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Orphée et Eurydice

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Academic year: 2022

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Texte intégral

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Orphée et Eurydice

Direction musicale Giuliano Carella

Mise en scène Numa Sadoul et Luc Londiveau Décors et costumes Luc Londiveau

Chorégraphie Erick Margouet Lumières Marc Vellutini

Orphée Maxim Mironov Eurydice Henrike Jacob L’Amour Joanna Malewski

Orchestre, chœur et ballet de l’Opéra Toulon Provence Méditerranée

Nouvelle production de l’Opéra Toulon Provence Méditerranée

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Orphée et Eurydice

Opéra en 3 actes de Christoph Willibald Gluck (1714-1787) Livret de Pierre-Louis Moline

d’après Ranieri de’Calzabigi (1713-1795) Première représentation, le 5 octobre 1762, Vienne

Nouvelle version, le 2 août 1774, Paris

Acte I

Près de la tombe d’Eurydice, dans un bosquet, nymphes et bergers pleurent la jeune épouse d’Orphée. Celui-ci veut rester avec sa douleur et renvoie ses compagnons. Il chante sa peine et se déclare prêt à aller jusqu’en enfer pour retrouver celle qu’il aime. L’Amour, messager de Jupiter, lui apparaît alors. Le roi des dieux, apitoyé par la douleur d’Orphée, lui accorde la possibilité de se rendre au royaume des morts. S’il parvient, par son chant, à fléchir les divinités infernales, il pourra reprendre Eurydice, mais à une condition : en la ramenant vers le jour, il ne devra pas se retourner pour la regarder, ni lui révéler cette obligation. S’il manque à cet engagement, il perdra Eurydice pour toujours. Orphée, exultant, accepte le pacte, tout en sachant combien il sera difficile de le respecter.

Acte II

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Premier tableau

Dans les ténèbres de l’Averne, au-delà du fleuve Cocyte, les Furies et les Spectres dansent en une ronde infernale et cherchent à barrer le passage à l’audacieux mortel. Mais le chant d’Orphée est si doux, comme il leur raconte sa passion sans espoir, que peu à peu ils s’apaisent et disparaissent. Orphée peut poursuivre sa route.

Deuxième tableau

Le poète, arrivant aux Champs Elysées, contemple la lumineuse beauté de ces lieux verdoyants. Les âmes bienheureuses, les héros et héroïnes y demeurent en paix. Mais Orphée ne peut apprécier cette douceur. Il n’a qu’une pensée, retrouver Eurydice. Et voici qu’enfin on la lui amène. Il la prend par la main sans la regarder et la conduit vers la lumière.

Acte III

Premier tableau

A travers un tortueux labyrinthe, Orphée, emmenant Eurydice, se hâte pour fuir l’Averne.

Mais la jeune femme ressuscitée, après un moment de surprise, assaille de questions son époux, dont elle ne comprend pas l’étrange comportement. Comment est-il parvenu jusqu’en enfer ? Pourquoi ne la regarde-t-il pas ? Il ne l’aime donc plus ? Lorsque désespérée, elle lui dit qu’elle préfère mourir que vivre sans son amour, Orphée n’y tient plus. Il se retourne et aussitôt, Eurydice tombe morte à ses pieds. Accablé de douleur, appelant Eurydice, Orphée veut se donner la mort pour la rejoindre. Mais l’Amour intervient une fois encore : les dieux, émus, ont décidé de lui rendre son épouse.

Deuxième tableau

Devant le temple de l’Amour, Orphée et Eurydice, entourés de héros et héroïnes, de nymphes et de bergers, célèbrent la résurrection de la jeune femme et le triomphe de l’amour sur la mort.

Orphée et Eurydice

Christoph Willibald Gluck

(1714-1787)

Gluck était le fils d'un forestier du Haut-Palatinat bavarois.

Christoph Willibald Gluck s'inscrivit en 1731 à la faculté de philosophie de Prague. Depuis son plus jeune âge, il montrait des dispositions pour la musique que son père s'ingéniait à contrarier. En 1734, il quitta la maison paternelle pour Vienne afin de devenir musicien.

C'est à Milan, où il étudia sous la direction de Giovanni Battista Sammartini, qu'il fit jouer son

premier opéra en 1741. Plusieurs autres suivirent dans différentes villes d'Italie, puis à

Londres, en 1745-1746. Il y entra en relations avec Lord Middlesex, directeur de l'Opéra qui

se trouvait encore au vieux théâtre de Haymarket. Gluck y donna avec un certain succès en

janvier 1746 un opéra à sujet mythologique, La Chute des Géants (La Caduta de'Giganti),

puis, en avril de la même année, Artamene, démarqué de son Tigrane de 1743. Lors de ce

séjour anglais, Gluck découvrit la musique de Haendel – à qui l'on chercha peut-être à

l'opposer, car le Prince de Galles, qui protégeait l'Opéra, était en conflit avec son père le roi

George II qui protégeait Haendel – et se lia avec le compositeur Thomas Arne.

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Gluck quitta l'Angleterre et voyagea pendant trois ans, notamment à Dresde, Copenhague, Naples et Prague. En 1748, il fit jouer avec un grand succès à Aix-la-Chapelle sa Semiramide riconosciuta, sur un livret de Métastase. Le 15 septembre 1750, il épousa Maria Anna Pergin, fille d'un riche négociant de Vienne. Ils n'eurent pas d'enfant mais adoptèrent une fille, Marianne, née en 1759 et morte prématurément en 1776.

Gluck finit par s'établir à Vienne en 1752 en qualité de chef de l'orchestre du prince de Saxe- Hildburghausen, puis de maître de chapelle. Il commença à arranger des opéras-comiques français pour le théâtre de la cour et à composer des divertissements italiens. Ses amis tentèrent d'abord sans succès de lui obtenir un poste à la cour mais, en 1759, il fut nommé au théâtre de la cour et, peu après, se vit accorder une pension.

Il fit la connaissance du poète Ranieri de’Calzabigi et du chorégraphe Gasparo Angiolini et, avec eux, il composa un ballet-pantomime Don Juan (1761). L'année suivante, il composa l'opéra Orfeo et Eurydice, qui engagea ce qu'il est convenu d'appeler la « réforme de l'opéra » et reste comme l'un de ses chefs-d'œuvre. En 1764 il donna un opéra-comique, La rencontre imprévue, et l'année suivante deux ballets, puis deux nouveaux opéras, toujours sur des livrets de Calzabigi, Alceste (1767) et Paride ed Elena (1770).

Gluck décida alors d'appliquer ses théories à l'opéra français et, en 1774, il donna Iphigénie en Aulide et Orphée et Eurydice, version française de son opéra de 1762. Ce fut un triomphe en même temps que le point de départ d'une controverse avec les tenants de la musique italienne, qui se choisirent comme champion le compositeur Niccolò Vito Piccinni. La querelle éclata en 1777 avec Armide, qui faisait suite à la version française d'Alceste (1776) et fut suivie en 1779 par le plus grand succès de Gluck, Iphigénie en Tauride, et son plus grand échec, Echo et Narcisse.

Admiré par ses contemporains comme Joseph Martin Kraus, Gluck mit pourtant un terme à sa carrière. Il révisa Iphigénie en Tauride pour une version allemande et composa des chansons mais renonça à se rendre à Londres et mourut en 1787 à Vienne.

Orphée et Eurydice

Biographies

Giuliano Carella, direction musicale

Giuliano Carella, directeur musical de l’Opéra Toulon Provence Méditerranée, obtient son diplôme de direction d'orchestre au conservatoire «Giuseppe Verdi» de Milan, et de composition au conservatoire de Padoue. Il se perfectionne ensuite sous l'égide de Franco Ferrara à l’Accademia Chigiana de Sienne. Il dirige dans les plus grands théâtres et festivals internationaux : Deutsche Oper et Staatsoper Unter den Linden de Berlin, Bayerische Staatsoper München, Staatsoper Hamburg, l'Opéra Comique, l'Opéra de Marseille, l'Opéra National du Rhin, Teatro Real de Madrid, Gran Teatre del Liceu à Barcelone, Teatro San Carlo à Lisbonne, Opera North à Leeds, the New Israeli Opera à Tel Aviv, Teatro Colon à Buenos Aires, le New Theater à Tokyo, Teatro Comunale di Bologna, Teatro Massimo di Palermo, Teatro Carlo Felice di Genova, Teatro Verdi di Trieste, Festival Puccini de Torre del Lago, Festival della Valle d'Itria di Martina Franca, Festival Rossini di Pesaro, l'Arena di Verona…

Le répertoire de Giuliano Carella s'étend de Giovanni Paisiello à Lorenzo Ferrero en passant par tout

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le grand répertoire lyrique italien. Ses enregistrements discographiques comprennent de nombreuses intégrales distinguées par la critique internationale, comme La Sonnambula, la version critique d'Ernani, L'Ultimo Giorno di Pompei de Giovanni Pacini ainsi qu'une série de récitals à la tête de l'English Chamber Orchestra avec Sumi Jo et Jennifer Larmore.

En 2002, il enregistre Elisabetta, Regina d'lnghilterra et Il Barbiere di Siviglia de Rossini, en 2003, Proserpine de Giovanni Paisiello puis L'Esule di Granata de Giacomo Meyerbeer en 2004, Adelaïde di Borgogna de Rossini en 2005 et Il Diluvio Universale de Donizetti en 2006. Il se consacre également au répertoire symphonique avec de prestigieux orchestres comme le Philharmonia Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, l’Academy of St-Martin in the Fields, le Scottisch Chamber Orchestra, l’Orchestre Philharmonique de la Radio Hollandaise, l'Orchestre de la RAI de Turin, l'Orchestre de Paris....

Plus récemment, Giuliano Carella dirige Don Pasquale au Teatro Real de Madrid, I Capuleti e i Montecchi à l'Opéra Royal de Wallonie, Tosca au Liceu de Barcelone, L'Esule di Granata de Meyerbeer à Londres, La Fanciulla del West au New Israeli Opera, Le Due Illustri Rivali au Teatro Massimo Vincenzo Bellini à Catania. On le retrouve au Teatro Regio de Parme pour Madama Butterfly, suivi d'une tournée en Italie en 2005, puis, c'est Lucrezia Borgia à l'Opéra de Monte-Carlo, Suor Angelica et I Pagliacci à l'Opéra Royal de Wallonie, I Puritani à l'Opéra d'Avignon, Norma au Teatro Massimo Bellini de Catane.

En 2006, il dirige Andrea Chénier au Concertgebow d'Amsterdam, Aïda au Michigan Opera de Detroit, Norma et Il Pirata en tournée au Japon avec le Teatro Massimo Bellini di Catania...

Depuis 1990, Giuliano Carella est le Président des Solisti Veneti.

Parmi ses derniers engagements, La Cenerentola au Grand Théâtre de Genève, La Gioconda au Japan Opera Foundation de Tokyo, Cyrano de Bergerac de Alfano avec Roberto Alagna à Monaco, I Puritani à l’Opéra d’Amsterdam et Turandot au Liceu de Barcelone.

Ces dernières saisons, il a dirigé à l’Opéra Toulon Provence Méditerranée Madama Butterfly, Un Bal Masqué, Le Trouvère, La Flûte Enchantée, Aïda et plus récemment Nabucco, Don Giovanni, L’Elixir d’Amour ainsi que des concerts symphoniques. Il vient d’y diriger La Traviata.

Numa Sadoul mise en scène

Né à Brazzaville, Numa Sadoul a vécu en Afrique et à Madagascar avant de se fixer en France.

Auteur, metteur en scène, comédien, pédagogue, romancier, auteur dramatique, essayiste, il travaille à la création de ses propres pièces : Oratorio concentrationnaire, Le Sang des feuilles mortes, Reflets d'Hélène, Aaron… Il fonde plusieurs troupes : « l’Orbe-Recherche Théâtrale » à Rouen, « Orfea » à Lyon, « Les Grands Garçons » en 2000 à Saint-Paul. Il est acteur-metteur en scène au Théâtre de la Cité de Nice depuis 1994. Parmi les pièces qu’il a montées ou interprétées : Antigone de Jean Anouilh, Othello de William Shakespeare, Montserrat d’Emmanuel Roblès, Dieu aboie-t-il? de François Boyer, Inconnu à cette Adresse de Kressman Taylor, Eloge de l’Absent d’Israël Horovitz, Les Diablogues de Roland Dubillard, Les Bonnes de Jean Genet, The Monty Python flying Circus.

Pour la Compagnie Miranda de Nice, il participe aux créations de Drôle de Faust de Gregorian et Soie d’après Alessandro Baricco.

Les débuts de Numa Sadoul dans la mise en scène d’opéra remontent à 1977, lors de sa rencontre avec Louis Erlo pour la réalisation de Parsifal à Lyon et à l'Opéra du Rhin. Il monte ensuite Salomé et Le

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Fou à Lyon et à l’Opéra du Rhin, Lohengrin et Eugène Onéguine à l'Opéra du Nord, Turandot et L’Incoronazione di Poppea à Marseille, Hänsel und Gretel à l'Opéra du Rhin, Die Zauberflöte à Nantes où il met également en scène en 2000 la comédie musicale de Reynaldo Hahn et Sacha Guitry, Ô mon bel Inconnu. La même année, il écrit et réalise la comédie-opéra Bianca Castafiore, le Récital à l'Opéra de Bordeaux, repris en 2001.

En 2002, il met en scène Madama Butterfly à l'Opéra de Marseille, puis à l’Opéra National de Bordeaux, à Toulon, Metz et de nouveau à Marseille (octobre 2007).

Prochainement, il montera la pièce de Jean Anouilh, Le Voyageur sans Bagage puis à l’Opéra de Metz, Don Giovanni.

Numa Sadoul a publié essais, romans, poésies, entretiens (avec Hergé, Mœbius, Tardi, Uderzo...), des bandes dessinées: La Tétralogie de l'Anneau du Niebelung d'après Wagner.

Luc Londiveau Co-mise en scène, décors et costumes

Luc Londiveau a effectué ses études artistiques à l'École des Beaux-Arts d'Aix-en-Provence et à l’École Nationale d'Art Décoratif de Nice. Parallèlement à la scénographie d'opéra, il a exercé son activité professionnelle dans des domaines différents comme la décoration d'intérieur, le graphisme et la peinture murale.

A l’Opéra de Marseille, après avoir collaboré à la réalisation de plusieurs productions, il a signé les décors et costumes d'Eugène Onéguine de Tchaïkovsky, puis avec le metteur en scène Numa Sadoul, ceux de Hänsel et Gretel de Humperdinck à l'Opéra de Strasbourg, du Couronnement de Poppée de Monteverdi à l'Opéra de Marseille et, en 1995, de La Flûte Enchantée de Mozart à l'Opéra de Nantes.

En 1996, il réalise, pour l'Opéra Royal de Wallonie à Liège, les décors du Faust de Gounod, spectacle coproduit avec le Grand-Théâtre de Tours et l'Opéra Théâtre de Metz puis présenté à Toulon.

Au cours de la saison 1999/2000, il a signé à l'Opéra de Marseille Iphigénie en Tauride de Gluck mis en scène par Bernard Pisani, puis deux spectacles en collaboration avec Numa Sadoul : à l'Opéra de Nantes, l'opérette de Reynaldo Hahn Ô mon bel Inconnu et à l'Opéra de Bordeaux un spectacle musical inspiré par l'œuvre d'Hergé avec la soprano Michèle Lagrange Bianca Castafiore, le Récital.

En 2002, toujours avec Numa Sadoul, il signe la scénographie de Madama Butterfly de Puccini à l’Opéra de Marseille, production présentée ensuite à l’Opéra National de Bordeaux, à l’Opéra de Toulon, à celui de Metz et de nouveau à Marseille en octobre 2007.

En décembre 2005, il signe à Menton les décors de Don Giovanni de Mozart pour l’Opéra de Chambre de France.

Il travaille également régulièrement avec plusieurs compagnies théâtrales et chorégraphiques de la région PACA.

Parmi ses projets, une nouvelle production de Don Giovanni à l’Opéra de Metz ainsi que plusieurs scénographies pour le théâtre.

Erick Margouet Chorégraphie

Erick Margouet débute dans la danse aux côtés de Marie-Christine Boyer ; il intègre le centre d’études chorégraphiques et artistiques dirigé par Eliane Richaud. C’est à cette époque qu’il a été remarqué par Yvette Chauviré. Erick Margouet sera le premier élève de Lise Pinet et York Lanner, tous deux danseurs étoiles du Ballet du 20ème siècle.

Il part ensuite à Paris et obtient une bourse à l’Académie Internationale de la Danse. Il suit les cours de Solange Golovine et d’Andrei Glégosky.

Georges Golovine l’engage pour une création au Festival d’Avignon.

Vont s’enchaîner alors de multiples expériences professionnelles.

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En 1977, il est engagé au sein du ballet du Théâtre d’Avignon.

Il part rejoindre la compagnie classique et contemporaine du Ballet de Madrid. Il est ensuite engagé dans la nouvelle troupe de l’Opéra du Nord à Lille puis au sein du Ballet de l’Opéra de Nice

Il intègre la compagnie de ballet du Grand Théâtre de Bordeaux, puis celle du Ballet de Bonn.

Fin 1989, il collabore avec Wladimir Skouratof, à la création de La Belle au Bois Dormant à Rouen.

Erick Margouet travaille aux côtés de Sylvie Clavier à la tête du Ballet de Rouen.

Il est engagé, de 1992 à 2002, comme Directeur de la Danse à l’Opéra de Reims.

A partir de 1994, il travaille les grands Ballets du répertoire tels que : Coppélia avec Sophie Marquet et Philippe Anota, Casse-Noisette avec Karin Averty et Stéphane Elizabé, puis Gisèle en collaboration avec le Jeune Ballet de France (Spectacle filmé par ARTE), Le Lac des Cygnes, Roméo et Juliette, Cendrillon, Fleur de pierre et enfin Spartacus qui termine la période rémoise.

Avec la Compagnie Ballet de Champagne, il effectue une tournée en Russie (2001) où il présente sa création Maria de Buenos Aires.

Depuis mars 2002, Erick Margouet dirige le ballet de l’Opéra Toulon Provence Méditerranée. Il a notamment chorégraphié La Dame aux Camélias, un ballet en hommage à Stravinski et la saison dernière La BelleHélène et Casse-Noisette qui sera repris en décembre prochain.

Maxim Mironov Orphée (ténor)

Maxim Mironov est né à Tula en 1981. Après avoir effectué ses études musicales supérieures à Moscou, il intègre la troupe du Théâtre « Hélicon Opéra » de Moscou.

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Dès le début de sa jeune carrière, Maxim Mironov se spécialise dans le répertoire rossinien, où il excelle.

Ainsi, il participe régulièrement au « Festival Rossini de Pesaro » où il chante La Cantata di Canova sous la direction d’Alberto Zedda.

Il chante ensuite Don Ramiro/La Cenerentola au Théâtre des Champs-Elysée avec l’Orchestre de Paris, puis à Pesaro le Comte Libenskof/Le Voyage à Reims, Lindoro/L’Italienne à Alger et Oreste/Ermione.

Il interprète également Narciso/Le Turc en Italie à l’Opéra de Hambourg puis Lindoro/L’Italienne à Alger au Festival d’Aix-en-Provence. Très récemment, il a chanté Liebenskoff/Le Voyage à Reims à la Japan Opera Foundation sous la direction d’Alberto Zedda, La Cenerentola au Festival Glyndebourne ainsi que Lindoro/L’Italienne à Alger à Bologne.

Maxim Mironov a également chanté en récital à l’Opéra de Francfort et au St John Smith Square de Londres où il sera réinvité prochainement.

Parmi ses prochains engagements, Le Barbier de Séville au Festival de Las Palmas et au Grand Théâtre de Genève ainsi que Lindorno/L’Italienne à Alger au San Carlo de Naples, au Théâtre Réal de Madrid, à Luxembourg. Il chantera également Margio/Mitridate de Mozart à La Monnaie de Bruxelles et Otello de Rossini à Lausanne.

Maxim Mironov a enregistré La Donna del Lago sous la direction d’Alberto Zedda. On le retrouvera à Toulon dans Le Barbier de Séville en mars prochain

Henrike Jacob Eurydice (soprano)

Dès l’âge de 8 ans, Henrike Jacob interprète les rôles d’enfants du répertoire lyrique au Staatstheater de Sarrebruck. Elle poursuit des études de lettres à l’Université de Sarrebruck et à la Sorbonne, parallèlement à ses études musicales conclues par un premier prix du Conservatoire Supérieur de Paris. Elle a travaillé avec de grandes personnalités lyriques comme Viorica Cortez, Katia Ricciarelli et Lorraine Nubar. Depuis 1998, elle se perfectionne auprès de Teresa Zylis-Gara.

Tout en se consacrant aux récitals et aux oratorios à travers l’Europe, elle commence une carrière lyrique en tant que soliste et entre en 2000/01 elle intègre la troupe des Jeunes Voix du Rhin à l’Opéra National de Strasbourg. Elle participe aux Festivals d’Edimbourg, d’Aix-en-Provence et de Salzbourg avec La Belle Hélène mise en scène par Herbert Wernicke.

A Strasbourg, elle chante dans Orphée et Eurydice, Hänsel et Gretel, Le Viol de Lucrèce, Carmen. A Sarrebruck, elle chante dans Sang Viennois.

En 2001, elle interprète le rôle de Papagena/La Flûte Enchantée, mise en scène par Achim Freyer, coproduit par l’Opéra National de Strasbourg, le Festival de Schwetzingen et celui de Gstaad.

Henrike Jacob chante Despina et Barbarina à Paris, « la coloratura soprano » dans la première française de Postcard from Morocco de Dominik Argento à l’Opéra de Strasbourg, Blonde/L’Enlèvement au Sérail au Landestheater Innsbruck et au Reiseopera, Clorinda/La Cenerentola à l’Opéra National de Bordeaux, Porporina/Opera Seria, mise en scène par Laurence Dale au Reisopera, Pamina/La Flûte Enchantée d’Achim Freyer à Strasbourg, Sophie/Werther à Bordeaux, Nirona/Don Pasquale à Nice..

Joanna Malewski l’Amour (soprano)

Après des études de chant à l'Ecole Nationale de Musique et de Danse de Montreuil dans la classe de Frantz Pétri et de Françoise Pétro, Joanna Malewski obtient le 1er Prix du Concours Léopold Bellan, ainsi qu'une médaille d'or de Chant à l'Ecole Nationale de Musique et de Danse de Montreuil. Elle est admise la même année au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, dans la classe de chant de Mireille Alcantara. Cette jeune soprano obtient le Prix du Jury au Concours de Chant de Béziers.

Parallèlement au chant, Joanna Malewski a étudié la trompette, le piano et a obtenu deux Médailles d'or en analyse et musique de chambre.

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Elle débute sa carrière de soprano dans le rôle de Sophie/Le Petit Ramoneur de Britten à Montreuil sous la direction d'Yves Lestang, puis interprète le personnage d'Ayatok, puis le rôle d'Adelle dans une création de La Lune n'a jamais froid aux pieds de Michel Zbar, Truchement/Les Tréteaux de Maître Pierre de Manuel de Falla et Bélinda/Didon et Enée de Henri Purcell avec l'Ensemble Baroque du Maine, sous la direction de Jean Denis Arbel.

Elle participe à deux créations, l'oratorio Le Chat Noir de Roland Creuze et un cycle de mélodies d'Yves Queyroux sur des textes de René Char.

Elle a aussi chanté sous la direction de Christophe Coin la Cantate BWV 32 de Bach, sous la direction de Roland Lemêtre, la Messe en si m de Bach et sous la direction de Christophe Talmont, le Gloria et le Magnificat de Vivaldi avec l'orchestre de l'Opéra de Rouen.

Joanna Malewski donne aussi de nombreux concerts en tant que soliste avec l'Ensemble Elégie, le Chœur de Paris Sorbonne, le trio Bergamasque, le quatuor Satie, l'Ensemble Vibrations pour le Stabat Mater de Pergolèse.

Plus récemment, elle a chanté Lidotchka/Un Coin de Paradis à Moscou à Toulon ainsi que Isabella/L'Oie du Caire de Mozart à l'Opéra Comique avec la Péniche Opéra spectacle repris à Toulon (2006), Pamina/Die Zauberflöte puis le rôle de la gouvernante/Turn of the Screw de Britten ainsi que Frasquita/Carmen (2007).

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Opéra Toulon Provence Méditerranée Bd de Strasbourg 83000 TOULON Direction : Claude-Henri Bonnet Service Relations Extérieures 7 Rue Racine- 83000 TOULON Tél 04 94 92 58 59 – Fax 04 94 92 58 64 Directrice des Relations Extérieures : Sylvie Morin-Bouttefroy

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Tarif normal (ajouter prime de location) 66€/50€/38€/25€/9€

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ème

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