• Aucun résultat trouvé

Interventions précoces pour les personnes avec consommation problématique d’alcool

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Interventions précoces pour les personnes avec consommation problématique d’alcool"

Copied!
4
0
0

Texte intégral

(1)

Y. Khazaal R. Khan

introduction

Les consommations problématiques d’alcool sont associées à une morbidité et une mortalité accrues. Environ 9% de la mor- talité des 15-29 ans est attribuable à l’alcool. Ces consomma- tions problématiques augmentent également les risques de rapports sexuels non protégés, de tentatives de suicide, d’échec scolaire, d’isolement social et de dépression.1,2

Une étude prospective sur dix ans, menée en Allemagne sur plus de 3000 sujets âgés de 14 à 24 ans à l’inclusion,3 a montré que près de 40% des sujets initiaient la consommation d’alcool avant l’âge de quatorze ans. Au terme de l’étude, environ 25% des personnes avaient un abus d’alcool et près de 11% une dépendance à l’alcool. Bien que plus marquée chez les hommes, cette problématique con cerne également les femmes (environ 17%

avec un abus ou une dépendance à l’alcool). Le temps moyen pour une transition de la première consommation d’alcool vers un abus ou une dépendance à l’alcool est d’environ quatre ans. 20 à 30% des transitions ont déjà eu lieu dans les deux premières années.

Le traitement précoce des consommations problématiques d’alcool ou des consommations à risque est essentiel pour prévenir les risques liés à la poursuite de ces conduites. C’est d’autant plus important que l’évolution est d’autant meil- leure que le traitement est précoce.4,5 La cible de ces traitements précoces n’est pas seulement l’abus ou la dépendance à l’alcool mais aussi les consommations à risque (par exemple : consommer à certaines occasions cinq verres ou plus).

Des interventions précoces, incluant le dépistage systématique, l’intervention brève et si besoin l’orientation vers des services de soins spécialisés, ont montré leur intérêt. Le but du présent article est de décliner ce modèle de traitement.

dépistagesystématique

Vu la fréquence des consommations d’alcool dans nos contrées et l’importance des consommations problématiques, le dépistage devrait s’appliquer à l’ensem- Early intervention for people with alcohol

related disorders or at-risk for alcohol use

Use of alcohol is a leading cause of morbidity and mortality in adolescents and young adults.

Early interventions may reduce the burden associated with alcohol misuse and alcohol related disorders. Screening, Brief Interven- tion and Referral to Treatment (SBIRT) is a comprehensive and integrated approach to the delivery of early interventions for persons with substance use disorders or at risk for substance use. This paper describes the components, rationale and evidence for the SBIRT approach for people with at risk alco- hol use or with alcohol abuse or dependence.

Rev Med Suisse 2012 ; 8 : 1766-9

Les consommations d’alcool à risque, l’abus et la dépendance à l’alcool touchent une part importante de la population. Ces consommations débutent le plus souvent durant l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Des interventions précoces sont en cela nécessaires. Un dépistage systématique des consomma- tions d’alcool à risque en est le premier pas. Ce dépistage suivi, si nécessaire, d’interventions brèves est une démarche effi- cace chez les personnes en deçà du seuil de dépendance à l’alcool. En cas d’inefficacité ou pour des personnes avec une dépendance ou une plus grande sévérité des consommations, il est utile d’orienter le patient vers des soins spécialisés. L’ar- ticulation du dépistage, de l’intervention brève et de l’orienta- tion vers les structures spécialisées est promue par le Scree- ning, brief intervention and referral to treatment (SBIRT).

Interventions précoces pour les personnes avec consommation problématique d’alcool

le point sur…

1766

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

19 septembre 2012 Drs Yasser Khazaal et Riaz Khan

Service d’addictologie Département de santé mentale et de psychiatrie

HUG

Rue du Grand-Pré 70 C 1206 Genève

yasser.khazaal@hcuge.ch

14_17_36640.indd 1 13.09.12 09:45

(2)

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

19 septembre 2012

1767

ble de la population. Ce dépistage est très bien accepté par les patients (1-3% de refus en traumatologie).6

De nombreux instruments de dépistage ont été mis au point, dont l’AUDIT 7 développé par l’OMS. Cet effort se poursuit notamment par la validation, en français, d’un nou- vel outil de dépistage des consommations problématiques relatives à de multiples substances (ASSIST).8,9 Ceci pour- rait faciliter, à l’avenir, l’application des stratégies décrites dans le présent article aux autres conduites de consomma- tion de substances.

Le dépistage peut également débuter par des questions exploratoires telles que : durant les douze derniers mois, avez-vous bu de l’alcool ? Combien de verres d’alcool buvez- vous un jour typique où vous buvez ? Combien de verres d’alcool buvez-vous durant une semaine typique ? L’année dernière, combien de fois vous est-il arrivé de boire cinq boissons alcoolisées ou plus en une seule occasion ? Un parent, un ami, un proche ou un soignant s’est-il déjà in- quiété de votre consommation d’alcool ou vous a-t-il sug- géré de la réduire ? Avez-vous déjà conduit une voiture ou été avec un conducteur sous effet de l’alcool ? Avez-vous déjà utilisé l’alcool pour vous relaxer ou vous sentir mieux ? Avez-vous déjà consommé de l’alcool en étant seul ? Avez- vous déjà oublié des choses après avoir bu ? Des réponses positives à ces questions invitent à explorer de manière plus détaillée la conduite de consommation.

En l’absence de dépendance à l’alcool ou d’autres cri- tères de sévérité (comorbidités, conduites particulièrement risquées…), une intervention brève sera proposée. Dans le cas contraire, il est recommandé d’orienter vers des soins plus spécialisés.

interventions brèves

Les interventions brèves consistent en un à deux entre- tiens visant à amorcer un changement. Le changement cible peut être l’abstinence, mais il peut aussi être une réduction des consommations ou un changement du comportement réduisant les risques auxquels la personne est exposée. Le choix de la cible appartient à la personne. Les entretiens, notamment l’approche motivationnelle, peuvent aider la personne à préciser sa cible.

De multiples études et méta-analyses montrent un effet favorable de ces interventions, réalisées en ambulatoire et/ou dans des consultations de soins primaires chez des personnes en dessous du seuil de dépendance à l’alcool.10

Les résultats relatifs aux interventions brèves dans les services d’urgence sont plus mitigés, avec des résultats po- sitifs et d’autres négatifs.11,12 Cela pourrait peut-être s’ex- pliquer par une plus grande sévérité de situations rencon- trées aux urgences, ou par le fait que les interventions brèves sont souvent réalisées, dans les études, par des personnes extérieures aux soins des patients (intervenants de recherche).

De manière générale, le bénéfice des interventions brè- ves, bien documenté à trois mois, tend à diminuer après six à douze mois.13 Plus que la durée de l’intervention, c’est sa répétition qui semble importante.5 L’impact de ces inter- ven tions pourrait être meilleur lorsqu’elles sont associées à des options de continuité de soins.14

Les interventions brèves, bien que se déclinant sous différentes formes, ont en commun les points suivants : 1. demander à la personne l’autorisation d’explorer sa consommation d’alcool ;

2. dépistage ;

3. feedback normatif (permet à la personne de situer sa consommation par rapport aux recommandations de santé et/ou par rapport au reste de la population) ;

4. avis pour changer : c’est sur ce point que les interven- tions brèves diffèrent le plus les unes des autres. Il s’agira de donner un avis «conseil» sur le bénéfice que pourrait apporter un changement. Il pourra s’agir plutôt d’investiguer les bonnes puis les moins bonnes choses de la consomma- tion ou enfin d’explorer et de questionner les attentes po- sitives relatives à la consommation ;

5. menu : informer sur les moyens du changement (soins possibles).

L’intervention brève devrait être empathique. Elle ren- force le sentiment d’efficacité personnelle du patient (le changement est possible) et met l’accent sur l’importance du choix de la personne. La décision de changer appartient au patient.

Les interventions brèves incluant une «approche moti- vationnelle» (l’exploration des bonnes et des moins bon- nes choses de la consommation spécifiques à la personne) pourraient avoir un meilleur impact que celles uniquement informatives.15 Une étude récente a montré l’intérêt d’une intervention brève incluant une approche motivationnelle chez des jeunes adultes avec des consommations d’alcool problématiques «binge drinking».16

Des dépistages et des formes d’interventions brèves sont aujourd’hui accessibles sur internet et sur les «smart- phones». Ces outils permettent probablement à des per- sonnes qui ne consultent pas d’avoir des interventions via ces technologies. Elles peuvent également être consultées par les médecins ou utilisées comme support lors des consultations. Le site www.stop-alcool.ch et l’application

«AlcooQuizz» en sont deux exemples utiles développés en Suisse, respectivement à Genève et Lausanne.

orienterversuntraitement spécialisé Les interventions brèves isolées ne sont souvent pas suffisantes pour les patients les plus sévères ou avec une dépendance à l’alcool.17

Il s’agira donc d’orienter ces personnes vers des servi- ces de traitements plus spécialisés.

Le processus par lequel un patient est orienté vers un traitement est particulièrement important. Parmi les patients vus à l’hôpital ou aux urgences, moins de 25% iraient à leur premier rendez-vous. Les personnes qui, suite au dépistage, bénéficient d’une intervention brève ont plus de chan ces de se rendre à ce premier rendez-vous.18

Différents obstacles peuvent interférer avec l’arrivée en traitement (tableau 1).19

L’intervention brève pourrait lever une partie de ceux-ci, notamment lors de la discussion des options de traitement.

Les spécificités de l’adolescence et du jeune adulte im- pliquent que les centres devraient apporter une attention particulière aux points suivants :

14_17_36640.indd 2 13.09.12 09:45

(3)

1. inclure une évaluation médicale addictologique, psychia- trique et développementale globale ;

2. inclure la famille dans les processus de traitements ; 3. s’assurer des opportunités de poursuite de formation.

intégration etcoordination

desactivités

L’intégration et la coordination des activités de dépis- tage, d’intervention brève et d’orientation vers les traite- ments spécialisés se réfèrent à une approche de santé pu- blique dénommée «SBIRT» (Screening, brief intervention and referral to treatment).

Il est aujourd’hui recommandé que cette approche fasse partie des traitements de routine.20

Un élément clé du SBIRT est la coordination et l’intégra- tion de ces aspects dans un système liant les programmes des traitements spécialisés avec la communauté et les centres médicaux sociaux et communautaires. Cette inté- gration est un défi majeur. En son absence, le dépistage et l’intervention brève perdent partiellement de leur valeur, notamment pour les situations les plus sévères et celles qui ne répondraient pas à l’intervention brève.

Le SBIRT se présente ainsi comme une articulation de services autour du dépistage et d’une déclinaison de soins offerts dans des services possiblement différents. En cas de dépistage positif indiquant un risque léger à modéré, l’intervention brève est la première recommandée. Si le dépistage indique une dépendance ou un risque élevé, l’orientation du patient vers une structure spécialisée est proposée. A chaque étape, l’impact de l’intervention est réévalué et si besoin la personne est réorientée. En prati- que, l’intervention brève, facilitant le processus d’orienta- tion, pourrait être un maillon à recommander, y compris lors- que le patient est orienté vers des soins plus spécialisés.

dissémination

Malgré leur intérêt, les approches décrites plus haut sont insuffisamment utilisées. Dans une étude réalisée aux Etats- Unis, moins de 9% des personnes présentant une consom- mation problématique d’alcool avaient été questionnées sur leur consommation dans les douze mois précédents.21 Une étude, chez plus de sept cents chirurgiens travaillant en traumatologie, révélait que, bien que plus de 80% d’entre eux pensaient être dans un lieu de travail adapté pour le

dépistage des consommations problématiques d’alcool, moins d’un quart rapportaient le faire.6

Les facteurs expliquant ce décalage important entre les recommandations et les pratiques pourraient être liés au manque de connaissances sur ce sujet, au manque de confiance des praticiens, à un manque de temps ou encore à une articulation insuffisante ou «compliquée» des ser- vices de soins. Ne pas savoir quoi faire après le dépistage et l’intervention brève pourrait être un frein au déploie- ment de ces interventions.

conclusion

Au vu de l’initiation précoce des consommations d’alcool, de la fréquence des consommations à risque, du potentiel de développement rapide de l’abus et de la dépendance à l’alcool, des coûts associés à ces problématiques, un dé- pistage systématique est demandé.

Ce dépistage est d’autant plus indispensable que les gammes de traitements à disposition sont globalement effi caces. Ce dépistage semble être, en médecine, un de ceux qui offrent le meilleur rapport coût-efficacité en termes d’investissement par années de qualité de vie sauvées.22

Le modèle SBIRT est simple et intéressant. Le succès de l’approche dépend de la réalisation des dépistages et des interventions brèves ainsi que de bonnes articulations entre les structures de soins primaires et communautaires avec les centres spécialisés.

Parallèlement aux enjeux liés à la dissémination du mo- dèle, des progrès pourraient être réalisés : étudier et amé- liorer les procédures d’orientation des patients (favoriser l’arrivée au premier rendez-vous), développer le contenu des traitements proposés aux adolescents et aux jeunes adultes, optimiser l’intégration d’internet dans ces systèmes, favoriser le dépistage et le traitement des comorbidités psychiatriques, évaluer ces approches pour les personnes avec des usages problématiques liés aux nouvelles techno- logies (cyber-addiction),23 et enfin développer et étudier ces modèles pour des personnes déjà bénéficiaires de soins, y compris pour une autre addiction ou un trouble psychia- trique.24

1768

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

19 septembre 2012 Etapes de la demande de soins Obstacles possibles

Reconnaissance du problème Non-reconnaissance du problème Décision de changer Minimisation du problème, rationalisation

Décision que l’aide d’un Volonté de changer sans aide professionnel est nécessaire (autostigmatisation du trouble ?) Recherche active de l’aide d’un Obstacles pratiques : délais de professionnel rendez-vous, coûts…

Tableau 1. Obstacles pouvant interférer avec la mise en place d’un traitement

Implications pratiques

Le dépistage des consommations problématiques d’alcool devrait être systématiquement proposé

Ce dépistage est le plus souvent bien accepté par les patients Un système d’intégration des soins associant de manière intégrée le dépistage systématique, l’intervention brève et l’orientation au besoin vers des soins spécialisés est une dé- marche visant à favoriser l’accès, et en particulier l’accès pré- coce aux soins adaptés

>

>

>

14_17_36640.indd 3 13.09.12 09:45

(4)

Revue Médicale Suisse

www.revmed.ch

19 septembre 2012

1769

1 * Clark DB. The natural history of adolescent alcohol use disorders. Addiction 2004;99(Suppl. 2):5-22.

2 Levy SJ, Kokotailo PK. Substance use screening, brief intervention, and referral to treatment for pedia- tricians. Pediatrics 2011;128:e1330-40.

3 * Wittchen HU, Behrendt S, Hofler M, et al. What are the high risk periods for incident substance use and transitions to abuse and dependence ? Implications for early intervention and prevention. Int J Methods Psy- chiatr Res 2008;17(Suppl. 1):S16-29.

4 Moos RH, Moos BS. Risk factors for nonremission among initially untreated individuals with alcohol use disorders. J Stud Alcohol 2003;64:555-63.

5 Moos RH, Moos BS. Long-term influence of dura- tion and intensity of treatment on previously untreated individuals with alcohol use disorders. Addiction 2003;

98:325-37.

6 Schermer CR, Bloomfield LA, Lu SW, Demarest GB.

Trauma patient willingness to participate in alcohol screening and intervention. J Trauma 2003;54:701-6.

7 Bohn MJ, Babor TF, Kranzler HR. The Alcohol Use Disorders Identification Test (AUDIT) : Validation of a screening instrument for use in medical settings. J Stud Alcohol 1995;56:423-32.

8 * Khan R, Chatton A, Nallet A, et al. Validation of the French version of the alcohol, smoking and subs- tance involvement screening test (ASSIST). Eur Addict Res 2011;17:190-7.

9 Khan R, Chatton A, Thorens G, et al. Validation of the French version of the alcohol, smoking and subs- tance involvement screening test (ASSIST) in the elderly.

Subst Abuse Treat Prev Policy 2012;26;7:14.

10 * Bertholet N, Daeppen JB, Wietlisbach V, Fleming M, Burnand B. Reduction of alcohol consumption by brief alcohol intervention in primary care : Systematic review and meta-analysis. Arch Intern Med 2005;165:

986-95.

11 Walton MA, Goldstein AL, Chermack ST, et al.

Brief alcohol intervention in the emergency depart- ment : Moderators of effectiveness. J Stud Alcohol Drugs 2008;69:550-60.

12 Daeppen JB, Gaume J, Bady P, et al. Brief alcohol intervention and alcohol assessment do not influence alcohol use in injured patients treated in the emergency department : A randomized controlled clinical trial.

Addiction 2007;102:1224-33.

13 Roudsari B, Caetano R, Frankowski R, Field C. Do minority or white patients respond to brief alcohol in- tervention in trauma centers ? A randomized trial. Ann Emerg Med 2009;54:285-93.

14 Humphreys K, Tucker JA. Toward more responsive and effective intervention systems for alcohol-related problems. Addiction 2002;97:126-32.

15 Larimer ME, Cronce JM. Identification, prevention and treatment : A review of individual-focused strategies to reduce problematic alcohol consumption by college students. J Stud Alcohol 2002;(Suppl. 14):148-63.

16 Daeppen JB, Bertholet N, Gaume J, et al. Efficacy of brief motivational intervention in reducing binge drinking in young men : A randomized controlled trial.

Drug Alcohol Depend 2011;113:69-75.

17 Fleming MF, Graham AW. Screening and brief in- terventions for alcohol use disorders in managed care settings. Recent Dev Alcohol 2001;15:393-416.

18 Hillman A, McCann B, Walker NP. Specialist alcohol liaison services in general hospitals improve engage- ment in alcohol rehabilitation and treatment outcome.

Health Bull (Edinb) 2001;59:420-3.

19 Saunders SM, Zygowicz KM, D’Angelo BR. Person- related and treatment-related barriers to alcohol treatment. J Subst Abuse Treat 2006;30:261-70.

20 ** Babor TF, McRee BG, Kassebaum PA, et al.

Screening, Brief Intervention, and Referral to Treat- ment (SBIRT) : Toward a public health approach to the management of substance abuse. Subst Abus 2007;28:

7-30.

21 D’Amico EJ, Paddock SM, Burnam A, Kung FY.

Identification of and guidance for problem drinking by general medical providers : Results from a national sur- vey. Med Care 2005;43:229-36.

22 Solberg LI, Maciosek MV, Edwards NM. Primary care intervention to reduce alcohol misuse ranking its health impact and cost effectiveness. Am J Prev Med 2008;34:143-52.

23 Khazaal Y, Billieux J, Thorens G, et al. French vali- dation of the internet addiction test. Cyberpsychol Be- hav 2008;11:703-6.

24 Feldman N, Chatton A, Khan R, Khazaal Y, Zullino D. Alcohol-related brief intervention in patients trea- ted for opiate or cocaine dependence : A randomized controlled study. Subst Abuse Treat Prev Policy 2011;

6:22.

* à lire

** à lire absolument

Bibliographie

14_17_36640.indd 4 13.09.12 09:45

Références

Documents relatifs

Comment faire pour boire moins

Mais pour Andersson, pas question de donner dans la moralisation.. Il veut juste offrir une alternative,

Si l’expertise révèle un problème de dépendance (alcool, dro- gues, médicaments) incompatible avec la conduite, le permis de conduire peut être retiré pour

Coupe de Glace Mauricienne : sorbet Mangue, Passion et glace Coco servi avec des morceaux de fruits frais de saison et chantilly Mauritian Ice Cream Cup: Mango, Passion fruit

 Les 3 départements « cibles » rassemblent 18 % des tués dans les accidents « avec stupéfiants » en Occitanie,. proportion proche de la

Le résultat principal de la présente étude est que les grands consommateurs d’alcool subissant des traitements pour leur trouble de dépendance passent significativement plus de

La consommation de ces substances est largement répandue, notamment parmi les adolescents et les jeunes adultes de moins de 25 ans, du fait d’une

• Seglas (1887) utilise le terme germanique de « paranoïa » comme un équivalent de délire systématisé dans son ouvrage « Diagnostic des délires de persécution