NATIONS UNIES
CONSEIL
ECONOMIOUE ET SOCIAL
Distr.
LIKITEE
E/CN. 14/INR/143 8 novemore 1966
FRAfTCAIS
Original t ANGLAIS
COMMISSION ECONOlxIQUE FOUR L'AFRIQUE Reunion sous-regionale sur la cooperation
^oonomique en Afrique de l*ouest
Niamey, 10-22 octobre 1966
ASPECTS TECHEJO-ECONOtaQUES DE L'INDUSTRIE VEKRIERE ET DE LA FOSSIBILITE DE SON IMPLANTATION DANS LA SOUS-REGION 0UE3T AFRICAINE
M66-1482
e/cn. 14/1NR/143
TABLE DES MATI3RES
CARACTERI3TIQUE3 GENERALES DE L* INDUSTRIE DU VERRE A. Verre plat , . ; ■ - .-. ,
B. he verre d'emballago
C. Le verre pov.i" usages speci-aux D. Les fibres de verre
II. CARACTSRISTIQUES FGNMKMTALES DE LA
III. LA DEFANDE DANS LA SOUS-REGION OUEST-AJRICAINE
IV. CONSIDERATIONS NECESSAIRES PREALABLES A L'ETABLIS- SE1 EUT DE TOUTE INDUSTRIE DU VERRE
A. Les matieres premieres t* Les carburants
C. L1 energie electrique D. L1alimentation en eau E. La main-d'oouvre
V. KESE SUR PIED D'UHE INDUSTRIE DU VERRE PLAT A. Hypotheso de travail
B. Taille de l'usine consideree C. Capitaux requis
D. CoCits de production
VI. WISE Eff PLACE DE FACILITES DE3TIHEES A LA FABRICA TION D£ 7EHEEEIE D1 EKBALLAGE
A. Generalitos B. HypotLcGos
C# Importance de l'usine
D, Evaluation des capitaux requis
E. Evaluation des couts annuels de production
VILKI3E EN PLACE D'UNE INDUSTRIE Dili FABRICATION DE VERRE A USAGES SPECIAUX
- ii - A. Generalites
Bo Hypotheses
E/casr. 14/INR/143
C. Description sommaire des facilites d© production
D. £rais d1 etablissement
& Jrais annuels.de production
VIII* BENEFICES ACCHUS DUS A L1 IKPLAHTATIOH D'UNE INDUSTRIE DU VEREE
A. D^plaeement des importations B, Possibilites d1exportation C# Demande en main-d1oeuvre D. Rentabilite
E. Avantages divers
IX, REI-1ARQHHS MALES
-it •
E/CET. 14/OTR/143
CAEAGTERISTIQUKS DE; Lf BTDU3TRIE DU. VERRE'
L1 Industrie du verre groupe un grand nombre de produits general
ment classifies en quatre grandes categories :a) verre plat
b) verre d'emballage
o) verre pour usages speciaux (cette cate^orie groupe une grande
variete de produits generalement presses ou souffles) d) fibres de verro
Verre plat
On groupe generalement sous be terme generique tous les articles du groupe 664 de la classification internationale, CTCI qui comprend les verres etires, souffle^, coules et lamines, de configuration rectangulai- re, travailles ou non (voir appendice i). Cette categorie se subdivisa
en sous-groupes selon la qualite et 1'usage des produits.
a) Verre a, vitres
Ce verre, relativetent fin ei transparent, posssde des surfaces douces et presente des distortions visibles sous un angle,de vision rasant. Les epaisseurs de ce verre varient de 0,7'mm V
12 mm et trouvent leur utilisation principals dars 1'industrie du b^timent : fenetres et portes vitrees.
Transparente et generalement .plus .epais&e que le verre a vitre,
ne presente aucune ieforrration apparente grace h une serie
d»operations de doueissage et de poliesage.
B/GN. 1
Page 2
c) Leverre a usa^e decoratif
Semblable au verre a vitre, raais ses faces rugueuses, ou decorees
enlevent tout© nettete a la vision.
d) Le verre arnie
Ce verre possede .un treillis metallique pris dans la masse dans
le but de le renforcer.
e) Verre plat a usa^e special
Ce sont les verres utilises pour l'eclairage ou la decoration.
Les effets decoratifs sont obtenus par I1utilisation de couleurs
et de gravures.
Bien que tous les types de verre plat soient importes par la sous- region Ouest Africaine, le verre a vitre est sans contredit celuidont 1'importation represente la part la plus importante t 80 a 90 pour 100 des importations totales. Pour oette raison, no.tre monographie traitera essentielleraent du verre a vitre dans la section qu'©11© consacrera au
verre plat.
2. fformules
Le verre a vitre corresponds gen^ralement a la formule dite s "Verr©
a la Chau », la moins onereusc dans la rr.esure ou le pays n'est pas contraint dfimporter la quasi-totalite de ses.besoins en matieres premieres i le sable siliceux, ingredient predominant, est generalement abondant dans le mofade sans distinction de region. Ces verres d'un prlx de revient faible, facilement travaillables a chaud, sont utilises pour les applications ou resistance au coup de feu et stability chimiq.ue ne sont pas des conditions
requises.
On peut citer son utilisation pour 'le ve-rre a, vitre, pour les enve- loppes de lampes electriques, dans la gobeletterie et pour certaines ap plications dans la verrerie de laboratoire.
La table suivante reflete une composition typique necessaire a la
fabrication d'une tonne de verre a vitre.
E/CN. 14/INR/143
Page 3
TABLEAU 1
Composition chirr,iq_ue du verre a__vitre_
uantites necessaires a la preparation d'une tonno de melange vitrifiable
Agent chimiaue Origins Poids necessairn
Na So Carbon©
Calcin
Sable siliceux Cen&res" de soude Chaux ou
Dolomite . ■ . . Feldspath
Sulfate de soud» impur Charbon pulverulent Dechets de production
12*2 "
Procedes de fabrication
II.existe quatre precedes de fabrication r -... .
a), precede Four.cault ■ ... ... . ■■*
b) n Pittsburgh \. ... ...
p.) " Col burn , ,
d) " Jloat
Ces procedes se differencient par le,.degre plus ou moins avan*e de la technologies a laquelle ils font appel, par l.es vitesses de produc tion et la qualite du vitrag© obtenu. r
Ce proc^de continu, consiste a etirer verticalement une feuill»
de verre. Le ruban de verre obtenu, dont la largeur sera impose*
par celle de la fente en refractaire, noni»ee debiteuss, pass©
entre deux series de rouleaux entraines mecaniquement qui main-
tiennent la continuite de l'etirage. Au sommet de ees rouleaux,
la coupe s1effectuent, permettant lTobtention de feuilles 4elongueur voulues (voir figures 1 et 2).
b/cet. 14/INR/143
Page 4
Dans ce procede, le verre s'est deja refroidi suffisamment avant d'atteindre la premiere serie de rouleaux pour etre marque* Ne- anmoins, la surface, du. verre pxesentera un certain nqimbre dline- galites dont.la. consequence :sera de .deformer la. vi.sionf;.:_Ces., im perfections sont inhererit.ea.: a,:;l'us.age de, la debiteuse et aux differences de temperature en differents points de la masse en
■fusion* Uh control© rigoufeux de ces faoteurs permettra "d'f obte-'
nir un produit d'excellente qualite.Les largeurs-oourantes varient entre 180 et 240 cm, les limites extremes allant de 14 a 300 cm. : ..
La Vitesse d1 et-irage pour une largeurde 200 cm et une epaisseur-
de 2 mm sera<de l'ordre de J00 a 160 cm par minute.Les machines de Jburcault doivent etre arretees periodiquement
(tous les 15 af25 jours), pour permettre le nettoyage des rou^.
leaux d1entralnemeht sur lesquels s'est accumule un depot de verre devitrifie. D1autre part 1!erosion continue de la debi teuse necessite son remplacement tous les. 3 ou .4 mois». .Final"©*
ment, le four lui-raeme doit etre arrete tous les 3 ou 4 ans de facon a permettre les echanges necessaires des briques refrao- taires, et I1execution des travaux d1entretien.
Le procede Fourcault est reste le plus repandu jusqu'a ce jou* "
pour I1exploitation des marches de taille moyenn«. En 1948, 72 pq^r 100 de la production du monde libr* s7efiectuait sur des
* machines Fourcault. Son succes peut etre attribue aux facteurs
suivants j ■.
- le procede fait a^pel a. la moins avancee des technologies
- le rythme de production est le plus leiif"et la quantity pro- '
• duite par unite ,1a plus f'aibl©
- 1'investisser,ie.nt requis est relativement faible
II est utile de no^er que ce procede ne sera pas le plus desira«
ble si 1'investisseur a 1'intention de sfattaquer aux marches
d'exportation, ■■"-'■ •''•■ ■ '"*'' ' 7 '
FOURCAULT MACHINES
I
Figure 2. FRONT VIEW
*«*•* •"«*(!• V-v :■■■■■■ -.»*
e/cn. 14/UJH/143
Page 7
Ce procede, egalement continu, repose sur le principe de I1etirage vertical. La difference fondamentale entre le procede precedemment decrit et celui-ci, reside dans le fait que le verre provient di re ctement de la surface en fusion du verre apres passage de ce
dernier sur une barre d1acier, dite barre dretirago (voir figure 3)«
La feuille de verre ainsi forraee se refroidit avant d'atteindre les rouleaux d?entrainement qui maintiennent, comme dans le cas precedent, la continuity de I1 etirage. L1absence de debiteuse et de tout autre contact avant durcisseiuent permettent d'obtenir une feuille de verre de qualite superieure a celle obtenue par le pro- cede Fourcault. La Vitesse d1etirage est superieure de 80 pour 100 pour une largeur et une epaisseur identiquee.
On peut citer comme avantages de ce procede :
1. Sa faculte d'adaptation a un marche de petite taille
2* L1investissement infereur requis par tonne de produit fini 3« La meilleure qualite du verre obtenu en fait un produit pour
1(exportation a 1'usage de 1'industrie automobile et des mi- roiteries.
Procede egalement continu qui procede par etirage horizontal. La feuille de verre est formee directement a la surface du bain, n'est etiree verticalement de 60 ou 90 cm que pour etre pliee but un rouleau avant de s'etre durcie, et sera transportee hori- zontalement jusqu'aux operation de rectification et de recuisson
(figure 4)«
Ce procede permet d1 obtenir de plus grandes largeurs (25O e. 400 cm) et possede, pour des epaisseurs identiques, une vitesse dfe-
tirage deux fois et demi superieure a celle du procede Fburcault.
Le procede Colburn se quailfie pour des usines de taille plus importante. Sa vitesse d'etirage relativement elevee, le montant de 1'investissement initial requis, du pour une grande partie a
tHaad from fcotto* up) (Lire de bos en haut)
H Conveyor lta» ■«•• tf«M to auto-atio outting ^uijrcent Verre transport* P« ohalae oonvoyeuee jusqu'au dispoii-
tif de eectionnement automatique.
0 Cut sheet* are automatioall, placed on a conveyor 11m.
Plaque de verres decouple, places automatiqusment -ur
chatne convoyetise.
pLIepar ^ oi^ertur. pr.q
E. o^ervation floor about half -ay up the Rawing maohine.
Plate-forma d'obaervatlon iltufa i pw» Pr*» «» nill« to
la nachice i jtirer.
D. The roll- of the vertical drwing ™ChiDo». Ka «la«
ia gently raised by the action of theea roll-.
Iteuleaui de la machine a etirRgB vertical. I* verre es*
tflZt trfn. «« le ha.t par l-«tlo» d. c« ro
c The sheet of bIsbh being dram from nolten aass. It
C' hard^sbeforf -eeting the first rolls and h« a beau
tiful, fire-polished finish «ith superior optioal
qualities,
ifeuille de verre tiree de 1» »»»» '"««!* « '"'lo"1 poll a la chaleur qui ltd ooofere d«B propriety- opti
ques BupSrieures.
B, Kolten glaBB Verre an fusion.
J. Bra-ing end of tank tow. -ads of »fMO*>**J"£?S Llde approximate 1400 tone of M1M> d-M.
lie glass batoh i» fod into tant fron left.
Baasii d'etirage dU four, tapiss* to briques r#f«ot»i«s, ."»«v»* co^Uir environ 1400 tonne., de verre eQ fu- tioS! U .«««i vitrtfiabl. s.t introduit daw 1« four
FIGURE 3
E/CK.14/INH/143
Page 9
la longueur du four de recuisson necessaire, en font un. procede qui ne se pr£te pas a des usines de capacite de production jour- naliere inferieure a 54 tonnes.
La feuille de verre est formee £ la surface du bain, lors du
passage du verre en fusion dans une fente menagee dans la paroi
du four puis entre deux rouleaux refroidis par circulation d'eau.Le ruban de verre ainsi forme, progresse de facon a penetrer dans une cuve ou un melange gazeux defini y est maintenu rigoureusement constant, pour y flotter sur un bain metallique, generalement constitue par de l'etain. Bain et melange gazeux sont maintenus a des temperatures suffisamment elevees pour permettre aux irregu- larites presentes sur les deux surfaces de fondre et done de dis-
paraitre. La temperature du ruban de verre est alors abaissee de
facon a permettre sa progression sans risque d'eraflure ou de marque jusqu1au four horizontal de reouisson. On obtient ainsi des
feuilles dont la largeur peut atteindre 400 cm tandis que 1'e-
paisseur peut varier de 0,3 a 5 cm- L'epaisseur peut d1 ailleurs se modifier en cours de production sans quril soit necessaire d1in- terrompre la marche des operations. La vitesse d1etirage pour une feuille de 0,3 cm d1 epaisseur, peut depasser 1.000 cm par minute.Ce procede s'adapte particulierement a la production, de quantites importantes de haute qualite. Le produit obtenu concurrence ai- sement la glace adoucie et polio. Cependant 1'investissement initial requis est extremement eleve et ne saurait se justifier dans un marche ou la demande est centree sur le vcrre a vitre de qualite couranto. ih depit des economies qu1offre ce system©
pour la fabrication de la glace, les besoins de l'Afrique de
^Ouest seront bien mieux servis par les procedes Pittsburgh ou Fourcault.
"SNNNNBKKNKBN
Figure 4. The Colburn Process. MAn is the pool of molten glass in the drawing Chamber at the end of the furnace. "B" is the roller around which the sheet of glass is bent. "C" is
the horizontal lebr.
Figure 4. Procede Colburn. "A" masse de verre en fusion dans le bassin
d'etirage situe a 1'extreraite du four. "3" rouleau autour
duauel la feuille de verre est courbee. "C" tunnel horizontal
RAWBATCH MELANGEVITRIFIABLE BRUT ■..tvvfe'.\:J~A: !M"&
MOLTENGLASS VERREENFUSION
HEATZONE ZONEDECHAUFFAGEPOLISHINGZONECOOLINGZONE ZONEZ0NEDEREF DEPOLISSAGE ALACHALEUR CONTROLLEDATMOSPHERE TEMPERATURECONTROLEE HEATER CHAUFFAGE LIQUIDMETAL METALENFUSION
m
HEATI CHALEURHEAT CHALEUR
HEAT CHALEUR GLASSTANKORFURNACE BASSINOUFOURCONTENANTLEVERREENFUSION
FLOATBATH BAINDEFLOTTATION ANNEALINGLEHR FOURDERECUIT
CUTTINGSECTION COUPE CMT-W-M—*T
E/CN. 14/INR/143
Page 12
Definition a'enerale
Les emballa&es de verre sont largenient utilises pour la conserva- vation et le transport des produits corrosifs ou pour lesquels fuites et contamination sont a. eviter. Ainsi, les produits pharmaceutiques, les produits de beaute, certaines denrees comestibles, les boissons, les reactifs chimiques sont tree souvent emballes dans du verre. Ces emballages seront de formes diverses : bouteilles,bonbonnes, bocaux et verres sans pied. Les bouteilles pourront varier en contenance depuis
5 com pour les produits pharmaceutiques jusqu1a 20 litres pour l'eau et les acides.
Le verre utilise sera generalement clair quoique souvent colore en vert, Les verres ambres seront le plus souvent utilises dans la fabrica tion des bouteillasj et plus particulierement de celles destinees a con- tenir de la biere, produit pour lequel il est recommande de limiter I1ac tion des rayons ultra-violets. Le verre bleute sera quelquefois utilise pour certains produits pharmaceutiques, tandis que les produits de beau te utiliseront les verres blancs opalescents. La classification interna tionals CTCI groupe habituellement dans la catei.orie 66$ tous les pro
duits d'emballage en verre (voir appendice i). Les articles courants
importes et fabri^ues dans la sous-region uest-africaine sont C.eux destines aux industries de mise en bouteille de vin, biere et des bois sons non-alcoolisees. Cependant, certains emballa^es d'un type moins courant destines aux produits pharmacoutiques et de beaute sont egale- ment importes ou fabriques.
Jormule
Pour le verre d! emballage, 1'industrie fait appel au verre a la chaux, presque a 1'exclusion de toute autre formule. La raison en est l'abondance des matieres premieres dans le monde.
Page 13 '
TABLEAU 1 a
Composition type du verre d'emballage
(quantite necessaire a l'obtention de 1 tonne de verr© fondu)
Ingredient Chimique Origins Quantite en
Ai2°3
CaO, JfeO
Na^SO.
Sable siciceux
Feldspath -v ■■■
Pierre a chaux
dolomite
de soude impur
Cendre de soude Arsenio
Le verre pour usages speciaux Definition generale
Cette oategorie est de loin la plus diversified. Elle comprend essentiellement tous lee produits presses, souffles, ou obtenus par corabinaison de ces deux operations, a 1'exception de tous les articles d'emballage precedemment decrits. Verres sans pied, vaisselle, plats a four, verrerie de laboratoire, verres decor at ifs et a usage pharmactfti^
tique constituent la majeure partie des importations de la sous-region ouest-/\fricaine en articles de cette categorie.
• Pbrmules
Les produits consommes par le marche oueet-africain sont essentiel- lenient a base de deux types de verre : le verre a la chaux et le verre
au borosilicate, Ce dernier d'un prix de revient raisonnable (quoique
plus elev^ que celui du verre a la chaux), possede une grande stabili
ty chimique, un faible coefficient de dilatation et une forte resistanceE/dff. 14/INE/143
Page 14
au coup de feu. Ces qualites en font le verre approprie pour la fabri cation des plats destines au feu ou au four, et de la verrerie de labo- ratoire. Le verre a la chaux trouvera son application dans la fabrica
tion des verres sans pied, de la vaisselle et des articles a, usage de-
coratif. .. . . .. ,.
3* Procedes de fabrication
En raison de leur grande diversity, les articles de cette categorie
font appel a des procedes de fabrication qui different fondatnentalement
tant par le principe utilise" que par le niveau de la technologie mise enQuatre operations de base sont utilisees pour les operations requi- ses de formag© :
- pressagc
- soufflag©
- pressage-soufflage - etirage
E/CCT. 14/INB/145
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TABLEAU 1
(quantite necessaire a 1'obtention de 1 tonne de verre)
Quantites
Ingredient chimiQue
Qrigine Verre au bo-
rosilicate
Verrg a la chaux
B2°3
Na^O
Sable
Alumine ou feldspath Acide borique
Chaux
Borax anhydre ou cendre de souds Arsenic
1.0C6 1.187
Pressaee
Les presses n.ecaniques coraportent une serie de moules montes sur
une table d'acier circulair.e pivotant autour de son ax©- Le verre arrive
de I1avant-bassin dans un hemisphere en matiere refractaire perce a sa base d'un orifice circulaire. Uh piston plongeur anime d»un mouvement d.e va-et-vient permanent entralnera 1'ejection spasmodique et periodiquedu verre. Ees ciseaux rnecaniques situes exactement sous cette ouvertur©
couperont ce verre en paraisons de volume ou de poids requis. Les mou-
venients des pistons, ciseaux, et de la table sont synchronises de facon
a ce que la chute de la paraison se fasse a I1instant precis ou le mou- le est en position de reception. La position suivant© du moule corres-pondra a la descehte du piston qui vient presser le verre en fusion,
tandis que les positions suivantes''correspondent simplement au refroi-
disseraent du verre, jusqu'au moment ou il sera possible d'extraire
I1article pour I'acheminer vers le tunnel de recuisson./
Page 16
On trouvera a l'appendice II quelques informations sur une press*
d'usage courant. . ■. . So ufflags
Pour ce genre d1operation deux types de moules sont couramment
utili's'es'Vles mb'ules en&uits pour lee objets circulaires et lea moulds de
fer ctiaud poiir les objets de formes irregulieres ou rectangulaires, ■
Les premiers, toujours circulaires, sont enduits d1 un produit qui absorbs 1'eau, creant un veritable coussinnet de vapeur entre la surface
du moule et belle du verre. La rotation de 1'article dans le moule pendant 1'operation de soufflage est ainsi rendue possible, Le produit ob-
tenu sera de. belle qualite et sans rainures de moule< Le cote libre des articles ainsi fabriques doit etre coupe et fini, necessitant diverses operations supplementaires.La principals application de ce mode de soufflags reside dans la
fabrication" cLes verres sans pied,' des enveloppes pour lampes eleotriques
et de-ee-rtaines pieces d1 art, - ■■ -
Les moules de fer ctiaud seront utilises pour la fabrication des ar ticles de forme irreguliere ou rectangulaire. Aveo ce type de moule, la surface du verre est directement en contact ayec celle du moule, et 1«
fini de la .surface obtenue sera inferieur a celui obtenu precedemment, Les articles ainsi fabriques doivent egalement subir un certain nombre d1operations de finition.
Pressag^ et soufflage . :
Ce procede s'apparente intimemerit a celui decrit precedemment dans la section traitant des articles d'emballage et ne sera 'done pas traite, Etiraee
Ce .sera.la methode utilisee pour la manufacture du tube et de la conduit© industrielle, y./types de machine sont utilises t
e/cn. h/inr/143 . Page 17 " . ':";
Machine
Dans ce procede le verre s'ecaule par une goulette et s'enroule sur un rnandrin creux en refractaire. L1etirage du tube se produit a.
1Textremite libre du mandrin, tandis que de I1air est insuffle par le
centre de facon a niaintenir constants les diametres-:interieur et~exte- rieur. Le tube obtenu-roule sur des poulies recouvertes d1asbestos jus- qu'a la machine a sectionner ou il est coupe a la longueur desiree. . La machine "Velio" . . • ■ :-r '■ ■Dans ce procede le verre en fusion s'ecoule par un espace annulaire compose d'un orifice .circulaire et d'un mandrin vertical, situe au. .fond d'un avant-bassin de i*orme speciale nomine "bo.ule". Le tube^ ainsi obtenu
est egaletnent decoupe suivant des sections de longueur voulue. ..■La machine "Updraw" ..,,-...,.. .. •. . - .. -
C& procede se fond^- sur le principe- utilise- dans I1 etirage du ver---1- r© k vitre par le precedeMFourcault et s'applique a la fabrication de
tubes.-de grand diainetre, Le type est etire verticalement a partir d'un cone vertical au travers duquel de I1air est souffle afin de permettre'
le contrble dimensionnel et le refroidissement. On obtient des diametresallant jusqura 18 cm, Avec des verres resistant au coup de feu l'epaisseur
des parois atteindra 1 cm a 1,3 cm.
On obtiendra des baguettes de verre pleines avec les moms machi nes par suppression de 1(operation de soufflage- Pour cette fabrication,
l'operation de recuisscn n'est pas necesscire.
Les economies en voie de developpement devraient considerer le
bien fonde de I1implantation d'une operation de fabrication de tube.
En raison de la grende variete des diametres et longueurs possibles, le
tube constitue le material de base d'un grand nombre d1articles a usages speciaux tels que s1) enveloppes de Ir.mpes a incandescence
2) tubes au neon
e/ck. 14/INR/143
Page 18
3) enveloppes de lampes fluorescentes
4J appareillage de laboratoire
5) fioles et ampoules a usage pharmaceutique, tubes a essai 6) tubes
D. Les fibres de verre
Les produits de cette Industrie seront utilises comme suit 1
a) laine et paille pour les isolements thermiques et acoustiques b) balles et fibres pour les filtres a air
c) les fibres textiles
Ces produits se groupent tous dans la serie 664.9 (4) &© la clas sification CTCI. Les procedes de fabrication sont tous a base d1 opera
tions d' etirage.uhe etude elabore© des conditions de fabrication de cette Industrie
ne se justifie pas pour cet article dans la mesurfl ou les importations pour ce produit se limitent a de faibles quantites. II ne sera plus faitmention de cette industrie particuliere dans la suite de cette monogra-
phie.
BLOW a BLOW
SOUFFLAGE ET SOUFFLAGE
OB DELIVERY
INTRODUCTION DE LA PARAISON
SETTLE BLOW MISE EN PLACE
COUNTER BLOW SOUFFLAGE
TRANSFER FROM BLANK MOLD TO BLOW MOLD
PASSAGE DU MOULE A EBAUCHE AU MOULE A SOUFFLER
ktI
\SSk
REHEAT REC H AU F FA G E
FINAL BLOW SOUFFLAGE FINAL
TAKE OUT EXTRACTION
^^^m
PRESS a BLOW PRESSAGE ET SOUFFLAGE
READYFORPRESSING GOBDELIVERYPARAISONPRETEAETREPRESSEE INTRODUCTIONDELAPARAISONPRESSED PRESSAGEREHEAT RECHAUFFAGE BOTTOMPLATEIN MISEENPLACE DELAPLAQUEDEFOND
BLOWMOLDCLOSED FERMETUREDUMOULE DESOUFFLAGE BLOW SOUFFLAGETAKEOUT EXTRACTION
E/<2f. 14/BTR/143
Page 21
II. CARACI'ERISTIQUES F0NDAMENTALE3 DS LA EEtiAHDE
L a ete tente de placer la demande de la sous-region ouest-africaine dans la perspective des demandee moruiiales et africaine.
La figure I illustre la variation des demandes en verre plat, d'em- ballage et a usages speciaux en fonction de la demande totale pour di-
verses nations a divers stades de developpement.
Une analyse quantitative de la consommation de verre de la eous- region ouest-africaine, nous conduit a situer cette region parmi les pays en voie de developpement, ainsi qu1en temoignent les chiffres
suivants :
Perou, Tha'ilande
El Salvador, etc. Sous-reeion
Cuest-africaine
Verrerie d'etnballage 43^
Verre plat 2Of0
Verre a usages spec. 37^$
Total lOOfc
Le niveau relativement faible de la consommation en verre plat s'explique par le faible niveau des investissements dans 1'industrie du batitnent, et par I1 absence d'industrie automobile, grands consom- mateurs de verre plat dans une nation qui s1industrialise.
Les premieres manifestations du developpement d'un pays se tradui-
sent par une augmentation marquee des investissements dans le batiment
et dans l'emballage des denrees comestibles et des bcissons. L'effet
direct en est une augmentation relative des niveaux de consommation
en verres speciaux, en depit d'une augmentation absolue de la consom mation de ce dernier..rv
E/CN.14/INR/U3
Page 23
a sous-region ouest-africaine ou se developpent des industries de mise en bouteille ne semble pas echapper a la regie (figure I), Au fur et a mesure de son developpement, les caraoteristiques de la de- mande dans la sous-region evolueront d1une facon conforme au modele qui apparalt figure I,
II est necessaire de se rendre compte que cette evolution ne se realise pas du jour au lendemain mais resulte d'une lente transforma tion.
La demande ouest-africaine dans le cadre de la deniande africaine
La sous-region ouest-africaine compte pour environ 17 pour 100 de
la oonsommation totale africaine (voir tableau 3)-
TABLEAU 2
Consomraation de verr© - 1964
(en railliers de dollars)
Verre plat
Verre d'emballage Verre a usages sp
oiaux
TOTAL
Afrique
2a 625
43.21498. 214
Monde
1.793.880 1,943.370
4*983.000
Afriqu© ©n
> du monde
2.76 1,97 TABLEAU 3
Consommation de verre - 196
(en milliers de dollars)
Afriaue de I1Quest
Africme Afrique de I1Quest en % de consommation
africaine Verre plat
Verre d'emballage Verre a usages spe—
oiaux TOTAL
3,588
7.518
16.904
20. 625
43.214
98, 214
16,9 17,2
E/CN«14/INR/143
Page 25
III. LA DEloilDE BANS LA 30US-REGI0K OUEST AIRICAETE P
Lee tableaux 4 et 5 representent la demands des divers pays d«
la sous-region telle qu'elle a pu etre etablie.a partir des chiffres d'importation et de production pour 1963- La' oonsommation de verre plat atteignait alors 15.400 tonnes evaluees a 3,4 millions de dollars.
Ainsi que nous 1'avons souligne precedemment, le verre a vitro eonsti- tuait 80 a 90 pour 100 des besoins.
Le marche du verre d'emballage s'elevait a 40.800 tonnes pour unm valeur de 7 millions de dollars. La majeure partie de ce secteur etait
constituee par lee bouteilles de bier«, vin et boissons non-alcoolisees.
La consbmmation de verre a usages speciaux s'elevait a 14. 500 tonnes pour une valeur de millions'de dollars,
Ces estimations reposent sur les statistiques publiees et leur va leur est done liee intrinsequement a la validite de ces dernieres* Uhe oonnaissance approfondie du marche pour un produit determine ne pourra s'obtenir que par I1 intermediaire d'une etude $Le marche qui devra etr©
confiee;aux specialistes appropries.
Etude tersoective de la demando I 1
L1evolution de la demande a ete projetee jusqu'en 1980, L'hvpothe-
se retenue a consiste a admettre que les taux suivants de croissance etaient valables a moyen terms sur t5 ^ns *fo pour le verre plat .
b) !10f0 " " j d'emballage
ifo " "a usages speciaux I
Le tableau VI met em evidence le fait que le- marche ouest-africain verra sa demand© en produits de .1'industrie du verre augmenter de quel- que 558$ d'ici 198G. La representation graphique de ces projections ap- parait sur la figure II.
TABLEAU4
Lademandedanslasous-regionoucst-africaineen196
(en milliers de dollars' des Etats-Unis)
Daho-GambieGhanaGui-CoteMaliMau-NigerNigeriaLibe-Sene-SierraTogoHaute-Totalmeyneedflvoi-rita-riagalLeoneVolta
VerreplatI.
Verred'emballage61
Verresausagesspeciaux 1100-
201146 1932621862163282
8 15 24 4929* 110 283
70 13 20 2583 164 653
341771605522402864
97 60 106 9374 437 1218 136 94 149 16099
AycomprisZ1,200.000produitslocalement
TABLEAU5
Laconsommationdanslasous-regioncuest-africaineen196
(tonnes metriques)
Daho-Gam-GhanaGui-C8teKaliMau-NigerNigeriaLibe-Sene-SierraTogoHaute-Totalmeytienee&'I-rita-riagalLeoneVolta
voire
Verreplat
Verred'embal-lage381
Verreausagesspeciaux.270 443750-130089677510.00070080511517132
136875-3006509415030.806688176938121931944751
554050-1720194367.170455182015311412216214
112 14675 - 6026 333 197 280 47.976 1843 4394 5^2 373 556 78057
TABLEAU6
(en milliers de-dollars dec E.U.)
DahomeyGam-GhanaGui-CoteMaliMauri-NigerNige-Libe-Sene-SierraTogoHaute-Total
Me nee d!l- tanie ria ria gal Leone Volta
voi—VerreVerrelageVerre platd'embal-
ausagesspeciauxTotal
mi
VerreVerrelageVerre platd1embal-ausagesspeciauxTotal
1980VerreVerrelageVerre platd'embal-
ausagesspeciauxTotal .80131208419102211648,
130339
539.1008 274-4374347.
.11043
11111165 91323572456572611673796
5255
891814896114636913972 805052-103117
- F669 195 107
-406366C
-166028'
-4192306157
-5184677
-26734483 .:2752241417
5110563236606
-435525321.m186188508282422
11735153035j.?
8317010380979.
-§2 _§i!4 _lo6 2254 269 29439 1254 3763
149 4486 393 679 48 43 130 8231
133 27395 611 1573 339 195 283 39793
758819034121142297 10994283102-176J52
430 153431183332228 6451
2471212252
50222- 6615 479 232 393 46237 1916 5881
*Tauxdocroissanceanticipe1Verreplat5pour100Verred'eraballageetverrehusagesspeciaux10pour100
WEST AFRICAN PHOJECM) GLASS CONSUMPTION (U.S. $K)
DOLLARS'
■SSSSiii iiiii
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55::::::::::::::::
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■=-s-.s:.:sssb:!
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5:5:::
mm
iiiiis ■JaF" liiiiim
1964 1966 1968
1963 CHART II
978 1980 1975
GRAPHIQUE II
E/CN.14/INR/143
Page 30
Afin de faciliter les travaux de planifioation, nous nous sommes at taches a convertir toua les resultats &'ordre monetair© sous forme de ton nage. Les chiffres de base trouvent leur justification dans les statisti- ques d1importation et permettent d'obtenir les taux suivants de conversion t
a) verre plat t $ E.U. 200 par tonne b) verre d'emballage $ E. U. 160 par tonne
o) verre a usage speciaux $ E. U. 36O par tonne
Sur oes bases, il a ete etabli que la consommation totale de verr©
pour la sous-region en 1980 avoisinerait 375*000 dollars. La decomposition suivant le type de la demande apparait au tableau 3.
TABLEAU 7
Prelections de la demande ouest-africaine
Verre plat
Verre d'emballage
Verre a usages speciaux TOTAL
(en tonnes raetriques)
12L2 1IL5. 1980
25.300 32.200 41.200 96.000 154.300 248.300 33.000 54.500 85.300 154.300 241.000 374-800
Projection perspective de la demande pour certains articles a usages
speciaux
L'information de base est constitute par les statistiques d1impor tation publie"es par 1' ONIT et par les divers pays dont il est question ioi.
La ou il etait impossible d'obtenir ce type de renseignements les estima tions perspectives furent etablies en tenant compte des donnees demogra- phiques et de 1'experience de pays situes a un stade de developpement comparable.
Ampoules $lectricmes
Le niveau probable de la demande pour I1ensemble de la sous-region devrait atteindre 35 millions drunites en 1970. A raison de 28 grammes par ampoule de 50 a 100 watts, cette demande correspondrait a un tonnage de "!• 000 tonnes. Le tonnage requis pour les enveloppes seules ne
Page 31
differerait d'ailleurs pas sensiblement dans la mesure ou le poids du col que l'on supprime au moment oil l'on scelle la douille correspond au poids de cette derniere. Sur la base d'un taux de croissance annuel de 10 pour 100 la demands en 1980 atteindrait 91 millions d*ampoules, totalisant un poide de 2. 600 tonnes. Le tableau 8 decompose oette deman- de par pays consommateur.
Vaisselle
Le niveau de la demande en 1970 devrait etre proche de 13.000 tonnes, et voislner une valeur de 3,6 millions de dollars- La composition exacte de cette demande ne pourra etre etablie que par des etudes de marche ap- profondies. II est neanmoins raisonnable d1admettre que les articles sui- vants figureront : verres et gobeletterie, services de table, bols de
cuisine, et eventuellement plats a four. Eh 1980, cette demande s'eleverait jusqu'a atteindre un poids de 34.000 tonnes, pour une valeur de 9,2 millions de dollars.
Le tableau 9 etablit la repartition de cette demande suivant les pays pour les annees 1970, 75 et 1980.
/ P««32 TABLEAU8 DahomeyGambieGhanaQuinceCSte- d(IvoireHauritanieHigerHigeriaLiberiaSenegalSierraTogoHgaia-Total —s——~^~~LeoneVolta 1970 Milliersde$E.U. Ho.d'enveloppes Tonnesmetriques 1975 DollarsE.U. No.d'enveloppee Tonnesmetriquea 1980 DollarsE.U. Ho.d'enveloppeB Tonnesmetriques
624 17,7 152,0 1003 28,5
i
1122,0 7405 210,4 1815,0 11979 340,3 2920,0 19272 547,5
1600,0 10560 300,0
12,6 83 2,4 21,1 139 3,9 32,4 214 6,1
19,3 127 3,6 31,0 205 5,8 50,0 330 9,4
2450,0 mt16170
1 *5? >4
3920,0 25872 735,0 6360,0 41976 1192.5193,0 agg1273
I36'2
311,0 2053 58,3 501,0 3307 93,9551,0 3637 103,3
H 6&e'° E 5861
mS166,5™ 1430,0
9438 266,153,119,642,25283,9 35012927934872 9,93,77,9991,8 85,534,768,48488,7 56422945156025 16,06,512,8159U4 138,055,6110,013731,0 91136772690625 25,910,420,62574,5 LeechiffreBcorrespondentalaoonsommationd'ampculeaelectriques. Letonnagedeverrer*qulanedifferspassensiblementdeoeluidesampoulesfinies. LithoUNECA,066-516
Pig*33 TABLEAU9 1970 Milliersde$E.U* Tonnesmetriquea 1975 Killiersde*B.O.
ourlavaisselle-3oxts-r6 (enallliersdedollarsd«»Btats-Unia) OuUeeC6te- d'lvoireMaliKauritanieHieerHigeri*Liberia 2945115400 62,5128,22220,0173,4 2314758222642
Togogaxtte- 3559,2 13181 5770,8 21372 BilliersdetE.U. Tonnesnitricfiies
1500,0190,0100,5206,03580,0279,01090,0 58897043727631325910334037
9227,5 34176 i*Xagobeletterie.
E/OM4/INR/143
Page 35
IV. CONSIDERATIONS NECESoJOBES PBKAI.ABL^S A L1 ETJLBLISSii^ST
DE TOUTE IHflUoTHIE DU VEKRELes matieres premieres
attach© une importance primordiale aux x#ssour«es «n sable si- liceux. Pour le verre a la chaux qui constitue la majeure partie des verres fondus, les ingredients principaux sont t le sabl^, la cendr« d#
soud* et la ohaux- Diverses compositions permettant I1obtention d# pro- prietes sp^ciales contiendront borax, acide borique, litharge, potass*-,
f»ldspath, oxyde d© zine etc. Le tableau suivant etabli* la liste des matieres premieres les plus utilisees et l'oxyd* vitrifiable eQrresp.on-
dant»
Matiere premier*
TABLEAU 10 Oxyde : .Sabl?
Cendres.de soude
Pierre a chaux
CaO, MgO
Dolomite ^ui -«SU
• ■_■■•
Feidspath Al2Oy SiO^ Kg (Na2)0
- Borax . . - ^0, B^ ,
Litharge ' P^°
La purete" sera la qualite essentielle des matieres premieres.
Elles doivent en particulier etre litres de tout oxyde de fer dont la presence aurait pour consequence d'introduire un effet de couXeu*
dans la masse du verre. ' .:.-: ;:: ■■■" . '
Pour les verres blancs il sera absolument necessaire d? utilises- uu sable a tres faible dos* d'oxyde de fer. Si 1« pourcentage en oxyde'est superieur a 4 pour 10,000 on ajoutera de 1'arseni* au me
lange vitrifiable afin d'en annuler partiellement les oonsequenees,II faudra toutefois que la quantite d1oxyde de fer present© dans If
sable apres lavage et traitement ne depasse pas le seuil critique dm
1 pour 1000 au dela duquel I1arsenic cesse d1avoir tout effet.
B/casr. 14/ETR/143
Page 36
Uh tel verre sera toutefois- parfaitewent suffisant pour la fa brication du verre a vitre, bu des produits ambres ou verts. Pour la fabrication des verres "flint" ou parfaitement ...blancs,. les.sables dont le taux en oxyde de fer depasse ce seuil, devront etre traites special ement. L(investissement additionnel necessaire pour la cons- traction d'une telle facilite sera de 1'ordre de 2.300 a 5.400 dollars par tonne de capacite journaliere. La seconde condition requis© se rat- tache a la Constance de la composition en oxydes pour les matieres pr«-
mieres de meme provenance... La ?troisiem& conditip^a concerne I1 approvisionnement en matieres -
premieres qui devront etre disponibles eur place en quantites impor-tantes. ,- , .
Ehfin 1'etat physique du s.able-proprement dit est .un facteur .ea-v,.
sentiel : celui-ci doit etre finement granule et seo de facon a pou- voir se melanger intimement aux autres composants. Les grains devraiettt tous pouvoir traverser les mailles du tamis de 20. Les grains les plus fins sont generalen.ent entralnes lors de 1'operation de lavage. Dans le cas ou les grains passeraient par 1# tamis de 100 dans une larg* pro- portion, le sable serait de nature pulverulente et par la mema inapt**
aux operations de melange. ' . ■""'-"-
On ajoute frequemraent au melange vitrifiable une proportion va riable (15 a 40 pour 100) de dechets de verre appeles calcin dont I1ad dition facilite la fusion du melange. Cette operation entrainera un abai«-
seraent de la viscosite du melange en fusion permettant ainsi d'operer ades temperatures plus basses et de realiser des economies de earburant.
B. Les carburants
Pivers carburants, dont 1?electricite, sont utilises. La combinai-
son des qualites suivantes est .essentielle : uniformite, propreteet-
pouvoir calorifique eleve. Gaz naturel, propane, butane et gaz de po-
kerie 4esulfurise, remplissent les conditions recherchees. •. .-
E/Qff. 14
Page 37
u point de vue prix de revient, indice energetique et proprete*
de combustion le gaz naturel represente le carburant ideal. .Vionivent ensuite le fuel-oil et, \e gaz de gazogene produit a partir de charbon
bituraeux.
Le nombre d'unites calorifiques (en BTU) necessaire a la fusion
d'une tonne de verre dependra de la configuration et de la taille du four comme du type de carburant.
Le tableau suivant met en evidence I1impact dV la taille du four sur la quantite d1 energie'requise.
Capacite du four en tonnes)
TABLEAU 11
Ener#ie necessaire a la fusion d'une tonne de verre (en millions ~dekcaJ.)
TABLEAU 12 .,-...
Pouvoir calorifique de quelques carburants typiques Carburant
Gaz nautrel Gaz de cokerie Huile lourde Huile legere ELectricite L'^nergie
En ■fcoal-: ■ .
9. 000 fccal/m3
1.000-1.440 koal/m1 9. 500 kcal/icg '
9. 200 »'" u
860 kcal/kwh
Dans la aiesure ou 1'§lectricite n'est pas utilisee pour les ope rations de fusion, les besoins energetiques d'une usine serottt typique-
ment t . '
3/CN. 14
Page 38
TABLEAU 13 Capacity de 1'usine
(en "tonnes Besoins enera-etiques
(en K*V.AT)
L'energie electrique etant essentielle au fonctionnement de tout©
usine, une station generatrice a moteurs Diesel devra etre prevue dans le cas ou oette energie n'est pas disponible, ou ^.our celui otjl la cer
titude d'une alimentation continue est faible.)• . Alimentation en .eau .... '■■- ■ - ■ ■■ ■'■■■■■ --■"'- :
Utilisee corame agent de refroidissement, la continuity de son ali mentation est aussi essentielle que dans le cas de I1energie electrique.
La consommation absolue d'eau pourra etre diminuee, et la certitude d'une alimentation continue augmentee d'autant par I1utilisation de colonnes et
de refroidisseraents et de puisards de recuperation.La raain-d1oeuvre
Le niveau. de la otaiix^d'oeuvr-e requise dans -une usine dependra du niveau d'automation. La tendance observee est par ailleurs netternent &
1'automation pour les usines congues pour une production en r,iasse et de
qualite. Pace aux besoins des pays en voie de developpement pour la creation d1emplois nouveaux, une usine verriere peut difficilement %tre
oonsideree comme presentant un mode d1utilisation intensive de main- df oeuvre.De nos jours, toute usine ou la qualite de la production obtenue est
une consideration, est semi-autoaatique.Necessity de sa formation
Les ouvriers qualifies tels que mecaniciens, charpentiers, plombiers, s'ils sont disponibles, n'auront besoin que d'une courte periode de for mation destines a les orienter sur les particularity propres a l'industrie
du verre.
&/CK. 14/INR/143
Page 39
Neanmoins, les ouvriers destines a operer pres des fours et des equipements de formate, devront recevoir une formation complete et lon- gue s'ils n'ont pas d'experience prealable. Dans la ir.esure du possible oe personnel devra etre forme a I1etranger dans une usine en marche. Le personnel semi-qualifie et les manoeuvres pourront en echange etre formes
sur place par les techniciens etrangers.
E/CN. 14/INR/143
Page 41
V. KSE otE TIED D> UNJii INDUSTRIE DU VKRRE PLAT
ypothese de travail . ■'
1* Les usines toument vingt quatre heures sur vingt quatre, utilisant
3 equipes par rotation.
2. 17 pour 100 de la quantite initiale de melange verifiable se per-
dent par oxydation et formation de gaz.
3- Le taux de selection finale (production vendable) ne sera que de $5 pour 100 durant les deux premieres annees-
4. L'annee de travail sera longue de 320 jours de facon a permettre d1ef- fectuer les reparations necessaires sur les fours et sur les machines.
Taille de l'usine consideree
La plus petite unite possible comprendrait un four et une machine de
Fourcault d'une capacite journaliere d'etirage de 10 tonnes. Cependant, le
manque de souplesse qui en resulte, la qualite pauvre du produit obtenu
et les cotits relativement elevgs de production n1 en font pas une unite
a. conseiller, et cela d'autant plus que 1'envestisseur desire etre concur-
rentiel quand a-ses j,rix et a sa qualite sur les marches mondiaux. Des
unites de production plus importances permettront d'obtenir une quality
meilleure a un cout moins eleve.
E/CCT. 14/INR/143
Page 42
Le tableau 14 perum; la oomparaison d-unites differentes
TABLEAU
Kelango F.itri.fiable input/.jour Production ven&atfele/jour
Production vondablo/an Capacite annuelle d> etirage
Nombre ot.tjpe de ikachines& F - iburoault
I3 - Pitt-burgh6 0 t , OCO t 2.900 t
4 piecI.B
27 t 63 h
15,1 - 36,3 '. 84,4 ■
4 ^-3 \ 11- 600 -, 27OOO 7^260 t 17,420 t 40,, 640 i^ ^Ps 8 t /P- *7tt-
■--' j-l ? u p3 /;.i j ; p^
5 pieds PP2 6 p ^ -iO p
Ainsj.; un marche qui consomaorait 22.700 tonnes de verre plat annuol-- lenient, jurjtifio^it 1' etablisseiiient de 4 unites de 23 t'onnes ou do 2 u:ci~
tua do 54 tonnes, Ba pratiouo la choix d( une solution de preference a v.we autre dependrait clo la consideration d1 un certain nombre d1 autoes facteurij' ; Uorabre minimum ds lieux do production necessaire b.. 1 • approvisionnement &u marche? fonda ii:iuv^s%ia»eB8©4ii disponioi-dBj $-to« Dans le cas ou 2 empleco«
ments seraient possibles clu point de vue do la distribution ot des facili- tes de transport; 2 unitce de 54 tonnes soraient a long terms plus econo- miquos a construire oomiae a oporcr, Uho unite do 23 tonnes necessiteratt la misG en place de doux machines do fouroault, d'une largeur dc 1520 bej?
tandis qu'unt unite de 54 tonnes necesaiterait 1'installation de 3 ma-
chinos d? Fourc3ult d'ime larger de 2.440 mm, ou de 2 uacliines do Pittsburgh d'une laxgeux de 1,830 aa. II a ete indique pr€cedemm3nt que la qualite
du verre obteiiu aveo le procedd Pittsburgh etait nettement superieurc0
'• Oi^pitaux reauisL'invostissement initial ost do 1'ordre de 1,8 millions do doll?--
soit 72=600 par tonne, pour une unite de 23 tonnes et de 3,1 aillioaa de
dollars soit 51*7^0 par tonne pour v.ne unite do 54 tonnes, II est pratiq
taent impossible :V e.-renc-Qv vn chiffre precis on raison du grand nombro do
E/qsr. 14/INR/143
Page 43
variables a considerer. Les variations principales seront dues au niveau d'automation recherche et au type de oarburant considered D'autres varia tions, moins importantes toutefois, seront dues a la difference des couts de construction entre deux emplacements possibles, a la disponibilite de la main-d1oeuvre et a I1existence d'entreprises locales de construction.
II a tout de meme ete tente (tableau 16) de donner un apercu plus precis
des capitaux requis et de leur utilisation j achats d1equipemeht et fonds de roulement. L1 unite" consideree est celle de 54 tonnes, semi-autoinatisee, utilisant 3 machines de Fourcault ou 2 maoliines de Pittsburgh. Les chiffres presentes representent une moyenne obtenue a partir de plusieurs unites de
54 tonnes et ont ete ajustes suivant 1'index des prix en vigueur pour 19^3*
Ces cottts figurent hors taxes et droits de douane, dans la mesure ou lThy- pothese retenue a .considere que 1'equipement requis serait importe libra—
ment afin de promouvoir 1'industrialisation de la sous-region.
TABLEAU 1.
Capital requis pour I1etablisseraent d'une unite de , tonnes
CbtLts
Batiments et services .uipement
1. Melangeur automatique pour composition vitrifiable
2. Enfourneuse
3- Bassin verrier de 6 x 18 m
4« Systeme d1adduction de carburants 5- Systeme de combustion d1air
6". Systeme de refroidisseinent a eau
7» liachines a etirer : 3 Hburcault a. $ 50.000 ou 2 Pittsburth a $ 75. 000
8. Instruments de controle
9. Plateforme elevatrice 10. Equipement de coupe 11. Recuperateur de calcin$ 100.000 1. 200.000
230.000 21. 000 405. 000 135-000 8. 000 31.000
150.000 26.000 29. 000 38.800 6.000
E/CN. 14/INR/143 Page 44 £■
12. iburs de recuisson 33.000
13* Laboratoire chimique 12.000
14. Menuiserie -75. 000
15. Atelier de mecanique 50, 000
16. Centrale electrique - group9 electrogena 65. 000
17- Equipements electriques divers(^olairage etc.). : _. 26,000
18. Outillage ... 58.000
,19. Pieces de rechange en inventaire 55. 000
20.. Mobilier et fournitures de bureau ■, 6. 0002t»; Equipements de manutention " ■ 19.000 22. Cout du montage ., ...:; ■• t . 175.000
23- ^cet et assurance ■»: . ' 210. 000Equipement : total partiel (arrondi) 1.800.000
frais de formation
d1exportation
400.000 900. 000 4.400.000
TABLEAU 16 Co&ts de production
Bassin de 54 tonnes
A- Ingredients
Cendres de soude Sable siliceux Chaux et dolomite Feldspath
Sulfate de soude impur Carbone
Calcin
TOTAL
E/CH. 14
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Quantity annuelle
©n
tonnes US
2. 232'
8.256 2.360 553 526
6.98^
20.950
Cout ann'uel en $ Aft
253- 400
63.360
- ■• -21.12Q"1 / ■ 84.48O
$ 422.400
Ce tableau a ete derive du tableau 1 apr.es compensation due aux
pertes par oxydation et formation de gaz (1T pour 100).
Les cotlts annuels sont etablis sur une base de 36,4 par tonne de.produit-
fini, pour 11.610 tonne.s* ■ ,Personnel
Fabri cation- Nombre Gout annuel
Ouvriers qualifies Ouvriers semi-qualifies Manoeuvres
Divers Cadres Employes Divers
TOTAL
$7,7 par tonne de produit fini.
D'apres les chiffres du Prof. Sehrt,
89. 600*
E/Cff. 14/ME/143 - Page 46 £■"
Carburants
7.980 tonnes de carburants a 15,4$ par tonne jde
produit fini. Soit pour 11.600 tonnes I: ■'...$ 123.200
Consommation ener^etiaue ' - ■■■ "
Sur une base de 35° kwh/jour a raison de
8 0,015/kwh soit un coQt emnuel de . 4a 000
Le cotit est estiine a $ 36 par tonne de production
vendable soit environ ..Fournitures necessaires
a) entretien 1 bassin
usine
b) materiaux d'emballag©
7«°6 $ par tonne de produit vendable
soit 11. 600 x 7.06 '5.000
8 a 000 19-000
82.000 env.
Amortissement
Amortissement de $ 2.235-000 (Wtiment et equipement)
a raison de 6 pour 100 par an $ 132.000
Prais
7 pour 100 des ventes brutes estimees a 2.100.000
Interet, taxes, charges additionnelles144.000
20 pour 100 de I1investissement environ, permettant
une-rentabilite suffisante des capitaux engages 69 a 000
1.827.000 environ
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/
KtSE M PLACE DE FACILITES DESTINEES A LA FABRICATION
DE VERRSRIE D1 EKBALLAGEGeneraliteg
Dans les pays en voie de developpement, la majeure partie des be- soins est constitute par les bouteilles de biere et de boissons non al- cooli-se"ea. Dans ces industries, les etablissements qui pratiquent l'em- bouteillage utilisent des machines automatiques pour les diverses opera tions de ringage, de remplissage, d1enoapsulage et de transport. &i consequence, les bouteilles utilisees devront etre controlees dimension- nellement avec grande precision et £tre conformes a certaines normes leur permettant de subir les pressions sous lesquelles se font les opera tions de remplissage et d'encapsulage- Ces normes relativement elevees ne pourront etre obtenues qu'avec un investissement initial eleve permettant 1'acquisition d1un equipement moderne de formate et de recuisson.
Meme si nous eliminons les etablissements art.isanauz et les usines manuelles oomme inaptes pour la fabrication d'un produit adapte aux be- soins de la sous-region, il nlen restera pas moins une grande variete de solutions possibles. Le choix ne pourra se faire qu1apres consideration des facteurs suivants : rentabilite, cout de I1energie, de la main-d1 ocuvre, de la distribution et des ventes, besoins precis du marche et investissements requis. Ceux a qui il incombera de planifier oes investissements feront bi-en de prevoir une faoilite semi-automatique. II serait m^m© preferable i'envi- sager la possibilite d'une automation integrale dans le cas oii les capitaui- necessaires seraient disponibles. Nous n'insisterons jamais assez sur la necessity d(ajuster l'usine aux besoins du marche par une etude approfondie.
Exoes oomme manque de confiance peuvent resulter en 1'erection d'operations peu rentables, car dans une usine automatisee, utilisant toute sa capacite diaponible,1 les couts fixes ne representent qu'une portion mineure des couts totsux. Bans le Cas contraire ou l'usine serait sous-utilisee, les 00tits fixes pourraient representer une portion importante du cout total de production par unite. Corollairement les couts fixes seront eleyes si l'usino est sur-utilisee. Cette derniere situation aurait comme conse quence indirecte d'encourager 1' etablissement d'une concurrence ciieux
equipee.
E/CN. 14/INR/143
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Apres avoir decide du degre d'automation, one seconde decision af- fectera les choix du type de bassin et de 1' equipment , simple ou mul tiple. L'avantage d'une ligne unique sera de permettre une production en.
faible quantite pour les besoins d1un marche de petite taille.
De nombreuses etudes ont ete entreprises afin de permettre la miss au point d'un procede rentable de fabrication de bouteilles sous faible volume. Ainsi "1'unit Belter" de 1'Emhart Manufacturing Company permet de produire de 12 a 14 tonnes par jour dans des conditions economiques. Les unites de c'e type sont generalement concurrentielles en raison du cout eleve des importations. L'investissement requis pour la mise en place d'une ligne unique est de 1«ordre de 1,5 a 2 millions de dollars, a I1exclusion de toute provision pour fonds de roulement.
A long terme, et si le niveau de la demands le justifie, une usine a- plusieurs bassins est la plus rentable a exploiter. Eh outre, cette so lution offre des avantages tels que souplesse et continuity de produc
tion : ■"' ■'"■-'"■'■■
1. Dans le cas de la ligne unique, il faut prevoir la constitution d'un stock destine a approvisionner le marche lors des arrets de fabrication, Cette derniere solution presente en outre !•inconvenient de necessiter
des fonds de roulements plus importants.
2. V impact du aux changenients de couleur sera egalement minimise avec 1'utilisation simultanee de deux bassins de verrerie. Vn changement de couleur a gene"ralement pour consequence de rendre la production du bassin invendable pour une semaine. Cn peut facilement imaglner la consequence d'une telle operation sur les oouts fixes.'
Kous concluerons en insistant sur le fait que seule est valable
1'unite qui est con9ue en fonction des besoins propres de la consolation.
Les divers parametres du marche et ceux de 1'unite qui en resultera n©
pourront etre determines qu'en utilisant les services de ^ersonnes qua-
lifiees. Les besoins en capitaux et les couts de production qui figurent
dans cette monographie ne seront pas necespairement ceux en vigueur dans
Page 51 £
la sous-region ouest-africaine. Ces chiffres n'ont ete presentes que pour guider les premiers pas des planificateurs en leur dormant ua aper-
cu sur les ordres de grandeur.
totheses . . . . .
• Les usines tourneront vingt quatre heures sur vingt quatre.
2# Le rende&ent du melange vitrifiable : sera de 83 pour 100.
! Le taux de selection finale r.epresentera 50 pour 100 du verre cueilli.
4, L'annee- sera de 330 jours ouvra'bles-
Importance de 1'usineL1experience acquis© dans ce domaine par une firm© drengineering americaine nous permet de. ocnclur© que I1unite la plus rentable'produirait 11.800 tonnes ti.e vexre brut par.an .soit.36,3 tonnes par jour duvrabl-«, correspondant a, 6. 000-8260 tonnes de production vendable par ah.
Suivant le taiux d1 automation et les qualifications acquises pax le personnel au cours des deux premieres annees de production, le taux fi~
nal de selection pourrait s'ameliorer jusqu'a atteindre 70 pour 100.
La fabrication d1une telle quantite de produit fini necessiterait la mise en place d'une ligne de production dont 1'alimentation serait as- sur&e par un bassin autpmatique. Cette lign© serait constituee d'un feeder automatique d'une machine de fabrication de bouteilles, d^un four,
de recuisson et d'une station d*inspection automatique. La figuro 8 mon-
tre la -suite- logique"des operations tandis que la figure 9 represent©
un plan possible pour une telle unite.
B/Gff..14/BfR/i43
Page 52 ■■
TABLEAU 18 Evaluation des capitaux requis
Us ine de 36 tonnes
Cofets en rcilliers de dollars
A. Terrain et preparation du terrain (4 ha.)B. Batiraents et services C. Equipement de fabrication D. Etudes techniques
B> ' Capital de roulement'1 (6 mois de frais d'ex- portation)
TOTAL 1.800
Les matieres pxemieres necessaires a la fabrication d'un© tonne de
yerre approprie a ce type de fabrication, seront : -. , .Origins
Sable siliceux Cendres de .soude Pierre a chaux Feldspath Calcin
Oxyde vitrifiable
Ca0,%0
Poids en Kg
585 ,
Le tableau suivant etablit la corisommation quotidiehns mensuelle" et annuelle en tonnes d'un four de 40 tonnes.
Sable
Cendres de soude Pierre a chaux
Feldspath Calcin
Jour Mois 30 .jours
21,0 626
7.3 218
5.4 163
6.885
2.395
1.795
6002.095
(Courtesy of Emhart Mfg. Co.)
E/C3T.
Page
VII. K3E ETT PLACE D1 UNE INDUSTRIE DE FABRICATION
DE VEEEE A U&AGES SrECIAUZA. Generalites
L! absence de renseigneruents precis sur la composition de la de- tnande nous interdit de proposer un schema d1operation precis. Cepen- dant, il est vraisemblable que la majeure partie de la demands pour les articles de cette categorie sera constitute des produits suivants:
verres sans pieds, vaisselle, enveloppe de lampes electricues et che- minees pour lampes tempete. Pour des raisons d'ordre pratique, nous avona ehoisi de decrire une operation de taille nioyenne comprenant deux ateliers de fabrication, capables de produire un assortitnent important de produits de consommation. II n'est pas dans nos intentions d'imaginer qu'une telle operation pourrait produire pour le luarchS tous les article necessaires, Cependant dans la mesure 0C1 de multiples unites seraient erigees, il est vraisemblable que quatre ou cinq d'entre elles, adequa- tement dispersees, satisferaient une partie importante de la demands pour les produits preoedemment mentionnes.
'otheses
1. Les usines tourneront vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
2. Cbcydation et formation de gaz lors de la fusion entrainent une perte de melange vitrifiable egale a 10 pour 100 de la
quantite initialement enfournee.3- Le taux de selection est estiae a 50 pour 100 pour les deux
premieres annees.