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Sur les symboles <span class="mathjax-formula">$\frac{o}{o}$</span> à plusieurs variables indépendantes

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Texte intégral

(1)

N OUVELLES ANNALES DE MATHÉMATIQUES

L ÉON A UTONNE

Sur les symboles

oo

à plusieurs variables indépendantes

Nouvelles annales de mathématiques 3e série, tome 16 (1897), p. 420-426

<http://www.numdam.org/item?id=NAM_1897_3_16__420_1>

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(2)

[Dld]

SUR LES SYMBOLES 3 A PLUSIEURS VARIABLES INDÉPENDANTES;

PAR M. LÉON AUTONNE.

ï. — PRÉLIMINAIRES.

Soit X une fonction de x qui, pour x=o par exemple, prend la forme -• Pour \x\ assez petit, on a X = P»(x) : P0(.r) a\cc P, (o) = P«(o) = o. On con-

(3)

( 42. )

vient que la valeur Xo de X pour x = o est la limite*

\ers laquelle tend X quand or tend vers zéro. Si P< et Po pour \x assez petit se développent en séries de;

Taylor, des règles bien connues donnent Xo. Si X dé- pend de r variables distinctes j?, y, S, . . . avec'

on peut encore convenir que Xo est la limite de X quand | ^ | . \y\i \ z\ • • • tendent vers zéro. Seulement Xo n'est plus unique et change avec la loi de décrois- sance simultanée des modules. Si 1^ et Po sont régu- lières, on peut (Weierslrass) obtenir pour- Xo tout nombre pris arbitrairement à Pavanée.

Mais considérons JS fonctions X / = P/ \ Po, i — i, 2, . . ., j \ , JS^r, avec P/ (o, . . . ) = Po (o, . . .) = o. Les X,o ne sont pll l s simultanément arbitraires. Si l'on s'en donne quelques-unes, les autres s'en déduisent. Je pose» alors le problème suivant :

Connaître tous les systèmes de valeurs-limites vers lesquelles tendent simultanément les rapports des P, t/uand les r variables tendent vers zéro de toutes les façons.

Une terminologie géométrique est commode. Dans un espace EN à 1$ dimensions, prenons les j \ ~\- 1 coor- données homogènes £ d'un point ç, j = o, 1, 2, . . . , J\T ; considérons les x, j % 2, . . . comme les coordonnées d'un point Ç dans un Er. ç et £ sont liées par les rela- tions

pïj — Vj(xJy, z), p = facteur de proportionnalité, Py-(o, o, . ..) = o.

Quand Ç tend vers le point 10 [x =y = z = , . . = o]

suivant un certain itinéi aire W, £ tend vers une posi- Ann. de Mathémat., 3e série, t. XVI. (Septembre 1897.) 27

(4)

( 422 )

tion limite H, de coordonnées £y, fournie par 4P. Le problème est alors de construire la figure Qr de EN, lieu des points ç, fournis par tous les itinéraires pos- sibles.

Grâce aux magistrales recherches de Weierstrass sur les séries entières à plusieurs variables, on peut par- venir au but (*). La solution complète exige trop d'ex- plications préliminaires pour être exposée ici ; mais, dans le cas particulier ci-après, qui se laisse traiter d'une façon directe et 1res facile, on retrouve la méthode et les principales circonstances du procédé général.

1 1 . — CONSTRUCTION D'UZVE FIC.THK Q.

Soient, pour S =. r z=z r>.^ j = o, i, i>,

\j = ttj x'x-^ x*^{ ( . . . ) , a, p = entier*, hj = hjX$—J7?+1 ( . . . ) , Vy, ^>y— holomorphes en x\

le«^ neuf confiante* ^y, bj, Cj sont quelconques sans aucune relation particulière e n t r e elle4;.

Quand j ' varie seul, ç décrit dans le plan E2 une conicjiieT, dont l'équation s'obtient en éliminant p etj}r.

(l) Le lecteur désireux d'approfondir la matière peut se reporter à mes autres publications.

Comptes rendus : Sur les variétés unicursales à deux dimen- sions ( n n o v e m b r e iSç>5 ).

Sur les variétés unicursales à troiv dimensions (9 et 3o dé- cembre i8(j5 ).

Sur les pôles des fonctions uniformes à plusieurs variables indépendantes (iS j a n v i e r 1897).

Iiendiconti du Cercle mathématique de Palerme, 1896.

Sur les pôles des fonctions uniformes à deux variables indé- pendantes.

Acta mathematica : Sur les pôles des fonctions uniformes à plusieurs variables indépendantes (à paraître).

(5)

( 4*3 )

Posons, /y, vij, il; étant neuf quantités quelconques,

h h h

|

m0 mi m2 — ( / / / i / i ) , . . . :

le meilleur procédé d'élimination (CLEBSCH, Leçons sur la Géométrie, traduction A. Benoist, t. Hf, p. a 92) est d'annuler le discriminant P(£o> ?h Ça) du polynôme quadratique en y

d'où l'équation de F

Sous le bénéfice de P = o, l'équation IJ(') ) = o a une racine double y, — — o, d'où

/ j \ y _ J_J> '_ __ ; _

Pour chaque valeur de x et de y , ç est donné par l'intersection de la conique F avec une des droites ( i j . Quand x est infiniment petit, ? tend vers un certain point de la courbe F limite de F. La figure ù2 e>t située tout entière sur la courbe F.

Démontrons la réciproque : un point quelconque |JL, de coordonnées iLn de F est sur 02.

Supposons a déterminé par l'intersection de f avec;

la droite qy q0^ — </i io = o, </« : </0 = u-i : ;J.O = quel- conque. Soit A un point où q coupe F; l'équation P(A) = O exprime qu'il existe au moins une racine vj commune aux deux équations

A (y) =Jj±y± = Jj[_zi

(6)

ou aux trois équations

\'Jh ^ïfj(y) — h/dr) = °' *> J = °' l- >2>

savoir

( X;Cy - ïjCi)y* -t- ( X/ Ay — Xy A;)JK -+- X/By — Xy B/ = O.

Pour .r in fi ni nient petit, fc point \ étant distinct du point 6', les deux racines de [l'y] sont infiniment petites et 7j est sûrement infiniment petit, x et r4 s'annulent à la fois.

Cela posé, construisons un itinéraire \£P qui four- nisse a. Prenons y = r, (A, x ) . x vaiiant, X varie, mais sans pouvoir quitter ni la conique F ni la droite q. A. la limite, )*., qui coïncide avec ç, vient sur F sans avoir pu quitter q \ donc A ou ç vient v.w UL. c. Q. F. D.

Bref, Q2 est la conique F . On a

Pour obtenir f, il suffit de chercher la limite de la conique, après départ du facteur x$.

Pour j ' , il vient

(7)

( 4*5 )

formules qui permettent, un point | étant pris sur F, de construire un itinéraire fournissant H.

Remarque. — On a expressément exclu de la dé- monstration précédente le cas où le point [Jt coïncide avec le point c, de coordonnées cj. Mais il est très facile de construire un f qui fournisse c. Posons x =ya, avec 2 < O 4 - a - a e t 2 < < a " ! 3 ; alors d a n s / ) tous les termes sont négligeables devant le terme Cjj -. Jl suffit donc de choisir l'exposant positifs- assez grand pour que l'itiné- raire \^, x = j/ ( T, fournisse c.

On construira par un raisonnement analogue des W fournissant les points a et b.

III. — DISCUSSION.

fi = '17.. — F est la conique

y est f o u r n i p a r u n e q u e l c o n q u e d e s r e l a t i o n s ( 3 ) , ( 4 ) o u ( 5 ) .

fi < '>.a. — F est la d r o i t e d o u b l e

( l bcf-

Fig.

A

/f

••

y est fourni par la relation ( ."">).

(8)

,3 > 2 a.

( 4 2 6 ) F est la droite

(tab) = 0, Fis. 2.

y est fourni par ( 3 ) ;

est fourni p a r ( 4 ) -

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