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LE CORPS : CONCEPT ETHNOSOCIOLOGIQUE MOBILISÉ DANS LE SOIN

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LE CORPS : CONCEPT ETHNOSOCIOLOGIQUE MOBILISÉ DANS LE SOIN

Didier Lecordier

A.R.S.I. | Recherche en soins infirmiers

2009/3 - N° 98 pages 32 à 35

ISSN 0297-2964

Article disponible en ligne à l'adresse:

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http://www.cairn.info/revue-recherche-en-soins-infirmiers-2009-3-page-32.htm

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Pour citer cet article :

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Lecordier Didier, « Le corps : concept ethnosociologique mobilisé dans le soin », Recherche en soins infirmiers, 2009/3 N° 98, p. 32-35.

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M É T H O D O L O G I E

INTRODUCTION

A penser le corps avec l’esprit du philosophe ou du religieux, à représenter le corps avec le talent de l’ar- tiste peintre, de l’écrivain ou du danseur, à explorer et interpréter le corps avec le point de vue du scienti- fique, l’homme au cours des siècles, s’est constitué, un ensemble de connaissances de plus en plus précis et étendu sur l’individu. En étudiant les techniques, les usages, la nature et la symbolique du corps, il s’est forgé dans notre culture occidentale, une vision ana- lytique d’un corps détaché de l’homme, de la nature, du cosmos.

UN PEU D’ÉTYMOLOGIE POUR COMMENCER:

Le corps en grec, ou soma est opposé à psyché. Il désigne la matière vivante y incluant le monde végé- tal. En latin, anima ou animus désigne l’organisme vivant mais aussi le corps animé ou inanimé c’est à dire le cadavre. Le mot corpus en revanche se distingue de ces mots pour désigner à la fois le corps et l’âme.

QUELQUES MOTS D’HISTOIRE

Dès l’antiquité, nous précise Christine Detrez, diffé- rentes disciplines (médecine, criminologie ou l’art dra- matique…) orientent leur objet d’étude sur le corps qui devient une porte d’entrée de la connaissance de l’individu au travers « des méandres de l’âme ou du statut social ». Certaines disciplines dit-elle vont se définir, en se démarquant et en conquérant leur légi- timité : « la pensée du corps sépare la médecine

moderne de la médecine antique, la sociologie de la psychologie et de la biologie ». Le corps, élément bio- logique et profondément naturel, occupe l’espace des connaissances. A travers les siècles on a cherché à déceler les traits moraux « sous les traits du visage, la forme d’un nez, les lignes d’un front ou l’inclinai- son d’un sourcil » c’est ce que souligne l’auteur au travers, la physiognonomie, composée des mots grecs physis (la « nature ») et gnomon (la « connaissance ») désigne cet art de lire les corps de (7-1).

David Le Breton note un tournant décisif à l’appari- tion des premières dissections officielles au XVème siècle. Au Moyen Âge et au cours de la Renaissance,

« l’homme est indissociable de son corps, il n’est pas soumis à ce singulier paradoxe d’avoir un corps », il fait partie intégrante de l’univers, du cosmos, avant qu’une rupture épistémologique majeure ne s’opère:

« Les anatomistes partent à la conquête du secret de la chair, indifférents aux traditions, aux interdits, rela- tivement libres à l’égard de la religion, ils pénètrent le microcosme avec la même indépendance d’esprit que Galilée révoquant d’un trait mathématique l’espace millénaire de la Révélation » (11-1).

« La médecine moderne naît dans cette cassure onto- logique (c’est à dire cette séparation de l’être) et l’image qu’elle se fait du corps humain tire sa source de ces représentations anatomiques issues de ces corps sans vie, où l’homme n’est plus… » (11-2) Dans ce contexte, entre le XVIèmeet le XVIIèmesiècle, se construit le savoir biomédical marginalisant petit à petit le savoir commun et les traditions populaires en imposant deux visions du corps : avoir un corps et être un corps (11-3). « Vidé de ses mystères, la nature devient un jouet mécanique entre les mains des hommes qui participent à cette mutation épistémologique (philosophie de la connaissance) et technique » (11-4).

Didier LECORDIER, Cadre de santé titulaire DEA de sociologie. Nantes

LE CORPS :

CONCEPT ETHNOSOCIOLOGIQUE MOBILISÉ DANS LE SOIN

Mots clés : Corps, concept ehnosociologique, approche bioculturelle, nature/culture, soin.

Cette conférence a été présentée lors des Journées d’études de l’ARSI, en janvier 2009

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Dans la période des XVIIIèmeet XIXèmesiècles, le fait patho- logique et l’observation du corps disséqué structurera l’exer- cice du médecin et la recherche médicale. La sémiologie et la connaissance des structures internes du corps (organes, membranes…) se précisent. Elles donnent de nouvelles dimensions à la clinique (10-1) qui structure l’exercice médical encore aujourd’hui comme le décrit Michel Foucault.

Au début du XXèmesiècle, les observations de Marcel Mauss sur l’usage du corps (13) dans différents groupes sociaux ou les descriptions de Claude Lévi-Strauss sur les pratiques shamaniques permettent de « dénaturali- ser » le corps pour l’enrichir d’un point de vue anthro- pologique et faire apparaître les usages sociaux du corps.

Enfin, au début du XXIème siècle, les nanotechnologies, la génétique, les puces implantées et les prothèses comman- dées informatiquement voient la haute technologie s’em- parer du corps et s’intégrer à l’anatomie et à la biologie.

Cette évolution vise à repousser les limites du possible et nous fait rentrer dans l’ère de l’Hominescence comme l’ap- pelle Michel Serres. Pour le meilleur ou pour le pire?

TENTONS UNE APPROCHE THÉORIQUE DU CORPS

Pierre Erny nous montre l’étendue inépuisable de l’ob- servation des manières de traiter le corps : « mis au monde, nourri, lavé, habillé, porté, couché, paré, parfumé, conditionné, entraîné, soumis à de multiples apprentis- sages, soigné, parfois façonné physiquement, endurci, mutilé, marqué, tatoué, identifié, ritualisé, mortifié, dissi- mulé, masqué, supplicié, tué, embaumé, momifié, repré- senté, sublimé, parlé, en un mot: socialisé » (8-1). Et si l’on accepte d’entrer « dans le détail de ses sous-systèmes, de ses organes, de ses structures, de ses fonctionnements, de ses parties solides, liquides et gazeuses… là le champ d’études est tout simplement vertigineux… » (8-2).

UNE CONCEPTION D’UN CORPS COMPOSANTE DE LA PERSONNE NE FAISANT QU’UN AVEC LE COSMOS

En reprenant des observations ethnologiques, David Le Breton rappelle la conception selon laquelle le corps est une partie de l’univers : « Dans ces sociétés (tradition- nelles à composante holiste, communautaire), les repré- sentations du corps sont en fait des représentations de l’homme, de la personne. L’image du corps est une image

de soi, nourrie des matières premières qui composent la nature, le cosmos dans une indistinction. » (11-5).

« A travers cette représentationinfiniment diversifiée dans ses formes culturelles mais qui laisse entrevoir sa structure anthropologique, il n’y a aucune rupture qualitative entre la chair de l’homme et la chair du monde. Le principe de la physiologie est contenu dans la cosmologie. Le corps n’est pas un univers indépendant, replié sur lui-même à l’image du modèle anatomique, des codes de savoir vivre ou du modèle mécaniste. » (11-6).

Le développement des sciences de la nature et leur mobi- lisation pour connaître le corps humain a laissé sous silence ces savoirs populaires pour focaliser l’attention sur l’observation de la nature.

UNE CONCEPTION D’UN CORPS OPPOSANT NATURE/CULTURE EST-CE POSSIBLE?

Si l’étude du corps est passée au crible des sciences de la nature, les connaissances dans ce domaine n’ont cessé de se développer d’un point de vue anatomique et physiolo- gique. La sémiologie se précise pour voir se développer la clinique dans le champ pathologique (10-2). Or, face à la personne qualifiée de « malade », c’est l’interprétation des manifestations corporelles qui est interrogée. Georges Canguilhem précise: « Sans les concepts de normal et de pathologique la pensée et l’activité du médecin sont incompréhensibles…Pathologique est-il un concept iden- tique à celui de normal? Est-il le contraire ou le contra- dictoire du normal? Et normal est-il identique à sain? »(6).

Il est impossible de répondre à ces questions sans dépas- ser le champ médical et l’enrichir de celui des sciences humaines, « c’est cela qu’il faut interroger: le lien social entre individu et corps, afin de dégager les sources de représentation moderne du corps » (11-7). Pour David Le Breton, le corps ne prend sens qu’avec le regard culturel de l’homme… « Pas plus que l’homme de ces sociétés (médiévales) n’est dissociable de son corps, le monde n’est dissociable de l’homme. C’est l’individualisme et la culture savante qui introduisent la séparation. » (11-8).

Si David Le Breton affirme que « le corps est une construction symbolique, non une réalité en soi », Pierre Erny recommande de son coté de ne pas opposer nature et culture: « Je pense que le corps est une construction symbolique à partir d’une réalité en soi et qu’il faut tenir les deux bouts de la chaîne. La corporéité à sa propre épaisseur » (8-3) et de conclure : « Nous sommes ramenés là à l’éternel problème nature culture, lui aussi fondamental… »

* La persona reste subordonnée à une totalité sociale cosmique qui la dépasse.

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UNE CONCEPTION D’UN CORPS BIO-CULTUREL

En matière de santé, notre observation de l’homme malade nous incite à vérifier que l’« on ne peut isoler le biologique du social ni le social du biologique. Le point de vue biomédical ne peut se passer de celui des sciences humaines et ces dernières ne peuvent se contenter de détailler la construction sociale de la question en mettant entre parenthèses la dimension biologique. » (9) Sans doute pourrions-nous, comme le propose Marc Augé (1) distinguer nos groupes sociaux (ou les civilisations) par leur capacité pour les uns à faire taire leur corps pour le maîtriser, pour d’autres à se mettre à son écoute pour le protéger mais pour les uns comme pour les autres « le corps se forme pour qu’il se conforme à des savoirs, à des valeurs, et les effets de ce corps « idéal » ont des effets sur le corps réel. » (7-2). La lecture de ces manières de vivre son corps ne va pas de soi: Luc Boltanski pré- cise: « les déterminismes sociaux n’informent jamais le corps de façon immédiate par une action qui s’exer- cerait directement sur l’ordre biologique mais sont relayés par l’ordre culturel qui les retraduit et les trans- forme en règle, en obligation, en interdits, en répul- sion ou en désirs, en goût ou en dégoût. » (2) De ce point de vue, interroger le corps malade par le biais de la symptomatologie ouvre des champs d’in- vestigations, qui à eux seuls, ne permettent pas de comprendre « l’homme total » évoqué par Marcel Mauss qui mobilise trois éléments pour saisir l’habitus dans les techniques du corps: l’élément anatomo-phy- siologique, l’élément psychologique et l’élément social (13). Ces éléments culturels construisent un rapport au corps profondément incorporé voire inconscient, nous précise Pierre Bourdieu, qui se traduit à la fois d’un manière individuelle : « ce qui est appris par le corps n’est pas quelque chose que l’on a, comme un savoir que l’on peut tenir devant soi, mais quelque chose que l’on est » (4), mais aussi collective: « c’est à dire le schéma corporel en tant qu’il est dépositaire de toute une vision du monde social, de toute une phi- losophie de la personne et du corps propre. » (3).

LE CORPS ET LE SOIN

Partant de ce point de vue regardons autrement les personnes atteintes dans leur chair par la maladie.

Au cours des diverses expériences tout au long de leur vie, les personnes cultivent des sensations agréables ou désagréables qui modèlent leur goût, structurent leurs habitudes. Quand le corps se manifeste au cours d’une maladie, la sensibilité des symptômes, le sens donné aux manifestations cliniques sont ici mis en question par l’hypothèse d’une sédimentation des usages du

corps pendant toute une vie. Prenons l’exemple de deux domaines majeurs où se manifestent des sensa- tions corporelles bouleversées par l’insuffisance car- diaque chronique: l’activité physique et l’alimentation(12).

Chez ces patients, les sensations vécues toute leur vie au travers de l’activité physique (chasse, pêche, brico- lage, jardinage… mais aussi le passé de travailleur manuel) et de l’alimentation (cuisine des produits du jardin, vin au cours du repas, pâtisseries, apéritifs et banquets…), constituent des grilles de perceptions cul- turelles, le plus souvent transmises entre génération, formant un véritable creuset d’habitus.

L’habitus n’a pas besoin de justification car fortement enraciné dans la sédimentation des expériences de l’agent, il s’impose de lui même, devient évident et natu- rel. C’est un accord parfait entre la structure sociale et cognitive inscrite dans le corps et l’esprit façonnant

« une construction durable de l’inconscient ». (5) La force des schèmes construits sur la dureté physique ou la douceur alimentaire, semble fonctionner pour interpréter de manières différentes, selon les groupes sociaux, les perceptions liées aux limites du corps, à la sensibilité au traitement, au régime…

Dans ce processus d’incorporation des signes cliniques, le corps semble plus sensible depuis l’apparition de la maladie ou plus exactement l’écoute du corps est plus précise, plus fine. Le patient prend conscience de ses limites au fur et à mesure des contraintes que lui impose le manque de force musculaire ou l’essouffle- ment, il apprend, notamment à reconnaître la symp- tomatologie. La perception de l’insuffisance cardiaque, à travers les activités quotidiennes culturellement mar- quées, devient un apprentissage où s’incorporent pro- gressivement la lecture intuitive des signes cliniques et l’ajustement de l’intensité de l’activité physique.

Dans le cadre de l’éducation thérapeutique, le langage du corps malade, en particulier la symptomatologie, est un code médical sur lequel s’appuient médecins et soignants pour permettre au patient d’établir le lien entre sa pathologie et sa conduite, dans le but d’adop- ter un nouveau comportement ou de changer ses habi- tudes. Cette relation entre l’attention aux sensations corporelles et la conduite de sa vie quotidienne ne se réalise pas sans référence à son histoire, son éduca- tion, ses représentations sociales, la construction de sa personnalité et les rapports sociaux qu’il entretient avec son entourage. (14) Cette intériorisation influence une nouvelle place à trouver au sein de l’environne- ment familial, amical et médical. La socialisation d’un nouvel individu stigmatisé « insuffisant cardiaque chro- nique » n’a rien d’évident ni de naturel. Il semble que les dispositions acquises à partir de l’histoire de l’uti- lisation quotidienne du corps confrontées au handicap et à la pression sociale, entraînent chez les individus

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soit une stimulation à vivre, à créer de nouvelles habi- tudes et un nouveau cadre de vie, soit un repli sur un mode de vie ancien entraînant une lassitude voire un état dépressif.

Le rapport à la douleur, à l’activité physique, à la charge pondérale, à l’alimentation… dans le cadre de la santé (généralement dans le cadre de la maladie) vise le plus sou- vent la consolidation de normes sociales, en affirmant la responsabilité individuelle, entraînant parfois la culpabilité.

Dans la recherche d’une conduite à la fois cohérente avec son histoire, plus conforme à ses habitudes, aux limites corporelles, aux exigences de l’entourage, le corps devient l’articulation entre soi et les autres, son passé et son présent. L’incorporation ne semble alors complète que lorsque « l’intériorisation mentale et l’in- corporation physique se confondent et que disparaît, justement, toute distance au rôle (7-3). »

CONCLUSION:

La maladie interroge les rapports profonds que l’individu entretient avec son corps, son environnement social et son histoire personnelle. La place du corps, les représen- tations sociales de la maladie, la construction des habi- tudes sur un fond d’habitus culturellement fondé, non seu- lement influencent l’incorporation des réalités objectives des capacités corporelles réduites, mais interrogent aussi le sens que donne la société, avec ses composantes savante et profane, à la notion de santé, laquelle nous invite, nous soignants, à de vraies questions épistémologiques.

En prenant en compte les conséquences sur le corps d’habitudes ou d‘usages pouvant entraîner la dégéné- rescence d’organes, l’usure du squelette, le dérègle- ment de fonctions biologiques…, mais également témoin de la capacité des personnes à transcender les déficits corporels en mobilisant ce qui leur reste de capacité vitale pour atteindre ce qui donne du sens à leur vie, n’est-il pas indispensable de s’interroger sur ces usages du corps à plusieurs niveaux: le sens de ces usages dans la trajectoire de vie des personnes et les composantes sociales et culturelles qui les engendrent?

BIBLIOGRAPHIE GENERALE

(1) Augé (M) in Herzlich (C), Augé (M) Le sens du mal, anthropologie, histoire, sociologie de la maladie, Bruxelles : Éditions des archives

contemporaines, (coll. : « Ordres sociaux »), 1983, p. 42.

(2) Boltanski (L) Les usages sociaux du corps.

Annales ESC, vol 26, 1, 1971, p. 209.

(3) Bourdieu (P) La distinction, Critique sociale du jugement, Paris : Édition de minuit, 1979, p. 240.

(4) Bourdieu (P) Le sens pratique, Paris: Edition du seuil, (coll.: « Le Liber »), 1998, p. 123.

(5) Bourdieu (P) Réponses pour une anthropo- logie réflexive, Paris: Seuil: 1992, p. 240.

(6) Canguilhem (G) La connaissance de la vie, Vrin, 1985, p. 153-160

(7) Detrez (C) La construction sociale du corps, Paris: Éditions du seuil, octobre 2002, 7-1 p. 16, 7-2 p. 19, 7-3 pp 162-163.

(8) Erny (P) Préface in Usages culturels du corps.

Bianquis (I), Le Breton (D), Méchin (C), Paris : l’Harmattan; 1997, 8-1 p. 1, 8-2 p. 5, 8-3 p. 11.

(9) Fischer (C) Le paradoxe de l’abondance, sciences humaines n° 155, février 2003; p. 22 (10) Foucault (M) Naissance de la clinique. Une archéologie du regard médical, Paris, PUF, 1963, 10-1 p. 168, 10-2 pp.163-198.

(11) Le Breton (D) Anthropologie du corps et modernité, Paris, Presse Universitaire de France, 4ème édition, septembre 2005, 11-1 p 52, 11-2 p. 60, 11-3 p. 61, 11-4 p. 65, 11-5 p. 22, 11-6 p. 34, 11-7 p. 4, 11-8 p. 28,

(12) Lecordier (D) Impact du soin éducatif en réseau chez la personne atteinte d’insuffisance cardiaque chronique. Recherche en soins infir- miers, 2006/09, n° 86, pp. 33-51.

(13) Mauss (M) Sociologie et anthropologie.

Paris : Presses Universitaires de France, 2 ème édition, p. 369.

(14) Sarradon-Eck (A), Ergot (M), Blanc (M-A), Faure (M) Approche anthropologique des déterminants de l’observance dans le traite- ment de l’hypertension artérielle. Pratiques et Organisations des soins, 2008, vol 39, n° 1, pp.

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