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Méthode de réglage automatique du potentiel d'un condensateur. Relais electrostatique

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Academic year: 2021

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HAL Id: jpa-00240645

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00240645

Submitted on 1 Jan 1902

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Méthode de réglage automatique du potentiel d’un condensateur. Relais electrostatique

V. Crémieu

To cite this version:

V. Crémieu. Méthode de réglage automatique du potentiel d’un condensateur. Relais electrostatique.

J. Phys. Theor. Appl., 1902, 1 (1), pp.583-588. �10.1051/jphystap:019020010058301�. �jpa-00240645�

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583

pour O, ~ ) pour E, etc. ; il faut donc mesurer l’acuité sur les cinq

voyelles OlB 0, A, E, 1 ;

.

2° Les indications de la sirène-acoumètre sont parallèles à celles qn’observe le malade dans une conversation particulière ; c’est-à-

dire que tout changement

en

bien ou en mal mesuré par la sirène

correspond a ce due le sujet

a

observés en écoutant la parole natu- relle ;

3° La Sil’~1l~-acoun1ètre sert, à mesurer l’acuité auditive non seu-

lement pour la parole, mais encore pour les vibrations des deux

premiers groupes; en effet, les bruits et les vibrations musicales sont toujours mieux entendus que la parole, ce qui n’a rien d’éton-

nant, puisque les vibrations de la parole sont les plus complexes;

cet acoumètre peut donc remplacer tous les autres;

-~s.° Dans les conseils de revision, il devient facile de mesurer

l’acuité auditive des sourds vrais ou simulés, car un faux sourd ne

pourra jamais supporter les sons les plus intenses de la sirène, trans-

mis à l’oreille par un tube acoustique muni d’une membrane vi- brante ;

5° Il est facile de représenter graphiquement les résultats obtenus

l

1

.,

1 1 1,. , 1

en prenant comme ordonnées les acuités iÕ’ 2Õ’ etc., l’acuité normale 10 9-0

étant représentée parti, et, comme abscisses, les époques l’acuité a

été mesurée ;

6° Il est facile- de construire des appareils identiques qui soient comparables entre eux.

MÉTHODE DE RÉGLAGE AUTOMATIQUE DU POTENTIEL D’UN CONDENSATEUR.

RELAIS ELECTROSTATIQUE ;

Par M. V. CRÉMIEU.

On

a

souvent besoin, dans les laboratoires, de potentiels électro- statiques constants et élevés.

Le procédé le plus sûr est de construire une batterie de piles, ou

mieux de p3tils accumulateurs ; avec des précautions d’isolement suffisantes, on peut atteindre, de cette manière, les voltages les plus

élevés.

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:019020010058301

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Mais une pareille construction est à la f’ois longue, difficile et oné-

reuse ; les grands laboratoires seuls peuvent l’entreprendre.

A défaut d’une batterie de ce genre, on peut se servir de machines électrostatiques que l’on fait débiteur sur de très grandes résistances;

celles-ci sont constituées soit par des cordes mouillées, soit par des traits de graphite, tracés sur de la porcelaine ou de rébonite.

Tous ceux qui ont employé des résistances de ce genre savent combien elles sont variables et quels mauvais résultats elles donnent.

On a des résultats un peu meilleur en se servant, comme résis- tance, de simples morceaux de verre à vitre coupé en bandes minces; les verres à reflet bleuté en particulier ont une résistance

assez constante.

Mais, si on dispose d’un électromètre absolu, on peut facilement le transformer en régulateur automatique de potentiel, et c’est

un procédé bien plus sîir que celui des grandes résistances.

Une machine statique servira à charger un condensateur dont on

réglera le potentiel : pour cela, l’électromètre absolu aura son pla-

teau fixe relié à l’armature du condensateur ; on munira d’ailleurs

une de ses pièces mobiles d’un contact qui, dans ses mouvements, fermera ou rompra le circuit d’une pile ; un électro-aimant compris

dans ce circuit servira à commander un basculateur interposé entre

la machine électrostatique et le condensateur.

Supposons, par exemple, qu’avec un électromètre Bichat et Blond- lot on veuille régler un condensateur à V volts. Le fléau de l’appa-

reil sera muni d’un contact convenable ; on mettra dans le plateau

le poids correspondant à V volts ; et les choses seront réglées de

telle façon que le circuit de la pile reste ouvert tant que l’attraction exercée à l’autre extrémité du fléau n’équilibrera pas ce poids.

D’autre part, le condensateur sera relié au cylindre fixe de l’élec-

trolnètre.

Ceci fait, la machine statique sera mise en mouvement ; le poten- tiel montera peu à peu au cylindre fixe et au condensateur, le cylindre mobile sera attiré. Au moment les V volts seront

atteints, le contact viendra fermer le circuit de l’électro-aimant dont le jeu coupera la communication entre la machine statique et

le condensateur ; mais celui-ci restera relié au plateau de l’élec-

tromètre. Lorsque les pertes feront baisser le potentiel, l’électro-

mètre n’étant plus équilibré basculera, rompra le circuit de l’élec-

tro-aimant ; le basculateur rétablira le contact entre la machine

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585

électrique et le condensateur, dont le potentiel remontera aussitôt.

et ainsi de suite.

Avec un condensateur bien isolé, on pourra obtenir ainsi un vol-

tage assez constant ; il faudra naturellement adapter les valeurs du débit de la machine électrique, du potentiel à ohtenir et de la capa- cité du condensateur.

Toutefois, la sensibilité de la méthode se trouve liée à la fois à celle de la balance électrométrique et à la grandeur des pressions qui sont nécessaires pour fermer un circuit de pile.

On sait que la pression minimum nécessaire pour amener un bon contact est d’environ ogr, 1. Lorsque le circuit a de la self-induction (ce qui est justement le cas s’il contient des électro-aimants), il se produit

des étincelles assez fortes par suite des oscillations qui accom- pagnent le choc entre les pièces mobiles arrivant au contact. Il en

résulte une sorte de soudure entre ces pièces, et la traction néces-

saire pour rompre cette soudure est, par suite, assez supérieure à

la pression de fermeture. On peut sans exagération l’estimer

au

double, si le contact s’est fait platine sur platine.

Un exemple fera immédiatement voir l’approximation qui peut

résulter de ces phénomènes.

-

Un électromètre Bichat et Blondlot de la Sorbonne, sensible au 10

de milligramme, a comme formule empirique :

V2

-

3.8001~ grammes,

V étant le potentiel en unités électrostatiques C. G. S.

Soit à régler un condensateur à 50 unités C. G. S.

Le poids correspondant que nous mettrons sur l’électromètre

sera

Quand l’attraction électrique sur le cylindre mobile équilibrera

exactement ce poids, les deux pôles du circuit de la pile viendront

en contact, mais la pression entre eux sera nulle. Pour qu’elle soit suffisantes, il faudra que l’attraction électrique augmente encore de Qgl’,1, ce qui correspondra à

---

Par suite de la soudure qui s’est produite à la fermeture, le con-

(5)

tact ne se rompra, d’autre part que sous une traction d’environ Qg",2, c’csL-à-dire lorsque l’attraction électrique sera réduite a 0~’’,~.~0, ce qui correspond à

Ainsi, dans l’eXe111p1e actuel, qui porte sur un électrometre assez

’0

1

sensible, l’approximation sera de 11 unités pour 50, soit moins de 2013’

Ce résultat serait plutôt inférieur à celui que l’on peut obtenir

avec la méthode des débits sur de grandes résistances.

Fic.1.

Pour perfectionner la méthodes, il faudrait arriver à fermer le cir-

cuit de la pile avec des pressions de l’ordre même de la sensibilité

(6)

587 de la balance électrumétrique, c’est-à-dire du dixième de u1Ïlli- gramme dans l’exemple actuel : il faudrait, de plus, éviter complète-

ment les soudures à la fermetnre.

L’appareil suivant permet d’atteindre ces deux bute :

llelais éZe~~t~°ostati~lue.

---

I,e fl~au de l’électromètre régulateur F (fig. 1) (supposé perpendiculaire au plan de la figure) porte une pièce

de platine isolée PP. Quand le fléau est en équilibre, PP réunit

entre elles les pièces fixes A, A,

1

séparément reliées aux paires des quadrants fixes S, S~ .

Une aiguille de mica II, dorée sur une partie de sa surface et suspendue à un fil 0, peut osciller entre ces deux paires de quadrants.

Cette aiguille porte deux petits contacts C et D.

On règle la torsion du fil 0 de manière que C vienne appuyer contre la tige fixe G, reliée au condensateur dont on veut régler le potentiel-

Dans ces conditions, les quadrants S, S, ne prennent que des

charges faibles et sensiblement égales. L’aiguille reste immobile, en

contact avec G.

Si le fléau vient à basculer, le contact I~’P quitte A, A, et vient

réunir entre eux B et ~3~ ; B, est au sol et 13, solidaire de A, en rela-

tion avec la paire de quadrants S.

Celle-ci se charge aussitôt par influence et attire l’aiguille Ho

Dans ce mouvement, la tige T, solidaire de H et reliée à l’un des

pôles du courant, vient appuyer contre la vis V reliée à l’autre pùle ;

le circuit se ferme.

En même temps, le contact D est venu rencontrer la tige fixe E qui est reliée à la paire de quadrants S,. La charge de l’aiguille se- partage alors entre elle et S, ; S~

1

repousse donc H à partir de ce

momcnt ; il en résulte sur l’aiguille une seconde impulsion qui vient

annuler celle en sens inverse produite par le choc entre T et V.

La fcrrnetllre du courant ayant mis en jeu des appareils conve- nables, le potentiel atteint bientôt la valeur voulue, ce qui ramène

le fléau F à sa position d’équilibre; le contact PP touche alors de-

nouveau A, A~ ; l’aiguille est ainsi portée au même potentiel que les

quadrants ; la torsion du fil la ramené à sa première position ; le

circuit est rompu en TV.

_

Les avantages de ce dispositif sont les suivants :

D’une part, les contacts les plms faibles de PP suffisent pour per-

mettre aux charges à haut potentiel de passer de A à A,, ou de B

à B1 ; ces contacts ne s’accompagnent à la fermeture que d’étincelles.

(7)

très faibles ne mettant en jeu que des quantités très petites d’élec-

tricité. Il n’y a, par suite, pas de soudures comme celles provoquées

par les étincelles dues à la self-induction dans un circuit de pile.

D’ailleurs, pour la rupture des mémes contacts, il n’y a aucune étincelle, puisque, à ce moment-là, ces contacts sont toujours au

même potentiel. Lia force nécessaire à cette rupture est donc rigou-

reusement égale à celle qui a produit la fermeture.

Il se produit bien une soudure au contact TV; mais la force qui agira pour la rompre peut se régler à volonté de façon à être tou- jours suffisante. Cette force est, en effet, le 111omCnt du couple de

torsion du fil 0 qui maintient C contre G, augmenté du moment du

à la déviation de l’aiguille.

Il suffit de donner à celle-ci une surface suffisante et de régler,

pour chaque valeur du potentiel, sa distance aux quadrants. Quelle

que soit la torsion primitive du fil, l’aiguille obéira à l’attraction des

quadrants S pour la fermeture, et à la torsion du fil pour la rupture.

Les seules conditions de bon fonctionnement sont une grande rigidité de l’aiguille et un bon amortissement.

~

Il suffit donc de maintenir l’aiguille entre le fil de suspension et

un fil de cocon fixé à sa partie inférieure; l’amortissenlent est obtenus facilement avec une ailette métallique plongeant dans un bain

d’huile d’amandes douces.

Ce relais fonctionne à partir de 1.000 volts sur l’aiguille H.

Aucune pression n’est, d’ailleurs, nécessaire aux contacts entre PP et A ou B.

Une petite étincelle, due au saut de la charge de S vers le sol ou

de S vers S~, jaillit avant même que ces contacts aient eu lieu, dès que la distance est devenue suffisamment faible.

Ainsi cet appareil permet d’utiliser toute la sensibilité d’un élec- tromètre pour le réglage automatique d’un condensateur.

En particulier, un de ces relais a fonctionné avec l’électro- mètre-balance décrit dans ce recueil ~~) ; cet appareil est

sensible au 1 de dyne. Il a permis de régler le potentiel d’un

condensateur de 1 kilomètre de capacité (électrostatique C. G. S.)

à

.

5.000 volts ~1L1 ~ , 1 200 près.

(1) Voir p. 441 de

r

volume.

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