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UE 2.7 S4 Promotion Renaudot
D. Merlin, A. Patte, S. Zara 2015
TD n ° 4
Défaillances organiques et processus dégénératifs
Situation clinique : maladie de parkinson
1.
V
ISEE PEDAGOGIQUE:
Identifier les compétences infirmières nécessaires à la prise en charge d’une personne atteinte de la maladie de Parkinson, et de son entourage.
2.
O
BJECTIFS:
Relever dans le texte les signes cliniques de la maladie de Parkinson de Monsieur J.
Définir le syndrome parkinsonien Définir l’akinésie
Expliquer la physiopathologie de la maladie de Parkinson
Expliquer l’intérêt de la prescription de Modopar ® (molécule lévodopa), de Comtan®
et la fiche de surveillance ON /OFF
Prendre en charge Monsieur J : argumenter los actions infirmières relevant du rôle propre
3. METHODE
:
- Travail personnel et 1 h de synthèse avec le formateur, par groupe de TD .
Analyser la situation : faire les liens avec les savoirs à mobiliser, le contexte, anticiper les réactions de l’entourage, de la personne.
Déduire les éléments de compétences à mobiliser pour la prise en charge.
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Situation clinique : maladie de parkinson
Monsieur J., 71 ans, est admis ce jour dans le service de neurologie pour un bilan en lien avec une maladie de Parkinson. Il est suivi depuis 7 ans pour ce problème de santé. Il est traité par modopar® repartis en 4 prises. Depuis quelques mois, la maladie s’est aggravée.
Lors de l’entretien médical, il se plaint principalement d’une lenteur et d’une maladresse dans la réalisation des actes de la vie quotidienne. Monsieur J. pense que l’efficacité de son traitement diminue. A l’examen médical, le neurologue retrouve une akinésie et une voix monocorde. Il prescrit du comtan ® et une fiche de surveillance on/off. Madame J. demande au médecin un entretien sans la présence de son mari. Elle explique que son époux a beaucoup de mal à accepter les restrictions que lui impose sa maladie, qu’il est triste et qu’il a tendance à se replier sur lui-même. Elle dit aussi qu’il est anxieux et qu’il l’appelle sans cesse la journée et la nuit. Madame J. vous explique que, depuis quelque temps, elle supplée de plus en plus aux besoins de son mari. Elle ne voit pas comment ils vont s’en sortir si la maladie continue d’évoluer.