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(1)UNIVERSITÉ MONTPELLIER III – PAUL VALÉRY Arts et Lettres, Langues et Sciences Humaines et Sociales Département Sciences de l’information et de la communication U.F.R

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UNIVERSITÉ MONTPELLIER III – PAUL VALÉRY Arts et Lettres, Langues et Sciences Humaines et Sociales

Département Sciences de l’information et de la communication U.F.R. V Sciences et sujet de la société

DOCTORAT DE LUNIVERSITE PAUL VALERY MONTPELLIER III DISCIPLINE : SCIENCES DE LINFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

ANNEXES DE LA THÈSE

présentée et soutenue publiquement par MÉLIANI Valérie

INTERACTIONS AVEC L’ART NUMÉRIQUE

Analyses qualitatives des interactions des publics de l’art numérique avec des installations numériques et des sites web de type net art.

Sous la direction de Denis BENOIT

MEMBRES DU JURY :

M. Denis Benoit Professeur à l’Université Montpellier III (directeur)

M. Jean Davallon Professeur à l’Université d’Avignon (rapporteur)

Mme Sylvie Leleu-Merviel Professeur à l’Université de Valenciennes (rapporteur)

M. Alex Mucchielli Professeur des Universités Honoraire, Consultant

Septembre 2009

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UNIVERSITÉ MONTPELLIER III – PAUL VALÉRY Arts et Lettres, Langues et Sciences Humaines et Sociales

Département Sciences de l’information et de la communication U.F.R. V Sciences et sujet de la société

DOCTORAT DE LUNIVERSITE PAUL VALERY MONTPELLIER III DISCIPLINE : SCIENCES DE LINFORMATION ET DE LA COMMUNICATION

ANNEXES DE LA THÈSE

présentée et soutenue publiquement par MÉLIANI Valérie

INTERACTIONS AVEC L’ART NUMÉRIQUE

Analyses qualitatives des interactions des publics de l’art numérique avec des installations numériques et des sites web de type net art.

Sous la direction de Denis BENOIT

MEMBRES DU JURY :

M. Denis Benoit Professeur à l’Université Montpellier III (directeur)

M. Jean Davallon Professeur à l’Université d’Avignon (rapporteur)

Mme Sylvie Leleu-Merviel Professeur à l’Université de Valenciennes (rapporteur)

M. Alex Mucchielli Professeur des Universités Honoraire, Consultant

Septembre 2009

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SOMMAIRE

1. Extraits de presse sur @rt outsiders

1.1. Sellam, L. « @rt outsiders », Beaux Arts Magazine n°244, sept.

2004.

1.2. Van Offel., H. « @rt outsiders face à la censure », Art Actuel n°34, sept.-oct. 2004.

2. Programme du festival @rt outsiders : Les artistes face à la censure

3. Programme de la Maison de la Villette : Mondo Antunez 4. Entretiens non directifs-actifs sur @rt outsiders

4.1. Enregistrés 4.2. Pris en notes

5. Extraits du programme Villette Numérique : Power 6. Extraits de presse sur Villette Numérique

6.1. Sellam, L. «Arts numériques », Beaux Arts Magazine n°244, sept. 2004.

6.2. Rivoire, A. « Numériche », Libération n°7265, 20 sept. 2004.

6.3. Abric, C. « La Villette Numérique Cybervoyage au pays de l’art », Métro n°580, 28 sept. 2004.

7. Villette Numérique : Plan de l’exposition Zones de Confluence 8. Villette Numérique : Exemples d’Au programme aujourdui

8.1. Dimanche 26 septembre 8.2. Vendredi 1er octobre 8.3. Dimanche 3 octobre

9. Villette Numérique : Parcours numérique, visites guidées : 3 parcours types

10. Entretiens non directifs-actifs sur Zones de Confluence 10.1. Enregistrés

10.2. Pris en notes

11. Entretiens sur les sites web artistiques

11.1. Premier entretien : site choisi par l’interviewé

11.2. Deuxième entretien : types de sites fréquentés par l’interviewé 11.3. Troisième entretien : œuvre net art choisie par le chercheur

5 5 7 9

15 17 17 34 53 77 77 81 85

87 89 89 93 97 101

105 105 147 155 155 317 383

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1. Extraits de presse sur @rt outsiders 1 . 1 Sellam, L. « @rt outsiders »,

Beaux Arts Magazine n°244, sept. 2004.

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« 1. 2. Van Offel, H. « @rt outsiders face à la censure », Art Actuel n°34, sept.-oct. 2004.

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2. Programme du festival @rt outsiders : Les artistes face à la censure

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3. Programme de la maison de la Villette : Mondo Antunez

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4. Entretiens non directifs-actifs sur @rt outsiders 4. 1. Enregistrés

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Une jeune fille (environ 25 ans), de la région parisienne, elle est intéressée par l’art numérique et cherchait à voir des installations. Elle s’inscrit en thèse cette année en MCC à Paris 3, la Sorbonne Nouvelle, son sujet est : l’espace public perverti par la consommation en tant que loisir. Un de ses projets serait d’organiser une exposition numérique itinérante sur le thème de la privatisation de l’espace public, avec comme exemple les nouvelles villes construites comme société idéale de consommation.

A fait une école d’art graphique, est intéressé par l’art numérique. Elle est venue pour voir le festival qu’elle a déjà vu l’an dernier et commence par cette installation, va voir le reste du festival.

Ir : interviewer Ié : interviewée Discours introductif

Ié : J’étais assez surprise par la mention « public averti », je m’attendais à avoir des choses plus violentes. Alors que c’est plus porté sur le thème de l’humour. J’aime beaucoup quand c’est interactif, comme c’est le cas ici, mais le fait qu’il y ait un environnement de personnes, ça n’engage pas à le faire… enfin j’ai hésité un membron avant de mettre ma tête…

Ir : le fait qu’il y ait des gens, des visiteurs qui soient derrière et qui regardent, ça vous a bloquée Ié : voilà, s’il y avait une personne qui l’avait fait juste devant, ça aurait été plus évident je pense. J’aime beaucoup quand il y a une interaction sur l’œuvre, qu’on est pas spectateur, juste passif.

Ir : vous aimez donc ici le fait de pouvoir interagir.

Ié : voilà.

Ir : et là qu’est-ce que vous trouvez bien concrètement ?

Ié : Concrètement je ne trouve pas que ça apporte grand chose, mais c’est ludique. On se voit dans des positions dans lesquelles on ne s’attendait pas.

Ir : Donc vous vous êtes vu, vous avez participé ?

Ié : Oui, j’ai participé une fois. J’ai vu personne le faire avant et je l’ai fait, voir ce que ça donné. Maintenant je vais voir la suite.

Ir : La suite….

Ié : La suite du festival, voir un peu ce que ça donne. Là en fait je commence.

Ir : Vous êtes donc venue voir le festival @rt outsiders ?

Ié : oui, c’est la deuxième fois que je viens, ça m’intéresse.

Ir : Vous êtes intéressé par l’art numérique ? Ié : oui..

Ir : Et qu’est-ce qui vous intéresse dans l’art numérique ?

Ié : Je sais pas, c’est que ça fait parti de l’art contemporain, et j’ai envie de suivre, de voir.

Ir : d’être au courant de ce qui se fait.

Ié : voilà.

Ir : vous avez donc rencontré des œuvres un peu du même genre ?

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Ié : non pas vraiment. J’avais vu quelque chose où il fallait participer, mais… Sinon, là, j’ai regretté de voir juste deux personnes, enfin deux visages qui étaient là avant moi dans l’installation. Parce que je me dis peut-être qu’il y aurait pu avoir des gens que je connais et les reconnaître… si les visages tournaient plus.

Ir : vous auriez trouvé bien de voir des visages connus.

Ié : Oui des visages, d’ailleurs, ça me rappelle le cercle de foire, où les gens mettent le visage dans le cercle pour une photo, sauf que là, c’est animé.

Ir : oui, ça joue sur la captation du visage sur un autre corps..Donc sinon, dans l’ensemble, vous avez appréciez le côté ludique et surtout le fait de participer.

Ié : Voilà..

Ir : Avez-vous autre chose a préciser ? Ié : Non, non.

Ir : Merci pour votre participation.

Ié : de rien, de rien.

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Deux jeunes filles avec une allure assez fun. Elles connaissent déjà la MEP, mais découvre pour la première fois @rt outsiders. Elles sont venus suite à un article dans un magazine qui parlait du festival. J’ai remarqué qu’elles avaient mis leur visage à contribution, mais qu’elles n’avaient pas parlé assez fort pour déclencher l’enregistrement, d’où l’envie de les interviewer.

Plus tard dans la journée, elles sont revenus voir le dispositif.

Ir : interviewer

Ié A : interviewée A Ié B : interviewée B Discours introductif

Ié A : Je n’ai pas grand chose qui est vraiment sorti. Mais, l’idée de base est assez intéressante.

Ir : c'est-à-dire ?

Ié A : L’idée de mettre des visages dans un univers virtuel est un peu délirant.

Ir :

Ié B: Moi au début je n’ai pas compris à qui étaient les visages, quand je les ai vu : je me suis posé la question, dans c’est assez intrigant. Mais ensuite on a vite compris, et on a tout de suite essayé, on avait envie que nos visages apparaissent. On se demande d’ailleurs s’ils vont apparaître un jour, ou si c’est juste comme ça. Si même le fait de se faire filmer, c’est aussi fictionnel, ou est-ce que vraiment nos visages vont apparaître.

Ir : Vous avez donc essayé de participer.

Ié A et B : oui oui !

Ié B: On a fait des grimaces… ! (rires collectif) Ir : Du coup ça vous a plu ?

Ié A : (hésitation) Moi je trouve ça assez sympa, c’est marrant, mais après le but réel de l’œuvre ? Hormis le fait de mélanger des personnes inconnues au travers de cette œuvre-là, je ne vois pas vraiment l’intérêt réel… je suis un peu en questionnement…

Ir : Vous trouvez ça sympa sur le moment, mais quelle question est-ce que ça pose vraiment ? Ié A : Oui voilà.

Aussi ils expliquaient que c’était l’interaction entre le public et le fait d’intégrer quelqu’un, un monsieur X.

Ié B : Moi je trouve ça bien d’intégrer le spectateur, mais là je trouve que c’est trop littéral. On intègre le spectateur, il est pris en compte dans l’œuvre, mais finalement on met le spectateur dans l’œuvre. Après on n’est peut-être pas resté assez longtemps, on s’est peut-être pas posé les questions pour comprendre, mais en général je trouve ça pas mal le numérique, mais… J’aime bien toujours ce qui est matière est là en finalement, il n’y a plus cette matière, ça va au-delà. C’est plus dans l’idée, j’imagine, que dans le fait de vraiment réaliser quelque chose. Mais c’est fort aussi, dans le sens où même si c’est numérique et donc froid, comme on est intégré à l’œuvre, il y a un lien une connexion et c’est peut-être pour faciliter la compréhension de l’œuvre par le spectateur ? Je sais pas ?

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Ir : Vous disiez que c’était bien d’intégrer le spectateur dans l’œuvre, mais qu’ici ça vous paraissait finalement trop direct ?

Ié B : Trop direct, peut-être pas assez subtil, mais après c’est un choix de l’artiste.

Ir : Et ce chois il vous a plutôt mis comment, comment vous vous êtes sentie face à ça ? Ié B : Je dirais un peu mal à l’aise, on se demande ce qu’il va faire de notre image.

Ir : Comme vous ne vous êtes pas vu, vous vous posez des questions ? Ié : Oui voilà : qu’est-ce qu’il va en faire ??

Ir : Et surtout si vous faites le rapport avec le propos de l’œuvre ! Ié : oui !! (rire collectif)

Ir : Donc vous étiez plus ou moins mal à l’aise par rapport à l’utilisation future et éventuelle de votre image, et par rapport…

Ié A : par rapport aux images projetées ? Ir : oui.

Ié A : Au contraire c’est sympa, c’est plutôt… Quoique finalement je sais pas, je crois qu’il y a des choses qui peuvent être gênantes…

Ié B : Par rapport aux visages, selon le visage qui anime le corps ça peut être différent, pas le message, mais ce qu’on ressent… surtout là quand il y a eu la femme avec les lunettes… !

Ié A : oui !

Ir : En fait c’est plus le visage des visiteurs qui a été pris à un moment donné avec l’image qui mest mal à l’aise, que l’image en elle-même.

Ié A : oui, voilà ! C’est l’association des deux. Alors est-ce qu’on se moque de la personne ? On en fait quelque chose de sympa, de rigolo pour se détendre… Moi je l’ai pris plus sur le ton de la rigolade au premier abord, après c’est vrai que… Par exemple sur le premier personnage qui est vraiment sale… c’est marrant, mais est-ce que ça ne va pas plus loin ? est-ce ça ne pourrait pas dénoncer quelque chose de plus violent ? D’autant qu’ils disent que c’est pour un public averti… Finalement c’est peut-être pas vraiment si drôle que ça.

Ir : Vous avez remarqué ce qui écrit là (en désignant le panneau d’avertissement).

Ié A : non, mais je l’ai vu en partant.

Ié B : Ah, moi je l’ai vu tout de suite !

Ir : Du coup vous avez appréhendé l’œuvre différemment ?

Ié B : Oui, c’est pour ça que je me suis dit : qu’est-ce qu’il va faire avec mon image ? Ir : En voyant l’avertissement avant, vous pensiez qu’il pouvait faire des choses avec votre image qui mérite la censure ?

Ié B : Oui, oui.

Ir : Mais vous avez quand même mis votre visage, vous aviez envie d’essayer ?

Ié B : Oui, de participer. Mais est-ce que ça change ? Est-ce que les visages sont toujours les mêmes ?

Ir : Ha ha… vous me demandez si les visages changent…

Ié B : Oui, on peut repasser, mais est-ce que par exemple ça change toute les heures ? ou… ?

Ir : Ce n’est pas mon rôle de vous répondre, mais je me rend compte que vous avez vraiment un grand désir de comprendre.

Ié : oui !!

Ir : Vous disiez que du coup vous comptez repasser tout à l’heure pour voir ? Ié B : oui, voir si on apparaît ou si ça a changé.

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visages).

Les deux jeunes filles reviennent voir les visages qui défilent à présent. Elles réessaient. Elles sont à l’aise et font même des grimaces. Cette fois-ci elles parlent suffisamment fort et le dispositif se déclenche. Elles jouent. Comme pour piéger la prise de vue elles déclenchent une image où elles prennent en photo l’objectif de la caméra qui les filme. Un jeune homme arrive, elles lui expliquent comment il faut faire « mettez bien la tête dedans ». le jeune homme hésite : « ça ne marche pas », elle lui réponde d’insister « allez-y quand-même, ça va le faire ».

J’en profite pour faire un entretien complémentaire.

Ir : Je vois que vous êtes revenues, alors… qu’est-ce que vous venez de vivre par rapport à tout à l’heure ?

Iées : on s’est bien marré !! (rires).

Ié A : Mais au-delà du fait que ce soit marrant… c’est vrai que j’ai envie d’y passer la journée, j’aurai pu me marrer, mais après… je sais pas s’il y avait un message fort, c’est pas ce que j’ai ressenti.

Ir : Donc d’abord, vous vous êtes bien marrés, physiquement il s’est passé quelque chose.

Iées : on se lâche ! on se lâche !

Ié B : Par exemple, il y a un mec qui est venu tout à l’heure et il n’osait pas hurler, nous au départ on était pareille et petite à petit…

Ié A : on est devenue très créatives (rires)

Ié B : On essayait aussi de faire des têtes différentes, de poser dans tous les sens, mais bon le dispositif, il permet pas de faire trop de chose, comme se mettre à l’envers ou monter dessus… comme on se sent enfermé, du coup on se lâche et ça nous permet plus de faire des grimaces…

Ié A : on se lâche plus.

Ir : vous vous sentez plus ans un rapport d’intimité, caché Iées : oui voilà !

Ié B : et le fait que notre tête soit sur un autre corps, finalement on ne se reconnaît pas tellement. Je me dis pas « la honte, c’est moi », mais j’aime pas tellement qu’on voit que c’est moi qui fait la grimace. Rien que le fait de faire une grimace, on se rend moche, mais qu’on est enfermé dans ce petit truc, personne nous voit. On se lâche dans la boîte.

Ir : Vous feriez peut-être pas la même chose si le dispositif était plus ouvert dans l’espace.

Ié B : S’il y avait une caméra là….

Ir : Tout à l’heure vous parliez d’une personne à qui vous avez donné des conseils et qui n’osait pas trop.

Ié A: Peut-être parce qu’on était là.

Ir : vous pensez qu’il n’osait pas parce que vous étiez là ?

Ié A: Non pas forcément. Mais au départ, nous, on était pareille, on n’osait pas. Et puis on en fait une et puis ça marche et on continue.

Ié B : Lui, il en a fait une, non ?

Ié A :Non, ça n’a pas marché parce qu’il n’a pas parlé assez fort.

Ir : Et vous auriez aimé qu’il y arrive ? Iées : oui !

Ir : vous pensez qu’il est passé à côté de quelque chose.

Ié B : Ah oui, je suis sûre qu’il aurait trouvé ça sympa.

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Ié A : On lui a dit qu’il fallait crier fort, mais…

Ir : vous n’avez pas été assez convaincantes ! Iées : non ! (rires)

Ié B : il nous a dit qu’il ne savait pas crier.

Ir : Du coup vous l’avez laisser tranquille après.

Pour conclure sur ce petit retour, par rapport aux deux expériences que vous avez eu, la première fois où vous n’aviez pas fait fonctionné la machine alors que vous pensiez l’avoir fait, mais sans voir de résultat immédiat ; et là, la seconde fois, où vous l’avez fait fonctionné en voyant directement le résultat avec votre visage sur l’écran, pouvez-vous me dire avec vos propres mot votre ressenti sur ces deux expériences différentes.

Ié B : La première on comprend pas trop. Et c’est vrai que ça aurait était dommage qu’il y ait pas la seconde, qu’on sache pas. Parce qu’on s’est bien marré, on a passé un bon moment. Et en plus, ça nous a donné plein d’idées pour plein de choses.

Ié A : Et le fait de se voir aussi, il y a peut-être un côté narcissique, mais on a envie de se voir tout le temps à l’écran. En fait, moi j’étais contente de ma voir, alors qu’au début j’étais déçue parce que j’apparaissais pas. La première fois, on tente l’expérience et ça marche pas, on se demande si c’est fait exprès ou pas…

Ir : Alors que là, vous voyez le résultat et c’est rassurant au niveau de l’expérience.(rires) enfin rassurant, compte tenu des images…

Ié B : On se demandait s’in n’y avait pas un mec derrière, parce que de fois, c’est tellement bien pris, au bon moment… savoir s’il n’y a pas quelqu’un qui gère les images par rapport aux scènes et à la musique.

Ir : S’il y a quelqu’un qui fait le montage ?

Ié B : oui, mais non, c’est juste que ça tombe tellement bien parfois.

Ir : le hasard fait bien les choses !

Si vous n’avez plus rien à rajouter, merci d’être revenues me donner vos impressions.

Iées :au revoir.

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Un jeune homme venu au départ voir l’expo photo parce qu’il fait une école de photo et qu’il habite à côté. Je l’ai vu participer au moins deux fois.

Ir : interviewer Ié : interviewé Discours introductif

Ié : J’ai trouvé ça assez space en fait, mais on l’a fait parce que j’étais avec deux autres personnes de mon école. Mais… je pense que l’artiste qui a fait ça a bien fumé avant ! (rires) Mais comment interprété ça, si c’est vraiment du vécu … ça m’a fait penser à des petits films rigolos à la con, genre sketch

Ir : vous avez vraiment vu le côté plutôt rigolo, drôle…

Ié : Oui rigolo, bon en même temps l’artiste est relativement impliqué au niveau des personnages qui se déforment au fur et à mesure. Sur la forme, c’est bien fait. Par contre sur le fond… à la fin… je sais pas si vous l’avez vu en entier le truc ?

Ir : vous voulez parlez de la dernière scène ?

Ié : Oui, la dernière scène, c’est un petit peu spécial, mais bon… (rires) Est-ce que ça concerne réellement le thème, je sais pas ?

Mais sinon, c’est marrant, on a mis la petite tête dans la boîte et on fait un son avec des têtes de débiles, et voilà. Ce qui est bien c’est que c’est relativement interactif.

Ir : interactif, qu’est-ce que vous entendez pas là ?

Ié : c'est-à-dire qu’on entre réellement dans ce qu’on voit, c’est ça le truc sympa je trouve. Quand on met la tête dedans, on est plus ou moins filmé : il y a un film qui dure une demi-seconde. Donc il y a deux images, ce qui fait que c’est pas fixe au niveau des visages, ça c’est pas mal. Le truc qui est bien, c’est que c’est sympa de se voir sur l’écran. C’est une bonne idée de l’artiste.

Ir : Hum hum, donc ce que vous trouvez intéressant, déjà c’est que ce soit un petite filme et pas qu’une image fixe…

Ié : oui, ça c’est pas mal !

Ir : … et de directement voir dans l’œuvre le changement : vous.

Ié : oui, ça c’était pas mal aussi de voir les têtes. C’est d’ailleurs pour ça que je suis revenu pour voir les têtes des autres gens, voir comment ils ont réagi dans leur petite boîte.

Ir : Vous vouliez voir les autres, voir s’ils réagissaient comme vous ? vous avez réagi d’une façon particulière ?

Ié : Non, enfin je faisais plus ou moins le clown, mais justement je voulais voir comment les autres voient ça ?

Ir : S’ils faisaient aussi le clown ou pas ? C’est leur comportement qui vous intéressaient.

Ié : Voilà c’est ça.

Ir : Et comment vous avez fait vous la première fois ?

Ié : Et bien il y avait déjà des gens qui le testaient, donc on a entendu notre tour, et puis on l’a testé.

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Ir : Vous avez fait spontanément, vous avez compris tout de suite.

Ié : Oui ! c’est pas bien compliqué, en plus il y a la notice sur le côté ! Alors franchement !

Ir : Vous vous êtes pas posé de question, vous avez fait comme les autres.

Ié : Oui, si on vient voir le truc, c’est pour le faire.

Après c’est plus ou moins une œuvre d’art, enfin une œuvre, d’art après je sais pas.

Enfin, je ne voyais pas trop le côté artistique en faisant le truc. C’est plutôt

« amusement, même si c’est quand même un petit peu mieux que les autres trucs qu’il peut y avoir dans le genre. Il a repris le style des photos, non des dessins où il y a des trous à la place des têtes des personnages, et il y a deux ou trois trous pour les têtes, on fait la photo et voilà.

Ir : oui, ça fonctionne sur le même principe.

Ié : Il a repris ce système-là, mais ça fonctionne mieux parce que c’est plus vivant.

Ir : C’est plus vivant parce qu’il y a la technologie derrière ou…

Ié : Oui, je pense que ça aide déjà, après je ne sais pas si c’est possible de le faire avec une caméra normale, j’y connais rien, mais c’est bien. Quand on regarde les images par exemple, ç a dure au maximum 1 seconde, mais au moins les images ne sont pas figées. Il n’y a pas que le corps qui bouge avec la tête dessus.

Ir : Tou a l’heure vous disiez que vous trouviez ça sympa, drôle et que vous avez participé, mais que par rapport à l’art, à la notion d’œuvre d’art c’était un peu léger.

Ié : Oui, c’est pas réellement un ta… par analogie je dirais c’est plus comme un petit collage, découpage de papier style maternelle. Mais non je ne voyais pas ça comme un œuvre d’art.

Ir : C’est plutôt un dispositif ludique, un jeu pour vous ? Ié : oui, c’est marrant comme ça, mais pas plus que ça.

Ir : vous n’imagineriez pas ce genre de chose dans un musée, à la place des Van Gogh et des Picasso ? Ié : (rires) Ben… Après les personnes qui viennent ici sont relativement ouvertes d’esprit, mais je le verrai pas non forcément… je pense à quand il jour avec les poissons à la fin, bon je vais pas faire un dessin, mais… je pense qu’il y a des gens qui le verraient moins bien, ça c’est sûr. Donc je ne pense pas que ce soit pérenne.

Ir : Donc pour vous c’est trop déplacé pour que ça soit accepter dans un certain milieu.

Ié : hum.

Ir : Pour finir peur être, j’aurais aimé savoir pourquoi vous êtes venu ici au départ ?

Ié : Et bien, comme j’habite relativement près, la première fois je suis venu pendant les grandes vacances pour voir les photos parce que je suis dans une école de photo. Et là j’y suis rentré en septembre et on va avoir des thèmes d’études à faire, par exemple une photo par jour en numérique… ou présenter la communication esthétique du visuel… je sais plus trop… Et l’actualité de la photo.

Ir : Donc vous êtes venu pour la photographie et vous avez découvert par hasard ça.

Ié : oui complètement, en plus on venait voir les tables de la cafétéria et on a vu ça.

Mais je pense que la majorité des gens, ils voient qu’il y a le bar, là, et ils ne vont pas s’aventurer plus loin. Déjà c’est relativement mal placé, et en même temps je pense qu’ils n’avaient pas vraiment envie de le placer ailleurs, vu que ce n’est pas de la photographie, ça ne rentre pas vraiment dans le thème des expositions qui sont ici.

Ir : Oui, donc finalement c’est bien placer ici, puisque c’est en plus des expos photo, un truc ludique.

Ié : oui, en même temps c’est à côté du café qui est plutôt convivial et amène à la détente. C’est plus dans ce créneau-là.

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Entretien non directif-actif enregistré n°4 :

Mercredi 16 septembre 2004 – 17h20 (durée 15’08)

L’entretien s’est déroulé à la cafétéria, nous étions assis autour d’une table.

Il s’agit d’un jeune couple, les deux sont dans une école de photo et d’image numérique. Ils sont venus pour @rt outsiders, elle est déjà venue les trois années précédentes au festival et demain elle se rendra à Villette Numérique. Je ne les ai pas vus participer.

Ir : interviewer Iée : interviewée Ié : interviewé Discours introductif

Iée : Je trouve ça intéressant, sauf que par rapport au thème de la censure, je ne vois pas le rapport. Parce que si le fait que l’on apparaisse après sur l’écran, ça vienne de notre volonté, c’est nous qui faisons la démarche de se faire prendre en photos ou de se faire filmer quelques secondes, je ne vois pas le rapport avec la censure. Je pensais que c’était lié au droit à l’image, éventuellement, on fait qu’on apparaisse sur un écran. Mais vu qu’on fait la démarche de vouloir apparaître sur un écran, je ne comprends pas !

Ir : D’accord, donc vous comprenez pas le propos de l’artiste, sur le fond, par rapport à la thématique proposée : la censure. Il n’y pas censure puisque nous choisissons volontairement.

Iée : oui, oui, peut-être que j’ai loupé quelque chose ? mais… là tout de suite maintenant ça ne m’a pas percuté.

Ir : Donc sur le fond de l’incompréhension, et sur la forme ?

Iée : oui, oui, là c’était intéressant le fait qu’il y ait ce fond et ces têtes qui apparaissent. Apparemment ce sont des gens qui sont venus voir l’exposition, c’est ça ? ils ont été enregistrés à ce moment-là, c’est ça ? en fait je ne sais pas comment ça marche ? Peut-être que les têtes changent tous les jours ?

Ir : Ce qui vous manque c’est une explication de comment ça marche ? Iée : oui…

Ir : vous auriez aimé en tant que visiteur avoir un explicatif ?

Iée : peut-être que c’est mieux comme ça justement, je ne pense pas justement.

Ié : Mais… non sur l’explicatif, moi j’apprécie de réfléchir un petit peu.

Ir : vous préférez que ce ne soit pas forcément explicite.

Ié : oui, pas forcément, ça ne me dérange pas. Autrement peut être sur la participation, je n’ai pas participé, mais j’ai failli. Voilà… si, il y avait une petite explication en trois points sur la boîte qui nous proposait de mettre notre tête… oui je ne l’ai pas fait, j’aurai pu, voilà.

Ir : vous l’avez pas fait par choix, par manque d’envie.

Ié : oui ! (rires complices avec sa compagne)

Ir : et qu’est-ce qui ne vous a pas donner envie justement ? Ié : une certaine réserve personnelle, voilà c’est tout.

Ir : vous vous sentiez gêné.

Ié : peut-être un petit peu, oui.

Iée : moi c’est pareil, j’ai pas participé pour les mêmes raisons. Mais d’un autre côté j’aurais bien aimé voir comment ça marchait, voir d’autres personnes le faire. Voir si

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Iée : (rires) voilà exactement !

Je pense que c’est difficile le fait de se voir à l’écran et d’accepter que d’autres puissent nous voir. C’est ça qui dérange et qui bloque. Je pense que tout le monde a plus ou moins un problème avec son image et le fait de savoir que son image est sur un écran d’un lieu plus ou moins public, c’est ça qui pose problème. Mais, d’un autre côté je ne trouve pas que ça touche le problème de la censure, je trouve que c’est un autre problème parce que c’est personnel.

Ir : Si je reprends ce que vous venez de dire, est ce qu’on est pas dans l’auto-censure ?

Iée : ça pourrait être une censure qui vient de soi, une auto-censure, oui. Mais dans ce qui est expliqué sur le thème, ce n’est pas comme ça que c’est vu. C’est vu comme si par exemple on entrait dans la pièce et qu’on soit forcé d’être filmé : là il y aurait un rapport plus direct.

Ir : Et ce qui vous intéresse surtout ici c’est justement la thématique de la censure, c’est ce qui vous a fait venir ?

Iée : On est venu pour le festival, d’ailleurs on ira aussi à la Villette, j’ai vu qu’il y avait quelque chose aussi là-bas.

Ir : Donc vous êtes venu pour le festival @rt outsiders.

Ié : oui, c'est-à-dire qu’on est étudiant en photo multimédia et… on vient de temps en temps à la MEP.

Iée : et moi je viens aussi depuis à @rt outsiders, je crois que ça fait 2 ou 3 ans que je les vois. J’ai vu l’an dernier, je m’en souviens très bien, l’année d’avant je m’en souviens moins bien…

Mais je crois que cette année, il n’y a que ça, et : génial ! (ironique) Ir : il n’y a que ça.

Iée : ça n’a rien à voir avec l’an dernier, je m’en souviens c’était vraiment intéressant : il y avait beaucoup plus de choix et des installations intéressantes.

Par exemple au niveau de l’interaction, ce qui est là, c’est bien, mais c’est un peu léger, c’est gentil.

Ir : c'est-à-dire ?

Iée : Je trouve ça bien, ouais, c’est intéressant ; mais déjà le fait qu’il n’y ait que ça à voir et en plus l’esthétique ne me touche pas particulièrement, donc je trouve ça léger.

Ir : Léger du point de vue…

Iée : Au niveau de la forme.

Ir : De la forme, l’image d’une personne est saisie et elle est mise sur un autre corps

Iée : oui, il y a plein de choses qui ont déjà été faites dans cet esprit-là, dans la même logique. Beaucoup sur le son aussi, où on prend la voix, où la voix était capter et réutiliser mais d’une manière beaucoup plus intéressante.

Ir : vous trouvez que c’est un peu trop simple, un peu trop mécanique ?

Iée : mécanique je sais pas, mais simple et surtout au niveau esthétique de l’image, moi je ne suis pas convaincue, ça ne me parle pas trop.

Ir : Vous vous attendiez à une autre esthétique de l’art numérique, à une esthétique particulière ? Iée : Non pas du tout, c’est tellement varié l’art numérique, ça peut aller tout simplement de la photo faîte en numérique à des choses beaucoup plus évoluées, donc je ne pense pas qu’on puisse avoir d’a priori, c’est trop vague.

(31)

Ici, c’est simplement que l’esthétique n’est pas à mon goût.

Ir : vous avez peut-être quelque chose à rajouter ou si vous souhaitez donner votre sentiment ?

Ié : Non pas vraiment. Mais bon là le fait de parler avec toi et de regarder ce qui se passe… apparemment le fait de ne pas participer on est vraiment passé à côté, on a pas vu les changements de scénographie et tout ça… Sur la participation, le fait de ne pas participer et de ne pas pouvoir voir quelque chose qui advient… il ne faut pas que la participation soit une obligation, ce qui est dommage, pour voir un petit peu le travail proposé par l’artiste.

Ir : Vous me dîtes que pour voir plus que ce que vous avez vu, il fallait participer.

Ié : voilà.

Ir : Et que donc la participation est une des conditions pour accéder à l’œuvre.

Ié : Oui, oui. Et il y a des formes de participation qui pourraient ne pas impliquer celle qui est donnée par l’artiste.

Ir : Qui est ici de donner une image de soi, son image.

Ié : Participer : le fait de se déplacer, de venir, d’essayer de porter un jugement, c’est déjà une participation.

Ir : vous pensez en fait qu’il en demande trop.

Ié : Pas forcément trop, mais qu’il ne laisse pas assez de possibilités de participation, il n’en propose qu’une. Là dans son installation, il aurait pu inclure un déroulement puisque apparemment les visages sont inclus dans des saynètes, si on en avait vu plus on aurait peut-être eu envie de participer. En tout cas on aurait plus vu de quoi il en retournait.

Ir : Et là-maintenant vous avez plus vu.

Ié : Oui, d’ailleurs je passerai peut-être à la conférence. Ça me donnera l’occasion de repasser là.

Ir : Et vous, ça a également changer votre regard de passer quelques minutes ici ?

Ié : C’est toujours intéressant de voir des nouveaux travaux, mais c’est sûr que moi aussi j’irai bien à la conférence. J’aurai peut-être apprécié que quand j’étais dans la salle il y ait des gens qui participent à ma place. C’est pas de voir l’image changer, c’est plus la participation. Après, même si on n’a pas envie de se montrer, il y a toujours des possibilités comme mettre les mains devant… qu’est-ce qu’on aurait pu tenter ?

Sinon, le fait que ça change, moi ça me stimule pas plus.

Ir : Oui donc vous c’est vraiment la participation, alors que vous c’est plus découvrir les saynètes.

Iés : hum hum.

Ir : Bon et bien très bien, si vous avez quelque chose à rajouter ? une précision,, un sentiment ? Iés : non, non.

Ir : merci pour le temps que vous m’avez accordé.

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Il s’agit d’un jeune couple avec un ami. Ils font tous les trois des études de commerce. Abonné à Baux Arts Magazine le couple a été informé du festival qu’ils avaient découvert l’an dernier pour la première fois.

Ir : interviewer Ié : interviewée Ié A : interviewé A

Ié B : interviewé B (l’ami du couple qui ne s’est presque pas exprimé)

Discours introductif

Iée : C’est intéressant ! (rires) C’est un peu choquant aussi, je pense qu’ils auraient pu mettre des tableaux plus abordables parce que pour nous c’est marrant, mais… je pense qu’il y a des gens qui peuvent être choqués. Je sais pas à qui ça s’adresse, mais… Voilà ! Ir : vous trouvez que le contenu, les images peuvent être choquantes.

Iée : oui ! Enfin, moi ça me choque pas, mais pour d’autres…

Ir : ça peut être choquant pour certain, et en même temps vous me disiez que vous avez trouvé ça marrant.

Iée : oui, c’est sûr si c’était pas les mêmes… Et ce sont pas forcément les plus choquantes qui sont les plus marantes : le personnages avec la guitare m’a fait beaucoup rire, le personnage avec les poisson (rires) aussi, mais bon…

Ir : Et qu’est-ce que vous en pensez vous ?

Ié A : Apparemment vu que le thème est sur la censure, c’est peut-être normal que ce soit des images comme ça. Il déforme un peu les images comme pourrait le faire peut être la censure, je ne sais pas quelle interprétation on peut en avoir. Moi, je trouve ça marrant, oui !

Iée : ce qui est génial, c’est l’interaction avec le public, de pouvoir se voir soi-même dans l’œuvre.

Ié A : (rire !) On a bien rigolé, mais je ne suis pas sûr qu’on retienne vraiment le message sur la censure. Mais c’est un truc marrant qui pourrait être dans plusieurs expositions avec d’autres thèmes.

Ir : Vous, ce qui vous avez surtout plus, c’est de vous voir à l’écran.

Iée : oui, moi ou les gens que je connais. De voir un tableau avec tous les trois en train de faire n’importe quoi, c’était marrant.

Ir : Vous aussi ça vous a intéressé, de participer ?

Ié A : Oui, enfin très franchement, c’est plutôt le côté ludique qui était marrant, et le fait qu’on soit entre amis. Avec d’autres personnes, on étaient gênés, je vois pas l’intérêt qu’on peut avoir avec d’autres.

Ir : Vous avez été avec d’autres personnes et vous étiez gênés ?

Ié A : oui au départ. Eux-mêmes étaient aussi un petit peu gênés.

Iée : Non ! on était gêné de mettre la tête dans le truc, mais pas de voir les images.

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Ié A : Je sais pas, mais les gens ne sont pas restés très longtemps à partir du moment où on est arrivé. On a plutôt l’impression que les gens passent par petit groupe. On est arrivé, il y avait 2 personnes qui étaient là, ils sont partis, peut être parce que ça ne les intéressait pas de nous voir ! Je ne comprends pas pourquoi ! (rires) Ensuite, quand nous on est parti, il y avait d’autres personnes qui n’osaient pas le faire parce nous on était en train de regarder nos têtes et que ça nous faisant marrer.

Iée : c’est ça, moi ça ne me dérange pas de partir en laissant ma tête à l’écran, mais ce qui m’a le plus gênée c’était la démarche au début d’aller mettre ma tête.

Ié B : Je suis assez d’accord avec vous.

Ir : Donc déconner entre vous, c’est pas gênant, au contraire, c’est même marrant de voir votre image, mais s’il y a d’autres gens, vous n’êtes plus entre vous, dans votre intimité. À ce moment-là il y a gêne.

Ié B : oui, et c’est aussi les laisser profiter du truc, chacun son tour.

Ié A : en fait c’est un peu comme le karaoké. Au début on est pas vraiment à l’aise et après on s’y fait.

Ir : Et sinon, vous avez eu une autre impression, quelque chose vous a interpellé ?

Iée : En fait je ne sais pas comment il fait, mais on a l’impression que quelqu’un traite les images, les expressions collent parfois tellement bien à des comportements. Je ne sais pas si c’est un pur hasard ou pas ? Sûrement…

C’est marrant de voir comment une simple grimace qu’on fait dans la boite va aller vraiment bien avec les images.

Ir : quand ça va bien on a envie de recommencer.

Ié A :

Ce que je dirai, c’est peut-être qu’il y ait plus de tableaux. En même temps les gens passent, ce n’est pas fait pour qu’ils restent très longtemps. Mais nous qui sommes restés une bonne dizaine de minutes, on aurait aimé voir d’autres tableaux, et on serait peut-être resté encore plus longtemps. (rires) On ne serait jamais partis !

Ir : Donc pour résumer un petit peu, ça vous a plu, vous avez trouvé ça ludique. Vous avez aimé participer entre vous, et même vous auriez aimé avoir plus de tableaux.

Iée : Oui c’est même ce que j’ai préféré dans l’exposition, enfin dans le musée quoi.

Ié A : Mais en a pas encore vu les pièce de l’exposition en elle-même, enfin on a vu les autres étages, mais pas…

Ir : @rt outsiders ? Ié A : oui voilà.

Iée : Mais je crois qu’on a fait le tour…

Ié A : Ah il n’y a que ça ! Ah non !

(ironique) Ah donc en fait oui, on a adoré l’expo ! mais on peut se faire remboursé ? Iée : mais il y a d’autres choses à la Villette, non ?

Ir : à Villette Numérique.

Ié : On m’avait dit que c’était un truc sur la censure, mais elle est où la censure là !?

Ir : Vous percevez pas bien la thématique de la censure, là ?

Ié B : Moi, moyen, je parlerais surtout d’interactvité et aussi l’aspect ludique.

Ié A : Le côté un peu trash, ça paraît étonnant de voir ça dans une expo, dans un musée d’art moderne par rapport au respect qu’on peut avoir envers l’art moderne, mais…

Iée : moi je retiens plutôt quelque chose sur la personnalité, de voir la même tête sur différents personnages, avec différentes attitudes qui peuvent évoquer choque fois quelque chose de différent.

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aimé faire, mais qu’ils n’auraient pas osé faire.

Ir : Dans le sens où habituellement les gens ne font pas ce genre de chose : une censure liée à la norme, et là en donnant notre visage, c’est un peu comme si on le faisait.

Ié A : En plus, les images se passe dans la rue et les personnages font des choses qu’on ne fait pas normalement dans la rue.

L’impression qu’on par rapport à cette œuvre, c’est ça, c’est qu’on a envie de voir les gens dans des situations pas vraiment… quand on voit par exemple le bonhomme mettre une courgette à la femme de 40 ans, c’est ça qui est marrant en fait !

Ir : Ce sont les situations cocasses que produit le dispositif qui sont marrantes.

Ié A : oui cocasses !

Iée : oui, même si c’est pas forcément si créatif que ça, par exemple quand on était tous les deux et qu’avec tes gants tu faisais n’importe quoi.

Ir : Il y a aussi des images qui sont ridicules.

Iée : ridicules… (rires)

Ié A : En fait il faudrait mettre ça chez des gens qui se censurent énormément.

Ir : Tout à l’heure vous me parliez d’interactivité, qu’est-ce que vous en pensez ici par rapport à l’installation`

Ié A : ça donne peut-être un petit peu de vie à une exposition, parce que l’art numérique c’est toujours un petit peu sophistiqué ou pas très abordable, et là c’est mieux.

Ir : Vous dites que le fait que ce soit interactif, ça rend plus accessible l’expo.

Ié B : oui, on resta plus longtemps, on regarde, même si il y a moins de messages qu’on va retenir, on la vit

Iée : oui c’est vrai que l’œuvre, on la vit 2 deux fois plus là que de regarder simplement une photo ou un tableau.

Ié A : bon maintenant, si c’était tout le temps interactif, le côté négatif justement c’est de ne pas prendre le temps de regarder, on est trop dedans.

Ir : Donc d’un côté c’est bien parce que l’interactivité permet d’être plus proche de l’œuvre, mais si c’était tout le temps comme ça, on manquerait de recul sur l’art.

Ié A : c’est ça. Après si l’interactivité est là juste pour rendre intéressant, ça perd un peu de son sens.

Ir : Vous voulez dire que si le numérique n’est là que comme attraction, pour amuser le visiteur, mais qu’il n’apporte rien à l’œuvre, c’est gratuit.

Ié : oui, voilà, ça perd de son sens.

Ir : Si vous avez quelque chose à rajouter, une idée qui vous est venue ? Iée : non pas spécialement.

Ié A : ben que ça donne des idées. Le fait d’être resté longtemps et là d’en parler, du coup on y réfléchit et on se pose des questions ; mais je pense que sinon on aurait perçu moins de chose, ou on serait plus vite passé à autre chose, on ne se serait pas vraiment poser de question en s’arrêtant à l’aspect ludique.

Ir : vous pensez que le rapport entre le contenu et le thème n’est pas forcément évident.

Ié A : oui, voilà.

Iée : Moi ça me plaît, je trouve pas que l’interactivité soit juste pour amuser ici. C’est le concept qui est intéressant. C’est pas seulement de nous voir nous…

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Maintenant, je vois que ça va être à l’occasion des Nuits Blanches dans la rue, je trouve ça bien, mais je pense qu’il y a des tableaux qui sont peut-être trop vulgaires pour être dans la rue. Il y a certains tableaux qui sont un peu choquants.

Ié A : En fait c’est tout à l’heure, il y a des gens qui sont passés et ils ont vu que ça s’adressait à un public averti, ils ont vu les images et ils ont fait : « Ah bon, on s’en va ».

Donc ça ne s’adresse pas à tout le monde.

Iée : Comme on disait tout à l’heure, c’est bien dans un cadre intime où est est trois, mais mettre ça dans la rue avec beaucoup de gens en train de regarder la tête de trois personnes.

Ir : Vous pensez que dans la rue vous n’auriez peut-être pas osé…

Iée : Non, moi je l’aurais carrément pas fait ! Je me serais arrêté deux minutes, mais regarder la tête des gens que je ne connais pas, je serais passée.

Ié A : Peut-être dans la rue avec la tête de personnalité, avec leur accord, là oui ça prendrait du sens.

Après on nous explique plus l’installation, mais le rapport à la censure reste un peu tirer par les cheveux, j’ai lu ça à la sortie : « les tableaux comme autant de riposte à la censure ». Comme je disais tout à l’heure par rapport à ce qu’on fait normalement ou pas : la côté provocateur, l’auto-censure, oui, mais là…

Ir : Très bien, je vous remercie tous d’avoir participer.

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4.2. Pris en note

(37)

Entretien non directif-actif pris en note n°1 : Jeudi 16 septembre 2004 après-midi

L’interview s’est déroulée à la cafétéria, nous étions assis autour d’une table.

Un jeune couple, lui connaît déjà le festival et a des affinités avec l’art numérique. Il fait une thèse en sociologie.

C’est ludique, ça fonctionne bien. Il faut alimenter la machine pour qu’elle fonctionne. Il se pose des questions sur le texte et le titre de l’installation. Mais, ils sont d’accord pour dire que l’œuvre marque plus par son aspect ludique et drôle. Ils se souviendront qu’ils ont passé un bon moment !

À l’intérieur, tout simplement, ils ont lu les inscriptions et ils ont participé. Il y avait un monsieur qui faisait mal, et du coup ils lui ont expliqué comment faire. Ils lui ont dit qu’il fallait crier fort. Ça les aurait fait râler que ce monsieur passe à côté « qu’il gâche le matériel ».

Le jeune homme est assez interpellé par l’interactivité dans les œuvres en général. Il trouve ça bien l’interactivité, mais il se rend compte que c’est assez dur à gérer. Il faut que ça serve les propos de l’artiste et pas que le visiteur se retrouve dans du « game » ou du « dysney land ».

La jeune fille est d’accord, justement c’est la participation qu’elle retient ici. Elle aime bien également cette esthétique un peu « trash qui fait référence à Dali ou à Goya ».

Elle se dit que les gens peuvent être surpris en voyant les visuels. Peut-être que s’il y avait eu 10 personnes dans la salle, elle n’aurait pas participé.

Ils ont lu les textes, ils ont compris. Ils pensent que c’est bien qu’il n’y ait pas de médiateur et que c’est ua visiteur de faire la démarche de découvrir tout seul et de s’impliquer. « Il faut qu’il y ait des expériences comme ça ! ».

Pour eux, c’est interactif, c’est drôle de se voir à l’image, « ça fait référence aux vieux trucs des années 50 ».

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Deux jeunes étudiants en art, mais pas spécialistes de l’art numérique. ils sont venus spécialement pour le festival.

« C’est rigolo, mais c’est tout. Il n’y a pas de propos derrière. »

Ils notent l’interaction avec le spectateur : « on devient acteur ». Il y a un message personnel à chacun d’entre nous, spectateurs-acteurs. « Tout le monde y participe joyeusement », dit l’un deux avec un peu d’ironie.

Il faut oser participer : « on tourne autour de la boîte », dès que d’autres visiteurs sont entrés dans la pièce, un des deux étudiants ne voulait plus mettre sa tête dans la boîte. En plus, au niveau des images

« ça devient de plus en plus trash ».

Pour l’autre étudiant, au contraire, il trouve ça agréable, drôle dans le sens où c’est pas habituel. C’est intéressant de demander la participation au public. Ce genre d’installation qui fait participer, ça rend l’art accessible à tous, sans connaissance particulière et sans barrière d’âge. Il pense aussi que ça peut permettre aux gens timides de faire quelque chose, dans le sens où ça incite à la participation.

L’œuvre fait penser « aux trucs de foire où on met le tête dedans ». C’est assez limité : il suffit de mettre le visage et après « tu es passif ». En fait ils se disent que le dispositif est programmé, et que c’est en ce sens que c’est limité. Il n’y a pas de fusion entre le spectateur et l’installation.

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Entretien non directif-actif pris en note n°3 : Samedi 18 septembre 2004 après-midi

L’interview s’est déroulée à la cafétéria, nous étions assis autour d’une table.

Une jeune femme qui s’occupe d’un centre d’art à Rennes.

Elle nous raconte qu’une personne a voulu participer, qu’elle a lu les consignes et a parlé dans la boîte, mais que ça n’a pas marché ! C’était quelqu’un d’étranger. Elle a essayé plusieurs fois et rien.

Quelqu’un d’autre lui a dit de parler plus fort à plusieurs reprises, quatre fois peut-être, et enfin ça a marché ! Il faut dire que son amie a aussi éssayé, et que ça ne marchait pas non plus. La jeune femme en conclu qu’ils étaient visiblement intimidés ce qui les empêché de parler assez fort.

Il y a pour elle quelque chose dans l’interactivité qui ne fonctionne pas très bien. En effet, si quelqu’un de motivé n’arrive pas à déclencher le jeu…

Elle est restée à regarder les gens pendant environ 3 à 4 minutes. Elle n’a pas eu envie d’essayer, même lorsqu’elle s’est retrouvée seule dans la pièce.

À vrai dire, elle n’est pas séduite par le visuel, elle nous dit que dans d’autres cas… pourquoi pas… ! D’après elle, si elle a bien compris « il faut participer pour déclencher une action et cette action est d’ordre sexuel ». Justement, ça ne l’a pas tentée d’être déguisée en boxer !

Donc, c’est surtout l’esthétique et la thématique qui l’ont gênée.

Elle a découvert le lieu par hasard, elle s’intéresse à l’art contemporain.

Pour revenir sur l’installation, elle pense que ça relève surtout du jeu. De la capacité que l’on a à se détacher de sa propre image, et à s’identifier ou pas aux images. C’est donc drôle pour ceux qui arrivent à faire cette distance, et c’est très différent si on s’identifie à ce genre d’image. Ça dépend donc du rapport que l’on a à l’image et à soi-même. Elle ne juge pas les gens qui s’identifient à leur image, c’est simplement une manière de voir le monde (tels que nous sommes).

Elle a ensuite fait une comparaison avec une installation à Pompidou avec des images projetées dans l’espace. Il fallait s’approcher de l’écran pour que ça marche. Ici, l’action est plus grande : « ça ne marche pas par le même investissement de la part du visiteur, la participation est indifférente ». Elle entend par là que ça dépend de l’œuvre, des images, du récit… mais que ça ne dépend pas du fait que ce soit interactif. Il y a des œuvres qui ne demande pas d’appuyer ici ou là (sur un bouton), mais qui demandent quand même une forte implication, elle pense notamment à Aurélie Nemours : il faut être consentant.

Ce n’est pas le fait qu’une œuvre soit interactive ou pas qui met le visiteur en posture d’une plus grande autorité ou liberté, ou pas. Il y a des œuvres qui demandent participation et qui sont autoritaires. Celle-ci est autoritaire parce qu’on ne sait pas ce qui va se passer, ce qui va arriver avec notre image, le fait que le système s’approprie totalement notre image.

En plus, il y a un rapport au désir qui est socialement important. C'est-à-dire que socialement, c’est négativement perçu si on ne veut pas participer au désir. La personne qui ne veut pas jouer a la posture en marge : « c’est pas cool ! ».

Elle se dit que c’est peut-être comme ça dans tous les jeux : « celui qui ne veut pas jouer est en dehors du jeu ». Cette place est négative.

Quand on est observateur du jeu, il y a une sorte de voyeurisme. Il y a un enjeu social de ne pas participer au jeu qui s’avère sexuel.

(40)

Un couple d’environ cinquante ans, ils sont venus de province pour voir l’expo photo.

L’homme est content de voir des anciennes techniques revenir à travers le multimédia, mais déçu que l’idée n’ait pas mûrie avec les TIC.

Il y a une découpe du visage avec un arrière plan, c’est le point de vue du réalisme qui est adopté.

C’est dommage de ne pas intégrer les moyens modernes. L’ouverture photo est sous-exploitée aujourd’hui.

Il est sorti très content de la pièce, mais on dirait que ça a été fait il y a 10 ans. Il apprécie le côté

« provoc-hérotico-porno c’est bien dans la veine d’autrefois ! dans les foires ! si frou-frou ! » C’est un thème homo, il trouve ça rigolo, sympa, léger et amusant.

Les images et les situations provoc amusent parce que ça rompt avec le quotidien.

L’aspect de l’implication personnelle est au 2nd plan. Il porte plus d’attention au travail des TIC qu’à leur implication dans le jeu.

Les grands thèmes reviennent souvent, comme celui de la transexualité.

Il a déploré avoir était seul dans la pièce, il aurait aimé qu’elle soit pleine ! Il a regardé l’écran avec surprise : « tu as vu : il y a un maquereau bizarre ! » Il a eu du mal au départ parce qu’il faut parler fort, mais ils y sont arrivés.

Il a participé plusieurs fois : « bien sûr on a fait le circuit complet ! », et avec des démarches différentes : le visage, la mais, puis la main qui tient le visage. Le mari s’est impliqué lui, en tant qu’auteur, à jouer des personnages différents. À un moment il était 3 personnages.

La femme a pas tellement apprécié. « c’est une transaction entre l’autre et moi à travers un média, comme une marionnette ». Elle se demande si l’auteur n’est pas à la recherche d’une thérapie à travers le multimédia.

« Bien au-delà du ludique, il y a le social. »

C’est un moment de détente, c’est amusant, il y a une plus value dans la relation au niveau de la participation.

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Entretien non directif-actif pris en note n°5 : Samedi 18 septembre 2004 après-midi

L’interview s’est déroulée à la cafétéria, nous étions assis autour d’une table.

Une femme, la quarantaine, prof. au collège en arts plastiques. Elle est venue exprès pour le festival dans le cadre de son travail. Elle était aussi venue l’an dernier avec des élèves, il y avait un travail tactile.

« On a pas vu grand chose, ça refusait de continuer ! ». Elle regrette qu’il n’y ait rien pour expliquer comment il faut faire. C’est un spectateur qui lui a expliqué comment faire, pourtant elle est assez curieuse. Elle aime les expos interactives, elle connais déjà. Elle participe volontiers. Elle trouve ça mieux de participer plutôt que « de rester là comme une statue ». Pour les timides, il faut oser ! Elle trouve très sympa le fait qu’il y ait une relation entre les gens, c’est même rigolo. Elle se dit que c’est sûrement elle qui a pas compris quelque chose.

« Et puis ça marche », elle se dit que c’est peut-être fait exprès, elle n’en sait rien… Il y a des choses très différentes dans ce domaine.

Quand on peut participer, les gens sont plus attirés. Dans une œuvre contemplative, il n’y a rien à dire, alors que là, ça ouvre une communication sur l’œuvre.

On est quand même plus spectateur qu’acteur parce qu’on n’intervient pas à tout moment, mais seulement quand ça s’arrête. C’est une intervention ponctuelle. Elle préfère plus intervenir « ce serait bien qu’il y en ait plusieurs ».

Elle se dit qu’il faut être curieux et actif. Elle vient de voir qu’il faut lire sur la boîte.

La thématique lui a fait pensé à des travaux d’élèves, ce sont des choses qu’ils pratiquent.

Un ami peintre qui était venu, lui avait parlé de « séances olé olé… ! », du coup, elle s’attendait à autre chose.

C’est bien, c’est rigolo, il fabrique quelque chose. C’est drôle.

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