HAL Id: jpa-00238344
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Submitted on 1 Jan 1885
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Appareil destiné à l’étude des intensités lumineuse et chromatique des couleurs spectrales et de leurs mélanges
Parinaud, J. Duboscq
To cite this version:
Parinaud, J. Duboscq. Appareil destiné à l’étude des intensités lumineuse et chromatique des couleurs spectrales et de leurs mélanges. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.271-273.
�10.1051/jphystap:018850040027101�. �jpa-00238344�
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par la formule
établie en admettant que la
dispersion
du mica estnulle,
ouplutût
masquée par les erreurs d’observation. Lesplus grands
écartsentre le calcul et l’observation
atteignent
àpeine le Th
d’une lon-gueur d’onde. On peut mieux encore
apprécier
ledegré
d’exacti-tude que permet d’atteindre la méthode
proposée,
par l’examende la
figure ci-dessus,
danslaquelle
on apris
pour abscisses leslongueurs
d’onde, et pour ordonnées les valeursde A A.
La courbecalculée, tracée en trait
plein,
coïncide très exactement avec celle que l’on serait amené à tracer en cherchant à réunir par un trait continu l’ensemble des dix-huitpoints
déterminés parl’expé-
rience.
APPAREIL DESTINÉ A L’ÉTUDE DES INTENSITÉS LUMINEUSE ET CHROMA- TIQUE DES COULEURS SPECTRALES ET DE LEURS MÉLANGES ;
PAR MM. PARINAUD ET J. DUBOSCQ.
Notre
appareil
se compose de deuxparties.
Lapremière (fig. i)
permet d’obtenir en
projection
deux spectresidentiques
que l’on peut superposer de manière à réaliser lemélange
des différentes couleurs. Deux fentes verticales,juxtaposées
dans lediaphragme
B, laissent passer deux faisceaux de rayonsparallèles
C, (7 émanésde la même source lumineuse.
Chaque faisceau,
pour être utilisé séparément, subit, au niveau de la fente munie d’unprisme
d’unArticle published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040027101
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angle
trèsfaible,
unelégère
déviationqui l’éloigne
duplan médian,
traverse une lentille D et est
projeté
par unprisme
à réflexiontotale E sur l’un des côtés du
prisme dispersif F.
Les deux faisceauxtombant sur deux côtés de ce
prisme équilatéral y
subissent la mêmedispersion
et donnent lieu à deux spectresidentiques,
à lacondition que les deux fentes aient la même
largeur.
Ces deux spectres,projetés
dans des directions nécessairementdivergentes,
sont ramenés vers le
plan
médian à l’aide de deux miroirsG,
G’,qui
permettent de les faireglisser
l’un sur l’autre et de superposer les différentesparties
de chacun d’eux.Si,
après
avoirmélangé
parsuperposition
deux couleursquel-
conques, on raccourcit l’une des fentes de haut en bas et l’autre de bas en haut, on peut isoler
chaque
couleur et ne conserver lemélange
que dans une certaine étendue.Fig. i.
La seconde
partie
del’appareil (,fig. 2)
est destinée à modifierséparément
l’intensité des deux couleurs et dumélange,
de ma-nière à déterminer le minimum perçu comme lumière ou comme
couleur.
En recevant les deux spectres sur un écran
A,
où sontdisposées
sur la même
ligne
verticale trois ouvertures avec un verredépoli,
les deux couleurs et le
mélange
donnent trois surfaces lumineuses ab, cd,ef, d’égales
dimensions.A l’aide d’une lentille convergente, on obtient sur le verre
dépoli
C
l’image
a’ b’ de ab. Undisque
à ouverture variable00’, juxtaposé
àla
lentille,
permet degraduer
laquantité de,lumière qui
va formerl’image.
En vertu d’unepropriété
connue deslentilles,
les varia-tions de l’ouverture du
diaphragme
ne modifient ni la forme, nila
grandeur
del’image,
mais seulement son intensitéqui
sera pro-portionnelle
à la surface de cette ouverture.Cette
disposition
estreproduite
pour les deux couleurs et lemélange.
On obtient ainsi unetriple
lunettequi
permet de modi-273 fier l’intensité de chacune de ces lumières. Les trois
images
seformant sur le même verre
dépoli
assezrapprochées
les unes desautres, on les observe simultanément en
regardant
dans le tube D dont une extrémités’adapte
à la lunette et l’autre est munie d’unoeilleton .
Avec ce
dispositif,
on peut donc déterminer en même temps, c’est-à-dire dans les mêmes conditionsd’adaptation
rétinienne, leFig. 2.
minimum de
chaque
lumière perçu et, parsuit,
l’intensitéqui
est inversement
proportionnelle
à laquantité
de lumière néces- saire pourproduire
la sensation, c’es t-à-dire à l’ouverture du dia-phragme.
Unerègle graduée
donne en demi-millimètres le côté du carré de cette ouverture. Cette manière de déterminer l’intensité d’une lumière estbeaucoup plus rigoureuse
que lacomparaison
oul’égalisation
de deux intensités dont l’une estprise
comme étalon,surtout
lorsdu’il s’agit
de lumières de couleurs différentes. Pour déterminer l’intensitélumineuse,
on recherche le minimum perçucomme
clarté,
pour l’intensitéchromatique,
le minimum perçucomme couleur.
E. EDLUND. 2014 Some observation on the behaviour of electricity in rarefied air (Quelques observations sur la manière dont l’électricité se comporte dans l’air raréfié) ; Phil. Mag., t. XIX, p. 125 ; 1885.
L’auteur constate d’abord que des observations récentes sur le pas- sage de l’électricité à travers les