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Note sur un développement des quantités numériques, qui présente quelque analogie avec celui en fractions continues

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N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

E. C AHEN

Note sur un développement des quantités numériques, qui présente quelque analogie avec celui en fractions continues

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 10 (1891), p. 508-514

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1891_3_10__508_0>

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(2)

( 5o8 )

NOTE SUR UX DÉVELOPPEMENT DES QUANTITÉS NUMÉRIQUES, QUI PRÉSENTE QUELQUE ANALOGIE AVEC CELUI EN FRAC TIONS CONTINUES;

PAR M. E. CAHEN, Professeur au lycée de Rennes.

1. Soit une quantité numérique x, en appelant at sa partie entière

T 2*0

.r0 étant <^ i •

Soit i/0 Ia partie entière de .r0.

Uo<OTo< Uo •+• I >

— est une valeur approchée de — par excès, a moins de

i i i W ll I I 11(11 I I \OU •

On peut donc poser

de

et

Xo

En appelant Ï/J même

ainsi de suite.

Finalement

L la

I lto-¥- I)

partie

n

1 1 Uç> XX '

a fortiori <C 1 •

entière de .r, on peut écrire

1 1 0 " 1 ' ^ 2

« 2

(3)

et Terreur commise, quand on s'arrête au ternie —, est du signe de un et plus petite on valeur absolue que

2. On peut développer x par une série analogue d'une façon un peu différente.

Soit (i\ la partie entière de x

x — at-\ i

XQ

Soit Uo— i la partie entière de x0, JJ- est une valeur de — approchée par défaut à moins de -j-j — Ï T o u

xo Uo— i Uo

On peut donc poser

= ai-h ~ H- ~ ,

'xT<Uo(u',,-1 ) « et ainsi de suite.

Finalement

i i i

X = ai -f- rrr h — h J-T

U U U

L'erreur commise en s'arrêtant au terme JJ- est posi- tive et inférieure à

3. Le développement en séries de cette nature n'est évidemment possible que d'une seule manière. Si x est incommensurable, le développement est évidemment illimité. Je dis que, si .rest commensurable, le dévelop-

(4)

( 5 . o )

peinent est limité. Considérons, par exemple, le dévelop- pement en série (i).

Je peux supposer x <^ / pour ne pas embarrasser les calculs du terme irrégulier aK.

Soit alors

A A,

en

en

B étant <in tiers :

Considérons

posant

A i B M{

posant A B

A B ~

i

I I

( B - B A0= B -

Bo = B M

Bo +

A, = B0- B. = Bo u

i M2

A Mo) u0

- A M0,

i Bo-

-Aouu

Ao BoJ

D'une far on générale,

Je dis que les nombres entiers Ap vont en décrois- sant, c'est-à-dire que

B; )- Xpitp

ou

Bp u p+i -+-1

Or c est ce qui résuhe de la façon même dont la série a

(5)

été formée. On a déterminé up+i, justement par la con- dition

Les nombres entiers et positifs,

•A-o» A i , . . . , A/ ;,

allant en décroissant, l'un d'eux est forcément nul et la série est limitée.

Exemple :

4. Pour qu'une 355 n3 ~ série

r

7

i

791

1

ÏH ""

soit une série de la forme (1), il faut et il suffit que, pour toute valeur de /z,

1 1 1 1

Un Un-\ W/*-2 ' * ' Un^i(Un-l-+-l)'

Si, en effet, cette condition est.remplie, on voit faci- lement qu'en développant la quantité

1 1 X = Cli-\ h . . .

UQ U\

en série (1), on retrouve justement ce développement.

De même pour une série

la condition est que

CoivsÉQUEiscE. — Si, dans une se f ie illimitée de la

(6)

forme

on a, pour toute valeur de n, ou tout au moins à partir d'une certaine valeur de /z, constamment

i T î

> ^ i

la série a pour somme un nombre incommensurable.

En particulier, cette condition est remplie si

ou

Un (Mfl+l) lhi+i Un+2 M«+3

ce qui donne des caractères permettant de reconnaître si la somme d'une série est un nombre incommensu- rable.

On aurait un théorème analogue pour la série

T I I

Une telle série représente un nombre incommensurable, si l'on a constamment

Exemple, — Soit

i i i

i a 6 4 ' 2 ' i 8 o 6 3 2 6 3 4 4 2 " ' • '

chaque dénominateur est égal au précédent multiplié par lui-même plus un.

On a donc ici

(7)

et, par conséquent

i Un(Un-hl)>

(

11—

5 i 3 )

i Ï 'n+2 " ^ Un+3

Donc la série a pour somme un nombre incommen- surable.

Autre exemple. — La série dont le ternie général est

a étant >> i.

On voit facilement que la somme de cette série est incommensurable.

D'ailleurs Liouville a montré que cette somme n'est pas non plus un nombre algébrique.

S. On peut généraliser le résultat précédent, en consi- dérant des séries de la forme

ÜÜ. _ lll _|_ ÜI __

OU

PJ! _4_ r* Ü 1 _4_

UQ ll\ Uî

z/0,/^, . . . , t'o,fi, . • . étant des nombres entiers.

On démontrera sans peine que la somme de la pre- mière est un nombre incommensurable, si Ton a con- stamment

En particulier, cette condition est remplie si

Ll S I

Ufi+i H/t+2 «/^3 Hn{Un-+-l)

La somme de la seconde série est un nombre incom-

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nicnsiirablt', si

Un(U„—

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