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Caractériser et évaluer l'organisation du travail en élevage : La méthode "Bilan Travail"

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Academic year: 2021

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our caractériser et promouvoir des systèmes de production d'herbivores "viables, vivables et repro- ductibles", les démarches disponibles apparaissent lacunaires, en particulier vis-à-vis de la vivabilité, faute de mé- thodes d'observation du travail appro- priées. Les recherches en économie, en sociologie et, à un moindre degré en ergonomie, éclairent peu le fonc- tionnement des exploitations d'éle- vage. Alors qu'en grande culture, les agronomes se sont intéressés à la gestion des pointes de travail, l'as- treinte spécifique de l'élevage, la pré- sence auprès des animaux, a été très peu explorée jusqu'à la fin des années 1980. On ne dispose guère que de chronométrages de tâches élémentai- res et de références sur la gestion d'opérations mécanisées telles que la traite ou les chantiers de récolte de fourrages.

La méthode "Bilan Travail" vise à com- pléter la démarche globale du fonction- nement des exploitations d'élevage en

lui intégrant la dimension travail. Son objectif est d'être un outil pour le déve- loppement agricole en caractérisant les formes d'organisation du travail, ce qui suppose, en première étape, de quali- fier les temps de travail.

Cette proposition d'une équipe asso- ciant l'INRA et l'Institut de l'Elevage a pour origine une étude de cas : com- ment fonctionnent les systèmes asso- ciant vaches laitières et brebis en Mar- geride et quel est leur intérêt techni- co-économique ? Ce sont les éleveurs participant à l'opération (1987-1990) qui, individuellement comme lors de réunions, ont demandé d'élargir l'ana- lyse à l'organisation du travail.

Considérant, par exemple, que le trou- peau ovin dépend souvent de l'activité des parents retraités, ils soulignaient que la pérennité de leurs systèmes, viables économiquement, était hypo- théquée par les charges de travail. En réponse, la méthode "Bilan Travail" a été élaborée, puis formalisée avec le

soutien du Fond Interministériel pour le Développement et l'Aménagement Rural (FIDAR) et de l'Association Na- tionale pour le Développement Agricole (ANDA).

Suite à une série de tests sur différents systèmes de production, la méthode est, depuis 1993, largement diffusée auprès des services de développement agricole. Fin 1997, on peut estimer à plus d'un millier le nombre d'enquêtes qui ont été réalisées en France.

Qualifier le temps de travail L'emploi du temps à l'échelle de la campagne agricole est reconstitué lors d'entretiens afin de ne pas sélectionner les éleveurs sur leur capacité ou leur volonté d'enregistrer le déroulement quotidien de leurs activités, comme c'est le cas dans les méthodes usuel- les de "budget-temps". Seul le temps passé à la conduite des animaux et des surfaces est quantifié.

Les diverses tâches sont regroupées en trois types selon leur rythme de

Caractériser et évaluer l'organisation du travail en élevage

La méthode "Bilan Travail"

La dimension des exploitations d'élevage augmente, les activités se diversifient alors que la main d’œuvre reste, au mieux, constante. Les éleveurs se trouvent donc de plus en plus confrontés au problème de l’organi- sation du travail. Pour les aider, nous proposons la méthode "Bilan Travail", qui se révèle un outil d’analyse et d’évaluation pertinent. En effet, avec cette nouvelle méthode, quelques heures suffisent pour caractériser l'or- ganisation du travail au sein des exploitations, en distinguant la nature et la quantité des opérations à effectuer.

Benoît Dedieu, Gérard Servière

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n°1 – janvier /mars 1999 – p. 2 réalisation.

Le travail d'astreinte s'effectue quoti- diennement. Il est difficile à concentrer et surtout peu différable. Pour l'éle- vage, il correspond aux soins journa- l i e r s a p p o r t é s a u x a n i m a u x (surveillance, alimentation, assistance des mises bas...). Il est quantifié en heures par jour.

Le travail de saison réunit les tâches plus faciles à différer ou à concentrer.

Il porte sur les cultures, les fourrages et les troupeaux (manipulations pério- diques par exemple). Il est quantifié en jours.

Il en est de même du travail rendu chez d'autres agriculteurs en contre- partie de l'entraide reçue.

Au sein de la main d'œuvre utilisée, la cellule de base est constituée des tra- vailleurs permanents pour lesquels l'activité agricole est prépondérante en temps et en revenu (l'agriculteur, le couple d'exploitants, les associés d'un Groupement Agricole d'Exploitation en Commun...). La main d'œuvre hors cellule de base groupe les bénévoles (retraités, personnes donnant des coups de main), l'entraide et l'interven- tion d'entreprises et de salariés tempo- raires.

L'enquête "Bilan Travail" dure deux à trois heures à condition que l'enquê- teur ait déjà une connaissance préala- ble de la conduite de l'élevage. L'éle- veur découpe la campagne en pério- des pendant lesquelles le travail d'as- treinte a une durée constante. Il peut alors préciser la durée quotidienne de ce travail, le plus souvent en position- nant ses horaires de travail et ceux des autres travailleurs par rapport aux repas. Pour le travail de saison et le travail rendu, la quantification du temps passé se fait saison après saison par reconstitution de la succession dans le temps, soit de l'ensemble des travaux, soit de chaque type de travaux (troupeaux, surfaces, travail rendu).

Au niveau de l'exploitation, l'analyse des données permet la caractérisation et la quantification des travaux d'as- treinte et de saison des différents inter- venants (cf. encadré 1).

Au niveau de la cellule de base, l'orga- nisation du travail est notamment ca- ractérisée par un indicateur synthéti- que : le "temps disponible calculé". Cet indicateur correspond au temps qu'il reste à la cellule de base pour les acti- vités non comptabilisées (agricoles ou non) après avoir réalisé le travail d'as-

contractants (cf. encadré 2).

Cette diversité dans l'affectation de la main d'œuvre traduit une diversité d'implication des éleveurs. Les travaux qu'ils se réservent, ceux qu'ils délè- guent, ceux qui sont plus facilement réalisables à plusieurs et qui corres- pondent aussi à leurs relations socia- les, marchandes ou non.

Plus d'équipement ne signifie pas toujours moins de travail

On pense généralement que l'amélio- ration des bâtiments et des équipe- ments diminue la durée d'exécution des tâches.

Cette idée mérite d'être nuancée et étudiée plus à fond. Globalement, comme l'ont montré les économistes, nombre d'investissements, avec l'en- dettement qu'ils induisent, conduisent à intensifier le projet de production dans des ateliers plus importants, ce qui n'est pas sans conséquence sur la durée du travail. De plus, une opéra- tion technique rarement répétée, parce que pénible, peut devenir plus fré- quente avec un équipement adapté (par exemple parc de contention pour les manipulations d'animaux).

En conséquence, le temps consacré à ces opérations techniques sur la cam- pagne peut, au bout du compte, ne pas treinte, le travail de saison et le travail

rendu. Il varie de 200 heures à plus de 1700 heures annuelles par personne de la cellule de base.

Caractériser l'organisation du travail

En complément de l'approche globale du fonctionnement de l'exploitation d'élevage, le "Bilan Travail" permet de caractériser l'organisation du travail à l'échelle de la campagne. Trois regis- tres sont utilisés : l'affectation de la main d'œuvre, les équipements, la conduite des animaux et des surfaces.

Qui fait quoi ?

La distribution des tâches est liée aux différentes catégories de travailleurs.

Le travail d'astreinte est d'abord l'af- faire des éleveurs ou de leur famille (les retraités surtout). Pour le travail de saison, la situation est tout autre ; de nombreuses personnes, voisins, collègues agriculteurs, peuvent inter- venir en appui à la réalisation de cer- tains chantiers (ensilage par exemple) ou comme sous-traitants.

Le recours à la main d'œuvre exté- rieure est extrêmement variable : de 0 à 70 % du temps de travail de saison et sous formes d'entraide diverses ou d'emploi de salariés temporaires ou de

Encadré 1

Synthèse nationale d’enquêtes Bilan Travail Quels enseignements en tirer ?

Ces enquêtes, au nombre de 513, portent sur des exploitations bovin-lait, bovin-viande, ovin-viande et mixtes ovin-bovin. L’échantillonnage correspond à des problématiques défi- nies localement et privilégiant le plus souvent l’agrandissement des exploitations.

En moyenne, la cellule de base effectue respectivement 83 % des temps de travail d’as- treinte et 60 % des temps de travail de saison.

Le travail d’astreinte dépend :

- de l’orientation de production : les systèmes bovins-lait et le système veaux sous la mère sont plus exigeants en travail d’astreinte que les systèmes allaitants (bovin et ovin) du fait de la traite ou de la tétée quotidienne.

- de la zone géographique : les systèmes allaitants de montagne demandent plus de travail d’astreinte que ceux des zones défavorisées et de plaine, du fait de la plus longue durée de l’hivernage. Ce constat n’est pas significatif en bovins-lait.

- du nombre de personnes composant la cellule de base : le travail d’astreinte par Unité de Gros Bétail (UGB) est plus élevé d’un tiers pour les cellules de base composées de 2 per- sonnes et plus (couples, associés), par comparaison à celles composées d’une seule per- sonne.

- des effectifs animaux : lorsque le cheptel augmente, le travail d’astreinte par UGB diminue, ce qui traduit une économie d’échelle.

Le travail de saison ne dépend pas, quant à lui, du nombre de personnes composant la cellule de base du fait de l’importante participation d’autres intervenants. L’effet de l’orienta- tion de production y est également moins marqué, au delà des différences de dimension (UGB, Surface Agricole Utile) et de surface en cultures associées à l’activité d’élevage.

Le travail de saison pour le troupeau ne bénéficie pas non plus des économies d’échelle : le temps par UGB n’a pas de relation significative avec les effectifs mais dépend des choix de conduite (fréquence des manipulations, types d’équipements) et surtout du nombre de tra- vailleurs participant aux manipulations.

Le travail de saison sur les surfaces fourragères bénéficie des économies d’échelle : sa du-

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n°1 – janvier /mars 1999 – p. 3 être diminué.

Les pratiques de conduite du trou- peau et des surfaces ont un rôle stratégique

Les variations du travail d'astreinte, notamment en élevage allaitant, dé- pendent en premier lieu des choix des périodes de mise bas et des dates d'entrée et de sortie des bâtiments.

Cependant, ces choix sont à mettre en relation avec la qualité des équipe- ments et des bâtiments d'une part, et avec les modalités concrètes de la surveillance des animaux d'autre part.

Ainsi, en période de mise bas, certains éleveurs se lèvent plusieurs fois la nuit, d'autres visionnent de leur cham- bre les vaches prêtes à vêler grâce à une caméra et enfin d'autres encore, confiants en l'aptitude de leurs ani- maux, dorment du sommeil du juste ! En élevage allaitant, selon que l'éle- veur est ou non le seul permanent, la structuration du troupeau et du terri- toire en sous-unités autonomes diffère nettement. La structuration du trou- peau en sous-unités autonomes dési- gne la constitution de lots, sans mani- pulation ultérieure de tri ou de mélange avec d'autres lots, pendant au mini- mum la saison de pâturage. Pour le territoire, il s'agit d'un découpage de l'espace en groupes de parcelles pro- ches ou contiguës, chaque groupe ayant une fonction spécifique (les cultures, le pâturage par un lot prédéfi- ni...). Cette structuration traduit une volonté de simplifier la prise de déci- sion en cours de campagne.

Un outil pour le

développement agricole Le "Bilan Travail" a été conçu pour que les techniciens de terrain puissent se l'approprier facilement. Un logiciel de saisie et d'édition des résultats est disponible depuis l'automne 1998. En quatre ans, 160 personnes ont partici- pé aux sessions de formation desti- nées aux chargés de suivi "Réseaux d'Elevage". La formation au "Bilan Travail" est désormais inscrite au ca- talogue des stages proposés par l'Ins- titut de l'Elevage.

Les résultats des enquêtes "Bilan Tra- vail" sont principalement discutés dans le cadre de groupes d'agriculteurs, q u ' i l s s o i e n t i n s t i t u t i o n n e l s (Syndicalisme, Groupes de Dévelop- pement Agricole, Réseaux d'Ele- vage...) ou occasionnels (sessions de formation d'agriculteurs).

Cette restitution en groupes, particuliè- rement lorsqu'il y a levée de l'anony- mat, est généralement très riche. On passe d'une situation d'expression individuelle de "problèmes de travail" à une discussion collective que les for- malisations de "Bilan Travail" aident à structurer. Dans certains cas, ces réunions débouchent sur des visites de fermes pour débattre de l'organisa- tion du travail de chacun dans ses bâtiments. Dans d'autres, la réflexion s'engage plutôt sur le développement de l'entraide (vers l'échange de tour- nées de surveillance du week-end par exemple), l'embauche à plusieurs d'un salarié ou l'opportunité de modifier les choix de conduite.

Ces résultats contribuent également à la construction de référentiels par sys- tème de production. Ils sont désormais

inclus dans les modélisations de systè- mes publiées sous forme de

"cas-type". Enfin, les données (analyse de groupe, illustrations de cas) sont valorisées lors de colloques, de jour- nées "portes ouvertes" en élevage ou en station expérimentale, destinés à sensibiliser les éleveurs et les agents de développement (notamment les conseillers d'entreprise qui intervien- nent lors des stages "40 heures").

L'ensemble de ces utilisations débou- che sur des actions ou interventions concrètes (rallyes "organisation du travail", stages, interventions de spé- cialistes du machinisme et des équipe- ments, de groupements d'employeurs ou des mutuelles "coups durs "...).

Quelles perspectives ? Les recherches engagées autour du

"Bilan Travail" se poursuivent dans quatre directions.

Première direction : il est nécessaire de mieux caractériser ensemble les conceptions du travail et les attentes des agriculteurs en termes de revenu et de temps libre : elles sont diverses et évolutives en rapport avec l'ensem- ble de leurs activités et avec leurs tra- jectoires personnelles.

Deuxième direction : l'analyse des formes d'organisation du travail est à affiner pour la gestion des périodes de pointe de travail d'astreinte et de sai- son et leur enchaînement.

Troisième direction : c'est une appro- che globale qui doit s'articuler avec les méthodes et les outils traitant de l’or- ganisation des chantiers et des opéra- tions techniques.

Et enfin, quatrième direction : les

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180

50 70 90 110 130 150 170 190

UGB

TST (jours par an)

500 1000 1500 2000 2500 3000

40 60 80 100 120 140 160

UGB

TA (heures par an)

Les données du "Bilan Travail" : des supports pour les réunions de groupe d'agriculteurs

"expliquons nous sur les différences de temps de travail"

Figure 1 : le travail d'astreinte annuel (TA) ne dépend pas uniquement des effectifs animaux ! (groupe d'exploitations ovines)

Figure 2 : une grande variabilité du temps consacré aux manipulations de trou- peaux (TST) quel que soit l'effectif animal (groupe d'exploitations bovines Charolais)

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n°1 – janvier /mars 1999 conséquences des différents équilibres entre la main d'œuvre, la conduite et les équipements, devront être analy- sées en termes de temps, d'argent et de performances pour développer des outils de simulation de l'effet de modifi- cations de ces équilibres.

Pour s'adapter aux exigences des in- dustries d'aval, aux préoccupations environnementales, aux réglementa- tions européennes, l'agriculture vit une restructuration profonde. L'organisation du travail est au centre de cette adap- tation. La méthode "Bilan Travail" per- met de caractériser les modalités de cette organisation en fonction des sys- tèmes techniques mis en œuvre et propose des indicateurs permettant d'évaluer son évolution. Elle est aussi un support de réflexion sur les rela- tions entre travailleurs, sur la conduite des troupeaux et des surfaces, sur les transformations des équipements et des bâtiments et sur les conséquences en temps, argent et performances de leurs multiples combinaisons possi- bles.

Aujourd'hui, l'objectif de la recherche est de simuler l'intérêt des différents choix en collaboration avec les agri- culteurs et les services de développe- ment.

Encadré 2

La diversité des formes d’organisation de la main d’œuvre

Deux exploitations d'élevage ovin du Montmorillonnais (Vienne) pour illustration Deux exploitations de grande dimension, gérées toutes deux par un agriculteur, seul perma- nent, une conduite des troupeaux assez proche (agnelages d’hiver dominant avec quelques mises bas entre novembre et décembre, production d’agneaux d’herbe).

L’éleveur A n’a pas de cultures, alors que l’éleveur B cultive des céréales pour l’autoconsom- mation du troupeau. Le matériel et les bâtiments (anciens) représentent peu de capital en comparaison de la valeur du cheptel (moins de 35 %). Les résultats courants des deux exploi- tations sont excellents. Par contre, le temps disponible calculé de l’éleveur A est supérieur de 500 heures à celui de l’éleveur B, principalement par les différences de sollicitation de la main d’oeuvre extérieure pour le travail de saison.

L’éleveur A r é a l i s e

des choix radicaux en terme d’organisation du travail, en exprimant le choix d’un métier et d’un seul : celui de berger. C’est dans le suivi très rapproché des animaux que s’exprime son sa- voir-faire, y compris de maître-chien (travail d’astreinte et travail de saison troupeau, avec sur- tout un tri hebdomadaire des agneaux pour présenter des lots d’agneaux très homogènes aux acheteurs). Les autres tâches ne doivent pas rentrer en concurrence avec cette activité. Deux types de travaux sont dévolus à la main d’oeuvre hors cellule de base : la tonte où bénévoles et entreprise interviennent en grand nombre pour limiter la durée du chantier (1 jour), et les travaux de saison sur les surfaces fourragères (gyrobroyage, presse du foin, semis d’herbe une année sur trois) assurés largement par des bénévoles (enfants en congés scolaires) et par des entreprises.

L’éleveur B conçoit son métier comme étant celui de berger associé à celui de cultivateur d’herbe (prairies temporaires) et de céréales (pour l’autoconsommation du troupeau). La parti- cipation de la main d’oeuvre hors cellule de base est réduite aux chantiers où elle est absolu- ment nécessaire (tonte, ensilage en balles rondes et moisson). Il s’agit ici exclusivement d’une organisation de travail basée sur l’entraide, ce qui, en contrepartie, nécessite du travail rendu.

“ Mais l’entraide, c’est aussi une source d’échanges entre collègues ”.

Eleveur A B

Surface Agricole Utile (ha) 176 140

chetpel (UGB) 105 113

travail d’astreinte (heures/an)

dont par l’éleveur (%) 1664

100 2312

90 travail de saison (jours/an)

dont par l’éleveur (%) 110

52 98

87

travail rendu (jours/an) 0 10

temps disponible calculé (heures/an) 1058 528

Pour en savoir plus

- Dedieu B., Coulomb S., Servière G., Tchakérian E., 1993 . Bilan travail pour l'étude du fonctionnement des exploitations d'élevage. Doc. INRA - Institut de l'Elevage, Collection Lignes , 15p. + questionnaire.

- Dedieu B., 1995. Réflexions sur l'organisation du travail en systèmes d'élevage extensif à partir de "Bilans Travail". Tra- vaux et Innovations, 17, pp.19-26.

- Institut de l’Elevage-INRA-ENITA Clermont Fd. 1996. Dossier du Séminaire Bilan Travail, 5-6 novembre 1996. Institut de l'Elevage, antenne de Theix, 100p.

- Dedieu B., Chabosseau J.M., Willaert J., Benoit M., Laignel G., 1998. L’organisation du travail dans les exploitations d’élevage : une méthode de caractérisation en élevage ovin du Centre Ouest. Etudes et Recherches sur les Systèmes Agraires et le Développement, 31, pp.63-80.

Les auteurs

Benoît Dedieu est Chargé de recherche au SAD, Unité de Recherche sur les Herbivores, Centre INRA de Clermont- Ferrand – Theix.

Gérard Servière est Ingénieur au Département Systèmes d'exploitations d'élevage (DSEE), Institut de l'Elevage, animateur régional des réseaux d'élevage ovin d' Auvergne, Clermont-Ferrand.

Edité par le Département Systèmes Agraires et Développement INRA - route de St Cyr, 78026 Versailles cedex

tél : 03.80.77.25.95 - fax : 03.80.77.25.74 - e.mail : mignote@enesad.inra.fr Directeur de la publication : Bernard Hubert

Rédaction : Camille Raichon, Martine Mignote, Christine Dauphin Impression ICO - 17/19 rue des Corroyeurs, 21000 Dijon

Dépôt légal et Commission paritaire en cours Reproduction partielle autorisée avec mention d'origine

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