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Samedi 16 mars 1889.

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Les consulats suisses à l'étranger reçoivent le journal,

Troisième année. — N0 22.

P r i x d u n u m é r o IO c e n t i m e s

Samedi 16 mars 1889.

Bureaux : Rue de l'Union, 2

ABONNEMENTS

Un au : Six mois :

Suisse . . . 6fr. 3 fr.

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.

avance

Organe de la Société i n t e r c a n t o n a l e des i n d u s t r i e s d u J u r a , des C h a m b r e s de commerce, des B u r e a u x de c o u d o i e et des Syndicats i n d u s t r i e l s .

AVIS

JYouH |Mio>iN ceux de nos abonnée de l ' é t r a n g e r qui n ' o n t p a s encore acquitté l ' a b o n n e m e n t p o u r l ' a n n é e ISSO, de bien vouloir n o u s en faire p a r v e n i r le m o n d a n t , soit Ir. 1«, p a r m a n d a t postal ou en timbres-poste.

!l'Administration.

Dépréciation de l'argent, sa production et son emploi. — La question monétaire.

(Fin.J

Les doléances de la colonie ont ému le Parle- ment etla GoldandSilver Commission vient de déposer un rapport favorable au double éta- lon ; toutefois, l'opinion anglaise paraît rester complètement indifférente à la tentative d'a- gitation bi-métalliste qui se produit.

En Allemagne, de temps à autre, les par- tisans de l'argent portent la question devant le Reichstag et interpellent le gouvernement en attribuant à la réforme monétaire de 1871, la baisse des prix et la crise économique ;"

mais il ne semble pas qu'on soit disposé, dans les sphères dirigeantes, à revenir sur ce qui a été fuit, et à bouleverser encore une fois le système de circulation qui régit l'empire.

Les Etats-Unis, qui frappent depuis 1878, pour utiliser en partie les produits de leurs mines, deux millions de dollars blancs voient ces dollars repoussés par le public, s'entasser dans les caisses du Trésor; pour faire cesser cet état de choses anormal, ils ont cherché plusieurs fois à obtenir une entente internationale, mais leurs efforts sont restés infructueux.

Enfin, l'Union latine est dans une impasse dont elle aura peine à sortir. En 1885, des dissentiments profonds ont surgi et il s'en est fallu de bien peu qu'une rupture ne se pro- duisit. La Belgique, qui a frappé pour le compte du public la plus grande quantité d'écus de 5 francs, se refusa à en garantir le remboursement en or à l'époque de la réso- lution de l'Union. Son délégué se retira de la conférence, et c'est in extremis, après des négociations directes de gouvernement à gou- vernement que la Convention monétaire a été prorogée jusqu'au 1e r janvier 1891.

Depuis 1885, les cours du métal argent ont continué à se déprimer et, l'année prochaine,

les Etats contractants se trouveront en face d'une situation aggravée. Si les affaires de politique intérieure ne réléguaient pas, en France, les questions à l'arrière-plan, il est probable que le pays leader de l'Union latine se préoccuperait déjà de l'écliéance de 1890 ; car le maintien du statu quo, en admettant que chacun le voulût, risquerait d'augmenter les difficultés.

Quelle que soit la solution., que l'on rompe ou que l'on reconstitue l'Union sur des bases nouvelles, la position de la Suisse sera excel- lente; sa circulation argent s'élève à70 ou 80 millions de francs, et il n'a été frappé que 10 millions et demi de francs en écus à l'effigie fédérale. Aussi, lorsque le moment sera venu, nous conserverons toute notre liberté d'action, et nous pourrons faire, si nos intérêts nous y engagent, une évolution monétaire dans un sens plus rationnel. L. DB.

E X T R A I T I»U R A P P O R T du consul sitisse à Pernambuco pour

l'année i888.

α En horlogerie, l'importation de la montre suisse a été plus forte cette année, mais il est probable que le chiffre d'affaires rie dépasse que de peu celui des années précédentes, car la vente de la montre en or pour hommes a diminué; par contre, la montre en or pour dames a eu assez d'écoulement.

Il faut constater que le produit bon marché, surtout la montre en métal et en argent, a été beaucoup demandé; ce qui confirme le fait que, à qualité égale, les fabricants suisses perfectionnant leurs produits et fabriquant avec des procédés économiques, peuvent ser- vir plus avantageusement que tout autre, sous le double rapport de l'ouvrage et du

ptix.

• Pour la bijouterie, je crois que Genève, centre de la fabrication, ne fait pas d'atï'aires directes avec les pays d'outre-mer, du moins avec notre place ; si quelques bijoux de pro- venance suisse sont importés, c'est par l'in- termédiaire de Paris ; ceux-ci sont reçus comme articles français, si le titre est de 18 karats. »

« La montre qui a le plus de chance de se vendre ici ne doit pas revenir à plus de 200 francs, le courant étant de 110 à 135 francs, coût en suisse, ce qui se vend sur place à 90 milreis et jusqu'à 130milreie.

Ces montres courantes sont ainsi :

Boîte et cuvette or 18 karats, à verre, poids environs 24 à 25 grammes, fond guilloché ou gravé, genres Paris ou fantaisie ; la couleur est généralement or rouge. Les mouvements sont nikelés ou dorés, remontoir, ancre ligne droite, balancier façon-compensé, spiral Bre- guet, contre-pivot seulement au balancier, grandeur 19 lignes. Dans des mouvements un peu plus soignés, il faut naturellement une boîte plus forte, grandeur 19 à20 lignes ; dans les grandeurs 13, 14 et 15 lignes, on demande la montre cylindre, mouvement fidèle, boîte fantaisie sans émail au fond.

En un mot la montre qui se vend ici, c'est une montre simple qui a de l'apparence et qui surtout est bien réglée. »

NOUVELLES DIVERSES

C o n f é d é r a t i o n . — Les comptes de la Confédération pour 1888 accusent un boni d'un million, bien qu'il ait été accordé des crédits supplémentaires pour fr. 2,939,793 et des crédits spéciaux pour fr. 920,500.

Le Conseil fédéral a fixé comme suit la liste des principaux travaux qui doivent être exé- cutés l'année prochaine par le bureau fédéral de statistique :

Récapitulation du recensement fédéral de 1888 ; mouvement de la population suisse, y compris les divorces, en 1888 ; émigration suisse dans les pays d'outre-mer eh 1888 et tableaux mensuels de l'émigration en 1889;

examens pédagogiques des recrues en au- tomne 1888, visite sanitaire des recrues en au- tomne 1888 ; rédaction du texte pour la sta- tistique des caisses d'épargne en 1881, 1882 et lf-86; statistique des accidents pour 1888 et 1889 ; catalogue des ouvrages sur certains domaines de la statistique et de l'économie nationale; collections des matériaux et autres travaux préparatoires pour l'annuaire de sta- tistique suisse dont la publication est prévue pour 1889. Le Conseil fédéral a adopté le rap- port de gestion concernant le département de l'intérieur.

Il a accordé l'éxéquatur à M. William Robertson, comme consul des Etats-Unis à St-GaIl.

T é l é p h o n e s . — La commission du Con- seil des Etats pour la loi sur les téléphones et pour celle sur les télégraphes s'est réunie

ί

(2)

108 LA FEDERATION HORLC3ERE SUISSE

le 12 courant sous la présidence de M. Gavard.

M. Reali, du Tessin, est absent.

Elle a décidé aujourd'hui d'entrer en ma- tière sur la loi touchant les lignes électriques et a déjà adopté une partie des articles.

P a r t i c i p a t i o n a u x b é n é f i c e s . —Déjà pratiqué par un certain nombre de maisons suisses, ce moyen pratique d'améliorer le sort des ouvriers gagne de plus en plus du terrain dans notre pays. Une fabrique de Stc- Croix, celle de MM. Mermod frères, vient de l'inaugurer dans cette région.

A l'occasion du souper annuel qu'elle offre à ses ouvriers, elle a réparti à 28 de ces der- niers, remplissant les conditions prévues par son règlement de participation, une somme de fr. 5000 représentant leur part de bénéfi- ces sur l'exercice 1888—89. Un solde de fr. 3014. 10 a été distribué, à l'occasion du cinquantenaire de la maison à d'anciens ou- vriers nécessiteux ne travaillant plus, pour la plupart sous les chefs actuels, mais ayant collaboré dans la maison depuis 1839.

Bel exemple à suivre.

V a r i é t é . — Il s'est tenu cette semaine, à Londres, une conférence de prophètes, qui, après un long débat, est arrivée à la conclu- sion que la fin du monde arrivera sans faute le 5 mars 1896, à une heure moins vingt (heure de Greenwich). Les mêmes gentle- men se sont également préoccupés de déter- miner qui est la célèbre bête de l'Apocalypse, laquelle doit jouer un rôle important dans les péripéties de la catastrophe finale de notre pauvre planète. M. Baxter a établi, à la satis- faction générale de ses auditeurs, que le

chiffre 666, par lequel on désigne cette bête apocalyptique, peut correspondre soit à Napo- léon, soit à E. Boulanger.

V A R I É T É S

LES ARHEHENTS EN EDROPE ET CE QU'ILS COUTENT

Depuis la guerre franco-allemande, les for- ces militaires des diverses puissances euro- péenes ont augmenté dans une très forte pro- portion et l'on est même à se demander où et quand s'arrêtera la fièvre de fabriquer de nouveaux engins de destruction et d'organi- ser de nouveaux corps d'armée. La Revue générale de Γ Etat-major publiait l'autre jour des données statistiques bien intéressantes sur les forces militaires des nations d'Europe et sur les dépenses énormes occasionnées par ces formidables armements.

De 1869 à 1889, soit pendant les vingt der- nières années, les budgets militaires ont augmenté d'un bon tiers; on en jugera par les chiffres suivants :

1869 1889 Belgique 36,885,000 49,600,650

Bulgarie 18,207,349 Danemark' 12,044,910 16,227,129

Allemagne 503,643,821 Angleterre 356,250,000 460,631,800

France 415,507,948 619,517,228 Grèce 3,028,228 18,084,420 Hollande 31,883,900 42,812,571 Italie 142,683,010 295,342,368 Autriche 205,347,025 353,812,321 Portugal 20,416,795 28,193,181 Prusse et Alle-

magne du Nord 280,417,743

Russie 547,096,452 833,866,204 Suède et Nor-

v è g e 15,212,736 37,774,449 Suisse 2,587,258 18,182,624 Espagne 103,134,532 158,343,267 Turquie 81,365,375 ? Roumanie 18,047,822 29,565,815 Serbie 7,967,028 16,211,276

Fr. 2,279,875,734 3,500,116,447

Mais cela ne concerne que les armées de terre ; il faut y ajouter le total des budgets de la marine

ci Fr. 625,795,642 977,492,718 Fr. 2,905,670,376 4,477,609,165 Il ressort de ces chiffres que depuis 20 ans les dépenses militaires en Europe ont aug- menté d'environ 1,572 millions.

Voici maintenant le nombre de soldats que' ces sommes colossales servent à entretenir.

Nous ne relevons que les chiffres concernant les grandes puissances :

Allemagne, 480,000 en temps de paix, 4 millions en temps de guerre; Angleterre, 220,000—600,000 ; Italie, 175,000-2 millions 300,000 ; A utriche, 290,000-1 million 500,000;

Russie, 840,000—4 millions; en tout: 2 mil- lions 515,000 soldats en temps de paix (!) et 16 millions 100,000 en temps de guerre.

Les autres Etats de l'Europe comptent en tout environ 577,000 soldats en temps de paix et 2 millions 900,000 en temps de guerre.

Le contingent donnant l'appoint en temps de guerre, ne figure guère que sur le papier ; toutefois, les landsturms et corps du même genre n'y pas sont compris. Déduisez de la po- pulation masculine adulte 5 0 % d'invalides, il reste encore (pour toute l'Europe) au moins 10 millions de combattants qui pourraient être mis en ligne en cas de danger très grave.

En présencede ces masses énormes d'hom- mes prêtes à se ruer l'une contre l'autre au moindre signal du souverain, on est en droit de se demander si notre siècle mérite bien son nom de siècle de progrès et de lumière.

Qu'on s'étonne, après cela, que les affaires ne marchent pas et que la misère envahisse toujours davantage la classe la plus nom- breuse. Certes, un état pareil ne peut durer in- définiment et le jour viendra où les travailleurs de tous les pays, comprenant qu'ils ont mieux à faire que de travailler à leur mutuelle exter- mination, s'affranchiront par un gigantesque effort de l'obligation de consacrer la majeure partie de leur travail à préparer des héca- tombes humaines.

- ^ P O J ; -

CORRESPONDANCE PARTICULIÈRE

TA VANNES, le i 2 mars 1889.

A la rédaction de la Fédération horlogère Bienne,

Permettez-moi d'emprunter les colonnes de votre honorable journal pour mettre fin à une situation équivoque et à des bruits malveil- lants qui tendent à jeter le discrédit sur mes affaires. Il m'est pénible d'avoir à entretenir le public de choses absolument personnelles ; mais comme des ennemis se servent de la presse pour me jeter de la boue, il est juste que la presse me prête son concours pour faire connaître la vérité.

A la suite de pertes considérables et succes- sives qui ont englouti, avec mon avoir, des espérances légitimes achetées par des années de travail, j'ai réuni mes créanciers et leur ai proposé un arrangement basé non seulement sur l'actif réalisable, mais encore sur la pro- duction d'un établissement industriel, créé à grands frais et en pleine activité. Cet arran- gement a été accepté et signé le 14 septembre dernier. Depuis ce moment, je me suis ap- pliqué à remplir m-s engluements et à faire honneur à ma signature, en dépit des diffi- cultés sans nombre qui venaient aggraver, pour moi, les conséquences d'une crise déjà dure par elle-même au grand nombre des fabricants.

L'arrangement consenti par tous les inté- ressés comportait pour moi le paiement jus-

qu'à fin février d'une somme, en chiffres ronds, de 93,800 fr.

Voici l'état des sommes payées et de celles encore dues :

Soines 8omnei pajéei tic. din

Klaye et Cie 28,581 Gerber, ChopardetCie, St-Imier 9,367

Bueche, Boillat et Cie, Recon-

villier 2,846 5,692 Société Industrielle, Moutier 3,395 Houriet H.-H., Tramelan 2,624 1,312 Adonis Courvoisier, Tramelan 2,552 Société d'horlog., L&ngendorf 2,240 1,120 Crevoisier Séraphin, Fornet 2,972 BerbierJ.-B., Delémont 1,157 578 Renier, Noiraigue 436 218 Rollier Ida, Bienne 115 230 Henzi, à Reconvillier 184 97 Neukomm et Bonaccio, St-lmier 568

Bourquin et Sesone, Madretsch 126 63 Sigrist, Bienne 355 Boss-Roth, Bienne 171 342 Bourgeois Cesaire, Damprichard 200 400 Favre-Bulle, Bienne 190 •

Imhof, Delémont 636 Gonin frères, Chaux-de-Fonds 647 343 Vcegeli, Tavannes 2,900

Maeder, Bienne 40 80 Simmen, St-Imier 336 188 Schlatter et Flotron, Madretsch 74 37 Châtelain, Porrentruy 152 76 Kreutter J.-J., Chaux-de-Fonds 344 172 Henri Sandoz 91 45 A 26 créanciers divers 8,845 3,610 A 19 créanciers au-dessous de

100 fr. 4,460 Payé en plein tous les ouvriers

de la fabrique 5,680 79,385 14,603 Ce qui reste dû sera payé au fur et à mesure des ressources qui me permettront un verse- ment, car on doit penser qu'il est matériel- lement impossible de travailler sans une cer- taine marge pour les avances nécessaires et le crédit des clients comme des fournisseurs.

D'ailleurs, ce paiement est assuré ; il appar- tient à des maisons avec lesquelles je suis en relations d'affaires et qui ne m'inquiètent pas, parce qu'elles sont sans inquiétude sur le sort de ce solde de créance.

J'ajouterai qu'au plus fort de mes embarras, j'ai dû encore supporter des poursuites d'une petite banque qui s'acharnait à me discrédi- ter, et cela pour des cautionnements malen- contreux. J'ai payé encore de ce chef une somme de 5,024 fr. 55 c , c'est-à-dire la tota- lité de sa réclamation.

J'ai tenu à donner ces explications au pu- blic pour ne laisser planer aucun doute sur ma situation et sur rron honorabilié. C'est aussi pour que la lâcheté avec laquelle cer- tains individus s'emploient à me nuire puisse être jugée pour ce qu'elle vaut. Le but de ces méchancetés se révèle dans la lettre suivante que je recevais hier de Bienne, d'un de mes plus anciens fournisseurs :

« Je ne puis m'empêcher de vous deman-

« der si certains bruits qui me reviennent de

« différents côtés sont fondés, car il me serait

« impossible de subir de nouvelles pertes. On

« dit que vous ne pourrez continuer, que votre

« arrangement ne s'exécute pas. Je compte

« sur votre bonne foi pour me renseigner et

« ne pas me compromettre. J'espère que vous

« me donnerez une réponse catégorique avec

« la franchise que je vous connais. »

Aujourd'hui, d'après ce que j'apprends, c'est le Pays qui se mêle de jeter la suspi- cion sur mes actes et cherche à me nuire dans l'opinion publique et auprès des person- nes avec lesquelles j'ai conservé de bonnes relations.

(3)

• . -

LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE 109

Ma réponse est dans les chiffres ci-dessus.

Si ceux qui sont intéressés personnellement aux créances éteintes ou encore dues ont quel- que chose à y reprendre, je les prie de bien vouloir signaler les erreurs de ce tableau.

Quant aux individus que cela ne regarde pas et qui s'occupent si volontiers de mes affaires dans l'intention de me susciter des difficultés et de me vilipender, je souhaite qu'ils n'aient jamais à se trouver aux prises avec une situation aussi difficile que celle dont j'ai dû subir la loi, ni qu'ils soient expo-

sés à des pertes où sombre en quelques heu- res le fruit d'une longue série d'années de luttes, d'efforts, de travail persévérant et de sacrifices.

Loin de me laisser abattre par l'adversité, je continuerai à faire mon possible pour assu- rer l'avenir d'un établissement où j'ai placé toutes mes espérances. La méchanceté lâche et perfide ne fera qu'exciter encore mon cou-

rage. Je n'ai jamais agi qu'avec une entière loyauté, et ma conscience ne me reproche aucun acte dont j'aie à me repentir. L'estime et la confiance des personnes qui me con- naissent me consolent des bassesses de cer- tains scribes payés pour accomplir une sale besogne faite de mensonges et de calomnies.

Ce que j'ambitionne et qu'il n'appartient, heureusement, à personne de me ravir, c'est l'honneur d'un nom que le malheur n'a pas terni, et qu'il sera permis à ma famille comme à moi de porter honnêtement, sans avoir à en rougir jamais.

Agréez, etc.

L.-A. GEISER.

La Banque fédérale en 1888.

La banque fédérale vient de publier son rapport sur l'exercice de 1888. Il accuse des sésultats très favorables.

Le mouvement général des affaires, total des entrées et des sorties, a atteint le chiffre de 3 milliards 207 millions; L'augmentation sur 1887 est de 208 millions. Le comptoir de Lausanne rentre dans ce chiffre pour 225 mil- lions, celui de Genève pour 319, celui de Bâle pour 536, celui de Zurich pour 641, etc.

La « réserve générale pour amortisse- ments», constituée pour parer aux pertes éventuelles, est de 2,400,000 francs ; elle n'a pas été entamée en 1888.

Le portefeuille, compté au bilan pour 12,393,000 fr., comprend 10,197,000 fr. d'ef- fets de commerce sur la Suisse et l'étranger et 2,196,000 fr. d'effets de crédit sur la Suisse, la plupart avec nantissement. Les comptes-courants débiteurs s'élèvent ensem- ble à 18,625,000 fr.

Le bénéfice net réalisé en 1888 est de 1 mil- lion 039,949 fr. 19. Le conseil d'administration propose d'y prélever en premier lieu une somme de 430,000 fr. pour la verser à la ré- serve ordinaire qui n'est actuellement que de 70,000 francs et qui serait portée ainsi à un demi-million. Ce prélèvement fait, il resterait de quoi payer un dividende de 5 % aux ac- tions ; 9,419 fr 19 seraient reportés à compte nouveau.

Le conseil d'administration propose en outre de porter le fonds social de la Banque fédérale à 20 millions de francs — il est ac- tuellement de 12 millions — par l'émission d'une seconde série de 16,000 actions de 500 francs chacune.

L'assemb'ée générale des actionnaires a lieu à Berne, le samedi 16 mars.

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Le rédacteur responsable: Fritz HUGUENIN.

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