• Aucun résultat trouvé

C'est avec infiniment de regrets, que les soldats du régiment de Fribourg ont appris ce départ

N/A
N/A
Protected

Academic year: 2021

Partager "C'est avec infiniment de regrets, que les soldats du régiment de Fribourg ont appris ce départ"

Copied!
12
0
0

Texte intégral

(1)

No 50 Journal illustré fribourgeois Août-Septembre 1950

Les adieux du Capitaine Von der Weid Dimanche 20 août dernier, au cours d'une cérémonie particulièrement Émouvante, le capitaine-aumônier Paul Von der Weid prenait congé de son cher régiment 7. Dans la cour du collège St-Michel, les officiers et sous- officiers rassemblés écoutèrent recueillis, l'allocution du cap. Kaelin. C'est avec infiniment de regrets, que les soldats du régiment de Fribourg ont appris ce départ. La

belle figure de l'au¬

mônier du régiment était aimée de tous.

Appelé à un poste supérieur, le cap.

Von der Weid laisse au régiment un sou¬

venir ineffaçable.

(A gauche) Officiers et sous-offi¬

ciers du Régiment 7 pendant la cérémonie

des adieux.

(A droite) En civil, M. le colonel Weissenbach, le cap.

Von der Weid et le lt-col. Dupraz, cdt de la place de Fribourg.

Choix incomparable en ioiles cirées ei plastics

Toile cirée, nouveaux dessins

largeur 50 cm. le mèlre 2.25 largeur 85 cm. le mèlre 3.95 largeur 100 cm. le mèlre 4.25 largeur 117 cm. le mèlre 4.90 largeur 137 cm. le mèlre 5.90

Nappes en plastic, jolis motifs blancs, blanc el argent ou or.

138 x 138 cm. la pièce 5.50 138 x 180 cm. la pièce 6.75

Plastic au mètre, grand assorlimenl en blanc ou en couleurs

larg. 90 cm. le mètre 1.50 el 2.50 larg. 137 cm. le mèlre 3.95

Grands magasins

KNOPF S. A.

FRIBOURG

(2)

M. le Dr Charles FAVRE Le Dr Charles Favre n'est plus. C'est avec infiniment de regrets que tous ceux qui l'ont connu ont enregistré cette perte. Médecin capable et dévoué, homme plein de finesse et de goût, il aimait sa ville de Fribourg.

Il laisse à tous un excellent souvenir.

M. Alex MARTIN

Tous les Frlbourgeols ont connu avec regret la mort de M. Alex Martin, qui avait laissé ici le meilleur souvenir. Il avait quitté Fribourg il y a un an pour se retirer des affai¬

res. Chacun se souvient de son visage toujours aimable¬

ment souriant, de sa bonté toujours prête à se manifester.

M. Martin était très connu dans le cercle des sociétés de Fribourg, où on l'avait déjà regretté quand il avait quitté notre ville.

M. Joseph DROUX

Notre chef de gare vient d'être enlevé à l'estime de tous ceux qui appréciaient depuis longtemps les belles qualités de ce fonctionnaire d'élite. M. Joseph Droux fit toute sa carrière à la gare de notre ville. Il en vit le couronnement le 1er janvier 1947, quand 11 fut appelé à en devenir le chef.

Madame Joseph ESSEIVA C'est une personne vénérable et bien connue qui vient d'être enlevée à la respectueuse affection des siens. Mme Esseiva s'en est allée à l'âge de 88 ans. Elle fut l'épouse de M. Joseph Esseiva, pharmacien ; les vieux Fribourgeois se souviennent bien de la pharmacie Esseiva installée il y a bien des années à la rue du Pont-Suspendu, avant qu'elle ne se transformât dans un quartier moderne. Mme Esseiva aimait relater les souvenirs de ces temps passés.

fer lai

M. A. MOREL

Le tenancier de l'Hôtel Terminus était un des visages les .plus connus de Fribourg. Sa mort peine les nombreux amis qui appréciaient sa franchise et son bon cœur. C'était un hôtelier de premier plan, qui occupait dans les cercles professionnels une place qu'il sera difficile de combler. Il fut un travailleur persévérant C'est par son énergie et la connaissance approfondie qu'il avait de son métier, qu'il était arrivé à se créer une situation qui l'honorait.

M. Baldiri ESTELA Il était venu de la chaude Espagne, tout jeune, à Fribourg où 11 établit un commerce de vins et liqueurs à la rue du Tir. Il ne devait plus quitter notre ville à laquelle 11 s'at¬

tacha rapidement. Extrêmement sympathique, plein d'entre¬

gent, il menait ses affaires avec honnêteté et compétence.

Sa nombreuse clientèle l'appréciait et son magasin était fort bien achalandé. Sa mort inattendue a douloureusement affecté tous ceux qui ont connu cet homme excellent.

Meeting d'aviation aux Granges près de Bulle

Dimanche 27 août, la section de Fribourg de l'Aéro-Club de Suisse a organisé aux Granges, un meeting très réussi, qui vit la participation de 6 appareils, dont le splendide Beechcraft Mentor piloté par M. de Chambrier. Vols, des¬

centes en parachute et vol à voile ont vivement intéressé les nombreux assistants.

M. Joseph HESS

Dans le monde artisanal fribourgeois, M. Joseph Hess tenait une place bien caractérisée. Attaché à son vieux Fribourg, il avait son atelier au quartier de l'Auge. C'était un maître- serrurier réputé. Sa belle prestance, son honnêteté bien connue, sa probité professionnelle de maître d'état formé à la vieille tradition du métier, en avalent fait une figure populaire et respectée. C'est avec chagrin que nous avons appris la nouvelle de son départ survenu trop tôt.

Ci-dessous : On prépare le parachute avant l'envol. De gauche à droite, le parachutiste français Audoin, Mlle Bohrer, l'intrépide et acrobatique pilote de planeur, et M. Max Cuennet, vice-président de la Section de Fribourg.

Le Beechcraft Mentor,

appareil d'entraînement pour pilotes de chasse.

Le pilote neuchâtelois Gérard de Chic!

dont on a beaucoup parlé à propos 4 démêlés avec les autorités grecques aprè

atterrissage dans ce pays.

Mlle Bohrer, de Granges, pilote suisse bien connue.

(Photo à droite) Le parachutiste français Audoin qui suscita l'émotion générale par son saut à double

parachute.

(3)

On inaugure à l'Avenue de la Gare

Photo Rast Fribourg se transforme et les inaugurations de nouveaux bâtiments et magasins se succèdent à une cadence accélérée, soit dans le bas, soit dans le haut de la ville. Pour une fois encore c'est le haut qui nous occupe.

La Société des Vins d'Origine s. à r. 1. a eu l'heureuse idée d'installer à l'Avenue de la Gare 10 ancien bâtiment de la Bâloise, un magasin spécialisé dans la vente des vins et liqueurs de toutes marques, de qualité supérieure à des prix fort intéressants, ainsi que toutes les eaux minérales, eaux de fruits et bières pour le particulier, c'est-à-dire au détail.

La photo ci-dessus vous donne un petit aperçu de l'installation de fort bon goût agencée par des maîtres d'état de notre ville, d'après les plans de M. H. Blanc, architecte.

Le gérant de la Société, M. Paul Koch, un connaisseur dans la question vins et liqueurs, se lera un plaisir de vous présenter la gamme complète de sa cave.

VINS D'ORIGINE s. a à r. I.

Avenue de la Gare 10 Tél. 2 38 73

FRIBOURG

vous offrent toute leur gamme de vins et liqueurs de qualité

Agencements de magasins, restaurants, etc.

Menuiserie en tous genres Ebénisîerie - Réparations

ÉBÉNISTE Remparts 6 - FRIBOURG - Téléphone 22268

Teinlage chimique de la boiserie Revêtement des murs, exécuté par

FRITZ M ULLER Diplômé fédéral.

Entreprise de gypserie-peinture FRIBOURG Téléphone 2 24 7a Ruelle des Maçons

Installations électriques générales Concessionnaire des EEF et PTT La maison spécialisée pour tous travaux d'installation à courant fort et courant faible Installations téléphoniques B.

Vente d'appareils électriques, potagers, frigos, etc.

FRIBOURG Téléphone 2.46.30 Pérolles 93

MOC VOMlAMfïlEN DIPLÔMÉ FÉDÉRAL Une bonne adresse

■ERIE ^jyj£!

à la Gare

D'excellents produits fabriqués en Suisse romande Plus de trois quarts de siècle d'efforts patients et consciencieux vers la recherche de la qualité...

L'expérience de trois générations de fabricants de la même famille ont créé les produits PÉCLARD connus et appréciés partout:

Lessive grasse et active

Savon en morceaux parfumé "LA BARQUE,, Savon blanc en morceaux "La Grenade,, Poudre à polir "Grenade,,

Les produits PÉCLARD sont aussi bons sinon meilleurs que d'autres.

Ils ne coûtent pas plus cher.

Pourquoi ne leur donneriez-vous pas, vous aussi, votre préférence?

La ménagère qui s'y connaît le fait depuis longtemps.

Le moulage de% morceaux du savon "La Barque„

La qualité et l'odeur fraîche du savon

LaBarque le rend indispensable dans tous les ménages SAVONNERIE

H. s M. PECLARD YVERDON

(4)

IL'LZ'Z 3NOHd3131 stinoaitij ONavooiana inncnnnnsnT^nnr^nriHcnr^nnnnnnr^i I ;: ic ii.ji ii ii ili ihli hc: ilj ii :: » :: u :: ili ii

3nAi3a S-LNIOd snox V aniDlWONOOS

SBiavxaodNOO saovid p

aniosav ajjtinoas

33SIV 3iinaNOO

AO p nnVNBH

llll

JLYHOIM

•BniquiBjg ajiajj sib6UBJ}-OIB}J,I (snossap-p ojoiu)

sjjojja sas ap asusduioaai ajsnj B[

liobai uuBiuuaiiaM o sinoi OS sap jnanbu(BA 37 (snossap-p ojo^j)

ui3( Vtos 'sinoi OS sap }iBd?p ns '}bb2 la ?injg aipnBß ç aiçjjiap 'laiqng ja uapujqz 'BUjquiBjg 'uuBuiuaijajw O 'uuBOimpsav : ai!°-ip ? aipnsß aa

seutiiiA (ou zaAo/^ llll

DHflOHIHi v s ipequessoQ sajnssnei^

imo e^0ui0s inejjoi^ aj9[|OD©Q -0d0iD no Jino 0||0tn0s 'seuiBQ *0j$tjoja{

shihqow xnvaAnoN xnaaawoN

•0dfio j0 ©jijoid

onoipjnoBo 'imo 0[j0ui0S 'sineiss0jAj ino^j

uoipiuaq ej ja auuzoincj inod sBeaiiib soiq

mi mi

*S|U3UJ3jOJ9lU3J S3J30UJS Sjn3| |U3lUUd -xa sjnajDSjUDßJO sa| mb ç ßjnoquj ap s 11 [A d| ap s|ud5j3ujujoo sap ja sajuoj -nD sap uojsuaijajdiuoo D| d ja inddDj d aoQjß >0|i|pA) oxiessieuou D| jDd pjooaj sduiaj un suDp 0S|ud6jo ajja nd d mb jnoD j_j_ np ainmujoj suDp

'sjajdjnbaoo sa|apij sas obad y^lSfDi Apja-j |DU0j|DU 3Jjou 'jnanbuiDA puDjß uos 'aouDjj ap jnoj[ np ujj d| sajdD sjnof 'sjoaßjnoquj sjjfjods xriD jajuas -9Jd ap mp sanbsu sap puajd |j smiu 'ai|3JDUj uoc) ja ajipnb ap so|3A sap juaaiajnas sod puaA au QUVIOIflA

UUBUXUO ajsjABO (aip a[ ja uuBuiuaiPM O 'lnI aj?;uap 'aiiassBjg BI ap )UBjuas?jdaj jamopy 'Vi 'j3[qnjj 'ajtoip ç aipnBfi aa

•pjBßamBaa apassBjg B[

ap inOD BI SUBp [BUO]}BU Apiaj ajjoN (ajjoip ç oioqa)

•JinBuay

xnBASip ij saijiad sap juBsoduii ?HJ?P aI jajiujp®

nd b onqnd a[ 'saAnaid?

xnap aj)U3 (a)jojp ç oiohj) ui^ OO^'I^ ap auuaAoui bj ç oas ^ ujui j ua Bnpajja n,nb smoojad ajiuoui B( ajiuoa asjnoD Bi ap UBd?p a[ ajpuajd ç 'ajunos aj obab 3iBd?id as 'iajqnji Xpjaj '0S6I aouBjj ap jnox np jnanbuiBA aq sjuBjsissB sa[ snoi ap auiSBisnoipua,[

ajpsns b a^[3 ßjnoqjjj ç jajnojgp as nA sjBuiBl jib uo,nb ajssn^i xnajui B[ luauiauiBuao înj 'aoBpns ja aouaß -![[aju! D3AB a^sjuBßjo aAnajd? ajiao

•sajBunuiuioo )a sajBucrjuBD s9ijjo;nB sou ap sjuBiuasaidaj ap aouasçjd B( liBiou uo a[[anbB[ tuii'sd 'ijnojp ai ijBjnojua aiqsiapisuoo a[noj aun

•Das z£ 'uirn 9i 'n i ua saj;?uio[i31 8^

lios 'sjno} OS saP ajjoiaiA B[

-uijb.s uuBmuajia/rt. anb sipuB) 'ajiuouj B[ aijuoD sjno) xnap sap 3Anajd?,i Buodxiiai J3|qnji '!i!ecl3X 13 aiOja '}eBZ 'B[iiquiBjg sjb6ubjj xns luajssoddo.s uspmqz la uubuiubijsm 'uuBUii[qosav ssssjns sa] 'J3[qn^ iP-iaj ap saioo xny '(3npB 3uis![dAo np xnBuojjBu -J3JUt SJOU3) SpUBiß S3] la^UOJJJB.S )tA 'i[OBquiBO ap ijnojp jip uojjaus 3j)?m -OIJ3I i ap auijs} iinojuo un 'sisipÄa uoiunaj ajuBiJodui! , sun ssiubBjo jibab 'pjB^om/v 'îAf Jsd auuoj)Bd '«aouBS -siBuay bt » aisip/,0 qn[o a( 'aojdojd sau 33j;os sun jBd 'jajujap hjob jj a-j

ßjnoquj e

xneuojieuiaiu! ia xneuojieu se son

sapuo|q \3 ssunjq ssppads ssjep saç

iii!lllll!llliiiiiilll[lliiiiiilll!!!iii!iilllllltin[il!lllliiiiiiIllllliiMiilllllliii!iill!lliiiiiiilll!li!r!i!ill!!lii!iiii!!!!l]iiiiiillllliiiiiiilIllliiiiiiilll!liiiinill!!lliiiii!llll!liMiiiIIII]liiiii!lllllliitiii!!lllliiiiiillllliiiiiiillll!iiiiii!lll!liiiiiiiIllllliiiii!llllliiiiii!llllli!iiiiillil!l!ll!i!i

aav93anv3a

(5)

Les 40 ans du F.-C. Central

C'est par un temps superbe que le F.-C.

Central a célébré cet anniversaire, dans une ambiance de fête entouré par ses an¬

ciens et nouveaux membres. Une foule de sympathisants a assisté aux matches disputés l'après-midi.

Tous nos vœux ac¬

compagnent ce club sympathique dans les années qui s'ouvrent devant lui.

A gauche, Mme Portmann, la sympathique marraine du club, au bras de M. Albert

Marro, membre fondateur du club.

M. Pulver, entraîneur du F.-C. Central, et ancien gardien de notre équipe nationale.

(Photo ci-dessus) De gauche à droite, M. Sudan, membre du comité, M. Hubert Savoie, président du Club, M. le conseiller d'Etat Richard Corboz M. le conseiller com¬

munal Henri Bardy, M. Albert Marro, membre fondateur, et Mme Portmann, mar¬

raine.

(Photo à gauche) Une phase du match qui opposait Central I à Lausanne réserve, qui fut gagné par

Central (1-0).

(Photo à droite) L'équipe du F.-Ci Cen¬

tral qui a remporté la victoire sur Lausanne

réserve.

C'est un restaurant extrême¬

ment sympathique qui voit com¬

mencer son destin à la rue de l'Hôpital. Le patron, M. Charles Cardinaux était déjà réputé dans le monde des gourmets (où on connaît sur le bout du doigt les officiants dignes du culte cher à Brillat-Savarin) bien avant de se fixer à Fribourg. C'est lui en effet qui régalait d'innombrables hôtes en son Hôtel du Sapin à Charmey. Les Frlbourgeois et ses visiteurs pourront doréna¬

vant apprécier sans se déplacer, l'avantage précieux de posséder sur place ce maître-queux qui va vouer son talent à leur plus fine satisfaction. Chante-Clair : restau¬

rant nouveau. Un de plus qui complète l'équipement touristi¬

que de Fribourg. Un de plus où on aimera se retrouver entre amis, pour partager les joies cor¬

diales d'un bon morceau savam¬

ment apprêté. Chante-Clair : un nom qu'on connaîtra très fami¬

lièrement bientôt. Chante-Clair : une belle salle qu'on voit, et où on aimera passer de bons mo¬

ments, bien agencée pour le confort et la détente. Et une cui¬

sine qu'on ne voit pas, mais tout aussi bien équipée, où

le patron mettra tout ses soins à vous pré¬

parer de bons plats, qu'il mettra le même soin attentif à vous compter à des prix très gentils. Et une cave que nous vous laissons le soin de juger vous-même par la qualité des pro¬

duits qui en seront extraits pour vous.

Chante - Clair : un beau restaurant, qui fait honneur à ceux qui l'ont conçu et réalisé. Un pas de plus vers le dévelop¬

pement constant de notre ville.

Chante-Clair est ouvert

Pour toutes installations de

CHAUFFAGES CENTRAUX - BRULEURS AU MAZOUT ainsi que

INSTALLATIONS SANITAIRES adressez-vous à la maison de confiance

MBIN BAERISWYI Avenue St-Paul 13 Fribourg Tél. bureau 215 65

Toutes confections florales en (leurs naturelles et artificielles

Beau choix do plantes Prix avantageux

Fleuriste Rue de Lausanne 70

Téléphone 2.16.70 FRIBOURG Monte-charges

en tous genres pour 'industrie et le commerce DEMANDEZ UN DEVIS A

l GEflDRE ATELIERS DE CONSTRUCTION

Avenue du Midi - Tô|. 2.33.42 FRIBOURG

ENTREPRISE GÉNÉRALE DU BATIMENT

JTeän

rlANTINO

© 11, Ch. Nicolas Chenaux 0 Téléphone 2 38 64

• FRIBOURG

(6)

Fête centrale de sauvetage à la Motta

Samedi et dimanche S et 6 août 1950 a eu lieu la Fête centrale et Illme rencontre des sections suisses de sauvetage, à la piscine de la Motta. Un temps splendide a grandement aidé les concurrents venus de toute la Suisse Pendant ces deux jours la piscine de la Motta a connu une animation extraordinaire, quelque 200 nageurs et un public nombreux occupaient les lieux. Le samedi après-midi la manifestation débuta par une réception officielle à laquelle nos autorités cantonales et communales ainsi que les différents représentants des clubs de natation assistaient. M. Lambert de notre ville, président du club de Natation de Fribourg sou¬

haita une cordiale bienvenue à toutes et tous les participants, il remercia également ses collaborateurs pour le magnifique travail accompli. Vu le temps restreint les concours débutèrent immédiatement et les différentes épreuves se succédèrent à un rythme accéléré pendant tout 1 après-midi et le dimanche. Une fois de plus le public fribourgeois a eu l'occasion de suivre ces joutes sportives et utilitaires des « Samaritains de 1 eau » qui par un entraînement intensif et pénible mettent bénévolement souvent leur vie en danger afin de sauver les imprudents baigneurs. A la fin de la journée de dimanche eut lieu la distribution des prix pendant laquelle le président central de la Société suisse de sauvetage M. Bûcher, remercia et félicita les organisateurs fri¬

bourgeois, soulignant les magnifiques résultats obtenus par la jeune section des Nageurs de Fribourg.

La toute jeune et victorieuse équipe des Nageurs de Fribourg qui s'est classée première dans sa catégorie.

ï,-:;

rV/

A gauche, M. Lambert, président de la section de Fribourg, et M. André Wuilloud, organisateur de

ces journées.

M. Repond, directeur des écoles secon¬

daires de notre ville, assiste avec intérêt aux péripéties des nageurs.

L'épreuve la plus pénible, la course d'estafet¬

tes avec mannequin. Le concurrent doit plonger et ramener un mannequin de 60 kg. à la surface et le remorquer 50 m. comme vous montre la photo ci-dessus ; arriver au bout du trajet, un coéquipier reprend le mannequin et fait lui aussi les 50 m., ainsi 6 fois. L'équipe qui accom¬

plit les 6 traversées, dans le temps le plus court et sans faute, obtient la victoire.

De gauche à droite : M. le colonel P. Wolf, M. le Conseiller communal René Mauroux et

M. le Conseiller d'Etat Pierre Glasson.

Pendant la réception officielle. Au fond, M. Lambert souhaite la bienvenue aux Invités.

A gauche, M. le Conseiller d'Etat R. Corboz en compagnie du Colonel Paul Wolf, Cdt du

Rgt Inf. 7.

A .gauche, M. Kolly, commandant du corps des sapeurs pompiers de Fribourg, avec M. L.

Duruz, préfet de la Broyé. Les équipes de nageurs attendent les instructions.

Aug. SPIESS 7èlèphone 2 25 22

tel >e M

•w Maison de tout premier ordre

Restaurant français - Brasserie

Café - Pinte fribourgeoise ■ Carnotzet - Bar - Bonbonniere Salles à disposition

Grand'Place«

Tél. 2.37.93

Rue des Epouses Tél. 2.27.44

CD cr D 0 m cr Ll

Soucieux de votre présentation... vous don nerez vos vêtements pour un repassage, une teinture, un nettoyage, un stoppage à la

(JizikauzQaai&a

Avec les employés de la Maison Baerîswyl Après la belle course de Baden, Zurich et Lucerne offerte à son personnel, la Maison Albin Baeriswyl a organisé une sortie splendide le dimanche 6 août dernier.

Après un petit voyage en train jusqu'à Pensier, une jolie promenade nous conduisit par le petit Vivy et la passerelle payante aux Bains de Bonn, où fut organisé divers jeux dotés de nombreux et magnifiques prix. Pendant le dîner magistralement servi dans le jardin om¬

bragé, M. Albin Baeriswyl adressa quelques paroles puis M. Sautaux au nom du per¬

sonnel remit au patron un relief en souvenir de cette magnifique journée, relevant ainsi la bonne harmonie régnant dans l'entreprise entre patron et ouvriers.

(Photo à droite) Les employés de la Maison Albin Baeriswyl qui ont participé à la sor¬

tie surprise.

(7)

Les nouveaux immeubles de la Bâloise

M le Dr Paul Stein, Directeur général de La Bâloise, Compagnie d'assurances sur la vie et ontre les accidents, a le grand mérite d'avoir su nrevoir en 1924 déjà le développement de Fribourg

"n y installant une agence générale qui, sous la direction et l'impulsion de M. Max. Dousse est devenue l'un des plus importants bureaux d'af¬

faires de notre ville.

En 1928, M. Stein assista personnellement, accompagné de M. Dousse, à la vente aux enchères

r la Commune de Fribourg de l'immeuble Ayer au'il acheta. Il chargea son agent général d'ache¬

ter en 1934 l'immeuble de M. Daler et en 1938, les 7 maisons vétustés, démolies en 1948 pour faire place aux splendides immeubles actuels.

Soucieuse de placer avec sécurité les importan¬

ts sommes que lui confient ses assurés, la Bâloise-Vie, par M. Stein, Directeur général et M Vicher, Architecte, contribue activement au développement de notre cité dont le rayonnement Intellectuel est grand et l'essor économique certain.

M. le Dr Stein,

directeur général de la Bâloise.

Une vue des immeubles sis à l'avenue de la Gare et rue de Genève, dans lesquels les professions libérales et commerciales ont pour s'exercer de très beaux appartements,

locaux pour bureaux et magasins.

Un fruit de qualité, un vin fin du meilleur prix s'achètent chez

G Al-M E s PRIMEURS

qui pour ses 25 ans d'ac¬

tivité met ses locaux modernes et ses grandes caves bien garnies à la disposition de sa nombreuse et fidèle clientèle, pour toujours

mieux la servir.

Av. de la Gare 7 (Nouveaux bâtiments de la Bâloise)

AUTE COIFFURE

SOINS DE BEAUTÉ FERnnno

membre créateur de la Haute Coiffure de Paris, a créé pour vous le Salon Chic.

Un travail impeccable, un service ai¬

mable, un tarif raisonnable. Nouveau Salon de coiffure.

Av. de la Gare Bâtiment Bâloise 7 Tél. 2.10.54

* EillE ET LUI *

SE CHAUSSENT DE PRÉFÉRENCE AU NOUVEAU MAGASIN DE CHAUSSURES QUI SAIT VOUS SERVIR BIEN ET

ATTENTIVEMENT BEAU CHOIX

Prix avec ristourne ou rabais

Daim noir très chic Fr. 33.80

CHAUSSURES Comme ci-dessus

depuis Fr. 30.50

Avenue de la Gare 6 FRIBOURG Téléphone (037) 2.64.14 Rien de ce (/ni est fribourgeois ne nous est étranger

Administration

Imprimerie des Arcades, Fribourg Tél. 2.38.94 Chèques post. lia 2851

PIEU IŒ* VEKDON Directeur responsable Rosé Téléphone 4.21.66

^ donjon cet anjourd hui dégagé. On voit ici sa face N-E (côté Charmey) se détachant sur le Moléson. Lee ctiona médiévales occupaient la presque totalité de cette croupe boisée. Au premier plan, Pra Pertet

ABONNEZ-VOUS A

FRIBOURG-ILLUSTRÉ

UNE RESTAURATION QUI NE PASSIONNE PAS QUE LES ÉRUD1TS

LE DONJON DE MOMSALVAN Photo ci-dessous: ù g., In face S E avec ln fenêtre (lu premier étage et l'embrnsurc bien visible de In porte d'entrée, nu second étage. A dr., les échafaudage» récemment dressés pour ln restaurntion de ln fnçnde N-E, ln plus mol arrangée par le temps. Ils masquent la fenêtre du premier étage, complètement restituée en 1949 selon le modèle du côté N-O.

(8)

« Les ruines de Montsalvan ont toujours été pour moi un objet de rêve », écrivait le cha¬

noine Bovet. Et il n'est certainement pas le seul dans ce cas. Encore faut-il, pour qu'un vieux donjon féodal fasse rêver les poètes, qu'il soit visible : or, celui de Montsalvan, perché sur la colline qui domine Broc au nord-est, a bien failli disparaître sous la végétation, avant de s'écrouler sous son propre poids.

Ce qui eût été doublement regrettable, car le lieu n'intéresse pas que les âmes romantiques.

Ce qu'il offre de précieux à l'historien, et pour l'instant d'unique en nos contrées romandes, c'est un système intégral de fortification médié¬

vale, bien délimité dans le temps, et beaucoup plus pur que celui des lieux constamment utilisés et, par là même, remaniés, de siècle en siècle.

Montsalvan (étymologiquement : mont syl¬

vestre) tire son nom des forêts qui ceinturent l'ancienne forteresse en ses bas-flancs. De cet éperon, le donjon permettait de surveiller atten¬

tivement les communications des Corbières entre leur château et leurs terres de Charmey et Bellegarde, ainsi que les cheminements importants du lac Noir à Broc et Gruyères, par la vallée du Javroz. Du côté de la plaine, son horizon allait de l'Inthyamon au pays d'Everdes, en passant par la trouée de Vaulruz.

Cette position remarquable lui valut de deve¬

nir le centre d'une solide place forte, et le pro¬

tecteur d'un bourg de refuge. Un système for¬

tifié de plus en plus complexe s'éleva progres¬

sivement autour du donjon. Le bourg était pro¬

tégé par une enceinte, dont les vestiges occu¬

pent encore un large secteur sur le plateau et la colline dominant du nord le cours inférieur de la Jogne.

Les atteintes de l'âge.

Le bâtiment fortifié que possédait Petrus de Montsalvan, membre de la famille comtale de Gruyère-Ogo et de Juliane de Glâne, date du milieu du Xllme siècle. En 1671 le gouverne¬

ment de Fribourg, devenu propriétaire lors de la liquidation du vieux Comté (XVIme siècle), hésitait entre la démolition et la restauration.

Il prit une décision intermédiaire, et remplaça la couverture défectueuse du donjon par un toit plat, protection provisoire qui empêcha la nature d'entreprendre son œuvre de destruc¬

tion avant le début du XVIIIme siècle. Une lithographie de Wagner, de 1840, nous montre une tour démantelée sur trois faces au sommet du troisième étage ; dans la façade nord-orien¬

tale, côté Charmey, une brèche descend jus¬

qu'au second étage.

En 1942, la brèche avait emporté presque toute la façade en question, et les agents atmosphériques avaient provoqué la chute d'un étage et demi. Les débris amoncelés cachaient presque toute la base. Les arbres et arbustes livraient à la vieille forteresse un assaut à la fois lent et sûr. C'était le dernier moment de sauver cet important témoin du moyen âge gruérien.

Premiers travaux.

En 1942, une tornade provoqua le début d'un déboisement auquel l'armée s'était alors, non sans de bonnes raisons, opposée. C'est alors qu'on commença les fouilles. Patronnés par le groupe gruérien de la Ligue de sauvegarde du patrimoine national (Heimatschutz), surveillés par feu Paul Dupasquier et confiés à des ouvriers fournis par deux entrepreneurs de Broc, les travaux projetés depuis des années commencèrent enfin en juillet de cette année-là.

On se trouvait devant des déblais de 4 mètres d'épaisseur, tombés dans la cour de la tourelle, tandis que la terre et les pierres emplissaient la tour jusqu'au niveau du second étage. Il fallut procéder à quelques consolidations. Les risques d'effondrement nécessitèrent même une interruption des travaux en 1945.

On avait trouvé dans les débris une pièce de monnaie de Saint-Paul-Trois-Châteaux (Drôme, France), frappée avant 1288 et fort rare, ainsi

V- -V « -4>

& Ï&7

ci*" ." • -V

- h- " i Dans la face S.-O. (qui regarde vers Broc), les restes d'une fenêtre du premier étage, dont la reconstitution sera complète. A dr., la face S.-E. (côté Dent de Broc). Au premier plan, bâtiment fortifié d'une époque postérieure

(1300 environ.)

Vue eur le lac de Gruyère, de l'angle ouest du donjon /

qu'un fer de lance, un carreau d'arbalète, et une clé avec l'anneau quadrangulaire hérité directe¬

ment des Romains qui fut en usage jusqu'au XVme siècle.

Jusqu'en 1948, le manque de moyens finan¬

ciers fit obstacle à la poursuite des travaux.

Fallait-il renoncer pour toujours à arracher ses secrets au vieux donjon ? Le Groupe gruérien se remit courageusement à la tâche, et les tra¬

vaux reprirent en septembre 1949. L'harmonisa¬

tion des parties neuves avec les anciennes allait être obtenue en copiant soigneusemnt la cons¬

truction primitive, et en employant les maté¬

riaux provenant de l'éboulement des façades.

Reconstitution.

Une somme de 14,000 fr. a déjà été consacrée à cette passionnante reconstitution, sérieuse¬

ment en cours cette fois. On peut établir déjà les points suivants :

Les murailles, de 3 m. d'épaisseur et 12 m. de côté, s'élèvent jusqu'à plus de 15 m. On distin¬

gue d'abord un rez-de-chaussée, local inférieur pourvu d'une seule fenêtre, qui a pu servir de soute à munitions et de prison. On y accédait du premier étage par une échelle.

A 5 m. de hauteur environ, un premier étage comportait quatre fenêtres dont le débouché vers le jour est de 12/70 cm., donc trop petites pour servir de meurtrières.

A 8 m. et plus, second étage, dont le côté nord-est a totalement disparu. On y remarque un boulin, trace d'une petite galerie : il s'agit sans doute d'une bretèche ayant servi de latrines, selon un procédé courant à l'époque dans les donjons ; l'hygiène, plus en honneur au moyen âge qu'on ne le croit habituellement, poussait à placer ce local au nord de l'édifice.

Au sud-est, côté Dent de Broc, on trouve la trace de la porte d'entrée (le second étaga était le local principal). De l'extérieur, on y accédait par des échelles de bois. Il n'y a jamais eu d'autre porte à ce donjon, ce qui est fort rare ; dans quantité de forteresses médiévales, on rendait le donjon plus accessible en perçant une ouverture dans les parties basses. On pourra faire une restauration par¬

tielle de cette embrasure de porte.

Le troisième étage, nettement attesté par la lithographie citée plus haut, n'est plus qu'une ruine informe. On en restituera partiellement une ou deux fenêtres.

A quelle hauteur se trouvait le couronne¬

ment ? On ne le sait pas encore.

On peut conclure de l'ensemble que les murs du donjon n'étaient pas prévus pour mettre des tireurs en position, mais pour s'opposer par leur masse aux coups des machines de siège et, par leur hauteur, aux échelles d'assaut, la défense proprement dite était concentrée au sommet. C'est un « donjon de montagne », uni¬

quement destiné à la guerre, pendant de nos modernes fortins.

Il faut achever l'œuvre entreprise.

« C'est du haut de cette tour que Madeleine de Miolans, épouse de Michel, voyait son infi¬

dèle époux, monté sur un cheval blanc, pren¬

dre une route détournée, pour chercher bonne fortune à Charmey », raconte candidement le très sérieux « Dictionnaire historique de la Suisse ».

Si les .graves érudits eux-mêmes se laissent prendre au charme des légendes, à plus forte raison sera-ce le cas du bon peuple. Aussi n'est- il point étonnant que les contes aient fleuri autour du donjon de Montsalvan. Ce n'aura point été vain, puisque d'emblée l'intérêt du public s'est éveillé et n'a fait que croître avec les progès des travaux d'investigations aux¬

quels se livrent patiemment les spécialistes.

Ajoutons toutefois que leurs recherches dépendent essentiellement des fonds dont ils pourront disposer, et que ces fonds, seul l'Ecu d'Or 1950 pourra les fournir. Faisons donc bon accueil à la traditionnelle vente de médailles en chocolat de la Ligue pour la sauvegarde du patrimoine national.

C. Bodinier In memoriam

f ALPHONSE QLASSON Maître'imprimeur et éditeur

J

Le donjon en 1942 (façade N.-O., avant le« traraux de restauration.)

L'IMPRIMERIE DES ARCADES VOUS SERT BIEN

Le lundi 21 août 1950, à 23 h., un homme s'est éteint, qui était l'un des personnages notoires, notables et influents de la ville de Bulle : M. Alphonse Glasson, maître- imprimeur et éditeur de « La Gruyère », le plus actif et le plus lu des journaux f ri- bourgeois de l'opposition radicale.

Né le 18 décembre 1881, admis dans la corporation des typographes en 1898, et propriétaire de l'imprimerie de « La Gruyère » dès 1903, le défunt eut une car¬

rière qui ne fut pas qu'un tissu d'amuse¬

ments.

Comme maître-imprimeur, parti de rien (financièrement parlant), il parvint à force de travail acharné et de sagacité d'esprit à mettre au point une florissante entreprise et un journal d'une enviable tenue.

Tour à tour typographe habile en son métier, directeur commercial fort entendu en affaires, éditeur à l'esprit compréhensif et progressiste, rédacteur à la volonté ferme et à la plume agréable, Alphonse Glasson s'opiniâtra dans un labeur varié, intelligent et utile. Ecrasant aussi, mais cela ne l'empêcha jamais d'être homme affable, d'un constant dévouement aux siens et à autrui, d'être prévenant, souriant et d'une incroyable générosité.

Ami des humbles et des pauvres, très attaché à la gymnastique, aux sociétés

f M. Alphonse Glasson,

maître-imprimeur et éditeur de «La Gruyère' (1881-1950)

(9)

lüui-iirälps et sportives locales, courageux [•.(oian de 'a cause radicale (la vraie, la luire" celle des Gruériens indépendants!),

|\||ihonse Glasson était la bonté même et

|ja providence de quantité de Bullois.

obsèques, auxquelles ont participé lile* personnages marquants du canton Iieiitre autres le Conseiller d'Etat Pierre llilasson. le colonel Paul Wolf, cdt du régi- Inieiit inf- mont, 7, M. le Dr Joseph Pasquier, fsvndii' de Bulle, les notables de la région,

|V,M Lucien Despond et James Glasson, et

!une trentaine de porteurs de drapeaux),

|.- ses obsèques ont prouvé l'estime et !a

■considération que tout un peuple nour¬

rissait à l'égard d'un citoyen plein de droi- Jiure, de bonté, tie sagesse, et auquel plu¬

sieurs sociétés avaient conféré l'honorariat.

Père de famille d'une touchante sollici¬

tude pour les siens, commerçant aussi [capable qu'honnête, patron exemplaire

■pour ses collaborateurs et son personnel, Iritoven aux vues sociales élevées, partisan

■radical convaincu mais jamais agressif

■plus qu'il ne se doit entre gens qui se res¬

pectent, M. Glasson laisse le souvenir d'un [éire qui ne sombrera pas « dans la nuit [froide de l'oubli ».

Je pourrais citer cent traits intéressants de la vie généreuse et magnifique de cet homme d'élite. J'y renonce aujourd'hui : je n'ai pas encore réalisé la perte, bien trop tôt survenue, de cet homme, qui fut quel¬

qu'un, et pour lequel j'entretenais une secrète et indéracinable affection dans le terreau de mon cœur. Mais si, ému d'une souffrance et d'un deuil qui rendent ma plume muette, je renonce momentanément à dire tout le bien que je pense d'Alphonse Glasson, c'est qu'il me plaira, sans doute, de revenir sur la carrière et l'existence de ce cher ancien « patron ».

Dans la paix profonde et éternelle qui est devenue la vôtre, dans cette ultime paix qui récompense votre vie laborieuse et vertueuse, très cher Alphonse Glasson, prenez-nous en pitié et intercédez pour nous, les vivants, qui n'avons point les qualités et les mérites qui illuminèrent votre existence terrestre.

Que Mme Alphonse Glasson et la famille endeuillée, particulièremnt notre ami et confrère Gérard, vaillant député et coura¬

geux journaliste, veuillent bien agréer l'expression et l'hommage de nos très sin¬

cères condoléances. P. V.

ICS AS DU PILOTAGE AU MEETING DE SCHMITTEN

"\

Dans les colonnes de notre numéro de

U|Het, nous avons publié une relation du

|rand meeting organisé, les 17-18 juin, à Prodrome de Schmitten (champ de Fil- ktorf).

■Le succès remporté ces jours-là par !e

■ub d'aviation fribourgeois (président : ' Joseph Zurkinden) méritait mention Peciale, et notre périodique se devait de

f Aligner.

Parmi les «héros» et les «as» de cette manifestation, il y eut le fameux major Liardon, champion suisse d'acrobatie aérienne, le parachutiste Raetz, et M. R.

Luthi, professeur de pilotage.

Nous nous faisons un devoir et un plaisir de publier aujourd'hui deux photos inédites qui représentent ces excellents amis et camarades de nos aviateurs fribourgeois.

UN BBELAN DE CHAMPIONS

Au concours hippique d'Yverdon, le ma- 'tam Pierre Musy est sorti quatrième au npionnat sur « Miss Mary » et respecti- I ®nt troisième et sixième au parcours chasse, catégorie S, sur « Agadir » puis

^ « Figaro ».

Cela devient une habitude charmante : les trois fils de l'ancien Président de la Confédération, M. le Dr Musy, se couvrent de gloire dans chaque manifestation spor¬

tive à laquelle ils participnt.

En voici quelques preuves récentes :

Au même concours, son frère, M. le Dr Luigi Musy, directeur du Crédit gruérien à Bulle, s'est classé cinquième dans le prix d'ouverture, sur « Velate ».

Dans le même temps, au circuit d'Abba- zia (Yougoslavie), M. Benoît Musy, cham¬

pion suisse sur motocyclette, courait devant une foule de 30,000 spectateurs et obtenait deux brillantes victoires sur motos cat. 250 et cat. 500 cc., marque Guzzi. L'as fribour¬

geois a domine sans discussion tous ses

concurrents français, yougoslaves, autri¬

chiens et autres. Il les a même doublés et a été acclamé triomphalement !

Trois fils : trois grands champions spor¬

tifs de classe internationale, voilà qui est rare très certainement et qui doit faire plaisir à M. et à Mme J.-M. Musy, dont on ne relèvera jamais assez combien ils ont été généreux et encourageants pour les Fribourgeois alors qu'ils étaient établis a Berne, à un levier de commande.

JUGEMENT FÉMININ

QfflLLe ôLéon&te c^iquiUe, zornancièze

>

>

>

A l'aérodrome de Schmitten. Les demoiselles d'honneur en costume singinois félicitent et fleurissent le parachutiste Raetz, qui vient de faire une éblouissante démonstration

Ci-dessous : de gauche à droite : M. Joseph Zurkinden, président du club d'avintion fribourgeois, le major Liardon champion suisse d'acrobatie aérienne et M. R. Liithi, professeur de pilotage.

Ecrivain fribourgeois de grand mérite et dont la réputation va sans cesse gran¬

dissante, Mlle Eléonore Niquille est bien connue de nos lecteurs car elle honore notre périodique d'une précieuse collabo¬

ration.

La qualité et la quantité de ses œuvres (poésies et romans) méritent éloges sin¬

cères et large diffusion. Précédemment, nous avons publié une étude consacrée à la poétesse. L'auteur de ces lignes, Mlle Y.

Guyot., a bien voulu accepter de compléter son étude par une consécration de la romancière.

Voici le texte en question, avec nos recon¬

naissants remerciements à Mlle Guyot, juge littéraire particulièrement qualifié.

J'ai surpris Eléonore Niquille sur son balcon. Les manches de son pull retrous¬

sées haut, un arrosoir à la main, elle évo¬

luait parmi ses violettes du Cap d'une si admirable intensité, où je retrouve le ton même qui met en transe la petite Lise dans

«Le destin vanne». La sagesse de l'enfant à l'église étonne sa vieille bonne qui se penche et voit le regard de Lise rivé sur le vitrail bleu à coulées violettes. Puis me devient en mémoire « ,La symphonie en bleu éternel » que l'auteur m'a lue derniè¬

rement et je souris.

De ce balcon, suspendu à une vraie altitude, la vue est superbe. Point de proximités gênantes. Des lointains aériens et, pour l'instant, enneigés. Le Mönch, la Jungfrau et l'Eiger, trinité majestueuse de l'empyrée bernois, se profilent sur une brume mauve de beau temps. Les alpes de la Gruyère y estompent leur dentelle.

— C'est véritablement ici l'aire d'un poète !

Eléonore Niquille se relève, chasse du revers d'une main terreuse la grosse boucle qui lui tombe sur le front et regarde à son tour le paysage :

— Ce pigeonnier est fait à ma mesure.

Les oiseaux pour uniques voisins de palier.

Pour vis-à-vis, les têtes des peupliers avec leur chuchotements d'eau courante!... Mais, vous permettez, très chère, il faut que je rentre mes violettes.

— Faites, faites, jardinière !

— Jardinière en pots, hélas ! Mais cela donne quand même l'illusion !

— Pas besoin de demander si vous aimez ça ni si ça vous réussit !

— Toute la plantation provient d'un seul pot de violettes reçu il y a deux ans ! C'est émouvant de surveiller la pousse. Oh*! et mettre une graine en terre et attendre que l'alchimie des éléments opère le miracle ! Ça, c'est passionnant ! Presque aussi pas¬

sionnant que de composer un roman ! Vous savez, quand les personnages auxquels vous avez longuement rêvé commencent à prendre corps et conscience et à diriger leurs destins, ni plus ni moins que des êtres de chair et de sang !

Mlle Eléonore Niquille poétesse et romancière friboargeoiHe

(Photo Studer, Berne)

— On sent que vous mettez votre goût tie vivre, votre passion à tout ce que vous faites !

— Quand on aime ce que l'on fait, on le fait de son mieux et l'on n'est- jamais fatigué ! Le rêve serait île pouvoir ne faire que cela ! Oeuvrer dans la joie ! Quand l'humanité aura compris cela, elle verra combien de contingences tombent d'elles- mêmes et comme tout s'en trouve simpli¬

fié ! Ah ! il me faudrait des jours de 48 heures, pour le moins !

— Dire qu'ils y a des gens qui s'évertuent à tuer le temps !

— Et qui semblent si précairement installés dans l'existence, et si malheureux dans leur peau, inquiets, tâtonnants !...

— Devine ou meurs, dit le sphynx à Oedipe !

— Devine ou perds ton âme, semble dire la vie à chacun. Le malaise me semble venir de ce que l'homme ne s'est pas encore adapté aux conditions de vie que lui fait le progrès matériel et qu'il se meut dans un monde matériel en avance sur son évolution spirituelle.

— Qu'entendez-vous par là ?

— Eh ! bien, il m'aurait semblé logique que, judicieusement exploités, les progrès matériels eussent dû émanciper l'homme de l'esclavage du travail, lui procurer de merveilleux loisirs pour vaquer à des occu¬

pations de son goût, se cultiver, créer, faire œuvre de beauté, jouir de celle du monde ! Or, on croirait que c'est le contraire qui se produit : le monde mécanisé se retourne contre son créateur, parce que celui-ci n'a pas su établir la hiérarchie des valeurs ni se libérer tie l'asservissement de ses besoins parasites !

— Oui, je reconnais bien là les problèmes que se posent les héros de vos romans.

Tout naturellement, un romancier nourrit ses livres tie ses songeries et préoccupa¬

tions habituelles. Et ses personnages s'ef¬

forcent de résoudre ses problèmes...

— Ou, du moins, de poser ces problèmes de façon que la difficulté, nettement recon¬

nue, la voie s'en trouve aplanie pour d'au¬

tres et que ceux-ci, sur un terrain quelque peu déblayé, marchent plus aisément vers la découverte !

— Car vous estimez que l'humanité pro¬

gresse, malgré tout !

— Tout de môme ! Vous raillez ! Du primate à la merveilleuse pléïade ties savants, des philosophes et des saints modernes, le chemin se mesure ! Mais, bien sûr, les savants, les artistes, les saints ne forment qu'une équipe d'éclaireurs. Il faut que la niasse humaine soit travaillée par le ferment spiritualiste, que l'intelligence tie l'homme s'élargisse par ses conquêtes même, et que l'esprit en bénéficie, à son tour ! Des esprits comme celui du docteur Alexis Carrel et d'Antoine tie St-Iïxupéry, pour ne citer que ces deux grands dispa¬

rus de hier, ne sont-ils pas une promesse magnifique de ce que pourra être l'élite tic l'humanité future ? C'est un malheur que ties êtres comme Pascal et Saint- Exupéry soient morts si jeunes ! Pascal à 3!) ans ! Saint-Exupéry à 44 ans ! En pleine maturité ! Dieu sait vers quelles portes de lumière ils auraient guidé les hommes s'il leur avait été donné d'atteindre l'âge serein de la spéculation philosophique comme Vinci ou Goethe !

— Ou, comme tie nos jours, Leconte du Nouy et le Père Theillard de Chardin !

— Certes !

— Mais, pour revenir à vos romans, l'in¬

quiétude métaphysique se fait jour chez tous les héros.

— Peut-on concevoir un être humain qui y échappe ? Chacun la ressent et y réagit selon son tempérament.

— On veut toujours retrouver dans les romans — surtout ceux d'une femme, je ne sais pourquoi ! — ties éléments autobio¬

graphiques... Je suis peut-être indiscrète...

— Tout romancier, homme ou femme, nourrit son œuvre tie son expérience trans¬

posée, assimilée selon les lois d'une alchi¬

mie mystérieuse. Pour moi, je devais ren¬

contrer dans Nietzsche l'aphorisme que je pratiquais depuis toujours et qui eût pr servir d'épigraphe à tous mes livres : «P tout ce qui est écrit, je n'aime que ce r l'on écrit avec son propre sang. Ecris a-"'—

(10)

du sang, et tu apprendras que le sang est esprit ! »

Je regarde mon hôtesse qui rêve, la joue dans sa paume.

— ...et puis, la recette de Goethe écrivant Werther pour se délester le cœur, reste toujoui's bonne ! Ce qui a servi à faire œuvre d'art, se trouve décanté de son fiel !

— « Le destin vanne » se termine par un acte de foi dans la vie. « La porte des inno¬

cents » s'ouvre à ceux qui parcourent l'étape humaine d'une âme candide et fer¬

vente. « Transmettre » nous met en pré¬

sence de héros guidés par la même passion de vivre, mais aussi animés du même res¬

pect pour les valeurs essentielles de l'inté¬

grité spirituelle. «L'important, songe Bridget à une heure cruciale, n'est-ce pas de trouver ce que l'on-peut et doit faire passer avant sa propre vie ? » Nous ver¬

rons dans «Maintenir» ce que Moor fait de la devise chère à sa mère ?

— Il la transposera selon les lois de son propre sang et avec les inconséquences d'un être très jeune et passionné... Enfin,

( :

Pour la Bénichon önfui,

Qiïleàdatneà Une gronde nouveauté

dans la coiffure 111

LA PERMANENTE A FLUIDE

(dernière création américaine) Encore mieux qu'à tiède ou à froid SALON DE COIFFURE POUR DAMES

Louis Demierre

■le de Zoehringen 94 Tél. 2.25.88

vous verrez... Oh ! mais chère amie... Excu¬

sez-moi..

Eléonore Niquille rabat ses manches, court au lavabo, savonne ses mains de terrassier.

Allons, c'est l'heure pour elle de retour¬

ner au bureau où elle gagne le pain quoti¬

dien. Ainsi durent faire avant elle d'autres poètes. Ainsi dut faire le délicat et turbu¬

lent Po-Chu-I, fonctionnaire de l'Empire du Milieu au temps où, en Occident, nous en étions aux balbutiements de la Canti- lène de Ste Eulalie ; ainsi Charles Lamb, qui usa trente ans durant les plumes de la Compagnie des Indes, ainsi Maupassant que ses « supérieurs » morigénaient pour son français douteux, ainsi Samain, dont le cœur se languissait toujours captif de quelque Escurial. L'homme ne vit pas que de pain, encore faut-il que le plus frugal des poètes ait le sien et un toit ! A regret, je dis adieu au pigeonnier, nous sortons et l'ascenseur a tôt fait de nous descendre de ces altitudes au niveau de la rue.

Y. Guyot.

EOIOS I)iv::x.s Nos académiciens

M. le Dr Louis Dupraz, bâtonnier de l'Ordre des avocats et vice-président des historiens fribourgçois, a publié un copieux et excellent ouvrage intitulé : « Le royaume des Francs et l'ascension des maires du palais au déclin du Vllme siècle (650-680) ».

Cette publication très spéciale vaut à son auteur une nomination de membre de la

«.Mediaeval Academy of America», à Cam¬

bridge (Massachussetts). M. Dupraz, rappelons- le, est aussi membre d'une académie provin¬

ciale française.

M. le Dr André Repond est aussi un Fribour- geois que l'étranger a distingué. En effet, le Directeur de la Maison de santé de Malévoz a été nommé membre d'honneur de la « Royal medlco-psychological Association » de la Grande-Bretagne pour éminents services ren¬

dus à la cause de la médecine psychologique.

Le même savant docteur avait été désigné déjà comme membre d'honneur de la Société de psychiatrie et de neurologie de la Républi¬

que Argentine. Ajoutons que M. le Dr Repond est président en exercice de la Fédération mon¬

diale pour la santé mentale.

Un Fribourgeois, président central.

M. Jean Vicarino a été élu, par l'assemblée générale des intéressés, président central de la Fédération suisse des négociants en vins.

Voilà qui est distinction rarement octroyée à quelqu'un de Fribourg : que M. Vicarino en soit chaleureusement complimenté.

Une date à retenir pour les tireurs

Un tir amical des Jeunesses radicales fribour- geoises sera organisé les 23 et 24 septembre 1950, à Estavayer-le-Lac, sous la direction et le contrôle d'un comité présidé par M. Charly Brasey, vice-présidé par M. Jean Blœchlé, avec M. Camille Surdez, comme secrétaire, ainsi que MM. André Chanez et Henri Pillonel, comme caissiers.

Cette manifestation patriotique mérite d'at¬

tirer une foule de tireurs dans la capitale broyarde.

A la Chancellerie d'Etat

M. Emile Muller, ancien et très méritant Tré¬

sorier de l'Etat, ayant été admis à faire valoir ses droits à la retraite, son successeur — com¬

me nous l'avons annoncé précédemment — a été désigné en la personne de M. Auguste Girod, jusqu'alors inspecteur fiscal.

Cela a provoqué un remaniement nécessaire dans le haut personnel de la Direction des finances. Et cela nous vaut, entre autres, l'heu¬

reuse nomination de M. Adrien Perrin comme chef de service des contributions et directeur de 1'enre.gistrement cantonal.

M. Perrin, né en 1906 à Semsales, est un ancien élève du Collège St-Michel de Fribourg et du lycée des Pères capucins de Sarnen.

Bachelier ès lettres, ex-étudiant en Sorbonne et licencié en droit de l'Université de Fribourg, M. Perrin fut, un an durant, stagiaire chez M. Ackermann, alors avocat à Bulle. Breveté notaire en 1933 (après avoir été à l'étude de Me Yerly, à Bulle), M. Perrin reçut cantonne¬

ment à Châtel-St-Denis. En 1935, il vint à la Direction des finances, comme commissaire puis chef-adjoint aux contributions cantonales. Et le voilà maintenant directeur de l'inspectorat fis¬

cal, des services du timbre et de l'enregistre¬

ment.

Tant mieux et félicitations car M. Adrien Perrin est citoyen avisé, instruit et d'une fer¬

meté qui s'allie heureusement à une louable urbanité. Un fonctionnaire supérieur très capa¬

ble et très apprécié.

Le dimanche 30 juillet, la paroisse d'Altorswyl a solennellement et fort origi¬

nalement fêté le jubilé sacerdotal de M.

l'abbé Peter Canisius Greber, prêtre depuis un demi-siècle et depuis 37 ans curé du grand village singinois.

Au lieu d'offrir au jubilaire un cadeau quelconque, ses ouailles ont eu la char¬

mante idée de faire édifier, près de l'église, une fontaine surmontée d'une statue de saint Nicolas de Flue, en pierre naturelle,

Au début d'août, le personnel du Départe^,, cantonal des ponts et chaussées a eu gTi£ plaisir à fêter deux des siens : M. Aloys Meuv?

chef du service des endiguements, qui en £ à sa 55me année de service à l'Etat, et M Edmond Kolly, technicien, qui célébrait le 4oâ- anniversaire de son entrée à la ChancelW

d'Etat. 1!

M. le conseiller d'Etat Baeriswyl s'est Ijii l'éloquent interprète du gouvernement et de ii direction des Travaux publics pour compjj menter comme il convenait ces deux fonction naires si méritants et si populaires dans uotri canton.

Musique.

A Radio-Genève, le 19 juillet en soirée, notri déjà célèbre cantatrice broyarde, Mlle Juliettè Bise, a brillamment chanté de la musique <ji chez nous, entre autres trois charmantes coœ"

positions du chanoine Bovet : «Rêver», « Cou¬

cou » et « Jonquilles », puis deux airs de Dorei.

« Pendant que vous dansiez » et « Soir d'avrili Toujours en progrès et de plus en pl^

applaudie par des auditoires toujours plus ch>.

leureux, Mlle Bise fait honneur à son art, à s"c famille et à sa terre natale.

• •

M. Norbert Moret, un authentique Broyarj fils du buraliste postal de Ménières, vient de se distinguer de belle manière à l'école César Franck, à Paris, où il a obtenu un diplôme ds composition musicale pour la présentation d'm

« Prélude, fugue et arioso » pour orchestre è cordes, d'une mélodie avec accompagnement d'orchestre et d'une berceuse pour orchestr»

Ces oeuvres ont été remarquées par le jury pour leur finesse d'écriture et leur originalité de pensée.

M. Moret est assurément l'un des jeunes com.

positeurs fribourgeois parmi les plus doués. S«

formation technique et professionnelle, sous !»

conduite de maîtres réputés, a été menée ave:

sagesse et lui permet d'entrer tête haute dans la carrière musicale.

sur un socle portant un bas relief de bronze à l'effigie de M. le curé Greber. Cet ensem¬

ble d'oeuvres artistiques a été conçu et réalisé par un maître-sculpteur de eh#

nous : M. Théo Aeby, professeur au Tecb- nicum cantonal de Fribourg.

La cérémonie officielle d'inauguration avait attiré grand monde et important5

personnages à Alterswvl, notamment M-1®

conseiller d'Etat Baeriswyl, M. le pt'®'e

Meuwly, le R. P. van den Oudenrijn, Pr0"

UN DÉPART REGRETTABLE

ET REGRETTÉ m. l'Abbé Louis Grillet

DIRECTEUR DE -LA LIBERTÉ»

La vie nous réserve d'affligeantes sur¬

prises, inopinées et qu'on serait tenté de qualifier d'injustes. Ce qu'il advient à M. l'abbé Louis Grillet en est une preuve évidente.

Ce prêtre était, depuis quelques années, le très excellent, très dévoué et très qualifié directeur de « La Liberté ». Il occupait avec dignité et mérite un poste plus difficile qu'on l'imagine communément. Il s'y dis¬

tinguait même par toutes sortes de qualités de cœur et d'esprit, de culture, de com¬

préhension et de vraie générosité chré¬

tienne. Confident et ami de ses collabora¬

teurs, rédacteur fort apprécié de ses lecteurs, adversaire ferme mais d'une constante courtoisie, homme de bon conseil et d'une modestie touchante, M. Grillet accomplissait d'excellente besogne au quotidien de Pérolles.

Ilélas ! — au grand regret des lecteurs de « La Liberté » — le directeur en question a été promu curé de Montreux et repren¬

dra, dès le début de septembre, charge et responsabilités pastorales. Si cela provoque la joie de ses futurs paroissiens vaudois,

— et Montreux attend avec impatience son nouveau dirigeant spirituel, — cela cause aussi du chagrin h une foule de Fribour¬

geois qui respectaient et admiraient à l'œuvre journalistique un rédacteur de belle classe et un esprit ouvert à tous les progrès sociaux, que l'on préconise si sou¬

vent et que l'on réalise si chichement ! M. l'abbé Louis Grillet est né à Genève le 18 mars 1013. Originaire de Plan-les- Ouates, il subit les épreuves du bac¬

calauréat à Einsiedeln, passe au Grand Séminaire de Fribourg et fut ordonné prê¬

tre par l'inoubliable Mgr Besson le 12 juillet 1936. Vicaire à Notre-Dame de Genève, du 12 août 1930 au 24 août 19-41, il s'inscrivit il la l'acuité de théologie de Fribourg et y obtint licence en juillet 1943.

Il fut ensuite nommé délégué épiscopal auprès des organisations chrétiennes-socia¬

les, poste qu'il détient encore aujourd'hui, et en décembre 1945, succédant à Son Exc.

Mgr Charrière, il fut désigné comme direc¬

teur de « La Liberté ».

Membre de l'Association de la presse fribourgeoise, membre aussi du comité de l'Association des publicistes catholiques suisses, M. l'abbé Grillet a été élu, en février 1950, vice-président de la Commis¬

sion internationale permanente des direc-

VAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAViV

A HARLY-LE-GRAND Avec les journalistes

fribourgeois

M. l'abbé Louis Grillet, directeur de «I.n Liberté», élevé à la dignité de curé de la paroisse catholique de

Montreux.

fPhoto II. Hasty Fribourg) congrès international de la presse catholi¬

que tenu à Rome. A ces titres profession¬

nels, qui l'honorent singulièrement ajou¬

tons que M. l'abbé Grillet faisait partie, depuis sa fondation, de la Commission cantonale de censure des cinémas et théâtres, où ses avis judicieux étaient entendus et, très souvent, suivis.

En annonçant le départ de Fribourg de M. l'abbé Grillet, «L'Osservatore Romano », organe du Vatican, a tenu de rendre hom¬

mage à la foi, à la fermeté, à l'intelligence et à la culture de ce directeur de «La Liberté ». Le journal romain déclare que la presse catholique internationale n'oubliera pas l'apport que M. Grillet a fourni dans ce domaine.

Et «L'Osservatore Romano» de conclure :

«Le journalisme catholique souhaite que les fonctions qu'il est appelé â exercer dans un autre domaine ne l'empêcheront pas de continuer sa collaboration, qui peut trou¬

ver des ressources précieuses dans le ministère pastoral et le contact fraternel et quotidien avec le peuple. »

Espérons donc que, tout en étant curé de l'importante paroisse de Montreux, — où il découvrira quantité de Fribourgeois — M. l'abbé Grillet n'abandonnera pas la plume du journaliste et nous fera encore le vif plaisir d'articles profondément pensés et adroitement moulés. P. V.

Le 29 juillet, les membres de l'Associa¬

tion de la presse fribourgeoise ont tenu assemblée générale annuelle à l'Hôtel de la Croix-Blanche, à Marly-le-Grand, où ils ont été choyés de belle et bonne manière par les maîtres de céans, M. et Mme Joseph Baeriswyl.

Au cours de la réunion administrative, nous avons entendu un remarquable rap¬

port de M. Albert Dessonnaz qui, doyen de la presse suisse et fribourgeoise, aban¬

donne la présidence effective de notre Association. De chaleureux compliments ont été adressés à ce distingué octogénaire dont la plume reste alerte et le verbe

teurs de journaux catholiques lors du

AVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAVAV AVAVAVAVAVAVAVAVAVAVA

M. Albert Dessonnaz, président d'honneur de l'Associa¬

tion de la Presse fribourgeoise.

( Photo Lorton, Fribourg ) vibrant et éloquent. Les présents ont aussi tenu à rendre respectueux hommage à Mme Dessonnaz, la fidèle compagne du doyen des journalistes fribourgeois. De surcroît et à l'unanimité, M. Albert Des¬

sonnaz a été proclamé président d'honneur de l'Association en question.

M. Adolphe Remy, rédacteur en chef des

«Freiburger-Nachrichten» et jusqu'ici vice- président de l'Association, a été désigné comme président actif. Chacun lui souhaite réussite et succès dans cette tâche hono¬

rifique mais hérissée de difficultés. Orateur agréable, journaliste de grand talent, M.

Remy a de l'étoffe, comme on dit, et il s'est déjà fait remarquer dans la carrière depuis

un quart de siècle. Comme son prédéces¬

seur, il mériterait d'être élu au Comité central de la presse suisse, où ses connais sances et ses qualités feraient merveilles En remplacement de deux membres dé¬

missionnaires, le Comité de l'Association de la presse frbourgeoise a été complété par M. Edouard Collomb, rédacteur à «La Liberté » et par M. l'abbé Henri Marmier, rédacteur à la Kipa. Excellent choix et qui fait honneur à deux courtois confrères.

M. l'abbé Grillet, directeur de «La .Liberté », a dit sa gratitude et son atta¬

chement à la presse fribourgeoise, quil quitte non sans regret pour reprendre lu direction de la paroisse de Montreux. Le;

paroles si touchantes et si bien frappées de cet orateur lui ont valu une tempête d'applaudissements.

A l'issue du repas, M. le président Remy prononça un toast d'une haute éloquence à l'adresse de M. Dessonnaz, dont il releva les innombrables mérites professionnels el sociaux car l'ancien rédacteur en chef de

« La Liberté » est un apôtre de la Ligue fribourgeoise contre la tuberculose (ce que nous avons déjà relevé dans notre numéro précédent). A ces sincères éloges, accompa¬

gnés d'une channe fribourgeoise pour is

« héros » de la journée et d'un bouquet de fleurs pour son épouse, M. Dessonnaz répon¬

dit par un discours très émouvant, d'une admirable profondeur de pensée et d'une tenue littéraire parfaite. Ah ! quel exem¬

plaire morceau oratoire et combien ses auditeurs en gardent reconnaissance celui qui a été si longtemps — et qui reste encore — le conseiller le plus précieux le plus écouté des journalistes profession¬

nels fribourgeois.

Notons aussi que MM. Hertig, adminis¬

trateur de Saint-Paul, et Froidevauî, directeur de Publicitas, honoraient l'a5' semblée de leur présence.

Enfin, il convient de signaler que les convives présents eurent joie et plaisir entendre un message spirituellement rédigé par MM. Laurent Ducrest, inspecteur d'à?' surances, et H. Schweizer, professeur, qui exprimèrent les félicitations et les vœus de la Société de tir de Marly.

Et un reluisant autocar des G.F.M.

emmena les journalistes faire la tourné®

déjà classique du barrage de Rössens.

Finale pittoresque d'une magnifique rayonnante journée, qui prouva à M. Albert Dessonnaz dans quelle estime le tiennent les journalistes de chez nous.

P. V,

AU PAYS SINGINOIS lin jubilé sacerdotal

originalement fêté

(11)

I .eur universitaire, le Dr Pius de Meyer, 'Ancien camarade d'école et grand ami jubilaire, — M. le syndic Peter Baeris- f.| M. le chanoine Aloys Schuwey, M.

['rJ.fhy, maître régional, la fanfare parois- ' * le sculpteur Aeby et Madame, une triade de prêtres singinois, etc.

Diverses allocutions de circonstance

■oient prononcées, entre autres par M.

I,-house Stritt, conseiller de paroisse, par V Baeriswyl, conseiller d'Etat, et par M.

[abbé Greber, qui remercia avec émotion L humour de bon ton ceux qui célébraient L cinquante années de prêtrise. La fan- lare, excellemment dirigée par M. Fridolin leby. enjoliva la cérémonie et le banquet

.productions musicales soignées.

'il sied de féliciter très vivement les

aroissiens d'Alterswyl pour ce qu'ils ont l'heureuse idée, et le courage financier, Is célébrer leur vénéré curé par le truche- Liit d'une œuvre durable comme la pierre

£ le bronze et qui fait le plus grand hon- Lur à son auteur, M. le professeur Théo L,-. Ils ont su joindre l'utile à l'agréable, C geste reconnaissant à la beauté artisti- Ijue.

Voilà qui serait a imiter dans de norn-

|reu«es localités fribourgeoises.

P. V.

M. le profeseeur Théo Aeby, du Technicum de Fri*

bourg, qui a conçu et réalisé 1b fontaine eculptéo de lu paroisse d'Alterswyl.

(Photo Jacquej Thévoz, Fribourg)

l.û fontaine, le bronze et la statue d'Altenovyl.

Près du monument, le jubilaire, M. le curé CanUiua Greber.

J' "V.

UN

M. Simon Glaseon,

'e naître-photographe bulloia a magnifié la Gruyère par eon art qui l'a rendu célèbre.

Dans l'hymne grandiose et immortel que

e chanoine Bovet chanta à la gloire de la Gruyère, hymne aux rythmes si divers et

si colorés que toute la vie et l'âme de ce

pa-vs y apparaît comme en un magique tiroir, une forme de beauté est apparue,

* 'a fois séduisante et émouvante. A leur

°ur, à leur époque, dans le temps que Dieu

^ur donna de vivra, poètes et peintres

attachèrent à fixer, par la plume inspirée 'a palette généreuse, les aspects enchan-

eurs des vallées, des villages et des sites PTièi-iens.

A cette couronne précieuse, posée comme

utl rare bijou au front de la Grevire, un

"ouveau fleuron est venu s'ajouter, ciselé

cieuse des aurores virginales ou des cou¬

chants somptueux. Dans cette lutte avec le soleil, insoucieux de ses désirs et sou¬

vent contradicteur de ses efforts, que de victoires remportées après de longues mar¬

ches solitaires, dans la nuit, été comme hiver I

Et c'est ainsi que toutes les montagnes de la Gruyère sans exception, tous les vanils, toutes les arêtes, roches rebelles ou pentes accueillantes", se livrèrent fina'e- ment à la subtilité de l'objectif obéissant au doigt et à l'œil de l'artiste. Ce travail de patience nous vaut d'admirables paysa¬

ges où la lumière s'harmonise à la profon¬

deur des vallées et à l'équilibre des formes.

Pour compléter cette moisson de trophées, il y ajouta les portraits si vivants des armaillis, saisissant leur regard à la fois malicieux et fier, des barbus à l'allure imposante, des vieilles de chez nous au visage buriné par le temps et les soucis.

Mais il y a plus encore : la montagne a sa vie particulière, celle des armaillis, celle des troupeaux, celle des chalets. Là encore, rien de ce qui fait le charme de l'alpe n'échappa à l'artiste. Les troupeaux brou¬

tent paisiblement au crépuscule ou hument la fraîcheur du matin sur l'arête d'un vanil où traînent encore cles écharpes de brume. Le chalet fume ; le fromager tran¬

che le lait ; on prépare la « choupaye » que l'on dégustera avec des amis ; le «bouébo»

rassemble les chèvres vagabondes ; le maî¬

tre du chalet chante sa youtze dans le

« colya », vers la vallée profonde où tourne la ronde des villages. Toute l'atmosphère gruérienne revit dans ces tableaux remar¬

quablement fidèles à la réalité quotidienne.

D'une croix de bois dressée le long d'un sentier ou sur un sommet, d'un modeste oratoire, d'une chapelle pieuse au creux d'un vallon, d'une fontaine moussue où viennent boire les oiseaux, d'une barrière vermoulue courant le long d'une sente fleurie, M. Simon Glasson a fait cette suite ininterrompue de croquis si vivants et si évocateurs, dont la valeur n'est pas dans le sujet lui-même mais dans la manière dont le photographe a dosé l'ombre et la lumière et réglé les plans. Fruits opulents, fleurs rutilantes de diamants, branches givrées pareilles à des parures de fées, sous- bois mystérieux et pleins de confidences, orages et éclairs sillonnant le ciel, il n'est de choses ou caprices de la nature qu'il ne nous ait gardés dans leur merveilleuse robe de parade à travers les saisons de l'an née.

Lac de la Gruyère, de Montsalvens, Lac-

Noir, Sarine, rivières, cascades et torrents sont entrés, ruisselants de lumière et de feux diaprés, dans l'écrin de ses collections.

Costumes et traditions, fêtes patriotiques, religieuses ou populaires constituent, grâce à son travail persévérant et à des sacrifi¬

ces de temps, une documentation des plus rares et des plus précieuses.

Combien de ces tableaux rustiques et évocateurs n'ont-ils pas apporté, à nos compatriotes à l'étranger, un peu de l'âme et de la présence du pays !

Mais l'artiste ne s'est pas confiné aux seules limites de la Gruyère. Ses paysages valaisans, pour ne citer qu'une part bien modeste de ses travaux dans diverses régions de la Suisse, ont un même souci de vérité et de beauté.

Il nous plaît aussi de relever l'immense succès de ses clichés en couleurs que nous eûmes le privilège de présenter, au cours des conférences données en collaboration, dans de nombreuses villes de Suisse : Genève, Lausanne, Fribourg, Neuchâtel, Berne, etc., conférences au cours desquelles nous invitons la foule des spectateurs, enthousiasmés par la splendeur des photo¬

graphies, à nous suivre dans la plus riche et la plus imagée des promenades en terre gruérienne.

M. Simon Glasson couronna son œuvre en publiant, il y a quelques années déjà, un admirable volume (texte de M. Louis Blanc) intitulé «La Gruyère», abondam¬

ment illustré de ses plus belles photogra¬

phies.

Après cet hommage mérité, rendu à un artiste de chez nous qui se distingua en outre à réitérées reprises dans les exposi¬

tions et concours de photographies, nous ne saurions mieux conclure qu'en lui disant la reconnaissance du pays pour l'œuvre artistique qu'il a édifiée avec tant de zèle et de talent.

M. Simon Glasson, vous avez bien servi la Gruyère ; puissiez-vous, longtemps encore, nous faire profiter de votre expé¬

rience et de ce don merveilleux qui vous permet de donner à tant de choses qui nous sont si chères un visage toujours neuf et toujours si attachant !

Albert Schmidt Note de la rédaction — La « Revue de Fribourg» se fait un vif plaisir de publier l'article que M. Schmidt a consacré au maître photographe Simon Glasson, que nous félicitons chaleureusement nous aussi, et dans la précieuse collection duquel nous avons très souvent puisé des photographies fort appréciées de nos lecteurs.

I M. §IMOI

I)E I ARTISTE-PHOTOGRAPHE A BULLE

L'IMAGE j

^ /

par un artiste avec tout l'amour qu'un authentique Gruérien porte à sa terre natale ; cet artiste, c'est M. Simon Glasson, photographe, à Bulle.

Très tôt déjà, conquis par la nouveauté et les immenses possibilités qu'offrait l'objectif, il se voua à cette profession de photographe où certains ne voient qu'une affaire mais où il découvrit, avec un enthousiasme sans cesse en croissance, une façon de servir son pays.

Curieux de tout ce qui fait la richesse du patrimoine gruérien, de tout ce qu'il convenait de sauver soit de l'oubli, soit de la destruction définitive, il constitua une collection extrêmement précieuse de photo¬

graphies afin de conserver, pour les géné¬

rations à venir, le témoignage de ce que fut et de ce que doit demeurer le visage aimé de la Gruyère. Certes, les montagnes ne changent pas d'aspect ; mais les villes, les villages, l'architecture urbaine ou pay¬

sanne, les traditions, les costumes, la vie elle-même du peuple sont susceptibles de profondes modifications. C'est ainsi que la ville de Bulle, et tant d'autres endroits où le progrès tendait à changer la physiono¬

mie des lieux, furent croqués sur le vif avant que l'évolution naturelle des choses n'en changeât le caractère.

Cependant, ce n'est là qu'un des côtés de ce culte que M. Simon Glasson vouait à la Gruyère. Sans cesse penché sur les découvertes de l'art photographique, il devait bientôt trouver le plein épanouisse¬

ment de sa sensibilité en devenant le paysagiste virtuose que nous connaissons.

C'est dans ce domaine que se révéla totale¬

ment son talent. Il aimait, et il aime encore, à parcourir les vastes pâturages, les hautes cimes, les alpages lointains. Il entreprit ces excursions avec une sorte de passion pour saisir, à l'heure et au moment voulu, la beauté toujours fugitive et capri-

centimes suffisent pour êlre l'heureux posses-

«eur d'un magnifique appareil de radio

ph i n s», Plus de souci» grâce à noire système de location au compteur. - Aucun acompte à l'inslallalion. - Pas de fac¬

ture de réparation! - Installations par¬

tout. - Service de dépannage rapide Posies Philips tous modèles.

DEMANDEZ PROSPECTUS ET RENSEIGNEMENTS A

Ed. Delay-Yvonand Vente et réparations d'appareils toutes marques. - Tél. (024) 3.21.13

Service à domicile

Références

Documents relatifs

Nous appliquons le même protocole expérimental qu’à la section 4.3.3 pour mettre en œuvre le démonstrateur de la puce 4 : dans un premier temps, on aligne dans le

Dans le rapport découlant de cette recherche (Eberle 2015), il ressort qu'une portion significative des élèves ayant obtenu une Maturité fédérale au terme de leurs

Analyse du nombre de sollicitations directes d’un-e élève par l’enseignant-e en 6-8H : En observant les données récoltées dans les deux disciplines, français et

- Moi j'ai trouvé très bien comme ils ont présenté ça, par le petit fascicule par des euh voilà euh c'est quelque chose qui m'a toujours interpellé pis un peu dérangé, c'est vrai

L’annonce est un moment difficile pour les parents mais il ne faut pas oublier que ça n’a certainement pas dû être facile non plus pour le médecin qui leur a annoncé

L’expression « élève en difficulté scolaire » est par exemple utilisée par les enseignants pour désigner un élève dont les méthodes de travail et les démarches de

Dans le chapitre qui suit, nous avons regroupé deux concepts étroitement liés, à savoir, celui de l’altérité et la notion de différence. Ces concepts nous permettront de

ON DEVRAIT FAIRE CELA DANS LEUR PROPRE JARDIN Le couple avec deux enfants qui, dimanche 3 juillet 8 3, a pique-niqué sur la rive gauche de la Gérine, en amont du pont