JL A T Î Î I B U J i É D E G I i S E î T i ! d u 1 e r O C T O B R E 1 9 1 0 5
Ca numéro est c o m p o s é de
fiz pages.
Edifions deja trente
S me édition d’ hier
Chronique locale
— A l ’ Université.L e Conseil d ’E t a t a nom ’.n'; MM. M ario B asadonna e t H enrik G oldblum , docteurs ès-sciences, aux fonctions de prem iers as sistants. MM. P a u l W enger e t H enrik H oltz, aux fonctions de deuxièm es assistants, e t MM. Santiago P in a e t Félix Terlikowsky, au x fonctions d ’assistants au laboratoire de chi mie analytique de l’CJniversité (F aculté des sciences).
Il modifie les articles su iv an ts du règlem ent de l’U niversité du 3 m ars 190ô — 72. 73, 74, 75, 76 e t 77 — adjonction d u ch ap itre V I I I d 'u n article 77 bis e t d 'u n article 77 ter. — 20, 21, 78, 79, 81 e t 83. — articles 42 e t 44 (m odification des conditions d ’exam ens de la licence e t du d o c to ra t en droit).
11 nomm e M. R ené S ab o t aux fonctions de 1er assistan t e t M. Max W u n d er aux fonctions de 2me assistan t au lab o rato ire de minéralogie de l'U niversité (F aculté des sciences).
M. le D r Léon-TV. Collet e st nom m é aux fonctions d ’assistan t au laboratoire de géologie e t de paléontologie de l’U niversité (F acu lté des sciences).
M. le D r B ernard W iki est appelé aux fonctions d ’assistan t au laboratoire de th é ra p e u tiq u e de l’U niversité (médecine). ï — Policlinique.
L e Conseil d ’E ta t a nommé M. E dm ond B arbey, aux fonctions de 1er a ssista n t e t M. F ritz L oup,aux fonctions de 2me assistan t
à la Policlinique de l’ U niversité (faculté
de médecine).
I — Collecte»
L e Conseil d ’E ta t a autorisé le com ité fies cuisines scolaires de Chêne à faire une collecte du 1er octobre au 15 novem bre, dans les comm unes de Chêne-Bourg, Chêne- Bougeries, Thônex e t Pupliiige.
— Un brutal personnage.
Ju les M. a été arrêté hier soir, ru e Gu- tsn b erg , pour voies de fa it e t rébellion envers lo gendarm e Ivilchenm ann. Ce der nier, qui a v a it arrêté un attelage sans conducteur, fu t interpellé p a r Jules M., q u i lui d it que les gendarm es s’occupaient de ce qui rie les reg ard ait pas e t ” q u ’ils é ta ie n t meilleurs pour aller a u café avec les bonnes ” ,
Le gendarm e K ilchenm ann p ria son insulteur de s’éloigner, e t c’est alors q u ’un collègue de M. a ajouté :
— V as-y d u long; ne te laisse p as faire p a r ce gamin.
A ce m om ent, M. tom ba à b ras raccour cis sur le gendarm e, qui roula à terre, e t ce n’est qu’avec l’aide du brigadier M orier e t du sous-brigadier A ubert que le forcené p u t être m aîtrisé.
— Scandale
L a police a arrêté hier jeu d i un nomm é Frédéric J . p our ivresse e t scandale à la
place Cornavin. ,
i — Vol d’un saucisson.
L a police a arrêté un nomm é C harles M., p o u r vol d ’un saucisson au préjudice de M. K œ n itzer, charcutier, place de la N avi gation.
M. é ta it p o rteu r d ’une bouteille de vin d o n t il ne p o u v ait indiquer la provenance,
— Chauffeur indélicat.
U n R usse de passage à Genève, M. F ., a porté plainte contre un nommé B ., ex chauffeur, qui est p a rti en oubliant de lui restitu er différents objets d ’une valeur de
200 francs. _
. — Les accidents.
H ier, au cours de R ive, un soldat-cycliste, E rn e s t Ziset, a été renversé p a r une a u to mobile, No 599, conduite p a r son proprié ta ire , M. Em ile U lleru, p a ste u r à Annecy.
Le soldat n’a pas été blessé, m ais sa m a chine a été détériorée.
**#
U n ouvrier de campagne, M. E lie D uret, est tom bé d ’un char de foin d ev an t la m ai son de M. Deluc, agriculteur, à
Perly-Cer-toux, .
M. D. a été soigné p ar M. le D r Masson fils, puis reconduit à son domicile, G rand’R ue, 6,
— Vol.
H ier soir, au Skating R ink d u boulevard du P o n t d ’Arve, une patineuse Mlle Hélène P o rret a été victim e d ’un vol.
On lui a so u strait son sae à m ain q u ’elle Avait entreposé p e n d a n t quelques m inutes sur une table. L e p e tit sae co n ten a it divers objets de valeur; soit, u n e m ontre en acier, un sautoir en or, u n médaillon or e t un p o rte m onnaie co n ten a n t cinq francs,
— Les conséquences d’un faux pas.
U n coiffeur, M. Jo h n D errevaux, domicilié ru e de L ancy, a fa it une chute assez violente h ier soir vers h u it heures, dans la rue des E p in ettes.
. L e cçiffeur expliqua qu] à la suite d ’u n faux p a s, il é ta it venu tom ber contre le b o rd du tro tto ir.
On appela M. le D r Masson fils, qui p rodi g u a des soins au coiffeur.
Ce dernier é ta it blessé à l’arcade sourcilière gauche. L a plaie nécessita plusieurs p o in ts
de suture, »
— Petits faits.
U ne voiture électrique de la C. G. T . E. a légèrem ent tam ponné hier jeudi, une voi tu r e de place conduite p a r M. Célestin Fo restier e t dans laquelle se tro u v a it M. le D r Bergalonno. Cet incident n ’a eu d ’autres conséquences q u ’un échange d ’observations e n tre le w attm an e t le cocher.
— Jeune vagabond. ,
L a gendarm erie de Moillesulaz signale la présence chez le m aire d ’Etrem bières, d ’un e n fa n t Georges M uller, né en 1899, à N euchâ tel.
Le p e tit vagabond a été un e rra n t sans p a pier dans les environs d ’Annemasse. I l pré te n d que ses p a re n ts so n t m orts à G ex; ce q u i p a ra ît bien invraisem blable.
— Déménagé à l’insu de sa femme.
M. Louis S., domicilié rue de Berne, 27,
tk une tendance à tro p caresser la dive bou
teille, aussi les scènes de ménage é ta ie n t assez fréquentes.
S a fem me,en a y a n t assez de cette vie, q u itta le domicile conjugal il y a deux jours. A ujourd’hui, ello y rev in t pour enlever ses meubles.
Elle se h e u rta & porte soigneusem ent close. Comme non m ari av a it m anifesté l’intention, d ’en finir aveo la vie, elle ne d o u ta pas q u ’il a v a it m is son projet à exécution. E lle p rév in t la gendarm erie, q u i fit forcer la porte.
Aux yeux de la pauvre fem me se pré senta alors un spectacle... peu réjouissant: eon m ari n’y é ta it pas, pas dav an tag e de m eubles. M. S. a v a it dém énagé à la ” cloche fle b o is ” .
— Trop d'eau. ,
H ier jeudi, un locataire de la maison No 20, rue des E tuves a v a it q u itté le tra v a il en o u b lia n t do fermer le robinet à eau de la cui- ■ine.
L ’eau s’est alors répandue en grande q u an tité , pour se déverser dans l’a p p a rte m e n t de Mme M artinotto. Cette inondation in tem pestive a heureusem ent vite été arrêtée.
, — Dégâts.
En s’am usant hier soir jeudi d e v a n t le
aafé Huissoud, plaoe de l;v M adeleine, le jeune F ritz Schindler û fa it tom ber p a r tuégw de, un volet sur une tab le, 1
Plusieurs verres et le m arbre de la table
ont été brisés. Le cafetier s’est arrangé
avec les parent3 de l’enfant.
— Un incident à la Madeleine.
S u r le3 ordres d ’u n comité présidé p a r M L u th i, ” m a ire ’* de la Madeleine on a placé ce m a tin de nom breuses p etites affiches ver te s en v u e de la prochaine élection du ” m ai r e ” .
C ette affiche est rédigée comme su it : L e com ité des In té rê ts du q u a rtie r rappelle a u x électeurs que l’élection du " m a i r e ” a u ra lieu dons les sous-sol de l école de la M adeleine; les électeurs so n t priés de venir nom breux, cette élection re v ê ta n t une im p o rtan ce capitale, etc. etc.
P ré se n ta tio n des candidats : S u iv en t les nom s des candidats.
C ette affiche n ’a p as eu le don de plaire à deux des can d id ats MM. Placé e t R am el. T ous deux p ro te ste n t co n tre les sobriquets q u i su iv e n t leurs noms.
On nous a ridiculi; és ; le comité e t le m aire de la M adeleine en tête, n ’o n t rien fa it pour d em an d e r n o tre assentim ent.
M il. Placé e t R am el o n t to u t d ’abord la céré leurs nom s sur les p etites affiches électo rales, puis so n t m ontés chez M. R a tta ly , com m issaire de police.
L e comm issaire é ta it absent; M. Droz, se crétaire, conseilla au x candidats récalci tr a n ts de so rendre à la direction de police, cor c’é ta it elle qui a v a it autorisé l’affi chage.
MM. R am el e t Placé fu ren t donc reçus p a r M. Sossler, secrétaire de la D irection, q u i ne v o y ait aucun m al dans to u te cette af faire. I l a jo u ta que le D ép artem en t no pou v a it p as même ordonner ren lèv em en t des affiches.
MM. R am el e t Placé sont allés tro u v er M. W illem in, avocat.
U n procès en dom m ages-intérêts va,dit-on, être in ten té au comité des "Intérêts d u q u a r tie r de la Madeleine. Les dom m ages-intérêts q u i p o u rra ie n t être alloués seront versés à un e oeuvre de bienfaisance.
Le ” m aire ” de la Madeleine, M. L uthi, d o it avoir réuni le conseil. On p ren d ra p ro b ablem ent des mesures pour répondre à MM. R am el e t Placé.
E n élaborant cette affiche, le comité de la Madeleine n ’a v a it certes pas l’idée de p o rter préjudice ou de to u rn er en ridicule les hono rables électeurs de la Madeleine, comme le so n t MM. R am el e t Placé.
Les bulletins de vote so n t p ay an ts, com m e à St-G ervais. Le p ro d u it du scrutin 3era versé aux œuvres d u quartier.
— L’arrivée d’un cirque.
Ce n ’est pas une p etite affaire que d ’orga niser le déplacem ent d ’un établissem ent de l’im portance du cirque Sarrasini.
P e n d a n t qu’à L ausanne on chargeait pen d a n t to u te la n u it, à Genève, les agents de M. S torch-Sarrasini chargés d u service des voyages a tte n d a ie n t l’arrivée des train s spé ciaux.
On a v a it réservé une voie spéciale à la Voie Creuse, mais p a r suite de l’organisation des services d u cirque, le débarquem ent a été trè s long e t trè s compliqué.
E t cependant, de tous côtés on s’é ta it mis au service du cirque : MM. Debiaum e, chef de gare P. L. M .; de W eek, inspecteur de C. F. F. ; Ph. Vioux, commissaire d u d ép arte m en t du comm erce; N eukom m , chef de q u a principal, etc.
M. Soulier, cam ionneur, é ta it p rê t aussi, avee une tren tain e de superbes chevaux, qui devaient descendre les wagons.
Le prem ier train , avec 23 wagons, p a rti de L ausanne à 7 h. 40, est arrivé en gare de la Voie Creuse à 10 h. 10, mais p a r suite de l’encom brem ent, il n ’a pu être déchargé q u ’à midi. E t encore a-t-on dû utiliser une Ioco- mobile, mise sous pression en cours de route- p our dégager les lourdes voitures.
Ce tra in co m p o rtait : un seul wagon de voyageurs, avee une tre n ta in e d’employés chargés des te n te s; six wagons de chevaux; deux wagons d ’éléphants; deux pour ch a m eaux; les autres wagons éta ie n t chargés de matériel.
A une heure de l’après-m idi, on commen ç a it à décharger sur la Plaine e t à deux heures deux nouvelles ten tes s’élevaient déjà.
Le deuxièm e train p a rti de L ausanne à 12 h. 40 est arrivé à Genève à 2 h. 30, avee la direction, les artistes e t les lions, zèbres etc.
L a plus grande anim ation règne sur la Plaine.
— Consistoire.
Le Consistoire de l’Eglise nationale p ro te s ta n te est convoqué en séance ordinaire pour le m ard i 4 octobre à 5 h. : ra p p o rts; propositions; ra p p o rt sur la visite de la p a roisse de S atigny e t sur l’installation de MM. les p astsu rs O sterm ann, à la F usterie et Poulin à P lainpalais; allocation à l’associa tion de3 in térêts p ro te sta n ts de Meyrin.
— Paroisse de Plainpalais.
U n thé paroissial a u ra lieu dem ain dim an che 2 octobre dans la grande salle du chemin des Voisins à 8 heures du soir, à l’occasion de l’installation de M. le p asteu r Poulin. On p e u t se procurer des cartes a u prix de 40 cen tim es chez la concierge du local e t chez Mme D ruz-R enaud, rue de Carouge, 7.
— Moto Club Genevois.
On nous prie d ’annoncer q u ’à la suite de circonstances im prévues, la course projetée p our Bellegarde, le dim anche 2 octobre, est renvoyée à une d a te ultérieure.
— Concours de bétail à Meyrin.
Ce m atin a eu lieu à Meyrin, p our la rive d ro ite le concours de bétail, p a r u n tem ps quasi estival . Les sujets amenés sur place
E
ré sentaient, sauf une ou deux exceptions,de onnes qualités. D ans les jeunes taureaux on rem arq u ait cependant quelques jeunes b êtes d o n t les aplom bs sont trop grêles. D ans les génisses on relevait encore la présence de bêtes d ’écuries. Celles élevées dans les p â tu ra ges o n t les aplom bs m anifestem ent plus dé veloppés. Que les éleveurs n ’h ésiten t plus à envoyer leurs élèves à la m ontagne.A ussitôt le b étail installé le ju ry se m et à l’oeuvre. I l est composé de JIM. J . D esplands, Allens; AcL Bolay, Cossonay; A. Jolliquin, Villarzel; Aug. Rossier, Crassier; H. Delay, Y vonand; Michoud, N edens; Ch. Buliler, Puplinge; Ferd. H um bert, Bessinges; e t S. Collet, Genève. Il a examiné 27 taureaux (26 l’an dernier), 93 vaches (99), 59 génisses (5G), qu’il a prim és de la façon suivante :
Taureaux. — Ire catégorie. — Ire classe
(60 francs) : 1. F. Tissot, G rand-Saconnex; 2. Louis D ugerdil à Poney.
2m eclasse(55): J . Meyer, L ignon; 2. Gais- m an, Genève.
3me classe (50) : 1. J. Coissard, B ourdigny ; 2. Cli. Desbaillets, R ussin; 3. L, B erth et; 4. J . P lan, Bourdigny.
li m e catégorie. — Ire classe (60 fr.) : L. P ortier, Satigny.
2me classe (55) : 1. Ferm e des A vanchets; 2. Louis D ufour, Château des Bois.
3me classe (50) : J. Meyer, Lignon. I l lm e catégorie. — 3me classe : (50) : 1. Allenbach, M ategnin; 2. Ju les Dugerdil, D ardagny.
Vaches. — Ire classe (30 fr.) : 1. Emile
G aism an; 2 e t 3 L. D ufour; 4. L. Dugerdil, Peney.
2me classe (20 fr.) : 1 e t 2 Ferm e des Aven- chets; 3. L. D ufour; 4. F. Tissot, Meyrin; 5. L. D ufour; 6. Ferm e des A venchets; 7. L. D ufour; 8. E d.F orestier, M eyrin; 9. Marc P lan, D ardagny; 10 e t 11. E. Vulliez; 12. J . Bongni, Feuillasse; 13. Louis P ro d ’hon C ointrin; 14. J.C oissard, B ourdigny; 15. Léon B erth et, V em ier; 16. E. Gaism an.
3mo classe (15 fr.) : 1. E. Gaissman. 2 H . C hauvet, B eaulieu; 3. L. D ufour; 4. H . Cailler; 5. e t 6. L. D ufour; 7. Alf. P allu d ; 8. Ferm e des Avenchets; 9. H. Cail- 1er; 10. Ferm e d e s A venchets; 11. J . Bongni;
12 V ve F ontaine, Cham bésy; 13. Schopfer, M ontfleuri; 14. L. D ufour; 15. E. Gaissman; 16. e t 17. L. D ufour; 18 e t 19. H . C hauvet, 20. L. P o rtier, S atig n y ; 21. Vve M arti e t fils, Petit-S aconnex; 22. F erm e des Aven chets; 23. L. D ufour; 24. F erm e des Aven- ohete; 25. H . C hauvet: 26. L . D ufour. _
Génisses. — Ire catégorie. — Ire classe (fr.
25) : 1. A lfred D eshaiilets, D ard ag n y ; 2. J . D ugerdil, D ard ag n y ; 3. Alp. D esbaillets.
2m e classe (fr. 20) ; 1. Louis D ufour;, 2. Ch. H enneberg, R u ssin ; 3. J . P la n ; 4. C.. M argot; 5. A nt. Allenbach, M ategnin; 6. J . B attiaz, B ourdigny; 7. Vvo M arti e t fils, P e tit Saconnex; 8. Vvo M agniu, M eyrin;
3mo classe ( fr. 15) : I. H . Cailler; 2. J . D u ret, P en ey ; 3. P au l D esbaillets, R ussin; 4. P. Dubouloz, M eyrin; 5. A nt. Allenbach; 6. F. Tissot, G rand Saconnex; 7. J . B a ttia z ; 5. E . Zeller, V ernier; 9. Elie Gross, B ourdi gn y ; 10. L. D uperret, Choulex; 11. A nt. A llenbach; 12. J . M eyer; 13. C. Bailly, S ati gn y ; 14, J . Meyer.
2me catégorie. — Ire classe (fr. 25) : 1. F., T issot; 2. L. D uperrex, Choully; 3. Aug. D elacrétaz, M alagny; 4. H. Cailler.
2m e classe ( fr.20) : 1. C. M argot, P etit-Sa- connex; 2. L. P e n a y ; 3. Isaac Joly, Essertines 3me classe (fr. 15) : 1. Léon B erth et, Ver nier; 2. J . M eyer; 3. Ju les P lan ; 4. Alfred T u rian ; S atigny; 5. A llenbach; 6. P aul D esbaillets, 7. H . C hauvet; 8. E m . Zeller.
11 est à n o ter que p our tous les tau reau x , les vaches e t les génisses de 2me catégorie, la prim e cantonale e st doublée p a r la prim e fédérale. E n outre, dans les prem ières caté gories de3 ta u reau x e t des génisses, presque tous les pro p riétaires o n t obtenu une prim e pour sujets nés chez eux e t élevés p a r eux.
A 1 heure, un b a n q u et fo rt bien servi- p a r M. Beck, de la Plaine, réu n issait à la Salle de réunion les invités officiels, les m em bres d u cercle des agriculteurs, au quel rev ien t le soin d ’organiser le concours, e t les concourants. Bon menu copieux, arrosé p a r un bon vin genevois qui a le don de fla tte r le palais.
A la tab le d ’honneur : MM. Jo h n De- bonneville, p résident d u Cercle; P erréard, conseiller d ’E ta t; Besson, ancien conseiller d ’E ta t ; R oeliaix, chef d u service d e l’agri culture; Olivier, comm issaire général du concours; D um uid, secrétaire agricole; Guer- chet, m aire de Meyrin, les m em bres du ju ry , etc.
A u dessert, M. Eugène C ottier, nommé m ajor de table, donne !a parole à M. J . De- bonneville. Le présidont d u Cercle des agri culteurs rem ercie le Conseil d 'E t a t e t plus spécialem ent M. P erréard de ce qu’ils font en faveur de l’agriculture. 11 rem ercie éga lem ent la m airie de M eyrin, puis i l parle de. l’exposition fédérale de L ausanne; On a pu y relever les belles qualités des races bovines suisses, e t les éleveurs genevois o n t p u constater en particulier quo les pro grès q u ’ils av aien t accom plis é ta ie n t ré jouissants. I l porto son to a s t au Conseil d ’E ta t e t au x éleveurs.
M. P erréard , président d u D ép artem en t de l’A griculture,m et en lum ière to u s les loua bles efforts que fo n t les agriculteurs pour lu tte r contre les duretés de la nature. Le Conseil n ’est pas seulem ent là p our soutenir l’agriculture dans les bonnes années, mais bien au contraire, lorsque la fatalité s’a b a t sur eux. C ette année les agriculteurs e t v iti culteurs du rem en t frappés n ’au ro n t pas à p ay er leurs im pôts. E n outre, le canton viendra en aide p our l’ach at des sels de cuivre p e rm e tta n t de lu tte r contro certaines m a ladies de l a vigne.
On étu d iera aussi la question de l’a c h a t des sem ences; le Conseil d 'E ta t, croit pouvoir affirm er l’o rateu r, ne se m o n trera p as hostile à une subvention dans oe sens. P a r contre le le Conseil d ’-E ta t n ’a p as cru devoir en trer dan s la voie des p r ê t a à ta u x très bas. car, si c e tte fav eu r é ta it accordée aux agriculteurs, il fa u d ra it l’accorder p a r la suite a u com m erce e t à d ’autres branches de t activité nationale.
M. P erréard insiste ensuite sur les droita d entrée, q u ’il ne fa u t p as élever p a r tro comme des barrières infranchissables, sommes-nous p a s solidaires les. u n s des au tres et, si nou3 laissons subsister u n certain
libre échange nous souffrirons moins des cri ses q u i p e u v e n t se produire comme c’est le cas cette année.
L’agriculteur genevois ne p erd ra donc pas courage cette année; se se n ta n t soutenu il lu tte ra avec constance. M. P erréard porte son to a s t a u Cercle des agriculteurs, aux agricul teu rs genevois, à la femme genevoise aussi, q u i d ans les heures de crise veille a u foyer e t s a it ranim er les énergies défaillantes.
M. Besson, ancien président du d ép arte m en t de l’agriculture, remercie le Cercle de ne l’avoir p a s oublié. I l félicite les exposants genevois q u i se so n t affirm és à L ausanne; cependant la p a rtie agricole n ’é ta it pas assez représentée, su rto u t en co qui concerne les fru its e t les légumes. On a u ra it p u faire mieux cn se g ro u p a n t davantage. L ’initiative in dividuelle d ev ra s’affirm er plus efficacem ent à l’avenir.
M. Besson touche ensuite à la question des crédits agricoles. L a solution de ce p ro blèm e s’im pose; elle est ardue. Si nous avions comme en F rance, des millions à notre dis position, la question p o u rra it se réaliser facilem ent. D ans notre canton, les billets agricoles ne chiffrent pas trop, puisqu’ils s’élèvent à 780.000 francs seulem ent, d o n t 650.000 p our syndicats agricoles. Au moyen de rescriptions, le Conseil d ’E ta t p o u rra it fo rt bien créer un fonds de 1.000.000 fr. pour p rê ts agricoles. M. Besson soum et cette so lution à M. P erréard , son am i e t le prie de se m ettre à la tête de ce m ouvem ent.
M. Besson croit sc tro u v er en comm union d ’idées avec les agriculteurs cn lan çan t cette idée. Il term ine p ar un to a s t à l’agri culture e t a u canton.
M. G uorchet, m aire do M eyrin, remercie toutes los bonnes volontés qui se sont affirm ées d ans l’organisation de ce concours; il félicite les exposants e t. demando au Conseil d’E ta t de continuer sa bienveillance aux agriculteurs.
M. Collet parlo au nom du ju ry e t pré sente différentes observations, d o n t nos agriculteurs feront bien do ten ir compte. N ous les avons, en somme, résum ées plus h au t. L ’o rateu r porte so n -to ast à des jours meilleurs pour l’agriculture.
A près ce discours a lieu la d istribution des récompenses, faite par M. Olivier, e t d o n t nous avons d éjà donné la liste
plus h a u t. .
— Nos cyclistes militaires.
fgJDepuis quelques jours, les cyclistes r e crues font preuve d ’une grande activité. A ujourd’hui encore, leur capitaine-instruc teu r Schm idt leur faisait exécuter une intéressante m anœ uvre. Avee sa compagnie cycliste, il cou v rait presque to u te la fron tière genevoise. Dos postes d ’estafottes étaien t établis à V eyrier, Sierne, Loex, D ardagny, Peissy, Choully, Bourdigny, Mey rin, M ategnin.
Le poste de concentration des rap p o rts se tro u v a it au Bouchet, au Petit-Saconnex.
Les cyclistes av aien t pour mission de sur veiller la m arche en a v a n t d ’un ennemi supposé cherchant à se frayer un passage sur Versoix e t Nyon.
Des postes avancés, les cyclistes devaient ap p o rter leurs rap p o rts en s’o rien tan t sans carte. L a m anœ uvre a été très bien in ter prétée p a r les jeunes recrues.
nom bre des années; elle n ’a que 1 T ans e t elle joue d u violon e t du piano avec une facilité extraordinaire, faisan t preuve d ’une énergie e t d ’une mém oire peu communes. Mlle Fried- m ann a f a i t entendre comme violoniste la so n a te N o 4 pour violon seul de J.-S. B ach, la sonate en ia majeur, dédiée à K reutzer, de B eethoven e t la F antaisie écossaise de Max B ruch. A u piano,elle a joué Vision de sa com position e t la F antaisie Im p ro m p tu de Chopin. Ce q u i a m anqué dans l’in terp ré ta tio n de cet énorm e program m e, c’est la per sonnalité e t le s tj le et, détail aussi, le déficit de l'im provisation assez banale de la jeune
virtuose. -
;-v-Mlle Friedm ann e st une enfant prodige très rem arquablem ent douée sous tous les ra p p o rts; pour devenir artiste il fa u t q u ’elle se m ette à l’école sévère d ’u n professeur qui lui enseignera le côté m usical de son art.
***
M. O tto B arblan a donné son dernier con ce rt de S t-P ierre a u bénéfice de l’Iiospice général e t cette belle soirée a v a it attiré un assez nom breux publie. N otre ém in en t or ganiste a v a it composé, p o u r la circonstance, un program m e de choix dans lequel figu ra ie n t quelques rem arquables pièces d ’or gue, le choral en la m in eu r de César F ranck, u n m erveilleux P rélude de B rahm s e t la F an taisie en sol m in eu r de J.-S. Bach. M. B ar blan a in terp rété ces pages superbes avec l’au to rité e t le g ra n d style auxquels il nous a h a bitués.
Le P e tit chœ ur, toujours vaillant, a fo rt bien chanté xm A ve verum de SaintrSaens et u n très in téressan t m o tet : ” P our ses brebis jusqu’à la m o rt Jésus se sacrifie” de Charles Chaix. D eux solistes p rê ta ie n t aussi leur concours; M. G ustave K oeckert, violoniste q u i a fa it valoir son jeu coloré e t personnel dans la 5me sonate en fa m ineur de J.-S. Bach et le 1 er m ouvem ent do la sonate La Didone
abbandonata de T artini, etM .A lb ert Nicoud,
b a ry to n ,q u i a d it d ’une voix chaude e t sonore un air de la c a n ta te funèbre de J.-S. Bach e t P air de Jésus de la Passion de H aendel.
M. B arblan n e p o u v a it mieux term iner la belle série de ses concerts d ’eté.
une aventure, qui a u ra probablem ent des suites, m ais celles qui so n t sur le p o in t de tom ber p a r Buite des circonstances, il s’a t tache à elles p our les sauver d ’elles-mêmes. I l fa it la connaissance d ’une jeune comtes se de Simérose, séparée de son m ari depuis le jo u r de ses noces. Elle est sur le p o in t de tom ber d ans les b ras de M .de Montègre, un jaloux e t un passionné q u i sem ble l’ado rer. U s’arrange p our contrecarrer u n rendez- vous, e t pour que la jeune femme s’aperçoive du caractère vrai de M. de Montègre. I l s'arran g era ensuite p o u r faire revenir M. de Simerose, p o u r ém ouvoir le cœ ur de la jeune femme. Celle-ci s’apercevra finalem ent q u ’elle n ’a jam ais cessé d ’aim er son m ari et, à la dernière scène, elle tom b era d ans ses b ras p o u r être réellem ent sa femme cette fois. L ’am i d"s femmes a su se m ontrer ju sq u ’au b o u t son ami.
D ans ce bref aperçu la p lu p a rt des person nages o n t disparu e t il y en a de bien am u sants, le couple Leverdet, l’am i des T a r gettes, le solennel M. de C liantrin, la p etite Balbine, la jeune de H aekendorff. Il y a là m aintes scènes délicieuses e t q u i m ériteraien t d ’être racontées.
L a tournée B a re t est toujours aussi excel lente dans son ensemble. M. Le B argy est étincelant dans le boau rôle, u n peu surhu m ain d ’ailleurs dans son désintéressant, du m arquis de R jo n s . I l le rend n atu rel à force de talent.
Il est secondé p a r une troupe digne de l’œuvre: Mlle A ndrée M éry, de l’Odéon (Mme de Simerose); M. B eaulieu, d u même th é â tre (M. de Simerose); M. Chevalet, dans le rôle vraim en t in g rat de M. de M ontègre, M. H erbert, u n de C hantrin superbem ent raseur, Mmes J a la b e rt (Mme Leverdet), M arthe Y riex (Mlle H aekendorff) e t R enée S auer (la petite Leverdet).
L a salle é ta it fo rt belle e t le succès a été aussi considérable que mérité.
naircs, car sa grand’incre m aternelle a vécu 113 ans e t son grand-père paternel 110.
Son m ari e st m o rt à 105 ans.
— Un Rubens vendu un million.
Munich, 30. — Le célèbre ta b le a u Le
B a in de D iane, de R ubens, a été acheté
pour u n m illion dé francs p ar un am éri cain, à Mme S chubart, de Munich, qui a v a it envoyé la toile à l’exposition de Bruxelles.
— Tentatives criminelles sur le réseau de i’Etat français.
P aris, 30. — L a direction des chemins de fer de l’E ta t comm unique la note sui v a n te :
Jeu d i, des m alfaiteurs inconnus o n t tenté de faire dérailler, près de la gare de Ran- dom iai, les train? 528 e t 501 do la ligne do Laigle à M ortagne. P lusieurs grosses pierres avaient été placées sur les rails. F o r t heureusem ent, la m achine du tra in 518 n’a éprouvé que de légères avaries, m ais plusieurs train s o n t subi des retards. E n outre, avant-hier, à la tom bée de la nu it, le fil d ’un signal couvrant la gare de B réauté a été coupé par u n inconnu. L a justice est saisie e t recherche les cou pables.
co p,, No
— Parti jeune-radical.
Les citoyens a p p a rte n a n t au p a rti jeune- radical so n t convoqués en assemblée géné rale pour demain m ardi, 1er octobre,à 8 h. Vs>> grande salle de la brasserie H andwerck, rue du Rhône, 5. O rdre du jo u r : N om ination de la commission exécutive e t propositions individuelles.
Tous les citoyens jeunes-radicaux sont invités à p articiper à cette assemblée.
CHRONIQUE MUSICALE
Au Conservatoire, Mlle Sonia Friedm ann, violoniste e t pianiste, a inauguré la saison musicale d ’hiver. C’est de Mlle Friedm ann q u ’on p e u t dire que la valeur n ’a tten d pas le
L e s S p o r t s
Cyclisme .' I l sera intéressant, dim anche prochain, de voir com m ent se com porteront nos coureurs, en face de M oretti, cham pion italien, d o n t la form e ” actuelle est splendide puisqu’il y a quelques jours, Friol le b a tta it to u t ju s te d ’un pneu. En to u t é ta t d s cause, M oretti do it ga? gner la course scrateh, m ais gagnera-t-il fa cilem ent ? A utre question : parviendra-t-il su rto u t à vaincre ses adversaires d ans le handicap ? N ous croyons savoir, en offet, que certains lim itm en, non sans valeur, pousseront comm e des ” sourds ” p our con server leur avance e t nous dem andons alors si la tâche imposée au coureur transalpin n ’est pas au-dessus de ses forces.
Le com ité nous inform e que G uyot sera t i ré p a r L ehm ann, e t M anéra p a r Ruggiero. L a course m otocyclette com pte d éjà un bon nom bre d ’inscrits parm i lesquels deux a tt i re n t plus particu lièrem en t no tre atten tio n : Lehm ann e t Zerzuben, les héros de la réunion d ’o uverture au cours de laquelle ils avaient fait preuve d ’une incroyable audace.
Les deux antagonistes, désireux de so ren contrer, v o ien t leur vœ u exaucé. C’e st donc une m agnifique bataille en perspective, qui, à elle seule, suffirait à a ttire r la foule à la Jonction.
L a direction rappelle au public que des bil lets à dem i-tarif so n t en v e n te .à la caisse du vélodrome p e n d a n t to u te cette, sem aine.
C O R R E S P O N D A N C E
Autour d’un vol
. Genève, le 30 septembre.
Monsieur le R édacteur,
A u sujet de l’article ” Les voleurs de M. H odler ” paru dans la Tribune du 30 crt, je viens vous prier de bien vouloir rectifier dans u n de vos prochains num éros les deux points suivants :
1. J e ne rem ets jam ais des dessins ou des tableaux à mes modèles en guise de payem ent m ais il est arrivé quelques rares fois que,
sollicités par eux, je leur a it fa it don d ’une
p etite chose. .
2. Le tableau engagé à la Caisse de p rêts sur gages p ar Mme C. (e t non S.) n ’a pas été dégagé p ar moi.
Veuillez agréer, etc. '
Ferd. Hodler.
C hroniqu e région ale
— Les vols. r.
Des m alandrins encore inconnus o n t pénétré p a r effraction dans d es .magasins de M. A dolphe A nthoine, .n ég o cia n t e t cafetier à M agland. C’é ta it p e n d a n t la n u it. Réveillé en su rsau t p a r les voleurs, le p ro priétaire se leva précipitam m ent, m ais
>as assez v ite p o u r les dévisager. D ans eur h â te à se sauver, les m alandrins ou blièren t un sac d ’étoffes volées d ’une cer tain e valeur.
***
D im anche soir, en re n tra n t d ans sa cham bre, le from ager de la fruitière de L ullin c o n sta ta it que, p e n d a n t son absence, on a v a it pénétré dans son logis e t on a v a it so u strait u n e somme de 80 francs en espèces dans une arm oire. Le voleur a v a it pénétré dans l’im m euble la n uit, en p assan t p a r le to it e t le galetas e t a v a it fracturé une b a rre de fer ferm an t une fenêtre. Le to u t in d iq u ait que le vol a v a it été commis p a r un hab itu é de la maison.
Les soupçons ne ta rd è re n t p as à se por te r sur un ancien dom estique de la fruitière un nomm é Félicien M., âgé de 21 ans, du ham eau des Charges. M ardi m atin, cet individu é ta it arrêté p a r la brigade do gen darm erie de Lullin, aux Charges, e t peu après, il av o u ait son vol,
** *
Dos m alfaiteurs se so n t in tro d u its p a r escalade e t effraction dans une villa située près do l’hôtel Beau-R ivage, route do Se vrier, p a r Annecy, a p p a rte n a n t à M. Je a n Clément, e t y o n t so u strait plusieurs bou teilles de v in s e t spiritueux, 300 kilos de pom m es de terre, une couverture e t trois draps do lit, le to u t d ’une valeur do 150 fr environ. L a gendarm erie recherche les auteurs de ce cambriolage.
— Mort dans une cuve.
D ans les entrepôts de M. Bonnieu, négo cian t en vins, rue de la gare à Annecy, M. Jean -Jacq u es E m inet, 51 ans, journalier d em eu ran t rue Filaterio, é ta it occupé à fouler du raisin, lorsqu’il to m b a aeeidentelle m en t au fond d ’une cuve, h a u te de q u atre mètres. Q uand on s’a p e rç u t de l’accident, environ une dem i-heure après, tous les soins jour rappeler à la vie le m alheureux ouvrier n re n t vains:? asphyxie é ta it com plète.T rans po rté à la m orgue ide l’hôpital, il f u t inhum é mercredi.
Chronique régionale
— Obsèques de M. Girod.On nous é c rit de B eaum ont r ... Les obsèques de M. Jérém ie Girod, officier d u m érite agricole, vice-président d u comice agricole de l’arrondissem ent de Saint-Julien, ancien m aire de B eaum ont, o n t eu lieu ven dredi à B eaum ont, à 3 heures de l’après- midi.
U ne foule considérable, évaluée à h u i t cents personnes environ, y assistait.
Les cordons du poele é ta ie n t ten u s p a r MM. T ouvier, a d jo in t de N eydens.Corajod. ad jo in t de B eaum ont e t deux conseillers m unicipaux de cette commune.
Lo deuil é ta it conduit p a r MM. Girod, m aire, e t Girod, docteur, fils du défunt, F o n tain e, m aire de Soral, beau-frère e t les au tre s m em bres de la famille, p arm i lesquels M. le sénateur C hautem ps, M . Louis- (Sau- tem ps, m aire de Valleiry e t M . l& D r Chau tem ps, de S ain t-Ju lien . 4
Le cortège étaifcprécédé d e s sooiétés loca les, chorale, pom piers, secours m utuels, etc.
R em arqué parm i l’assistance, MM. D upraz, sous-préfet, B ailhé, procureur de la R épu blique, Excoffier, ju g e a u trib u n al, Côrbaz, m aire de S ain t-Ju lien , P ellet, a d jo in t au m aire d ’Annemasse, G ay, P iste u r Laclial conseillers d ’arrondissem ent, Gallice, juge de p aix à Cruseilles, les m aires d u canton, beaucoup de fonctionnaires de S ain t-Ju lien , Hotellier, dép u té de Genève, etc.
Au cim etière, M. Corajod, ad jo in t, retrace la carrière to u te d ’activ ité e t de dévouem ent e t d ’honnêteté du regretté d éfu n t q u i fu t l'im p o rtateu r, dans le pays, d ’une nouvelle b ranche do l'in d u strie des from ages e t q u ia apporté la prospérité dans sa commune.
M. Pellet, a d jo in t d ’Annemasse, au nom la Caisse régionale e t dn comice agricole de l’arrondissem ent, rappelle l’appui q u e M, G irod a p p o rta à la constitution de ces in té ressantes sociétés.
Edifions iis iour
2re
édition • Il heures
Chronique locale
— Culte militaire.E n ou tre des cultes quo nous avons indiqués comme d ev an t avoir lieu dim anche 2 octobre, il y en a u ra aussi un pour le la z a re t de corps 1. Ce culte se fera à R om ont, dans la cour du C hâteau, le m atin à 9 h. y2. I l sera célébré en commun p a r les deux aum ôniers du lazaret, MM. les capitaines P. M uriset (catholique) e t Th. M uller (protestant).
; CHRONIQUE THEATRALE L’ami des femmes
L a célèbre oomédie d ’A lexandre D um as fils, créée au G ym nase en 1864. est b ien tô t e n trée au répertoire de la Comédie-Française e t s’y est constam m ent m aintenue depuis. M. Le B argy y est dopuis longtem ps titu laire du rôle de M. de Ry ons, qui est un des plus brillants de son répertoire.
h 'A m i des femmes, comme Dem.se,commo Francillon, comme le Demi-Monde, comme
la Dame aux Camélias e t comme l’ensemble du th éâtre de D um as fils, est une pièce à thèse, écrite en vue d’une idée ot à tendances gé néreuses e t favorables à la défense de la femme. Seulem ent D um as fils qui est un dram aturge do prem ier ordre sa it envelopper sa thèse d ’une action intéressante e t il a le secret d ’un dialogue m erveilleux, aveo de
l’e sp rit à revendre e t du meilleur. — <
L ’am i des femmes est M. de R yons q u i I V ienne, 30. — H ier, Catherine L ustig osl proclam é p ro tecteu r de leur frertu. [ e s t m orte d ans u n hospice à l’âge do 1 1 2
ans.
U ab an d o n n e volontiers celles q u i o n t e u ] E lle a p p arten ait à une familln de conte*
3 m* édition - 1 heure
Dernier Courrier
L’AFFAIRE DE LA BANQUE INTER NATIONALE DES CHEMINS DE FERInterrogatoire ,
P aris, 30. — M. R oux, s u b s titu t do la deuxièm e section, a fa it subir jeudi l’in terro g ato ire d ’id en tité à MM. Félicien Maes, P au l B reitm ayer e t J e a n Stevens.
Les trois inculpés n ’o n t pas caché au m a g is tra t leur in tention de dem ander leur mise cn liberté provisoire. Mais M. R oux leur a fait com prendre q u ’ils no d ev raien t p o in t comp ter,^pour l’in s ta n t du moins, su r cette mesure.
E n effèt l’ex trad itio n v a suivre son cours p o u r M. Félicien Maes, q u i est étran g er. I l en sora de même p o u r M. F riedland. E n ce qui concerne MM. B reitm ayer e t Stevens, leur qu alité de F ran çais est à cette heure n e tte m en t établie.
Lo prem ier, quoique d ’origine suisse, a
fa it son service m ilitaire en France, à Ber- nay, au 39me régim ent d ’infanterie. De son côté, M. Stevens, né de père belgo e t do mère française, a été naturalisé F rançais, Ils ne seront donc p as extradés.
La plainte
Berne, 30. — D ans des articles publiés p a r la presse, on laissait entendre qu e la p lain te p o rtée contre ces financiers l’é ta it p a r M. Demme, qui ne cherchait q u ’à assou v ir une rancune personnelle.
Tel n ’est cependant pas lo cas. L a plainte a été déposée p a r un groupe de 40 action naires qui sur ra p p o rt des experts é ta ie n t en d ro it d ’affirm er que les six millions do l’actif p ro v en an t des actions de priorité av aien t été rem placés p a r des papiers de fantaisie.
Lo ra p p o rt de3 experts concluait du reste à l’absolue fausseté du bilan dressé au 30 juin de l’année précédente p a r M M .Friedland, B reitm ayer, Stevens e t consorts. Enfin il re levait dans l’établissem ent du com pte "p ro fits e t pertes ” des opérations bizorres, des v i rem ents suspects auxquels se tro u v aien t mêlés MM. Félicien Maes, Jean Stevens e t Friedland.
D’au tres révélations devaient suivre. Elles furent telles que le 25 a o û t dernier les action naires se réunissaient de nouveau en assem blée générale extraordinaire, assemblée à l’issue de laquelle, sur la proposition de l’avo c a t Luscher, de Berne, q u aran te actionnaires signaient en leur nom personnel une plainte contre le conseil d ’adm inistration Friedland, Monroy, Stevens, B reitm ayer e t consorts.
D ans son ra p p o rt, M. Pfister, qui présidait l’assemblée, s’é ta it vu obligé de faire con n aître quo dans la caisse de la ” B anque in ternationale ” il n ’y a v a it plus rien e t que
la r contre le passif é ta it des plus considéra- desi
— Une famille de centenaires.
Chronique locale
— Le temps qu’il fait.L a dépression q u i se te n a it hier entre l’Islande e t la N orvège passe su r la Scandi navie (Bodœ 743 m m .); celle d u n ord de l’E spagne se comble lentem ent. U ne aire de pression supérieure à 765 mm. s’éten d de l’Algérie au centre de la Russie.
Des pluies so n t tom bées dans le nord e t l’est de l’E urope; en France, des orages o n t éclaté d ans l’ouest.
L a tem p ératu re a baissé sur nos régions de l’O uest; elle a m onté dans l’E st.
H ier m atin le therm om ètre m a rq u a it : 0 degré à V ardœ , + 1 5 à P aris, 16 à Cler- m ont-F errand, 18 à Toulouse, 24 à Alger.
E n Suisse le b eau tem ps se m aintient, mais avec moins de fixité que les jours précédents.
A Genève, ciel nuageux hier, d ans la soirée faible averse. Ce m atin, ciel nuageux e t tem p ératu re douce. A 11 h., 19 degrés.
— Macabre découverte.
Ce m atin, M. R utishauser, bijoutier, a trouvé, dans l’allée du num éro 4 de la rue des Allemands, le cadavre d ’u n enfant nouveau-né, roulé dans un tablier.
I l inform a au ssitô t la police q u i f it tra n s p o rter la lugubre trouvaille a u poste des Trois-Perdrix. E n déro u lan t le tablier, les gendarm es am enèrent la découverte d ’une lettre, écrite très probablem ent p a r la malheureuse mère. Celle-ci d isait q u ’elle a v a it mis au m onde cet e n fan t à L ausanne, q u ’elle é ta it venue ensuite à Genève déposer le p au v re p e tit être e t q u ’elle s’é ta it ensuite dirigée sur l’Italie.
M. le D r Calame, m andé aussitôt, déclara que l’en fan t é ta it né viable, m ais é ta it m o rt fau te de soins.
M. le commissaire de police R a tta ly s’est ren d u aussitôt, avec son secrétaire, M. Cor- boz, au poste des Trois-Perdrix, p o u r cons ta te r les faits, p u is il a fa it tra n sp o rte r le corps à la Morgue judiciaire.
assurance que la Turquie ne méconnaîtra pas à l’avenir les droits séculaires des pui» sances.
S
édition -
4
heures
C hroniqu e locale
— Cercle de l’Avenir.
L e cercle de l’A venir, a y a n t son siège
à Meyrin, a, dans son assemblée générale du 4 septem bre, m odifié ses s ta tu ts en ce sens q u ’é ta n t arrivé à son term e, il a é té prorogé p o u r une d urée indéterm inée. Le com ité a été renouvelé e t composé de MM. Charles Chevalier, p résid en t; L ouis M ajeur, secrétaire; Léon G uerchet, trésorier, F ra n
çois Besson; A uguste B u tin , Jo h n P enay e t Jac q u e s B ourquin.
— Conférence.
M. le p asteu r Pfluger, de Zurich, fera, m ar d i 4 octobre, salle H andw erck, une con férence en allem and. S u je t : A rbeiterbestre- bungen u nd F o rtso h ritt.
DEPECHES
5 me édition d'hier
— Chemins de fer fédéraux.
Berne, 30. — Le Conseil d ’adm inistration des C .F.F ., a term iné vendredi la discussion d u b u d g e t de 1911. H a approuvé les projets de la direction générale e t de la commission perm anente. I l a accordé le crédit supplé m entaire dem andé p o u r la construction de nouveaux ateliers à Zurich e t il a approu vé les p lan s de la construction d u chemin de fer du lac de Brienz.
Le b u d g et d ’exploitation p rév o it une re- ectte to tale de 185.448.495 francs e t une dépense de 120.985.625 francs, d ’où il résulte ra it un excédent de recettes de 64.462.870 fr. Le com pte de p ro fits e t pertes accuse un excédent de recettes de 2 millions en chif fres ronds, après déduction de 8 millions p our am ortissem ents.
L’ENTREVUE DE TURIN
T urin, 30 (S.). — Le sous-secrétaire d’E tat au m inistère des affaires étrangères est arrivé ce m atin, vendredi. Le m arquis di San Giuliano lui a présenté le comte d’Aeh- renthal avec lequel il a eu un cordial en tretien. Cenx-ci, accompagnés de plusieurs h au ts fonctionnaires, sont p artis à 10 h. 30 cn autom obiles pour le château royal de Raconigi. Ils ren trero n t vers 4 h. % i T urin.
Ce io ir vendredi, à 8 heures, le m arquis di San Giuliano o ffrira un dîner a u comte d’A ehrcnthal.
T urin, 30 (S.). — Les journaux saluent cordialem ent le comte d ’A ehrenthal e t lui souhaitent la bienvenue.
L a Stam pa affirme que la question do renouvellem ent de la Triplice ne sera pas
agitée.
-Ràcconigi, 30. — Le com te d ’A ehrenthal, le m arquis d i San Giuliano, les ambassa deurs e t le sous-secrétaire d ’E ta t aux af faires étrangères, sont arrivés au château ds Ràcconigi, à 11 h. 45, ce m atin.
Rome, 30 (S.). — L e Popolo Eomano d it que l’idée d ’une guerre en tre l’Italie e t l’A utriche est absurde. Si l’A utriche v o u lait recouvrer toutes les provinces perdues, elle soulèverait le m onde entier contre elle. D’au tre p a rt, l’Italie ne d o it pas se je te r dans le cou ran t irrédentiste. L a politique de François-Joseph e t celle de Victor- E m m anuel do iv en t être identiques, p our le m om ent, à celle de G uillaum e 11.
Turin, 30 (S). — Le comte d ’Aehrenthal* le m arquis d i San Giuliano avec le sous-se crétaire d ’E ta t aux affaires étrangères, le secrétaire d ’E ta t Bollati e t leurs chefs de cabinets so n t arrivés à T urin ce soir à 3 h., ve n a n t do Ràcconigi.
Ràcconigi, 301 — Les souverains italiens ont offert un déjeuner au château royal, en l’honneur du com te d’A ehrenthal e t du com te Szapary. Le roi a rem is au comte d ’A ehrenthal, le cellier de l’Annonciade et au com te Szapary, la g ran d croix d ’of ficier de la Couronne. Le roi s’e st entretenu
( V o ir a n ite à la p a g e e n tr a n te .)
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DÉPÊCHES DU JOUR
édition - Minuit
JLe choléra
En Italie.R om e, 30. — D ans les dernières vingt- q u atre heures, on a constaté à N aples, 18 nouveaux cas e t 11 décès. D ans la pro vince de N aples, 9 cas e t un décès. D ans la province de Salerm e, u n cas e t un décès. D ans la province de Caserta, deux cas. D ans la province de Sassai, q u a tre cas e t un décès (celui d ’un voyageur v e n a n t de N aples). D an s les Pouilles, q u atre nouveaux
cas e t tro is décès.
LES TROUBLES DE BERLIN
Berlin, 30. — L a Ga etle de l'Allem agne
d u N o rd écrit : U ne p a rtie des journaux du
m atin com m uniquent une note, dans la quelle il e st d it que le m inistre de l’intérieur tra v e rsa n t jeu d i soir le q u a rtie r troublé de M oabit, se serait e n tre te n u avec les jo u r nalistes anglais. C ette nouvelle d o it être dé m entie. Le m inistre n ’a fa it aucune déclara tion à u n journaliste quelconque.
La p lu p a r t d e s f e m m e s sc plai gnent do troubles de la digestion. Les Pilules Suisses du pharmacien Richard B randt ont m érité la recommandation des médecins, par leur action agréable et sûre, aussi sont-elles aujourd'hui lo remède favori des femmes. La boîte avoc étiquette, « Croix blanche sur fond rougo » portant l ’inscription «Richard B randt » au p rix de 1 fr. 25 dans les p h a r
macies. H11080
Âpolio-Théâtre
Cotte semaine : Les Ma-, rios, a rt, force et scien ce (Folies Bergères). Trio Guerra, acro-, bâtes de l’Olympia. M archais, chanteur, de l ’Eldorado. Au Cinéma-Pathé, série de non* veautés. Matinées à 3 h ., jeudi et dimanche,' Location. Toléphono 22-91.LA QUESTION BALKANIQUE ^ L’emprunt turc.
P aris, 30 (S.). — A u m inistère des fi nances, on considère comme prém aturée, sinon inexacte, la nouvelle selon laquelle l’em prunt tu rc a u ra it é té conclu avec la France.
' Incident turco-italien.
Rom e, 30. — U ne dépêche de Sm yrno a u Corriere de Ita lia signale l’arrestation arb itra ire d ’un médecin italien q u i a été b a ttu ju sq u ’au sang, p a r le commissaire du p o rt e t des gendarm es turcs, sous le p rétex te qu e son diplôme de médecin é ta i t irrégulier.
L e consul général d ’Italie d u t intervenir énergiquem ent p our obtenir la mise en liber té du médecin.
Le Corriere s’ém eu t de la fréquence de ces actes de violence commis contre des é tra n gers. I l dem ande réparation complète avec
Tous los soirs e t matinées, di manches et fêtes, REVUE à GRAND SPECTACLE.
80 danseuses, 17Tillers. 150 artistes en scène.
C
A C I M H T H É Â T R E Téléphone t A o I n U - _ LOCATION - Z037 C o q u in d e so m m ie r , comédie de l ’Olym pia. M a n n m i l i t a r i , vaudeville des Varié tés. F r o n c is M a r ty , en représentation. 1141CAFE BRESIL MODERNE
c i - d e v a n t G r a n d C A F É V I E N N O I S GENÈVE - 48, RUE DU RHONE, 48, • GENÈVE
T0ÜS G R A N D LES SOIRS f C O N C 1 R T S a m e d i , 1 e r o c t o b r e
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d é b u t sde l’orthestre „LA PERLE DU DANUBE” précédemment au K ursaal d ’Interlaken.
E n tr é e lib r e . — P a s d e q u ê t e s I
S a m e d i , grande soirée populaire à i n i t i é
p rix . Grando farandole. B ataille de ser- p n tin s .