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Appareil destiné à l'étude des intensités lumineuse et chromatique des couleurs spectrales et de leurs mélanges

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Academic year: 2021

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Texte intégral

(1)

HAL Id: jpa-00238344

https://hal.archives-ouvertes.fr/jpa-00238344

Submitted on 1 Jan 1885

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Appareil destiné à l’étude des intensités lumineuse et chromatique des couleurs spectrales et de leurs mélanges

Parinaud, J. Duboscq

To cite this version:

Parinaud, J. Duboscq. Appareil destiné à l’étude des intensités lumineuse et chromatique des couleurs spectrales et de leurs mélanges. J. Phys. Theor. Appl., 1885, 4 (1), pp.271-273.

�10.1051/jphystap:018850040027101�. �jpa-00238344�

(2)

271

par la formule

établie en admettant que la

dispersion

du mica est

nulle,

ou

plutût

masquée par les erreurs d’observation. Les

plus grands

écarts

entre le calcul et l’observation

atteignent

à

peine le Th

d’une lon-

gueur d’onde. On peut mieux encore

apprécier

le

degré

d’exacti-

tude que permet d’atteindre la méthode

proposée,

par l’examen

de la

figure ci-dessus,

dans

laquelle

on a

pris

pour abscisses les

longueurs

d’onde, et pour ordonnées les valeurs

de A A.

La courbe

calculée, tracée en trait

plein,

coïncide très exactement avec celle que l’on serait amené à tracer en cherchant à réunir par un trait continu l’ensemble des dix-huit

points

déterminés par

l’expé-

rience.

APPAREIL DESTINÉ A L’ÉTUDE DES INTENSITÉS LUMINEUSE ET CHROMA- TIQUE DES COULEURS SPECTRALES ET DE LEURS MÉLANGES ;

PAR MM. PARINAUD ET J. DUBOSCQ.

Notre

appareil

se compose de deux

parties.

La

première (fig. i)

permet d’obtenir en

projection

deux spectres

identiques

que l’on peut superposer de manière à réaliser le

mélange

des différentes couleurs. Deux fentes verticales,

juxtaposées

dans le

diaphragme

B, laissent passer deux faisceaux de rayons

parallèles

C, (7 émanés

de la même source lumineuse.

Chaque faisceau,

pour être utilisé séparément, subit, au niveau de la fente munie d’un

prisme

d’un

Article published online by EDP Sciences and available at http://dx.doi.org/10.1051/jphystap:018850040027101

(3)

272

angle

très

faible,

une

légère

déviation

qui l’éloigne

du

plan médian,

traverse une lentille D et est

projeté

par un

prisme

à réflexion

totale E sur l’un des côtés du

prisme dispersif F.

Les deux faisceaux

tombant sur deux côtés de ce

prisme équilatéral y

subissent la même

dispersion

et donnent lieu à deux spectres

identiques,

à la

condition que les deux fentes aient la même

largeur.

Ces deux spectres,

projetés

dans des directions nécessairement

divergentes,

sont ramenés vers le

plan

médian à l’aide de deux miroirs

G,

G’,

qui

permettent de les faire

glisser

l’un sur l’autre et de superposer les différentes

parties

de chacun d’eux.

Si,

après

avoir

mélangé

par

superposition

deux couleurs

quel-

conques, on raccourcit l’une des fentes de haut en bas et l’autre de bas en haut, on peut isoler

chaque

couleur et ne conserver le

mélange

que dans une certaine étendue.

Fig. i.

La seconde

partie

de

l’appareil (,fig. 2)

est destinée à modifier

séparément

l’intensité des deux couleurs et du

mélange,

de ma-

nière à déterminer le minimum perçu comme lumière ou comme

couleur.

En recevant les deux spectres sur un écran

A,

sont

disposées

sur la même

ligne

verticale trois ouvertures avec un verre

dépoli,

les deux couleurs et le

mélange

donnent trois surfaces lumineuses ab, cd,

ef, d’égales

dimensions.

A l’aide d’une lentille convergente, on obtient sur le verre

dépoli

C

l’image

a’ b’ de ab. Un

disque

à ouverture variable

00’, juxtaposé

àla

lentille,

permet de

graduer

la

quantité de,lumière qui

va former

l’image.

En vertu d’une

propriété

connue des

lentilles,

les varia-

tions de l’ouverture du

diaphragme

ne modifient ni la forme, ni

la

grandeur

de

l’image,

mais seulement son intensité

qui

sera pro-

portionnelle

à la surface de cette ouverture.

Cette

disposition

est

reproduite

pour les deux couleurs et le

mélange.

On obtient ainsi une

triple

lunette

qui

permet de modi-

(4)

273 fier l’intensité de chacune de ces lumières. Les trois

images

se

formant sur le même verre

dépoli

assez

rapprochées

les unes des

autres, on les observe simultanément en

regardant

dans le tube D dont une extrémité

s’adapte

à la lunette et l’autre est munie d’un

oeilleton .

Avec ce

dispositif,

on peut donc déterminer en même temps, c’est-à-dire dans les mêmes conditions

d’adaptation

rétinienne, le

Fig. 2.

minimum de

chaque

lumière perçu et, par

suit,

l’intensité

qui

est inversement

proportionnelle

à la

quantité

de lumière néces- saire pour

produire

la sensation, c’es t-à-dire à l’ouverture du dia-

phragme.

Une

règle graduée

donne en demi-millimètres le côté du carré de cette ouverture. Cette manière de déterminer l’intensité d’une lumière est

beaucoup plus rigoureuse

que la

comparaison

ou

l’égalisation

de deux intensités dont l’une est

prise

comme étalon,

surtout

lorsdu’il s’agit

de lumières de couleurs différentes. Pour déterminer l’intensité

lumineuse,

on recherche le minimum perçu

comme

clarté,

pour l’intensité

chromatique,

le minimum perçu

comme couleur.

E. EDLUND. 2014 Some observation on the behaviour of electricity in rarefied air (Quelques observations sur la manière dont l’électricité se comporte dans l’air raréfié) ; Phil. Mag., t. XIX, p. 125 ; 1885.

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