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Academic year: 2022

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(1)

Direction régionale et

interdépartementale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt

d’Ile-de-France

Service régional de la formation et du développement

Orientation et objectifs régionaux pour la déclinaison des actions menées dans les établissements d’enseignement agricole

LE PROGRAMME FRANCILIEN

ENSEIGNER A PRODUIRE AUTREMENT,

Pour les transitions et l’agroécologie

(2)

Table des matières

1 Les caractéristiques de l’enseignement agricole et de son environnement professionnel en Ile-

de-France ... 4

1.1 Le contexte territorial de production, d’aménagement et de transformation agricole et agro-alimentaire en Ile-de-France ... 4

La prédominance des grandes cultures ... 4

Des enjeux d’installation et de main d’œuvre ... 6

Des enjeux en matière de souveraineté alimentaire et de lien entre monde rural et monde urbain ... 6

Des enjeux en matière de qualité de l’eau ... 7

Des enjeux en matière de préservation de la biodiversité... 8

Des enjeux en matière d’adaptation au changement climatique ... 8

Des enjeux en matière de qualité de l’air ... 8

1.2 Les caractéristiques de l’enseignement agricole francilien ... 9

Les cinq missions de l'enseignement agricole public ... 9

Les spécificités de l’Enseignement agricole ... 9

Un enseignement supérieur agricole très bien présent en Ile-de-France ... 9

Des établissements techniques à taille humaine qui offrent 3 voies de formation ... 10

La répartition entre secteurs professionnels ... 11

La formation professionnelle continue ... 12

Une très bonne réussite aux examens ... 12

Les exploitations agricoles et les ateliers des établissements agricoles en Ile-de-France ... 13

2 Le programme francilien « Enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie » ... 15

2.1 Les thématiques prioritaires... 15

2.2 Les objectifs régionaux ... 16

Axe 1 : Encourager la parole et l’initiative des jeunes sur les questions des transitions et de l’agroécologie ... 16

Axe 2 : Mobiliser la communauté éducative pour enseigner l’agroécologie et préparer aux transitions ... 16

Axe 3 : Amplifier la mobilisation des exploitations agricoles (EA) et ateliers technologiques (AT) comme support d’apprentissage, de démonstration et d’expérimentation ... 16

Axe 4 : Développer l’animation dans les territoires et l’essaimage des pratiques innovantes .... 17

2.3 La déclinaison en plans d’action ... 18

3 L’animation et le suivi du programme francilien « Enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie » ... 20

3.1 La gouvernance ... 20

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3.2 Le suivi des indicateurs ... 20

3.3 La communication ... 20

4 Annexe 1 : L’état des lieux « enseigner à produire autrement » dans les établissements d’enseignement agricole franciliens à la rentrée 2020 ... 22

5 Annexe 2 : composition du COPIL ... 24

6 Annexe 3 : composition du COTECH ... 25

7 Annexe 4 : indicateurs du plan national ... 26

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1 Les caractéristiques de l’enseignement agricole et de son environnement professionnel en Ile-de-France

1.1 Le contexte territorial de production, d’aménagement et de transformation agricole et agro-alimentaire en Ile-de-France

« La région Île-de-France, aussi nommée région capitale, est caractérisée par de fortes différences difficiles à concilier. 12 millions de franciliens (7 millions sur le grand Paris) représentent près de 18%

de la population nationale [pour 2% de la superficie française]. On pourrait en déduire que la région est fortement urbanisée or, et c’est l’une de ses asymétries, l’agriculture couvre près de 50% de son espace et la forêt 25%. Cette énorme différence de densité induit, inévitablement, des problématiques à étudier et des enjeux à relever [mais offre aussi des opportunités]. Par ailleurs, l’image de l’Île-de-France étant dominée par la capitale il est malaisé, pour les territoires ruraux, de se circonscrire une identité. »1

La prédominance des grandes cultures2

La production agricole, concentrée dans les départements de Seine et Marne, de l’Essonne, des Yvelines et du Val d’Oise, est très largement dominée par les grandes cultures (90% de la SAU et 80% des exploitations agricoles), avec la culture essentiellement de céréales, de betteraves sucrières, d’oléagineux, de protéagineux et de pommes de terres. Les problèmes liés au changement climatique,

à la pression

phytosanitaire et à la volatilité des prix ont toutefois incité les céréaliculteurs à diversifier leurs productions depuis quelques années via l’introduction de cultures spécialisées

1 Extrait du diagnostic de l’agriculture francilienne – Projet de régional de l’enseignement agricole 2019-2023

2 Chiffres issus d’Agreste Ile de France, Mémento 2020, décembre 2020

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(légumes, viticulture), de cultures non alimentaires (lin, miscanthus, chanvre), d’autres productions comme l’aviculture, voire même de production d’énergie (méthaniseurs, panneaux photovoltaïques).

L’élevage, associé aux grandes cultures ou présent dans des unités spécialisées, est surtout localisé dans les Yvelines et la Seine et Marne sous forme d’élevages d’ovins, de volailles (chair ou pondeuses) et d’élevages bovins (lait et viande), même si ces derniers sont en régression depuis de nombreuses années, suite notamment à l’absence d’industries de première transformation (laiterie, abattoirs) en région.

Source : La méthanisation en Ile-de-France, AREC, Prometha, 2020

Le maraichage, l’arboriculture et l’horticulture (environ 500 exploitations) restent présents en Ile-de- France et attirent des candidats à l’installation pour des débouchés en circuits de proximité même si le coût du foncier et les difficultés liées à la péri-urbanité constituent des freins à l’installation.

L’agriculture biologique est en fort développement (+25% de SAU consacrés à l’AB entre 2018 et 2019).

Elle reste toutefois en retard par rapport à la moyenne nationale (5% de la SAU contre 8,5% au niveau français).

Source : Chiffres issus d’Agreste Ile de France, Mémento 2020, décembre 2020

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L’Ile-de-France compte une dizaine de produits sous signes de qualité (dont les AOC Brie de Meaux et Brie de Melun et les IGP Volailles de Houdan et Vin des Yvelines).

L’Ile-de-France est également caractérisée par la présence de nombreux centres équestres et cavaliers (première région française en nombre de pratiquants avec environ 14% des licenciés de la Fédération Française d’Equitation)3.

Les forêts, publiques (33%) et privées (67%), occupent 25% de la superficie régionale et sont caractérisées par leur rôle social puisqu’elles accueillent plus de 100 millions de visiteurs par an. Elles assurent également des fonctions de production de bois, de préservation de la biodiversité et de captation de carbone.

L’Ile-de-France, de par sa densité urbaine et les caractéristiques de sa population, est également caractérisée par la présence de nombreuses entreprises d’aménagement paysagers (2 420 entreprises, soit 8%

des entreprises françaises et 12 100 actifs, soit 12,5% des professionnels du secteur4) et par l’émergence de l’agriculture péri-urbaine et urbaine, qui regroupe des pratiques très diversifiées (cultures sur les toits ou dans des bâtiments en hydroponie, aquaponie, éco-pâturage, jardins partagés, …).

Source : Chiffres clés 2019 des entreprises du paysage en Ile de France, UNEP

Des enjeux d’installation et de main d’œuvre

Les 5 000 exploitations agricoles francilienne représentent 12 000 emplois directs, la proportion des agriculteurs exploitants dans la population francilienne étant de 0,1% alors que les agriculteurs exploitants représentent 1,6% de la population nationale. Environ 66% des agriculteurs franciliens ont plus de 50 ans. Toutefois, l’installation en Ile-de-France est rendue particulièrement difficile par le coût du foncier, nettement plus élevé que dans d’autres régions françaises. Les entreprises du secteur ont également des difficultés à recruter des salariés : en effet, le développement du salariat, qu’il soit saisonnier en maraichage, ou permanent en élevage ou grandes cultures, est freiné par le coût du logement, la pénibilité du travail et le niveau de rémunération qui rend le secteur agricole peu attractif par rapport à d’autres secteurs bien développés en Ile-de-France.

Des enjeux en matière de souveraineté alimentaire et de lien entre monde rural et monde urbain5

Les caractéristiques de l’agriculture francilienne et son évolution font que les habitants d’Ile-de-France consomment finalement peu de produits agricoles non transformés issus d’Ile-de-France et que les

3 Chiffres clés 2020 de la filière équine, IFCE (données 2019)

4 Chiffres clés 2019 des entreprises du paysage en Ile de France, UNEP

5 Les chiffres clés de l’ARIA en Ile de France

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696 industries agroalimentaires du territoire fabriquent des produits peu en relation directe avec les producteurs locaux.

La crise sanitaire du COVID 19 a toutefois montré le rôle prépondérant des secteurs agricoles et agro-alimentaires et l’importance de la souveraineté alimentaire.

Les franciliens, déjà adeptes des circuits de proximité et de produits sous signe de qualité, ont encore développé leurs achats auprès des agriculteurs.

C’est également une façon de rapprocher agriculteurs et consommateurs et de faire dialoguer des mondes qui ne se connaissent pas bien.

Source : Les chiffres clés de l’ARIA en Ile de France

Des enjeux en matière de qualité de l’eau6

L’état des eaux souterraines et de surface reste moyen, dégradé ou mauvais en Ile-de-France en 2019, avec seulement 8% des rivières en bon état. Ce chiffre reste très en-deçà de l’objectif du SDAGE de 50% des masses d’eaux en bon état en 2021 pour la région Île-de-France. Au niveau du bassin Seine Normandie, les pollutions d’origine agricole (pesticides et nitrates) sont les principales responsables du déclassement des masses d’eau souterraines.

Source : Etat des lieux 2019 – Agence de l’eau Seine Normandie

6 Source : Etat des lieux de la qualité des cours d’eau en Ile-de-France en 2019, AESN, DRIEE

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Des enjeux en matière de préservation de la biodiversité

On observe une érosion de la biodiversité en Ile-de-France, notamment en milieu agricole, ce qui a une incidence sur la production, la qualité de l’environnement, la qualité de vie et la santé humaine. La faible présence d’infrastructures agro-écologiques (arbres, haies, mares, …) dans le bassin parisien et le peu de diversité des espèces cultivées ne favorisent pas le développement de la biodiversité comme l’ont montré de récentes études de l’INRAE et du CNRS7.

Des enjeux en matière d’adaptation au changement climatique8

La production agricole a la particularité d’à la fois contribuer au réchauffement climatique notamment par l’émission de gaz à effet de serre issus des pratiques agricoles et de l’élevage, d’en être l’une des premières victimes puisque c’est un secteur très dépendant des éléments climatiques et de pouvoir contribuer à son atténuation par des pratiques de stockage et de bonne gestion des cycles du carbone et de l’azote.

La région Ile-de-France a connu ces dernières années des intempéries dues au changement climatique (sécheresse ou inondations), ce qui pose le problème de la gestion de l’eau. La maîtrise des cycles de l’azote et du carbone est d’autant plus importante dans une région de grandes cultures présentant peu de prairies permanentes pour le stockage du carbone (les intrants agricoles contribuant à environ 7% des GES du territoire francilien et étant responsables de 94% des GES agricoles).

Des enjeux en matière de qualité de l’air9

La qualité de l’air a des conséquences très importantes sur la santé humaine. En Ile-de-France, cette problématique est particulièrement prégnante du fait de la concentration de population et des activités humaines qu’elle engendre. L’agriculture est notamment émettrice de 82% de l’ammoniac (NH3) en Ile-de-France, lié à l’épandage d’engrais azotés et de 18% des particules primaires de diamètre inférieur à 10µm.

Source : Bilan des émissions 2017 en Ile-de-France, AirPariF, juin 2020

7 Increasing crop heterogeneity enhances multitrophic diversity across agricultural regions, PNAS August 13, 2019 116 (33) 16442-16447; first published July 29, 2019; https://doi.org/10.1073/pnas.1906419116

8Bilan des émissions 2017 en Ile-de-France, AirPariF, juin 2020

9 Bilan des émissions 2017 en Ile-de-France, AirPariF, juin 2020

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1.2 Les caractéristiques de l’enseignement agricole francilien

Les cinq missions de l'enseignement agricole public

L'enseignement agricole relève du Ministère en charge de l'Agriculture depuis la création de celui-ci en 1881. Il représente, par le nombre d'élèves, d'apprentis, d'étudiants et de stagiaires en formation continue, la deuxième communauté éducative en France.

Les établissements publics d'enseignement agricole sont chargés de remplir cinq missions de service public définies dans la loi de 1984, confirmées et étendues par la loi d'orientation agricole de 1999 :

▶ Ils assurent une formation générale, technologique, professionnelle initiale et continue ;

▶ Ils participent à l'animation et au développement des territoires ;

▶ Ils contribuent à l'insertion scolaire, sociale et professionnelle des jeunes et des adultes ;

▶ Ils contribuent aux activités de développement, d'expérimentation et d'innovation agricoles et agroalimentaires ;

▶Ils participent à des actions de coopération internationale, notamment en favorisant les échanges et l'accueil d'élèves, apprentis, étudiants, stagiaires et enseignants.

Les spécificités de l’Enseignement agricole

▶ Des établissements à taille humaine, disposant le plus souvent d’internats

▶ L’enseignement modulaire

▶ Le contrôle continu

▶ L’expérimentation et l’innovation

▶ L’éducation socio-culturelle

▶ La pédagogie de projet

▶ L’ancrochage (ou lutte contre le décrochage) et les actions d’insertion

▶ L’éducation au développement durable, aux valeurs de la République et à la citoyenneté

▶ Une vie associative au sein de l’établissement via notamment les associations des jeunes et les associations sportives

▶ Les liens entretenus avec le monde professionnel, les fréquentes interactions entre l’entreprise et l’école, la présence des exploitations agricoles ou d’ateliers technologiques sur les sites

Ces spécificités constituent des facteurs de réussite à l’intégration des apprenants dans l’établissement et permettent un meilleur suivi du projet personnel et professionnel de l’élève en donnant du sens à son parcours de formation.

Les innovations, qui accompagnent les transitions demandées au monde agricole, qu’elles soient pédagogiques ou techniques, sont encouragées via la participation à des projets et à la mise en place de dispositifs comme les « tiers temps », les ingénieurs chefs de projets et les référents régionaux « enseigner à produire autrement ». Elles participent à une approche systémique et pluridisciplinaire indispensable à la compréhension des systèmes complexes liés au monde du vivant.

Un enseignement supérieur agricole très bien présent en Ile-de-France

La région Ile-de-France présente la particularité d’avoir 3 établissements d’enseignement supérieur sur son territoire, dans 3 domaines de formation différents :

- L’Ecole Nationale Vétérinaire de Maisons Alfort - L’Ecole Nationale Supérieure du Paysage de Versailles

- AgrosParisTech à Paris, Thiverval-Grignon et Massy et prochainement à Saclay

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Ils accueillaient à la rentrée 2020, 3 539 étudiants (dont 65% d’étudiantes) et dont 150 apprentis, soit environ 20% des étudiants de l’enseignement supérieur agricole français.

Des établissements techniques à taille humaine qui offrent 3 voies de formation L’enseignement agricole représente en Ile-de-France moins de 1% des effectifs des élèves et étudiants de la Région, très fortement peuplée et dominée par les établissements de l’Education Nationale.

Cependant, l’enseignement agricole est reconnu au niveau de la Région académique et au niveau du Conseil Régional d’Ile-de-France et associé à différents travaux inhérents aux domaines de la formation et de l’orientation. Il reste néanmoins encore du chemin à parcourir pour que les élèves scolarisés dans les collèges et lycées d’Ile-de-France connaissent les formations agricoles.

La région compte 21 établissements agricoles d’enseignement général, technologique et professionnel et 11 centres de formation d’apprentis. A la rentrée 2020, ils accueillaient 4 983 jeunes dont 3 167 élèves et étudiants et 1 816 apprentis, soit 36% d’apprentis contre moins de 20% au niveau national.

La répartition filles / garçons en Ile-de-France est de 39%-61% soit une proportion de filles inférieure à la moyenne nationale (45% de filles et 55% de garçons). Cela s’explique par la forte proportion d’apprentis, le taux de féminisation étant plus faible chez les apprentis que chez les élèves.

Les établissements peuvent proposer une ou plusieurs voies de formation : formation initiale scolaire, formation par apprentissage, formation continue et, dans leur large majorité, disposent d’un internat (42% des élèves en formation initiale dans l’enseignement agricole francilien sont internes contre 52%

au niveau national).

3 établissements publics répartis sur 5 sites de formation : - EPLEFPA de la Bretonnière à Chailly en Brie (77)

- EPLEFPA Bougainville à Brie Comte Robert (77) - EPLEFPA de Saint germain en Laye à Chambourcy (78)

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1 établissement public national :

- Centre de Zootechnie de Rambouillet (78)

13 établissements privés sous contrat regroupés en 3 fédérations :

3 établissements affiliés au Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé (CNEAP) - Lycée agricole privé le Buat à Maule (78)

- Lycée agricole privé Sully à Maganville (78)

- Lycée agricole privé Saint Nicolas, La Salle à Igny (91) 4 maisons familiales et rurales (MFR)

- MFR de Rambouillet ((78) - MFR d’Ormoy La rivière (91) - MFR d’Etampes (91)

- MFR de Souppes sur Loing (77)

6 établissements affiliés à l’Union Rurale d’Education et de Promotion (UNREP) - Ecole du Breuil à Paris (75)

- EA Tecomah à Jouy en Josas (78) - Le CHEP à Tremblay sur Mauldre (78)

- Lycée agricole Saint Antoine à Marcoussis (91) - Lycée agricole Saint Philippe à Meudon (92) - Lycée horticole Saint jean à Sannois (95) 1 établissement de l’AFASEC

- CFA des courses hippiques de gros bois de Boissy Saint Léger (95) 3 établissements socio-éducatifs avec enseignement adapté - IME La Sapinière à Moret sur Loing (77)

- Centre de formation professionnelle horticole Le Nôtre à Sonchamp (78) - ITEP Pierre Mâle à Arnouville- les-Gonesses (95)

La répartition entre secteurs professionnels

Les établissements agricoles d’Ile-de-France accueillent des élèves de la quatrième au BTSA, en filière générale ou technologique et en filières professionnelles. Si la proportion d’élèves présents en formation générale et technologique est similaire au niveau national (32% contre 33%), la répartition entre filières professionnelles est très différente au niveau de l’Ile-de-France :

▶ 42% des élèves et 50% des apprentis suivent des formations en aménagement de l'espace et protection de l’environnement (respectivement 18% et 38% au niveau national)

▶ 35% des élèves et 10% des apprentis suivent des formations en services (respectivement 42% et 6%

au niveau national)

▶ 23% des élèves et 38% des apprentis suivent des formations en productions agricoles dont les formations aux métiers du cheval et soins aux animaux (respectivement 35% et 45% au niveau national)

Les formations en l’aménagement de l’espace dominent largement tandis que les productions agricoles sont sous représentées par rapport à la moyenne nationale.

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L’origine socioprofessionnelle des élèves de l’enseignement agricole francilien diffère également sensiblement de la moyenne nationale : 1,2% sont issus du milieu agricole contre 11% au niveau national. Cela s’explique notamment par une proportion d’agriculteurs exploitants au sein de la population francilienne beaucoup plus faible qu’au niveau national (en matière de classe socio- professionnelle, les agriculteurs exploitants représentent 0,1% de la population francilienne et 1,6%

de la population française).

La formation professionnelle continue

Environ 350 000 heures de stage sont dispensées en Ile-de-France en matière de formation professionnelle agricole. Comme pour les formations initiales, le domaine de l’aménagement des espaces (aménagement paysager et environnement forêt) domine très largement avec 55% des heures réalisées, suivies par les productions agricoles (42% des heures réalisées dont les formations aux métiers du cheval). Par comparaison, au niveau national, en 2018, 20% des heures dispensées concernaient l’Aménagement des espaces et 51% les productions agricoles.

Le diplôme ou titre à finalité professionnelle le plus suivi en Ile-de-France est comme au niveau national le Brevet Professionnel Responsable d’Exploitation Agricole (environ 120 stagiaires en 2018 dont 40%

de femmes).

Une très bonne réussite aux examens

Les taux de réussite aux examens 2020 sont très bons en Ile-de-France comme ce qui s’observe au niveau national (93% de réussite, tous diplômes confondus su CAP au BTSA).

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Les exploitations agricoles et les ateliers des établissements agricoles en Ile-de-France L’enseignement agricole public et certains établissements du privé présentent la particularité de disposer d’exploitations agricoles (EA) et ateliers technologiques (AT) ou pédagogiques (AP). Ils ont un rôle important dans la construction de compétences professionnelles et un rôle central dans l’évolution des pratiques, et ce au service de la pédagogie.

Source : SRISE, SRFD, 2021

Enseignement agricole public technique et supérieur

La région Ile-de-France compte 6 exploitations agricoles, présentant les domaines de productions suivants :

▶ EA de La Bretonnière (EPL de la Bretonnière – 77), certifiée ISO 14001 : 58 hectares de SAU dont 22 ha de prairies permanentes, un élevage ovin (300 brebis), un verger conservatoire en AB (pommiers) et un élevage de poulets de chair

▶ EA de Brie Comte Robert (EPL de Bougainville 77) : 125 hectares de SAU dont 52 hectares de prairies permanentes, un élevage de bovins allaitants (60 vaches allaitantes), 5 400 m2 de serres et 5 hectares de cultures maraichères en AB

▶ EA de Saint Germain en Laye (EPL de Saint Germain en Laye – 78) : 43 hectares de SAU dont 28 ha de grandes cultures, 1 hectare en serres sous label Plante bleue, 3,4 hectares de cultures maraichères en AB, 1 hectare de vergers en AB, 1 hectare de pépinières en AB

▶ EA de la Bergerie nationale (78) : 264 hectares de SAU en AB dont 110 hectares de prairies permanentes, avec un élevage ovin (420 brebis dont la gestion conservatoire des Mérinos de

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Rambouillet) et un élevage bovin laitier (70 vaches laitières) en AB. La Bergerie nationale organise des visites de l’EA, en accueillant des groupes et des inviduels.

▶ Ferme de Grignon (AgroParisTech - 78) : 400 hectares dont 200 hectares de prairies permanentes dont une partie conduite en AB, avec un élevage ovin (400 brebis) et un élevage bovin laitier (200 vaches laitières)

▶ Le Potager du Roi (Ecole nationale supérieure du Paysage – 78) : 9 hectares de cultures fruitières et maraichères, classé monument historique en 1926, et partie intégrante du site versaillais inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO. Le Potager du roi est ouvert aux visites depuis 1991.

Chaque exploitation dispose d’un lieu de vente qui commercialise la totalité ou une grande partie de la production agricole et horticole de l’exploitation, transformée ou non.

La région Ile-de-France compte également 2 ateliers techniques (AT) dans l’enseignement agricole public :

▶ Atelier technique paysager de Saint Germain en Laye (EPL de Saint Germain en Laye), seul atelier technologique dans l’enseignement agricole public consacré à l’aménagement paysager

▶ Centre équestre de la Bergerie nationale (78) : 90 chevaux dont 25 chevaux de club, 125 licenciés, 15 ha de Superficie

Enseignement agricole privé

L’enseignement agricole privé dispose d’ateliers pédagogiques permettant aux élèves, étudiants et apprentis l’apprentissage des gestes, savoir-faire et savoir-être professionnels.

▶ Plateaux d’aménagement paysager au CHEP (78) : parc paysager de 20 ha

▶ Ateliers pédagogiques du lycée de Sully à Magnanville (78) : 7 ha de grandes cultures dont une partie en AB et un espace maraicher conduite en AB

▶ Exploitation pédagogique horticole du lycée Saint Antoine à Marcoussis (91) : 2 000 m2 de serres, un espace maraicher en permaculture et un parc paysager de 14ha.

▶ Atelier pédagogique horticole du lycée Saint Jean à Sannois (95) : 1 500 m2 de serres et parc paysager

▶ Atelier pédagogique horticole du lycée Saint Philippe à Meudon (92)

▶ Atelier pédagogique horticole du lycée la Salle Saint Nicolas à Igny (91) : 1 500 m2 de serres

▶ Animalerie du lycée du Buat à Maule (78) :

▶ Parc paysager de l’école du Breuil

▶ Parc paysager de Tecomah

Les produits des ateliers pédagogiques sont en général proposés à la vente dans des boutiques tenues en partie par les élèves.

Il est également à noter que les établissements d’enseignement francilien hébergent presque tous des ruchers pédagogiques et/ou professionnels qui participent au maintien de la biodiversité, à la pollinisation des cultures et à l’enseignement au développement durable.

(15)

2 Le programme francilien « Enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie »

Le programme francilien « enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie » a pour objectif de permettre aux établissements d’enseignement agricole de s’inscrire dans une dynamique collective en mettant en œuvre des actions liés aux transitions et à l’agroécologie et de faciliter la communication sur ces actions, afin de contribuer à la promotion de l’enseignement agricole.

Pour faciliter cette démarche, des thématiques prioritaires tenant compte des enjeux régionaux et des objectifs par axes du plan national ont été définis, en s’appuyant notamment sur un état des lieux réalisé auprès des établissements d’enseignement technique agricole entre les mois de novembre 2020 et mars 2021 (voir annexe 1).

Les thématiques prioritaires permettront de repérer les actions que mettront en place les établissements pour communiquer de façon collective sur la contribution de l’enseignement agricole francilien aux questions sociétales, aux transitions et à l’agroécologie.

Les objectifs par axe seront communs à tous les établissements et leur permettront d’inscrire leurs actions dans le programme régional, quels que soient leurs domaines de formation et d’action.

2.1 Les thématiques prioritaires

Les thématiques prioritaires retenues prennent en compte les enjeux relevés au niveau du territoire (voir partie 1.1) et les problématiques travaillées au sein des établissements d’enseignement. Elles correspondent également à des politiques publiques agricoles, environnementales ou sociales.

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2.2 Les objectifs régionaux

Les objectifs régionaux retenus sont les suivants :

Axe 1 : Encourager la parole et l’initiative des jeunes sur les questions des transitions et de l’agroécologie

Objectif 1.1 : Généraliser et animer la démarche écoresponsable

La mise en place d’une démarche Ecoresponsable au sein d’un établissement permet de sensibiliser les apprenants au développement durable en tant que citoyens et futurs professionnels en les mettant en position d’être force de proposition au sein de leur établissement. Le plan national EPA2 prévoit ainsi que 100% des établissements soient engagés dans une démarche écoresponsables d’ici 2022.

L’objectif est donc de généraliser la démarche écoresponsable dans tous les établissements d’Ile-de- France, en proposant un accompagnement et une animation au niveau régional en lien avec la chargée de mission « animation pédagogique et vie scolaire » du SRFD.

Axe 2 : Mobiliser la communauté éducative pour enseigner l’agroécologie et préparer aux transitions

Objectif 2.1 : Favoriser les échanges entre membres de la communauté éducative

Les échanges entre pairs au sein de l’établissement d’enseignement et entre établissements au niveau régional sont des moments de ressourcement s’appuyant sur des expériences pratiques. L’objectif est de favoriser ces échanges au sein de la communauté éducative (entre professeurs, formateurs, CPE, assistants d’éducation, équipe de direction). Ils peuvent être organisés sous différentes formes (formations-actions, séminaire régional, webinaires, …), dans les établissements ou au niveau régional.

Objectif 2.2 : Créer des dynamiques d’établissement autour des concours ou de projets

La participation d’une classe à un concours (concours d’éloquence, Trophée international des lycée agricole, concours de jugement d’animaux, concours de reconnaissance des végétaux, spipoll, …) ou à un projet peut être l’occasion de créer des dynamiques au sein de l’établissement en mobilisant plusieurs disciplines, centres de formation et acteurs au sein de l’établissement. Si ces projets donnent lieu à des innovations pédagogiques, ils pourront faire l’objet d’une fiche Pollen.

Axe 3 : Amplifier la mobilisation des exploitations agricoles (EA) et ateliers technologiques (AT) comme support d’apprentissage, de démonstration et d’expérimentation

Objectif 3.1 : Obtenir une labellisation ou une labellisation de plus haut niveau par EA / AT

Les exploitations agricoles et ateliers technologiques sont déjà titulaires de labels et ou certifications (AB, Plante Bleue, HVE 2, ISO 14001, …). L’objectif est d’accompagner chaque exploitation agricole

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dans une démarche d’obtention d’un niveau supérieur, en participant ainsi à l’atteinte des objectifs fixés par le plan national EPA2 pour les EA et AT (100% de la SAU en AB, HVE ou SIQO, 100% des EA avec un atelier en production AB, etc.) en mobilisant si nécessaire les moyens du dispositif national d’appui.

Objectif 3.2 : Développer les diagnostics réalisés par les apprenants sur les EA/AT dans le cadre des référentiels

La mise en place de systèmes agroécologiques suppose une analyse des ressources de l’exploitation et du territoire en intégrant les objectifs et les critères de performance du chef d’exploitation. Cela demande de pouvoir mobiliser notamment des évaluations multicritères et donc de connaître et savoir manipuler différents outils permettant de réaliser des diagnostics. L’objectif est de permettre aux apprenants de se familiariser avec un outil de ce type dans le cadre des référentiels des différents diplômes et de le mettre éventuellement en application durant des stages et à l’EA ou l’AT de disposer d’informations pouvant servir d’aide à la décision.

Objectif 3.3 : Développer et formaliser des expérimentations comme support aux apprentissages La participation à des appels à projets intégrant des apprenants est une façon de se fixer des objectifs et des priorités de façon formalisée. L’objectif est de développer la participation des établissements à ces appels à projets, en apportant un appui régional au repérage des appels à projets et au montage des dossiers.

Objectif 3.4 : Développer les stages sur l’exploitation agricole / atelier technologique

Les apprenants de l’enseignement agricole francilien n’étant pas ou peu issus du milieu agricole, le développement de stages sur l’exploitation est une façon d’acquérir des gestes professionnels et de mieux connaître l’environnement professionnel.

Axe 4 : Développer l’animation dans les territoires et l’essaimage des pratiques innovantes

Objectifs 4.1 : Optimiser la mobilisation d’outils existants (tiers temps, chef de projet de partenariat, service civique, …)

La conduite de projet demandant du temps, l’objectif est d’optimiser la mobilisation des outils permettant d’impulser des dynamiques au sein des établissements (demande de tiers temps, de chefs de projets de partenariats, de services civiques, mobilisation de DGH, …). Une animation régionale permettra d’anticiper les appels à projets et d’inscrire les projets déposés dans le cadre du programme francilien « enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie ».

(18)

Objectif 4.2 : Faire des établissements des lieux de rencontre et d’échanges entre citoyens et agriculteurs

Les établissements d’enseignement agricole sont des lieux d’échanges où se croisent différents publics (apprenants, parents d’élèves, professionnels, visiteurs, consommateurs fréquentant les boutiques,

…). L’Ile-de-France se caractérisant par une densité forte de population et la présence de zones urbaines développées et les demandes sociétales vis-à-vis de l’agriculture faisant l’objet d’attentes importantes, l’objectif est de renforcer le rôle des établissement d’enseignement comme lieux de rencontre entre citoyens et monde agricole en organisant des évènements de différentes natures (marchés, visites pédagogiques, vacances apprenantes, …).

Objectif 4.3 : Développer les réseaux avec les partenaires professionnels, territoriaux et l’enseignement supérieur

Le plan EPA2 prévoit de renforcer et développer les partenariats territoriaux. La contractualisation de conventions avec des acteurs régionaux professionnels et territoriaux permettra de renforcer ces partenariats au niveau régional pour favoriser la déclinaison d’actions communes au niveau des établissements. Dans le même esprit, l’objectif est également de développer des actions au niveaux régional et local pour permettre une meilleure connaissance entre les établissements d’enseignement technique et les établissements d’enseignement supérieur pour favoriser la constitution de consortium permettant notamment de répondre à des appels à projets, de promouvoir les études supérieures auprès des apprenants de l’enseignement technique et favoriser le suivi des derniers acquis de la recherche.

Objectif 4.4. Faire des établissements un lieu d’acculturation pour manger sainement et durablement Les établissements agricoles sont des lieux privilégiés pour illustrer la continuité de l’offre alimentaire depuis la production jusqu’à la consommation au sein de la restauration scolaire. Ils ont un rôle important à jouer dans la nécessaire transition des systèmes alimentaires, pour favoriser une alimentation saine et durable, notamment via l’application des objectifs de la loi EGALIM en matière de restauration collective. L’objectif est d’amplifier les actions au sein des établissements concourant à l’éducation alimentaire, notamment en favorisant la consommation dans la restauration scolaire de produits frais, locaux ou sous signe de qualité (agriculture biologique, AOP, IGP, …).

2.3 La déclinaison en plans d’action

Les objectifs régionaux décrits ci-dessus seront déclinés en actions par les établissements au sein de leur programme local « Enseigner à produire autrement » et par la DRIAAF dans le cadre de l’animation régionale.

Un modèle de présentation des actions sera proposé par la DRIAAF.

Le plan d’action fera l’objet d’un bilan annuel qui sera présenté au COPIL en fin d’année scolaire. De nouvelles actions pourront être ajoutées et des actions existantes pourront être clôturées ou supprimées en fonction de l’évolution du contexte local et régional.

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Les actions développées dans le cadre du programme régional « enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologies » peuvent être communes avec les actions mises en place dans le cadre d’autres programmes régionaux comme le programme régional de l’enseignement agricole (PREA) ou de démarches qualité (E3D, RSO, …).

(20)

3 L’animation et le suivi du programme francilien « Enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie »

3.1 La gouvernance

Le programme francilien « enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie » est conduit sous la forme d’un projet piloté par une équipe composée de l’ingénieure générale chargée de l’accompagnement de l’enseignement agricole aux transitions au sein de la DRIAAF et de la chargée de mission Animation et développement des territoires du SRFD.

La gouvernance s’appuie sur deux instances :

- Un comité de pilotage (COPIL) composé de membres du comité régional de l’enseignement agricole représentant l’enseignement agricole public et privé (personnels et directeurs), les professionnels agricoles, les parents d’élèves et le Conseil régional (voir composition en annexe 2). Réuni au moins une fois par an et autant que de besoin, il est chargé de la validation et de l’orientation du programme.

- Un comité technique (COTECH) composé de chargés de mission du SRFD, de représentants des autres services de la DRIAAF et des référents « Enseigner à produire autrement » (voir composition en annexe 3). En charge du suivi opérationnel du programme et de l’appui aux établissements, le COTECH se réunit environ une fois tous les 2 mois.

Le programme francilien « enseigner à produire autrement, pour les transitions et l’agroécologie » fera de plus l’objet de présentations et d’échanges réguliers dans différentes instances et réseaux régionaux, dont notamment :

- Le comité directeur de la DRIAAF

- Le comité régional de l’enseignement agricole

- Le comité technique régional de l’enseignement agricole - Le réseau des directeurs d’établissements techniques agricoles

- Le réseau des directeurs d’exploitations agricoles et ateliers technologiques - Le réseau des référents « Enseigner à produire autrement »

3.2 Le suivi des indicateurs

Le plan national EPA2 prévoit le suivi de 24 indicateurs (voir annexe 4) qui seront renseignés au niveau régional dans la mesure du possible ou niveau local le cas échéant (indicateurs en gras dans l’annexe 4). Un état des lieux T0 sera disponible en juin 2021. Les indicateurs donneront lieu à une définition précise permettant de pouvoir les comparer d’un établissement à l’autre.

3.3 La communication

Un plan de communication identifiant les publics cibles, les types d’actions sur lesquelles communiquer, les formes et support de communication sera établi sur les bases suivantes :

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Pour la communication interne à la communauté éducative régionale, un bulletin au minimum semestriel (idéalement trimestriel) permettra d’informer l’ensemble de la communauté éducative de l’existence et des avancées du programme régional. Les supports nationaux de communication EPA2 (BULEPA, …) pourront également être utilisés.

Le bulletin pourra être complété par des affiches rappelant l’existence du programme, à apposer dans les établissements.

Des vidéos courtes (témoignages sur projets EPA…) pourront être réalisées et diffusées sur les écrans présents dans les établissements et diffusées lors des JPO ou autres évènements internes aux établissements.

Pour la communication externe, on peut distinguer les partenaires professionnels et territoriaux et le grand public (en particulier les potentiels futurs élèves et leurs parents).

Pour les partenaires professionnels et territoriaux, il serait intéressant de disposer dans un premier temps d’une plaquette de présentation du programme puis d’articles et de vidéos courtes sur les évènements et résultats, à diffuser sur un maximum de sites (DRIAAF, sites de l’enseignement agricole comme ADT, site du MAA, …).

Pour le grand public, un roll up présentant le programme et des résultats pourrait être utilisé dans les salons, portes ouvertes, présentation aux collèges, … Des vidéos courtes pourraient également être utilisées dans ces mêmes occasions.

Une charte graphique simple (titre, couleurs) permettra également d’identifier de façon très rapide les documents produits dans le cadre du programme régional EPA2.

(22)

4 Annexe 1 : L’état des lieux « enseigner à produire autrement » dans les établissements d’enseignement agricole franciliens à la rentrée 2020

Un état des lieux « EPA2 », par axes et actions du plan national, a été réalisé auprès des établissements d’enseignements technique agricole par l’intermédiaire d’entretiens semi-directifs conduits entre les mois de novembre et mars 2021.

Il a permis de dégager les caractéristiques suivantes qui ont été utilisées pour dégager les thématiques prioritaires et les objectifs régionaux retenus pour le programme francilien « Enseigner à produire autrement pour les transitions et l’agroécologie ».

Axe 1 : Encourager la parole et l’initiative des jeunes sur les questions des transitions et de l’agroécologie

Des innovations pédagogiques dans tous les établissements mais pas forcément incluses dans un projet global

Des participations régulières à des concours mais pas forcément incluses dans un projet intégré au niveau de l’établissement

Une volonté générale de développer les démarches « écoresponsables »

Un intérêt pour la possibilité de reconnaître les compétences développées par les apprenants hors diplôme via notamment les badges numériques

Axe 2 : Mobiliser la communauté éducative pour enseigner l’agroécologie et préparer aux transitions Des démarches d’élaboration des programmes locaux Enseigner à produire autrement 2 en cours de réflexion

Pas de demandes exprimées en matière de formation

Axe 3 : Amplifier la mobilisation des exploitations agricoles (EA) et ateliers technologiques (AT) comme support d’apprentissage, de démonstration et d’expérimentation

Une utilisation pédagogique des EA et AT, avec transmission des données aux enseignants / formateurs mais encore des marges de progrès

Une volonté d’accentuer la participation aux démarches de qualité (AB, HVE, Plante Bleue) déjà très présentes

Des points de vente très actifs sur toutes les EA

Des projets d’amélioration / extension des bâtiments en particulier / bien-être animal

Mise en œuvre des politiques publiques (diminution phyto, AB, …) mais peu de participation à des expérimentations formalisées dans le cadre d’AAP

Des démarches entreprises sur les espaces paysagers gérés par les établissements

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Axe 4 : Développer l’animation dans les territoires et l’essaimage des pratiques innovantes

Présence d’assez peu de dispositifs collectifs en Île-de-France (GIEE, PAT, …) par rapport à d’autres régions

Un réseau de référents EPA actif mais une sous-utilisation des dispositifs Tiers-temps et chef de projet de partenariat

Des démarches EGALIM vis-à-vis de la restauration scolaire hétérogènes en fonction des établissements et de leur gestion de la restauration. La dimension de la lutte contre le gaspillage alimentaire est très en lien avec la démarche éco-responsable

(24)

5 Annexe 2 : composition du COPIL

Nom Prénom Fonction Organisme

MURET BEGUIN Amandine Agricultrice Chambre régionale d'agriculture d'Ile de France

STEY Laurence APECITA

de ANDRADE Aurélie Parent Elève CLPE FCPE

HEURTAUT Alix Agricultrice JA

CANALE Aude Enseignante Enseignante - représentante CGT

PEREIRA Carlos Enseignant Enseignant - représentant SNETAP

NAVARRO-DREVET Laurence Enseignant Enseignant - représentant SNETAP

DUGORD Denis Directeur Directeur LHPP Saint Antoine (Marcoussis)

AVRIL Cédric Directeur Directeur EPLEFPA Brie Comte Robert

BEAUSSANT Benjamin Directeur DRIAAF

PIERRARD Sylvie Directrice adjointe DRIAAF

HEMERY Emmanuel Chef SRFD DRIAAF

DUVAL Morgane Chef de projet Campus Conseil régional d'Ile de France

LESCOAT Elisabeth IGT DRIAAF

VINET Anne Caroline CM ADT DEI DRIAAF

(25)

6 Annexe 3 : composition du COTECH

Nom Prénom Organisme

HEMERY Emmanuel SRFD

VINET Anne Caroline SRFD

LESCOAT Elisabeth DRIAAF

CHARRIERE Dominique SRFD

CAMBIEN Florence SRFD

AUSTRUY Eva SRAL

DUBOIS Ludovic SRAL

CHESNEAU Sophie EPL de Brie Comte Robert

BOIT Guilhem EPL de la Bretonnière

VINCENTE Mathieu EPL de saint germain GUYARD Murielle Lycée Sully

HAMICI Isabelle CHEP

VANDERNOOT Philippe Lycée Saint Antoine de Marcoussis

(26)

7 Annexe 4 : indicateurs du plan national

indicateur Indicateurs Cibles

100%

Nombre d’établissements ayant présenté leur appropriation et déclinaison du plan EPA2 devant leur Conseil d’administration

Axe 1 - Encourager la parole et l’initiative des jeunes sur les questions des TAE

1a Nombre de badges numériques délivrés à des apprenants investis dans une action

1b Nombre d’apprenants ayant choisi l'unité facultative « engagement citoyen »

1c Nombre d’établissements engagés dans une démarche écoresponsable 100% en 2022

1d Nombre de groupes d’apprenants participant à des projets de sciences participatives

1e

Nombre d'établissements qui participent à au moins 1 appel à projets valorisant les initiatives et l’implication des apprenants, impulsés par la DGER

Axe 2 - Mobiliser la communauté éducative pour enseigner l’agro-écologie et préparer aux transitions

2a % de référentiels intégrant les enjeux des transitions, du bien-être animal et de l’agro-écologie

100% en 2025 2b Nombre d’agents de l’établissement ayant suivi 1 formation / transitions

et agro-écologie (à partir rentrée 2019)

2c Nombre d’établissements dans lesquels les démarches pédagogiques expérimentales sont déployées

2d Nombre de fiches Pollen déposées sur le site Chlorofil

Axe 3 - Amplifier la mobilisation des exploitations agricoles et ateliers technologiques comme support d’apprentissage, de démonstration et d'expérimentation

3a % d’exploitations agricoles et ateliers technologiques ayant mis en œuvre un diagnostic système

100% mi 2021

3b

% d’établissements ayant parmi son (ses) exploitation(s) agricole(s) au moins un atelier de production en AB (représentant au moins 20% de la SAU de l’établissement)

100% en 2025

3c % de SAU en AB, HVE ou SIQO 100% en

2025

(27)

3d % d’ateliers technologiques ayant une certification AB 100% en 2025 3e % d’exploitations agricoles n’utilisant pas ou plus de glyphosate 100% fin

2020

3f Consommation d’eau et d’énergie dans les ateliers technologiques / kg

aliment produit Réduction

3g Nombre d’exploitations agricoles et ateliers technologiques approvisionnant la cantine de leur établissement

3h

Nombre de groupes /classes impliqués dans un projet pour les transitions et l’agroécologie structurant de l’exploitation agricole ou atelier technologique de l’établissement

Axe 4 - Développer l’animation dans les territoires et l’essaimage des pratiques innovantes

4a Nombre de partenariats ou projets formalisés avec des acteurs du territoire

En 2022, au moins 2 par établissement

4b

Nombre de partenariats ou projets lauréats d’un appel à projet, impliquant conjointement des acteurs ESR (enseignement supérieur et recherche), des acteurs de l’enseignement technique agricole et des acteurs du développement agricole

4c

Nombre de 1/2 journées de temps d’échange ou débat sur les transitions et l’agro-écologie ouvertes à des partenaires socio-économiques, parties prenantes ou grand public

4d % en valeur de produits de qualité et durables utilisés en restauration collective de l’enseignement agricole (Loi Egalim)

Au 01/01/

2022 : 50%

4e dont AB En 2022 : 20%

4f Etablissements ayant engagé des démarches pour atteindre les objectifs de la loi EGALIM dans leur service de restauration collective

Au

01/01/2021 : 100%

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