Rdpublique Algdrienne Ddmocratique
et
populaire
Ministdre
de
l'Enseignement Sup6rieur
et de
la
Recherche
Scientifique
Unirrersitd
8
Mai
lg45
*
Guelma
Facultd
des
Mathdmatiques
et de
I'Informatirque
et des Sciences de
la Matidre
D6prartement
de
Math6matiques
M6moire
Pr6sent6 en vue
de
I'obtention du
diplome
de
Master
/\cad6migue
en Math6matiques
Option
:
Equations aux d6riv6es partielles;
Par:
Melle. Hanene AIDOUD et Melle.
Amira
BOUKI\BOU
lntitul6
Dirio6.
parl:
Prof. Hisao FUJITA YASHIMA
PREISIDENT
EXAMINATETIR
EXA,'MINATEUR
Devant
lejury
M.Z.AISSAOII
M.C
R.
CII{F'MLAL
Prof
BOUKRIOUA
Prof
Uni'v-Guelnra
Univ-Guelnra
Uni.y-Guelma
i&oddlisation
ndfhdnafique de
la
circ:ulafion de
I'eau
alans
les
rdgions d4serfiques
UNIVERSITE
08
N{AI
45
GU'EL]WA
FIMSM
DEPARTEMIINT DE MATHEMATIq,UES
M6moire
de
Master
n-
t'
t
I
rJ[rrron
:
Analyse
l-4{}ddlisation ina*h*irnatique de
la
circulatio*
de
I',eau
dans
le,s
rdgions
ddsertiques.
I
Aidoud
par
Hanene
et
Boukabou
Amira
Dirig6
prarMr.Hisao F\rjita
yashima
tI
__l[
'll
ti
I I7
t, , 81l
11 IIt2
L2 ao l.D 13 L4 16 16 I' 2A rln &v ?qTable
d.es
martibres
Remerciemwts
Introduction
G6ndralit6s
i.i
tes
Phases d'eauL.1.1
Le diagramme des phases de l'eau1.2
Les dtaPes de l'eaui.2.i
L'dvairorai'ioiiL.2.2
La
condensat;ion1.2.3
Les pr6ciPitationsL.2.1
L<* cap'tat'iori e'r,I'iiifiltrtaiiolr
1.3
La
circulation de l'eauL4
Les rr6gions d6sertiqriesPosition du
2.t
Domaineproblbme
2.2
Qiiariiiie*
physiq-rieei
co'*sid€rer2.3
Intdrpdtation
physique
18Etude
de
la solution,
comportement asymptotique
3.i
Eiude
de Ia sc'lutionTABLE
]DESMATIERES
4
Adodble g6n6rale
4.i
pcsiiioii
du prob,ii:rre4.2
Etude de l,existence etl,unicitd
de Ia solution
Conclusio:n
3L ,1 rl}'...32
37Rernerciemenlbs
Nous voudrions en premier
lieu
remercier Monsieur Hisao
Fujita
yashima d,avcrir dirig6rioti:e iu6rr+oir-e'
ef
tle ri+u*aloir
iidti6
a
l'6tude
t-l'uir pli6i*ouid*e i*i6res-*air.oe,ai*si
qu,i
tle
passionnants sujets
de
recherche'ses conseils, sa
disponibilitd,
sa rigueu.r intellectuelle a laquelle nous avons
pu
nou'$ r6fdre et sa clairvoyance mathdrnatiquem,ont ;rermis de,
vsni,
5bout
t-le ce trsvs.il.Nous aimerions aussi exprimer nos
gratitude aux
Monsieurs:
M.Z.Aissraoui, Boukrioua,
ei' R'clregrir*i
qui
rr+*s {Lrrlf r'}*rrrrtixr- er'€tre :resrr-xestiu.i*r.v
de s,+ui,euaeeu.
Nous remercions chaleureusement nos parents
pour nous avoir 6duqu6s dans un
milieu
orila
connai-ssar ce, I,e$ort sont
irnportauts-Nous voudrions remercier
nosecconrpe€]16es
pe*cl*it
ces alre6es.partag6es. Nos pensdes
vont
d, nospour
leurs arnitid.camarades
de
l,universit6
et
d,aiileurs,
qui
no.us ontMerci
$' eux pour le*n* gentilesseet
p*u:r'resdiscnssi+ns
amies,
pour
tout
cequ'ils
nous apportenLt,mais
surtout
Enfin'
nous tenons d' exprimer nos profonde affectiona, nos familles, qui nous ont to,ujours
soutenuss.
Nous terminons avec un remercie:nent bien
particulier
a, quiconque
qui
de pr6s ou deloin
fntroduction
Le cycle de l'eau joue un r61e
important
dansle budget 6nerg6tique de Ia plandte,.
Eri
effei'
le
couple d-v'ap+r'ation-coiicle*saiioriest
re"1-ro*sal;le
du
tr.alrsfer.td,uire ,qualrtii'
consid6rable d'dnergie de ra zone intertropicale
vers les latitudes pius hautes.
sur la totatit6
de la surface terrestre, l'ensernbledes pr6cipitations annuell:s repr6sente une
htr+teur
,'l:}}€r]?-1ede g0
r:rn,clui implique
liie$ 6vitle**ler:t
l,6v*p*;ratj+*
t-l,unequ*rtit6
d'eau tlquivalente.
^
t'6nergie
n6cessairei
cette drq:oration
est
considdrable:
environ 66{l therrni€s,
soit2'76'
10eJfa"rr'pou'
chaque mbtre r:arrd de lasurdace terrestre, soit
pi*s
du q,uart de l,6nergiesolaire
totale
regue chaque ann6epar Ia
Terre,
cette
6nergie est int6gralement restitu6ei
l'atmosphbre lors de ra condensatic,sde tgBte cet:t€ vapeur d,eau^
L'eau'
presque omnipr6sente d,Ia
surfacede
la
?erre
et
dans l,atmosphbrr3,est
am,en6ei
changer
d'6tat
:
solide,liquide ou
gazeux,en
fonction
des variations de ternp6ratureet
de
pressio:'i: ces changeeients
ci'6ist
al:soit*ent ou
iiL€reiit
cle l,6ner3ie.Dans cette m6moire nous propo$ons un
*:larr* les r€gir:lis ti6sei=i,iqucr;,
ce iri+*J.ile .sei_i
de l'eau.
L'objectif
de notre 6tude est d'anal5'ser la circulationde i'eau dans les rdgions d6sertiques.
l{*ire
iriSirioiie estoigaiiis*
tle }ai*iriiidre
siiiv_n;rie :chapit'e
1 : ce
chapitre est d6di6 ri un bref rappel de latransition
de phase de I'eau r:t soncycle- Nerus faisons un
tour d'horizo*
des coaeeptset
ddfinitions lids.chapitre 2 :
Ds*s
cechapitre
',olrs
istr+:t-hds*rs !e sv,stime rlrdq*ati$$s que*$ris
inll+esexaminer et pr6sentons
|interpr6tation
physique dece systdme d,6quations.
modble math6matique de
la
circrrlation dr: I,eauI -r
fntrnduction
f-
chapitre
s
:c'est
le chapitre oit nous exposonsres
r&uriats
principauxde notre
6t'de.
Nous+'
t16mo*troirs I'o<igteace etI'iiaicit€
dela
soliiticnil
et
dt*iilissoiis sil&calel{}rtenient
asy:*pt.r-tique.
-
chapitre 4
:on
a propos6et
6trudi6 un problbme dansraquene ra quantit6 de
'eau
d6pead
de
la
position ;r et,le
temp
f.TT
,l
|r
I I t'-I-j
..l-t
Chapitre
I
Gdndralit6s
1.1
Les
phases dreau
L'eelu est pr6se*te s{lr 1* terre
3, eorr*plir*
l,*tspephbre
sol*streis
forsles:
(i)
Etat
solide(glace,neige)
:Les striide* $ofii' e&r&ci'€ri#s
iltit'
$*
ageueerce*i, clesai,+*'es i,rts ortl*r.mds et, rappro,ch€u.
ii
est donc trbs
difficile
de les comprimer caril
a peu d'espacesentre les atom.es. De plus tous
ls
at'ornes'sont li6$
fortege*t
le.q *,as a,,x a,,t*es, ce qui con{Fre aux solidesure
forxre propre bien ddtermin6e {cristaux}.(ii)
Etat
liquide(pluie,nuages)
:L'es liqrdcles sr:nt
caractdri#s qua*t
*
euxper
uB age*eement cr6s+]r€r+*n6s cres ato*rers nr*is
toujours asseu repproch6s' IIs sont donc 6galement
difficilement compressibles. En rev.anche,
les atomes sont peu lies les u.ns
aux
autreset
les liquides ae po*sadent donc pasde forme
prspre et peuvent .se d6fsnner tri.s llacilemeet.
(iii)
Etat
gazeux(vapeur
d,eau)
:
tes
gaz 'sont caractdrises u&age&cerneat des atomes d6sordonn6s ef espacds et peuvenl,
ainsi
€tre comprimes faciiemeni' Les atornes ne sont
pes li6s les uns aux autres et sont trds cugit6s.
Pour ces raisons, les gaz se r6pande:nt librement
et n'ont
pas de forme propre sansp'uvoir
1.-
Les phases d,eau
6
@'
kporr
H?o
q*,
,fr:rf#F'p/
t
E k_i!{ff#ii:=
-@lru*ruff.
#ffiry**ry*ffi*
k-llquiht*lcl
r ..F
dc l.Stcrt rolide& l'6r<ri licpide
Frcu-Rp 1.1
-
Ies 6tats de I'eau1.1.1
Le diagramm€
des,
phases
de
lreau
N*us savcns tcus q*e la
re*t'ilre
peut existers+tls tr+is 6t..*ts, s+!ide, liquiele ou g**eux. La
tempdra'ture et
la presicn
sontle
de*x pribcipa*x
facteursqui
regi*rt
l,6treteo*s leq*el se
trouve '[a matidre' Le diagramme q'ui
suit
se nomme un diagramme de
phasis;
c,est celui de
i'eau'
ii
iiiustre de faqon sir:apie iesrelations ea*r€'dtais tie la
matiire
et iernperai.ure*pression.LIQI''DE
1.1
Les phases d'eau
chacun
despoints de ce
diergrammefigure
un
couple
(pression, ternp6rature) unique(ia
ple*sit'r:reu
*'t'r.,r'uplll.ee*t
e.n *rdcm*6e,
ln
(,e.r,.3x**ln*eeft
&lxeiss,*i.Le tiiagrixru*e
lui-mame' compos6 de
3
branchess6pare notre r6gion en
trois
rdgions distinctes
correspon-da'trt aux
trois
6tats : *eolide, liquideet
gareu:<-,cele vellt
dire qu,aun
coulple(tern;$rature,
pression) donne correspond g6ndraiernent un
dtat et un
seui.
e Par exempie :
ii
,+ :iC"Cei ua
atiriosphlre de p;ressicrii, l,e&iise pr€senie scous la f+rnie un,iquer:tei:i; iiqilide.
si
lepoint
reprdsentant un coupier (temp6rature,pression) tombe juste sur une des lrranches
de
courbeoi'eau
se prdsente' alor:ii
la.
fols
sous les deu-x6tats
repr6sentdspar
les r6gionssitu6es de
pari ei d'autre
de Ia courbe.ii)
'4
100ocet
sousun
atmosphbre de pression,(point
marqud
sur le gr*phique)
l,eau se pr€se*iea
ia
fois s+-r-tisltr
ft-rr=i*eiiqrritie et
gaae-trxe; c'e*t
l'6i+iliiitic)*i (l,eai-rpe*€
cie j,€,r"a-t
liquide d
l'6tat
gazeux) oula
condensation (l'eaupasse de
l,6tat
gazeuxi, l,6tat
liquide).si
l'nn
'setr$*ve
<iansla
r6'gron slel'6tat
"sdiide e.n-de*s*sc*a
du point
triple
et
q*,on
se.ddpiacrl vers
la droiie
c'est-d-dire lqu:on augmeninia
temp6raiuresans changer
ia
pression.on conrstate qu'on pa*sse de
l'6tat
siolide al'6tat
gazeuxsans passer
par
l,6trat liquide,.cette
ir.t*isfolEiaiiuE {r-eprdseirt6e
pal
le i;r.ri*i
*iiu6
s.ti.l. ia c*u=iie} s,*p1_rcliela
sutrliiriati+*.Il
faut
pr6ciser quela
pression cte ce diagramme estla
pressionde
H2o
r:t donc klrsqu,il s'agit d'e la -v-ape'r=cuirierr'-iriredaers,i'air uri {i*i'{. r.'rrniiil6r=er le pre*>iuu
pr1ietie
r:orrespr-*r,3a*i
iL H2O lgazeux.
On remarque dans ce diagramme
draux points singuliers :
1)
Le
'poirrt
triple
t '{
i*
.i+*ct:ica cLest.eis
br*.r-tches ei
la
teeri#r&tur:e,et ia
pr:e*ui**reprdsent6es
par
cepoint,
l'eau se pr6sente sous les 3 6tats (solide,liquide
et
gazeux).2)
L*
point critique
: Lru rdgi*n-c!tu6e ruu
deli
ai d.rtit-e der*
c*r:rbeq*i
se termineFilr
,,npoini
appel6point criiique
corresPondantlui-m6me d une iernp6rature
ei
une pressiorr bienpr6cises' est arr'ssi
singuliire :
en effet,dans cette rdgion, on
peut
passer del,6tat
liqrride d
!'6tst
gezeux se,iF ?:e$c+etrer de ccrurl,:€,c,est-ildire
sans
ch*irgei*e,:t
de phase:
!e liquidedevient E;az (ou le contraire) sans transition.
Mais te proint critique de HsA qui eo:rrespoud a. SZAoCet
2lg
Lrar ae se trouve pas dane aotre1.1
Les phases dteau
envrronnement.
rlemarques,
o Le ,changement de phase ne perrt s'obtenir
dans Ie sens
solide
_* Iiquicle
ou d_an.sIiquirre
-'
gaz qu'en fournissanta l'eau
une grandequantit6
d,6nergie.cette
6nergie, qui':e frr:u-ve er*'uiie accttii*ulde +iair'g ie
iiqui,ie
(p;rx
ia ftisioa) +-rii clai',s le gaz ipr;ru-i,€iiiiiiiii*ni
sous fbrme iatente s'appelle pr6cis6ment
la
chaleur latente de fusion etla
rchaleur leutente devaporisation.
si
+nf*it
repasser l'osu del'6tei
frnal*
l'6tet i:iitia!,
cette dnergie est rest:itu6e prari,eau au
milieu
ambiant.I
La
chaleur: latente de vaporisation (appel6e aussi enthalpie devaporisation) n,est pas une
cc*sta'*te'
Lo'sq*'**
suit la e*urlre
#para*t
liqukle et
gaz,o*
co*state{{*e ce6e
cf,raleu' latente diminue jusqu'd devenirntille
aupoint critique
(ce qui est logique prnisque au-dela de ce
p*i:rt
crit'ique, on pe,ssed'un 6tat
i
|autre
ens
transitian
de
phase)-r
Alors, pourquoi trcuve-t-on en faisant, parexempie, du ski au bord d,un lar: de montagne de I'eau srlus ses trois forrnes : solide (la neige ou la glace), liquide (le
lac) et ga:aeuse (l,humidit6
de
l'air)
{On supptxe quela
ternprirat*re est de_1*€{})-La
r6p'rnse est dans I'examen du d.iagramme de phase, mais demandequelques pr6cirsions. -si
sn
t'race une ver-ticale sur le dieqgranarne Al'abscise
-trOo, $rr rernerque d,abord que pour que I'erau
soit
sousla
forme gff,zeused cette
ternyxrature*iI f*ut
que sa pressions'it
tr6sfaible'
or,
c'est pr6cis6ment cequi
se passe dans notrecas. En effet, comme on l,a rernarqu.
prdctidt'irrurent qlaiis le cas
rl'i:n
nr€laiige riegu*z {*c,iis E*}l.,rr,i€s eii
pr-i**ce
ci,i*ir}les preesioiis
de
chacun des gazconstituant
I'atmosphbres'additionnent pour
queleur l;otal soit
6gal d,la
pression atmosph6rique. Mais ch.acun des gaan'est
pa.:
i, la
pression atmosph6rique !. Lediapp=anune l}eus inclique que la pres*io* de
l*
v,*peug geste irbs
f#ble
e!-10",
mais R,restFs
nulle
:l'air
froid
contient encore une certaine quantitd d,humidit6.r
voyorts maintenantla
neige:
A"la
diff6rence dela
vapeur d'eau m6lang6e d,
l,air,
si,pres
sion est 6gale
i
la
pressien atmosptrdrique. Reportees nous au diagrarnme:
*
-10o.
celui-ciindique que l'eau est sous forme solide, ce qui est conforme a, ce qu,on
observe
pour
la neige.r
En[n,
examinons le cas de l'eau dlu lac(**
ia
glacede surfaee). son cas r:st
sirnpl*
: elleest d peu prds soumise d
la
pression atmosphdrique,{tout
comme }a neige) et si e}ie a,est pasL:2
Les 6tapes de l,eau
sous forme de glace, ctest que sa tempdrature
est
tout
simplement sup6rieure d 0o, ce qu,onpeiit
vdrifier eny
plo:igeuiitiic
t,lierriroiirltr=e.1.2
Les dtapes de
l,eau
Le cycle de
l'ea*
estl*
$dte
des d6plmer*ente de }'eeon dans l,atmespl+i,re,ir la s*rfaee et dans Le sous-sol de
la
Terre' L'ea'upoursuit un
pdriple perp6tuel entre le ciei
et
la
berre, en piiisieur=s diaiies :1.2.I
L'6vaporation
L'dr'-aporation
mt
Ie proeess*s par lequetl'eau liqriide se transforme en g;az o11 l,-Eleur.
Dans
le
cycle del'eau,
l'dvaporation estIa principale
fagon
par
iaquelle l,eau licluide seiraa#o,nrre eil -v-ap€ur
d,eau tL*tis l,aia+trspirlre.
Les ocdans' les mers, les lacs et les rivibres fournissent approximativement gu% de
l,humidit.
dans notre atmosphdre
via
l'6vapor:ation.L'6r'apqrr*tior: des acdass est
Ia
fagen prernibrepour
I'eau d,e:rtrer dsnsl,atmosphtre;
Eneffet' les grandes surfaces des oc6ans (plus
de 70Yo dela Terre est recouverte: par les oc6ans)
permet l'4vapr.rration d grande 6chelle.
Les
la%
restants proviennent dela transpiration
v6g6tale. La rh&ls:}}r {6:rergie}, fc*vnie par Ie *+}ei}, est*ee.w.sire s },dv*p*re.tj*:i-
L,s:r*gie
est ir$jli*6epour
d6tacher les moldcules deH2o
del'eau liquide, ce
qui
provoque l,6vaporation,qui
est
rapide au-x te'm$.ratures 61ev6.es plus le.nte aux
tem$raturaq noins
6le,v6e*s-Rappetrons encor€ qu€,
quand
l'hr:miditi
relati'e
de
l,air
est
de r*g%
{urL6tat
de
satu_ration)'l'6vaporation ne
peut
se
r6,aliser.En
outre, i'6vaporation diminue
la
chaleur
deI'envir.mnemestt, c'est ltr
rais*n
pour: l*,qee$e }'eau qui s'dv;-uprxe detan
c$rp$ terafrairsit-Il
est bon de pr6ciser que sur l'6chelle globale,la quantitd
d,eauqui
s,6vapore estide*tique
d
la
quaatitd
d'eauqui
retombe, tri'en que cela varieg6ographiquemeat. L,6vaporatjcrn est
plus commune au-dessus des ocdans que
les
pricipitations,
alors qu,au-dessus des terres.Ies
prdcipitations sont plus frdquentes que
l,6vaporation.
f.f
f:9"
dtapes de I'eau
La;plupart
de l'eau 6vapor6e'des oc6ans se retrouve dans res ocdans com.me pr6cipitations.
seui i0%
d'eau dvapc'rde de* oc6*iis esi trarr*lxrrideau-dessus de* iei-res eii
retoi*be
coiriine
pr6cipitations.
une
fois 6vapor6e, une moi6cul.e d'eau passe en moyenne environ10
jours
d.ans'air.
t.2.21
La
condensation
La
condensation est le processus detransformation de
ia
vapeur eneau liquide.
La
coiicleiisaii$iiesi
iiap+ii*iiie
pou.
ie
cyclede
l'eaii
dt*iiel,aiirr+spli*re
et
surrla
ier=r-epuisqu'elle forme les nuages' Les n.uages provoquent
les pr6cipitations, qui sont
ja
principale faqonpour
l,eau de retourner Ala
Terre.La
condensationest le contraire de
I'6vaporationet
eile est
6galement respons',ble dubrouillrud'
dela
bu6equi
se formesur
tes lunettes quandtu
vasd,un
en<lroitchaud vers
l'extdrieru lors
c}'une jorun6efroide et
humide,des gouttelettes
q*i
se 1.ormentA,
l,srt6rieur
de
ton
'verre froide ou surf
int6rieur
des fenOtres dela
maisonlors d,une
journ.e
froicie.I!{eme rdaas
u$
ciel bleu
d6gag6, l!'eauest pr€eate
scu"s
fer*}e de *apeur.
L.es mcd6culesd'eau
s'e]ient
avecde
fines particuresde
poussidre,de
seret
de
fum6e F,our f.orrn,er desgouttelerttes de pluie, lesquelles forment les nuages.
Etant
donn6 que res gouttelettes
d*
pluies'&ccurnulent et grc;ssissent, ra prdeipitati+n
;:eut
seprtxluire.
Les nuages se forment dans l'atmosphbre parce que
l'air
qui contient ies'apeurs s,eldrent et i.efroi'iisscnt' eii euar'b loi=tx1ue le
*!eii
r€ciiaiisel'#i=prls
de lr* siii.f*{e tie la Teri.e, !,air devieiii
plus l6ger et s'6ldve vers des tempdrretures plus froides;
comme les temp6ratures baissent,
la
condenser,tion seproduit
et les nuag€s peuvent se former1-2-B
Les
prdcipitations
La pr(icipitation
estla lib6ration
de l'eaudes nuages sous forme de pluie, neige fond.ante,
neige ou grole'
c'est
leprincipai
cherni*qu'uiilise
I'eau de
I'*irr:c*phhe
pCI*o retour.ne::*
Ia1.3
La
circulation
de lreau
13
Terrer.
Parn':j les pr6cipitatioas, celle soiis
fori*e
de pluie c+nsiitrle uae
pariie
,joininaiiie.Les nuages sup6rieurs contiennent souvent
des gouttelettes,
qui
sonttrop
petitespour prG
voquer une pr6cipitation,
mais suffisamment grandes pour dtre
visibres comme nuages. L,eau
s'€-valiore
ei
se cr:iarlei*secr;rri'iriue,lleirieat ciaiis
i'atmr:sllliire;
l,ea-ri u{riid€liE€€daras le,s iiuages
tomb*
lentement;la
vitesse dela
chute d6penddu
diamdtre de gouttelette. Pour provoquer ia pr6cipitation,iJl
faut
d'abord que d.e fines gouttelettesd,eau s,accumulent,
par
cc'ncleasati+*et par c*agul*ti*u p+iu'p.ad*ire
des gr:+rtt*lettes aqE€E
sros.s€s
et
i+u'tlespour
qu'elles tombentdu
nuage commepr6cipitation.
Pour 5roduire une seu-le goutte de pluie,
il
faut
des rnillions de gouttelettes.L.2.4
La captation et L'infiltration
La plus grande
partie
de l'eau ruissellesur le sol et retourne vers
la
rner.Mais pendant ce ruissellement, untl
partie
cle l'eau retourne
i
l,atmosphbre par 6vaporation. L'eauqui torrbe
surla
terre sous forme de neige et ne fond pas rapidement s,accumrfe sousforme cle giace sur Ie sol
et
alimente lesglaciers en
altitude et
dans les zones polaires.D'autre part,
unequantit6
consid6rable d'eau depluie
,,oud,e neige fondue,,
s,infiltre
oug#nbir'e
tlals
]e soj.Une partie de cette
eauest
capt6epar les
racines descontimrer A *'dcouler plu.s profoncl*rnent dans
le ,s*. L,ea*
dans les minuscules e$pace$ entre ler* particules de sol.
arbres
et
desplantes;
ler restetr*.ce *era chemiu ea .s'infiltrant
1.3
La circulation
de
l,eau
Le cycle globel de I'e*tr peut 6tre consid€r6
col,lr'I€ u,o systlrr*e ferrn6. L,eatr change rl,6tat
mais sa quantit6 globale reste inchang6e.
Le cycle de l'eau
n'a
pas depoint
de d6pa,rt, rnai$1.3
La
circulation
de
lreauLer soleil rdchauffe l'eau des
oc6ans; celle-ci s'dvapore dans
l,air.
Les courantsd,*ir
ascen-danir'$
erit'ai'eiii
Ia i'r*peilr dt*iisI'aiiritrspLli'e,
+-ri ies
i*'1#raiiir-es pliis
besses pi.o-virqrreiiiia
condcnsaticm dc
la
"'apcur
ct
dc'c
la
forrnation dc nuaqcs. Lcs ccuran+,s d,,air cn+,r:rincnt lcsnuages
aut'ur
dela
Terre, les gorutellettesde nuage se heurtent, s,amoncellent
et
retombenten
tant
queprecipitation'
certainres pr6cipitations retambents+us focme de neige
st
peuvent s'acculmulcr cntant
guc glacicrs.Quand arrive
le
printemps,
Janeige
fond
et
I'eau
ruisselle.
une
grande
partie
des pr6cipitatioiis retournent &ux oc6ans ous'i*filtre:ri
dans le sol. L,eau s,6couk: aussi eii surf,ace.
certains
6courernentsretcurnent il
ra rividre etcronc .*€rs res ocda,ns.
L'6coulement de surface
et
Ie suintiementsouterrain s'accumulent en
tant q',eau
douLce dans
les laci* et
ri*ilres'
Msis talus les ru,isselle:ne*ts ne s'6coure*tp*s ver-s les
ri'ilres.
LI*e, gr.andepartic
s'infilt;rc danslc sol' unc partic
d.c
ccttc
cau rcstcprls
dc
ra surfac,cdu
sorct pcut
retourner r''e's les masses d'eau de surface
(et I'oc6an) comme rdsurgence d,eau
souterrraine.
ct'riain'e'ri Bi{'ppe't
souie'rraint*
i,rr-F,-11'g,si u.*fid.}i'}'e.riere
da*s
i*
sq.ri e.t 6,me.rge.ni comme des sources d'eau douce:L'eau s'outerraine peu profonde peu.t 6tre absorb6e par
les racines des plantes et rejettrSe d.ans
i'at*rosplilre via la
tr-aiispiraiion dss feuilles.Uilc
quiultiti
dce cauxinfiltr6m
dcsccndcncorc plus prcfeaCdnrcnt ct (roche souterraine satur6e),
qui st'ckent
d'6norrnesquantit6s d,eau
pr,rird*r-Bien eiilen,jii. ceiie
eai:continiie
i
boiigei-ei
iineI'eau "se term,inet'
...et
"recommence,'.pariie ietourne j,
I,oc6a,no-i le
cvclede
L4
riaiimcntc
lce aq uifircG doucepour
de l,rngues^1 I
i
-4
T,t:srdgiurrs tldst
r-i,itrrres ti, t;t
.fl Iil
I t'-I*t
IFtcuRp
1.3*
le cycle de l,eau1.4
Les rdgions ddsertiques
Le
terme ddsert ddsigne toutesi les regions aridesori
lesprdcipitations
sontsi
rmes queI'homme ne peut
y
habiter en per:manence,Les d6serts couvrent environ un septibme de
la
surfacede
la
terre, comme la carte de d6sertdu
inonde iious fiiidiqee. $i
criiy
incliit
les soaesaj,'-aaii une
pi.6cipitaiioii
assez rrrcxieste e.r,unc
vigftaticn
assczra'riflic,
onpi:ut
cstimcr quc icsrigions
dfscrtiqucs cou,;icnt3b% dc
la
surface terrestre.
De la
cartedu
mmd'e de d6sert,on peut
apprend.reque une bonne
partie
dedeerts. dits
d6serts subtropicaux, se trouve entre ra
latitude
15et
30.i'es
#giorx
de dd$criregoivecl u*e
pndefurid*i,las +*r*sslf,g &o.frer$retie
'rri*s
tie
?5guril-limltrcs
{lc
poucco). Lcs cartcsdi:
ddscrtdu
mondc subdii,iscnt dcs
discrts du
mcndc cnsemiarid, aride, les ddserbs exir6me:ment arides et secs, bas6s
sur
la
quantit6 depr6cipitation
totale
en ann6e.Le
climat
des rdgions ddsertiques eist caract6ris6par i'humidit6
tr6s faibie del,air
airrsi que
tiu
scl.l"{ais
il
est aiissi ca^iacidris€ Da-rin€ qran,ie exciirsion thernii,riie. aiv=C lesnuiis
froides
ei
lesjourn6es chaudes.
Pour le contenu de ce chapitre, nous avons consurt6
(tg]),
(f4]).I
il
t--Chapitre
z
Position du
problbrne
La
rnoddlisation est devenueun
6l6mentincontournable de
toute
6tudeet
recherclhe dansious
les rloriaaiEes' 1>t''Ur=cela riuils prol){r*rrlsli:r :ritxi}ie
*ratlii*.traiique deia
circiiia,.r"iuarde
I'eau dans les r6gions d6sertiques.
Le systbme d'6quations de ce moutr'ement que
nous proposons est compos6 par J,6quation de
la
valiati+n
de la quantitd de la vaSe'al etceltre de la
variati+*
de tra quantit6 de I'eau liquide.Nous allons consid6rer
le
systdme d'6quationspour la
quantitd de
la
.,,rapew
q{t)et
celle del'eau liquide
a{*}
f
W
:
-ilfrrtt).-
%"(?}}* +
*[q(t]
-7,"e]!-u{t}
1
*ho
-
hs(t),
t
W
:
{thU)
-,1u"tT)l*
_
nfu7{t)_q",tT)l-u(t)
_
qu{t).
Nous
consid6ronsune regio*
D
de
'a
zone
d.sertiq*e
d6sertificaticn.
ou d'une
uo**
*-e*a*ee
prarl*
Pour
Ia
commoditddu
raisonnement mathdmatique nous supposons quen
c
Rzet
quen
estun
ensemble ouvertet
born6 de I[R2.(2.1)
avec les conditions initiales
?(o)
>
o,
u{o)
>
s.Ici
l.}+ ddsigne Iapartie
posftivetel
que:
lu]-
:
max{e,0), [.J- d6signe lapartie
ndgativetel
que:
[uJ-:
max(_r,0).
2.L
Domaine
2.2
Qggtit6s
physiques h consid6rer
L7
Nous consid6rons un domaine de dimension 3
(,2.3i
or)
{r3
:
0}
correspond Ala
surfirce dela terre
(en n6gligantla
diff6rence des niveeuux de lasuri'aere
tlu lerrtiiu)
ei"ii
devretiieurresp*ldle
iria iuruLrur tlc
i'af*lrxpir|,re
qus *r*rri vouitnuconsic[6rer.
Nous consid6rons 6gaiement le domaine
-8:
{s
e
Rsf{cr,szi
g
D,-€.-_
s3<
0}12,4)
pour
repr6senterun
cadre
supe:rficielde
la
terre. Pour
que
notre
mod6lisation
puisse repi-6-*eliter *fcntalii*-e
efficace lespii6*o:rii*e
ph-vsiqrie,ia
r-€gioiin
cioii
gtre siii{lsanieirt large cle sorte quel'aire
setrouvant
dans le domaine ,4 reste dansy'
pour une dur6epermet-tant
ler processus d'dvaporationet
de condensation deH"o.
2.2
Quantit6s
physi:ques
h consid6rer
DanLs ce modble nous consid6rorrs la quantit6 de la vapeur
ri(t)
contenue dansl,air
setrou-vant dans
4
hi'instant t
et laquant;itd de l'eautiq*ide
*(t)
se trouvant dans4u-B
dl,i*stant
t.
La Plupart
de I'eauliquide
darrsA
UB,
en g6ndral, setrouve
dansB;
l,eauliquide
setrouverrt clan*
A
est dene Ia ferme de geuttelettes de Rirages eu e*. cours clela
pr6c\>itatian(pluie ou
neige) dansle
d6placem,ent, en g6n6ra}, versla
surface dela
terre,
L,eau liquidedans lar
forme
de goutteJettes setrouvant
dansI'air
peut
s'dvaporer trdsrapideme't
dansle
casoli
I'humiditd
del'air
est inf6rieure6
celle de sat,.uatioe. tandie gue l,eauliquide
setrouvant
dansB
s'6vapore plus lentement.L'f*is
is
description#p*r€e
del'6vr4rcr*iion
+les deux ca"s rendr"a r**sez c*mplexe lesystl*re
d'6quations. En outre en g6n6ra} la quantit+5 de l'eau liquide dans,4 est beaucoup plus pet,ite que celJe dans
B.
Pour cette raison dans notre moddle nous consid6rons
la quantitd
de I'eauliquide
totale dalls ,4 UB,
sa*sil
I
2.5
lrt€"p6t"tlo,
phyriqr*
T_
_
r
____J__-r-r
erl-r_
aLn-i,,(T)l-u.
'r
D'audre ptu'|, cangr$e &$t'rc r'6gia*eqx.me l\
des f&ci,c*r'$ exi,tx*eu,iu
qu4.4i,it6 de irto.&tr)e*r
et
la
quantitd de I'eau se changent.tT
Par
exemple,le vent
disperse unequar$ite
dela
vapeuraux
autres r6gions,
qui peuf
AtreI
6xprimde
par
hgt(tj,et
ra,mbne u:ae autre guantit6 desautres r6gions not6 hs.
I
De plus, lafiltratipn
vers le souterrainYu(t)
influe sur le changement de laquantit6
de l,eau.
it
I
t-t'
Pr-l
-l
I -1 I I't
IChapitre
3
Etude
de
la
s,olution,
comportement
asymptotique
Nous allons consid6rer
le
syrstdme d'6quations diff6rentielles ordinaires eua nous avonsin'r,rotiliit niaiis le cliapi'ure
pr6#tlerrt,
e'est-*-{iise }e sy#u}*ieW :
-plqtit)
-n,"{T)]*
+
a[q(t)
-q,"(T)]-u(t)
*ho --
hs(t),
:
F'{r1.ui,
:
F[rt(t)
-
n,,(f)],
-
"lq(t)
-
n,,lT)l- u\t]
-
w(t),
:
G(r1,u,).ar,'ec. Ies conditions initiales
ry(O)
>
0,
u(0)
>
0.3.1
Etude
de
la
solution
(3.2)
Dans cette
sectionon va
d6:montrer l'existenceet
I'unicit6 de Ia solution
dur systbmeti'dqiiatioi*i i3.1).
Pu-ri,r ce f*ii.e,on
appiiquetl'al;urd
letliuur&*e
'le
C,auch.y-Gprliiiz 1-ruruobtenir
i'existenceet
1'unicit6 dr:la solution
localeet
puison
d6montre que cette solutionl--
peut €tre prolong6esur
[0, +oo[.Gornmengons psr,r le lemme
slliva,lrt-
t--Lemme 3.1.1
Les foncti,onsF
etC
d,Lfi,nies dans(3.I)
u€rifi,ent localementla cordition
d,eLip s r:hut
z,
c,' e.st- &- rli.re :(3 3)
t.)-r I
dtr{t}
dt
3.1
Etude
de
la solution
pour
|ry
l,l
qz l, Irr,
l, Iu,l<
U'.Preuve-Remarquons que
F
et G
sont continues. On a enoutre
:I
F(rir,,rr)
-
F{rrr,*r}
I+
{ G{rlr,*r}
*
C{rn,or}
t:l
-lilqt
-
rlo,I-*
olrtt -4n"1--ut
+
ho(t)-
hrrh+ tfiq,
-in"l+
-c"lrn
-
i,,l-uz
*
ho(t)+
hp?z |+
| frLrt,-
rt,"l+-
alrh-
rto"]-w
-
.tut
-t3{.rn-
r?,_.}*+
cf-rp-
%,"}-r, +
r.uz f .+l?(lqr*in,l* -lrrr-
%,]*)
-
a([ry-rto,|-ut-lrtr*i,,J-.tz)
-tfut-
uz) l,<
2B Ifry,-
4J*
-
tl*
*
q,*I*
L+2o
Ilnt
-
uJ-u"
-'w -
uL-u,
L
+h, l,u
-
r,a L*llq-22
l=41.
V6rifions d'abord que I
hr
-1,lorl+-
lrn-
Trr]*
l<
Q
l rn-
q2l.Pour
cela onfriit
l'6tude6l6mentaire de
tout
les cas possibies{*,
1r, c.d.
e.f),
comrne on I'ex^oose ci-dessouscas
a.
ry
l
qz54o",
1rh_TorSrlz_io"Sa,
+
lryt-
%"J*-
[r"
-
Eu,J*--
0<l
itu-
rntr.cas
b.
qz3
ry
{ir,
+
ryz-
D,.,5
f1
-
ri,,..{
B,+
IrA-
Qo"tr*:
[*ft-
qr"]*
--
&5l
rn-
rfz l_cas
c.
?h14r" 1
W,44t-F""{a1rs2-4r",
+
lrtr-
%r]*
:
oS
lqz-
tlrrl*
:
rt1-To,
donc |ry1
-
no"]+-
lrl,^
flou)+:
To"-
rlz id'auire part aa
e'-ryL-
rn<To"-
rn
5
fr,1l
rto"-
nzl3l
h
-
\z
l,d'ori
{ fer-
-ry",1*-
Itn-
4,"]*
l<[
yh*
rtz I,cas
tl.
r1z !-ryor!
yft,1qz-TorlAa,tt -io$
S.L
Etude
de
la solution
+
[rn-
n,"]+:
o(
lq,
-n,,1*
:
rtr-
i,",
dtrnc frp
-
To*i*-
iri,-
Fl,rr]*:
TSu"-,Ffr.r+
lryt-
nn,,7*-
lq,
-
%"]-t
:
\t
-
rlo"id'astre
part
ona:0
(
Tr-Flo"
{
r}r-
ch,=+l Kh-4o"
l{lrl,
-
qzl,
d'ori
| [U,-
q"1*
-
W-
rL*l+
l:l
&
-
rh"lS[
srr-
WL.
cas
e.
To"S
rhI
rlz,=+0<
qt-\rs1*z-4nu,
+
Irlr-
rlruf*:
Tlt-
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fl[rtz
-
rt,r]+
:
W-io,,
+
lnt
-
no"l**
lq,-
n,"1)-:
er-
rrz,l1
d'oi
j[ryr-rt*]*
-[rn-I,*]+
i5i
rn--rrzi.
cas
f.
rlo"3
rlzS
qt,=+
Ij=Tz-fin"!uf,-rL,*,
.+
{rn-
%rJ*
-'rlz -Tr"
{
kp
-
rlrrJ*:lh -
Tpus,donc [r71
-
4,"]+
-
Iq,-
ioJ+
:
\t
-
Tz,d'ori i
[oi.-
-ri".]*-
[rn-
T*]+
i:i
ryL- {Ei<i
,i..*
rpl
.L'in6galit6
llqr-i,"1*
-[rtr-T,i,r]*
lsCrlqr-42
lavec
Ct:L
est d6montr6e.Vrfuifi$nsrnaintenantl,inegalitd
l{*lr-Bo"}-at-btu-Tt,,.!-orlg
C"
[*r_o"
[+C,
lrn_rfzf
f-^
sousla condition
I
q,l,l
Tzl,l
q
l,l
u2l<
Itt.
De grardiu'e aualogue *.
i'iftdgaiiiii
prer6deerie? -!r{.}uii iaixulrsi'€lutie
di€lrrerri,aire de t*ui, iex ezr.:possible (a,
b,
c,d,
e,f)
:cas
a. rySW 5
%,,
*r;r-%rSW-4rr18,
+
lrl,-
io"]-
:
rlo"*
rhet
lrn- i,"l-
:
i,"
-
w,
=+l
ftlr
-T6it-*4
-
I1n -Vlnr'J-,uzi:'t
tTf,,-,rlt\ut
-
{=,1o"-
rnsuzi
.:l
(ui
-
uz)rlo"-
Ttut
*
rbuz l.34u"l
rr,-
r*a |*
|-r?r*,
*rpusl"
:4*el
ut
-
uzl
+
[
-nttt
I
rrauz- rbuz+ rpusl.
S
rlu" Iu,
-
u,
|*
|-qtut .l
qzuz |+
|-rlrw
*
rnuz I.-
Siiin*+
i.'tt i)
Irnt-
*zi+
i*,
ii
3.1
Etude
de
la
solution
<
(n,,
+
I[)
|ut
-
u2 |+iltI
Iq,
-
,tr
l.cas
b.
qz<
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r;n*'De
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m6rne manibre quea.
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l<
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lrn-
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rh, =+[ lrlr-
Tou]-u-
lrn
-Tr,,l-rn
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trn-
4r*)uzl-Klrzllrn_n,,|.
<l
rr, ll
rl,-
rt,
[, car, ona i
rhI
Tr*!.
rh,
*
rlz-
ry
l
rh
-4u" 1A,
+l
rB-
%*
i3{
Tr-
Tt[;
on a donc i I,?,
-
i*f-u,
-
Vt,-
i,,I-uz
IS
nf l
rt,-
rt2 I .cas
e.
,ynrSt44Srp,
=+0<Tr-G" lrlz*4r",
+
lrlr-
T,"I-
:
hr
-
%"}-
:
0,23
3.1
Etude
de
la solution
cas
f.
flr"
S
rlz1
rh,De Ia m6ine
raaniire qiie
{,e.) on ob*iientI
lqt
-
\o,I-ut
-
lT,
-To,f-ue
IS
u
Iq
-
uz I .Arrarrt
exar*i'6
tous les cas pussibles, orrpeut
eorrel.oe qileI lrlr
-
rtn"]-w
-
lrn
-4o"I-uz
ls
c,[
*,
-
uz I*ct
l
rIL-
r]z Iavec C.i
:
m&x(l,sup%"
+
M),,C2:
lv{.D'apres ce
qui
pr6clde on corrclut que :Ar
{
{Cr+
Cs} I ry,-
ry,l+cz
Iut
-
uz l,:!
max(Cr*
Cs, czl/.l rn-
ry:z I*
[*,
- ,,
fi.
Le lemme est
d6montrrS.
il
--
Rappelons maintenant
1eth6orbme
de
comparaisonpour les
dquations
diff(lrentielles
crd.inaires-Lem:me
B.L.Z (de
com,para,,ison)
(Voi,r [SJ)Ss'tent
!
etJ
d,eus i,ntey",:altes ouuertet
LwrEl€ deR.-Soi'ent
f
:J
-'
R
ane appt'icati'onr, tocatement l:ipschi,tzi,enne,y:
I
->
J,
une sotution dea':
f
{il
(Jt
6tantun
sous'interuailestri.ctde
J),
etts
unpoi,nt
d,eI.
S<tit,'t: :
f
-+
k
u{,u"i{ttan{: r(/,s}
<
tr(/,si,.t,(f.}i
/{"{e}}-Alors
n(t)
< y(t)
sur [to,+*[n1.
Preuve.
/
est une application lipschitzienne (avecun
coeffi.cient de lipschitz
L
bien d6ternrin6J sur
l'intervalle
boradJ.
on
suppose par absurdequ'il
e'ristet
€
[fo,*oo{
n
.I ter que"{f)
>
g(t}.
Soit
rr:
sup{r
€
I[V*
€
[ro,r];a(:r) S
y(*]]-Montrons que f1 caqncide avec sup_I.
Notons d'abord que par continuit(i
n{tL)
<
E(tl
et,puisque f1 est un maximale, ond,oit avoir :r(fr}. == g(*1).
Soit
t2)
f1 ass€zpetit pour
avoir .L{f2_ fr}
<
112 oritr
est }a constante deLipschitz de
/.
243.t
Etude
de
la solution
Soit s
>
0, nous allons montrer quer(t)
<
aft)*
e(t_
11)sur
ltr,trl.
Si a'er*i,pr*
vrlri,
ii3
e
[ir,izl *xrxiunri
i.ej qee :n(h)
<a(ts)+e(ts-
f1) dans [ri1,t3]et
puisque t3 est un maximale, ondoit
avoir"r{*s}-e(h):s(*3-*1}
Sib>0.ona:
r(te
+
h)
:
*(t")
+
r'(ts)h*
o(rb),< att{i
+ ,(tz
-
rr,l+
f(r[rs))h
*
o(i.J,<
y(h)
*
e(t3-
rr)
+ ffults))h +
Le(4
-
tr)h+
o(n),<
a(h)
+
y'(ts)h*
e(r3*
cr*
hl2)
+
o(h),:
gtrii+
fr)+
€tte-
4
+
h/2,).pour h
assezpetit,
r(ts+
fui<
g(ts+h)
+ r(f3
-
fi
*
ht'Zj,
cantredisanb lamaximslitd
de fs.En
faisant tendre e vers 0, on end6duit
quer(t)
<
aO) d,ans 1fu,f2], contredisantla
maxi-malii;dde t1.
La preuve ci-dessus reste clairement valable sous I'hypoth]se plus faible, puisque ce]Je-ci veut
dire:
pourtout
s)
0, ona:u(f.-th)
5*(*)+
f{x{*}}h*s/rpour
A>
0assezpetit.
D
-
Th€orbme
3.1".1
On suppose q'ue ?l(0)>
o
etu(0)
>
a
et
querT{t),u(t)
sontla
solution d,usy*tenw d' d.qu**i,arus {3. 1 }.
Alors
onar1(t)
)
0
etu(t) >
0,\lt
>
Apour
au que Ia soluti,on(r7\t),u(t))
eri,ste.De
plus, r1$) etu(t)
sant barnd,es .Preuve.
1.
Pour montrer queA(t) et
u(t)
sont positives, onutilise
la d6monstrationpar
absurde.O*
suppose d+ncqu'il
exi*te nrr f1>
0tel
q,le :rnin(q(t'),u(ti))
(
o.25
(3.4)
Or,
4{*i
etu{t}
soat par hypoth*seh
s*lutics
d*
€quations dlfidreatielle ordiaairs*et
doue eiles sont continues.S.L Etude
de Ia
solution
(i)
IIexiste
tr)0 telqrre:
r1(tr):0,
?(t)
>0 polrl 0(t(f1,
a{lJ>0
pc'.i,r
0<*{t1-n(t)>0
pour
0<f
(tr.
iiii)
Il
existe
d1i 0
tel
iiue:
ii{t}
_
al{*1}_
C,z(r)>0, q(t)>0
pour
0(f(t1.
Gn va moni'rer que chaque h3'poi;hdee ttous antdne & ulre eoeiradieiion.
a)
Supposons d,abordla condition
(i).Pour la c.ontimdtd de n7{*},
il
*xi*te ua
i.s, S<
fu{
*1, te} que :ry{.tn):
co:
i:fiq*,"{r{r}}
er0
<
rl{r}
{ cs
pourra{ t
4l,,.
Dans cet intervalle [ts, t1]
la
fonction r1(t) v6rifiela
relation suivante :[--
ry\
:
tt[rig]-
{j-aii)
+
ieo-
ttsT{;i},)
ho_ htt(t),
>
_h+q(t).
Ditnc
d'apris
le lemme de comparaisCIn pou.r les dquatir:ns diff€rentielles ordinaires (3-1.2)
on
a
:q(t)
>4(16) exp(-hr(t-
to))
>
0pour
7)
toi
ce
qui
caatre"dit natre hypoih#se(i)
4(*n)_
g.b)
Srrpposons maintenant Iacondition
(ii).
La
conditionrl\)
>
0pour
0
< , <
f1 impliqueque [r7(t)
-
no"]-
3
\o".Danc d,arrs
I'ini,en'aiit
[0,i1j ia
fonclirrrruii)
v6riiic
La reiafirxi eui1,1mte:
dru{tl
t
> -alq(t)
-
rto,l-u(t)
-
w{t)
>
-(r'+
cf,")u(t).
Donc doapris Ie lernme de ccrnpe,raison
pour
les dquations diffdrentiellm ordinairesr{
3.1.2}ona:
,.r{tJ>,-r{o'}erp
(-tt-
o-{
n*_(f(r,)jrl_c,j>
0.JA
ce
qui
contredit notre hypoth6se {.ii),z(tr)
:
g.c)
Supposonsmainte*a*t
laconditi+n (iii).
De manidre an*ulogue' de