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POLITIQUE FAMILIALE MUNICIPALE DE RIVIÈRE-BLEUE

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Academic year: 2022

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POLITIQUE FAMILIALE MUNICIPALE

DE RIVIÈRE-BLEUE

2012

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POLITIQUE FAMILIALE MUNICIPALITÉ DE RIVIÈRE-BLEUE TABLE DES MATIÈRES

Mot du préfet de comté 1

Mot des membres du Comité d’orientation 2

Introduction 3

1. Historique de la politique familiale au Québec 4

1.1 Les débuts de la politique au Québec 4

1.2 Les trois plans d’action 4

1.3 La nouvelle structure administrative 6

1.4 La politique familiale au niveau municipal 6

1.4.1 Soutien aux municipalités du Québec 7

2. Historique de la politique à Rivière-Bleue 8

2.1 Une démarche amorcée en 1993 8

2.2 Année internationale de la famille – 1994 8

2.3 Une relance en 1999 9

3. La politique familiale municipale 10

3.1 Son but 10

3.2 Son objectif ultime 10

3.3 Sa portée légale 10

3.4 Le contexte 10

4. Porteurs du dossier de la politique familiale 11

4.1 Le premier responsable du dossier de la politique familiale municipale 11

4.2 Le responsable des questions familiales 11

5. Définition de la famille des années 2000 12

6. Portrait des familles de Rivière-Bleue 13

6.1 Profil de la population 13

6.2 Profil des familles 13

6.3 Éducation et emploi 13

6.4 Habitation et revenus 14

7. La politique familiale de Rivière-Bleue 15

7.1 La famille : la force vive de notre milieu 15

7.2 La mission de la politique 15

7.3 Les objectifs de la politique 16

7.4 Les champs d’intervention 16

7.5 Le plan d’action 16

8. L’évaluation 17

Conclusion 18

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MOT DU MAIRE DE LA MUNICIPALITÉ DE RIVIÈRE-BLEUE

Chers concitoyens, Chères concitoyennes,

C'est avec fierté que je vous présente la toute dernière mise à jour de la politique familiale de Rivière-Bleue.

Depuis 2004, la Municipalité de Rivière-Bleue a adopté sa politique familiale et a accompli de nombreuses actions en fonction des familles. En procédant à une mise à jour, nous ne faisons que répéter notre engagement à penser et agir famille.

Puisse cet outil de référence devenir l’élément déclencheur de plusieurs actions de développement ! Toutefois, il faut admettre qu’une politique familiale ne fonctionnera pas par elle-même. Elle suppose un engagement réel et constant de tous les élus municipaux ainsi que des employés dans son application.

En conséquence, la politique que nous adoptons vient confirmer notre volonté de travailler à améliorer les conditions de vie et de travail des familles d’ici.

Je souhaite qu'un véritable partenariat puisse s’établir avec les diverses ressources du milieu de manière à créer une réelle harmonie au sein de nos communautés.

Je félicite les membres du Comité d'orientation familiale pour l'excellence du travail accompli et je remercie tous les partenaires qui les ont soutenus tout au long du processus d'élaboration de la présente politique familiale municipale.

Claude H. Pelletier Maire

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MOT DU COMITÉ D’ORIENTATION FAMILIALE Rivière-Bleue

Chers Riverains et chères Riveraines,

Qu’il est bon de pouvoir dire : mission accomplie. Après huit ans de sensibilisation, de travail et de suivi, Rivière-Bleue se donne aujourd’hui une politique familiale à son image actuelle pour que chacune des familles de la municipalité y trouve un cadre de référence significatif et signifiant pour elles.

Un plan d’action précise l’ensemble des moyens qui appuient les objectifs de la présente politique municipale. Ce plan démontre l’importance du partenariat au sein de la vie communautaire. De plus, la participation de tous les organismes communautaires et gouvernementaux ne peut être que souhaitée; elle est primordiale.

Revenir chaque année sur le travail accompli pour analyser le chemin parcouru ; telle est la condition majeure pour la réussite de la politique familiale municipale. Que les élus - responsables des questions familiales agissent comme catalyseurs pour permettre le développement de services et de mesures en faveur des familles de Rivière-Bleue. La consultation est définitivement le moyen par excellence pour y arriver.

Ainsi, en faisant bouger les choses dans le meilleur intérêt des familles, l’atteinte des objectifs assurera une meilleure qualité de vie pour toutes les familles sans exception.

Développer le réflexe : - « Penser et agir Famille » au sein de l’action municipale, c’est :

• Tenir compte des diverses réalités vécues par les familles ;

• Reconnaître les compétences de chacune d’elles ;

• Les supporter dans les périodes plus vulnérables ;

• Les accueillir, les respecter et les aimer.

Les membres du Comité d’orientation familiale,

Christiane Roy, Corinne Morin, Hermann Fortin, Huguette Massé, Lise Roy et Marie-Jo Cormier.

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INTRODUCTION

C’est avec fierté que la Municipalité de Rivière-Bleue, en collaboration avec le comité d’orientation familiale, soumet une politique familiale pour l’ensemble du territoire.

Cette démarche amorcée en 2003, grâce à l’intervention de la Table multisectorielle de la Famille du Bas-Saint-Laurent, trouve aujourd’hui un dénouement susceptible de mobiliser les collectivités à travailler au mieux-être des familles, quelques soient leurs formes et leurs réalités les plus diversifiées.

De nombreuses étapes ont été franchies. À prime abord, des échanges avec les maires sur la pertinence d’une politique familiale MRC et municipale ; par la suite, l'invitation à nommer un élu porteur du dossier en vue d’une réflexion sur l’importance du partenariat et d'une sensibilisation au « Penser et agir Familles » regroupant des responsables aux questions familiales et des représentants d’organismes communautaires et gouvernementaux. Les familles

« force vive des municipalités » est maintenant une préoccupation constante pour la grande majorité des décideurs concernés.

Grâce au travail et à la détermination du comité d’orientation familiale; une première version de politique familiale a été rédigée puis déposée auprès du conseil municipal et des organismes riverains pour étude et propositions de changements.

La présente version est alors soumise pour adoption. Ce geste constitue en quelque sorte un engagement significatif et reconnaissant les familles : force vive de notre milieu.

Dans la construction de ce vaste chantier d’actions concrètes, peut-on imaginer que la contribution de chacune des familles permette à la communauté d’aller encore plus loin. Qu’on se le dise et qu’on le fasse ensemble !

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1. HISTORIQUE DE LA POLITIQUE FAMILIALE AU QUÉBEC

1.1 LES DÉBUTS DE LA POLITIQUE FAMILIALE AU QUÉBEC

L’année 1967 est une année marquante pour les familles au Québec. C’est le début des allocations familiales au Québec et l’année où le ministre de la Famille, Jean-Paul Cloutier, pose les premiers jalons qui permettront au Québec, 20 ans plus tard, de se doter d’une politique familiale.

L’Assemblée nationale du Québec reconnaît alors la famille comme le premier milieu de vie, d’apprentissage et de socialisation et les parents comme les premiers responsables des familles1. C’est en ayant ces principes en tête que le premier énoncé de la politique familiale présente les objectifs suivants :

• Reconnaître la famille comme valeur collective fondamentale ;

• Contribuer à la cohésion et à la stabilité de la famille en tenant compte des diverses réalités familiales ;

• Soutenir les parents à titre de premiers responsables de la prise en charge des enfants.2

1.2 LES TROIS PLANS D’ACTION

À ce jour, le gouvernement québécois a élaboré trois plans d’action triennaux : un premier couvrant la période 1989-1991, un deuxième pour la période 1992- 1994 et un dernier qui a pris fin en 1997.

Le premier plan d’action se voulait une amorce de politique familiale et, pour le rédiger, le gouvernement provincial s’inspirait largement de la consultation menée au cours des années précédentes. Ce plan d’action comprenait 58 mesures et 13 secteurs d’intervention.

_________________________________

1 Conseil de la famille, Penser et agir famille : guide à l’intention des intervenants publics et privés, Gouvernement du Québec, 1989. p. 1.

2 Secrétariat à la famille, Familles en tête ; plan d’action en matière de politique familiale 1989- 1991, Gouvernement du Québec, 1989, p.17.

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Les résultats de ce premier plan sont marqués principalement par le peu d’impact du programme d’allocations à la naissance d’un deuxième et d’un troisième enfant sur le taux de natalité de la province.

Le deuxième plan d’action en matière de politique familiale comprenait 92 mesures regroupées autour de cinq orientations. On y parle également de continuité, de consultation, de concertation et de réallocation des ressources vers la famille. Pour l’élaboration de ce deuxième plan, les organismes familiaux ont joué un rôle important et ont été invités à collaborer à la mise en œuvre de plusieurs mesures.

On peut affirmer, sans contredit, que ce deuxième plan d’action aura fait bouger les choses pour le meilleur intérêt des familles. Ainsi, on a pu orchestrer un rapprochement des représentants municipaux, familiaux, syndicaux, patronaux et gouvernementaux pour échanger des idées pour l’élaboration des orientations et des objectifs contenus dans le troisième plan d’action. De plus, des tables sectorielles avec mandat de préparer des propositions d’engagement ainsi que des projets de recherche sont issus de cette démarche orientée vers le mieux- être des familles.

Le troisième plan d’action triennal s’étendait de 1995 à 1997 et, comme son titre l’évoque, Plan d’action des partenaires en matière familiale, il invitait à une démarche de consultation, de concertation et de partenariat, alors que les deux premiers plans contenaient les résultats de la réflexion d’organismes gouvernementaux et de ministères. Ainsi, ce troisième plan d’action regroupe les engagements concrets des partenaires privés, publics, parapublics et communautaires dédiés au mieux-être des familles québécoises. Six tables sectorielles provenant des secteurs municipal, travail, éducation, santé et services sociaux, gouvernemental et du milieu familial ont engendré 371 engagements en faveur des familles, et ce, dans quatre domaines de préoccupation de la vie familiale : la prévention, la conciliation travail-famille, le soutien financier et le milieu de vie.3

Le bilan de ce troisième plan d’action reste à venir et est attendu impatiemment par les différents partenaires qui ont contribué à sa réalisation.

__________________________

3 Table du mouvement familial, Rapport final de la Table du mouvement familial.

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1.3 LA NOUVELLE STRUCTURE ADMINISTRATIVE

En juin 1997, l’Assemblée nationale adoptait la loi 145, créant ainsi le ministère de la Famille et de l’Enfance. Cette nouvelle structure administrative intègre le Secrétariat à la famille et l’Office des services de garde à l’enfance, et prolonge le mandat du Conseil de la famille qui devient le Conseil de la famille et de l’enfance.

Le nouveau Conseil de la famille et de l’enfance demeure principalement un conseiller auprès du gouvernement pour les questions concernant la famille et l’enfance et l’accompagne dans le développement de la politique familiale québécoise. Ses activités de communication, d’information, de consultation, d’études et de recherches, de production d’avis et de rapports continueront donc de faire partie de son mandat. À ceci s’ajoute le mandat de produire annuellement un rapport sur l’état de la situation et les besoins des familles et des enfants du Québec4.

1.4 LA POLITIQUE FAMILIALE AU NIVEAU MUNICIPAL

Un des premiers objectifs que se donne la politique familiale est l’amélioration du milieu de vie des familles. À ce niveau, l’implication des municipalités est primordiale et l’intérêt que celles-ci manifestent pour les questions familiales vient de leur reconnaissance que le palier municipal est le plus près des familles et qu’il est sans doute celui qui, par ses décisions, affecte le plus le quotidien des familles.

Dans le troisième plan d’action triennal de la politique familiale, tout comme dans le deuxième, le gouvernement provincial reconnaît la part importante que joue le monde municipal dans l’amélioration et le maintien de la qualité du milieu de vie des familles. Le troisième plan identifie les responsabilités qui incombent aux municipalités comme étant le logement adéquat des familles, les services offerts par les municipalités, la reconnaissance et le soutien à la vie associative des familles, ainsi que l’accroissement de la concertation des partenaires intervenant auprès des familles.5

________________________

4 Conseil de la famille et de l’enfance, Penser et agir, gouvernement du Québec, 1997.

5 Voir Gouvernement du Québec, Secrétariat à la famille, Familles en tête 1995-1997 ; Plan d’action des partenaires en matière familiale, p. 97-98.

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Depuis les dernières années, plusieurs municipalités se sont dotées d'une politique familiale pour assurer la cohérence et la permanence dans leurs actions visant les familles. À l'instar des municipalités pionnières telles : Brossard, Sherbrooke et Lachine, on compte maintenant des villes comme Hull, Charlesbourg, Cap-de-la-Madeleine, Blainville, Saint-Lambert, Saint-Laurent, Ville d'Anjou, Plessisville et Bellefeuille.

1.4.1 SOUTIEN AUX MUNICIPALITÉS DU QUÉBEC

Dans le cadre des responsabilités confiées aux municipalités par la politique familiale québécoise et particulièrement par ce troisième plan triennal, la Fédération des unions de familles a beaucoup collaboré avec les municipalités au développement de leur politique familiale.

Créé en 1989, le Carrefour "Action municipale et familles", comité permanent de la Fédération, est le lieu où la Fédération intervient auprès des municipalités pour favoriser le développement de la politique familiale.

En 1997, près de 600 municipalités du Québec, réparties dans les 17 régions administratives de la province, gravitent autour du Carrefour, ce qui représente environ 56% de la population totale du Québec. De ce nombre, plus de 280 municipalités ont désigné un membre de leur conseil municipal comme responsable des questions familiales.

En 2001, le Carrefour "Action municipale et Familles" a obtenu l'approbation de l'assemblée générale annuelle à entreprendre les démarches reliées à l'incorporation du Carrefour. Une entente de collaboration et de partenariat a été définie. Histoire à suivre…

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2. HISTORIQUE DE LA POLITIQUE FAMILIALE À RIVIÈRE- BLEUE

2.1 UNE DÉMARCHE AMORCÉE EN 1993

Dans la foulée des activités de réflexion sur la famille, bon nombre de parents, adolescents, aînés et autres personnes impliquées ont fait le point sur la situation des familles de leur milieu.

Ils se sont alors demandés ce qui pouvait et devait être fait tant pour améliorer leur qualité de vie que pour faire partie du développement de leurs municipalités, de leur municipalité régionale de comté (MRC) et de leur région Bas-Saint-Laurent. Il en est ressorti une vision commune et un ensemble de recommandations touchant plusieurs aspects de la vie familiale.

Ces propos et constats furent repris en concertation régionale à Trois- Pistoles en 1993 pour être traduits en plan d’action régional. Dans le but de revaloriser la famille dans ses préoccupations et ses besoins et d’assurer une visibilité digne de reconnaissance, un mandat a été donné à la Table multisectorielle du Bas-Saint-Laurent pour l’Année internationale de la famille (A.I.F.) pour :

- que les municipalités du Bas-Saint-Laurent se dotent d’une politique familiale d’ici l’an 2000 et nomment unE éluE répondantE de la politique ;

- que soit créé un organisme régional de la famille d’ici la fin de l’A.I.F. 1994, pour veiller à la pérennité des actions touchant les familles du Bas-Saint-Laurent ;

- qu’un soutien soit apporté à la création des Maisons de la famille sur le territoire.

2.2 L’ANNÉE INTERNATIONALE DE FAMILLE – 1994

Cette Année internationale constituait une occasion privilégiée pour confirmer un engagement formel à l’égard des familles au Témiscouata ; notamment celui d’une politique familiale.

Quoique diversifiées et spectaculaires, les activités en sont demeurées à des liens de solidarité entre les familles, les organismes, les institutions et les municipalités. Aucun engagement concret municipal au plan d’une politique n’a été officialisé. Par ailleurs, un travail de sensibilisation au « penser et agir famille » ainsi qu’un réel soutien furent apportés par la Table multisectorielle de la Famille du Bas-Saint-Laurent auprès de certaines municipalités.

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2.3 UNE RELANCE EN 1999

En avril 1999, grâce à l’intervention de la Table et le leadership d’une ressource du milieu ; la MRC de Témiscouata fut interpellée pour qu’au sein des conseils municipaux, il y ait un élu responsable des questions familiales et qu’une personne soit désignée à cette intention. Dix-sept des vingt municipalités ont alors répondu favorablement à cette démarche proposée.

En octobre de la même année, le Conseil des maires confirmait par résolution un engagement ferme de travailler à l’élaboration d’une politique familiale MRC d’ici l’an 2002. Confié à l’organisme Re-Source Familles, représenté par Yolande Dubé, membre de la Table multisectorielle de la Famille du Bas-Saint-Laurent, le processus fut amorcé dans le respect du cheminement de chaque municipalité. Il importait de ressentir une réelle volonté politique pour s’assurer d’un engagement qui soit porteur d’espoir pour les familles concernées.

Au cours de 2000-2001, des ateliers de sensibilisation au « PENSER ET AGIR FAMILLE » regroupant des élus municipaux et des représentantEs des secteurs de la santé, de l’éducation, des organismes communautaires familles et des loisirs ont pu mieux saisir l’importance d’une politique familiale municipale.

Tenant compte des actions déjà entreprises ou en voie de l’être par les divers acteurs du milieu, un comité d’orientation familiale MRC a été créé en juin 2001.

Composé de 7 personnes représentant le monde municipal, l’éducation, la santé, le communautaire et le loisir, le comité a pour mandat de :

- Se mettre à l’écoute des familles du territoire ;

- Veiller à ce que les intérêts des familles soient promus et considérés au sein de l’action municipale au Témiscouata.

Pour ce faire , ses principales tâches consistent à :

- Rédiger la première et dernière version de la politique familiale ; - Faire l’inventaire des services et le bilan des actions ayant un

impact sur les familles du territoire ;

- Supporter et collaborer à l’étude et la consultation dans les municipalités ;

- Proposer un modèle de plan d’action pour l’an 2003.

Par la suite, il assurera une vigilance continue aux municipalités pour l’actualisation de la politique et l’évaluation du plan d’action établi par chacune d'elles.

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3. LA POLITIQUE FAMILIALE MUNICIPALE 3.1 SON BUT

Le but visé par la politique familiale est :

- assurer à toute famille de quelque type ou de quelque forme que ce soit un contenu minimal de mesures et d’actions en vigueur là où elle vit ou veut y vivre.

3.2 SON OBJECTIF ULTIME

Que la Municipalité adopte la présente politique familiale au cœur de l’administration municipale dès l’an 2012.

3.3 SA PORTÉE LÉGALE

Après consultation auprès de la population, un règlement municipal devrait officialiser le tout en vue d’un plan d’action articulé en fonction du budget disponible.

3.4 LE CONTEXTE

À notre connaissance, cette version de la politique se veut adaptée au contexte de la Municipalité de Rivière-Bleue qui compte 1331 habitants.

La démarche du comité a été de proposer une politique familiale découlant de celle adoptée par la MRC de Témiscouata.

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4. LES PORTEURS DU DOSSIER DE LA POLITIQUE FAMILIALE 4.1 LE PREMIER PORTEUR DU DOSSIER AU SEIN DU CONSEIL

MUNICIPAL

Il est souhaitable le maire de la Municipalité soit le premier responsable de la politique familiale pour montrer l’importance attachée à ce dossier.

Toutefois, il est primordial de désigner deux responsables des questions familiales et d'identifier ces personnes aux instances concernées. Ces responsables verront au développement de services et de mesures en faveur des familles et créeront un comité familles pour la mise en œuvre de la politique familiale municipale.

4.2 LES RESPONSABLES DES QUESTIONS FAMILIALES (RQF)

Les conseillers municipaux responsables des questions familiales agissent comme un catalyseur pour le développement de services et de mesures en faveur des familles.

Leur rôle se traduit ainsi. Ils :

- s’assurent de présenter un tableau fidèle de la composition des familles et de leur localisation dans la municipalité ;

- analysent les besoins des familles de leur municipalité dans différents domaines et dégagent des priorités d’action ;

- suggèrent au conseil municipal des actions en faveur des familles dans tous les champs de compétence de la municipalité ;

- se préoccupent qu’on tienne compte des familles dans les politiques et les services municipaux ;

- assurent le lien entre le conseil municipal et les organismes communautaires familles;

- favorisent la concertation entre les divers intervenants auprès des familles pour éviter le dédoublement ;

- illustrent l’intérêt que porte la municipalité au mieux-être des familles;

- sensibilisent les autres élus municipaux de leur conseil et des autres municipalités à la famille.

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5. DÉFINITION DE LA FAMILLE DES ANNÉES 2000

Un ensemble de personnes unies par des liens multiples selon une grande diversité de modèles : la famille traditionnelle, élargie, monoparentale, recomposée et autre pour partager des règles, des valeurs communes pour se soutenir réciproquement, favorisant ainsi l'épanouissement des personnes et des sociétés.

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PORTRAIT DES FAMILLES DE RIVIERE-BLEUE

6.1 PROFIL DE LA POPULATION

Selon les dernières données statistiques de Statistiques Canada réalisées en 2006, la population totale de la Municipalité de Rivière-Bleue s’élevait à 1 407 personnes.

Voici comment cette population est répartie par groupes d’âge :

GROUPE D’ÂGES NOMBRE %

0-4 ans 55 3,9

5-14 ans 145 10,3 15-24 ans 145 10,3

25-44 ans 290 20,6

45-64ans 480 34,1

65 ans et plus 290 20,6

L’âge médian de la population en 2006 est de 47,7 ans alors qu’elle était de 42,6 ans en 2001.

Entre 2001 et 2006 la population totale de Rivière-Bleue a diminué de 4,7 %

6.2 PROFIL DES FAMILLES

En 2006, la municipalité de Rivière-Bleue dénombre 365 familles et de celles-ci, les familles monoparentales comptent pour 17,8% soit 65 familles. Elles sont dirigées par les mères et par les pères dans une proportion quasi égale.

Le nombre moyen de personnes selon le type de familles :

TYPE DE FAMILLES NOMBRE MOYEN DE PERSONNES

Couple marié 2,6

Couple en union libre 3,4

Monoparentale 2,3

6.3 ÉDUCATION ET EMPLOI

La communauté riveraine possède un faible taux de scolarité si l’on considère que 33% des citoyens de 25-34 ans ne possèdent pas de certificat, diplôme ou grade.

En 2006 le taux de chômage est 9,8% pour la municipalité de Rivière-Bleue, une nette amélioration si on réfère au taux de 20% en 2001.

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6.4 HABITATION ET REVENUS

Les 615 ménages de Rivière-Bleue sont propriétaires de leur logement dans une proportion de 78 % comparativement à 22% en location.

Le revenu médian de toutes les familles en 2006 est de 41 310 $, alors que celui des familles monoparentales se situe à 19 238 $. Dans le cas des familles

monoparentales où le parent est de sexe féminin le revenu médian est de 14 124$

et celui où le parent est de sexe masculin est de 38 471 $.

* À ce jour, les seules données disponibles de Statistiques Canada pour le recensement de 2011 sont celles de la population totale, sans ventilation par groupe d’âge. Ces données indiquent qu’en 2011, la population totale de Rivière-Bleue est de 1299 personnes, une baisse de 7,7% par rapport à l’année 2006.

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7. POLITIQUE FAMILIALE DE RIVIÈRE-BLEUE

7.1 LA FAMILLE, LA FORCE VIVE DE NOTRE MILIEU

La Municipalité est incitée à se donner une vision familiale commune reconnaissant que la famille est et demeurera toujours la cellule de base de la société, un lieu d’apprentissage où les échanges et les relations sont nécessairement sources de développement et d’épanouissement personnel et social.

En ces années où le développement économique constitue indéniablement la préoccupation majeure des familles et des décideurs, la vigilance et la détermination s’avèrent incontournables face aux choix à faire. Est-il pensable que le développement social obtienne autant d’attention et d’égard que l’énergie et l’argumentation consacrées au développement économique ? Décidément, un tel réflexe contribuera à solutionner les problèmes les plus cruciaux de notre société.

D’ailleurs, la politique familiale ne représente-t-elle pas un levier de développement social axé sur le potentiel des familles en tant que forces vives de la communauté ? Basé sur cette valeur, un souffle nouveau naîtra et parviendra à une mobilisation collective, bénéfique au développement économique.

Il est à souhaiter que les familles soient considérées comme une des richesses premières extraordinaires, tant pour notre développement que pour la vie de notre municipalité.

7.2 LA MISSION DE LA POLITIQUE FAMILIALE DE RIVIÈRE-BLEUE

La politique familiale vient confirmer l’intention des autorités municipales :

D'améliorer la qualité de vie de nos familles;

D'harmoniser les actions déjà entreprises ou en voie de l’être.

Elle reconnaît aussi l’importance d’agir en partenariat avec les groupes concernés par ce dossier et travailler avec les familles à trouver des réponses à leurs besoins à l’intérieur des champs de l’action municipale.

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7.3 LES OBJECTIFS DE LA POLITIQUE FAMILIALE DE RIVIÈRE-BLEUE La politique familiale répond aux objectifs suivants :

♦ Reconnaître et promouvoir la famille comme cadre de vie motivant les interventions de la municipalité ;

♦ Développer une approche « qualité-famille » dans l’ensemble de l’administration et des services municipaux ;

♦ Favoriser la concertation et le partenariat avec le milieu ;

♦ Privilégier l’information comme moyen d’intervention prioritaire et dynamique auprès des familles.

7.4 LES CHAMPS D'INTERVENTION

⇒ La famille et la sécurité des biens et des personnes ;

⇒ La famille et le transport ;

⇒ La famille : l’environnement et la qualité du milieu ;

⇒ La famille et le développement communautaire ;

⇒ La famille : l’urbanisme et la mise en valeur du territoire ;

⇒ La famille : loisir et la culture ;

⇒ La famille et la santé ;

⇒ La famille et l’éducation.

Pour permettre une compréhension commune des champs d’intervention ci- dessus; une définition vous est présentée en regard de l’atteinte des objectifs à poursuivre.

7.5 LE PLAN D’ACTION

À noter que l’application de la politique familiale ne sera possible qu’avec la mise en œuvre du plan d’action où seront impliqués les partenaires de la municipalité.

Il va de soi que ce plan d’action tient compte de la capacité financière de la Municipalité. De plus, il est à souligner que plusieurs actions nécessitent davantage des changements plutôt que d’exiger des dépenses. Il s’agit beaucoup plus de faire autrement.

Enfin qu’un règlement municipal concrétise notre démarche d’ici la fin de la présente année financière! Ce faisant, il sera possible d’ajuster les budgets pour une réelle mise en œuvre en 2005.

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8. L’ÉVALUATION

Pour une application efficace de la politique familiale, il est fortement suggéré au conseil municipal, en collaboration avec le comité familles, de procéder à une revue annuelle du plan d’action. Cet exercice se veut une action positive et valorisante face au travail effectué et une opportunité d'identifier les correctifs nécessaires à l’atteinte des objectifs visés.

En novembre de chaque année, les responsables des questions familiales (RQF) de la Municipalité se réuniront avec le comité familles pour dresser un bilan des activités réalisées.

Par la suite, des propositions de nouveaux moyens pour améliorer les actions envers les familles de la Municipalité pourront être mises de l’avant.

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CONCLUSION

Mission accomplie !

La politique familiale de la Municipalité est maintenant entre les mains des riverains et riveraines.

Que le partenariat assure le succès de ce grand et beau projet de solidarité !

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BIBLIOGRAPHIE

DOCUMENTS CONSULTÉS :

⇔ Les municipalités et les familles, Gouvernement du Québec, 1993.

⇔ La politique familiale, Gouvernement du Québec, 1999.

⇔ Les Actes du colloque régional de la Table multisectorielle de la famille du Bas-Saint-Laurent, 1995,

⇔ Livre blanc sur la politique familiale Bas-Saint-Laurent, Automne 1998.

⇔ Statistiques Canada, Recensement de 2001.

⇔ Carrefour "Action municipale et familles", Actes des colloques annuels sur l'Action municipale et les familles, 1989 à 2001.

⇔ Énoncé de la politique familiale de la MRC de Témiscouata.

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