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CHAPITRE DOUZE 1 UN VÊTEMENT SOUILLÉ 2 LE CHEMIN 3 LAZARE 4 L ENFER 5 ACCUEIL ET TRAHISON

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(1)

C HAPITRE DOUZE

1 U

N VÊTEMENT SOUILLÉ

2 L

E CHEMIN

3 L

AZARE

4 L’

ENFER

5 A

CCUEIL ET

T

RAHISON

(2)

1 U

N VÊTEMENT SOUILLÉ

Jésus était un excellent narrateur. Il se servait souvent de paraboles pour communiquer une vérité. Une parabole est une histoire qui véhicule un message simple. Dans le récit suivant, Jésus affronte ceux qui pensaient être en règle avec Dieu et qui mettaient leur confiance en leur propre justice :

Il dit encore cette parabole, en vue de certaines personnes se persuadant qu’elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres; Deux hommes montèrent au temple pour prier;

l’un était pharisien, et l’autre publicain. Luc 18.9,10 À cette époque, dans la culture juive, les pharisiens étaient considérés comme des observateurs consciencieux de la loi de Moïse. Les publicains, au contraire, étaient perçus comme étant des escrocs. Il y avait donc deux individus, complètement opposés quant à leurs valeurs morales, qui priaient dans un même lieu.

LE PHARISIEN

Le pharisien, debout, priait ainsi en lui- même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ou même comme ce publicain;

je jeûne* deux fois par semaine, je donne la dîme de tous mes revenus. Luc 18.11,12

En se félicitant de la sorte, le pharisien n’a mentionné que quelques-unes des choses qu’il faisait ou qu’il ne faisait pas. Il aurait pu en rajouter, mais cela importe peu. Sa façon de prier a démontré la disposition de son cœur. Le pharisien comptait sur sa bonne conduite – ses bonnes œuvres – pour se rendre juste aux yeux de Dieu.

LE PUBLICAIN

Le publicain, se tenant à distance, n’osait même pas lever les yeux au ciel; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur. Luc 18.13

Le publicain était affligé par la présence du péché dans sa vie et par son besoin désespéré d’être secouru par Dieu. Il a imploré la miséricorde de Dieu, le suppliant de lui fournir un

* Il est sous-entendu qu’il jeûnait dans le but de pouvoir con- sacrer plus de temps à la prière. Il donnait aussi un dixième de son revenu aux œuvres de charité.

(3)

moyen d’échapper à la punition que lui méritait son péché.

Jésus poursuivit :

Je vous le dis, celui-ci descendit dans sa maison justifié*, plutôt que l’autre. Car quiconque s’élève sera abaissé, et celui qui s’abaisse sera élevé. Luc 18.14

REPENTANCE

Il est intéressant de noter que Jésus a relié la repentance à l’humilité. La Bible révèle clairement que la chute de Satan était due à son orgueil. C’est aussi ce qui empêche l’homme de reconnaître qu’il est pécheur et qu’il a besoin de placer sa confiance en Dieu. Le pharisien était convaincu que Dieu l’accepterait s’il observait minutieusement la loi et accomplissait de bonnes œuvres. Son orgueil l’aveuglait à tel point qu’il ne voyait pas son besoin. Jésus a dit :

… Hypocrites, Ésaïe a bien prophétisé sur vous, ainsi qu’il est écrit : Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est éloigné de moi. C’est en vain qu’ils m’honorent en donnant des préceptes qui sont des commandements d’hommes.

Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous

observez la tradition des hommes. Marc 7.6-8

AVEUGLÉS

Les pharisiens paraissaient justes, mais intérieurement, ils étaient encore pécheurs. De plus, en ajoutant des préceptes humains aux dix commandements, ils en diminuaient la valeur :

… annulant ainsi la parole de Dieu par votre tradition, que

vous avez établie. Marc 7.13

Les pharisiens croyaient que leur pratique religieuse, leurs bonnes œuvres et leur ascendance juive les rendraient acceptables aux yeux de Dieu.

Jésus a dit qu’aucune de ces choses extérieures ne pouvait rendre une personne agréable à Dieu puisque le mal vient du cœur de l’homme :

Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans, et souillent

l’homme. Marc 7.23

La Bible dit clairement qu’aucune bonne œuvre ne peut nous rendre juste devant Dieu. Au contraire, elle affirme que :

… toute notre justice est comme un vêtement souillé.. Ésaïe 64.5

* Justifié signifie

« déclaré juste ».

(4)

Babel Caïn

RELIGION

Adam Pharisiens

PROPRESIDÉES

Israélites 5

8 9

1 2 3

6

APPARENCES

BONNESOEUVRES

Gens du temps de Noé

ESCLAVE

ESCLAVES

Certaines personnes s’imaginent être un modèle de perfection, mais la Bible affirme le contraire. Elle dit que tous :

… sont esclaves … du péché qui conduit à la mort …

Romains 6.16

Chaque être humain est sous l’emprise du péché.

En vérité, en vérité, je vous le dis, leur répliqua Jésus, quiconque se livre au péché est esclave du péché. Jean 8.34

Les gens sont souvent frustrés parce que plus ils essaient de faire le bien, moins ils y parviennent. Dès qu’ils semblent faire du progrès dans un domaine de leur vie, ils perdent du terrain dans un autre. La nature pécheresse va à l’encontre de tous les efforts de l’homme pour vivre de manière juste. Il n’est pas surprenant qu’on ne réussisse que rarement à tenir une résolution de nouvel an.

De plus, la Bible soutient que Satan fait de l’homme son ESCLAVE. Cela ne veut pas nécessairement dire qu’une personne est mêlée aux sciences occultes, mais plutôt que le diable, dans le but d’accomplir ses desseins, manipule l’homme par la tentation et l’orgueil. Satan se donne beaucoup de peine pour convaincre l’homme qu’il est en soi foncièrement bon. La Bible dit que les gens ont besoin de :

(5)

… [revenir] à leur bon sens [et de se dégager] des pièges du diable, qui s’est emparé d’eux pour les soumettre à sa

volonté. 2 Timothée 2.26

Même si l’homme est esclave de Satan et du péché, cela n’excuse pas un comportement pervers. Devant Dieu, nous sommes toujours responsables de nos choix. Cependant, le fait d’être esclaves nous cause un problème : atteindre la perfection nécessaire pour être admis dans la présence de Dieu est au-delà de nos capacités humaines.

Le problème reste encore le même : Comment peut-on se débarrasser du péché et obtenir une justice égale à la sainteté de Dieu afin d’être accepté en sa présence?

JE SUIS CHRÉTIEN

Le terme chrétien signifie « de Christ » ou « appartenant à la maison du Christ ». Le sens biblique de ce mot a été incroyablement tordu. Même pris dans son sens original, il serait inexact pour une personne de dire qu’elle est « née chrétienne ». Naître dans une famille chrétienne ne fait pas d’un individu, un chrétien. Pas plus que le fait de naître dans un hôpital ne fait d’une personne, un médecin. La naissance physique n’a rien à voir avec notre relation avec Dieu ni avec notre destinée éternelle.

Le mot chrétien ne peut être attribué qu’à des individus, et pourtant, il y a des nations entières qui se disent

« chrétiennes ». Certaines de ces nations « chrétiennes » ont commis des crimes horribles au nom de Christ. D’autres sont moralement corrompues.

(6)

2 L

E CHEMIN

Souvent, Jésus communiquait des vérités spirituelles en se servant de situations courantes. Dans ce récit, Jésus commence en rappelant à ses auditeurs le genre d’enclos utilisé pour garder les brebis. Les murs de l’enclos étaient construits de pierres sur lesquelles on favorisait la croissance de vignes épineuses. Ces ronces servaient à dissuader les bêtes sauvages et les voleurs de franchir le mur. L’enclos n’avait qu’une seule entrée.

De jour, le berger conduisait ses brebis au pâturage. À la tombée de la nuit, le berger ramenait le troupeau dans l’enclos. Il dormait lui-même à l’entrée. Il était donc impossible à une brebis de sortir ou à quiconque d’entrer sans réveiller le berger. Son corps servait littéralement de porte.

Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je

suis la porte des brebis. Jean 10.7

Jésus comparait ceux qui se confiaient en lui à des brebis en sécurité dans la bergerie.

Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé;

il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Jean 10.9

Jésus affirme que lui seul est la porte – il n’y en a pas d’autre.

Ce n’est qu’en passant par lui que l’on peut être sauvé des conséquences du péché. Ce n’est que par lui que l’on peut avoir la vie éternelle.

Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire;

moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles

l’aient en abondance. Jean 10.10

(7)

Les voleurs ne se préoccupent pas du bien-être des brebis.

La Bible les appelle des faux prophètes. Ils se servent souvent de la Bible pour acquérir du pouvoir ou pour s’enrichir. Ces enseignants inventent toutes sortes de façons par lesquelles on peut se mériter la vie éternelle. Ces façons paraissent bonnes, mais elles conduisent tout de même à la mort spirituelle :

Telle voie paraît droite à un homme, mais son issue, c’est la

voie de la mort. Proverbes 14.12

D’autre part, Jésus est venu pour donner, à ceux qui mettent leur confiance en lui, une vie abondante – une vie remplie de joie. Il a dit :

… Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père

que par moi. Jean 14.6

Jésus a dit : qu’il est le seul chemin pour aller à Dieu;

que sa Parole est la seule vérité;

que la vie éternelle se trouve seulement en lui.

Jésus a insisté sur le fait que personne ne peut emprunter un autre chemin pour aller vers Dieu. Comme le berger était l’unique porte de l’enclos : ainsi Jésus est le seul chemin pour aller vers Dieu.

(8)

3 L

AZARE

Il y avait un homme malade, Lazare de Béthanie, village de Marie et de Marthe, sa sœur. Les sœurs envoyèrent dire à Jésus : Seigneur, voici, celui que tu aimes

est malade. Jean 11.1,3

Lazare, Marie et Marthe, des amis intimes de Jésus, habitaient à proximité de Jérusalem. Au moment où l’histoire se déroule, Jésus se trouve de l’autre côté du Jourdain, à une journée de marche de Béthanie.

Or, Jésus aimait Marthe, et sa sœur, et Lazare. Lorsqu’il eut appris que Lazare était malade, il resta deux jours encore

dans le lieu où il était. Jean 11.5,6

Cela n’a aucun sens. Tout le monde sait qu’il faut agir rapidement lorsqu’une personne est gravement malade, mais Jésus s’est attardé deux jours de plus! À quoi pensait-il?

Et il dit ensuite aux disciples : Retournons en Judée. Les dis- ciples lui dirent : Rabbi, les Juifs tout récemment cherchaient à te lapider, et tu retournes en Judée! Jean 11.7,8

Alors Jésus leur dit ouvertement : Lazare est mort. Et, à cause de vous, afin que vous croyiez, je me réjouis de ce que je n’étais pas là. Mais allons vers lui. Jean 11.14,15

MORT DEPUISQUATRE JOURS

Quand Jésus arriva, il apprit que Lazare était dans la tombe depuis quatre jours déjà. Béthanie est proche de Jérusalem, à moins de trois kilomètres, et beaucoup de Juifs étaient venus chez Marthe et Marie pour les consoler de la mort de leur frère. Quand Marthe apprit que Jésus arrivait, elle partit à sa rencontre; mais Marie resta assise à la maison. Marthe dit à Jésus : « Seigneur, si tu avais été ici, mon frère ne serait pas mort. Mais je sais que même maintenant Dieu te donnera tout ce que tu lui demanderas. » Jean 11.17-22 (Français courant)

Il ne nous est pas dit si Marthe avait une idée précise de ce que Jésus pourrait demander à Dieu, mais une chose est très claire : elle avait foi en lui.

Béthanie Jérusalem

(9)

Jésus lui dit : Ton frère ressuscitera. Je sais, lui répondit Marthe, qu’il ressuscitera à la résurrection, au dernier jour.

Jean 11. 23,24

Marthe n’était pas étonnée de la déclaration de Jésus. Elle savait que les Écritures enseignent que nous allons tous ressusciter un jour – mais cela n’arriverait qu’à la fin des temps lorsque chacun sera jugé par Dieu. En attendant ce jour, une personne ne pouvait mourir qu’une seule fois.

Jésus lui dit : Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, même s’il meurt; et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais. Crois-tu cela? Jean 11. 25,26

Ces paroles étaient frappantes. Jésus a dit à Marthe que Lazare n’avait pas besoin d’attendre le jour du jugement pour revenir à la vie. Jésus étant celui qui donne la vie, il avait le pouvoir de ramener Lazare à la vie n’importe quand. Est-ce que Marthe croyait cela?

Elle lui dit : Oui, Seigneur, je crois que tu es le Christ, le Fils de Dieu, qui devait venir dans le monde. Jean 11.27 Non seulement elle croyait ce que Jésus avait dit, mais elle affirmait aussi que Jésus était le Christ – le Messie – Dieu lui-même.

Et il dit : Où l’avez-vous mis?

Seigneur, lui répondirent-ils, viens et vois.

Jésus pleura. Jean 11.34,35

On a bien souvent tenté d’expliquer pourquoi Jésus avait pleuré.

Certains suggèrent que Jésus était attristé à la pensée de ramener Lazare à la vie – le privant ainsi de la joie et de la perfection célestes – pour le faire revenir ici-bas dans un monde de péché et de misère. La Bible n’explique pas pourquoi Jésus a pleuré, mais ce récit nous démontre qu’il a éprouvé de la peine; qu’il avait des sentiments humains même s’il était lui-même sans péché.

Sur quoi les Juifs dirent : Voyez comme il l’aimait.

Et quelques-uns d’entre eux dirent : Lui qui a ouvert les yeux de l’aveugle, ne pouvait-il pas faire aussi que cet homme ne meure point?

Jésus, frémissant de nouveau en lui-même, se rendit au sépulcre. C’était une grotte, et une pierre était placée

devant. Jean 11.36-38

Selon la tradition juive, le défunt était placé dans un tombeau qui servait de lieu de sépulture pour plusieurs générations d’une même famille. Habituellement, les grottes naturelles servaient

(10)

de tombeau, mais parfois on taillait un sépulcre dans le roc. Ces tombeaux étaient grands; il était possible de se tenir debout dans la chambre de deuil ❶. À l’intérieur du sépulcre, se trouvaient des tablettes sculptées ❷ sur lesquelles on étendait les corps ❸.

❷ ❸

Une énorme pierre taillée en forme de roue ❹, pesant plusieurs

tonnes, était placée dans une tranchée ❺ devant l’entrée, per- mettant ainsi de la rouler d’un côté à l’autre pour accéder au sépulcre. Lorsque le tombeau était fermé, la pierre logeait dans un petit creux devant l’entrée. De cette façon, elle ne pouvait pas être aisément déplacée.

Jésus dit : Ôtez la pierre. Marthe, la

sœur du mort, lui dit : Seigneur, il sent déjà, car il y a quatre jours qu’il est là. Jésus lui dit : Ne t’ai-je pas dit que si tu crois, tu verras la gloire de Dieu? Ils ôtèrent donc la pierre. Et Jésus leva les yeux en haut, et dit : Père, je te rends grâces de ce que tu m’as exaucé. Pour moi, je savais que tu m’exauces toujours; mais j’ai parlé à cause de la foule qui m’entoure, afin qu’ils croient que c’est toi qui m’as envoyé.

Ayant dit cela, il cria d’une voix forte : Lazare, sors! Et le mort sortit, les pieds et les mains liés de bandes, et le visage enveloppé d’un linge. Jésus leur dit : Déliez-le, et laissez-le

aller. Jean 11.39-44

Heureusement que Jésus a spécifié « Lazare ». S’il avait simple- ment dit « Sors! », toutes les tombes se seraient vidées. Lazare était revenu à la vie! Ses amis devaient d’abord délier les bandes enveloppant son corps afin que Lazare puisse marcher. Il n’y avait aucun doute, Jésus avait fait un miracle extraordinaire!

Plusieurs des Juifs qui étaient venus vers Marie, et qui virent ce que fit Jésus, crurent en lui. Mais quelques-uns d’entre eux allèrent trouver les pharisiens, et leur dirent ce que Jésus avait fait.

(11)

Alors les principaux sacrificateurs et les pharisiens assem- blèrent le sanhédrin*, et dirent : Que ferons-nous? Car cet homme fait beaucoup de miracles. Si nous

le laissons faire, tous croiront en lui, et les Romains viendront détruire et notre ville et notre nation.

Dès ce jour, ils résolurent de le faire mourir. Jean 11.45-48, 53 Quelques-uns ont cru en Jésus. D’autres se sont mis à conspirer pour le faire mourir. Même une résurrection n’avait pu convain- cre les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Ils avaient trop à perdre : leur pouvoir et leur fierté. Ils ressemblaient drôlement à Satan!

* Le sanhédrin est le tribunal législatif juif.

4 L’

ENFER

Pendant trois ans, Jésus a enseigné à tous ceux qui voulaient bien l’écouter. C’est un laps de temps très court si on considère tout ce qui s’est déroulé. L’enseignement de Jésus était parfois réconfortant, parfois provocant. Il se servait de paraboles ou de faits vécus, toujours en fonction de son auditoire. À une occasion, Jésus a relaté ce fait vécu :

Il y avait un homme riche, qui était vêtu de pourpre et de fin lin, et qui chaque jour menait joyeuse et brillante vie. Un pauvre, nommé Lazare, était couché à sa porte, couvert d’ulcères, et désireux de se rassasier des miettes qui

RÉINCARNATION

La réincarnation est la croyance selon laquelle, après la mort, l’âme revient sur terre dans un nouveau corps, soit humain soit animal. Ce concept n’est pas enseigné dans la Bible. En fait, la Bible affirme le contraire. Chaque personne n’a qu’une seule vie à vivre.

… il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement … Hébreux 9.27

Comme la nuée se dissipe et s’en va, celui qui descend au séjour des morts ne remontera pas; il ne reviendra plus dans sa maison, et le lieu qu’il habitait ne le

connaîtra plus. Job 7.9,10

(12)

tombaient de la table du riche; et même les chiens venaient

encore lécher ses ulcères. Luc 16.19-21

MORT DUPAUVRE

Le pauvre mourut, et il fut porté par les anges dans le sein

d’Abraham … Luc 16.22a

Dans ce récit, « le sein d’Abraham » équivaut au ciel, parfois appelé le paradis. L’homme en question n’est pas le même Lazare qu’on a vu dans l’histoire précédente. Ce Lazare est allé au paradis, non parce qu’il était pauvre, mais parce qu’il se confiait en Dieu.

LAMORTDURICHE

Le riche mourut aussi, et il fut enseveli. Dans le séjour des morts, il leva les yeux; et, tandis qu’il était en proie aux tourments, il vit de loin Abraham, et Lazare dans son sein.

Il s’écria : Père Abraham, aie pitié de moi, et envoie Lazare, pour qu’il trempe le bout de son doigt dans l’eau et me rafraîchisse la langue; car je souffre cruellement dans cette

flamme. Luc 16.22b-24

Le riche est allé en enfer, non parce qu’il était riche, mais parce qu’il avait ignoré Dieu, ne vivant que pour lui-même pendant son séjour sur terre. Il a supplié Abraham de venir à son secours.

Abraham répondit : Mon enfant, souviens-toi que tu as reçu tes biens pendant ta vie, et que Lazare a eu les maux pendant la sienne; maintenant il est ici consolé, et toi, tu souffres.

D’ailleurs, il y a entre nous et vous un grand abîme, afin que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous, ou de là vers nous,

ne puissent le faire. Luc 16.25,26

IRRÉVOCABLE

La Bible enseigne clairement que c’est seulement pendant qu’on est ici sur terre qu’il est possible de se repentir – d’avoir un changement de pensée. Après la mort, il n’y a pas de deuxième chance pour éviter de l’enfer et de se rendre au ciel. Ceux qui meurent sans s’être mis en règle avec Dieu sont éternellement séparés de lui. On ne lit nulle part dans les Écritures qu’il soit possible pour quiconque de s’échapper de ce lieu de tourments.

Même si l’homme riche a fait appel à la miséricorde – implorant quelque soulagement de son tourment et de ses souffrances – il n’y en a pas eu. La miséricorde nous est offerte seulement dans cette vie. L’homme riche a poursuivi :

ÉTERNELLEVIE

CHÂTIMENT ÉTERNEL

(13)

5 A

CCUEIL ET

T

RAHISON

Lorsqu’ils approchèrent de Jérusalem, et qu’ils furent près de Bethphagé et de Béthanie, vers la montagne des Oliviers, Jésus envoya deux de ses disciples, en leur disant : Allez au village qui est devant vous;

dès que vous y serez entrés, vous trouverez

un ânon attaché, sur lequel aucun homme ne s’est

encore assis; détachez-le, et amenez-le. Marc 11.1,2 Le riche dit : Je te prie donc, père Abraham, d’envoyer

Lazare dans la maison de mon père; car j’ai cinq frères. C’est pour qu’il leur atteste ces choses, afin qu’ils ne viennent pas

aussi dans ce lieu de tourments. Luc 16.27,28

Même en proie à l’agonie, cet homme se rappelait sa vie terrestre. Sachant que ses cinq frères n’étaient pas en règle avec Dieu, il désirait que quelqu’un les en avertisse.

L’idée de fêter avec ses amis en enfer est étrangère à ce que la Bible enseigne. On ne souhaiterait pas l’enfer à son pire ennemi.

Abraham répondit : Ils ont Moïse et les prophètes; qu’ils les écoutent.

Et il dit : Non, père Abraham, mais si quelqu’un des morts va vers eux, ils se repentiront.

Et Abraham lui dit : S’ils n’écoutent pas Moïse et les prophètes, ils ne se laisseront pas persuader même si

quelqu’un des morts ressuscitait. Luc 16.29-31 Nous avons lu, précédemment, le récit d’un autre Lazare que Jésus avait ressuscité d’entre les morts; malgré cette grande démonstration de puissance, beaucoup de gens n’ont pas voulu accepter Jésus. Ils ont plutôt conspiré pour le mettre à mort. La Bible dit que si les gens ne veulent pas croire la parole écrite de Dieu :

… ils ne se laisseront pas persuader même si quelqu’un des

morts ressuscitait. Luc 16.31

Béthanie Jérusalem

Bethphagé

Mont des Oliviers

Cette description de l’enfer est presque identique à celle de l’étang de feu1. La Bible dit que ceux qui sont en enfer subissent déjà le châtiment éternel.

(14)

Ils amenèrent à Jésus l’ânon, sur lequel ils jetèrent leurs vêtements, et Jésus s’assit dessus. Beaucoup de gens étendirent leurs vêtements sur le chemin, et d’autres des branches qu’ils coupèrent dans les champs. Ceux qui précédaient et ceux qui suivaient Jésus criaient : Hosanna!

Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! Béni soit le règne qui vient, le règne de David, notre père! Hosanna

dans les lieux très hauts! Marc 11.7-10

Le mot hosanna signifie « sauve donc ». La foule célébrait l’entrée de Jésus comme une version impromptue d’une procession romaine réservée normalement à un conquérant triomphant.

Elle l’applaudissait et lui prodiguait des louanges, espérant que Jésus assujettirait leurs oppresseurs, les Romains.

Sans le savoir, le peuple accomplissait une prophétie vieille de 500 ans. Le prophète Zacharie avait écrit que Jésus recevrait un tel accueil :

Sois transportée d’allégresse, fille de Sion! Pousse des cris de joie, fille de Jérusalem! Voici, ton roi vient à toi; il est juste et victorieux, il est humble et monté sur un âne, le petit d’une

ânesse. Zacharie 9.9

C’est la seule fois où Jésus a accepté qu’on lui fasse un accueil si grandiose. Il avait un motif pour cela. Jésus voulait forcer la main à ceux qui désiraient l’assassiner. Il voulait qu’ils agissent maintenant, sans tarder.

La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. Car ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu’il n’y ait pas de tumulte parmi le peuple. Marc 14.1,2

D’après la foule, le moment était venu pour Jésus de se proclamer le véritable Roi d’Israël. Mais pour les chefs religieux qui conspiraient de le mettre à mort, la situation était délicate.

S’ils voulaient se débarrasser de Jésus, c’était le bon moment de le faire. Cependant, ils craignaient la réaction de la foule; car de toute évidence, Jésus était très populaire.

La ville fourmillait de gens venus pour la fête de la Pâque. Un grand nombre d’entre eux surveillaient Jésus dans l’espoir de le voir évincer les Romains. Mais comme le temps passait, et qu’il n’y avait toujours pas eu de proclamation officielle de sa royauté, la popularité de Jésus s’estompa rapidement.

(15)

LE REPASDE LA PÂQUE

Jésus a demandé à deux de ses disciples de préparer une chambre pour le repas de la Pâque.

Le soir étant venu, il arriva avec les douze. Pendant qu’ils étaient à table et qu’ils mangeaient, Jésus dit : Je vous le dis en vérité, l’un de vous, qui mange avec moi, me livrera.

Ils commencèrent à s’attrister, et à lui dire, l’un après l’autre : Est-ce moi?

Il leur répondit : C’est l’un des douze, qui met avec moi la

main dans le plat. Marc 14.17-20

Au moment de choisir ses disciples, trois ans plus tôt, Jésus savait déjà que l’un d’entre eux était un traître.

Mille ans auparavant, le roi David, en faisant allusion à cette trahison, avait attribué les mots suivants au SAUVEUR : Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi. Psaume 41.10

TRAHI

Le traître était Judas Iscariot. Bien qu’étant le trésorier du groupe, il était aussi un voleur. Apparemment, il nourrissait son ambition et se remplissait les poches sans que les autres disciples ne s’en rendent compte. Mais Jésus le savait, et Satan probablement aussi.

Il cherchait le point faible dans la cuirasse de Jésus, un moment et un endroit propices pour écraser à jamais le LIBÉRATEUR PROMIS. Il percevait à présent l’occasion favorable. Judas était bien disposé.

Au moment où l’on distribuait le pain, Satan agit :

Dès que le morceau fut donné, Satan entra dans Judas.

Jésus lui dit : Ce que tu fais, fais-le promptement. Mais aucun de ceux qui étaient à table ne comprit pourquoi il lui

disait cela … Jean 13.27,28

Et Judas alla s’entendre avec les principaux sacrificateurs et les chefs des gardes, sur la manière de le leur livrer. Ils furent dans la joie, et ils convinrent de lui donner de l’argent. Luc 22.4,5

LE PAINROMPUET LACOUPE

Cet épisode avec Judas s’était déroulé pendant le repas.

Tandis que le traître était allé mettre en branle son plan diabolique, Jésus avait poursuivi le repas. Ce repas a une grande signification :

(16)

Pendant qu’ils mangeaient, Jésus prit du pain; et, après avoir rendu grâces, il le rompit, et le leur donna en disant :

Prenez, ceci est mon corps. Marc 14.22

Il est évident qu’ils ne mangeaient pas la chair de Jésus, et pourtant Jésus a dit que le pain rompu représentait son corps.

Les disciples ont dû se poser des questions. Est-ce que Jésus faisait référence à sa déclaration antérieure, lorsqu’il avait dit qu’il était le pain de vie?

Il prit ensuite une coupe; et, après avoir rendu grâces, il la leur donna, et ils en burent tous. Et il leur dit : Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour beaucoup.

Marc 14.23,24

Encore du symbolisme : le sang de Jésus serait bientôt versé pour beaucoup. Nous verrons plus loin la signification de cette phrase.

Après avoir chanté les cantiques*, ils se rendi- rent à la montagne des Oliviers. Marc 14.26

* Chants à la gloire de Dieu

La nuit de jeudi

Jésus et ses disciples mangent ensemble le repas de la Pâque.

Après avoir chanté des cantiques, ils se dirigent vers le jardin de Gethsémané, situé au pied du mont des Oliviers.

dimanche Jésus entre à Jérusalem assis sur le dos d'un ânon. La foule l'accueille avec des cris : « Hosanna! »

Jardin de Gethsémané

lundi à mercredi Jésus et ses disciples passent du temps à Jérusalem, à Béthanie et aux alentours.

Mont des Oliviers

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