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UNION POUR LA NOUVELLE REPUBLIQUE

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Academic year: 2022

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ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DU 23 NOVEMBRE 1958

UNION

POUR LA NOUVELLE REPUBLIQUE

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Sous la pression de la volonté populaire, le système s'est effondré en Mai dernier .. .

Puis, le 28 Septembre, vous avez répondu OUI au Général d e GAULLE. Votre ccnsen:c ment, lib re de toute contrainte, allait d'aborèl. à la personne du Libérateur et à son immense prestige.

MAIS IL SIGNIFIAIT AUSSI VOTRE EXIGEANTE VOLONTE DE CHANGEMENT.

Car TOUT dans ce Pays était à changer.

VOUS EN AVIEZ ASSEZ des Gouvernements é phémère s et sans autorité, d 'un Parlement omnipotent, d 'un système ou les Partis tout-puissants se substituaient aux pouvoirs légitimes, et n 'obtena ient urie majo- rité de façade qu'en l'absence de tout programm e , d'une économie en continuelle faillit e , et d es promesses des démagogues.

VOUS EN AVIEZ ASSEZ des intrigues et des marchandages, des humiliations et des abandons, de l'inca- pacité du régime et de la malfaisance des insti tutions.

VOUS EN AVIEZ ASSEZ de voir la France, victime de l'absurde intransigeance des uns et du d é faitisme criminel des autres, franchir à pas a c célé rés les é tapes de la pire d é cadence e·t d'assister impuissan t à cette course à l'abîme.

VOUS EN AVIEZ ASSEZ du discrédit auquel le s faib !esses du système le condamnait à l'extérieur et d e l'impuissance qui était à l'intérieur son affl1geant symbole.

VOTRE OUI A DE GAULLE.

C'ETAIT UN NON à CET IMMENSE GAC HIS l

C'ETAIT AUSSI LE SEUL ESPOIR de voir régler le problème Algérien et de faire ce sser l'effu- sion de sang.

ELECTEURS COMTOIS, je n'ai po ur ma part jamais cessé - vous le savez ....:..._ d'être fidèle à la per- sonne comme à la doctrine du Général de GAULLE. Mon passé est, à ce titre, un sûr garant de l'avenir.

Face à ceux d ont la vocation gaulliste vient soudaine ment d'apparaître et qui s'en réclament avec une ferveur que je me plais à croire désintéressée, je puis avec quelque fierté rappeler mon action continue depuis plus de dix ans, libre de tout calcul, indifférente à toutes les vicissitudes, au service du Gaullisme le plus authentique.

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ELECTRICES, ELECTEURS, l'heure est venue de parachever les résultats d u Référendum: de votre choix dépend l'avenir de la Nation, l'échec ou l'aboutissement de l'œuvre immense entreprise par le G é néral

de GAULLE, dernière chance de la démocratie . ·

VOUS NE POUVEZ CROIRE AUX PROMESSES de ceux qui, après avoir in~tauré la Constitution désas- treuse de 1946 - que, déjà, nous vous demandions, de repousser - protestent maintenant de leur bonnè volonté .

Pour sa part, la S.F.I.O., ose se proclamer aujourd'hui <<à l'avant-garde de la

République" · Qui prétend-elle abuser? Le Pays se rappelle, l'acharnement mis par les socialistes à s'opposer au retour du Général de GAULLE. Il saura réserver à la triste bouffonnerie de ces faillis le sort qu'elle mérite.

POUR UN CHANGEMENT TOTAL,

DONC UNE REPUBIJQUE VRAIMENT NOUVELLE,

IL FAUT A LA FRANCE DES HOMMES NOUVEAUX1 Mais la nouveauté n'exclut pas l'expérience:

Au mois d'Avril dernier, les électeurs du Canton Nord m'ont confirmé le mandat qu'ils m'avaient donné en 195 l de les représenter au Conseil Général. Cette confiance renouvelée est le témoignage de la conscience avec laquelle je me suis efforcé de remplir ma mission . La population de Besançon sait également l'intérêt que je porte à ses problèmes, dans les ordres les plus divers, au sein du Conseil Municipal.

Cette expérience acquise, la connaissance que j'ai des problèmes intéressant notre région, dans les domaines économiques, agricoles, du logement, de la jeunesse, le souci qui est mien de travailler à la pros- périté et au développement de ce Département, m'entraînent aujourd'hui à solliciter vos suffrages pour un mandat encore plus important.

Grâce au G é néral de GAUllE, des voies nouvelles s'offrent désormais au Pays. Le destin de la France s'écarte des perspectives troubles, des chemins de la faillite, des entreprises humiliantes.

Pour une vraie . démocratie, un authentique pro grès social, une saine économie, une Algérie étroite- ment associée avec la France, une Communauté France-Outre-Mer vivante, une Europe édifiée avec sérieux,

POUR UNE REPUBIJQUE VRAIMENT NOUVELLE,

Vu

VOTEZ Jacques WEINMAN

LES CANDIDATS

Assureur-Conseil, Exploitrmt Agricole.

Officier de la Légion d'Honneur, Croix de Guerre 1939-45,

· Rosette de la Résistance, Conseiller Municipal de Besançon,

Conseiller Général du Doubs.

REMPLAÇANT:

Eugène FOUET

Maire d'Arcier Prisonnier de guerre évadé

Agriculteur

~ "AOBI5RIIT- SEilANCON 11·58

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. . PARTI SOCIALISTE S. F.l. O.

Elections Législatives du 23 novembre 1958 Circonscription de Besançon

CITOYENNES, CITOYENS,

s'adresse à vous :

·VOUS ~E CONNAISSEZ BIEN.

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Jt: VOUS Dt:MANDt: A NOUVEAU .••

VOTRt: SUFFRAGt:, VOTRt: CONfli\NCt:.

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ET VOICI POURQI!OI :

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IL NE FAUT PLUS

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IL NE FAUT PAS

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M'AI S IL FAUT

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JE SUIS DÉCIDÉ

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JE DEMANDE

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"", ,_ ,,

EN

disant OUI à la

con~stitution,

vous a vez dit OUI à la R:publique. Il dépend de VOUS, aujourd'hui , que cette République soit celle du PROGRES et çie la LIBERTE.

d 'une Assemblée dominée p ar les ennemis d u régime, dont les votes coalisés

...

ont paralysé les institutions et multiplié les crises ministérielle s.

d'une Assemblée dominée par la réaction menant une politique de force outre -mer et d e régression sociale dans la Métropole.

une politique de PROGRES SOCIAL :

une politique libérale et GENEREUSE dans les territoires d'Outre-Mer et en Algérie :

une politique d'EXPANSION ECONOMIQUE assurcmt l'avenir de la jeu- nesse, le travail des adultes, la sécurité de la vieillesse.

à poursuivre la rénovation républicaine à laquelle, à côté du général DE GAULLE, le PARTI SOCIALISTE et M: GUY MOIJ.ET se sont attachés.

- aux hommes de bonne volonté de m'accorder leurs suffrages, parce que je crois avoir fait les preuves de mon dévouement :

A LA Vll.LE de BESANÇON, dont je suis Maire

AU DEPARTEMENT du DOUBS, dont j'ai été Député depuis 1945 : AU MONDE du TRAVAIL, que j'ai se~i de mon mieux, comme

Ministre, penèlant 21 mois.

Mon Remplaçcmt éventuel est tout naturellement mon premier adjoint, qui a toute mon estime

RAYMOND - l!AVTHIER

Celui-ci a toutes les qualités voulues pour me remplacer: dans 1!3S Circonstan~es prévues par la loi; de ma génération, il a su' s'imposer comme· professeur, tant à Pontarlier qu'à Besançon,, comme maire de Pon- tarlier pendant plus de dix ans et, enfi~. comme mon premier adjoint à Besançon, depuis · 1953.

Vu, le Candidat

JEAN MINJOZ

· Avocat à la Cour d' Appel ; Ancien combattant et mutilé de guerre ; Croix de guerre ; Officier -de la Légion d'Honneur

à titre militaire ;

Député sor t a n t ; Maire de Bes ançon ; Ancien Ministre.

JNP, L B C OYTOIS : S E SAN.Ç O N

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Elections Législatives du 23 novembre 1958

· Circonscription de Besançon

PARTI RÉPUBLICAIN RADICAL- SOCIALISTE

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Le 28 septembre dernier, les Français ont accepté, à une très forte majorité, le nouveau texte constitutionnel qui leur était soumis par le Gouvernement.

Mais de bonnes institutions seraient, à elles seules, insuffisantes pour donner à la

va

Répu- blique la stabilité et l'efficacité, q ue le régime défunt n'avait pas voulu acquérir en se refusant à accomplir les réformes nécessaires.

Nous devons rompre délibérément avec le s pratiques précédentes et apporter un concours complet, mais qui doit rester objectif, à l'entreprise de renaissance nationale dont on ressent déjà, en France et à l' étranger, les heureux e ffets et les possibilités futures.

Républicains de vieille souche, défenseurs d'une République laïque, ferme et stable, nous avons pris parti pour le soutien au Gouvernement du Général de Gaulle, dans la discipline et l'ordre républicains.

Notre programme d 'action est volontairement simple e t clair, car les questions mineures - et leur nombre est d'importance - ne doivent pas étouffer la volonté générale, mais doivent, au contraire, être résolues en tenant compte de la situation d'ensemble et des problèmes capitaux. Par exemple, tant que les lourdes charges de la guerre d 'Algérie subsisteront, notre politique d'investisse- ment se trouve partiellement compromise.

Nous désirons donc promouvoir :

+

Un régime parlementaire honnête, offrant des gwanties de stabilité dans la direction des affaires ;

+

L'établissement en Algérie, d'une paix française fondée sur la compréhension des populations, la justice, le développement économique et social ;

+

Le maintien de relations confiantes avec les pays d'outre-mer, qui ont fondé de grandes espérances sur la Communauté des peuples libres.

Partisans de l'Union Européenne, nous estimons nécessaire, au moment de l'ouverture du Marché Commun qui doit offrir à :r.1.otre économie des débouchés nouveaux, de prévoir

une situation budgétaire aussi saine que possible ; un équilibre de notre balance des paiements;

une réforme fiscale mettant en évidence une r3partition plus équitable des charges et une sim·

plification de la réglementation ;

l'expansion industrielle et commerciale liée à l' élévation du niveau de vie de tous les travailleurs et à l'extension du progrès social;

une relance de la vie agricole touchant princip::rlement la productivité, la modernisation du maté·

riel le logement des classes rurales et le développement des économies régionales;

une réforme de l'enseignement, et, en particulier, le développement des études scientifiques, tech- niques et agricoles, adapté aux réalités actu 3lles et accessibles à tous.

Ce sont sur ces problèmes essentiels, que no us porterons toute notre inlassable activité, si vous nous jugez dignes de votre confiance. Nous vous d3mandons de nous l'accorder pour la défense de la République dans le travail et dans la paix.

Vu, Jes Candidats

Georges CARMILLE

Dr André CHARLIN

Conseiller général. Chevalier de la Légion d'Honneur ; Coix de guerre 39-45.

Candidats de l'Union de tous les Républicains Radicaux de la circonscriptio~ de B esançon.

lM P . LE CO MT OIS · BE SANÇON

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·~ É"LECTIONS LÉGISLATIVES SCRUTIN DU 23 NOVEMBRE 1958

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de fa eVtcCJ.tM/CJtipticui de [JJ~~çon

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le MOUVEMENT RÉPUBliCAIN POPUlAIRE

ROGER LORIOD

· Moire d'ORNANS

.. CHRET.IEN SOCIAL

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.

Homme actif, administrateur expérimenté ayant fait ses . preuv~s, mil~tant de_s causes familiales et sociales, attaché à sa Franche-Comté natale et qui pour la grandeur de sa Patrie et le mieux-être de ses concitoyens ne s'est pas contenté de vaines paroles.

Dans le cas où il ne pourrait plus exercer son mandat, il a désigné pour le remplacer :

GÉRARD - LESCO.FFIT

Comptable agréé à Besançon

Accordez votre confiance à des hommes d'honneur et de devoir, décidés à faire du neuf et du raisonnable.

A QUOI SERVIRAIT LE Sl)CCÈS DU RÉFÉRENDUM DU 28 SEPTEMBRE, SI LA Ve RÉPUBLIQUE RETOMBAIT DANS LES ORNIÈRES DE LA IVe 1

Vu, · les candidats.

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MOUVEMENT R~PUBLICAIN POPULAIRE

Fédération du Doubs

MESDAMES, MESSIEURS, MES CHERS CONCITOYENS, .

Besançon, le 3 Novembre 1958.

La première phase de la remise en ordre des institutions françaises a été menée à bien. Le prestige et le sens politique du général de Gaulle ont permis, dans le calme et la légalité, de passer de l'échec de la IVe République aux espérances de la Ve. .

La mise en place des nouveaux rouages constitutionnels -l'élection de l'Assemblée nationale, d'abord - ~onstitue la deuxième étape.

Les Français ne veulent plus du verbiage du Palais-Bourbon, des séances désertes, des luttes partisanes, du jeu de massacre des gouvernements.

Le Parlement devra rester dans son rôle : légiférer, voter le budget, vérifier l'action du Gouvernement et non se substituer à lui.

Il serait grave pour le régime que les députés retombent dans les errements coupables dei années passées. Aussi, la prudence conseille-t-elle d'envoyer à Paris des hommes décidés à faire du solide et du raisonnable.

PROGRAMME ET ORIENTATION.

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est vain - et même peu honnête - de présenter aux électeurs un programme bourré, '

soufflé ... , aussi ambitieux qu'irréalisable. Par contre, ils veulent savoir quelle est l'orientation de

1~ pensée du c~ndidat, quels mobiles détermineront ses votes .

· PATRIMOINE NATIONAL.

Notre génération n'amoindrit pas le patrimoine légué par ses devanciers. Une jeunesse nombreuse et d écidée s'avance vers l'avenir. Donnons-lui la connaissance et l'amour du travail, elle saura mettre en valeur les richesses chaque jour découvertes et pousser l'expansion économique à des limites qui satisferont et ses exigences et nos espérances.

JUSTICE SOCIALE.

Le progrès ne saurait se limiter au plan matériel, les richesses produites n'ont de sens que si les hommes en bénéficient, améliorant leurs conditions d'existence et accédant à la promotion dans la dignité.

COMMUNAUTÉ FRANÇAISE.

Créer une Communauté fran çaise, d'intérêts et de culture, est la tâche urgente à réaliser pour sauvegarder ce qui a déjà été fait et permettre d'entreprendre ce qui reste à faire pour per- mettre auxJpeuples d'Outre-mer d'accéder à notre civilisation.

PAIX ET LIBERT~.

A quoi serviraient la rénovation de nos institutions, l'expansion économique et le progrès social, si l'asservissement . ou la destruction nous accablaient. L'union des peuples libres et l'interdiction contrôlée des armes atomiques peuvent seules garantir la paix et la survie des Nations du monde.

Telles sont mes positions de principe. Ce sont celles d'un homme qui ne saurait mieux ae désigner que par le vocable de chrétien, social.

Si vous partagez l'idéal qui est mien, qui à la fois donne un sena à ma vie, un liOutien à mon activité et une sûreté à mes espérances, alors . faisons un pacte 1

Accordez-moi votre confiance, en retour je vous assure de mon total dévouement.

Roger LORIOD.

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Elections législatives du 23 novembre 195~

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Centre National des Indépendants et Paysans

Président :

Antoine PINAY

Pour la sixième fois mes amis INDEPENDANTS ET PAYSANS réunis en Congrès m'ont désigné pour être leur candidat aux élections législatives. En outre , « La Démocratie Chrétienne , présidée par Monsieur Georges BIDAULT, m'a accordé son soutien.

Je me présente donc à vos suffrages, fort de œs appuis et de celui de rnon éminent suppléant Monsieur le Docteur GOMET. Sa haute vale ur morale e t l'autorité dont il jouit dans toutes les classes sociales lui ont valu d'être placé en tête des candidats aux é lections municipales dans tous les quartiers de Besançon.

Ayant combattu la constitution de 1946, proposée par le Tripartisme, dont nous avions annoncé les erreurs' et les conséquences néfastes, il é ta it na turel que je me rallie à la nouvel!~ Constitu tion proposée par le Gouvernement du Généra l de GAULLE, rati fiée par la quasi-unanimité du PAYS, e t mettant fin au "sys- tème , dont j'étais l'adversaire dès l' orig ine.

Je reste de ceux qui refu sent de déléguer à d'autre leur !acuité de penser et de juger. L'exercice du mandat parlementaire ne consiste pas à obéir àveuglé ment à un Parti, mais à défendre l'intérêt général et nationaL GUIDE PAR SA SEULE CONSCIENCE.

La FRANCE doit être une nation forte, libre, jus te, et fraternelle. Elle doit tenir dans le monde lo grande place qui lui est d ue.

JE RESTE LE DEFENSEUR DE TOUTES LES LIBERTES, RESOLUMENT HOSTILE AU MARXISME ET AU MATERIALISME, OPPOSE AU DIRIG ISME, et voiCi les grands principes qui guideront mon action.

POLITIQUE ECONOMIQUE .

Elle doi t être basée sur la stabilité monétaire et l'équilibre budgétaire. Cette règle a é té appliquée en 1952 par le PRESIDENT Antoine PINAY, leader d es Indépendants, pour redresser une situation compromise par ses prédécesseurs qui ne l'avaient pas respectée En 1958, le Général de GAULLE a jugé indispensable de !::.tire appel àu même Président Antoine PINAY pour ranimer

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nouveau la confiance .

Pour protéger la monnal.e et maintenir le pouvoir d'achat à un niveau aussi élevé que possible, il faut assurer une stabilité des prix, honnête et sincère, tout en veillant à la rigueur budgétaire e t à l'équilibre inté- rieur e t extérieur d es fina nce s p ubliques.

D'ailleurs le Marché Commun nous impose des impératifs sans lesquels nous ne pourrions lu tter à armes égale s a vec nos voisins.

POLITIQUE SOCIALE.

Il n'y a pas · de POLITIQ UE SOCIALE EFFIC ACE sans PROSPERITE ECONOMIQUE

Les Travailleurs de notre Pays savent maintenant que la hausse inccmsidérée des salaires entraîne la hausse des prix et ne leur apporte qu'un bien-être passager. IL N'Y A PAS DE POLITIQUE SOCIALE sans STABILITE des PRIX. C'est encore plus vrai pour les VIEUX TRAVAILLEURS et les ECONOMIQUEMENT FAI- BLES qui voient leur épargne devenue sans va leur.

Il faut rechercher la stabilisation des charges sociales; l'effort de productivi té permettra a lors une augmentation du solaire direct et si possible l'intéressement du salarié à l'augmentation du rend ement.

La stabilité de l'emploi découle tout naturellement de la bonne gestion des affaires économiques.

L'assainisseme nt de la SECURITE SO CIALE doi t être poursuivi et s'orienter vers une gestion décen- tralisé e .

Le régime d es ALLOCATIONS FAMILIALES peut e t d oit ê tre modifié pour permettre la juste répartitio:1 aux allocataires des cotisations encaissées.

POI.aTIQUE AGRICOLE.

La profession doit être revalorisé e pa r l'organisation rationnelle des divers circuits de collecte, d e transformation et de distribution.

L'indexation des prix est maintenant acquise, e lle d oit ê tre respectée.

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De nombreux problèmes sont en suspens et doivent ê tre réglés: c'est le cas de l'Enseignement agricole . du financement de la Mutualité agricole pour recherc her la parité avec les autres régimes, de l'équipement rural pour permettre une production meilleure à des prix nous ouvrant le Marché Commun.

Enfin le régime des importations doit être appliqué avec mesure et en accord avec les organisation3

agricoles. ·

FISCAUTE.

La réforme a toujours été à l'ordre du jour, san.:; jamais être réalisée. Les besoins toujours plus grands de la Trésorerie ne l'ont jamais permise et les mesures fragmentaires prises ont compliqué notre système fis- cal le rendant incompréhensible à ceux qui sont chargés de l'appliquer, créant une source de litiges insup- portables.

Une saine g estion de nos Finances permettra l'F> tude de la réalisation de cette réforme en s'inspirant des principes de simplification et d'efficacité.

Plus d 'investissements financés par l'Impôt ; plus de Sociétés nationalisées équilibrées par le Budget de kt Nclion. Une stricte économie doit conduire à l'allégement de l'énorme charge qui pèse sur les contribuables.

La FONCTION FUBLIQUE ne peut que bénéficier de mesures d'assainissement financier.

Enfin il lau! poursuivre et accroître l'effort de CONSTRUCTION commenoé au cours des dernières années, tant dans nos villes qu'à la campagne. Notre jeunesse monte, il est nécessaire de lui assurer INSTRUC- TION et LOGEMENT.

La FRANCE entière rend hommage au magniiique effort accompli en ALGERIE par l'Armée française, digne héritière de ceux qui depuis 1914 et sur tous les territoires de l'Union Française se sont sacrifiés pour Elle . Les résultats du référendum ont porté un coup très dur à nos adversaires. Il est acquis maintenant q ue l'Algérie restera française dans le cadre des propositions fa ites par le Général de GAULLE. Le règlement elu conflit permettra alors la mise en oeuvre du p lan de cinq ans qu'il ::r proposé.

La Communauté lranco-africaine réalisée, la Paix ainsi retrouvée sur le territoire national, j'aurai à cœur de la maintemr sur le plan extérieur en accord avec nos a lliés dans le cadre du Pacte Atlantique, sans provocation, mais sans faiblesse. L'Europe unie consolidera les résultats déjà acquis.

Décidé à porter tous mes efforts sur les grands problèmes nationaux, je n'ai pas l'intention de négliger notre belle ville de BESANÇON et sa région, Conseiller Municipal et Conseiller Général, je continuerai a apporter tous mes soins e t l'expérience acqu ise a u dév eloppement économiq ue e t artistiq ue de notre capitale franc-corn toise.

JE TENDS LA MAIN A TOUS LES FRANÇAIS ET FRANÇAISES, EPRIS DE LIBERTE DECIDES A RELE- VER NOTRE PAYS DANS LES TRADITIONS DEMOCRA TIQ UES ET REPUBLICAINES QUI MAINTIENDRONT LE RENOM DE LA FRANCE DANS LE MONDE.

Remplaçant éventuel : A. JOUBERT

Docteur GOMET

Cons e ill er Municipal de Besançon.

Co n se ill er G éné ra l d u Doubs.

Conse ill e r Muni cipal d e Besan çon, Dé put é s ortant - Qu e s te u r.

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VU: /,ES CAND ID ATS.

IMPRIMERIE JACQUES &. DEMVNIROND ·BESANÇON

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ÉLECTIONS LÉGISLATIVES DE 1958

DEPARTEMENT DU DOUBS - Circonscription de Besançon

UNITÉ PAYSANNE,

pour la défense des Libertés Urbaines et Rurales ...

Lucien DE LEU LE

Chères Electrices, Chers Electeurs . ..

L'HO PIT AL DU GROSBOIS

Je veux être bref.

o o

j'ai horreur des discours ..

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QUI SUIS-JE ?

Un campagnard de 38 ans, un Chrétien, fils de paysan, nanti de connaissance Politiques suffisantes, n1e permettant de connaitre à fond, ce, dont à besoin le pays et ce que nos Politiciens d'hier se sont toujours refusés à lui accorder, pour:lui permettre d'accéder à la place qu 'il mérite dans ce monde.

QUI SERAIS ·J:llJ ?

Si vos suffrages en décidaient, je serai l'homme nouveau que vous attendez.

Je serai votre

D É P u T É ,

votre

s E R v I TE uR

et votre

A MI ...

QUE FERAIS- JE ?

Ma tâche sera dure, mais j'ai confiance en moi-même, mon courage et ma tenacité que je consacrerai en

ENTIER

avec tout le reste de moi-même, à

1~

difficile mission qui me serait

HONORABLEMENT

confiée, seraient certes, à l'origine d'une activité de Parlementaire, qui .me rendra digne de la profonde confiance que m'auront apportée mes èlecteurs.

g~ ai une tJCande eon/ianee au cenoutJeau 1

Votez : DELEULE

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