• Aucun résultat trouvé

Maths Visa pour la prépa

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2022

Partager "Maths Visa pour la prépa"

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

VISA POUR LA PRÉPA

Visa pour la prépa

Maths

2016-2017

MPSI | PCSI | PTSI | BCPST | ECS

G

uillaume

C

onnan

(2)

© Dunod, 2013, 2016 5 rue Laromiguière, 75005 Paris

www.dunod.com ISBN 978-2-10-074698-9

Conception et création de couverture : Atelier 3+

(3)

© Dunod. La photocopie non autorisée est un délit.

Table des matières

1. Savez-vous calculer ? 1

1.1 De l’importance de savoir calculer 1

1.2 Formulaire de trigonométrie 1

1.3 Nombres complexes 2

1.4 Dérivation : la Foire Aux Questions 11

1.5 Exercices 21

2. Savez-vous intégrer ? 75

2.1 Mise en place d’une définition 75

2.2 Quelles sont les fonctions intégrables ? 79

2.3 Propriétés de l’intégrale 81

2.4 Valeur moyenne 82

2.5 Primitive et intégrale 84

2.6 Exercices 86

3. Savez-vous raisonner ? 97

3.1 Test préliminaire 97

3.2 Contexte 97

3.3 Syntaxe 98

9782100746989-conan-Tdm.qxd 06/04/16 10:49 Page III

(4)

Table des matières

3.4 Sémantique 100

3.5 Approche formelle de la logique propositionnelle 104

3.6 Récurrence 108

3.7 Exercices 109

4. Savez-vous prévoir ? 119

4.1 Rappels de théorie des ensembles 119

4.2 Une dose d’algèbre générale 120

4.3 Quelques résultats sur les cardinaux 122

4.4 Dénombrement 123

4.5 Triangle de pascal – Binôme de Newton 125

4.6 Probabilités ? 126

4.7 Avant la formalisation 126

4.8 Espace probabilisable – Espace probabilisé 128

4.9 Probabilités conditionnelles 130

4.10 Variables aléatoires finies 133

4.11 Quelques lois discrètes classiques 139

4.12 Exercices 141

5. Savez-vous programmer ? 165

5.1 Scilab 165

5.2 Python : MPSI, PCSI, PTSI, BCPST 178

5.3 Exercices 192

9782100746989-conan-Tdm.qxd 06/04/16 10:49 Page IV

(5)

© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

1

CHAPITRE 1

Savez-vous calculer ?

1.1 De l'importance de savoir calculer...

On dispose certes d'ordinateurs pour effectuer les calculs (et nous verrons comment le faire) mais avant, méditez cette pensée d'Alain CONNES, membre de l'Académie des sciences, Professeur au Collège de France, à l'I.H.E.S. et à l'Université de Vanderbilt aux États-Unis. Il a de plus reçu la Médaille Fields en 1982, le Prix Crafoord en 2001 et la Médaille d'or du C.N.R.S. en 2004.

Quand on effectue un long calcul algébrique, la durée nécessaire est souvent très pro- pice à l'élaboration dans le cerveau de la représentation mentale des concepts utilisés.

C'est pourquoi l'ordinateur, qui donne le résultat d'un tel calcul en supprimant la durée, n'est pas nécessairement un progrès. On croit gagner du temps, mais le résultat brut d'un calcul sans la représentation mentale de sa signification n'est pas un progrès.

Alain CONNES– Sciences et imaginaire

1.2 Formulaire de trigonométrie

Formules

• sin2a+ cos2a=1

• cos(a+b)= cos a cos bsin a sin b

• cos(ab)= cos a cos b+ sin a sin b

• sin(a+b)= sin a cos b+ sin b cos a

• sin(ab)= sin a cos bsin b cos a

• tan(a+b)= tan a+ tan b 1− tan a tan b, pour a+b=/ π

2+kπ, k∈Z

• tan(ab)= tan atan b 1+ tan a tan b, pour ab=/ π

2+kπ, k∈Z

Transformation de produits en somme

cos a· cos b=1

(cos(a+b)+ cos(ab))

sin a· sin b=1

(cos(ab)− cos(a+b))

sin a· cos b= 1

(sin(a+b)+ sin(ab))

9782100746989-conan-C01.qxd 06/04/16 10:00 Page 1

(6)

Chapitre 1• Savez-vous calculer ?

Transformation de sommes en produits

cos p+ cos q=2· cos(p+q

2 )· cos(pq 2 )

cos pcos q= −2· sin(p+q

2 )· sin(pq 2 )

sin p+ sin q=2· sin(p+q

2 )· cos(pq 2 )

sin psin q=2· sin(pq

2 )· cos(p+q 2 )

Formules de duplication

• cos(2x)= cos2x− sin2x=2 cos2x−1=1−2 sin2x

• sin(2x)=2 cos x sin x

• tan(2x)= 2 tan x

1− tan2x, x=/ π 4+

2pour k ∈Z Avec t = tan(x

2), on a :

sin x= 2t

1+t2 , cos x =1−t2

1+t2, tan x= 2t 1−t2

1.3 Nombres complexes

Vocabulaire et premières propriétés

Théorème Ensemble

C On définit un ensemble C

– muni d'une addition et d'une multiplication qui prolongent celles de R – contenant un nombre i vérifiant i2= −1

– tel que chaque élément z de Cpeut s'écrire de manière unique sous la forme z=a+ib avec a et b des nombres réels

Forme algébrique

Cette écriture unique est appelée forme algébrique du réel z . Le nombre a est appellé partie réelle de z et notée e(z). Le nombre b est appellé partie imaginaire de z et notée Jm(z).

Remarque

Jm(z)est un nombre réel.

Remarque : À quoi sert l'unicité de la forme algébrique ?

Par exemple, après maints calculs savants, vous arrivez au résultat 2x+3y−5 +i(7x32y+1)=0 avec x et y des réels. Et bien le membre de gauche est une forme algébrique puisque de la forme réel +i·réel. Or la forme algébrique de 0 est 0+i·0 .

9782100746989-conan-C01.qxd 06/04/16 10:00 Page 2

(7)

1.3• Nombres complexes

Ainsi, une équation complexe revient à deux équations réelles (bienvenue dans la deuxième dimension... ) et donc

2x+3y−5+i(7x32y+1)=0⇐⇒

2x+3y−5=0 7x32y+1=0

© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

M(a , b )

e1

e2

a b

O axe réel

axe imaginaire

u

Le plan complexe

Nous avons vu que chaque nombre complexe peut être associé à un point du plan qu'on munit d'un repère (O,−→e1,−→e2).

À tout nombre complexe z=a+ib on associe le point M de coordonnées (a,b)qu'on appel- le image du complexe z=a+ib. On le note souvent M(z).

Inversement, à tout point M du plan de coordonnées (a,b), on associe son affixe z=a+ib qu'on note souvent zM.

Enfin, à tout vecteur u=a−→e1 +b−→e2 de coordonnées (a,b)dans la base (−→e1,−→e2) est asso- cié une affixe z−→u =a+ib

Premiers calculs géométriques

– Soient u et v deux vecteurs de coordonnées respectives (a,b) et (a,b) dans la base (−→e1,−→e2), alors u+ v=(a+a)−→e1 +(b+b)−→e2, donc :

Théoreme : affixe d'une somme

zu+v=zu+zv – De même, si λest un nombre réel :

Théorème : affixe du produit par un réel zλu =λzu

– Alors, si I est le milieu du segment [A,B], on a : Théorème : affixe du milieu

zI =1

2(zA+zB) – Pour tous points A et B :

9782100746989-conan-C01.qxd 06/04/16 10:00 Page 3

(8)

Chapitre 1• Savez-vous calculer ?

Théorème : affixe d'un vecteur z−→

AB=zBzA

Conjugué d'un complexe

Définition : conjugué

On appelle conjugué du nombre complexe z=a+ib le nombre z=aib

Géométriquement cela donne :

M(z )

M(z ) e1

2

O axe réel

e

axe imaginaire

À titre d’exercice, démontrez les propriétés immédiates suivantes : Théorème

• M(z)et M(z)sont symétriques par rapport à l'axe (O,−→e1)

z1+z2=z1+z2

z1z2=z1 z2

z=z

z∈R⇐⇒z=z

ziR⇐⇒z= −z

e(z)=1 2(z+z)

• Jm(z)=1 2(zz)

Si z=a+ib, alors zz=a2+b2

À quoi servent les conjugués ?

À montrer qu'un complexe est un réel

En effet, si on arrive à montrer que z=z, alors on en conclut que z est réel.

9782100746989-conan-C01.qxd 06/04/16 10:00 Page 4

(9)

1.3• Nombres complexes

À rendre réel des dénominateurs pour obtenir des formes algébriques En effet,

z·z=(a+ib)(aib)=a2(ib)2=a2+b2 Ainsi, pour obtenir la forme algébrique de l'inverse de 2+i :

1

2+i = 1

2+i·2−i

2−i = 2+i 4+1= 2

5+1 5i

Conjugué de l'inverse

Sachant qu'un complexe non nul z admet une forme algébrique a+ib, on sait maintenant trouver la forme algébrique de son inverse :

1

a+ib = 1

a+ib×aib

aib = aib a2+b2 donc

1 z

= a+ib

a2+b2 = a+ib

(a+ib)(aib) = 1 aib =1

z

Module d'un nombre complexe

Définition : module

Le module du complexe z est le réel positif noté |z|tel que

|z| =√ z z

Remarques

– Cette définition en est bien une car z z=a2+b2 d'après notre étude sur les conjugués.

– Si a est un réel,|a| =√

a a=√ aa=√

a2car a=a. Donc le module de a est bien la valeur absolue de a et notre notation est cohérente.

La notion de module dans Cgénéralise donc celle de valeur absolue dansR. Interprétation géométrique

© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

M(a + i b )

e1

e2

a b

O axe réel

axe imaginaire

a2+ b2

Nous venons de voir que, si z=a+ib, alors :

9782100746989-conan-C01.qxd 06/04/16 10:00 Page 5

(10)

Chapitre 1• Savez-vous calculer ?

Théorème

|z| = a2+b2 Or, qu'est-ce que √

a2+b2 si ce n'est la norme du vecteur −→OM ou encore la longueur OM.

Théorème

|zM| = −→

OM =OM |zu| = −→u

Propriétés des modules

À titre d’exercice, démontrez les propriétés suivantes : Théorème

|z| = |z|

|z| =0⇐⇒z=0

|z1·z2]= |z1· |z2|

z1 z2

=|z1|

|z2|

e(z)|z|

• Jm(z)|z|

La propriété suivante mérite une petite aide à la démonstration : Théorème : inégalité triangulaire

|z1+z2||z1| + |z2|

C'est-à-dire, pour aller de Nantes à Montaigu, il est plus long de passer par Bratislava que de suivre la RN 137.

Pour les curieux, voici comment cela se démontre.

Comme les deux membres de l'inégalité sont positifs, il suffit donc de comparer les carrés de chaque membre.

Or |z1+z2|2=(z1+z2)(z1+z2)=(z1+z2)(z1+z2)= |z1|2+(z1z2+z1z2)+ |z2|2 D'autre part (|z1| + |z2|)2= |z1|2+2|z1z2| + |z2|2

Il s'agit donc de comparer les « doubles produits ».

Or z1z2+z1z2=z1z2+z1z2=2e(z1z2)2|z1z2| =2|z1z2| d'après une propriété ci- dessus. Donc

|z1+z2|2= |z1|2+(z1z2+z1z2)+ |z2|2|z1|2+2|z1z2| + |z2|2=(|z1| + |z2|)2

Résolution d'équations du second degré

L'objet de cette section est de résoudre dans C l'équation z2=α.

Racine carrée d'un nombre réel

On suppose ici que αest un réel.

9782100746989-conan-C01.qxd 06/04/16 10:00 Page 6

(11)

1.3• Nombres complexes

αα0 : alors z2=α⇐⇒z2α=(z−√

α)(z+√

α)=0 . Les solutions1 sont donc

±√ α.

Par exemple z2=4⇐⇒z= −2 ou z=2.

αα<0 : alors z2=α(z−i√

α)(z+i√

α)=0 . Les solutions sont donc ±i√

α.

C'est la nouveauté : z2= −4⇐⇒z= −2i ou z=2i.

Racine carrée d'un complexe non réel

Les choses se compliquent ! Nous allons traiter un exemple pour ne pas vous faire (trop) peur.

Cherchons les racines carrées de 4+3i , à savoir les nombres a+ib tels que (a+ib)2=a2b2+2iab=4+3i .

Par unicité de la forme algébrique on obtient a2b2 = 4

a2+b2 = 5

2ab = 3

Ainsi a2=9/2 et b2=1/2 , donc a= ±3√

2/2 et b= ±√

2/2, or 2ab=3 , donc a et b sont de même signe.

Les solutions sont donc

√2

2 (3+i)et −

√2

2 (3+i).

Résolution de ax

2

+ bx + c = 0 avec a , b et c des réels

C'est comme en 1re:

ax2+bx+c=0⇐⇒a x+ b 2a

2

b24ac 4a2

=0

⇐⇒ x+ b 2a

2

= b24ac (2a)2

Tout dépend donc du signe de b24ac, puis on utilise les résultats de la section précédente.

Théorème : résolution de ax2+bx+c=0avec a, b et c des réels L'équation ax2+bx+c=0 admet toujours des solutions sur C. Notons :

=b24ac le discriminant de l'équation et δun complexe vérifiant :

δ2= – Si =0, il existe une unique solution x= −b

2a – Si >0, il existe deux solutions réelles x= −b±δ

2a

– Si <0, il existe deux solutions complexes conjuguées x= −b±δ 2a Dans tous les cas x= −b±δδ

2a !

© Dunod. Toute reproduction non autorisée est un délit.

LA solution si α=0.

9782100746989-conan-C01.qxd 06/04/16 10:00 Page 7

(12)

Chapitre 1• Savez-vous calculer ?

Forme trigonométrique

Forme trigonométrique

Vous vous souvenez de la correspondance entre Cet le Plan. Nous avions privilégié les coor- données cartésiennes d'un point. On aurait pu utiliser tout aussi bien ses coordonnées polaires. Le Plan a cette fois besoin d'être orienté (il le sera implicitement à partir de main- tenant).

M(z )

e1

e2

r cosθ r sin

r

θ

θ

O

Ainsi,(r,θ)étant le couple de coordonnées polaires de l'image M du nombre complexe z , on a z=r cosθ+ir sinθ déterminé de manière unique, car c'est en fait une forme algébrique déguisée : on l'appelle forme trigonométrique du complexe z .

Définition : forme trigonométrique

z=r(cosθ+i sinθ) Remarque (notation en électronique)

Les électroniciens notent souvent ce résultat sous la forme : z =[r,θ] .

Congruence

Vous rencontrerez souvent la notation xy[2π] qui se lit « x est congru à y modulo 2π».

Elle veut simplement dire que xy est un multiple de 2π, c'est-à-dire qu'il existe un entier relatif k tel que xy=k·2π.

Remarque (congruence modulo 2π)

xy[2π]⇐⇒il existek∈Ztel quex=y+2kπ Par exemple, vous savez que π

3 ≡ 7π

3 [2π] : dessinez un cercle trigonométrique pour vous en convaincre.

Mesure d'un angle de vecteurs

Nous n'avons pas les moyens de définir « proprement » les angles de vecteurs. Nous n'en avons qu'une définition intuitive. Ce qui nous intéresse, c'est que θest UNE mesure en radians de l'angle de vecteurs (−→e1,−→OM). UNE mesure, car elle est définie modulo 2π. Et bien cette mesure sera UN argument du complexe z , qu'on notera arg z. On retiendra :

9782100746989-conan-C01.qxd 06/04/16 10:00 Page 8

Références

Documents relatifs

Quel que soit le nombre d’altéra- tions du génome responsable de la transformation d’une cellule saine en une cellule néoplasique (certaines mutations pouvant être dues à

5.211 [S] Effectuer une succession d’opérations sur des exemples numériques (calcul mental, posé, instrumenté). 5.212 [–] Ecrire une expression correspondant à une

Si vous ne pouvez pas régler le problème au moyen de la collaboration, ou si l’une des parties n’a pas coopéré, vous pouvez déposer une plainte auprès de l’Office

Ce projet a fait l’objet d’un projet « supplémentaire » avec des volontaires hors temps scolaire en plus des cours, TD et projets des BTS Bâtiment 2 ème année auxquels

La définition durkheimienne de la sociologie de 1895 visait à fonder cette discipline dans un geste de rupture avec ce qui l’avait précédée : la « philosophie sociale »

It is not the goal of this call for papers for an issue of L’Année Sociologique to rehabilitate forgotten social traditions, to deny the break that occurred at the end of the 19 th

• définir pour chaque discipline des objectifs pédagogiques spécifiques tenant compte des acquis réalisés en entreprise, reposant sur la transdisciplinarité de

o au moins 6 articles originaux référencés PubMed (manuscrits complets, full papers ; les cas cliniques ou les lettres à la rédaction ne sont pris en compte que s'ils sont publiés