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Deuxième année. — N° 45.

A B O N N E M E N T S

Un au : Six mois : Suisse . . . 6fr. 3 fr.

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P r i x du numéro IO centimes B u r e a u x : R u e Neuve 3 8

a

BIENNE,

le 8 juin 1888.

. L'appel de la Commission d'initiative du Syndicat des patrons monteurs de boîtes, publié dans notre numéro du 30 mai écoulé et reproduit par le plus grand nombre des journaux de la région horlo- gère, a inspiré, à la Tribune de Genève, les réflexions suivantes qu'elle publie en lête de l'appel en question :

« On nous communique, avec prière

» de le reproduire, l'article suivant de la

» Fédération horlogère. Il va sans dire que

» nous n'entendons pas par là en recom-

» mander tout à fait les idées qu'il ren-

» ferme à nos monteurs de boîtes de

» Genève qui, comme dans les autres

» questions horlogères, ont des intérêts

» distincts de ceux des montagnes qui

» leur ont fait une si ruineuse et si inepte

» concurrence et qui s'en mordent les

» doigts maintenant un peu tard. » C'est avec un sentiment d'étonnement et de regret que nous avons lu ce préambule de la Tribune et nous pensons n'aller pas trop loin en affirmant que le sentiment qui l'a dicté n'est pas partagé par la majorité des intéressés horlogers du can- ton de Genève. Il est vrai, en ce qui con- cerne plus spécialement le Syndicat des patrons monteurs de boîtes, que le travail de propagande fait auprès de nos amis genevois n'a pas, jusqu'ici, donné des résultats aussi réjouissants que dans d'au- tres régions horlogères; pourtant cinq patrons occupant 91 ouvriers ont donné leur adhésion et la réserve dans laquelle leurs collègues ont cru devoir demeurer est plutôt l'indice d'une hésitation prove- nant de l'insuccès des tentatives anté- rieures de groupement, que d'une hosti- lité déclarée envers le but que l'on se propose aujourd'hui d'atteindre.

Nous avons déjà quelquefois entendu exprimer cette opinion: que les intérêts de l'industrie horlogère genevoise n'étaient pas semblables à ceux de cette même industrie dans les autres régions et nous nous souvenons que, lorsqu'il s'est agi de

discuter à Genève, la fondation d'une fédération horlogère, les statuts sortis d'une assemblée publique provoquée par la Chambre de commerce, Ie24juinl887, prévoyaient une fédération exclusivement genevoise, contrairement aux statuts éla- borés sous les auspices de l'Intercantonale qui prévoyaient une fédération générale de la fabrication horlogère en Suisse d'a-^

bord et par extension dans les pays limn, trophes.

A ce propos la Voix du Peuple, organe du Grutli romand, qui paraissait alors à Genève, avait publié dans son numéro du 16 juillet, un article résumant les im- pressions d'un groupe d'ouvriers, article dans lequel on pouvait lire cette phrase : Notre situation économique et judiciaire n'a aucune corrélation avec celle des diffé- rents centres composant la Fédération jurassienne.

C'est la même idée exprimée sous une autre forme que nous reproduisons de la Tribune.

Eh bien nous pensons, malgré l'opinion dû ces deux organes, que les intérêts gé- néraux de l'industrie horlogère, de même que les intérêts spéciaux de ses différentes branches, seront beaucoup mieux sauve- gardés par une entente loyale et solidaire que par la continuation du système de la concurrence effrénée et ruineuse qui nous a conduit à l'état de décadence rela- tive de ce qui fut l'une des plus belles et des plus prospères industries de notre pays.

Nous ne relèverons pas l'accusation désobligeante lancée à l'industrie horlo- gère jurassienne, qu'elle aurait fait à l'hor- logerie genevoise une concurrence rui- neuse et inepte. Le temps des récrimi- nations inutiles doit faire place à celui d'une étude attentive et calme de notre situation économique générale et des moyens qui sont en notre pouvoir d'atté- nuer, dans la plus large mesure possible, les conséquences de la doctrine du laisser faire laisser passer qui a, jusqu'à ce jour, régné

en maîtresse dans notre organisation commerciale et industrielle.

Les qualificatifs sévères dont la Tribune se sert en parlant de la concurrence qui se serait faite, de région à région, ne prouvent-ils pas d'une façon péremptoire, que cet organe reconnaît lui-même la nécessité d'en revenir à la concurrence ,normaifr, intelligente et féconde qui s'ins-

pire d'une saine émulation et qui a pour objectif d'asseoir la réputation du produc- teur sur la bonne qualité de ses produits ?

Eh bien c'est à ce résultat que tendent tous les efforts qui sont faits dans les différents groupements qui forment la Fédération horlogère suisse ; aussi nous ne cesserons pas d'espérer que Genève donnera l'appoint nécessaire de sa sym- pathie effective à ceux qui cherchent, dans un sentiment large, patriotique et en dehors de tout antagonisme régional ou cantonal, un relèvement possible de l'industrie horlogère.

Syndicat fêdératif des repasseurs, dé- monteurs et remonteurs.

Extrait du protocole de la réunion des délé- gués tenue le 27 mai 1888, à la salle de V'Etat-Civil, à St-Imier.

La séance est ouverte à 9 heures du matin par M. A. Eberhardt, président du Comité fêdératif.

Sections présentes: Locle, Sonvillier, Saint- Imier, Tramelan, Breuleux, Bienne, Granges.

Lecture est faite du procès-verbal de la dernière réunion. Le délégué de Bienne demandant si le Comité fêdératif s'est con- formé à la décision du dernier congrès de publier dans les différents journaux de la région le compte-rendu annuel, il est fourni séance tenante des preuves comme quoi le compte-rendu a été expédié aux journaux, mais qu'aucun sauf la Fédération horlogère ne l'a inséré probablement parce qu'il était trop étendu. Le délégué du Locle demande qu'à l'avenir toutes les publications relatives au Syndicat soient envoyées aux sections qui se chargeront de les faire insérer avec plus de facilité dans les journaux de leurs régions respectives. Adopté.

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190

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUISSE

Le président donne lecture d'une lettre de la section de Bienne demandant à ce que MM. F. Huguenin et A. Dubois, tous les deux membres du Comité central, soient invités à assister à la réunion de ce jour. Le Comité fédératif s'étant conformé à cette demande, le congrès approuve cette double invitation.

Arrivant a la question des tombolas des sections, votées en réunion des délégués le 12 février 1888 et dont le produit net servirait à payer les arrérages des grèves de Moutier et Porrentruy, le président donne connais- sance des sections ayant déjà versé leur mon- tant; ce sont Villeret (30 membres) 200 fr., Saint-Imier (150 membres) 605 francs. Ces deux sections seules ont versé le produit net de leurs tombolas, la section de Bienne n'en ayant versé qu'une partie, l'assemblée décide, moins deux voix, que pour certaines consi- dérations locales, cette section ne peut être astreinte à verser le produit net mais qu'elle devra encore faire un versement de 100 à 200 francs.Les délégués deBienne déclarent nantir leur section de cette demande, mais ils ne croient pas qu'elle s'exécutera en tant que les autres sections n'auront pas fait leurs verse- ments. Il ressort des renseignements fournis par les délégués que les tombolas organisées aux Breuleux, Locle, Porrentruy, Tramelan, Sonvillier sont en bonne voie d'exécution.

L'assemblée passe ensuite à la discussion du tarif; certaines modifications y sont encore apportés et il est pris la décision que toutes les sections devront envoyer au Comité fédératif leurs desideratas relatifs au tarif jusqu'à fin juin et qu'une réunion générale des délégués se tiendra le i5 juillet qui dis- cutera le tarif définitif et dont la mise en vigueur aura lieu le iar octobre.

M. J.-A. Châtelain, rapporteur sur la ques- tion de Γ unification des cotisations à prélever dans le Syndicat, expose que le système ac- tuel est vicieux et qu'il provoque des mur- mures chez nombre de fédérés peu au cou- rant du mécanisme de l'organisation ouvrière générale et particulière et qu'il y aurait lieu de fondre en une seule cotisation mensuelle les cotisations à verser à la Fédération horlo- gère, au Syndicat et à la Section. Cette pro- position n'est pas adoptée et il est décidé de laisser plein droit aux sections pour prélever les cotisations à leur manière.

M. le président faisant un court exposé de la situation du Syndicat, constate un certain relâchement dans quelques sections et estime que la propagande doit être reprise avec vigueur. Pour les sections en décadence ou tombées, il est décidé que les sections les plus vitales des différentes régions seront chargées de la propagande dans leur rayon et cela aux frais de la caisse syndicale; cha- ' que section aura en outre à nommer une commission depropagande. Quant aux régions qui n'Ont pas encore été visitées, l'organisa- tion en appartient au Comité central de la Fédération. M. Leube trouve une lacune dans le manque d'un journal ouvrier et qui fait que nombre de fédérés sont peu au cou- rant des décisions. M. Ulrich (du Locle) trouve au contraire que le journal existe en la Fédération horlogers suisse et que chacun devrait s'y abonner. M. F. Huguenin, rédac- teur, déclare n'avoir jamais refusé aucun compte-rendu officiel ou communiqué et que les colonnes du journal sont largement ou- vertes à toutes les organisations, mais qu'il s'est cru en droit de refuser quelques corres- pondances qui auraient pu dégénérer en polémiques préjudiciables au mouvement.

M. le président et M. F. Huguenin, secré- taire général, tont l'historique détaillé du cas B. S. à Tramelan. M. A.Dubois expose qu'en cas d'insutfisance du Comité central pour l'arrangement d'un conflit, la direction de l'affaire revient de plein droit à Ia Fédé-

ration ouvrière horlogère ainsi qu'il est sti- pulé au 2° alinéa de l'art. 2 des statuts adoptés le 5 février à Bienne et il trouve étrange qu'on ait ignoré ou oublié ce fonctionnement destiné à sauvegarder les droits des ouvriers lorsque la conciliation et l'arbitrage n'ont pas abouti.

Il est donné lecture d'une lettre émanant de la Commission executive ouvrière et con- cernant un conflit existant entre la section des emboîteurs du Val de St-Imier et des termineurs qui n'ont pas voulu adhérer au tarif officiel établi par la section patronale et la section des emboîteurs. Ces termineurs étant fédérés puisqu'ils appartiennent à la section des remonteurs, Ja Commission exe- cutive demande s'ils sont considérés comme patrons ou comme ouvriers. Pour trancher cette question, l'assemblée décide d'en lais- ser le soin à un congrès ouvrier mais que relativement aux termineurs qui ne voudront pas se soumettre au tarif, ils seront expul- sés de la section.

Après un vote de confiance en faveur du Comité fédératif, la séance est levée à 7 h.

Le Secrétaire, Ch. BOURQUIN.

Questions ouvrières.

Le congrès international des sociétés ou- vrières {internationaler Gewerkschaftskon- gress), convoqué pour le 6 novembre de cette année à Londres, continue à préoccuper les intéressés de tous les pays. Le comité parle- mentaire des sociétés anglaises (trades unions) a décidé de ne pas admettre les socialistes allemands. Cette décision est désapprouvée par le conseil général du parti ouvrier belge, qui a résolu toutefois de se faire représenter au congrès de Londres, mais en décidant en outre d'envoyer des délégués au congrès ouvrier international qui se réunira en 1889 en vertu des décisions prises au congrès de St-GaIl ou plutôt de Wyden. — Les socialistes suisses ont prié le comité des trades unions de modifier les conditions d'admission au congrès, afin que leurs coreligionnaires alle- mands puissent y prendre part. — Les socia- listes autrichiens n'iront pas à Londres. — Les Américains sont très mécontents de l'ex- clusion des socialistes allemands, et ne se rendront qu'au congrès de ces derniers. — Dans le sein même des trades unions, une forte minorité penche pour l'admission des Allemands.

Ces divergences dans les grandes associa- tions ouvrières sont l'indice d'un travail inté- rieur très curieux à consigner. Comme on l'a déjà fait remarquer, les trades unions cher- chent à résister à l'envahissement du socia- lisme militant : institutions sociales qui ont réalisé en dehors de l'action de l'Etat quel- ques-uns des vœux raisonnables du socia- lisme, elles refusent de se transformer en associations politiques. C'est bien, en effet, la politique qui les effraie dans le socialisme allemand, tandis qu'au contraire elle attire les socialistes belges, autrichiens et améri- cains.

En Allemagne même le socialisme serait encore beaucoup plus répandu qu'il ne l'est déjà s'il n'était pas constitué en parti poli- tique. Certaines doctrines socialistes, grosses des conséquences les plus radicales, se ré- pandent de plus en plus, même chez les con- servateurs, et, chose très grave au point de vue de la future propagande par la jeunesse, dans le monde scientifique. Très souvent, on entend soutenir, non pas seulement par des économistes appartenant au parti des socia- listes de la chaire, mais aussi par des profes- seurs de droit, que toute fortune particulière

n'est qu'un cadeau, ou plutôt un prêt fait par l'Etat, et que par conséquent celui-ci est libre de la reprendre sous la forme d'impôts forte- ment progressifs, soit sur le revenu des capitaux, soit, comme équivalent d'un pareil impôt, de droits très élevés sur les mutations, sur les successions, etc. En ce qui concerne ces derniers, par exemple, les professeurs en question admettaient que le droit à payer à l'Etat fût minime pour les successions en ligne directe, pour l'héritage du fils, s'il ne s'agit que d'une petite fortune correspondant aux besoins d'une existence bourgeoise ordi- naire, mais à condition qu'au-delà d'une cer- taine limite le droit fût très élevé et dépassât même celui que la plupart des législations admettent pour les collatéraux.

On dira que ce n'est pas en Allemagne seulement que de pareilles tendances fiscales existent et que pour en constater l'existence dans certains pays démocratiques il ne serait pas nécessaire de se munir de la lanterne de Diogène. C'est possible, mais ce qui effraie au point de vue économique et social, c'est beaucoup moins la rapacité fiscale que le principe en vertu duquel l'Etat serait le pro- priétaire unique de tous biens et de toute fortune.

Pour en revenir à mon point de départ, dit un correspondant de la Gazelle de Lausanne, je dis que les doctrines socialistes sont très répandues, même chez les non-socialistes, et que le socialisme militant aurait encore plus d'adeptes qu'il n'en possède déjà s'il n'était pas constitué en parti politique mili- tant. Bodbertus et Ferdinand Lasalle ont prêché la monarchie socialiste, c'est-à-dire la société organisée d'après les principes du socialisme, mais gro'upée autour du trône : c'est là encore l'idéal de bien des gens. Le parti socialiste moderne, au contraire, celui que représentent les Bebel, les Liebknecht, les Vollmar, les Viereck, etc., ne répugnerait pas à l'idée de saper les bases politiques fon- damentales de l'Etat. Et voilà pourquoi il n'a pas l'appui de ceux qui, à en juger par leurs doctrines et leurs théories, ne reculeraient pas devant la destruction des bases sociales actuelles de l'Etat à condition que l'état poli- tique restât le même.

CORRESPONDAXCES PARTICULIÈRES

Bienne, le G juin 1888.

Monsieur le rédacteur,

Le jugement rendu par la Justice de Paix de Bienne, dans l'affaire de la déduction de 10 francs faite pour chauffage de l'alelier par un fabricant de cadrans à ses ouvriers, a rendu un peu de confiance à ceux qui envi- sagent à tort ou à raison que l'ouvrier a encore meilleur temps de céder que de se plaindre. On a pu voir, par ce jugement, que la justice est égale pour tous.

Les cas du genre de celui qui a été jugé doivent être rares ; en tous cas, on n'en en- tend pas souvent parler, mais c'est peut-être justement parce que les ouvriers acceptent tout sans souffler mot. Maintenant que la Fédération horlogère a pris en mains toutes ces questions de salaires, il serait bon que les ouvriers, tout en restant bien entendu dans les limites de leur droit bien établi, acceptent de suivre le conseil que vous leur avez donné de formuler leurs réclamations et de se faire rendre justice. Mais le malheur est que, dans un moment comme celui-ci où l'ouvrage n'est pas trop abondant, ceux qui réclament risquent de perdre leur place et se trouvent ainsi placés dans l'alternative de céder ou d'être mis sur le pavé.

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LA FÉDÉRATION HORLOGÈRE SUÎSSE

191

Dans des cas pareils, la caisse contre les risques de chômage que les sections ouvrières ont décidé de fonder, pourrait rendre de bien grands services, en soutenant les ouvriers victimes d'agissements semblables à ceux que vous avez signalés et qui, en formulant leurs plaintes, rendent à tous leurs camarades ouvriers un bien grand service.

Il ne serait pas juste de les abandonner et nous pensons qu'ils auraient plus de courage pour résister et se plaindre, s'ils se sentaient soutenus.

L'appui qui a été donné dans le cas qui nous occupe par le secrétariat de la Fédéra- tion a seul permis la bonne solution de cette affaire et puisque la chance a voulu que l'ou-

vrière en cause puisse se placer de suite dans une autre localité, tout est pour le mieux.

Mais il aurait pu arriver qu'il n'en soit pas ainsi et que, pour avoir résisté contre une injustice, elle se fût trouvée sans travail.

Qu'aurait-elle fait alors'?

Voilà des cas ou la caisse contre les risques de chômage aurait une occasion toute natu-

relle de prouver son utilité. Nous dirons môme que les questions de cette nature inté- ressant aussi bien les patrons que les ouvriers de la partie où ils éclatent, les comités patro- naux ont le devoir de soutenir l'ouvrier jeté sur le pavé pour avoir rendu service à l'en- semble des intéressés à une branche de l'in- dustrie horlogère.

Nous soumettons l'idée à qui de droit.

Agréez, etc.

Quelques patrons qui travaillent en dehors des trucs.

N. B. — Nous partageons absolument l'avis

«xprimé par les signataires de la lettre qui précède et nous pouvons leur dire que, dans le cas dont il s'agit, plusieurs fabricants de

cadrans de Bienne, s'étaient spontanément mis à la disposition de l'ouvrière lésée pour lui procurer du travail. RÉDACTION.

Locle, le 7 juin 1888.

Monsieur le rédacteur,.

Depuis le Congrès du 5 février, à Bienne, on n'a guère entendu parler de l'organisation tant demandée de la caisse contre les risques de chômage. Il en a bien été question d'une façon incidente au Comité central ouvrier du 30 avril, mais nous ne savons rien des res- sources réunies jusqu'à ce jour.

Un mot de réponse de la part de ceux qui sont chargés de son organisation ferait plaisir.

Recevez, etc.

Un abonné ouvrier.

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NOUVELLES DIVERSES U n v i l a i n c i t o y e n . — Schil', l'auteur de ce fameux pamphlet en vers du carnaval de Bâle qui a déjà fait beaucoup plus de bruit qu'il ne valait, fait de nouveau parler de lui.

ÙAllgemeine Schweizerzeitung, de Bâle, dit qu'il a adressé à la Défense nationale, feuille parisienne poussant systématiquement à la haine contre les Allemands, une lettre four- millant des plus grossières insultes à l'adresse non seulement des Allemands, mais aussi des Suisses. Ce n'est pas de la sorte qu'il atté- nuera dans notre pays le jugement qu'a déjà porté sur lui et sur ses actes l'opinion pu- blique.

F r a n ç a i s f é t l é r a l . — Le Conseil national a adopté le postulat suivant :

« Le Conseil fédéral est invité à présenter

» un rapport et des propositions sur la ma-

» nière dont la rédaction définitive des lois

» fédérales et l'épuration de leur texte dans

» les trois langues nationales peuvent être

» convenablement organisées. »

Ce postulat n'avait presque pas besoin d'être justifié. Les faits parlaient. Récemment encore, on avait dû, après des années d'ap- plication, de confusions et de conflits, recti- fier le texte français des dispositions régis- sant l'impôt militaire. Des erreurs inconce- vables avaient été commises lors de sa rédaction.

I i o n d r e e , 7 juin. La banque d'Angleterre a réduit son escompte à 2</2·

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