressources financieres a reumr pour La penode 1980-1985 devaient, selon les estimations, s'elever a environ 22 000 millions de dollars E.U., aux pnx de 1979 et Les Etats afncains devaient y contnbuer dans La mesure de 50 pour cent.

24. Le PAL recommandait que soient orgamsees des "missions d'examen des strategies" qui, a La demande des gouvernements, aideraient Les pays a defimr la mamere dont les diverses recommandations du PAL devaient etre appliquees dans des contextes determines. Dans Le meme ordre d'idee. La FAO, en cooperation avec d'autres institutions competentes, etait invitee a etendre les programmes par lesquels eLLe aide Les pays a developper Leur capacite d'lden- tification, de preparation, d'execution, de surveillance et d'evaluation des projets et programmes de developpement agncole.

25. Le PAL recommandait en outre aux gouvernements d'adopter des objectifs annuels en matiere d'alimentation et d'agriculture et de creer des dispositifs appropnes pour

surveiller et commumquer reguLierement Les progres accomplis. La FAO, avec d'autres insti tutions competentes, rassemblerait les rapports de situation nationaux et les presenterait a la Conference regionale de La FAO, a La conference CEA des mimstres, enfin a la Conference au sommet de I'OUA.

III. PROGRES ET REALISATIONS

26. Les paragraphes ci-apres contiennent une evaluation, etabLie sur La base des donnees dispombles, des resultats obtenus par Les economies afncaines dans Les secteurs de

I'alimentation et de L'agriculture. Le but est d'evaluer Les progres accomplis au cour*s de La penode de 1978-1984 en vue d'atteindre Les objectifs et cibles contenus dans I'AFPLAN et dans le chapitre du Plan d'action de Lagos consacre a I'agriculture.

A. Tendances de La production alimentaire et agncole

1. Jendances generales

27. Comme Le montrent les donnees presentees dans Le tableau 1, la production alimentaire

et agncole de la region s'est generalement aggravee au debut des annees quatre vingt.

Le taux de croissance moyen, tant de La production agncoLe que de La production vivnere, n'a ete que de 1,7 pour cent par an entre 1978 et 1984. La population a augmente plus vite que La production agncole. Les taux de croissance par habitant de La production agncoLe et vivnere ont done ete des taux negatifs.

(9)

page 6

2. Tendance^

28. Comme Le montre Le tableau 2, La production vivnere nette par habitant a baisse de pres de 2 pour cent au cours de La penode 1980-1984. La production nette par habitant d'articLes non aLimentaires (essentleLLement Les cultures de rapport destinees a L'expor- tation) a fLechi de 2,9 pour cent. La production totate des cultures maraicheres et fruitieres, des produits carnes et autres produits de I'elevage, des racines et tubercules, des legu- mineuses et des cultures sucneres a augmente durant ces cinq annees, tandis que La produc tion totale de cereales et de cultures oleagineuses a diminue.

Tableau 1 - INDICES DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE ET AGR1CQLE DE L'AFRIQUE EN DEVELOPPEMENT (1978-1984)

1978 1979 1980 1981 1982 1983 1984 Pourcentage annuel de changement 1978-84

TNDICES DE LA PRODUCTION (1974-76 = 100)

Production alimentaire

Production agncoLe

Production aLimentaire par habitant

Production agncoLe par habitant

POPULATION (millions)

Population totaLe

Population agncoLe

105 107 111 113 117 113 117 1.7

104 107 110 112 116 112 116 1.7

96 95 95 94 94 88 89 -1 4

95 95 95 93 94 88 88 -1.4

361 373 385 397 409 422 423 3.1

248 254 259 264 269 275 280 2.0

Source. FAO statistics printout, Rome, 11 decembre 1984

(10)

Tableau 2 - CROISSANCE ANNUELLE DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET ALIHENTAIRE PAR GROUPES DE PRODUITS

Changement en pourcentage 1980-81 1981-82 1982-83 1983-84

Taux de crois- sement exponen- tiel 1980-84

POPULATION TOTALE Produits alimentaires/

non alimentaires Produits alimentaires

Production totaLe a)

Production Produits non

Production totaLe Production par habitant Agriculture

Production Production

3 1 3.1 3.1 3.1

par habitant alimentaires

totaLe par habitant GROUPES DE PRODUITS Cereales

Production totale Production par habitant Racines et tubercules

Production totale Production par habitant Cultures surneres

Production totale Production par habitant Legumineuses

Production totaLe Production par habitant Cultures oLeagineuses

Production totale Production par habitant Cultures maraicheres et melons

Production totaLe Production par habitant Cultures fruitieres

Production totale Production par habitant Produits de L'elevage

Production totale Production par habitant

1 -1 0 -2

1 -1

.5 .6

.6 .4

.5 .6

4 0 -1 -4

3 0

.1 .9

.0 .1 .8 .6

-4 -7

2 -0

10 7

-0 -4 0 -2

.9 .8 .4 .7

.7 .2

.8 .1

.3 .8 3.1

0 1 -3 0

3.6 0.5

-3.0

3.5 0.4

-3 -6

1 -1 -3 -6

.7 .6

.3 .8 .4 .3

3.6 0.4 0.1 -3.0 3.4 0.2

6 5 3.2

5.0 1.8 7.6 4.5 8.3 5.2

5.6 2 5 5 5 2.3

-14.0 -16.6

-6.7 -9.5

-1.4 -4.3

-2.5 -5.3 -9 9 -12.7 2.8 -0 4

-3.0 2.3 -0.8

2 -1

8 4

-2 -5

-2 -5 4 1 3 0

2 -0

1,

■2, .1 .1 .1 .8

.7 .6 .5 .6 .1 .0 .4 .3

.6 .6

.1 .0

3.1

1.1 -2.0 0.2 -2.9

1.0 -2.0

-3.2 -6.1

1.4 -1.7

3.3 0.2

1.0 -2.1

-0.6 -3.7 3.8 0.6 0 5 -2 5

2.7 -0.4

Source Statistiques FAO, Rome, 11 decembre 1984 Cimpnnie d'ordinateur)

a) Production nette, c'est-a-dire production brute moms fourrages, semences et pertes

(11)

page 8

3. Tendances correspondent^ ^ djff^£erites_so_u£-£eg^ons_

29. En Afnque, continent extremement disparate en ce qui concerne Les dimensions geogra- phiques, Les populations, les ressources naturelles, la meteorologie, les capacites de gestion et le contexte socio-politique des differents pays, les resultats de la production alimentaire et agncole sont tres variables de I'un a L'autre. II y a des pays dans lesquels La production a, en fait, enregistre des taux de croissance positifs au cours de la penode a L'examen. Les donnees dispombles a La FAO concernant 46 pays afncains montrent que Les meiLLeurs performants sont le Swaziland, la Lybie, L'Algene, la Cote d'lvoire et le Rwanda.

L'mdice de La moyenne mediane de La production alimentaire a montre une augmentation de 16 pour cent entre 1978-79 et 1980-84. Les cinq pays qui ont souffert Le plus ont accuse une chute de production de 6 pour cent pendant la meme penode.

30. Les variations des tendances de production alimentaire et agncole, pour La penode 1980-84, pour les differentes sous-regions de L'Afnque en developpement , sont indiquees dans Le tableau 3

B. Reduction des pertes de produits alimentaires

31. Si I'on pouvait mener a bien, en Afnque, des programmes et mesures de prevention des pertes de produits alimentaires (PPA), on verrait s'attenuer rapidement Les graves penuries dont souffre ce continent. La resolution du PAL tendant a reduire de moitie les pertes de produits alimentaires d'ici 1985 a suscite tant des actions nationales qu'un soutien international. On admet, a cet egard, qu'il est necessaire de serier Les problemes . Les differents points a prendre en consideration sont Les suivants i) evaluation des pertes apres recoLte , n) protection des plantes contre Les rongeurs et Les oiseaux ; m) recherche sur la pathologie vegetale, notamment pour La prevention de la pournture des fruits et

Legumes , iv) utilisation de la selection vegetale pour mettre au point des especes mieux adaptees a L'entreposage et a la transformation ; v) avis d'experts agronomes concernant

Les penodes de plantation et de recoLte ; vi) connaissance des effets du cLimat sur L'entreposage et vn) aspects techniques et mecamques de la conception des structures d'entreposage, de I'embalLage et de La transformation des produits alimentaires.

32. L'interet des gouvernements de la region pour les differents elements de programmes susmentionnes vane dans son ampleur et dans sa portee. L'aspect essentiel de cet effort concerne I'insertion de la prevention dans Le programme normal de developpement agncoLe et rural. Les activites de prevention interessent la production, la recolte, L'entreposage,

La transformation et la commercialisation. C'est pourquoi iL faut temr compte a tous ces stades des operations.

33. Apres L'AssembLes generale des Nations Umes de 1975, La communaute Internationale a concentre son attention sur Les pertes apres recolte de produits vivners de base en Afnque.

Des orgamsmes de developpement muLtiLateraux et Lateraux ont prete Leur concours aux

1) L'Afnque en developpement, telle qu'on I'entend ici, comprend tous Les Etats du continent afncain ainsi que Les lies Seychelles, Maurice et Madagascar, mais non I'Afnque du Sud, Le Soudan, I'Egypte et La Libye.

(12)

Tableau 5 - CROISSANCE ANNUELLE DE LA PRODUCTION AGRICOLE ET ALIMENTAIRE COMPAREE A LA CROISSANCE DEMOGRAPHIQUE, PAR SOUS-REGIONS

Sous-region

Changement en pourcentage

1980-81 1981-82 1982-83 1983-84

Taux de crois- sance exponen- tiel 1980-84

AFRIQUE DU NORD-QUEST Aariculture

Production totale a)

Production par habitant Alimentation

Production totale Production par habitant Population

AFRIQUE OCCIDENTALE Agriculture

Production totale Production par habitant Alimentation

Production totale Production par habitant Population

AFRIQUE CENTRALE Agriculture

Production totale Production par habitant Alimentation

Production totale Production par habitant Population

AFRIQUE ORIENTALE Agriculture

Production totale Production par habitant Alimentation

Production totale Production par habitant Population

10 13

10 13 3

.5 .3

.9 5 .1

11.4 2.0 11.5 8.1 3.2

-1.8 -4.9

-i.a -5.0 3.2

5.1 1.9

5.1 1.9 3.2

1.5 -1.7

1.4 -1.7 3.2

3.7 0.5 3.4 0.2 3.2

2.4 -0.4

2 9 0.1 2.7

2 8 -0.5

3.6 0 3 3.7 PAYS EN DEVELOPPEMENT DE L'AFRIQUE AUSTRALE Agriculture

Production totale 5.1

Production par habitant 2.2 Alimentation

Production totale 5.7

Production par habitant 2.8

Population 2.9

3.0 0.1

3.6 0.4 3.2

-7.2 -10.0 -7.4 -10.2 3.1

6.4 3.2

7.2 3.9 3.2

0 -2

0 -2 3

.6 .4

.8 .3 1

3.4 0.7

2.9 0.2 2.7

0 -2.8

0 4 -2.5 2.9

-0.2 -2.8

0.6 -2.0 2.7

3.8 -6.6

-4.1 -6.8 2.9

1.6 -1.1 1.1 -1.6 2.7

3.2 0.2

3.4 0.5 2.9

1 8 -0.9 2.7

2 1

2 0 3

3 .0

.5 .8 .3

0.6 -2.7

-0.1 -3.2 3.3

-1 -4

-2 -5 3

.3 .4

.2 .3 2

1.1 -2 1

1.0 -2.2 3.3

0.5 -2.4

0.7 -2.2 3 0

Source Statistiques FAO, Rome, 11 decembre 1984 (impnme d'ordinateur)

a) Production nette, c'est-a-dire production brute moins fourrages, semences et pertes

(13)

page 10

gouvernements afncains pour tranter le probleme au moyen de projets conjomts et d'une aide financiere. La FAO a ete charge d'executer queLques-uns de ces projets finances par

des donateurs ^.

34. Consciente de I'importance qui s'attache a informer Les agnculteurs et Le public en general des incidences des eprtes de produits alimentaires, la CEA a prepare, il y a quelques annees, en sa qualite d'orgamsme charge de son execution, un projet regional de campagne d1information faisant appel aux moyens de communication de masse, dont ont beneficie plusieurs pays afncains. Recemment, la CEA a ega<Lement prepare un grand projet regional sur la pre vention des pertes de produits alimentaires et sur I'amelioration de la capacite d'entre- posage. On est a La recherche de donateurs susceptibles de financer ce projet.

35. Le FIDA et Le PNUD ont ete les pnncipales institutions multi LateraLes qui ont participe au financement de pro)ets piLotes PPA. Parmi les donateurs bilateraux, I'USAID, L'ACDI, Le SIDA, NORAD et DANIDA ont alloue des ressources importantes a des programmes PPA. Les projets pilotes entrepns a ce jour ont permis de rassembler des donnees utiles sur les methodes de PPA adaptees aux conditions locales. La region pourra maintenant tirer parti des resultats de ces projets.

C. Reserves alimentaires strategiques

36. L'entretien de reserves alimentaires strategiques constitue L'un des points importants de La strategic alimentaire des pays les moms avances. Certains gouvernements afncains ont pns des mesures concretes en vue de creer des reserves alimentaires nationales. D'apres les informations reumes dans Le cadre du systeme FAO de surveillance des reserves alimentaires (voir tableau 4), 28 pays de La region ont formule des politiques explicites en matiere de reserves strategiques. Cela represente approximativement La moitie des Etats de La region.

Huit autres appliqueraient des methodes de stockage.

37. Pour que les reserves alimentaires strategiques fonctionnent avec succes dans La region, il faudra en defimr cLairement Les objectifs et les pnncipes et veiller a ce que Les

systemes soient geres efficacement. Si on analyse les donnees du tableau 4, on constate que 25 Etats ont souscnt a L'objectif premier des reserves alimentaires strategiques, qui est d'enttetemr des stocks pour Le marche inteneur et le marche exteneur. Trente pays se sont fixe Le second objectif, qui est de faire face aux urgences. Le troisieme objectif, que visent vingt-trois pays, concerne La regulansation des pnx. Le quatneme, auquel onze gouvernements ont adhere, est de couvnr Les besoms des programmes officiels de distribu tion. Un seuL pays d'Afnque a officielLement souscnt au cinquieme objectif,qui est de couvnr des engagements internationaux, d'aide alimentaire, par exemple. Le sixieme objectify

1) Les projets executes par la FAO se repartissent comme suit 1 au bemn, 7 au Burkina Faso,

3 au Burundi, 2 au Cameroun, 1 en Republique centrafncaine, 1 dans Les Ues Comores, 2

au Congo, 1 au Tchad, 5 en Ethiopie, 1 au Gabon, 2 en Gamble, 4 au Ghana, 1 en Guinee, 1 en Guinee-Bissau, 1 en Cote-d1 Ivoi re, 1 au Kenya, 1 au Lesotho, 2 au Lioena, 1 a Madagascar, 2 au Mali, 1 en Mauntame, 2 au Mozambique, 1 au Niger, 3 au Nigeria, 1 au Rwanda, 2 au Senegal, 4 en Sierra Leone, 3 au Swaziland, 5 en Tanzame, 6 au Togo, 1 en Ouganda, 2 au Zaire, 4 en Zambie, et 8 sont des projets regionaux. La depense totale

relative a tous ces projets s'eleve a 8,5 millions de dollars.

(14)

qui repond a des considerations strategiques, a ete adopte par sept pays.

38. On notera que La plupart des pays afncains ont des stocks de reserve. Dix-sept d'entre eux entretnennent des stocks qui sont exclusivement de reserve, onze autres ont des stocks qin sont a La fois des stocks de reserve et des stocks de rouLement.

39. Comme Le montre le tabLeau 4, beaucoup de pays d'Afnque se sont fixe des mveaux de stockage. La gravite de La situation aLimentaire que L'Afnque traverse depuis queLques annees est clairement mise en evidence par Le fait qu'iL n'y a pratiquement pas de stocks reeLs. Seuls L'Egypte et Le Sierra Leone ont signaLe, en 1984, etre en possession de stocks appreciabLes. D'autres Etats disposent peut-etre de stocks, mais ceux-ci sont teLLement bas qu'iLs n'en ont pas fait mention.

40. Si L'on veut comprendre Les raisons de La precante des stocks de reserve, iL faut se reporter a L'analyse, synthetisee dans La dermere partie du tabLeau 4, des obstacLes qui empechent Les pays de respecter Les mveaux de stockage presents. Six obstacLes ont ete identifies. Ving-quatre pays afncains ont cite comme obstacLe I' insuffisance de La produc- tion inteneure, ce que corroborent Les taux de croissance negatifs de La production

aLimentaire dont nous avons parLe pLus haut.

41. Le manque de devises permettant de financer des importations est La raison invoquee par 16 pays. Ceci s'expLique par Les graves probLemes de balance des paiements qu'eprouvent

Les pays afncains. Les importations globaLes de produits agncoles, haLieutiques et forestiers, ventiLees par pays, sont presentees dans Le tabLeau annexe IV. La facture d'importation de L'Afnque est passee de 12,4 miLLiards de doLLars E.U. en 1978 a pLus de 18 miLLiards de doLLars E.U. en 1983. Au cours de La meme penode, comme le montre Le tabLeau annexe III, Les exportations agncoLes de L'Afnque sont descendues de 13,9 a 12,8 miLLiards de doLLars. Ces dix dermeres annees, L'Afnque a eu, en ce qui concerne Les produits agncoLes, haLieutiques et forestiers, une balance commerciale deficitaire en valeur absoLue. Ce desequiLibre est beaucoup plus marque en ce qui concerne Les denrees non agn coLes. Ce resultat s'expLique en partie par La deterioration des "termes de L'echange" et se traduit par un grave probleme de balance des paiements et par un endettement de plus en plus Lourd. Les mauvais resultats enregistres dans Les secteurs de I'alimentation et de L'agncuLture ont puissamment contnbue a accentuer Les probLemes econonuques, financiers et sociaux de L'Afnque. IL faut trouver des solutions a ces probLemes et ces solutions consistent a developper ces secteurs. Cette tache, comme Le precomse Le PAL, incombe au premier chef aux Etats Membres de La CEA et de L'OUA, aides bien sur par L'ensemble de La communaute Internationale.

42. Le troisieme obstacLe qui s'oppose a La mise en place de systemes de stockage est L'absence d'installations d'entreposage. Treize pays ont indique que e'est La un obstacLe qui Les empeche de creer des systemes de reserves strategiques.

43. Les quatneme et cinquieme obstacLes concernent tes difficultes de transport et

les probLemes techniques de La gestion des stocks. Sept et cinq gouvernements respectivement attnbuent Leurs difficultes a ces probLemes.

44. Sept pays voient dans d'autres probLemes d'ordre financier et orgamsationneL La cause de Leur incapacite a entretemr des stocks strategiques

p py ps dode

de Leur incapacite a entretemr des stocks strategiques

(15)

page 12

Tableau 4 - RESERVES ALIMENTAIRES STRATEGIQUES - POLITIQUES ET PRATIQUES NATIONALES EN MATIERE DE STOCKAGE DE CEREALES EN AFRIQUE

C 0 U U I R T Eipll- C It

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Stock pract •

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Objectih policy a

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Reunion Rwanda St.Helena Sao T©«f Prn Scneaal Seychelles Sierra Leone Soaalla CSouth Africa]

Sudan Swaifland Tanzania Togo Tunisia Uganda Upper Volt a

Zaabfa tt>babwf

15 10 6 70 25

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(16)

45. La question des systernes sous-regionaux de reserves all mental res strategiques a ete examinee par divers groupements economiques sous-regionaux, par exemple par les Etats de I'Afnque austraLe et orientate appartenant a La zone d1echange preferentielle, par La Conference pour La coordination du deveLoppement de L'Afnque austraLe (SADCC) et par La Communaute economique des pays des Grands Lacs. IL est decevant, toutefois, de constater qu'eLLe n'a pas beaucoup progresse. La cooperation entre gouvernements en vue de creer des reserves aLimentaires strategiques sous-regionaLes peut jouer un role important et offnrait La possibiLite d'eLaborer des projets qui ne peuvent etre finances et executes correctement par des pays isoLes.

D Services et institutions agncoLes

46 Le PAL, ainsi que Les projets de strategies deja pubLies par Les Etats membres de L'OUA, font une pLace import ante a La creation de services et d1 institutions agncoLes. Les domaines vises sont ceux de La commerciaLisation, de La recherche et du transfert de

technoLogie, de La vuLgansation agncoLe et du credit.

47. Les services et institutions agncoLes sont indispensabLes a La bonne marche du secteur de L'aLimentat ion et de L' agncuLture , pourtant La situation qui a prevalu dans Les pays afncains au cours de La penode consecutive aux decLarations du PAL Laisse beaucoup a desirer. Les mauvais resuLtats de ce secteur peuvent, dans une certaine mesure, etre imputes aux carences ou insuffisances des institutions gouvernementaLes chargees d'en appuyer Les activites. Les societes d'Etat chargees de commerciaLiser Les produits des agncuLteurs et de Leur fourmr des intrants sont restees aussi peu efficaces et n'ont pas contnbue autant qu'eLLes auraient pu Le faire a stimuLer La production vivnere. Les institutions de recherche ont mendie des credits. Nombre d'entre eLLes continuent d'accorder davantage d'attention aux cuLtures d'exportation qu'aux cuLtures vivneres, comme Les Legumineuses, Les pLantes-racmes et Les tubercules, qui sont ceLLes qui comptent pour les petits expLoitants. La vuLgansation agncoLe n'est toujours pas vraiment efficace. Dans beaucoup de pays afncains, Les petits expLoitants attendent encore que des organismes de credit efficaces financent Leurs activites de production. Comme nous Le verrons pLus en detail dans La section IV du present document,

les carences des services et institutions agncoLes en Af nque resultent de tout un ensemble de causes a La fois internes et externes, dont certaines ont eu des effets particuLierement graves ces dermeres annees.

48. Mais iL faut dire aussi que quelques initiatives exceptlonneLLes ont ete prises pour ameliorer Les services et institutions desservant Les petits expLoitants. Cela s'est fait egalement dans Le contexte d'une strategie coherente donnant une pnonte elevee a La production vivnere

49. Au Mali, par exemple, Les activites de la grande organisation de commercialisation semi- publique COPMA) ont recu une attention particuLiere. La restructuration et La gestion de

L'OPAM ont fait depuis 1980 des progres ocnsiderables. La preuve en est que Les depenses de fonctlonnement de cet orgamsme ont diminue de 20 pour cent en trois ans a peine.

50. La Gamble a fait des progres dans divers domaines reorganisation des services d'appui a L 'agn culture, recherche agncoLe, vulgarisation et formation de speciaListes de haut

niveau.

(17)

page 14

51. Le Kenya a adopte un texte parlementaire sur Le developpement de L'alimentation et de I'agriculture qui couvre toute une sene d'elements faisant partie de la strategie et des politiques de developpement de ces secteurs. II s'agit notamment d'ameliorer les incitations a la production, le systeme de commercialisation (pour les cereales en particulier), la distribution des facteurs de production agncole , de consacrer davantage de ressources a

la recherche ; de renforcer le systeme de credit ; et de creer des stocks de secunte alimentaire.

52. Le Nigeria a adopte en 1980 une strategie alimentaire qui donne une importance nouvelle aux pnx a La production et a la consommat ion, a la gestion du credit et a I' importation de facteurs de production agncole. Toutefois, les problemes de balance des paiements que

le Nigeria connait depuis quelques annees semblent avoir nui a I'application de cette strategie alimentaire.

53. Le Gouvernement tanzamen a recemment publie et promulgue deux textes, la Politique agncole de la Tanzame et la Strategie alimentaire nationale de la Tanzame. II attnbue une prior ite elevee a I' infrastructure, a La fourmture des intrants, a I'examen des pnx et a la commercialisation.

r/ la strategie appliquee par la Zambie pour I' alimentation et I'agnculture met egalement L'accent sur la mise en place d'un service de vulgarisation agncole efficace, ainsi que sur Le developpement de la recherche et des systemes d'entreposage, de transformation et de commercialisation.

55. Les paragraphes qui precedent offrent quelques exemples des mesures concretes que certains Etats membres prennent pour ameLiorer les services et institutions agncoles. II reste cependant encore beaucoup a faire dans ce domaine.

E. Depenses du secteur public pour le developpement agncole

56. II est ampLement admis que les strategies de developpement de beaucoup de pays

afncams n'ont pas accorde la pnonte voulue au developpement de I'agnculture, notamment dans Les annees soixante-dix. II suffit pour s'en convaincre de confronter les depenses consacrees par les gouvernements au developpement L'aLimentation et de I'agriculture avec celles d'autres activites.

57. Le PAL demande aux Etats comme aux particulars d'accroitre La part de L' alimentation et de I'agnculture dans leurs investissements. Son programme 1980-1985 fixait a 22

milliards de dollars E.U. les depenses des gouvernements pour I'ensemble de La region, soit une depense annuelle de 4,4 milliards de dollars. Environ la moitie de ces depenses devait etre financee sur des ressources inteneures, le reste par des donateurs exteneurs.

58. Les flux de ressources de provenance exteneure, quoiqu'insuffisants par rapport aux besoms, ont progresse regulierement ces dermeres annees. On verra dans le tableau 5 que I'aide fournie a des conditions de faveur et a des conditions normales a L'agncuLture par des donateurs bilateraux et multiLateraux est passee de 1,1 milliard de dollars E.U. en 1976 a 3,4 milliards de dollars E.U. en 1982.

(18)

Tableau 5 - AIDE BILATERALE ET MULTILATERALE A L'AGRICULTURE EN AFRIQUE a

Millions de dollars E.U. engages en

A DES CONDITIONS DE

Aide bilaterale dont

Aide muiLfiifca&eeale dont

Total

FAVEUR ET A DES

CAD/CEE

BIRD IDA

1976

CONDITIONS

557 484 575 196 240 1 132

1980

NORflALES

1 421 1 360 1 233 233 477

2654 1 1 1

3 1981

674 562

468 449 462 142

2 1

1

3 1982

318 864 100 199 332 418

464 391 468 240 42

932 1 1

2 323 262 891 477 158 214

1 1

2 600 488 778 462 182 378

2 1

2 200 766 730 332 149 950 AIDE A DES CONDITIONS DE FAVEUR UNIQUEMENT

Aide bilaterale

dont CAD/CEE

Aide multilaterale

dont IDA

FAD Total

Source Banque de donnees FAO sur I'aide exteneure, Rome

a) Les chiffres indiques sont des engagements budgetaires et non des depenses effectives. Us correspondent a la definition de I'agriculture

"au sens large" et, outre les activites comprises dans les estimations du PAL, englobent La fabrication des facteurs de production agncole, les agro-industnes, la mise en vaLeur des regions et des bassins fluviaux, L'infrastructure rurale et le developpement rural. Us ne comprennent pas I'assistance technique.

(19)

page 16

59. La FAO vient de terminer une etude qui donne des indications util.es sur les depenses

publiques consacrees au secteur agncoLe dans 21 pays afncams 1). La moyenne de ces

depenses budgetaires, pour La penode 1978-1982, etait 19 doLLars E.U. par habitant et par an, dont Les deux tiers sont des depenses sous forme de capitaL et un tiers des depenses courantes. Cette moyenne par habitant est infeneure a celLe du Proche-Onent et de L'amenque latine, mais supeneure a La moyenne de L'Asie et du Pacifique.

60. Le budget de L'Etat des 14 pays afncains pour LesqueLs Les informations sont dispo- mbles, y compns Le budget de deveLoppement, a represente pLus de La moitie - 51 pour cent - du PIB de ces pyas. Les chiffres par pays sont indiques dans Le tableau 6.

La part des depenses pubLiques sur Le secteur agncoLe ont atteint 7 pour cent en moyenne pour La penode 1978-82. Si Les resuLtats de L'etude FAO sont indicatifs (voir tableau 7), il s'avere que Les pays afncams consacrent un pourcentage assez fatbLe de Leurs depenses pubLiques a I'agriculture, en comparaison avec ce qui est depense dans Les pays de L'Asie et du Pacifique, Parmi ces 14 pays (tableau 8) La Somalie, et - un m^au faibLe, La Gamble et Le Kenya allouent La plus grande part de Leurs ressources d l dyn- cuoture. Cependant, dans presque tous ces pays on note que La part de I'agriculture dans Le budget est moms grande que sa contribution au PIB.

62. Les gouvernements afncams n'ont pas encore present de pourcentage de ressources a

-consacrer a I'alimentation et a L'agriculture. On a propose 10 a 15 pour cent 2) en se

fondant sur L'expenence de pays en developpement qui ont suivi avec succes des strategies agncoles et ont ainsi regie Leurs problemes alimentai res.

F. Commerce inter-afneain

63. Le Plan d'action de Lagos souLigne la necessite de stimuler Le commerce entre pays afncains pour encourager L'autonomie regionale. Les tableaux 9 et 10 donnent des rensei- gnements sur Les exportations afncaines de produits agncoles, en Afnque meme, vers les pays en developpement et vers les pays developpes. On observe que les exportations cerea- Lieres des pays afncains vont surtout a des pays en deveLoppement non afncams. Si L'on considere L'ensemble des produits agncoles, Les exportations afncaines sont surtout destinees aux pays developpes. Les organisations regionales envisagent d'encourager Le comemrce intra-regional entre pays afncains ; mais pour atteindre leur potentiel maximum,

Les pays afncams doivent developper Leur capacite de production et faire evoluer Leurs poLitiques et Leurs structures du commerce d'une facon concevabLe.

G. Suivi

64. Comme on L'a mentionne plus haut, La formulation de strategies alimentaires et agn coles n'est que Le debut de La formidable tache qu'exige le deveLoppement. Encore faut-iL mettre au point des politiques, projets et programmes specifiques pour atteindre Les objectifs et Les fmaLites defims et etablir des mecamsmes permettant d'en suivre Les

progres.

1) L'etude couvre 57 pays, dont 21 en Afnque. Les donnees statistiques sont dispombles pour 14 pays afncains. L'etude est publiee sous Le titre Depenses publiques consacrees a I'agnculture dans Les pays en developpement 1978-82, FAO, Rome, 1984

2) Carl K. Eicher, West Africa's Agrarian Crisis / 1983, p. 29

(20)

Tableau 6 - DEPENSES PUBLIQUES EN POURCENTAGE DU PIB DANS 14 PAYS AFRICAINS (1978-81)

Pays

ALgene Benin Cameroun Republique

centraf ncaine Gabon

Gamble Kenya Liberia Mali Maun ce Maroc Somalie SwaziLand Tanzame

Pourcentage du 1978

77 78 20

19, 35 79, 36, 26.

15.

34.

35.

35.

93.

27.

.4 .3 .9

.9 .4 .2 .7 .2 .5 ,4 ,2 3 ,9 0

1979

73.7 75.3 26.8

16.5 33.0 59.6 45.0 34.5 13.6 35.7 35.3 24.6 72.2 37.0

PIB en

1980

69 59 24

15, 29 51, 39, 31, 14, 33.

33.

23.

77.

38.

.4 .7 .0

.7 .8 .1 .0 .5 .2 .6 .0 ,1 8 8

1981

71.0 52.9 18.6

18.1 t 52.5 42.5 36.7 40.1 14.3 35.6 36.6 19.7 62.4 40.9

Pourcentage

moyen

1978-81

72.3 65.7 22.5

17.4 37.7 56.6 39.3 33.3 14.3 34.8 34.9 25.1 74.7 36.2

Source Depenses publiques consacrees a (.'agriculture dans les pays en developpement 1978-82, FAO, Rome, 1984

(21)

page 18

Tableau 7 - PART DE L1AGRICULTURE DANS LES DEPENSES PUBLIQUES a)

Region et groupement economique

Nombre de pays

Pourcentage aLLoue a L'aancuLture en

1978 1979 1980 1981 1982

Pourcentage moyen en

1978-1982

RE6I0NS

Af nque

Asie et Pacifique

Amenque Latine Proche-Onent

6R0UPEMENTS ECONOMIQUES

14 3 15 2

6.5 7.0 7.0 7.6 6.7 7.0

9.0 11.3 11.3 12.3 12.0 11.3

6.0 6.5 6.6 6.5 6.7 6.5

7.3 8.0 6.9 7.7 7.3 7.5

PMA Autres Pays a Autres

faible revenu

7 27

8 26

12.1 10.8 11.3 12.3 11.3 11.5

6.3 6.9 7.0 7.0 7.3 6.9

12.4 13.2 15.1 16.4 17.9 15.0

6.3 6.9 6.9 6.9 7.1 6.8

TOUS PAYS ETUDIES 34 6.4 7.0 7.1 7.1 7.3 7.0

Source Depenses publiques consacrees a (.'agriculture dans Les pays en developpement/ 1978-82, FAO, Rome, 1984

a) SeuLs 34 pays sur Les 57 examines ont fourni des donnees. Les

chiffres sont bases sur Les pnx constants en dollars E.U. de 1978

(22)

Tableau 8 - PART DE L'AGRICULTURE DANS LES DEPENSES PUBLIQUES ET DANS LE PIB DANS 14 PAYS AFRICAINS (MOYENNE 1978-82)

Pays Agriculture en pourcentage

des dep. publiques du PIB

Rapport depenses publiques/PIB

Algene Benin Cameroun

Republique centrafncain?

Gabon Gamble Kenya

Liberia

Mali

Maun ce

Maroc

Somalie

Swaziland

Tanzame

5.9 9.0 8.8 5.6 2.1

13.6 15.5 10.0 12.4 10.4 7.0 30.7 11.7 9.3

6.4 47.8 31.9 35.7 5.4

31.8 36.4 34.6 41.4 12.7 17.3 60.2

n.a.

53.2

.92

.19 .28 .16 .39 .43 .43 .29 .30 .82 .40 .51

n.a.

.17

Source Etude FAO sur les depenses publiques consacrees a I'agriculture, Rome

(23)

page 20

Tableau 9 - EXPORTATIONS DE CEREALES DES PAYS AFRICAINS EN DEVELOPPEMENT (1970-1982)

millions de $ E.U.

1970 1979 1980 1981 1982

Commerce entre pays afncains Vers les pays en developpement Vers les pays developpes

Total

29 50 71

56 116 51

50 136 38

36 119 31

38 125 15

121 170 174 150

Source Bulletin mensuel de statistique, ONU, mai 1984

Tableau 10 - EXPORTATIONS A6RIC0LES DES PAYS AFRICAINS EN DEVELOPPEMENT (1970-1982)

millions de $ E.U.

1970 1982

Entre pays d'Afnque

Vers les pays en developpement Vers les pays developpes

Total

0.3

5.4

6.1

1.0 2.9 11.7

14.6

Source Bulletin mensuel de statistique, ONU, mai 1984

(24)

65. La FAO a etabli une sene d'indicateurs pour suivre La rmse en oeuvre de La

partie ^.

66. Les indicateurs portent sur La popuLation, Le produit inteneur brut, L'utiLisation des terres. La production agncoLe, La production vivnere, Les exportations et importa tions agncoLes et aLimentai res, Les quantites de poisson capturees et debarquees et La production et L'expLoitation forestieres. En outre. La FAO a etabLi des methodes pour evaLuer Les pertes alimentaires apres recoLte, La secunte aLimentaire et Les pratiques agncoLes ameLiorees, L'amenagement forestier, La vaLonsation de La recherche et Les services agncoLes.

67. On signaLe que de nombreux pays de La region sont en train d'adopter ces methodes.

Cette tache exige un equipement compLexe, notamment des ordinateurs et L'assistance internatlonaLe a un roLe important a jouer dans ce domaine.

H. FormuLation d'une strategie aLimentaire et agncole

68. IL est indemable que Les gouvernements afncains sont bien conscients de La cnse de L'aLimentat ion et de L'agncuLture. MaLgre ceLa, iLs n'ont pas reussi a traduire Leur voLonte de La surmonter en programmes d'action precis. Or c'est La une condition indis- pensabLe a La reaLisation des objectifs et finaLites du PAL. Toutefois certains sont en train de prendre des mesures initiates et d'autres ont deja formuLe des strategies generaLes mais portent sur tous Les aspects du deveLoppement agncoLe.

69. Douze pays ont formuLe et adopte des strategies et certains ont commence de Les appLiquer seLon Les indications dufonseiL MondiaL de L'ALimentation. Dans une deuxieme categone de pays, La preparation des strategies agncoLes est deja bien avancee. Enfin, La majonte des pays en sont au premier stade de La formuLation des strategies. On peut done dire que Les gouvernements afncains commencent tout juste de s'occuper du deveLop pement alimentaire et agncoLe du continent. Cet effort doit etre maintenu.

I. Remarques sur L'evaLuation des resuLtats

70. IL est difficiLe d'isoLer Les resuLtats du PLan aLimentaire regionaL pour L'Afnque et du PLan de Lagos pendant La penode 1979-85. En tout etat de cause, Le PLan fourmt un cadre pour Les parametres, Les objectifs et Les indicateurs permettant de mesurer Le deveLoppement de La production aLimentaire et agncoLe. IL faut du temps pour que Les

poLitiques (AFPLAN/PAL), une fois formuLees, puis appliquees, donnent des resuLtats concrets et L'evaLuation de La penode examinee ne refLete done pas toujours (.'importance des

processus amorces.

71. Le PAL est en queLque sorte une decLaration d'intention pour Le deveLoppement de L'Afnque, et propose des normes pour Les strategies, Les poLitiques et La pLanification.

Mais meme quand des poLitiques sont formuLees et des ressources mises a disposition, Les resuLtats ne sont pas automatiques. Une mise en oeuvre judicieuse, appuyee par un consensus dans d'autres domames poLitiques ou economiques, est indispensabLe. Autrement dit. iL

faut temr pLemement compte de La dynamique du PAL et de ces autres facteurs, moms evidents.

1) Document FAO ARC/85/5,, Suivi de La mise en oeuvre de La partie agncoLe du PLan d'action de Lagos, mai 1984

(25)

page 22

"2. Rappelons que revaluation se fonde sur Les donnees dispombles. Or celles-ci sont I. inn tees parce que de nombreuses activites et transactions econorrnques ne passent pas par Les reseaux officiels. C'est notamment Le cas quand I'agnculteur n'a pas interet a degager un excedent pour Le marche officiel, situation qui favonse Le developpement d'un secteur alimentaire paraLLele. Dans ce cas, une bonne partie des producteurs et autres agents economiques echappent aux statistiques.

IV. FACTEURS D'INSUCCES

73. IL faut bien reconnaitre que Les pays afncains n'ont pas obtenu dans Le secteur de I "alimentation et de L'agnculture Les resultats escomptes tels qu'ils ont ete defims en 1980 dans Le PAL. Pour evaluer en profondeur les causes de ces insucces, il conviendrait d'examiner un grand nombre de questions concernant les strategies, les politiques et La plamfication du developpement de L'alimentation et de L'agnculture et la gestion du secteur agncoLe dans chacun des pays afncains. II n'est pas possible de Le fame dans le cadre de La presente etude. Toutefois, les informations dispombLes permettent de comprendre pourquoi I'Afnque n'a pas reussi a attemdre Les objectifs fixes par le PAL pour 1980-85. On distinguera les causes mteneures et exteneures.

A. Causes mteneures

1. Structure du secteur agncole

74. Si le secteur de L'alimentation et de L'agncuLture progresse si peu, c'est pnnci- palement parce que les strategies des annees 60 et 70 accordaient une pnonte plus elevee a 1'industne et aux services creant ainsi des desequi Libres structureLs, faute d'mfra- structures adaptees aux besoms alimentai res. Les systemes de transport et de communi cation, d'entreposage, de commercialisation et de fourmture d1 intrants desservent mal Les agnculteurs en Afnque, particulierement Les petits paysans des zones isoLees. II y a une penune de personnel qualifie pour Les services agncoles, notamment dans Les domaines de La plam f ication, de la vulgarisation, de la recherche, de La commerciali sation et de la Lutte contre Les ravageurs.

2. Volonte politique

75. Pour surmonter Les obstacles crees par les carences structurelles, Les gouvernements afncains auraient du abandonner les strategies du passe et donner a I'agriculture la pnonte sur tous Les secteurs. S'iL est vrai que depuis 1978 ils se preoccupent de cette question, les reformes structurelles requises n'ont pas ete appliquees et les ressources consacrees a L'agncuLture sont restees relativement Limitees. Le document de la CEA sur les mesures proposees dans le cadre du Plan d'action de Lagos pour 1986-90 (voir E/ECA/CM.11/39) souligne certains aspects pnontaires de I'alimentation et de L'agncuLture qui necessitent une concertation politique.

3. Secheresse persistante

76. Enfin, s'U est vrai que La secheresse est un mal recurrent en Afnque, ceLle qui sevit depuis cinq ans dans de nombreuses regions d'Afnque a encore aggrave La situdtion critique de L'alimentation et de I'agriculture. Les strategies et les poLitiques de

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