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Planète Vivante. Dès le 11 septembre Dossier de presse

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Academic year: 2022

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Planète Vivante

Nouvelle Galerie permanente du Muséum des Sciences naturelles Dès le 11 septembre 2020

Dossier de presse

A. Communiqué de presse p.2

B. Informations pratiques p.4

C. Programmation autour de l’ouverture de la Galerie p.5

D. Contenu de la Galerie p.7

E. Les collections de l’Institut des Sciences naturelles de Belgique p.10

F. Actu p.13

– ‘Corona’ et biodiversité : le même combat p.13

– Le mouvement #Ensemblepourlabiodiversité p.16

– WWF p.20

G. Nos partenaires p.22

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A. Communiqué de presse Planète Vivante

Saviez-vous qu’un chameau assoiffé peut boire jusqu’à 150 litres d’eau ? Que les feux de forêts peuvent bénéficier à certains arbres ? Que le gnou et le zèbre se nourrissent sans problème des mêmes plantes (le premier mange les jeunes pousses, le second les feuilles plus coriaces) ? Venez vous émerveiller, en famille ou entre amis, du magnifique spectacle de la nature

Un voyage dans le tourbillon de la vie.

Planète Vivante

la nouvelle galerie permanente du Muséum des Sciences naturelles est ouverte au public à partir du 11 septembre 2020.

Weekend festif Les 11, 12 et 13 septembre

3 journées et soirées, jusque 22h, au tarif unique de 5€

La nouvelle Galerie vous invite à observer la nature, grouillante de vie, et à renouer avec elle. Planète

Vivante nous parle des espèces et des relations qu’elles entretiennent avec leur milieu de vie. On y

comprend aussi pourquoi la biodiversité diminue.

Une approche à la fois esthétique, familiale et scientifique de la biodiversité

Planète Vivante, c’est plus de 850 spécimens exposés sur 2000 m2

(de la girafe au puceron en passant par le koala), des modèles 3D à toucher, des médias visuels, des témoignages audios, des animations et interactifs ludiques et éducatifs.

Planète Vivante

marque le

dernier chapitre de la rénovation, étape par étape, des galeries

permanentes du Muséum qui fut entamé en 2004.

La nouvelle Galerie vous aide à comprendre la nature et à la découvrir sous toutes ses coutures. Elle vous aide à en décoder les mécanismes, et répond ainsi parfaitement à la mission de l’Institut Royal

des Sciences Naturelles de Belgique et son Muséum :

« Bringing Nature into everyone’s life ».

Planète Vivante a bénéficié de l’accord de coopération Beliris

entre le Gouvernement fédéral et le Gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale, du soutien de la Régie des Bâtiments et de la politique scientifique fédérale, du soutien financier de la Région Bruxelles- Capitale, de la Loterie Nationale,

et les partenaires : WWF, B-excursions

Partenaires médias : La Une et Vivacité, Le Soir, Le Soir Magazine Actualité

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Passez à l’action et rejoignez le mouvement « Sauvons la biodiversité, ensemble et maintenant

! » C’est avec ce slogan que plus de 70 organisations belges ont décidé d’unir leurs forces et de proposer des conseils et des actions concrètes sur une plateforme accessible. Unissons nos forces et encourageons les autres à faire de même. (#EnsemblePourLaBiodiversité à la p. 16 dans ce dossier de presse).

Le WWF publie le Living Planet Report sur l’état de la biodiversité au niveau national et international (voir p. 20 dans ce dossier de presse).

Les derniers mois nous ont montré à quel point la nature nous est bénéfique. Une réelle source de bien-être pour l’Homme, mais aussi un élément indispensable à notre survie. Plus que jamais, son importance, tout comme sa fragilité, ont été ressenties durant cette période de confinement. (article « Corona et biodiversité : le même combat » p. 13 dans ce dossier de presse).

Info Pratique pour la presse Porte-parole de Planète Vivante :

Cécile Gérin cgerin@naturalsciences.be ou 02/627 45 30 //+32 476 94 19 35 (ne pas publier ces informations -merci .)

Vous trouverez des visuels et photos, les logos, le communiqué de presse et le dossier de presse complet via le lien suivant : https://share.naturalsciences.be/d/d194c5126db7411d8bdc/

(mentionner le copyright photo du Muséum des Sciences Naturelles).

Afin d’accueillir nos visiteurs en toute sécurité, nous avons mis en place un parcours de visite à

sens unique. Ce parcours balisé vous emmène dans toutes nos salles – donc également la nouvelle

galerie permanente « Planète Vivante ».

Dans le muséum, vous pouvez choisir de suivre le parcours court ou le long. Le parcours – court ou long – emprunte plusieurs volées d’escaliers et est donc difficilement accessible aux personnes à mobilité réduite et aux utilisateurs de poussettes.

Plus d’info sur notre programmation sur www.sciencesnaturelles.be et dans ce dossier de presse (p.

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Permanence service presse : 02/627 44 53 (transféré vers un numéro de portable) presse@naturalsciences.be

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B. Infos pratiques

Afin d’accueillir nos visiteurs en toute sécurité, nous avons mis en place un parcours de visite à sens unique en 2 versions, une courte et une longue. Ces parcours balisés vous emmènent dans toutes nos salles – donc également la nouvelle galerie permanente « Planète Vivante ». Le port du masque est obligatoire pour tous les visiteurs dès 12 ans. Achetez vos tickets en ligne. Suivez nos infos en live sur Facebook et Twitter.

Le parcours court (au moins 1h30 de visite)

Il vous fait monter jusqu’à la Galerie de l’Évolution où vous attend Arkhane (qui reste chez nous jusqu’au printemps 2021 !). Il se poursuit dans Planète Vivante, notre toute nouvelle galerie qui s’étend sur 2 étages.

Puis, il redescend dans la Galerie des Dinosaures et la salle des Mosasaures, et se termine par notre exposition temporaire Antarctica.

Le parcours long (au moins 3h de visite)

Vous voulez voir toutes nos salles ? Choisissez ce parcours ! Comme la version courte, il commence par la Galerie de l’Évolution et Planète Vivante. Puis, il redescend vers les salles 250 ans de Sciences naturelles et BiodiverCITY. Il traverse la Galerie de l’Homme pour vous amener à l’expo Antarctica. Il finit par la Galerie des Dinosaures et la salle des Mosasaures.

Muséum des Sciences naturelles Rue Vautier 29 – 1000 Bruxelles

info@naturalsciences.be - www.sciencesnaturelles.be Heures d’ouverture

Du mardi au vendredi : de 9h30 à 17h

Samedi, dimanche et vacances scolaires belges (du mardi au dimanche) : de 10h à 18h Fermé tous les lundis, le 25 décembre, le 1er janvier et le 1er mai

Accès

Notre parking est temporairement fermé aux visiteurs. Le parking est uniquement accessible aux personnes à mobilité réduite.

Utilisez de préférence les transports en commun.

Métro : lignes 1 et 5, station « Maelbeek » ou lignes 2 et 6, station « Trône » Train : gare de Bruxelles-Luxembourg

Bus : lignes 34 et 80, arrêt « Museum » ou lignes 38 et 95, arrêt « Idalie »

Les B-Excursion (ticket de train + entrée au Muséum) sont en vente dans toutes les gares de train.

Tarifs

Visiteurs individuels

€ 7 : adultes

€ 6 : étudiants, seniors, Amis de l’Institut, personnes handicapées, FED+

€ 4.50 : jeunes de 6 ans à 17 ans Gratuit pour les abonné(e)s du Muséum Groupes (à partir de 15 personnes)

Réservation obligatoire (visite et espace pique-nique) : 02 627 42 34 ou reservations@naturalsciences.be

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€ 3 : jeunes (2-25 ans) Gratuité

Les premiers mercredi après-midis du mois gratuits à partir de 13h ne sont pas d’application pour l’instant.

Pour respecter les quotas, les visiteurs bénéficiant de la gratuité (voir ci-dessous) doivent réserver un ticket gratuit en ligne via notre site internet.

-

abonné(e)s du Muséum

-

enfants de moins de 6 ans, (accompagnés d’un adulte payant),

-

enseignants sur présentation d'un justificatif professionnel (voir la liste sur notre site),

-

détenteurs de la carte ICOM,

-

un accompagnateur par personne handicapée.

Dino Café

Pour un petit creux, une grande soif, une faim de dinosaure ou juste par gourmandise, un arrêt au Dino Café s’impose ! (02 640 21 60 of catering@horeto-museum.com)

Dino Shop

Vous n’en avez jamais assez du Muséum ? Dans notre MuseumShop, vous trouverez un tas de chouettes choses pour recréer un monde de dinos à la maison ou pour raconter les histoires d’animaux les plus folles.

L'assortiment comprend notamment des livres, les publications du Muséum, des guides de terrain, des livres pour enfants, des jouets (ah, ces dinosaures…), de vrais échantillons de minéraux et de pierres semi-précieuses, des cartes postales, des jumelles et des loupes de naturaliste, des T-shirts, casquettes, mugs et autres objets sympas griffés « Muséum », des CD et DVD d'ambiance « nature »… le tout sur les thèmes des salles et expositions du Muséum.

Ouvert du mardi au dimanche. Vous trouverez une sélection sur https://www.naturalsciences.be/fr/museum/museumshop

La prise de photos et de films vidéo est autorisée sans pied et sans flash, à condition que ces photos ou vidéos soient destinées à un usage personnel et que cette activité ne dérange pas les autres visiteurs. La prise de vue professionnelle est soumise à une demande préalable, via le service de presse au 02 627 44 53 (ne pas publier le numéro svp).

Vous faites des photos ? Partagez-les avec le #livingplanetbrussels

C. Programmation

Pour marquer l’ouverture de sa toute nouvelle Galerie, le Muséum invite ses visiteurs à découvrir celle-ci dans une ambiance très particulière, durant 3 nocturnes spéciales Planète Vivante !

Les 11, 12 et 13 septembre, le Muséum ouvre ses portes jusqu’à 22h

(dernière entrée à 20h30) au tarif festif de 5€ pour tout le monde !

Le parcours de visite vous emmène dans toutes nos salles – donc également la nouvelle galerie permanente « Planète Vivante » et même l’expo Antarctica, prolongée jusqu’au 3 janvier 2021 !

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Réservations en ligne par tranche horaire obligatoire afin de respecter le nombre de places limitées pour assurer une visite en toute sécurité.

ComeBack des Musées Bruxellois, le 01 octobre 2020

Les musées Bruxellois feront leur « comeback » lors d’un long weekend de relance, du jeudi 1er octobre au dimanche 4 octobre.

Le Muséum des Sciences naturelles se joint à eux et ouvrira ses portes exceptionnellement en soirée le jeudi 1er octobre jusqu’à 22h.

Tarif : 10€ adultes - 5€ enfants

Infos et réservations obligatoire sur www.comeback.brussels

L’exposition Antarctica – prolongée jusqu’au 3 janvier 2021 !

Explorez l’Antarctique comme si vous y étiez ! L’exposition Antarctica vous emmène en expédition en Terre Adélie, aux abords de la base française Dumont d’Urville. Vous êtes prêt ? Entrez dans le vestiaire où se préparent les plongeurs, avant de glisser avec les phoques et les manchots dans l’eau glacée de l’océan Austral.

Puis rejoignez-les dans les profondeurs grouillantes d’espèces étranges et magnifiques. De retour à la surface, vous voilà au beau milieu de la banquise, à quelques mètres à peine d’une colonie de manchots empereurs.

Asseyez-vous et écoutez leurs appels, observez comment ils s’occupent de leurs jeunes, regardez-les se tenir au chaud en se serrant les uns contre les autres… Il y a tant à voir dans ce paysage à 360 ° !

Antarctica est une exposition immersive au cœur de ce continent exclusivement accessible aux

scientifiques. De superbes films projetés sur de grands écrans – dont une projection finale à 360 ° – et des infographies sur le mode de vie des animaux vous font découvrir la fascinante biodiversité terrestre et sous- marine du pôle Sud.

Antarctica, une exposition co-conçue par le Musée des Confluences & Wild-Touch.

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D. Contenu de la Galerie

Rénovations au Muséum

La Galerie Planète Vivante marque la dernière étape d’une remise à neuf des salles permanentes du Muséum des Sciences naturelles entamée en 2004. Seize ans de rénovations architecturales, mais surtout la finalité de souligner deux thèmes importants de la Vie dans lesquels notre Institut des Sciences est expert : l’Evolution de la Vie et la Biodiversité

La première étape avait été franchie avec l’ouverture en 2007 d’un espace de 3 000 m2, la Galerie des Dinosaures, qui est exclusivement dédiée à ces derniers. Cet espace est situé au sous-sol et au rez-de-chaussée de l’aile Janlet, du nom de son architecte, c’est la plus ancienne aile du Muséum ornée de ferronneries, celle par laquelle le public commence sa visite et qui est dédiée à l’histoire de la vie en reprenant aussi la Galerie de l’Evolution à son étage.

En 2009, cette nouvelle salle d’exposition permanente a vu le jour et traite de l’évolution et des changements qu’ont connu les organismes au fil du temps. Cet espace dispose d’une surface de 1200m2 et elle combine la présentation de nombreux spécimens, tant fossiles que contemporains.

En 2010, le Muséum ouvrait BiodiverCity, exposition permanente sur la biodiversité en ville, dans l'aile du Couvent, aile que le musée a choisi de réserver à la thématique de la biodiversité. Cette salle est proposée à la fin du parcours de Planète Vivante. Ensemble le Muséum crée ainsi une aile de la Biodiversité.

En 2015, la Galerie de l'Homme ouvrait ses portes, ce qui marquait également l'ouverture de la troisième aile permanante au Musée, l'aile Cerau qui accueille aussi toute nos expositions temporaires.

L’étape actuelle est la suite et la fin de la rénovation architecturale et muséographique de l’aile dite du Couvent, avec l'ouverture de 2000 m2 dédiés à la biodiversité planétaire et à l'écologie. Il s’agit de Planète Vivante, inaugurée aujourd’hui.

La Galerie Planète Vivante

Planète Vivante vous explique ce qu’est la biodiversité, les relations que les espèces qui peuplent la Terre entretiennent entre elles et l’importance pour nous, Humains, de préserver cette riche biodiversité.

Une approche à la fois esthétique, familiale et scientifique de la biodiversité

Planète Vivante, c’est plus de 850 spécimens exposés sur 2000 m2 (de la girafe au puceron en passant par le koala), des modèles 3D à toucher, des médias visuels, des témoignages audios, des animations et interactifs ludiques et éducatifs.

Première zone : Une planète foisonnante

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La vie est apparue sur Terre il y a 3,8 milliards d’années. Depuis, elle s’y développe sous forme d'une multitude d'organismes vivants : bactéries, plantes, animaux, champignons...

Malgré l’apparent foisonnement des formes de vie, tous ces organismes ont une origine commune et donc un lien de parenté entre eux.

Les scientifiques les classent en espèces. Ils en ont décrit 1 800 000 jusqu’à présent et en découvrent de nouvelles chaque jour !

Il s’agit non seulement des espèces rares ou menacées, celles que l’on voit chaque jour ou dont on entend parler dans les médias, mais aussi celles dont on sait encore peu de choses, comme les invertébrés et les espèces encore inconnues à ce jour…

Dans la première zone de la Galerie Planète Vivante, vous serez témoins de la biodiversité dans toute sa splendeur !

Un foisonnement d’espèces impressionnant peuple l’espace de plusieurs centaines de spécimens

naturalisés, du tout petit papillon à la grande girafe.

L’espace lumineux et le mobilier sobre mettent en valeur ce tourbillon de vie et de couleurs.

Des projections vivantes et mystérieuses viennent capturer l’œil du visiteur.

Sculptural, élégant, mystérieux, l’arbre de la vie représente les liens de parenté entre toutes les espèces sur terre, avec une origine commune à la base de tous.

« La salle est source d’émerveillement ! Être si près des spécimens est très impressionnant. » - Approuvé par nos testeurs

Deuxième zone : Planète vivante nous parle des espèces et des relations qu’elles entretiennent avec leur milieu de vie.

Ce foisonnement de vie se maintient grâce aux nombreuses et complexes interactions entre les organismes vivants eux-mêmes, mais également avec différentes composantes de la planète (l’atmosphère, l’eau, le sol) et même le soleil, source d’énergie nécessaire à la vie.

Ces multiples interactions donnent naissance à des habitats, infiniment variés autour de la planète et dans ces assemblages uniques, chacun trouve sa place et joue un rôle. Dissocier les êtres vivants de leur milieu n’a donc pas de sens.

La seconde zone de la Galerie vous fait voyager dans les différents habitats présents dans la nature :

forêts, montagnes, toundra, déserts, mers et océans.

Formant une structure moderne, des demi-cubes géants abritent chacun un morceau d’habitat :

comme si des « tranches » avaient été prélevées à la nature afin qu’elles viennent trouver leur place

dans la Galerie. Ils offrent aux visiteurs

une véritable fenêtre sur les milieux naturels et leurs univers propres.

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Chacun de ces habitats présente des conditions de vie bien spécifiques et parfois extrêmes, auxquelles leurs habitants se sont adaptés de manière à évoluer en harmonie à leur environnement.

Comme en vrai ! Reflété dans les parois de la salle, le visiteur se voit plongé dans les milieux naturels

qu’il observe, comme s’il s’y trouvait vraiment.

La baleine bleue est le plus grand animal de la Galerie avec ses 23 mètres de long et 3.5 tonnes ! Exposée dans la salle des Baleines que l’on pouvait visiter au Muséum jusqu’en 2014, elle avait été installée dans les années 80 par le toit qui a été fermé au-dessus d’elle. Démontée pour la durée des travaux, elle a été remontée dans le sens inverse et en tenant compte des connaissances scientifiques acquises entre-temps. Elle occupe aujourd’hui une place d’honneur dans la nouvelle Galerie !

« Le contenu est varié et clair et les différents niveaux de lectures permettent à chacun d’y trouver son compte. » - Approuvé par nos testeurs

Troisième zone : innombrables interactions

Les espèces entretiennent aussi des relations, parfois complexes, entre elles. Chacune joue un rôle, chacune trouve sa place. Et quand l’une disparait, c’est tout l’équilibre qui peut être perturbé.

Au second étage de la Galerie, un nouveau chapitre est entamé : celui des relations entre espèces.

De la chaine alimentaire au commensalisme en passant la compétition, le mutualisme et même les parasites …

Une fresque mouvante illustre la chaine alimentaire et son cercle infini par des

projections captivantes et poétiques !

Les spécimens sont mis en scène pour raconter les interactions entre animaux : un décor visuellement marquant et des anecdotes frappant l’imagination.

Le saviez-vous ? Dans les océans, le rémora s’est trouvé un allié de choix : le requin. Mauvais nageur, il se déplace grâce à son compagnon de route, et bénéficie de ses restes de nourriture. Des restes qui lui suffisent amplement pour vivre.

« Les nombreux interactifs sont accessibles à tous, petits et grands, et donnent l’occasion d’apprendre en jouant. » - Approuvé par nos testeurs

Quatrième zone : une planète changeante …

Tempêtes, éruptions volcaniques, incendies, changements climatiques… ont toujours affecté la Terre.

Mais la nature est résiliente : si on lui laisse le temps, la nature reprend ses droits, la vie se redéploye.

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Malheureusement quand les perturbations sont trop intenses ou trop fréquentes, le temps manque, des espèces disparaissent, d’autres survivent à peine.

Depuis son apparition, l’Humain est un acteur de changements. Actuellement, nos activités et nos comportements perturbent fortement le grand réseau du vivant.

La dernière zone de la Galerie est dédiée aux changements. Qu’ils soient naturels ou provoqués par la main de l’homme, ils ont toujours fait partie de la nature, qui s’adapte et évolue au fil du temps.

Par son utilisation des ressources, en perpétuelle augmentation, l’Homme exerce désormais des

pressions extrêmes sur la biodiversité, qui menacent la diversité des espèces et des habitats.

A travers des projections marquantes, le visiteur voit le monde changer sous ses yeux… Une évolution tantôt lente et impressionnante, tantôt rapide et effrayante ! Sur sa route, il croise les

animaux les plus impactés par ces perturbations et apprend à comprendre les mécanismes derrière

ces bouleversements de la nature.

Le saviez-vous ? Les forêts de Bornéo et de Sumatra, où vivent les orang-outans, fondent à vue d’œil. On coupe les arbres pour produire de l’huile de palme, tracer des routes, creuser des mines ou planter d’autres essences industrielles. L’habitat naturel de ces grands singes se réduit à toute vitesse et leur population également.

« Les collections sont superbes et leur mise en scène permet de bien faire le lien entre ce spectacle et le message de la salle. » - Approuvé par nos testeurs

Planète vivante nous aide à comprendre la richesse et la complexité de la biodiversité et l’importance vitale pour nous de la préserver.

E. Les collections de l’IRSNB

850 spécimens exposés dans la Galerie Planète Vivante : ce n’est en réalité que le sommet émergé de l’iceberg. L’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique regorge de centaines de milliers de spécimens conservés avec soin. Ils sont destinés à la recherche scientifique et à préserver la longévité de la biodiversité.

Au 7ème étage de l’Institut, Olivier Pauwels, conservateur, nous accueille dans son bureau pour dévoiler tous les secrets de ses collections. Une centaine de bocaux où reposent des poissons, des serpents ou des grenouilles, remplissent la pièce jusque dans ses moindres recoins. Ils représentent une infime partie du travail gargantuesque du conservateur qui, chaque jour, se penche sur de nouveaux spécimens à identifier, classer, répertorier, …

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38 millions de spécimens, accumulés sur 200 ans, pour redessiner en permanence la toile de la biodiversité.

L’Institut des Sciences naturelles a une collection de 38 millions de spécimens conservés dans des bocaux d’alcool ou sous forme naturalisée. Cette collection, accumulée sur plus de 200 ans, a une valeur scientifique inestimable.

Si les animaux conservés servent en partie à diffuser le savoir au public à travers les expositions du Muséum, la plupart d’entre eux (99%) se cachent en réalité dans les coulisses et sont consacrés à la recherche scientifique.

Les conservateurs de l’Institut se partagent 6 collections qui regroupent les spécimens selon leur groupe taxonomique : la paléontologie, les insectes, les invertébrés (non-insectes), les vertébrés récents, l’anthropologie et la géologie.

Il s’agit principalement d’étudier la diversité et la distribution des différentes espèces. Tous les jours, des scientifiques s’attèlent à identifier des spécimens, à décrire de nouvelles espèces et à redessiner petit à petit la toile de la biodiversité connue à ce jour. « Connaître les espèces qui peuplent notre planète, c’est ce qui nous permet de les garder en vie dans la nature », insiste Olivier Pauwels. « Ce n’est qu’après avoir décrit une espèce et en connaissant ses caractéristiques physiques qu’elle peut être ajoutée sur une liste d’espèces protégées. » Des collections étudiées par des branches très variées de la science, avec des applications concrètes et actuelles

Les spécimens étudiés procurent aussi des informations qui trouvent leur application en écotoxicologie, en parasitologie, en archéologie et dans l’étude de l’évolution.

L’écotoxicologie permet par exemple de mesurer l’accumulation de substances toxiques sur des plumes d’oiseaux et d’en déduire l’évolution de la pollution au cours du temps ou sur différentes régions. La parasitologie vise quant à elle à analyser les virus ou les bactéries qui pourraient être partagées entre l’Homme et l’animal afin de cibler les précautions à prendre pour la santé publique. Les archéologues s’intéresseront aux objets fabriqués avec des ossements ou des dents animales pour en savoir plus sur le mode de vie de nos ancêtres. Ils étudient aussi le régime alimentaire des animaux trouvés sur des sites de fouilles pour trouver des indices sur la domestication de ceux-ci. Les avancées technologiques en analyse d’ADN permettent de rectifier la classification de certaines espèces en dévoilant des similitudes entre elles qui n’avaient pu être observées sur leur anatomie. Les analyses ADN sont par ailleurs utilisées pour retracer la provenance de viande braconnée et importée illégalement.

Olivier Pauwels : « Tant qu’un spécimen a une date et un lieu de collecte, il nous intéresse. On accumule tout, dans la certitude qu’un jour, cela pourra être utile à l’une ou l’autre branche de la science. »

Les collections de l’Institut regorgent donc d’un tas d’enseignements pour qui s’y intéresse et elles sont tour à tour étudiées par des scientifiques de domaines très variés.

Une communauté scientifique internationale, au centre de laquelle les conservateurs jouent un rôle clé

« Nous accueillons chaque semaine des étudiants et des chercheurs pour étudier des spécimens dans nos collections. La moitié d’entre eux sont des chercheurs venus de l’étranger ! » poursuit Olivier Pauwels.

Selon leur spécialité, des scientifiques venus de toute part sont amenés à se pencher sur des pièces de l’Institut.

Grâce aux collections virtuelles, qui peuvent être consultées en ligne, chaque chercheur peut aisément identifier les spécimens qui l’intéressent et savoir dans quelle institution ils sont hébergés. L’Institut des Sciences naturelles prête par ailleurs des spécimens à des chercheurs à l’étranger en les envoyant sur place pour leur recherche. Il

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héberge aussi des collections d’institutions partenaires qui n’ont pas les infrastructures nécessaires pour les abriter eux-mêmes.

A force d’échanger avec cet éventail de partenaires diversifiés, Olivier Pauwels a développé un grand réseau de contacts dans le monde scientifique. En tant que conservateur, il est très bien placé pour mettre en lien des chercheurs dont les sujets d’études sont compatibles. Puisqu’il connait les collections mieux que qui conque, il peut aussi attirer l’attention d’un scientifique sur un spécimen qui serait un apport précieux à sa recherche. Les conservateurs se trouvent au centre d’une communauté géante et agissent comme facilitateurs en mettant les gens en contact et le matériel à disposition.

« Les chercheurs sont des gens d’origine très diverse que la passion réunit. Nous, les conservateurs, on forme une sorte de carrefour où tout le monde se croise. » raconte Olivier Pauwels.

Collectionneurs privés ou scientifiques, des sources d’égale importance pour l’Institut

Mais d’où viennent tous les spécimens qui sont entreposés à l’Institut des Sciences naturelles ? La majorité des collections de l’Institut sont anciennes : la collecte de nouveaux spécimens est aujourd’hui de plus en plus protégée.

Les scientifiques récoltent encore des spécimens dans le cadre de leurs missions à l’étranger, avec l’accord des gouvernements locaux et armés des permis de recherche, de collecte et d’exportation demandés. Il s’agit principalement de petits animaux comme des insectes, des poissons, des reptiles, des amphibiens, ou des petits mammifères. Les prélèvements sont mineurs et ne contribuent pas à l’extinction des espèces en question. Au contraire, leur identification leur permet « d’exister » et même de développer l’éco-tourisme dans les réserves naturelles dont la faune a pu être mise en valeur.

L’institut bénéficie également de dons de collections anciennes réalisées par des collectionneurs privés. « On a reçu il y a deux ans une très belle collection d’oiseaux réalisée il y a environ un siècle par le Baron de Viron. Elle nous permet de faire un voyage dans le temps et d’étudier la distribution de ces oiseaux il y a cent ans. » explique Olivier Pauwels.

Les animaux qui sont exposés dans le muséum, eux, sont généralement rachetés à des zoos suite à une mort naturelle. Ils sont ensuite préparés par la petite équipe de taxidermistes et de restaurateurs de la maison, qui leur rendent toute leur splendeur dans une position représentant leur vivant, avant de trouver une place dans une galerie comme Planète Vivante.

Les méthodes de conservations multipliées grâce aux avancées technologiques

Lorsqu’ils sont destinés à la recherche, en revanche, les animaux doivent être conservés de manière à occuper le moins de place possible dans les collections, tout en laissant visibles leurs caractéristiques physiques permettant de les différencier. Les oiseaux sont par exemple rangés tout droits, ailes collées à leur flanc. La grande majorité des espèces, plus petites, sont plongées dans de l’alcool dénaturé et conservées dans des bocaux.

Parmi les spécimens qui peuplent les conservatoires de l’Institut, les plus précieux sont appelés les « types ». Ce sont des spécimens qui ont permis aux chercheurs de décrire une nouvelle espèce. Ils incarnent toutes les caractéristiques propres à leur espèce et sont les pièces les plus courues dans le monde de la Science. La collection de l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique compte énormément de types, ce qui lui vaut un intérêt à l’échelle mondiale.

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Aux collections physiques s’ajoutent les registres papiers qui permettent de retracer le moindre spécimen conservé à l’Institut. Complétées par des collections virtuelles, pour un partage aisé des informations, ces traces manuscrites ne sont pas délaissées pour autant : elles ont déjà mieux fait leurs preuves en termes de pérennité.

…Aussi incroyable que cela puisse paraître, la quantité d’information récoltée ne s’arrête pas là. Certaines nouvelles technologies de pointe offrent aux chercheurs des outils encore inespérés il y a à peine 20 ans. « L’Institut a investi dans deux scanners de microtomographie qui permettent de modéliser en 3D différentes parties d’un animal, de manière non destructive », nous révèle Olivier. En mesurant la densité des tissus à l’intérieur de l’animal, ces scanners peuvent modéliser son squelette, ses organes génitaux ou digestifs en gardant le spécimen intact.

Imaginez alors ce que l’on pourra faire dans 20 ou 30 ans ! Il est probable que l’on trouvera encore des nouvelles façons d’exploiter les collections grâce aux avancées technologiques.

Il en va de même pour des groupes zoologiques qui ne sont plus ou pas encore étudiés aujourd’hui : les spécimens concernés sont conservés précieusement, car des chercheurs spécialisés en ces espèces verront sans doute le jour dans le futur.

« Le travail d’un conservateur est aussi d’enrichir et de maintenir les collections pour les générations futures de chercheurs, qui avec leurs outils et leur expertise pourront en apprendre encore plus sur la nature ».

Les animaux qui peuplent en silence les conservatoires de l’Institut forment en réalité une collection très vivante ! En perpétuelle évolution et étudiée par des centaines de cerveaux chaque jour, elle protège la survie des espèces qu’elle représente.

F. Actu

‘Corona’ et biodiversité : le même combat

La perturbation de la relation entre l’Homme et la nature se trouve à la base de cette pandémie. De plus en plus de scientifiques en sont convaincus. La déforestation massive et la commercialisation d’animaux sauvages ont fait basculer des équilibres écologiques séculaires, dont celui qui concerne les virus et leurs hôtes. Plus que jamais, il faut investir dans des solutions durables pour la crise mondiale de biodiversité et le changement climatique.

Les scientifiques en sont presque certains : le nouveau coronavirus a été transmis à l’Homme par des chauves- souris, probablement en passant par un autre mammifère jouant le rôle d’ ‘hôte intermédiaire’. Dans le Coronablog de l’Université d’Anvers, Erik Verheyen (IRSNB, UA), Herwig Leirs et Frederik Van de Perre (UA) expliquent : « Les maladies générées par la transmission d’un agent pathogène s’appellent des ‘zoonoses’. L’instant où un pathogène passe d’une espèce hôte à une autre est le ‘spillover’ ou ‘saut interspécifique’. » Les spillovers et les zoonoses ne sont pas de phénomènes nouveaux : ils sont aussi vieux que l’humanité.

Mais durant les dernières décennies, ces maladies se succèdent de plus en plus vite. Fièvre d’Ébola, rage, toxoplasmose, grippe aviaire, grippe porcine, MERS, SARS et COVID-19 : ce ne sont que certaines d’entre plus de 200 zoonoses affectant les humains du monde entier. Les 30 dernières années, plus de 30 pathologies humaines ont été découvertes, dont 55 % sont apparues auparavant dans une autre espèce animale. Souvent, il s’agissait d’une chauve-souris, ce qui était le cas avec Ébola MERS, SARS et maintenant COVID-19. Les dernières

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décennies, les intervalles entre les spillovers entre chauve-souris et humains, provoquant une épidémie, deviennent de plus en plus courtes. Mais ce n’est pas de la faute de la chauve-souris, comme l’a récemment insisté le zoologiste Herwig Leirs dans un interview dans la revue ‘MO*’.

La nature également sous pression

Inger Andersen, le directeur du Programme pour l’Environnement des Nations Unies, estime qu’il faut considérer cette pandémie comme un avertissement. Dans un article paru dans ‘The Guardian’ , elle écrit que « l’Homme exerce trop de pression sur la nature ». Des scientifiques éminents disent que c’est presque toujours le comportement humain qui provoque la transmission d’une maladie d’un animal sauvage vers l’Homme. En fait, la transmission de virus, comme le nouveau coronavirus, nécessite un contact direct ou indirect entre Homme et animal. La façon dont nous gérons la nature augmente tous ces contacts. Nous pénétrons de plus en plus loin dans les habitas des animaux sauvages ; nous perturbons des écosystèmes millénaires et nous détruisons la biodiversité qu’ils hébergent.

Ces dernières décennies, des centaines de millions d’hectares de forêt tropicale ont été abattus, pour le bois, pour l’exploitation minière (notamment pour les chips de nos GSM et de nos ordinateurs) ou pour l’agriculture (notamment pour le soja, nourriture pour le bétail occidental). De plus, les animaux sauvages sont commercialisés pour leur viande ou pour des applications médicales. C’est sans compter que la croissance débridée de la mondialisation, de notre aviation et de nos mégalopoles produit un cocktail dangereux pour la naissance d’une pandémie.

Déforestation et marchés humides

Au siècle passé, de nouvelles maladies zoonotiques apparaissaient surtout aux orées des forêts africaines et asiatiques. La déforestation découpe ces forêts en ‘îlots’, créant ainsi davantage d’orées et donc plus d’interaction entre les humains et les animaux sauvages, et les agents les pathogènes qu’ils portent. Ces interactions peuvent se produire de plusieurs façons. Prenons par exemple les chauves-souris. Ne trouvant plus assez de nourriture et d’espace pour dormir dans les forêts qui rétrécissent, les populations de chauves-souris s’installent dans les vergers. Leurs excréments peuvent salir les fruits, ensuite touchés ou mangés par d’autres d’animaux ou par des humains : soit localement, soit au village, dans la ville ou même le pays où la viande est vendue.

Dans beaucoup de pays, les chauves-souris sont une importante ressource alimentaire, voir même une délicatesse. Chassées activement dans la forêt, elles sont ensuite mangées ou vendues. Elles se retrouvent sur les marchés humides tristement célèbres où elles sont entassées dans des cages avec d’autres espèces d’animaux sauvages, stressées. C’est un terrain propice pour la transmission de virus d’une espèce à une autre, dont l’espèce humaine. La viande de brousse, provenant d’animaux sauvages africains, est même vendue sur le marché international, ce qui augmente davantage le risque d’une pandémie. (Vous trouverez plus d’information sur la viande de brousse en Belgique dans cet article.)

Un écosystème affaibli

Le commerce d’animaux sauvages exerce une pression énorme sur les populations. Les pangolins, supposés hôtes intermédiaires pour le Covid-19, sont intensément chassés et commercialisés. Les huit espèces de pangolins, présents en Afrique et Asie, sont braconnées pour leur viande et leurs écailles alors qu’il s’agit d’espèces protégées. Or, lorsqu’un déséquilibre apparait pour une espèce ou une population, cela peut avoir des conséquences énormes pour le reste de l’écosystème. Ce déséquilibre peut provoquer des réactions en chaîne et

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La déforestation est également une source de perte pour la biodiversité. Des espèces spécialisées, par exemple celles qui ne mangent que très peu, ou même un seul aliment spécifique, sont les premières à disparaître. Les espèces restantes sont celles qui ont une grande capacité d’adaptation et souvent une courte durée de vie et une reproduction rapide. Ces caractéristiques vont généralement de pair avec un système immunitaire défaillant. La forêt devient ainsi pauvre en espèces, qui par ailleurs se ressemblent bien plus et qui exercent donc des fonctions moins diverses dans l’écosystème. Comme l’a dit le zoologiste Herwig Leirs : « Un écosystème perturbé est un écosystème malade et affaibli ».

Et un tel écosystème n’est pas toujours capable d’exercer les services dont nous dépendons, comme l’approvisionnement alimentaire, la régulation des cours d’eau, la régulation de la qualité de l’air, la disponibilité en eau propre et, notez bien, la protection contre les maladies. Une plus grande variété d’espèces hôtes peut notamment diminuer drastiquement le risques de maladies. Ceci est appelé l’ « effet de dilution ». Une forte biodiversité augmente l’effet de dilution, diminuant ainsi le risque d’une transmission de maladies infectieuses d’une espèce à l’autre (et donc également à l’Homme).

Connaissez vos limites

La dégradation des écosystèmes et la perte en biodiversité, la perturbation des bilans écologiques, l’omniprésence des activités humaines, l’intensification de l’exploitation des terres, la commercialisation des animaux sauvages : ce sont tous les problèmes qu’il faut affronter afin de se protéger contre les pandémies. Et ce ne sera pas facile : ils sont tous enracinés dans notre économie globalisée. Dans une tribune libre dans la revue ‘Knack’, le bioingénieur Myriam Dumortier (Université de Gand) nous confronte avec la réalité : « Le Covid-19 n’est pas un contrecoup isolé. C’est une des affres d’un système qui a dépassé ses limites, et ces affres se renforceront. » L’Anthropocène est confronté à ses limites. Il ne nous est plus permis de croire que nous vivons dans un cocon de technologies, isolés de la nature sauvage. Nous en faisons partie, nous y sommes intégrés et nous en dépendons.

« Ce qui nous arrive maintenant démontre très clairement notre vulnérabilité et notre futilité, ainsi que celles de notre société. Cela devrait nous donner conscience que nous ne sommes qu’un petit maillon dans le grand système de la vie sur terre ». Ce sont les sages paroles du biologiste Patrick Meire (UA) dans une autre tribune dans Knack.

Il est certain que d’autres pandémies se présenteront, mais leur nombre dépendra du soin que nous porterons à la biodiversité et aux équilibres naturels de notre planète.

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Pour en savoir plus sur le commerce d’animaux sauvages, le commerce et la consommation de la viande de brousse et une démarche vers un commerce durable de plantes et d’animaux sauvages, consultez les Policy Briefs de la Plateforme belge de la biodiversité et biodiversity.be!

Sources : voir l’article sur le site de www.ensemblepourlabiodiversite.be

https://ensemblepourlabiodiversite.be/fr/actualit%C3%A9s/COVID-19/covid-19-our-work-sustainable-future- continues/

Le mouvement #Ensemblepourlabiodiversité

Communiqué de presse du mouvement

« Sauvons la biodiversité, ensemble et maintenant ! » Dépasser le constat et passer à l’action

La biodiversité est indispensable pour notre survie et notre bien-être. Ce message est porté par le mouvement #EnsemblePourLaBiodiversité composé de 75 acteurs belges regroupant toutes les expertises sur la crise de biodiversité. Ils se mobilisent ensemble et créent avec la société civile une grande communauté en mouvement. Il faut que la préservation de la biodiversité soit une priorité dans notre vie quotidienne. Incitons les entreprises et les décideurs à faire de la biodiversité leur priorité aussi.

La biodiversité nous fournit nourriture, oxygène, logement, vêtements, médicaments, cosmétiques, loisirs, … Les services qu’elle nous rend sont tellement nombreux, que ceux-ci sont devenus une évidence.

Cracher dans la soupe

Notre mode de vie menace durement la biodiversité. Nous lui imposons nos excès : nos modes de consommation entraînent destruction et fragmentation des milieux naturels, utilisation excessive des populations d’espèces sau- vages, surpêche, agriculture intensive, changement climatique, pollution, expansion des espèces envahissantes, etc. Tout cela met en grand danger la survie de toutes ces espèces qui nous entourent et les services écosysté- miques que la biodiversité nous fournit.

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Et pourtant, la biodiversité connait une chute vertigineuse depuis 1970. Le nouveau rapport international du WWF

« Living Planet Report », publié ce 10 septembre, confirme ce constat alarmant.

Pour avoir une chance de vivre durablement, dans un monde où l’équilibre entre activités humaines et biodiversité est respecté, il faut pérenniser les efforts entrepris, les renforcer et insuffler un changement dont l’ampleur pèse sur les décisions politiques, économiques et sociales. Partout, aux niveaux international, européen et belge, on discute de plans de relance économique, de formidables opportunités pour une transition vers une société plus durable. La biodiversité doit être un protagoniste de ces plans. Une telle transition nécessite la collaboration étroite de décideurs, d’experts et de nous tous.

#EnsemblePourLaBiodiversité , un mouvement qui gagne en ampleur

C’est totalement inédit et même unique dans l’Union Européenne, 75 organismes traitant de biodiversité en Belgique et leurs experts agissent ensemble au sein du mouvement #EnsemblePourLaBiodiversité . Pas de clivage institutionnel ou communautaire. Universités et chercheurs, ONG internationales, associations de défense de l’environnement, zoos, parcs naturels, musées et jardins botaniques, communes et acteurs locaux, autorités wallonnes, bruxelloises, flamandes et fédérales ont décidé d’unir leurs forces pour répondre à l’urgence de la situation.

Depuis le lancement du mouvement #EnsemblePourLaBiodiversité, le 22 mai 2020, 30 nouveaux partenaires se sont affiliés.

La liste complète des membres ainsi que leurs actualités est reprise en annexe ci-dessous.

Citoyens et personnalités de notre pays se mobilisent

Leader belge de l’expertise en biodiversité, le mouvement propose sur www.ensemblepourlabiodiversite.be une campagne « Sauvons la biodiversité, ensemble et maintenant » accessible à tous proposant des gestes simples, individuels ou participatifs, validés scientifiquement, loin du « greenwashing ».

En plus de la couverture médiatique déjà accordée ces derniers mois à la campagne « Sauvons la biodiversité, ensemble et maintenant » lancée le 22 mai 2020, plus de 200 000 personnes ont vu la première vidéo de la campagne et l'ont partagée sur les médias sociaux. Plus de 11 000 visiteurs ont découvert les nombreuses actions proposées sur le site de la campagne.

En posant des gestes et des actes favorables à la biodiversité, on peut changer ses habitudes et encourager des modes de production et de consommation durables. La société civile a le pouvoir de faire changer les choses.

Chacun peut y prendre part.

C’est ce qui a conduit une quinzaine d’artistes, d’animateurs et de journalistes belges à participer à la vidéo réalisée par #EnsemblePourlaBiodiversité. https://youtu.be/thv7QZAUX2Q

Plus d’informations sur la vidéo sont reprises en annexe ci-dessous.

Vous voulez changer les choses et participer à la communauté qui se mobilise ? Partagez la nouvelle vidéo de ces artistes, animateurs et journalistes belges.

Partagez la plateforme de la campagne Sauvons la biodiversité www.ensemblepourlabiodiversité.be Trouvez-y les gestes qui vous correspondent.

Partagez la conviction que nous sommes acteurs du changement.

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Vous êtes membre d’une organisation (pouvoirs publics locaux, associations, entreprises, écoles, ...) qui désire rejoindre le mouvement #EnsemblePourLaBiodiversité ? Contactez Marc Peeters, expert biodiversité, Point focal national biodiversité marc.peeters@naturalsciences.be.

Informations pour les journalistes

PORTE-PAROLES PRESSE

Sur la biodiversité, le mouvement #EnsemblePourLaBiodiversité, la campagne ou des idées de reportage : Marc Peeters, expert biodiversité, Point focal national biodiversité marc.peeters@naturalsciences.be 0474 56 46 11

Sur la à la biodiversité ou question de nature scientifique : Caroline Nieberding, Professeure en Ecologie terrestre et Evolution biologique, Earth and Life Institute, UCLouvain, caroline.nieberding@uclouvain.be 0471 30 39 70

Porte-paroles « de terrain »

marc.ameels@spw.wallonie.be Tél : 063 /58 91 53 , GSM : 0473/94 40 30

Pour un contact avec le Cabinet de la Ministre de la Nature, Céline Tellier, s’adresser à

Nathalie Guilemin nathalie.guilmin@gov.wallonie.be, Tél. : 081 /25 39 70, GSM : 0499 /20 70 16

Pour en savoir plus sur la campagne et les actions proposées : www.ensemblepourlabiodiversite.be Suivez la campagne sur les médias sociaux : Facebook FR – Facebook NL, Twitter, Instagram.

Du matériel d’information (visuel, photos, explications sur la vidéo avec les célébrités ) est disponible ici:

https://drive.google.com/drive/folders/1yGHvYwBN5meVzWVW4BeqRTrADsLP3wzu?usp=sharing.

ANNEXE

Les partenaires du mouvement #EnsemblePourLaBiodiversité

Partenaires fédéraux et régionaux, initiatives privées, nos membres ont pour mission d’étudier, de conserver, de protéger et de promouvoir la biodiversité en Belgique et dans le monde que ce soit en préparant des avis pour les décideurs ou en déployant leurs efforts en matière de coopération au développement et de sensibilisation du public.

Liste : https://ensemblepourlabiodiversite.be/fr/%C3%A0-propos/

Une vidéo pour faire les choses autrement https://youtu.be/thv7QZAUX2Q

Veerle BAETENS, Kody, Tomas DE SOETE, Myriam LEROY, Dieter COPPENS, Laura LAUNE, Jean-Luc FONCK, Nic BALTHAZAR, Adeline DIEUDONNE, Loïc NOTTET, Joke DEVYNCK, BJ SCOTT, Mustii, Charlie DUPONT, Tania GARBARSKI, Jérôme COLIN.

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Plusieurs personnalités belgesont donné leur voix au mouvement #EnsemblePourLaBiodiversité et lancent un message fort. Elles poussent chacun d’entre nous à se mobiliser et à inciter décideurs et entreprises à prendre des engagements ambitieux et à propulser la protection de la biodiversité au top de leurs priorités.

En effet, en cette période de crise sans précédent, les négociations sur les scénarios de relance économique vont bon train. Les risques d’une reprise économique sans dimension écologique sont omniprésents et menacent d’anéantir tous les efforts consentis ces dernières années en faveur de la préservation du vivant. Il faut donc agir maintenant si l’on veut que la biodiversité fasse partie intégrante de ces différents plans de relance économique et sociale, tant aux niveaux international et européen qu’au niveau belge.

Depuis quelques années, nous assistons à une prise de conscience collective de la nécessité des mesures environnementales. Beaucoup de citoyens réalisent déjà des efforts au quotidien pour préserver la biodiversité.

Un nombre croissant d’entreprises leur embrayent le pas. De plus en plus d’histoires positives montrent que les choses peuvent bouger et fonctionner autrement.

Mais pour pérenniser les actions et assurer un ancrage solide à la protection et à la restauration de la biodiversité, les décideurs, les entreprises et les citoyens doivent travailler ensemble.

Soutenez cet appel. Partagez cette vidéo et diffusez ce message partout autour de vous : « Sauvons la biodiversité, ensemble et maintenant ! »

Plus d’info sur la biodiversité

Le terme « biodiversité » fait référence à l’extraordinaire variété de la vie sur Terre à différents niveaux: la diversité des espèces qui peuplent la Terre, la diversité entre individus d’une même espèce (ou diversité génétique) et la diversité des écosystèmes qui existent sur Terre. Autrement dit, la biodiversité est partout autour de nous et, nous- mêmes, nous en faisons partie.

Vous retrouverez multiples infos sur le site de la campagne et sur les sites des partenaires du mouvement.

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Le WWF félicite l’IRSNB pour l’ouverture de « Planète Vivante »

Bruxelles, 10 septembre 2020 - Le WWF félicite chaleureusement le Musée des Sciences naturelles de Bruxelles pour l'ouverture de la toute nouvelle galerie permanente "Planète Vivante". La galerie sera inaugurée le jour même de la publication internationale du rapport Planète Vivante 2020. Les conclusions de ce rapport sont alarmantes : la biodiversité s'effondre à l'échelle mondiale, ce qui menace notre vie. En tant que société, nous devons de toute urgence prendre conscience à quel point nous avons besoin de la biodiversité. La nouvelle galerie "Planète Vivante" peut jouer à cet égard un rôle éducatif important.

Si nous tenons à sauver la biodiversité et donc nous sauver nous-mêmes, nous devons chacun faire des efforts pour arrêter la destruction de la nature et tout mettre en œuvre pour guider le monde sur la voie de la guérison.

Cela sera non seulement bénéfique pour la nature, mais cela rendra aussi notre vie meilleure, plus saine et plus agréable. On a pu le constater pendant le confinement, les gens affluaient dans la nature pour se détendre. Mais notre dépendance à l'égard de la nature va beaucoup plus loin.

Le WWF croit fermement en l’éducation pour faire prendre conscience au monde de l’importance de la biodiversité.

Depuis des années, l’organisation investit dans des outils didactiques et des dossiers pédagogiques destinés à toutes les tranches d’âge. La nouvelle galerie "Planète Vivante" offre une leçon comme seul un musée d'histoire naturelle peut le faire : en faisant appel à tous nos sens et en montrant comment nous sommes liés au monde vivant.

LPR 2020 : « La biodiversité s'effondre, notre vie est menacée »

L'édition 2020 du rapport international du WWF « Planète Vivante » met le doigt sur la plaie béante : depuis 1970, le nombre de vertébrés sur Terre a diminué de 68%. Et ce ne sont pas seulement les vertébrés qui souffrent. La biodiversité des sols est également en déclin, les populations d'insectes s'effondrent, les espèces végétales disparaissent. A titre d’exemple, le nombre d'espèces végétales dont la disparition est documentée est deux fois plus élevé que celui des mammifères, des oiseaux et des amphibiens réunis. 22 % de toutes les espèces de plantes ou d'arbres connues sont menacées d'extinction, en particulier sous les tropiques. Le rapport montre que les

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principales causes de la perte de biodiversité sont la conversion de la nature en terres agricoles ou autres infrastructures humaines, ainsi que la déforestation et la dégradation des forêts. A cela s'ajoute le changement climatique, également causé par l'homme. Un cinquième de toutes les espèces sauvages sont menacées d'extinction à cause du changement climatique.

Le rapport Planète Vivante présente, en plus d’un aperçu global, deux parties dans lesquelles les circonstances de la dégradation des écosystèmes d’eau douce et l’impact du changement climatique sont approfondis. La publication comprend également une section distincte dans laquelle des experts internationaux nous éclairent sur la manière dont nous pouvons améliorer radicalement notre relation avec la nature et comment nous pouvons adapter notre économie et notre politique en conséquence. Pour tout savoir, rendez-vous sur www.wwf.be.

Une édition belge sera publiée prochainement

Lors des publications précédentes des rapports Planète Vivante, une question revenait souvent sur le tapis : « Qu’en est-il de la biodiversité en Belgique ? ». En 2018, le WWF-Belgique, accompagné de 4 partenaires importants (Natagora, Natuurpunt, la Plateforme belge pour la Biodiversité et l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB)) lançait un vaste projet, celui de cartographier la biodiversité ici-même en Belgique. Ce rapport sera officiellement présenté dans l'après-midi du 14 septembre 2020 à Bruxelles, en présence des ministres de l'Environnement Céline Tellier et Zuhal Demir. La présentation sera diffusée en direct sur Internet.

Le matin, une conférence de presse aura lieu au cours de laquelle nos experts et porte-parole répondront aux questions des journalistes sur le contenu du rapport.

➢ Pour plus d'informations sur le rapport Planète Vivante 2020, consultez le site www.wwf.be.

➢ Vous souhaitez être invité à la présentation du rapport Planète Vivante Belgique ou à la conférence de presse du 14 septembre ? Envoyez un message à Jessica.Nibelle@wwf.be.

Plus d’informations ou interviews

Jessica Nibelle | Porte-parole| WWF Belgium | Jessica.Nibelle@wwf.be | +32 2 340 09 30 | +32 474 327 247 NOTES AUX REDACTEURS

• Le WWF est l'une des organisations indépendantes de conservation les plus importantes et les plus expérimentées au monde, avec plus de 5 millions de sympathisants et un réseau mondial actif dans plus de 100 pays. La mission du WWF est de mettre fin à la dégradation de l'environnement naturel de la planète et de construire un avenir dans lequel les humains vivront en harmonie avec la nature, en conservant la diversité biologique du monde, en veillant à ce que l'utilisation des ressources naturelles renouvelables soit durable et en promouvant la réduction de la pollution et du gaspillage.

• Retrouvez nos communiqués de presse sur https://wwf.be/fr/press/

• Soutenez le travail du WWF via www.wwf.be.

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