HAL Id: jpa-00244993
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Submitted on 1 Jan 1982
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Techniques de mesure des caractéristiques radiatives des matériaux opaques
Ph. Demont, M. Huetz-Aubert, J.F. Sacadura
To cite this version:
Ph. Demont, M. Huetz-Aubert, J.F. Sacadura. Techniques de mesure des caractéristiques radiatives
des matériaux opaques. Revue de Physique Appliquée, Société française de physique / EDP, 1982, 17
(4), pp.239-249. �10.1051/rphysap:01982001704023900�. �jpa-00244993�
Techniques de
mesuredes caractéristiques radiatives des matériaux opaques
Ph.
Demont (*),
M. Huetz-Aubert(*)
et J. F. Sacadura(**)
(*) Groupe de Recherches
Thermiques
du C.N.R.S. associé à l’Ecole Centrale des Arts et Manufactures, Grande Voie des Vignes, 92230Châtenay Malabry,
France(**)
Laboratoired’Hydraulique
etDynamique
des Gaz, Institut National des SciencesAppliquées
de Lyon,Bât. 302, 20, avenue Einstein, 69621 Villeurbanne Cedex, France
(Reçu le 6 octobre 1981, révisé le 7 décembre 1981,
accepté
le 15 décembre 1981)Résumé. 2014 Cet article est consacré à une revue
synthétique
des méthodes de mesure despropriétés
radiativesdes matériaux opaques.
Après
unrappel
des différentsparamètres
radiatifs que l’on peut avoir à connaître et des relations permettant la détermination indirecte de certains d’entre eux, on donne unedescription critique
et compa- rative de leursprincipales techniques
d’obtention. La démarcheadoptée
commence par l’examen des méthodes de mesure du paramètre radiatif leplus
fin etpeut-être
leplus
délicat à mesurer 2014 la réflectivité bidirectionnellemonochromatique
2014 et s’achève sur lesparamètres
lesplus grossiers,
à savoir les facteurs totauxhémisphériques,
en passant par les différents facteurs
intégrés
surl’espace
ou lalongueur
d’onde. Un accentparticulier
est mis surcertaines causes d’erreur communes à la
plupart
des montages décrits, enparticulier
celles dues auxphénomènes
de
polarisation.
Un moyen de s’en affranchir estindiqué.
Abstract 2014 This paper reviews the
experimental techniques
used inmeasuring
the thermal radiationproperties
of opaque materials. After a survey of the different radiation parameters and the relations
allowing reciprocal
determination of some of them, a critical
description
of the main measurementtechniques
is made. The reviewextends from
examining
the methodsof measuring spectral
bidirectional reflectance, from which all other radiation parameters can betheoretically
derived, to methods used for totalhemispherical
parameters. Anemphasis
ismade on
experimental
errorproblems, specially
those involved withpolarization phenomena.
Some means ofavoiding
these errors aresuggested.
Classification
Physics
Abstracts7.20K - 7.60D - 44.40 - 44.50
1. Introduction. - La mesure des
températures
sans contact
(pyrométrie
«optique » )
ou le calculdes
échanges thermiques
radiatifs sont des domaines danslesquels
la connaissance despropriétés
radiativesdes matériaux concernés conditionne la réussite de toute
entreprise. Lorsqu’il s’agit
de matériaux opaques(’),
et c’est très souvent le cas dans lapratique,
le rayonnement
peut
être considéré comme unphéno-
mène
surfacique
et ils’agit
alors de connaître lesémissivités, absorptivités
et réflectivités des surfacesen
présence.
Dans la
plupart
desapplications techniques
cou-rantes, on se contente d’évaluations
approchées
destransferts radiatifs utilisant les
hypothèses simplifi-
catrices usuelles :
- émission et
absorption grises (on
entend par là que cespropriétés
ne varientpratiquement
pas avec lalongueur d’onde),
(1)
On n’abordera pas dans cet article les méthodes d’étude despropriétés
radiatives des milieux semi-trans- parents.- émission
diffuse-isotrope (l’émissivité
est alorsla même dans toutes les
directions),
- réflexion
diffuse-isotrope
ouspéculaire. (La
réflexion est dite
diffuse-isotrope lorsque
la lumi-nance du
rayonnement
réfléchi est constante danstoutes les directions et ne
dépend
pas de la direction d’incidence. Dans la réflexionspéculaire,
les directions incidente et réfléchie sontcoplanaires
etsymétriques
par
rapport
à la normale à la surface dupoint
d’inci-dence.)
Toutefois,
dans certains domaines detechnologie
avancée
(aérospatial, énergétique
nucléaire ou solaireconcentrée),
lesimpératifs
de sécurité ou d’économie nécessitent que l’on prenne encompte,
dans la modé- lisationthermique,
lespropriétés
radiatives des maté- riaux dans leurs conditions réelles d’utilisation. Celasignifie qu’il
faut tenircompte
de leur variation avecla
longueur d’onde,
ladirection,
latempérature,
l’état de
surface,
etc. Sur leplan
ducalcul,
la choseest devenue
possible grâce
audéveloppement,
aucours de la dernière
décennie,
de méthodes numé-riques puissantes,
parexemple
les méthodes deArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/rphysap:01982001704023900
Monte-Carlo
qui permettent
de venir à bout deproblèmes
trèscomplexes
de transferts radiatifs[1-3].
Mais,
de graves difficultés subsistent au niveau de la connaissance despropriétés
radiatives des maté- riaux. Il suffit d’avoirbesoin,
ne serait-cequ’une fois,
de rechercher des données dans des tables de manuels
sur le
rayonnement [1] ]
ou même dans des recueils de donnéesthermophysiques
aussiimportants
que celui de Touloukian et Dewitt[4],
pourprendre
conscience de
l’ampleur
duproblème :
ladispersion
des valeurs de la littérature et le manque d’infor- mations
précises quant
à la caractérisation des matériaux faisantl’objet
decompilations
rendentsouvent cette recherche infructueuse et
obligent
l’inté-ressé à recourir à la mesure des facteurs cherchés.
2. Les
paramètres
à mesurer. -Quels
sont lesparamètres
que l’onpeut
avoir à connaître ? Enprincipe,
il suffirait d’un seulpuisque
tous les autress’en déduisent. Considérons en effet la
réflectivité monochromatique
bidirectionnelle(2) 03C1"03BB(03B8,
lp;Or’ ~r),
relative à la direction d’incidence
J(0, lp)
et à ladirection de réflexion
0394r(03B8r, lpr) (Fig. 1).
Si l’onadopte
Fig.
1. -Repérage
des directions d’incidence et de réflexion.[Incidence
and reflection directions.]la définition de la référence
[1], pi
est lerapport
de la luminance du flux réfléchi selonA,
au fluxsurfacique
incident
(ou éclairement) d~03BBi (de
luminanceL03BBi)
selon la direction L1 dans
l’angle
solide élémentaire dU.Les deux facteurs de réflexion les
plus
courammentutilisés
s’expriment
àpartir
dep".
C’est ainsi que : 2. 1 LA RÉFLECTIVITÉ MONOCHROMATIQUE DIREC-TIONNELLE-HÉMISPHÉRIQUE
représente
lerapport
entre le fluxsurfacique
réfléchidans tout le
demi-espace
etd~03BBi;
lesymbole désigne l’angle
solidehémisphérique
entourant l’élément de surfacedS; dQ,
est unangle
solide élémentaire entourant la directionL1r(Or, lpr).
(2) Notations :
lesymbole
caractérise lesgrandeurs
directionnelles, lesymbole "
lesgrandeurs
bidirectionnelleset o les
grandeurs hémisphériques.
2. 2 LA RÉFLECTIVITÉ MONOCHROMATIQUE HÉMISPHÉ- RIQUE-DIRECTIONNELLE est définie comme le rapport de la luminance du flux réfléchi dans la direction
A,
à la luminance moyenne du flux
incident,
soit :dS2 est ici
l’angle
solide élémentaire autour de la direction0394(03B8, (p).
L’expression (2)
sesimplifie
si le flux incident estisotrope,
la luminanceLAi
devenantindépendante
dela direction
d ;
nousadopterons
alors la notation03C103BBiso(03B8r, ~r)
avec :Ces différentes relations sont détaillées dans la référence
[5]. Mais,
cequ’il importe
ici de remarquer, c’est que leprincipe
deréciprocité [5] permet
d’écrire :de sorte que :
Par
conséquent,
tous les facteurs s’obtiennent suc-cessivement
puisque,
comme lerappelle
l’articlesuivant
[6],
l’émissivitémonochromatique
directionnelle.-’Â (0, :
devient
égale
àl’absorptivité monochromatique
direc-tionnelle
03B1’03BB(03B8, qJ)
conformément à la loi de
Kirchhoff,
écrite leplus
souvent directement sous la forme :
Autrement
dit,
la réflectivité bidirectionnellepi
indique
non seulement comment un matériau réfléchit- la réalité se situant en
général
entre les loisspécu-
laire et diffuse - mais conduit
également
aux facteurse’
eta’ qui
interviennent dans les bilansd’énergie [7].
Malheureusement,
comme nous le verronsplus loin, p"
est debeaucoup
leparamètre
leplus
difficile àmesurer. C’est
pourquoi, après
unparagraphe qui
seraconsacré à sa mesure, nous examinerons les montages
plus classiques permettant
d’atteindre les facteursmonochromatiques directionnels 8?
oup A is 0
=puis
ceux très utilisés encore à l’heure actuelle etorientés vers la détermination de
facteurs,
soitintégrés
sur une bande
plus
ou moinslarge de longueur d’onde,
soit
hémisphériques. Auparavant,
il nous semble utile d’examiner unproblème qui
intervient dans toutes les méthodes de mesure, à savoir l’influence de lapolarisa-
tion du rayonnement,
qu’il
soitincident,
réfléchi ouémis.
3. Les
problèmes
liés à lapolarisation
du rayonne- ment. - Laquasi-totalité
des valeurs deparamètres
radiatifs
rapportées
dans la littérature sont issuesd’expériences
danslesquelles
il n’était pas tenucompte
desphénomènes
depolarisation
du rayonnement, cequi peut
conduire à des erreurs nonnégligeables,
ainsique nous le montrons par ailleurs
[7, 8].
En
effet,
lerayonnement électromagnétique pouvant
être résolu en deuxcomposantes orthogonales
depolarisation,
il estpossible
de calculerthéoriquement,
pour un matériau à surface idéalement
plane,
les deuxcomposantes
de l’émissivité :e’ll, correspondant
à unepolarisation parallèle
auplan
défini par la normale à la surface et la direction d’émission et03B5’03BB perpendi-
culaire à ce
plan.
Ce calcul se fait à l’aide des relationsde
Fresnel,
connaissant les indicesoptiques
de réfrac-tion ’1
et d’extinction x du matériau. Le tracé des indi- catrices d’émissivité ainsi obtenues(Fig. 2)
montrequ’en
dehors des directions d’émission voisines de laFig.
2. - Indicatrices d’émissivité de l’acierinoxydable
304 L
poli :
a) calculées par les relations de Fresnel, à l’aidede valeurs de q et x déterminées à
partir
de mesures deréflectivité
spéculaire
à 395 K [7] ;b) expérimentales,
obte-nues indirectement par des mesures de réflectivité
spécu-
laire à 395 K
[7].
Le montage utilisé est du même type que celui de lafigure
5.[Polished
304 L stainless steelspectral
directional emittancecurves (in
polar
coordinates) : a) calculatedby
Fresnelrelations with
optical
constants, il and K, values derived fromspecular
reflectance measurementsperformed
at395 K [7] ; b)
expérimental,
obtainedindirectly
from specu- lar reflectance measurements at 395 K. Apparatus used is ofthe same type as the one shown in
figure 5.]
normale à la
surface,
pour laplupart
des matériaux et surtout lesmétaux, 03B5’03BB présente
des valeurs beau- coupplus importantes
que Dans le cas des maté- riaux rugueux, certains modèlesthéoriques
ontpermis
de
prévoir [7]
etl’expérience
a confirmé[7]
que l’onpouvait
se trouver enprésence
decomposantes
depolarisation
// et 1 différentes même pour le rayonne- ment émisnormalement
à la surface(Fig. 3).
D’une manière
générale,
onpeut
donc dire quel’émission,
la réflexion et la réfraction d’un rayonne- ment selon des directions non normales auxdioptres
sont
accompagnées
d’unepolarisation
de ce rayonne-Fig.
3. - Indicatrices d’émissivitéexpérimentales
de métauxdépolis,
obtenues par mesure directe (méthode décrite auparagraphe
2) : a) acierinoxydable
304 Ldépoli
à l’abrasifN° 80.
Dépolissage
unidirectionnelperpendiculaire
auplan
d’émission. Mesures à 500 °C
[7] ;
b) aluminiumdéposé
surun substrat en dural
dépoli
à l’abrasif 400.Dépolissage
uni-directionnel
perpendiculaire
auplan
d’émission. 250 °C [7].[Rough
metalsspectral
directional emittance curves obtain- edby
direct measurement(method
described in 2) : a) 304 L stainless steelroughened using
80grit
silicon carbide paper.Monodirectional
roughening
normal to emissionplane.
Measurements
performed
at 500 OC [7] ;b)
vacuumdeposit-
ed pure aluminum
layer
on a Duraluminum substrateroughened using
100grit
SiC paper. Monodirectionalroughening
normal to emissionplane.
250 °C[7].]
ment La traversée d’un
système optique toujours plus
ou moins
polarisant (comme
le sont laplupart
desdispositifs
demesure)
par unrayonnement
initialementplus
ou moinspolarisé lui-même,
se traduira par des atténuations dues aux croisements éventuels des diversespolarisations.
Sans vouloir aborder les
aspects théoriques
duproblème exposés
ailleurs[7, 8],
noussignalerons simplement qu’un
moyen de s’affranchir des erreursdues aux
phénomènes
depolarisation
consiste àplacer
un
polariseur
sur letrajet optique
et àpratiquer
toutesles mesures successivement selon deux directions de
polarisation perpendiculaires.
Cettetechnique,
quenous avons introduite
systématiquement
dans nosdifférents
montages, permet
d’atteindre lagrandeur
relative au
rayonnement
nonpolarisé,
parexemple 8?,
comme la moyenne
arithmétique
des résultats obtenus pour les deuxcomposantes
depolarisation
ortho-gonales :
Outre l’intérêt d’une
exploration plus
fine duphéno- mène,
on s’affranchit ainsi d’une cause d’erreurtrop
souvent
négligée.
4. Mesure des réflectivités bidirectionnelles. - Le schéma de
principe
de la mesure de la réflectivité bidi- rectionnellep"
est donné à lafigure
4. Cemontage
nécessite unporte-échantillon
à troisdegrés
de libertési l’on désire mesurer la réflexion dans des directions situées en dehors du
plan
d’incidence[9].
Dans ce cas,il faut
également disposer
deuxpolariseurs,
l’un sur lefaisceau
incident,
l’autre sur le faisceauréfléchi, compte
tenu des
phénomènes
dedépolarisation pouvant
seproduire
avec certains échantillons rugueux[7].
Fig.
4. - Schéma deprincipe
d’un montage de mesure de la réflectivité bidirectionnelle.[Schematic diagram
of a bidirectional reflectance measure- mentfacility.]
Dans la
plupart
des cas, on se limitecependant
àl’étude de la réflexion dans le
plan
d’incidence[10]
etle
porte-échantillon peut
être alors réalisé à l’aide d’ungoniomètre
dont leplateau porte-prismes
estadapté
enconséquence.
La réflexion dans leplan
d’incidence nedonnant pas lieu à des
dépolarisations [7],
un seulpolariseur
est alors nécessaire.La
plupart
desdispositifs
réalisés à cejour,
dontnous avons eu
connaissance,
étaient destinés à desmesures
de pi
sur des échantillons à latempérature ambiante,
bien que rien nes’oppose
enprincipe
àeffectuer des mesures de
03C1"03BB
sur un échantillon chaud : le fait de moduler le flux incidentpermet
deséparer,
par la détection
synchrone,
le flux réfléchi du flux émis par l’échantillon.La
figure
5 donne le schéma d’undispositif
utilisé par Lafait etBehaghel
au Laboratoired’Optique
desSolides
(Université
ParisVI)
pour la mesure de laréflectivité bidirectionnelle spéculaire.
Cemontage
est
opérationnel
dans le domaine1,5
à 15 J.1m[11].
Un
montage permettant
d’atteindre à la foisp"
et8?
a été mis aupoint
parSacadura,
à FI.N.S.A. deLyon [7] ;
on trouvera sadescription
dans leprochain
article
[6].
De tels
montages peuvent
être enprincipe adaptés
à la mesure de
03C1"03BB
dans le visible enremplaçant simple-
ment le
prisme (ou
leréseau)
dumonochromateur,
lasource, le détecteur et le
polariseur
par des élémentscorrespondants
fonctionnant dans le domaine visible :ainsi,
la source dutype globar
ou Nernst estremplacée
par une
lampe
et l’on substitue au détecteur I.R.(thermopile, pyroélectrique
ouquantique)
unephoto-
diode ou un
photomultiplicateur. Cependant,
l’utili-sation d’un
photomultiplicateur
nécessite saprotection
contre toute lumière
parasite
- même non modulée -ce
qui implique
que ledispositif
soit entièrement clos dans un boîtier si l’on veut éviter d’avoir àmanipuler
en salle obscure. De ce
fait,
lesystème représenté
à lafigure
4 n’a pas été réutilisé dans le domaine duvisible,
Fig.
5. - Mesure de la réflectivité03C1’s03BB (spéculaire).
Montagedu Laboratoire
d’Optique
des Solides, Université Paris VI.m.p. = miroir
plan;
m.s. = miroirsphérique;
m.c. = miroirconvexe.
[Measurement of
specular
reflectance03C1’S03BB. Apparatus
usedby
Laboratoire
d’Optique
des Solides,University
of Paris VI.m.p. =
plane
mirror ; m.s. =spherical
mirror; m.c. = convex mirror.]pour
lequel
il a parupréférable
de réaliser un autredispositif indépendant.
Les mesures de
pi
sont, à l’heureactuelle,
surtoututilisées soit pour la détermination des indices
optiques
des matériaux
[7, 12],
soit pour l’étude de larugosité
de surface et de son influence sur la réflexion
[7, 9, 10, 13].
Une des grosses difficultés
qui
limite cetype
demesures est le manque
d’énergie,
surtout dans l’infra- rouge, avec les échantillons diffusants.Cependant,
l’utilisation de lasers
[14] puissants
à laplace
destraditionnels
globar
ou filaments de Nernst et ledéveloppement
dessystèmes d’acquisition
de donnéespour
l’exploration
automatisée des différentes direc- tions del’espace
devraient ouvrir de nouvellespossibi-
lités à ce type de
montage
dontl’intérêt
estévident,
la mesure de
p" permettant
d’accéder enprincipe
àtous les autres
facteurs,
comme nous l’avons vu auparagraphe
2.5. Mesure directe des émissivités directionnelles. - La mesure directe
de a’
s’effectue parcomparaison
desflux émis par l’échantillon et par un corps noir
porté
àla même
température [7, 15-16].
Unsystème optique (Fig. 6)
définit la surface observée etl’angle
solided’émission,
tandisqu’un
monochromateur ou unsystème
de filtres détermine lalongueur
d’onde et lalargeur spectrale
de la mesure. Les mesures direc-tionnelles sont facilement obtenues par rotation de l’échantillon autour d’un axe situé dans le
plan
de sasurface. L’utilisation d’un
polariseur
permet d’éviter les erreurssignalées précédemment
L’introductionFig.
6. -Principe
de la mesure directe de l’émissivité mono-chromatique
directionnelle.[Principle
ofspectral
directional emittance measurement bydirect method]
d’un modulateur de faisceau
joint
à unamplificateur
àdétection
synchrone, qui
ne conserve dusignal
que lacomposante
defréquence égale
à celle dumodulateur,
élimine une bonne
part
desrayonnements parasites.
Le domaine d’utilisation est déterminé par la sensi- bilité de la chaîne de mesure
(surtout
dudétecteur)
etest limité par la nécessité d’une émission substantielle de
l’échantillon,
cequi,
en ordre degrandeur,
n’estréalisé que pour des
longueurs
d’ondecomprises
entre2 et 20 gm et des
températures supérieures
à 500 K. Aplus
bassetempérature,
lapart
nonnégligeable
durayonnement réfléchi à la surface de l’échantillon enlèverait du reste toute
signification
aux mesures, surtout dans le cas des matériaux peu émissifs comme laplupart
des métauxpolis.
Uneanalyse
des erreursassociées à ce
type
de mesures est détaillée dans leprochain
article[6].
Une difficulté inhérente à cette méthode est
qu’elle
nécessite une détermination
précise
de latempérature
de surface de l’échantillon
qui
doit êtrerigoureusement égale
à celle du corpsnoir,
cequi
n’est pas aisé pour les matériaux mauvais conducteurs de la chaleur. Eneffet,
de faibles écarts detempérature - quelques degrés
àpeine -
entre corps noir et échantillon peuvent provoquer des erreurs de mesureimportantes.
De ce
fait,
de nombreuxsystèmes
dechauffage
ont étéutilisés dans le
passé,
enparticulier
pour la mesure des émissivités de corps réfractaires[17].
Parailleurs,
leschéma de la chaîne
optique
doit être conçu pour éviter lesréflexions parasites,
autrement ditqu’une partie
du flux émis par l’échantillon ne soit réfléchie par le modulateur(ou
tout autre élément de la chaîneoptique)
versl’échantillon,
augmentant ainsi le flux émis d’unecomposante
réfléchiequi
n’est pas éliminée par la détectionsynchrone.
Il convient deplus
que la modulation du faisceau ait lieu leplus près possible
de la source, tout en essayant de limiter l’échauffement du modulateur dont les
pales
émettent à leur tour unsignal
enopposition
dephase
avec celui de l’échan- tillon.On notera enfin que les mesures directionnelles nécessitent un échantillon de
grandes dimensions, puisque
l’aire de la surface vue par le détecteur aug- mente au fur et à mesure que la normale à l’échantillons’éloigne
de l’axe de visée.Des
précautions particulières
sont donc nécessaires pour assurer et contrôler l’isothermie de la surface concernée. Hervé a utilisé pour ce faire laphoto-
thermométrie et une sonde de
température
de sur-face
[15].
Dans leprochain
article[6],
les auteurs décriront les solutionsqu’ils
ontapportées
auxdifférents
problèmes évoqués
ci-dessus.6. Mesure des réflectivités
directionaelle-hémisphé- rique
ethémisphérique-directionnelle.
- L’idée derecueillir sur un détecteur ce
qu’un échantillon,
rece-vant un flux
directionnel,
réfléchit dans toutes lesdirections,
est attribuée àPaschen,
en 1899. C’est à peuprès
vers cetteépoque
que la méthode inverse danslaquelle,
àpartir
d’un flux incidenthémisphérique,
onmesure le flux réfléchi selon une direction
donnée,
aégalement
étéenvisagée.
De nombreuxsystèmes
demesure utilisant ces deux
principes
ont étéproposés depuis, qui peuvent
être classés en troiscatégories :
les
systèmes
àmiroirs,
lessphères intégrantes
et lescavités chauffées.
6. 1 UTILISATION DES SYSTÈMES À MIROIRS. - Pour atteindre
p’°,
Coblentz[18]
en 1913 aproposé
d’utiliserune
demi-sphère
en verrepoli,
recouverte d’un métal très réfléchissant et danslaquelle
l’échantillon et undétecteur sont
disposés, symétriquement
parrapport
au centre
(Fig. 7).
Le flux incident rentre dans l’hémi-sphère
par un orifice et,après
réflexion sur l’échantil-lon, puis
le miroirsphérique,
revient sur le détecteur.Par substitution d’une référence à
l’échantillon,
ondétermine
p’°.
Fig.
7. - Miroirhémisphérique
de Coblentz(p’°).
[Coblentz’s hemispherical
mirror(p’°).]
Les
imperfections
d’un telsystème
sont évidentes : d’abord les aberrations inhérentes à sonprincipe
même, puis
la nécessité d’avoir un détecteurplus
grand
que l’échantillon pour recueillir tous les rayonspartant
decelui-ci,
d’où une diminution durapport
signal
surbruit,
le bruit étantproportionnel
à lasurface du détecteur. D’autre
part,
des réflexionsmultiples peuvent apparaître
entre l’échantillon et ledétecteur, augmentant
ainsi artificiellement le facteur de réflexion de l’échantillon. Deplus,
la sensibilité du détecteurdépend
del’angle
d’incidence des rayons, de sorte que tous les rayons réfléchis par l’échantillonne sont pas détectés de la même manière. Pour ces différentes
raisons, l’hémisphère
de Coblentz mène à des déterminations peuprécises.
Sa réalisation estcependant
assez facileet
cesystème peut
servir pour des déterminationsintégrées
sur lespectre
solaire[19]
aussi bien que
monochromatiques
dans les domaines visible ouinfra-rouge.
Pour éliminer les aberrations et utiliser le détecteur
sous des incidences
plus réduites,
Blevin et Brown[20]
ont utilisé un miroir
ellipsoïdal :
l’échantillon estplacé
à l’un des
foyers
et le détecteur à l’autre(Fig. 8).
Plusperformant
que leprécédent,
cesystème
nécessitetoujours
un détecteur de surfaceimportante.
Eneffet,
la réduction du cône d’incidence sur le détecteur conduit à
placer
ce dernier assez loin del’ellipsoïde,
desorte que
l’image
de l’échantillon est degrande
taille.Fig.
8. - Miroirellipsoïdal
de Blevin(p’°).
[Blevin’s ellipsoïdal
mirror(p’°).]
Au lieu de mesurer
p’°,
d’autresmontages
fournis-sent
pCI :
ils utilisent dessystèmes
demiroirs,
maiss’apparentent également
auxsphères intégrantes
quenous décrirons
plus
loin. C’est ainsi que :- Janssen et
Torborg [21]
ontréalisé,
selon lalongueur
d’ondechoisie,
différents diffuseursgrâce auxquels
le flux incident est réfléchi defaçon isotrope
vers un miroir
sphérique;
celui-ci réfléchitspéculaire-
ment ce flux sur l’échantillon
qui
est ainsi éclairé defaçon isotrope.
Le flux réfléchi par l’échantillon dans la direction normale est alors mesuréaprès
avoirtraversé le miroir
sphérique
par une fenêtresymétrique
de celle traversée par le flux incident
(Fig. 9).
Ladifficulté réside dans la réalisation d’un diffuseur
parfait,
cequi
est malaisé au-delà de 2 J.1m.- White
[22] remplace
le diffuseur(Fig. 10)
parFig.
9. - Miroirhémisphérique
fonctionnant ensphère intégrante,
de Janssen etTorborg (03C1’).
[Janssen
andTorborg’s hemispherical
mirrorfunctioning
as an
integrating sphere (03C1’).]
Fig.
10. - Miroirhémisphérique
fonctionnant ensphère intégrante,
de White(p°’).
[White’s hemispherical
mirror,functioning
as an integrat- ingsphere (p°’).]
une source
infrarouge
en nichromedépoli, supposée isotrope.
Il conserve lapossibilité
de moduler la source, afin depermettre
lechauffage
de l’échantillonsans pour autant
perturber
la mesure par l’émission propre de l’échantillon.Cependant, l’anisotropie
del’éclairement de l’échantillon reste le
principal
incon-vénient de cette méthode.
- Plus
récemment,
Neher et Edwards[23]
ontréalisé un réflectomètre pour
l’infrarouge
lointain(À
= 30 à 100gm) qui,
contrairement aux deuxmontages précédents,
subordonnés à unegrande
ouverture des miroirs
sphériques,
élimine les aberra- tionsgrâce
àl’emploi
de miroirsparaboliques (Fig. 11).
Ce
perfectionnement
de lasphère
de Coblentzpermet
des mesuresprécises,
mais auprix
d’unecomplication
et donc d’un coût de réalisation non
négligeable.
On notera
qu’un
autreinconvénient,
commun à tousles
systèmes précédents,
est de nepermettre
lesmesures que selon une seule direction d’incidence ou
de réflexion.
6.2 UTILISATION DE SPHÈRES INTÉGRANTES. - Les
sphères
oudemi-sphères
dites «intégrantes »
sont desFig.
11. - Système de miroirsparaboliques
utilisé par Neher et Edwards pour l’obtention dep°’.
[Parabolic mirrors system as used
by
Neher and Edwards to obtainp°’.]
réflecteurs
diffusantspermettant
soit de recueillirsur un détecteur de
rayonnement
le fluxhémisphé- rique
réfléchi par unéchantillon-plan,
soit d’éclairerun échantillon avec un flux
hémisphérique
diffus-isotrope (dans
la mesure dupossible).
Les
sphères
oudemi-sphères intégrantes
ont étésurtout utilisées pour la mesure de
03C1’.
Plusieursmontages
ont étéproposés :
- dès
1928,
McNicholas[24]
réalisa une demi-sphère
de verredépoli
éclairée par centquatre lampes
et un réflecteur couvert
d’oxyde
demagnésium (Fig. 12),
Fig.
12. -Sphère intégrante
à lampesmultiples,
de McNicholas
(p°’).
[McNicholas’ integrating sphere
(104 lamps,p°’).]
de manière à illuminer de
façon isotrope
un échantillonplacé
au centre de lademi-sphère.
Différentes ouver- turespratiquées
dans cettesphère permettaient
defaire des mesures à
plusieurs angles d’incidence;
- la
disposition précédente, compliquée
mais effi-cace, a été modifiée par
Tingwaldt [25] qui
n’utilisaitplus qu’une
seulelampe placée
en haut d’unesphère
recouverte de zinc blanc et
supposée
réfléchir de manièreparfaitement
diffuse le flux reçu de lalampe (Fig. 13).
L’échantillon étaitplacé
au centre de lasphère
sur unsupport
tournant parrapport
à l’ouver-ture par
laquelle
était effectuée la mesure du flux réfléchi par l’échantillon. Un écran était intercalé entre lalampe
etl’échantillon,
afin que celui-ci nereçoive
de flux que de la
sphère.
Cesystème, beaucoup plus
Fig.
13. -Sphère intégrante
deTingwaldt
(p°’).[Tingwaldt’s integrating sphere (p°’).]
simple
que celui deMcNicholas,
étaitcependant
trèsimparfait
par suite de l’éclairement non uniforme de lasphère
par lalampe.
Eneffet,
lalampe
aurait dûêtre au centre de la
sphère
ou sur lasphère [16]
pour que son éclairement soituniforme,
cequi
assurel’isotropie
de l’éclairement del’échantillon, lorsque
lerevêtement de la
sphère
réfléchit defaçon
diffuseisotrope;
- dans cet ordre
d’idées, Toporets [26]
aréalisé,
en
1959,
unesphère identique
à celle deTingwaldt,
lalampe
étantremplacée
par un verre diffusant éclairé extérieurement par une source(Fig. 14).
Malheureuse- ment, la difficulté de réalisation d’un verre à trans- missionparfaitement
diffusante ne permet pas d’obte- nir de très bons résultats.Fig.
14. -Sphère intégrante
de Toporets(03C1’).
[Toporets’ integrating
sphere(03C1’).]
Les
sphères intégrantes
sont toutes basées sur la réalisation d’un revêtement deparoi
à la fois trèsréfléchissant,
afin que lasphère
ait un rendementcorrect et aussi très diffusant pour que les réflexions
multiples
assurent un éclairement uniforme de lasphère.
Cette condition est facile à réaliser dans le domaine visible avec les revêtementsclassiques d’oxyde
de
magnésium
ou,plus récemment,
parl’emploi
dediverses
peintures
commercialisées à cet effet[6].
Parcontre, au-delà de À =
2 gm,
les revêtements sontbeaucoup plus
difficiles à trouver, cequi explique
que lessphères intégrantes
ontlongtemps
été réservées àun usage dans le visible ou le très
proche infrarouge.
Des
progrès
récents ont étécependant
obtenus par Imbert[27]
dans le domaine des revêtements diffu- sants pourl’infrarouge.
Il a réalisé unesphère
inté-grante donnant des résultats satisfaisants pour la
mesure de
03C1’ :
despetites
billes de verre(diamètre 0,6 mm)
sont collées sur la face interne de lasphère, puis
revêtues parvaporisation
sous vide de deux couches successives de chrome et d’or. Dans ce mon-tage (Fig. 15),
lasphère
est éclairée enprincipe
uni-formément par une source annulaire entourant l’échan- tillon et non visible de
celui-ci;
le flux réfléchi parFig.
15.- Sphère intégrante
d’Imbert pourl’infrarouge (03C1’).
[Imbert’s integrating sphere
(I.R. r gnge,P°’).]
l’échantillon dans la direction
correspondant
à l’orificede la
sphère
est détectéaprès
passage dans un mono.chromateur. Ce
type
de revêtementpermet
donc degénéraliser l’usage
dessphères intégrante-s
à l’infra- rouge.Toutefois,
cesmontages
ont un rendement trèsfaible,
cequi implique l’emploi
de sourcespuis-
santes, difficiles à réaliser dans
l’infrarouge.
C’estpourquoi,
il y a peu de réalisations de cetype; signalons simplement
celle de Godon[28] qui
arepris
lemontage
d’Imbert enplaçant
la source à l’extérieur de lasphère,
cequi permet
de la moduler et donc de faire des mesures sur un échantillonchauffé, puisque
l’émission propre - non modulée -
peut
être éli- minée parl’emploi
d’une détectionsynchrone. Enfin,
le même
principe
a été utilisé récemment dans le domaine visible parBehaghel [11],
le revêtement de billes étantremplacé
par unepeinture
blanche diffu- sante. Une étude récente[16]
a montrécependant
que ladisposition
de la source à l’extérieur de lasphère
est
beaucoup plus contraignante
en cequi
concerne laqualité
du revêtement diffusant pourl’infrarouge.
Destravaux sont en cours sur ces
questions
dans leslaboratoires des auteurs.
Les mesures de
p’° peuvent également
être obtenuesà l’aide de
sphères intégrantes ; ainsi,
Edwards et al.[29]
ont mis au
point,
en1960,
unesphère
revêtued’oxyde
de
magnésium
pour faire des mesuresjusqu’à
2 03BCm.Une source
monochromatique (Fig. 16)
éclaire unéchantillon
placé
sur unsupport
tournant et réflé- chissant la lumière vers lasphère.
Un détecteur estdisposé
sous l’échantillon de manière à ce que le flux directement réfléchi par l’échantillon sur le détecteur soitnégligeable.
On retrouve ici l’inconvénientsignalé
pour
l’hémisphère
deCoblentz,
à savoir la nécessité d’utiliser un détecteurayant
uneréponse angulaire uniforme,
afin que celui-ci « voie » toute lasphère
Fig.
16. - Sphèreintégrante
d’Edwards et al.(p’°).
[Edwards et
al.integrating sphere (p°’).]
avec la même
sensibilité,
cequi
n’est pas réalisableparfaitement.
Deplus,
l’échantillon et sonsupport masquent
unepartie
nonnégligeable
de lasphère.
Les
montages
décritsprécédemment
sont leplus souvent
utilisés pour des mesuresrelatives,
enopérant
d’abord sur une
référence, puis
sur l’échantillon.Cependant,
contrairement auxsystèmes
àmiroirs,
les
sphères intégrantes permettent
engénéral
de réaliserdes mesures absolues par
comparaison
avec uneréférence
prise
sur laparoi
de lasphère :
dans lesdéterminations de
p°’,
avant d’effectuer la mesure surl’échantillon,
onprocède
à une mesure sur le revête- ment de lasphère,
alors que dans lesmontages
déter- minantp’°
la source est d’aborddirigée
sur le revête-ment, ce
qui
fournit uneréférence,
avant d’êtredirigée
vers l’échantillon.
Outre la nécessité d’un revêtement réfléchissant de
façon diffuse-isotrope,
sanslequel
les mesures seraienterronées,
deux autresprécautions
doiventégalement
être
prises :
dans la mesure dep°’,
l’échantillon nedoit pas « voir » la source; dans celle de
p’°,
le détec-teur ne doit pas « voir » l’échantillon.
Dans l’article
suivant,
les auteurs donneront ladescription
desmontages
àsphères intégrantes
réali-sés dans leurs laboratoires.
6.3 UTILISATION DES CAVITÉS CHAUFFÉES. - Dans les années
1950,
est apparue une nouvelle méthode demesure pour le domaine
infrarouge, proposée
par Gier et al.[30].
L’échantillon estplacé
dans une cavitéchauffée uniformément à une
température
d’environ1 000 K
(Fig. 17);
une fenêtrepermet
de mesurer le flux réfléchi dans cette direction par l’échantillon.Des mesures directionnelles sont
possibles
si l’échan- tillon est monté sur unsupport
tournant[31].
Ce sys- tème estcependant
de réalisation assez délicate. En effet :- des
gradients
detempérature
mêmefaibles,
difficiles à
éviter, peuvent produire
des erreurs sen-sibles,
surtoutlorsque l’appareil
est utilisé sans réfé-rence ; une mesure est alors effectuée sur la
paroi
dela
cavité, puis
surl’échantillon ;
- la modulation du flux incident n’étant pas