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Modélisation mathématique de la circulation de I'eau dans les régions désertiques

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

Rdpublique Algdrienne Ddmocratique

et

populaire

Ministdre

de

l'Enseignement Sup6rieur

et de

la

Recherche

Scientifique

Unirrersitd

8

Mai

lg45

*

Guelma

Facultd

des

Mathdmatiques

et de

I'Informatirque

et des Sciences de

la Matidre

D6prartement

de

Math6matiques

M6moire

Pr6sent6 en vue

de

I'obtention du

diplome

de

Master

/\cad6migue

en Math6matiques

Option

:

Equations aux d6riv6es partielles;

Par:

Melle. Hanene AIDOUD et Melle.

Amira

BOUKI\BOU

lntitul6

Dirio6.

parl:

Prof. Hisao FUJITA YASHIMA

PREISIDENT

EXAMINATETIR

EXA,'MINATEUR

Devant

le

jury

M.Z.AISSAOII

M.C

R.

CII{F'MLAL

Prof

BOUKRIOUA

Prof

Uni'v-Guelnra

Univ-Guelnra

Uni.y-Guelma

i&oddlisation

ndfhdnafique de

la

circ:ulafion de

I'eau

alans

les

rdgions d4serfiques

(2)

UNIVERSITE

08

N{AI

45

GU'EL]WA

FIMSM

DEPARTEMIINT DE MATHEMATIq,UES

M6moire

de

Master

n-

t'

t

I

rJ[rrron

:

Analyse

l-4{}ddlisation ina*h*irnatique de

la

circulatio*

de

I',eau

dans

le,s

rdgions

ddsertiques.

I

Aidoud

par

Hanene

et

Boukabou

Amira

Dirig6

prar

Mr.Hisao F\rjita

yashima

(3)

tI

__l[

'll

ti

I I

7

t, , 8

1l

11 II

t2

L2 ao l.D 13 L4 16 16 I' 2A rln &v ?q

Table

d.es

martibres

Remerciemwts

Introduction

G6ndralit6s

i.i

tes

Phases d'eau

L.1.1

Le diagramme des phases de l'eau

1.2

Les dtaPes de l'eau

i.2.i

L'dvairorai'ioii

L.2.2

La

condensat;ion

1.2.3

Les pr6ciPitations

L.2.1

L<* cap'tat'iori e'r,

I'iiifiltrtaiiolr

1.3

La

circulation de l'eau

L4

Les rr6gions d6sertiqries

Position du

2.t

Domaine

problbme

2.2

Qiiariiiie*

physiq-riee

i

co'*sid€rer

2.3

Intdrpdtation

physique

18

Etude

de

la solution,

comportement asymptotique

3.i

Eiude

de Ia sc'lution

(4)

TABLE

]DES

MATIERES

4

Adodble g6n6rale

4.i

pcsiiioii

du prob,ii:rre

4.2

Etude de l,existence et

l,unicitd

de Ia solution

Conclusio:n

3L ,1 rl}'

...32

37

(5)

Rernerciemenlbs

Nous voudrions en premier

lieu

remercier Monsieur Hisao

Fujita

yashima d,avcrir dirig6

rioti:e iu6rr+oir-e'

ef

tle ri+u*

aloir

iidti6

a

l'6tude

t-l'uir pli6i*ouid*e i*i6res-*air.oe,

ai*si

qu,i

tle

passionnants sujets

de

recherche'

ses conseils, sa

disponibilitd,

sa rigueu.r intellectuelle a laquelle nous avons

pu

nou'$ r6fdre et sa clairvoyance mathdrnatique

m,ont ;rermis de,

vsni,

5

bout

t-le ce trsvs.il.

Nous aimerions aussi exprimer nos

gratitude aux

Monsieurs

:

M.Z.Aissraoui, Boukrioua,

ei' R'clregrir*i

qui

rr+*s {Lrrlf r'}*rrrrtixr- er'€tre :resrr-xes

tiu.i*r.v

de s,+ui,euaeeu.

Nous remercions chaleureusement nos parents

pour nous avoir 6duqu6s dans un

milieu

ori

la

connai-ssar ce, I,e$ort sont

irnportauts-Nous voudrions remercier

nos

ecconrpe€]16es

pe*cl*it

ces alre6es.

partag6es. Nos pensdes

vont

d, nos

pour

leurs arnitid.

camarades

de

l,universit6

et

d,aiileurs,

qui

no.us ont

Merci

$' eux pour le*n* gentilesse

et

p*u:r'res

discnssi+ns

amies,

pour

tout

ce

qu'ils

nous apportenLt,

mais

surtout

Enfin'

nous tenons d' exprimer nos profonde affection

a, nos familles, qui nous ont to,ujours

soutenuss.

Nous terminons avec un remercie:nent bien

particulier

a, quiconque

qui

de pr6s ou de

loin

(6)

fntroduction

Le cycle de l'eau joue un r61e

important

dans

le budget 6nerg6tique de Ia plandte,.

Eri

effei'

le

couple d-v'ap+r'ation-coiicle*saiiori

est

re"1-ro*sal;le

du

tr.alrsfer.t

d,uire ,qualrtii'

consid6rable d'dnergie de ra zone intertropicale

vers les latitudes pius hautes.

sur la totatit6

de la surface terrestre, l'ensernble

des pr6cipitations annuell:s repr6sente une

htr+teur

,'l:}}€r]?-1e

de g0

r:rn,

clui implique

liie$ 6vitle**ler:t

l,6v*p*;ratj+*

t-l,une

qu*rtit6

d'eau tlquivalente.

^

t'6nergie

n6cessaire

i

cette drq:oration

est

considdrable

:

environ 66{l therrni€s,

soit

2'76'

10eJfa"rr'

pou'

chaque mbtre r:arrd de la

surdace terrestre, soit

pi*s

du q,uart de l,6nergie

solaire

totale

regue chaque ann6e

par Ia

Terre,

cette

6nergie est int6gralement restitu6e

i

l'atmosphbre lors de ra condensatic,s

de tgBte cet:t€ vapeur d,eau^

L'eau'

presque omnipr6sente d,

Ia

surface

de

la

?erre

et

dans l,atmosphbrr3,

est

am,en6e

i

changer

d'6tat

:

solide,

liquide ou

gazeux,

en

fonction

des variations de ternp6rature

et

de

pressio:'i: ces changeeients

ci'6ist

al:soit*ent ou

iiL€reiit

cle l,6ner3ie.

Dans cette m6moire nous propo$ons un

*:larr* les r€gir:lis ti6sei=i,iqucr;,

ce iri+*J.ile .sei_i

de l'eau.

L'objectif

de notre 6tude est d'anal5'ser la circulation

de i'eau dans les rdgions d6sertiques.

l{*ire

iriSirioiie est

oigaiiis*

tle }a

i*iriiidre

siiiv_n;rie :

chapit'e

1 : ce

chapitre est d6di6 ri un bref rappel de la

transition

de phase de I'eau r:t son

cycle- Nerus faisons un

tour d'horizo*

des coaeepts

et

ddfinitions lids.

chapitre 2 :

Ds*s

ce

chapitre

',olrs

istr+:t-hds*rs !e sv,stime rlrdq*ati$$s que

*$ris

inll+es

examiner et pr6sentons

|interpr6tation

physique de

ce systdme d,6quations.

modble math6matique de

la

circrrlation dr: I,eau

(7)

I -r

fntrnduction

f-

chapitre

s

:

c'est

le chapitre oit nous exposons

res

r&uriats

principaux

de notre

6t'de.

Nous

+'

t16mo*troirs I'o<igteace et

I'iiaicit€

de

la

soliiticnil

et

dt*iilissoiis sil&

calel{}rtenient

asy:*pt.r-tique.

-

chapitre 4

:on

a propos6

et

6trudi6 un problbme dans

raquene ra quantit6 de

'eau

d6pead

de

la

position ;r et,

le

temp

f.

TT

,l

|r

I I t'-I

-j

..l

(8)

-t

Chapitre

I

Gdndralit6s

1.1

Les

phases dreau

L'eelu est pr6se*te s{lr 1* terre

3, eorr*plir*

l,*tspephbre

sol*s

treis

forsles

:

(i)

Etat

solide(glace,neige)

:

Les striide* $ofii' e&r&ci'€ri#s

iltit'

$*

ageueerce*i, cles

ai,+*'es i,rts ortl*r.mds et, rappro,ch€u.

ii

est donc trbs

difficile

de les comprimer car

il

a peu d'espaces

entre les atom.es. De plus tous

ls

at'ornes

'sont li6$

fortege*t

le.q *,as a,,x a,,t*es, ce qui con{Fre aux solides

ure

forxre propre bien ddtermin6e {cristaux}.

(ii)

Etat

liquide(pluie,nuages)

:

L'es liqrdcles sr:nt

caractdri#s qua*t

*

eux

per

uB age*eement cr6s+]r€r+*n6s cres ato*rers nr*is

toujours asseu repproch6s' IIs sont donc 6galement

difficilement compressibles. En rev.anche,

les atomes sont peu lies les u.ns

aux

autres

et

les liquides ae po*sadent donc pas

de forme

prspre et peuvent .se d6fsnner tri.s llacilemeet.

(iii)

Etat

gazeux(vapeur

d,eau)

:

tes

gaz 'sont caractdrises u&

age&cerneat des atomes d6sordonn6s ef espacds et peuvenl,

ainsi

€tre comprimes faciiemeni' Les atornes ne sont

pes li6s les uns aux autres et sont trds cugit6s.

Pour ces raisons, les gaz se r6pande:nt librement

et n'ont

pas de forme propre sans

p'uvoir

(9)

1.-

Les phases d,eau

6

@'

kporr

H?o

q*,

,fr:rf#F'p/

t

E k_i!{ff#ii:=

-@lru*ruff.

#ffiry**ry*ffi*

k-llquiht*lcl

r ..

F

dc l.Stcrt rolide

& l'6r<ri licpide

Frcu-Rp 1.1

-

Ies 6tats de I'eau

1.1.1

Le diagramm€

des,

phases

de

lreau

N*us savcns tcus q*e la

re*t'ilre

peut exister

s+tls tr+is 6t..*ts, s+!ide, liquiele ou g**eux. La

tempdra'ture et

la presicn

sont

le

de*x pribcipa*x

facteurs

qui

regi*rt

l,6tret

eo*s leq*el se

trouve '[a matidre' Le diagramme q'ui

suit

se nomme un diagramme de

phasis;

c,est celui de

i'eau'

ii

iiiustre de faqon sir:apie ies

relations ea*r€'dtais tie la

matiire

et iernperai.ure*pression.

LIQI''DE

(10)

1.1

Les phases d'eau

chacun

des

points de ce

diergramme

figure

un

couple

(pression, ternp6rature) unique

(ia

ple*sit'r:r

eu

*'t'r.,r'uplll.e

e*t

e.n *rdcm*6e,

ln

(,e.r,.3x**ln*e

eft

&lxeiss,*i.

Le tiiagrixru*e

lui-mame' compos6 de

3

branches

s6pare notre r6gion en

trois

rdgions distinctes

correspon-da'trt aux

trois

6tats : *eolide, liquide

et

gareu:<-,

cele vellt

dire qu,a

un

coulple

(tern;$rature,

pression) donne correspond g6ndraiernent un

dtat et un

seui.

e Par exempie :

ii

,+ :iC"C

ei ua

atiriosphlre de p;ressicrii, l,e&ii

se pr€senie scous la f+rnie un,iquer:tei:i; iiqilide.

si

le

point

reprdsentant un coupier (temp6rature,

pression) tombe juste sur une des lrranches

de

courbeo

i'eau

se prdsente' alor:i

i

la.

fols

sous les deu-x

6tats

repr6sentds

par

les r6gions

situ6es de

pari ei d'autre

de Ia courbe.

ii)

'4

100oc

et

sous

un

atmosphbre de pression,

(point

marqud

sur le gr*phique)

l,eau se pr€se*ie

a

ia

fois s+-r-tis

ltr

ft-rr=i*e

iiqrritie et

gaae-trxe

; c'e*t

l'6i+iliiitic)*i (l,eai-r

pe*€

cie j,€,r"a-t

liquide d

l'6tat

gazeux) ou

la

condensation (l'eau

passe de

l,6tat

gazeux

i, l,6tat

liquide).

si

l'nn

'se

tr$*ve

<ians

la

r6'gron sle

l'6tat

"sdiide e.n-de*s*sc*a

du point

triple

et

q*,on

se.

ddpiacrl vers

la droiie

c'est-d-dire lqu:on augmenin

ia

temp6raiure

sans changer

ia

pression.

on conrstate qu'on pa*sse de

l'6tat

siolide a

l'6tat

gazeux

sans passer

par

l,6trat liquide,.

cette

ir.t*isfolEiaiiuE {r-eprdseirt6e

pal

le i;r.ri*i

*iiu6

s.ti.l. ia c*u=iie} s,*p1_rclie

la

sutrliiriati+*.

Il

faut

pr6ciser que

la

pression cte ce diagramme est

la

pression

de

H2o

r:t donc klrsqu,il s'agit d'e la -v-ape'r=cuirierr'-irire

daers,i'air uri {i*i'{. r.'rrniiil6r=er le pre*>iuu

pr1ietie

r:orrespr-*r,3a*i

iL H2O lgazeux.

On remarque dans ce diagramme

draux points singuliers :

1)

Le

'poirrt

triple

t '{

i*

.i+*ct:ica cLes

t.eis

br*.r-tches ei

la

teeri#r&tur:e,

et ia

pr:e*ui**

reprdsent6es

par

ce

point,

l'eau se pr6sente sous les 3 6tats (solide,

liquide

et

gazeux).

2)

L*

point critique

: Lru rdgi*n

-c!tu6e ruu

deli

ai d.rtit-e de

r*

c*r:rbe

q*i

se termine

Filr

,,n

poini

appel6

point criiique

corresPondant

lui-m6me d une iernp6rature

ei

une pressiorr bien

pr6cises' est arr'ssi

singuliire :

en effet,

dans cette rdgion, on

peut

passer de

l,6tat

liqrride d

!'6tst

gezeux se,iF ?:e$c+etrer de ccrurl,:€,

c,est-ildire

sans

ch*irgei*e,:t

de phase

:

!e liquide

devient E;az (ou le contraire) sans transition.

Mais te proint critique de HsA qui eo:rrespoud a. SZAoCet

2lg

Lrar ae se trouve pas dane aotre

(11)

1.1

Les phases dteau

envrronnement.

rlemarques,

o Le ,changement de phase ne perrt s'obtenir

dans Ie sens

solide

_* Iiquicle

ou d_an.s

Iiquirre

-'

gaz qu'en fournissant

a l'eau

une grande

quantit6

d,6nergie.

cette

6nergie, qui

':e frr:u-ve er*'uiie accttii*ulde +iair'g ie

iiqui,ie

(p;rx

ia ftisioa) +-rii clai',s le gaz ipr;ru-

i,€iiiiiiiii*ni

sous fbrme iatente s'appelle pr6cis6ment

la

chaleur latente de fusion et

la

rchaleur leutente de

vaporisation.

si

+n

f*it

repasser l'osu de

l'6tei

frnal

*

l'6tet i:iitia!,

cette dnergie est rest:itu6e prar

i,eau au

milieu

ambiant.

I

La

chaleur: latente de vaporisation (appel6e aussi enthalpie de

vaporisation) n,est pas une

cc*sta'*te'

Lo'sq*'**

suit la e*urlre

#para*t

liqukle et

gaz,

o*

co*state

{{*e ce6e

cf,raleu' latente diminue jusqu'd devenir

ntille

au

point critique

(ce qui est logique prnisque au-dela de ce

p*i:rt

crit'ique, on pe,sse

d'un 6tat

i

|autre

ens

transitian

de

phase)-r

Alors, pourquoi trcuve-t-on en faisant, par

exempie, du ski au bord d,un lar: de montagne de I'eau srlus ses trois forrnes : solide (la neige ou la glace), liquide (le

lac) et ga:aeuse (l,humidit6

de

l'air)

{On supptxe que

la

ternprirat*re est de

_1*€{})-La

r6p'rnse est dans I'examen du d.iagramme de phase, mais demande

quelques pr6cirsions. -si

sn

t'race une ver-ticale sur le dieqgranarne A

l'abscise

-trOo, $rr rernerque d,abord que pour que I'erau

soit

sous

la

forme gff,zeuse

d cette

ternyxrature*

iI f*ut

que sa pression

s'it

tr6s

faible'

or,

c'est pr6cis6ment ce

qui

se passe dans notre

cas. En effet, comme on l,a rernarqu.

prdctidt'irrurent qlaiis le cas

rl'i:n

nr€laiige rie

gu*z {*c,iis E*}l.,rr,i€s eii

pr-i**ce

ci,i*ir}

les preesioiis

de

chacun des gaz

constituant

I'atmosphbre

s'additionnent pour

que

leur l;otal soit

6gal d,

la

pression atmosph6rique. Mais ch.acun des gaa

n'est

pa.:

i, la

pression atmosph6rique !. Le

diapp=anune l}eus inclique que la pres*io* de

l*

v,*peug geste irbs

f#ble

e!

-10",

mais R,rest

Fs

nulle

:

l'air

froid

contient encore une certaine quantitd d,humidit6.

r

voyorts maintenant

la

neige

:

A"

la

diff6rence de

la

vapeur d'eau m6lang6e d,

l,air,

si,

pres

sion est 6gale

i

la

pressien atmosptrdrique. Reportees nous au diagrarnme

:

*

-10o.

celui-ci

indique que l'eau est sous forme solide, ce qui est conforme a, ce qu,on

observe

pour

la neige.

r

En[n,

examinons le cas de l'eau dlu lac

(**

ia

glace

de surfaee). son cas r:st

sirnpl*

: elle

est d peu prds soumise d

la

pression atmosphdrique,

{tout

comme }a neige) et si e}ie a,est pas

(12)

L:2

Les 6tapes de l,eau

sous forme de glace, ctest que sa tempdrature

est

tout

simplement sup6rieure d 0o, ce qu,on

peiit

vdrifier en

y

plo:igeuiit

iic

t,lierriroiirltr=e.

1.2

Les dtapes de

l,eau

Le cycle de

l'ea*

est

l*

$dte

des d6plmer*ente de }'eeon dans l,atmespl+i,re,

ir la s*rfaee et dans Le sous-sol de

la

Terre' L'ea'u

poursuit un

pdriple perp6tuel entre le ciei

et

la

berre, en piiisieur=s diaiies :

1.2.I

L'6vaporation

L'dr'-aporation

mt

Ie proeess*s par lequet

l'eau liqriide se transforme en g;az o11 l,-Eleur.

Dans

le

cycle de

l'eau,

l'dvaporation est

Ia principale

fagon

par

iaquelle l,eau licluide se

iraa#o,nrre eil -v-ap€ur

d,eau tL*tis l,aia+trspirlre.

Les ocdans' les mers, les lacs et les rivibres fournissent approximativement gu% de

l,humidit.

dans notre atmosphdre

via

l'6vapor:ation.

L'6r'apqrr*tior: des acdass est

Ia

fagen prernibre

pour

I'eau d,e:rtrer dsns

l,atmosphtre;

En

effet' les grandes surfaces des oc6ans (plus

de 70Yo dela Terre est recouverte: par les oc6ans)

permet l'4vapr.rration d grande 6chelle.

Les

la%

restants proviennent de

la transpiration

v6g6tale. La rh&ls:}}r {6:rergie}, fc*vnie par Ie *+}ei}, est

*ee.w.sire s },dv*p*re.tj*:i-

L,s:r*gie

est ir$jli*6e

pour

d6tacher les moldcules de

H2o

de

l'eau liquide, ce

qui

provoque l,6vaporation,

qui

est

rapide au-x te'm$.ratures 61ev6.es plus le.nte aux

tem$raturaq noins

6le,v6e*s-Rappetrons encor€ qu€,

quand

l'hr:miditi

relati'e

de

l,air

est

de r*g%

{urL

6tat

de

satu_

ration)'l'6vaporation ne

peut

se

r6,aliser.

En

outre, i'6vaporation diminue

la

chaleur

de

I'envir.mnemestt, c'est ltr

rais*n

pour: l*,qee$e }'eau qui s'dv;-uprxe de

tan

c$rp$ te

rafrairsit-Il

est bon de pr6ciser que sur l'6chelle globale,

la quantitd

d,eau

qui

s,6vapore est

ide*tique

d

la

quaatitd

d'eau

qui

retombe, tri'en que cela varie

g6ographiquemeat. L,6vaporatjcrn est

plus commune au-dessus des ocdans que

les

pricipitations,

alors qu,au-dessus des terres.

Ies

prdcipitations sont plus frdquentes que

l,6vaporation.

(13)

f.f

f:9"

dtapes de I'eau

La;plupart

de l'eau 6vapor6e

'des oc6ans se retrouve dans res ocdans com.me pr6cipitations.

seui i0%

d'eau dvapc'rde de* oc6*iis esi trarr*lxrride

au-dessus de* iei-res eii

retoi*be

coiriine

pr6cipitations.

une

fois 6vapor6e, une moi6cul.e d'eau passe en moyenne environ

10

jours

d.ans

'air.

t.2.21

La

condensation

La

condensation est le processus de

transformation de

ia

vapeur en

eau liquide.

La

coiicleiisaii$ii

esi

iiap+ii*iiie

pou.

ie

cycle

de

l'eaii

dt*iie

l,aiirr+spli*re

et

surr

la

ier=r-e

puisqu'elle forme les nuages' Les n.uages provoquent

les pr6cipitations, qui sont

ja

principale faqon

pour

l,eau de retourner A

la

Terre.

La

condensation

est le contraire de

I'6vaporation

et

eile est

6galement respons',ble du

brouillrud'

de

la

bu6e

qui

se forme

sur

tes lunettes quand

tu

vas

d,un

en<lroit

chaud vers

l'extdrieru lors

c}'une jorun6e

froide et

humide,

des gouttelettes

q*i

se 1.orment

A,

l,srt6rieur

de

ton

'verre froide ou sur

f

int6rieur

des fenOtres de

la

maison

lors d,une

journ.e

froicie.

I!{eme rdaas

u$

ciel bleu

d6gag6, l!'eau

est pr€eate

scu"s

fer*}e de *apeur.

L.es mcd6cules

d'eau

s'e

]ient

avec

de

fines particures

de

poussidre,

de

ser

et

de

fum6e F,our f.orrn,er des

gouttelerttes de pluie, lesquelles forment les nuages.

Etant

donn6 que res gouttelettes

d*

pluie

s'&ccurnulent et grc;ssissent, ra prdeipitati+n

;:eut

se

prtxluire.

Les nuages se forment dans l'atmosphbre parce que

l'air

qui contient ies

'apeurs s,eldrent et i.efroi'iisscnt' eii euar'b loi=tx1ue le

*!eii

r€ciiaiise

l'#i=prls

de lr* siii.f*{e tie la Teri.e, !,air devieiii

plus l6ger et s'6ldve vers des tempdrretures plus froides;

comme les temp6ratures baissent,

la

condenser,tion se

produit

et les nuag€s peuvent se former

1-2-B

Les

prdcipitations

La pr(icipitation

est

la lib6ration

de l'eau

des nuages sous forme de pluie, neige fond.ante,

neige ou grole'

c'est

le

principai

cherni*

qu'uiilise

I'eau de

I'*irr:c*phhe

pCI*o retour.ne::

*

Ia

(14)

1.3

La

circulation

de lreau

13

Terrer.

Parn':j les pr6cipitatioas, celle soiis

fori*e

de pluie c+nsiitrle uae

pariie

,joininaiiie.

Les nuages sup6rieurs contiennent souvent

des gouttelettes,

qui

sont

trop

petites

pour prG

voquer une pr6cipitation,

mais suffisamment grandes pour dtre

visibres comme nuages. L,eau

s'€-valiore

ei

se cr:iarlei*se

cr;rri'iriue,lleirieat ciaiis

i'atmr:sllliire;

l,ea-ri u{riid€liE€€

daras le,s iiuages

tomb*

lentement;

la

vitesse de

la

chute d6pend

du

diamdtre de gouttelette. Pour provoquer ia pr6cipitation,

iJl

faut

d'abord que d.e fines gouttelettes

d,eau s,accumulent,

par

cc'ncleasati+*

et par c*agul*ti*u p+iu'p.ad*ire

des gr:+rtt*lettes aqE€E

sros.s€s

et

i+u'tles

pour

qu'elles tombent

du

nuage comme

pr6cipitation.

Pour 5roduire une seu-le goutte de pluie,

il

faut

des rnillions de gouttelettes.

L.2.4

La captation et L'infiltration

La plus grande

partie

de l'eau ruisselle

sur le sol et retourne vers

la

rner.

Mais pendant ce ruissellement, untl

partie

cle l'eau retourne

i

l,atmosphbre par 6vaporation. L'eau

qui torrbe

sur

la

terre sous forme de neige et ne fond pas rapidement s,accumrfe sous

forme cle giace sur Ie sol

et

alimente les

glaciers en

altitude et

dans les zones polaires.

D'autre part,

une

quantit6

consid6rable d'eau de

pluie

,,ou

d,e neige fondue,,

s,infiltre

ou

g#nbir'e

tlals

]e soj.

Une partie de cette

eau

est

capt6e

par les

racines des

contimrer A *'dcouler plu.s profoncl*rnent dans

le ,s*. L,ea*

dans les minuscules e$pace$ entre ler* particules de sol.

arbres

et

des

plantes;

ler reste

tr*.ce *era chemiu ea .s'infiltrant

1.3

La circulation

de

l,eau

Le cycle globel de I'e*tr peut 6tre consid€r6

col,lr'I€ u,o systlrr*e ferrn6. L,eatr change rl,6tat

mais sa quantit6 globale reste inchang6e.

Le cycle de l'eau

n'a

pas de

point

de d6pa,rt, rnai$

(15)

1.3

La

circulation

de

lreau

Ler soleil rdchauffe l'eau des

oc6ans; celle-ci s'dvapore dans

l,air.

Les courants

d,*ir

ascen-danir'$

erit'ai'eiii

Ia i'r*peilr dt*iis

I'aiiritrspLli'e,

+-ri ies

i*'1#raiiir-es pliis

besses pi.o-virqrreiii

ia

condcnsaticm dc

la

"'apcur

ct

dc'c

la

forrnation dc nuaqcs. Lcs ccuran+,s d,,air cn+,r:rincnt lcs

nuages

aut'ur

de

la

Terre, les gorutellettes

de nuage se heurtent, s,amoncellent

et

retombent

en

tant

que

precipitation'

certainres pr6cipitations retambent

s+us focme de neige

st

peuvent s'acculmulcr cn

tant

guc glacicrs.

Quand arrive

le

printemps,

Ja

neige

fond

et

I'eau

ruisselle.

une

grande

partie

des pr6cipitatioiis retournent &ux oc6ans ou

s'i*filtre:ri

dans le sol. L,eau s,6couk: aussi eii surf,ace.

certains

6courernents

retcurnent il

ra rividre et

cronc .*€rs res ocda,ns.

L'6coulement de surface

et

Ie suintiement

souterrain s'accumulent en

tant q',eau

douLce dans

les laci* et

ri*ilres'

Msis talus les ru,isselle:ne*ts ne s'6coure*t

p*s ver-s les

ri'ilres.

LI*e, gr.ande

partic

s'infilt;rc dans

lc sol' unc partic

d.c

ccttc

cau rcstc

prls

dc

ra surfac,c

du

sor

ct pcut

retourner r''e's les masses d'eau de surface

(et I'oc6an) comme rdsurgence d,eau

souterrraine.

ct'riain'e'ri Bi{'ppe't

souie'rraint*

i,rr-F,-11'g,si u.*fi

d.}i'}'e.riere

da*s

i*

sq.ri e.t 6,me.rge.ni comme des sources d'eau douce:

L'eau s'outerraine peu profonde peu.t 6tre absorb6e par

les racines des plantes et rejettrSe d.ans

i'at*rosplilre via la

tr-aiispiraiion dss feuilles.

Uilc

quiultiti

dce caux

infiltr6m

dcsccnd

cncorc plus prcfeaCdnrcnt ct (roche souterraine satur6e),

qui st'ckent

d'6norrnes

quantit6s d,eau

pr,rird*r-Bien eiilen,jii. ceiie

eai:

continiie

i

boiigei-

ei

iine

I'eau "se term,inet'

...et

"recommence,'.

pariie ietourne j,

I,oc6a,n

o-i le

cvcle

de

L4

riaiimcntc

lce aq uifircG douce

pour

de l,rngues

(16)

^1 I

i

-4

T,t:s

rdgiurrs tldst

r-i,itrrres ti, t

;t

.fl I

il

I t'-I

*t

I

FtcuRp

1.3

*

le cycle de l,eau

1.4

Les rdgions ddsertiques

Le

terme ddsert ddsigne toutesi les regions arides

ori

les

prdcipitations

sont

si

rmes que

I'homme ne peut

y

habiter en per:manence,

Les d6serts couvrent environ un septibme de

la

surface

de

la

terre, comme la carte de d6sert

du

inonde iious f

iiidiqee. $i

crii

y

incliit

les soaes

aj,'-aaii une

pi.6cipitaiioii

assez rrrcxieste e.r,

unc

vigftaticn

asscz

ra'riflic,

on

pi:ut

cstimcr quc ics

rigions

dfscrtiqucs cou,;icnt

3b% dc

la

surface terrestre.

De la

carte

du

mmd'e de d6sert,

on peut

apprend.re

que une bonne

partie

de

deerts. dits

d6serts subtropicaux, se trouve entre ra

latitude

15

et

30.

i'es

#giorx

de dd$cri

regoivecl u*e

pndefurid*i,las +*r*sslf,g &o.frer$re

tie

'rri*s

tie

?5g

uril-limltrcs

{lc

poucco). Lcs cartcs

di:

ddscrt

du

mondc subdii,iscnt dcs

discrts du

mcndc cn

semiarid, aride, les ddserbs exir6me:ment arides et secs, bas6s

sur

la

quantit6 de

pr6cipitation

totale

en ann6e.

Le

climat

des rdgions ddsertiques eist caract6ris6

par i'humidit6

tr6s faibie de

l,air

airrsi que

tiu

scl.

l"{ais

il

est aiissi ca^iacidris€ Da-rin€ qran,ie exciirsion thernii,riie. aiv=C les

nuiis

froides

ei

les

journ6es chaudes.

Pour le contenu de ce chapitre, nous avons consurt6

(tg]),

(f4]).

I

il

(17)

t--Chapitre

z

Position du

problbrne

La

rnoddlisation est devenue

un

6l6ment

incontournable de

toute

6tude

et

recherclhe dans

ious

les rloriaaiEes' 1>t''Ur=cela riuils prol){r*rrls

li:r :ritxi}ie

*ratlii*.traiique de

ia

circiiia,.r"iuar

de

I'eau dans les r6gions d6sertiques.

Le systbme d'6quations de ce moutr'ement que

nous proposons est compos6 par J,6quation de

la

valiati+n

de la quantitd de la vaSe'al et

celtre de la

variati+*

de tra quantit6 de I'eau liquide.

Nous allons consid6rer

le

systdme d'6quations

pour la

quantitd de

la

.,,rape

w

q{t)et

celle de

l'eau liquide

a{*}

f

W

:

-ilfrrtt).-

%"(?}}* +

*[q(t]

-7,"e]!-u{t}

1

*ho

-

hs(t),

t

W

:

{thU)

-,1u"tT)l*

_

nfu7{t)

_q",tT)l-u(t)

_

qu{t).

Nous

consid6rons

une regio*

D

de

'a

zone

d.sertiq*e

d6sertificaticn.

ou d'une

uo**

*-e*a*ee

prar

l*

Pour

Ia

commoditd

du

raisonnement mathdmatique nous supposons que

n

c

Rz

et

que

n

est

un

ensemble ouvert

et

born6 de I[R2.

(2.1)

avec les conditions initiales

?(o)

>

o,

u{o)

>

s.

Ici

l.}+ ddsigne Ia

partie

posftive

tel

que

:

lu]-

:

max{e,0), [.J- d6signe la

partie

ndgative

tel

que

:

[uJ-

:

max(_r,0).

2.L

Domaine

(18)

2.2

Qggtit6s

physiques h consid6rer

L7

Nous consid6rons un domaine de dimension 3

(,2.3i

or)

{r3

:

0}

correspond A

la

surfirce de

la terre

(en n6gligant

la

diff6rence des niveeuux de la

suri'aere

tlu lerrtiiu)

ei"

ii

devretii

eurresp*ldle

ir

ia iuruLrur tlc

i'af*lrxpir|,re

qus *r*rri vouitnu

consic[6rer.

Nous consid6rons 6gaiement le domaine

-8:

{s

e

Rsf{cr,szi

g

D,-€.-_

s3

<

0}

12,4)

pour

repr6senter

un

cadre

supe:rficiel

de

la

terre. Pour

que

notre

mod6lisation

puisse repi-6-*eliter *fc

ntalii*-e

efficace les

pii6*o:rii*e

ph-vsiqrie,

ia

r-€gioii

n

cioii

gtre siii{lsanieirt large cle sorte que

l'aire

se

trouvant

dans le domaine ,4 reste dans

y'

pour une dur6e

permet-tant

ler processus d'dvaporation

et

de condensation de

H"o.

2.2

Quantit6s

physi:ques

h consid6rer

DanLs ce modble nous consid6rorrs la quantit6 de la vapeur

ri(t)

contenue dans

l,air

se

trou-vant dans

4

h

i'instant t

et laquant;itd de l'eau

tiq*ide

*(t)

se trouvant dans

4u-B

d

l,i*stant

t.

La Plupart

de I'eau

liquide

darrs

A

U

B,

en g6ndral, se

trouve

dans

B;

l,eau

liquide

se

trouverrt clan*

A

est dene Ia ferme de geuttelettes de Rirages eu e*. cours cle

la

pr6c\>itatian

(pluie ou

neige) dans

le

d6placem,ent, en g6n6ra}, vers

la

surface de

la

terre,

L,eau liquide

dans lar

forme

de goutteJettes se

trouvant

dans

I'air

peut

s'dvaporer trds

rapideme't

dans

le

cas

oli

I'humiditd

de

l'air

est inf6rieure

6

celle de sat,.uatioe. tandie gue l,eau

liquide

se

trouvant

dans

B

s'6vapore plus lentement.

L'f*is

is

description

#p*r€e

de

l'6vr4rcr*iion

+les deux ca"s rendr"a r**sez c*mplexe le

systl*re

d'6quations. En outre en g6n6ra} la quantit+5 de l'eau liquide dans,4 est beaucoup plus pet,ite que celJe dans

B.

Pour cette raison dans notre moddle nous consid6rons

la quantitd

de I'eau

liquide

totale dalls ,4 U

B,

sa*s

(19)

il

I

2.5

lrt€"p6t"tlo,

phyriqr*

T_

_

r

____J__-

r-r

er

l-r_

aLn

-i,,(T)l-u.

'r

D'audre ptu'|, cangr$e &$t'rc r'6gia*

eqx.me l\

des f&ci,c*r'$ exi,tx*eu,

iu

qu4.4i,it6 de irt

o.&tr)e*r

et

la

quantitd de I'eau se changent.

tT

Par

exemple,

le vent

disperse une

quar$ite

de

la

vapeur

aux

autres r6gions,

qui peuf

Atre

I

6xprimde

par

hgt(tj,et

ra,mbne u:ae autre guantit6 des

autres r6gions not6 hs.

I

De plus, la

filtratipn

vers le souterrain

Yu(t)

influe sur le changement de la

quantit6

de l,eau.

it

I

t-t'

Pr

-l

-l

I -1 I I

't

I

(20)

Chapitre

3

Etude

de

la

s,olution,

comportement

asymptotique

Nous allons consid6rer

le

syrstdme d'6quations diff6rentielles ordinaires eua nous avons

in'r,rotiliit niaiis le cliapi'ure

pr6#tlerrt,

e'est-*-{iise }e sy#u}*ie

W :

-plqtit)

-n,"{T)]*

+

a[q(t)

-q,"(T)]-u(t)

*ho --

hs(t),

:

F'{r1.

ui,

:

F[rt(t)

-

n,,(f)],

-

"lq(t)

-

n,,lT)l- u\t]

-

w(t),

:

G(r1,u,).

ar,'ec. Ies conditions initiales

ry(O)

>

0,

u(0)

>

0.

3.1

Etude

de

la

solution

(3.2)

Dans cette

section

on va

d6:montrer l'existence

et

I'unicit6 de Ia solution

dur systbme

ti'dqiiatioi*i i3.1).

Pu-ri,r ce f*ii.e,

on

appiique

tl'al;urd

le

tliuur&*e

'le

C,auch.y-Gprliiiz 1-ruru

obtenir

i'existence

et

1'unicit6 dr:

la solution

locale

et

puis

on

d6montre que cette solution

l--

peut €tre prolong6e

sur

[0, +oo[.

Gornmengons psr,r le lemme

slliva,lrt-

t--Lemme 3.1.1

Les foncti,ons

F

et

C

d,Lfi,nies dans

(3.I)

u€rifi,ent localement

la cordition

d,e

Lip s r:hut

z,

c,' e.st- &- rli.re :

(3 3)

t.)-r I

dtr{t}

dt

(21)

3.1

Etude

de

la solution

pour

|

ry

l,l

qz l, I

rr,

l, I

u,l<

U'.

Preuve-Remarquons que

F

et G

sont continues. On a en

outre

:

I

F(rir,,rr)

-

F{rrr,

*r}

I

+

{ G{rlr,

*r}

*

C{rn,or}

t

:l

-lilqt

-

rlo,I-

*

olrtt -4n"1--ut

+

ho(t)

-

hrrh

+ tfiq,

-in"l+

-c"lrn

-

i,,l-uz

*

ho(t)

+

hp?z |

+

| frLrt,

-

rt,"l+

-

alrh

-

rto"]-w

-

.tut

-t3{.rn-

r?,_.}*

+

cf-rp

-

%,"}-r, +

r.uz f .

+l?(lqr*in,l* -lrrr-

%,]*)

-

a([ry-rto,|-ut-lrtr*i,,J-.tz)

-tfut-

uz) l,

<

2B Ifry,

-

4J*

-

tl*

*

q,*I*

L

+2o

I

lnt

-

uJ-u"

-'w -

uL-u,

L

+h, l,u

-

r,a L

*llq-22

l=41.

V6rifions d'abord que I

hr

-1,lorl+

-

lrn

-

Trr]*

l<

Q

l rn

-

q2

l.Pour

cela on

friit

l'6tude

6l6mentaire de

tout

les cas possibies

{*,

1r, c.

d.

e.

f),

comrne on I'ex^oose ci-dessous

cas

a.

ry

l

qz

54o",

1rh_TorSrlz_io"Sa,

+

lryt

-

%"J*

-

[r"

-

Eu,J*-

-

0

<l

itu

-

rntr.

cas

b.

qz

3

ry

{ir,

+

ryz

-

D,.,

5

f1

-

ri,,..

{

B,

+

IrA

-

Qo"tr*

:

[*ft

-

qr"]*

--

&

5l

rn

-

rfz l_

cas

c.

?h

14r" 1

W,

44t-F""{a1rs2-4r",

+

lrtr-

%r]*

:

o

S

lqz

-

tlrrl*

:

rt1

-To,

donc |ry1

-

no"]+

-

lrl,

^

flou)+

:

To"

-

rlz i

d'auire part aa

e'-

ryL-

rn

<To"-

rn

5

fr,

1l

rto"

-

nz

l3l

h

-

\z

l,

d'ori

{ fer

-

-ry",1*

-

Itn

-

4,"]*

l<[

yh

*

rtz I,

cas

tl.

r1z !-ryor

!

yft,

1qz-TorlAa,tt -io$

(22)

S.L

Etude

de

la solution

+

[rn

-

n,"]+:

o

(

lq,

-n,,1*

:

rtr

-

i,",

dtrnc frp

-

To*i*

-

iri,

-

Fl,rr]*

:

TSu"-,Ffr.r

+

lryt

-

nn,,7*

-

lq,

-

%"]-t

:

\t

-

rlo"i

d'astre

part

on

a:0

(

Tr

-Flo"

{

r}r

-

ch,

=+l Kh-4o"

l{lrl,

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qzl,

d'ori

| [U,

-

q"1*

-

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rL*l+

l:l

&

-

rh"

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srr

-

WL.

cas

e.

To"

S

rh

I

rlz,

=+0<

qt-\rs1*z-4nu,

+

Irlr

-

rlruf*

:

Tlt

-

io,

fl[rtz

-

rt,r]+

:

W

-io,,

+

lnt

-

no"l*

*

lq,

-

n,"1)-

:

er

-

rrz,

l1

d'oi

j[ryr-rt*]*

-[rn-I,*]+

i5i

rn--rrzi.

cas

f.

rlo"

3

rlz

S

qt,

=+

Ij=Tz-fin"!uf,-rL,*,

.+

{rn

-

%rJ*

-'rlz -Tr"

{

kp

-

rlrrJ*

:lh -

Tpus,

donc [r71

-

4,"]+

-

Iq,

-

ioJ+

:

\t

-

Tz,

d'ori i

[oi.

-

-ri".]*

-

[rn-

T*]+

i:i

ryL- {E

i<i

,i..

*

rpl

.

L'in6galit6

llqr-i,"1*

-[rtr-T,i,r]*

lsCrlqr-42

lavec

Ct:L

est d6montr6e.

Vrfuifi$nsrnaintenantl,inegalitd

l{*lr-Bo"}-at-btu-Tt,,.!-orlg

C"

[*r_o"

[+C,

lrn_rfzf

f-^

sous

la condition

I

q,l,l

Tz

l,l

q

l,l

u2l<

Itt.

De grardiu'e aualogue *.

i'iftdgaiiiii

prer6deerie? -!r{.}uii iaixulrs

i'€lutie

di€lrrerri,aire de t*ui, iex ezr.:

possible (a,

b,

c,

d,

e,

f)

:

cas

a. rySW 5

%,,

*r;r-%rSW-4rr18,

+

lrl,

-

io"]-

:

rlo"

*

rh

et

lrn

- i,"l-

:

i,"

-

w,

=+l

ftlr

-T6it-*4

-

I1n -Vlnr'J-,uz

i:'t

tTf,,

-,rlt\ut

-

{=,1o"

-

rnsuz

i

.

:l

(ui

-

uz)rlo"

-

Ttut

*

rbuz l.

34u"l

rr,

-

r*a |

*

|

-r?r*,

*rpusl"

:4*el

ut

-

uzl

+

[

-nttt

I

rrauz- rbuz+ rpusl.

S

rlu" I

u,

-

u,

|

*

|

-qtut .l

qzuz |

+

|

-rlrw

*

rnuz I.

-

Siiin*+

i.'tt i)

Irnt

-

*zi+

i*,

ii

(23)

3.1

Etude

de

la

solution

<

(n,,

+

I[)

|

ut

-

u2 |

+iltI

I

q,

-

,tr

l.

cas

b.

qz

<

rh

5

r;n*'

De

la

m6rne manibre que

a.

on obtient

lftlt -%"1-rr

-frn-=ryo"|-uz

l<

{t

"

+

M>

l*,

-

uzl+M

lry-ynl.

eas

c.

rh

5

fio"

rft,

.+

[iA

-

frrrt]-

-

Eo"

-

Tr erb

[A

-

F*rJ-

-

0,

=+l lryr

-

rtu"f-w

-lrn

-

rl","f-uzl

:l4rrut

-

Yltlul^

I-sf

ur

[[

rh

-q""1.

3l

,t

ll,n

-

qz l, carT 0n

a

, Er

s4u"

s

rn

)rlr-wSry-%"So

+l

qr

-

8,"

lS[

rlr

-

qz I;

cn

a tlt_nrc

i

{ry

-

4n}-w

-

lrn

-

Tt,}-u,

LS tvt Lrn

_

on L ^

cas

d.

\z

S

rlo,

{

ylt,

$rf:-%"<S<rp-=rlo,

+

[tl*

-

%"J-

:

0

et

lrn

-

t?""]-

:4,"

-

rh, =+[ lrlr

-

Tou]-u

-

lrn

-Tr,,l-rn

I

:i

trn

-

4r*)uz

l-Klrzllrn_n,,|.

<l

rr, ll

rl,

-

rt,

[, car, on

a i

rh

I

Tr*

!.

rh,

*

rlz

-

ry

l

rh

-4u" 1A,

+l

rB

-

%*

i3{

Tr

-

Tt[;

on a donc i I,?,

-

i*f-u,

-

Vt,

-

i,,I-uz

IS

nf l

rt,

-

rt2 I .

cas

e.

,ynrSt44Srp,

=+0<Tr-G" lrlz*4r",

+

lrlr

-

T,"I-

:

hr

-

%"}-

:

0,

23

(24)

3.1

Etude

de

la solution

cas

f.

flr"

S

rlz

1

rh,

De Ia m6ine

raaniire qiie

{,e.) on ob*iient

I

lqt

-

\o,I-ut

-

lT,

-To,f-ue

IS

u

I

q

-

uz I .

Arrarrt

exar*i'6

tous les cas pussibles, orr

peut

eorrel.oe qile

I lrlr

-

rtn"]-w

-

lrn

-4o"I-uz

ls

c,[

*,

-

uz I

*ct

l

rIL

-

r]z I

avec C.i

:

m&x(l,sup%"

+

M),,C2:

lv{.

D'apres ce

qui

pr6clde on corrclut que :

Ar

{

{Cr

+

Cs} I ry,

-

ry,

l+cz

I

ut

-

uz l,

:!

max(Cr

*

Cs, czl/.l rn

-

ry:z I

*

[

*,

- ,,

fi.

Le lemme est

d6montrrS.

il

--

Rappelons maintenant

1e

th6orbme

de

comparaison

pour les

dquations

diff(lrentielles

crd.inaires-Lem:me

B.L.Z (de

com,para,,ison

)

(Voi,r [SJ)

Ss'tent

!

et

J

d,eus i,ntey",:altes ouuert

et

LwrEl€ de

R.-Soi'ent

f

:

J

-'

R

ane appt'icati'onr, tocatement l:ipschi,tzi,enne,

y:

I

->

J,

une sotution de

a':

f

{il

(Jt

6tantun

sous'interuaile

stri.ctde

J),

etts

unpoi,nt

d,e

I.

S<tit,'t: :

f

-+

k

u{,u"i{ttan{

: r(/,s}

<

tr(/,si,.t,(f.}

i

/{"{e}}-Alors

n(t)

< y(t)

sur [to,

+*[n1.

Preuve.

/

est une application lipschitzienne (avec

un

coeffi.cient de lipschit

z

L

bien d6ternrin6J sur

l'intervalle

borad

J.

on

suppose par absurde

qu'il

e'riste

t

[fo,

*oo{

n

.I ter que

"{f)

>

g(t}.

Soit

rr:

sup{r

I[V*

[ro,r];a(:r) S

y(*]]-Montrons que f1 caqncide avec sup_I.

Notons d'abord que par continuit(i

n{tL)

<

E(tl

et,puisque f1 est un maximale, on

d,oit avoir :r(fr}. == g(*1).

Soit

t2

)

f1 ass€z

petit pour

avoir .L{f2

_ fr}

<

112 ori

tr

est }a constante de

Lipschitz de

/.

24

(25)

3.t

Etude

de

la solution

Soit s

>

0, nous allons montrer que

r(t)

<

aft)

*

e(t

_

11)

sur

ltr,trl.

Si a'er*i,

pr*

vrlri,

ii3

e

[ir,

izl *xrxiunri

i.ej qee :

n(h)

<a(ts)+e(ts-

f1) dans [ri1,t3]

et

puisque t3 est un maximale, on

doit

avoir

"r{*s}-e(h):s(*3-*1}

Sib>0.ona:

r(te

+

h)

:

*(t")

+

r'(ts)h*

o(rb),

< att{i

+ ,(tz

-

rr,l

+

f(r[rs))h

*

o(i.J,

<

y(h)

*

e(t3

-

rr)

+ ffults))h +

Le(4

-

tr)h+

o(n),

<

a(h)

+

y'(ts)h*

e(r3

*

cr

*

hl2)

+

o(h),

:

gtrii

+

fr)

+

€tte

-

4

+

h/2,).

pour h

assez

petit,

r(ts+

fui

<

g(ts

+h)

+ r(f3

-

fi

*

ht'Zj,

cantredisanb la

maximslitd

de fs.

En

faisant tendre e vers 0, on en

d6duit

que

r(t)

<

aO) d,ans 1fu,f2], contredisant

la

maxi-malii;d

de t1.

La preuve ci-dessus reste clairement valable sous I'hypoth]se plus faible, puisque ce]Je-ci veut

dire:

pourtout

s)

0, on

a:u(f.-th)

5*(*)+

f{x{*}}h*s/rpour

A

>

0

assezpetit.

D

-

Th€orbme

3.1".1

On suppose q'ue ?l(0)

>

o

etu(0)

>

a

et

querT{t),u(t)

sont

la

solution d,u

sy*tenw d' d.qu**i,arus {3. 1 }.

Alors

on

ar1(t)

)

0

etu(t) >

0,\lt

>

A

pour

au que Ia soluti,on

(r7\t),u(t))

eri,ste.

De

plus, r1$) et

u(t)

sant barnd,es .

Preuve.

1.

Pour montrer que

A(t) et

u(t)

sont positives, on

utilise

la d6monstration

par

absurde.

O*

suppose d+nc

qu'il

exi*te nrr f1

>

0

tel

q,le :

rnin(q(t'),u(ti))

(

o.

25

(3.4)

Or,

4{*i

et

u{t}

soat par hypoth*se

h

s*lutics

d*

€quations dlfidreatielle ordiaairs*

et

doue eiles sont continues.

(26)

S.L Etude

de Ia

solution

(i)

IIexiste

tr)0 telqrre:

r1(tr)

:0,

?(t)

>0 polrl 0(t(f1,

a{lJ>0

pc'.i,r

0<*{t1-n(t)>0

pour

0<f

(tr.

iiii)

Il

existe

d1

i 0

tel

iiue

:

ii{t}

_

al{*1}

_

C,

z(r)>0, q(t)>0

pour

0(f(t1.

Gn va moni'rer que chaque h3'poi;hdee ttous antdne & ulre eoeiradieiion.

a)

Supposons d,abord

la condition

(i).

Pour la c.ontimdtd de n7{*},

il

*xi*te ua

i.s, S

<

fu

{

*1, te} que :

ry{.tn):

co:

i:fiq*,"{r{r}}

er

0

<

rl{r}

{ cs

pourra

{ t

4l,,.

Dans cet intervalle [ts, t1]

la

fonction r1(t) v6rifie

la

relation suivante :

[--

ry\

:

tt[rig]-

{j-aii)

+

ieo

-

ttsT{;i},

)

ho

_ htt(t),

>

_h+q(t).

Ditnc

d'apris

le lemme de comparaisCIn pou.r les dquatir:ns diff€rentielles ordinaires (

3-1.2)

on

a

:

q(t)

>4(16) exp

(-hr(t-

to))

>

0

pour

7

)

toi

ce

qui

caatre"dit natre hypoih#se

(i)

4(*n)

_

g.

b)

Srrpposons maintenant Ia

condition

(ii).

La

condition

rl\)

>

0

pour

0

< , <

f1 implique

que [r7(t)

-

no"]-

3

\o".

Danc d,arrs

I'ini,en'aiit

[0,

i1j ia

fonclirrrr

uii)

v6riiic

La reiafirxi eui1,1mte

:

dru{tl

t

> -alq(t)

-

rto,l-u(t)

-

w{t)

>

-(r'+

cf,")u(t).

Donc doapris Ie lernme de ccrnpe,raison

pour

les dquations diffdrentiellm ordinairesr

{

3.1.2}

ona:

,.r{tJ>,-r{o'}erp

(-tt-

o-

{

n*_(f(r,)jrl_c,j

>

0.

JA

ce

qui

contredit notre hypoth6se {.ii),

z(tr)

:

g.

c)

Supposons

mainte*a*t

la

conditi+n (iii).

De manidre an*ulogue' de

{ii

et

{ii}

oa tmuve, une esntrattietion

i

notre supposition..

2.

Montrons que ry(t)

et

u(t)

sont born6es.

ai

poru

mtrnirer

qut

ry{ti el,t borrierq on rapgrciie que

ryo*i?it}i

**i

gxitive

e1

Figure

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