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∂g ∂u(x−y, x+y) +∂g ∂v(x−y, x+y) et ∂f ∂y(x, y) =−∂g ∂u(x−y, x+y) +∂g ∂v(x−y, x+y) Donc f est solution C1 de(Ea) sur R2 si et seulement sig est C1 sur R2 et vérifie ∀(x, y)∈R2 2∂g ∂u(x−y, x+y

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Academic year: 2022

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Texte intégral

(1)

PSI* — 2019/2020 — Corrigé partiel du T.D. 12 Page 1

6. a)(Ea) ∂f

∂x −∂f

∂y + 3(x−y)f(x, y) = 0; ici nous pouvons chercher les solutions C1 sur R2. Je mets en place le changement de variables suggéré par l’énoncé : àf :R2→Rj’associeg:R2 →R, définie par

∀(u, v)∈R2 g(u, v) =f v+u 2 ,v−u

2 .

de sorte que

∀(x, y)∈R2 f(x, y) =g(x−y, x+y).

Par conséquent, en vertu des théorèmes opératoires classiques, f est C1 sur R2 si et seulement si g est C1 sur R2 et, si c’est le cas, j’ai par la règle de la chaîne

∀(x, y)∈R2 ∂f

∂x(x, y) = ∂g

∂u(x−y, x+y) +∂g

∂v(x−y, x+y)

et ∂f

∂y(x, y) =−∂g

∂u(x−y, x+y) +∂g

∂v(x−y, x+y) Donc f est solution C1 de(Ea) sur R2 si et seulement sig est C1 sur R2 et vérifie

∀(x, y)∈R2 2∂g

∂u(x−y, x+y) + 3(x−y)g(x−y, x+y) = 0 soit

∀(u, v)∈R2 2∂g

∂u(u, v) =−3ug(u, v). (1)

Sigvérifie cette relation, pour vfixé la fonctionz:u→g(u, v)de la seule variableu est solution de l’équation différentielle ordinairez=−3u

2 z, dont la solution générale estz=λexp −3u2/4 , λ∈ R. Mais ici la “constante” λdépenda priori dev, je la note A(v) et j’ai donc

∀(u, v)∈R2 g(u, v) =A(v) exp −3u2/4 . Mézalor A(v) =g(0, v)montre que A est nécessairement C1 surR.

Réciproquement, pour toute fonction A ∈ C1(R,R), la fonction g : (u, v) → A(v) exp −3u2/4 vérifie bien la relation (1). En conclusion, en revenant à (x, y),

Les solutionsC1 sur R2 de(Ea) sont les(x, y)→A(x+y) exp −3 (x−y)2/4 ,A∈ C1(R,R).

b)(Eb) x∂f

∂y −y∂f

∂x = k.f : même si l’énoncé n’en parlait pas, il faudrait penser aux coordonnées polaires !

Pour simplifier, je me limite aux solutions dans U = (x, y)∈R2 / x >0 . À f :U →Rj’associeg: Ω→Roù Ω =R+×]−π/2, π/2[, définie par

∀(r, θ)∈Ω g(r, θ) =f(rcosθ, rsinθ). J’ai alors

∀(x, y)∈U f(x, y) =g x2+y2,arctany x .

Par conséquent, en vertu des théorèmes opératoires classiques, f est C1 sur U si et seulement si g est C1 sur Ωet, si c’est le cas, j’ai

∀(r, θ)∈Ω ∂g

∂θ (r, θ) =−rsinθ∂f

∂x(rcosθ, rsinθ) +rcosθ∂f

∂y (rcosθ, rsinθ) (expression qui a motivé le passage en coordonnées polaires !).

Donc f est solution de (Eb)sur U si et seulement si g estC1 sur Ωet vérifie

∀(r, θ)∈Ω ∂g

∂θ(r, θ) =k.g(r, θ)

soit (en intégrant à r fixé) si et seulement s’il existe une fonctionA C1 sur R+ telle que

∀(r, θ)∈Ω g(r, θ) = Φ (r).e.

(2)

PSI* — 2019/2020 — Corrigé partiel du T.D. 12 Page 2 Le raisonnement est similaire à celui du a): l’implication de bas en haut est banale et, si je suppose que g,C1 sur Ω, vérifie

∀(r, θ)∈Ω ∂g

∂θ (r, θ) =k.g(r, θ),

alors pour r >0 fixé, la fonction θ→g(r, θ) est solution de l’équation différentielle ordinaire u =k.u, dont la solution générale est u=λe, où la “constante”λ dépend a priori der ; je la noteΦ (r) et je constate que la fonction Φest nécessairementC1 surR+ puisque

∀r∈R+ Φ (r) =g(r,0). Soit, en revenant à(x, y) :

Les solutions C1 de (Eb) sur U sont les(x, y)→Φ x2+y2 .exp k.arctany

x ,Φ∈ C1(R+,R).

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